Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Exposé N° 2 :
L’INFLATION ET CHOMAGE
1
www.mawarid.ma, < l’inflation > , page 2
2
www.mawarid.ma, < l’inflation > , page 4
3
fr.scribd.com , < Problèmes Economiques et Sociaux >, Pr. Omar AKHSAS
2.
Les différents types de l’inflation 456 7
Un taux d'inflation élevé est généralement considéré comme un danger pour le pouvoir
d’achat et la croissance économique d’un pays. L’inflation est une augmentation constante
du niveau général des prix pour les biens et services. Elle se mesure annuellement et se présente
sous forme de pourcentage. Lorsque l’inflation augmente, le pouvoir d’achat de chaque dirham
que vous possédez diminue d’autant.
a. Déflation ou inflation négative :
4
https://www.etudier.com , Les différents types d’Inflation
5
fr.scribd.com , < Problèmes Economiques et Sociaux >, Pr. Omar AKHSAS
6
www.beobank.be, que faut-il savoir au sujet des différents types d’inflation?
7
https://www.businessinternational.fr, les types d’inflation.
hausse des prix. En effet, si une quantité de monnaie plus élevée est disponible pour une même
quantité de biens, alors il en résulte une hausse des prix.
e. Inflation rampante :
L’inflation est dite rampante lorsque le taux de la hausse des prix est faible mais continu. Ce
type d'inflation est commun à tous les pays développés.
f. Inflation déclarée ou ouverte :
Une telle inflation se traduit par une hausse générale rapide et cumulative des prix,
accompagnée la plupart du temps d'une augmentation de la quantité de monnaie en circulation.
8
https://www.etudier.com les causes et les conséquences de l’inflation
La confrontation sociale peut diminuer la production et donc l’offre, ce qui implique une
augmentation des prix.
Formules : 9
Indice général = Σ Indices × Pondérations Taux d’inflation= Indice général 2 – Indice général 1 × 100
Σ Pondérations Indice général 1
9
https://fr.scribd.com/document/113012495/L-Inflation
Un indice synthétique est une grandeur qui résume un ensemble d’indices simples.
On calcule ces indices pour mesurer l’évolution du niveau général de prix, ces prix
concernent plusieurs produit, ainsi on il faut disposer du prix et de la quantité de chaque
produit entre deux périodes
Les indices synthétiques sont : 10
L’indice Laspeyres (des prix et quantités)
L’indice Paasche (des prix et quantités)
∑ P1Q 0 ∑ Q 1P0
LP = × 100 LP = × 100
∑ P0Q0 ∑ Q0 P0
Laspeyres
Moyenne arithmétique des prix Moyenne arithmétique des
pondérés par les quantités de quantités pondérées par les prix de
l’année de base l’année de base
∑ P1Q 1 ∑ Q1P1
PP= × 100 PQ = × 100
Paache ∑ P0Q1 ∑ Q0P1
10
https://fr.scribd.com/document/113012495/L-Inflation
Exercice :
2020 2021
Poulet 15 80 17 95
Chocolat 17 65 15 75
Travail à faire :
1-Calculez l’indice Laspeyres (prix et quantité)
2-Calculez l’indice Paasche (prix et quantité)
Solutions :
(80∗100)+(17∗80)+(15∗65)
𝐿𝑃 = X100=111,07
(70∗100)+(15∗80)+(17∗65)
Au Maroc selon Laspeyres les prix des trois produits ont augmente en moyenne de 11,07% en
2021 par rapport 2020
(120∗70)+(95∗15)+(75∗17)
𝐿𝑃 = X100=119,29
(100∗70)+(80∗15)+(65∗17)
Au Maroc selon Laspeyres les quantités des trois produits ont augmente en moyenne de
19,29% en 2021 par rapport 2020
(80∗120)+(17∗95)+(15∗75)
𝑃𝑃 = X100=111,17
(70∗120)+(15∗95)+(17∗75)
Au Maroc selon Paasche les prix des trois produits ont augmente en moyenne de 11,17% en
2021 par rapport 2020
(120∗80)+(95∗17)+(75∗65)
𝑃𝑃 = X100=155,68
(100∗80)+(80∗17)+(65∗15)
Au Maroc selon Paasche les quantités des trois produits ont augmente en moyenne de
55,68% en 2021 par rapport 2020
Le chômage désigne une période pendant laquelle une personne est sans emploi, où elle est
apte à travailler et cherche activement un emploi.
