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A – Droit constitutionnel – T5 – Les institutions du Royaume-Uni

Thème 5 : Les institutions du Royaume-Uni

Le régime parlementaire est au cœur de l’étude du RU. C’est un régime fondé sur une
séparation souple des pouvoirs avec des moyens d’actions réciproques, la collaboration entre
les pouvoirs est actée dans la constitution et répartition des pouvoirs + mise en jeu du pouvoir
politique : responsable l’un et l’autre devant l’autre.

I. La dévolution au Royaume-Uni

Les régions, ou plutôt les « nations constitutives » selon le terme officiel bénéficient d’une
autonomie croissante depuis la fin des années 1990. Si d’importantes compétences sont
dévolues aux 3 assemblées régionales d’Ecosse, d’Irlande du nord et du Pays de Galles, ces
dernières ne peuvent légiférer sur tous les sujets. Il faut distinguer les « devolved powers »
(pouvoirs dévolues) et les « reserved powers » (pouvoirs réservés). Les régions ne peuvent
adopter des lois que si elles concernent leurs pouvoirs dévolus, qui concernent des
problématiques régionales : les transports, la santé ou encore l’éducation. Les pouvoirs
réservés, comme la politique étrangère ou la défense, demeurent l’unique compétence du
gouvernement du Royaume Uni et sont traité à Westminster.

Irlande du
Pouvoirs Ecosse Pays de Galles
Nord
JUSTICE et SECURITE      

Justice Exclusive Exclusive Aucune


Police Exclusive Exclusive Aucune
Pompiers Exclusive Exclusive Aucune
Prisons Exclusive Exclusive Exclusive
SERVICES de SANTE Exclusive Exclusive Exclusive
ECONOMIE

Imposition Partagée Partagée Aucune


Aménagement urbain Exclusive Exclusive Exclusive
Développement éco. Exclusive Exclusive Exclusive
Transports Partagée Partagée Partagée
AGRICULTURE Exclusive Exclusive Exclusive
ENVIRONNEMENT Exclusive Exclusive Exclusive
EDUCATION et
Exclusive Exclusive Exclusive
CULTURE

Le système politique dévolu des 3 nations constitutives est plutôt semblable aux autres pays
indépendants. Lors des élections législatives régionales, tous les 4 ans, les électeurs élisent les
députés : 129 en Ecosse, 108 en Irlande du nord et 60 au Pays de Galles. Le résultat de chaque
élection nomme un exécutif issu du parti majoritaire. L’Ecosse et le pays de galles sont
dirigés par un PM et l’Irlande codirigée par un PM et vice-PM. Le chef de l’exécutif choisit
les ministres de son gouvernement sauf en Irlande où la répartition des cabinets ministériels se
fait proportionnellement aux scores des partis (méthode dite d’Hondt).

L’Angleterre est donc la seule nation constitutive du RU à ne pas posséder d’assemblée


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régionale, toutes les décisions la concernant sont prise à Westminster. Mais en 2015, loi dite
des « votes anglais pour les lois anglaises » excluant les députés régionaux de certains votes.
Les députés écossais ont dénoncé ce texte qui ferait d’eux des « citoyens de seconde classe ».
La seule véritable institution aux pouvoirs dévolus en Angleterre est la Greater London
Authority, qui dispose de plus de pouvoirs que les autres autorités locales anglaises. Elle est
dirigée par le maire de Londres, élu au SU tous les 4 ans.