Une personne qui fait quelques heures par mois est considérée au travail
Être disponible pour travailler, rechercher effectivement un emploi.
Le concept du chômage, est fondé sur quatre critères. Ne sont chômeurs que les personnes
qui ont au moment de l’enquête sont à la fois :
En âge d’activité 15 ans et plus
Sans travail
A la recherche d’un travail (c’est à dire qui ont pris des dispositions appropriées pour
chercher un emploi)
Disponible pour travailler
2. Les différents types du chômage
Le chômage frictionnel (ou naturel) est dû au temps de recherche entre deux emplois (lors d’un
départ volontaire ou de la fin d’un contrat). Il peut aussi résulter du commencement de la
recherche d’emploi (lors de l’entrée ou du retour dans la vie active).
Exemple :
Après avoir terminé son programme en Art et technologie des médias, Abdou cherche un travail
durant 9 mois. Il obtient finalement un contrat de travail temporaire. Lorsque le contrat se
termine, celui-ci n’est pas renouvelé. Abdou est actuellement en situation de chômage
frictionnel puisqu’il est à la recherche d’un nouvel emploi.
b. Le chômage conjoncturel :
Le chômage conjoncturel (ou cyclique) est dû à un ralentissement économique qui cause une
baisse temporaire du nombre d’emplois disponibles. Certains travailleurs sont alors mis à pied,
c’est-à-dire renvoyés le temps que la situation économique s’améliore.
Exemple :
11
https://www.alloprof.qc.ca
L’usine de sciage où travaille Samira ferme ses portes pour une durée déterminée de 4 mois en
raison du ralentissement du marché du bois d’œuvre.
c. Le chômage structurel :
Le chômage structurel est causé par des changements dans la structure économique du pays:
nouvelles productions qui en remplacent d’autres, améliorations techniques, etc. Certains types
d’emplois ne sont alors plus offerts. Ce type de chômage inclut le chômage technologique.
Celui-ci a lieu lorsque certains types d’emplois ne sont plus nécessaires à la suite de
changements technologiques.
Exemple :
L’usine de textile dans laquelle Fatema travaille ferme ses portes de manière définitive en
raison de la délocalisation de ce secteur manufacturier. Fatema se retrouve donc sans emploi.
(La délocalisation fait référence au déplacement des activités ou d’une partie des activités d’une
entreprise vers un autre pays afin de réduire les couts de production. Ce déplacement se fait
généralement des pays développés vers des pays en développement ou émergents.)
d. Le chômage saisonnier :
Le chômage saisonnier concerne les travailleurs dont les activités varient en fonction des
périodes de l’année. Certains ont des emplois uniquement estivaux (durant l’été). D’autres
auront, en plus, un emploi pendant l’hiver et seront au chômage entre ces deux périodes.
Exemple :
Brahim qui est pêcheur, peut exercer son métier seulement une partie de l’année. Le reste de
l’année, il a recours à l’assurance-emploi parce que peu d’emplois sont disponibles dans sa
région.
C’est un facteur qui a été évoqué essentiellement au cours des années 70. Le nombre de jeunes
sortant du système scolaire et voulant obtenir un emploi devient plus élevé que celui des
personnes en âge de prendre leur retraite. Atteindre la fin du flux des classes d’âge pleines pour
retrouver un équilibre sur le marché du travail n’est pas apparu suffisant ; c’était en effet oublier
que, simultanément, nous étions dans un contexte de féminisation du marché du travail.
12
Coursdedroit.net
Des changements sociologiques (la reconnaissance du statut de la femme à partir d’une
insertion professionnelle plus généralisée) et économiques (la nécessité d’un second revenu par
ménage pour satisfaire à la société de consommation) ont fait évoluer la structure du marché
du travail.
D’autre part, il faut noter l’impact des transformations dans la structure des activités : le
nombre d’emplois dans le secteur secondaire tend à diminuer régulièrement au profit des
emplois tertiaires, par ailleurs plus féminisés. De plus, cette transformation a été provoquée ou
accompagnée de changements dans les modes de production et de fabrication dus aux progrès
technologiques.
Ces changements n’ont pas été anticipés par le système éducatif, du moins au sein de la
formation initiale. Un certain nombre de jeunes se sont trouvés démunis sur le marché de
l’emploi et, in fine, on est parvenu à une situation paradoxale avec, d’une part des offres
d’emplois proches du nombre de demandes d’emplois mais, d’autre part, une inadéquation
entre ces offres et ces demandes d’emplois mais, d’autre part, une inadéquation entre ces offres
et ces demandes à cause des décalages dans les niveaux de qualification demandée et offerte.