II. Le parlementarisme et constitutionalisme britanniques

Ils sont liés dans leur émergence et le parlementarisme s’appuie sur le constitutionnalisme
alors que ce dernier soutien le parlementarisme.
Le constitutionnalisme est un mouvement qui lutte contre le système monarchique, qui
défend les droits fondamentaux. Il est porté par des acteurs politiques qui défendent l’idée
d’un passage au parlementarisme. Il défend l’idée d’une séparation des pouvoirs et un
équilibre des pouvoirs.
Notion de parlementarisme : renverser l’influence politique. Après avoir été entre les mains
du pouvoir exécutif et surtout du roi, on veut placer le pouvoir politique au cœur du parlement
qui est l’expression de la souveraineté populaire. La chambre des communes est par exemple
toujours le juge des élections car la souveraineté est dans les mains du parlement et il est le
plus légitime à rendre la justice sur ses membres.
Le constitutionnalisme est marqué par la notion de constitution : au RU constitution non
écrite qui repose sur de grands textes fondamentaux : magna Carta de 1215, l’Habbeas Corpus
de 1679,  le Bill of rights de 1689, les parliaments acts de 1911 et 1949 + ensemble des
conventions des constitutions avec l’idée que si les règles ne sont pas écrites, certaines sont
appliqués à l’identique depuis un temps long soit l’ensemble des règles coutumière qui
servent à l’organisation politique comme la dissolution de la chambre des communes par
exemple.

Notion de Common Law : le droit au RU est un ajustement quotidien entre le droit


coutumier et le droit acté par les tribunaux et la législation du parlement.

Qu’est ce qui régit l’évolution du rapport entre les pouvoirs exécutif et législatif ? les grands
textes mais un peu ancien, les conventions sont en réalité ce qui le fait car elles sont aussi
précises et codifiés que les règles écrites.
Le rapport de force politique est au cœur du pouvoir entre le PM et le parlement.

III. Système électoral et partis politiques

1. Système électoral

Il est marqué par le scrutin uninominal majoritaire à un tour. Ce mode de scrutin est attaché
au régime parlementaire depuis le début au RU.
« Les bourgs pourris » : circonscription législative très anciennes qui se sont complétement
dépeuplés mais continuait à élire des députés alors que des zones très densément peuplés
continuait à élire peu de députés : injustice du découpage électorale qui favorisait les élus
ruraux.

Basculement d’une double logique : majorité électorale devient une majorité parlementaire
qui devient ensuite une majorité de soutien au gouvernement : donne une forte légitimité au
PM qui est le chef du parti qui a remporté les élections, chef de la majorité au parlement et
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chef du gouvernement : explique la puissance du PM et l’influence du PM va rejaillir sur le


parlement.
Le mode de scrutin est parfois considéré comme inégalitaire car il tend à renforcer la victoire
du parti qui a remporté les élections : par ex en 2005 Tony Blair et le parti travailliste obtient
37% des voies et 55% des sièges, alors que le parti conservateur obtient 34% des voies mais
que 30ù des sièges. Il est arrivé que le parti qui arrive en tête aux élections se retrouve
minoritaire au parlement car pas de proportionnalité entre nombre de voies et de siège et
lorsque l’on cumule le nombre de voies d’un parti on obtient x voies mais ne correspondent
pas à x sièges par la suite. Pour remporter un siège, il faut 50,1% des voies alors que si 49,9%
pas de sièges. Dans certains cas minoritaires, il peut avoir des inégalités mathématiques car
beaucoup de députés ont perdu à 49%. Pour trancher cette question, un référendum a été porté
en 2011 pour changer le mode de scrutin et le rende plus juste mais la réponse a été négative.

2. Les partis politiques

Le bipartisme : un des traits essentiels des institutions au RU avec l’idée qu’il y a 2 partis
politiques. Mais c’est faux, le bipartisme au RU correspond plus réellement au fait qu’il y ait
2 partis majoritaires alternativement au parlement : les travaillistes et les
conservateurs. Exceptionnellement, certains partis politiques pouvaient venir compléter 1 des
2 partis pour former des majorités parlementaires : coalisation parlementaire par ex les
Conservateurs avec les libéraux démocrates.
Mais contexte politique actuel qui affaiblit les gouvernement et besoin d’apport d’autres partis
pour créer des majorités.