Le rôle du progrès technique :
L’instauration d’un salaire minimum, comme c’est le cas en France, est considéré comme un
élément favorable à la montée du chômage. Introduit pour protéger les personnes les moins
qualifiées, les jeunes en particulier, le SMIC est aujourd’hui un élément de base dans les
discussions salariales, dans les discussions relatives à l’éventail des salaires, à l’impôt sur les
revenus des personnes physiques (faut-il ou non imposer les salariés payés au SMIC ?). Son
rôle dépasse donc la protection des salariés les plus faiblement payés. De nos jours, les
employeurs renâclent à embaucher du personnel non formé en leur versant le SMIC. Ce salaire
minimum est en effet supérieur à ce qu’ils accepteraient de payer si le marché fonctionnait
librement. L’OCDE s’est d’ailleurs prononcé pour la première fois en juin 1991 en faveur d’un
assouplissement ou d’une disparition de ce salaire plancher. Si, en France, il n’a pas disparu, il
a été considérablement assoupli… indirectement. Il existe en effet divers moyens de le
contourner : le recours aux stages avec des rémunérations inférieures au SMIC, des CDD,
l’imposition d’un âge minimum, etc.
b. Les causes conjoncturelles :
La cause conjoncturelle dont il va être question, la délocalisation de la production n’est sans
doute plus un fait conjoncturel. Mais au début des années 70, ce phénomène s’amorçait ;
depuis, il s’est généralisé. De nombreux pays, en effet, ont aujourd’hui une main d’œuvre dont
le cout est très inférieur à celui en vigueur dans les « vieux » pays industrialisés. La logique est
alors simple : pourquoi supporter un cout de production plus élevé alors que l’on peut
bénéficier d’un cout moindre à partir d’une implantation d’une partie ou de la totalité du
processus de production à l’étranger ?
Aux pays asiatiques, connus depuis déjà depuis quelques années pour la modestie de leurs
salaires, se sont ajoutés les pays d’Europe centrale et de l’Est disposant d’un outil de travail
mais aussi d’une population qualifiée. Par ailleurs, ces pays connaissent des taux de croissance
élevés ; certains, par leur situation géographique et leur volonté politique, désirent intégrer
l’Union Européenne et apparaissent de fait attrayant pour certains investisseurs.
Les techniques de sous-traitance, les zones franches, les divers processus de délocalisation
permettent aux entreprises de bénéficier des économies d’échelle, de contourner les barrières
douanières, de pénétrer de nouveaux marchés… 13
Le cout du travail dans le monde :
On constate de fortes disparités selon les lieux de production. Certaines entreprises ne « gardent
» plus que la conception et la commercialisation de leurs biens et services ; la production est
assurée ailleurs, notamment en Asie du Sud-Est sous contrat. Ces techniques se développent
notamment dans les services grâce au travail à distance désormais possible par les techniques
de télécommunication et l’informatique. Si des difficultés surviennent, tels des mouvements
sociaux, des difficultés d’approvisionnement de matières premières, des instabilités
politiques…l’entreprise a la possibilité de déployer ses activités dans un autre espace plus
stable. Elle peut également s’installer dans une zone nouvelle pour des raisons fiscales plus
avantageuses. Les couts relatifs au transport ne représentent plus un obstacle. La croissance du
commerce international comparée à la croissance de la production des marchandises illustre
bien cet argument.
Le processus de délocalisation au sein des « vieux » pays industrialisés :
L’une des raisons de cette nouvelle réalité tient sans doute au dumping social. Il s’agit
d’échapper aux diverses charges qui pèsent sur les salaires et non aux salaires eux-mêmes.
Certains pays parviennent à attirer les emplois à l’intérieur de l’Union Européenne pour des
raisons multiples : en dehors du dumping monétaire qui consiste à dévaluer une monnaie au
mépris des règles de convergence de l’Union Economique et Monétaire (les exemples de la
Grande-Bretagne, l’Espagne, l’Italie au printemps 1993), certains pays reçoivent de la
communauté des subventions dans le cadre de la politique de réduction des disparités
régionales. Souvent, les espaces concernés sont victimes d’un taux de chômage déjà élevé.
L’aide une fois apportée peut modifier le cadre concurrentiel de référence. On peut également
évoquer, dans certains pays européens, l’inexistence d’un salaire minimum ; la Grande-
Bretagne a notamment refusé de signer la charte sociale de l’Europe. Le niveau de protection
13
Coursdedroit.net
Lavieeco.com
social assuré par les pouvoirs publics et les organismes parapublics est alors remis en cause, de
même que la manière de la financer. En France, près de 80% des transferts sociaux obligatoires
reposent sur le facteur travail. Ceci introduit un biais : ce sont les charges pesant sur les salaires
qui sont excessives. Dans ce contexte, les prix des biens et services sont renchéris, pénalisent
la compétitivité, réduisent les profits et agissent de façon négative les décisions d’investir. Au
total, l’emploi ne peut qu’être affecté.
La robotisation :
Les robots et l’automatisation mettront une grande partie de la population mondiale au
chômage d’ici 2030-et les problèmes seront pires pour les pays développés.
2. Les mesures de chômage
Catégorie de Pôle
Demandeurs d'emplois concernés
Emploi
Personne sans emploi, tenue d'accomplir des actes de recherche
Catégorie A
d'emploi, à la recherche d'un emploi.
Personne ayant exercé une activité réduite de 78 heures maximum
Catégorie B par mois, tenue d'accomplir des actes positifs de recherche
d'emploi.
Personne ayant exercé une activité réduite de plus de 78 heures par
Catégorie C
mois, tenue d'accomplir des actes positifs de recherche d'emploi
Personne sans emploi, qui n'est pas immédiatement disponible, non
Catégorie D tenue d'accomplir des actes positifs de recherche d'emploi
(demandeur d'emploi en stage, formation, en maladie, etc.)
Personne pourvue d'un emploi, non tenue d'accomplir des actes
Catégorie E positifs de recherche d'emploi (par exemple : bénéficiaires de
contrats aidés).
Le taux de chômage exprime la part des chômeurs dans la population active âgée de 15 ans et
plus. Ce taux est obtenu par le rapport de l’effectif des chômeurs à celui des actifs âgés de 15
ans et plus.14
Taux de chômage selon le milieu 15
Taux de chômage selon le milieu : Trimestriel
14
HAUT-COMMISSARIAT AU PLAN
15
HAUT-COMMISSARIAT AU PLAN
Taux de chômage selon le milieu : Annuel
16
HAUT-COMMISSARIAT AU PLAN
Taux de chômage selon le sexe : Annuel
17
HAUT-COMMISSARIAT AU PLAN
Taux de chômage au niveau national selon les tranches d’âge : Annuel
18
HAUT-COMMISSARIAT AU PLAN
o Taux de chômage selon le diplôme au niveau national : Annuel.
19
HAUT-COMMISSARIAT AU PLAN
Années Urbain Rural Ensemble
2014 16,1 2,5 10,7
2013 17,4 4,0 11,8
2012 15,5 4,9 11,2
La courbe de Philips
20
Cours de problèmes économiques et sociaux semestre 3 , Pr Omar AKHSASFSJES CUAM
«https://independent.academia.edu/AkhsasOmar »
La stagflation, une contradiction avec la courbe de Phillips
La courbe de Philips exprime une relation décroissante entre le chômage et l’inflation , Mais
ce phénomène (stagflation) présente à la fois l’inflation et la stagnation , MILTON FRIDMAN
va expliqué cette contradiction :
La relation entre le chômage et l’inflation reste valable
juste à court terme.
À long terme la relation chômage-inflation n’existe
pas parce le taux de chômage devient stable malgré
l’augmentation de l’inflation et le courbe prendre une
forme verticale.
Donc L’analyse de la courbe de Phillips va ainsi donner lieu à une nouvelle interprétation dela
relation vérifiée par la courbe de Phillips est toujours vraie, on assiste simplement à un
déplacement de la courbe vers le haut.
21
www.Mawarid.ma
VI. L ES MESURES ADOPTES POUR LUTTER CONTRE
L’INFLATION AU MAROC
• 2020 :0.7%.
• 2022 :Les prévisions de la BAM ont été 1.6%.MAIS le taux a connu une augmentation
jusqu’à 2.2 %.
La question qui se pose maintenant est comment faire face à l’inflation et quelles sont les
politiques pour lutter contre l’inflation? Surtout lorsque le taux est augmenté
• La politique monétaire
• La politique budgétaire
La politique monétaire :
La politique budgétaire :
• Si l’inflation est due à un excès de la demande : Les pouvoirs publics peuvent alors
utiliser la politique budgétaire, en baissant les revenus distribués par l’État (limitation
de la progression des revenus des fonctionnaires, réduction des programmes de travaux
publics...) ; en augmentant les recettes publiques (impôts, taxes...).
Les créations d’emplois sont insuffisantes pour absorber l’augmentation de la population en âge
de travailler :
La population marocaine a augmenté de 7,7 millions de personnes entre 2000 et 2020, soit une
hausse annuelle moyenne de 383 400 de personnes. Étant donné la pyramide des âges, la
population en âge de travailler a crû d’environ 7,5 millions de personnes, correspondant à une
hausse moyenne d’environ 370.000 personnes qui ont eu l’âge d’entrer sur le marché du travail.
Grâce aux progrès de la scolarisation et l’allongement de la durée des études, environ un quart
(87 mille, soit 23,5%) était scolarisée en moyenne. En revanche, seulement un quart (88 mille,
soit 23,5%) rejoignait effectivement le marché du travail en étant considéré comme actif. Par
conséquent, près de la moitié, soit 186 000 personnes environ, gonfle chaque année en moyenne
sur les deux dernières décennies le groupe des inactifs. Autrement dit, afin d’absorber l’ensemble
de la population en âge de travailler non scolarisée, le marché du travail marocain aurait dû créer
en moyenne environ 280 000 emplois par an. Seulement 90 000 ont été créés, conduisant une
part toujours plus importante de la population à l’inactivité.
Une grande partie de la population ne peut trouver un emploi et se décourage peu à peu dans sa
recherche. Au Maroc, moins de la moitié de la population en âge de travailler est intégrée au
marché du travail, soit en emploi ou à la recherche d’un emploi.
Environ une femme sur cinq seulement (21,5% à fin 2019) participe au marché du travail, contre
71% des hommes. L’écart entre hommes et femmes concernant la participation au marché du
travail est relativement constant sur la période, indiquant une marginalisation structurelle des
femmes, au-delà de toute considération liée à la conjoncture économique. Par ailleurs, la baisse
du taux d’activité au Maroc a été d’ampleur au cours des deux dernières décennies et a touché
l’ensemble des catégories de la population. Aussi, le taux d’activité féminin a également baissé
passant de 30,4% de la population féminine en âge de travailler à 21,5% en 2019. Dans le détail,
il est à noter que la problématique de la participation des femmes est plus prégnante en ville,
puisque seules 19% des femmes en zone urbaine étaient actives en 2019, contre environ 27% en
milieu rural.
2. Le chômage au maroc :
Au Maroc, le chômage est un phénomène majoritairement urbain. Les zones urbaines sont
touchées par un chômage élevé, qui atteignait 12,6% de la population active en 2019. Au
contraire, dans les campagnes, où l’emploi est en grande partie agricole, le chômage est
quasiment absent. Les jeunes urbains subissent un chômage massif. Au sein des 15-24 ans, le
taux de chômage concerne près d’un jeune sur 4 (24% en 2019) et suit une tendance haussière
ces dernières années.
l’impact de la crise a été particulièrement sévère. Certains secteurs de l’économie ont été mis à
l’arrêt pendant de nombreux mois par la mise en place des mesures sanitaires, incluaient un
confinement généralisé de la population (transport, commerce..) et la fermeture des frontières
(tourisme, restauration..) la suspension des vols internationaux, l’interdiction des rassemblements
publics et la fermeture des écoles, mosquées, universités, restaurants et cafés. À cela s’ajoute les
effets d’une deuxième année consécutive de sécheresse qui a affecté la production agricole. Au
total, le PIB se contracté d'environ 7%. L'impact de la crise du Covid-19 sur le marché du travail
marocain est profond et renforce ses faiblesses préexistantes. Les destructions d’emplois, ainsi
que les emplois qui n’ont pas été créés, contribuent à l’augmentation de l’inactivité, déjà
massive, et du chômage.
Bibliographie
WWW.BKAM.MA
WWW.HCP.MA
WWW.SCRIBD.COM
www.beobank.be,
https://www.businessinternational.fr,
www.Mawarid.ma
https://www.alloprof.qc.ca
https://www.etudier.com
Coursdedroit.net
Lavieeco.com
«https://independent.academia.edu/AkhsasOmar »