De 1979 à 1997 : 26 ans de politique dominé par les conservateurs


De 1997 à 2007 : 13 ans de politique dominé par les travaillistes
Depuis 2010 : nouveau cycle des conservateurs mais assez fragile car besoin de coalisation
pour rester au pouvoir.
A partir de la fin des années Tony Blair, crise des partis politiques en eux même et influence
sur l’émergence d’autres forme de partis. Le mode de scrutin rend en effet très difficile
l’émergence de nouvelles formes politiques.
Scandales financiers au parlement en Grande Bretagne dans les années 2010 sur les notes de
frai qui a rendu méfiant, les travaillistes en tension entre l’aile gauche et l’aile plus centrale.
De plis, le référendum sur le Brexit a accru les tensions au sein du parti conservateur. Donc,
crise interne aux 2 grands partis politiques qui se ressent au parlement et donc au sein de la
vie politique.

IV. Les institutions du régime parlementaire

1. Les compétences des institutions

3 institutions principales : le parlement (législatif), le gouvernement et la couronne


(exécutifs). Il faut distinguer au sein du pouvoir exécutif le gouvernement et le PM et la
monarchie car cette dernière est un peu sortie du pouvoir exécutif.

La couronne est une institution très importante mais avant tout symbolique : institution la
plus ancienne (symbolique la continuité et la représentation du RU). La reine Elizabeth règne
depuis plus de 60 ans, couronnée le 2 juin 1953 et elle a vu défilé de nombreux PM. La reine
est classée comme la 49ème femme la plus influente du monde.
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Le roi règne mais ne gouverne pas. Il est le chef de l’état mais le pouvoir politique est dans les
mains du PM. Si dans les textes c’est la reine qui détient les compétences, elles sont en réalité
décidées par le PM : par ex le discours du trône est prononcé par la reine mais écrit totalement
par le PM. De même, la reine promulgue les lois mais ne dispose pas du vrai pouvoir, elle
nomme le PM mais elle ne le choisit pas. La reine est irresponsable politiquement et
juridiquement : « elle est la garante du jeu institutionnelle, l’arbitre du rôle des institutions au
RU ».

Le pouvoir législatif avec le Parlement : bicamérisme avec la Chambre des Lords et la


chambre des communes élue au SUD et représente le peuple. La chambre des communes a
plus de poids et compétences que la chambre des Lords.
 La chambre des Lords : caractère totalement héréditaire jusque 1999 puis réforme pour
casser ce caractère héréditaire : pratique de nomination par le PM qui nomme des membres de
la chambre pour faire disparaitre son caractère conservateur et arriver à plus de représentative
(car caractère aristocratique). Autre réforme à partir de 2009 par les libéraux démocrates en se
basant sur une élection proportionnelle mais projet avorté car trop de blocages.
Elle a des compétences plus limitées que la chambre des communes car le lien essentiel du
régime se situe entre la majorité de la chambre des communes et le PM et la chambre des
lords en est en dehors car non élu. Depuis 1999, la chambre des lords tend à prendre une
certaine influence en politique. Elle dispose d’un droit de véto temporaire mais limité.
 La chambre des communes : les élus le sont pour 5 ans avec différentes commissions
parlementaires présidées par le Speaker. Collaboration souple entre la chambre et le PM. Elle
dispose de l’initiative législative, partagée avec le PM (dans les faits, beaucoup lui), pouvoir
de contrôle de l’action du gouvernement (contrôle administratif, budgétaire, commissions
d’enquêtes). Elle peut mettre en jeu la responsabilité du régime politique.
On retrouve donc la collaboration entre els pouvoirs et la mise en jeu de la responsabilité
politique.

Le PM et le cabinet : structure spéciale en 3 points : le PM, le cabinet et le gouvernement.


 Le PM au 10 Downing Street : il dispose de sa propre administrations (le Prime Minister
Offices)
 Le gouvernement correspond au ministère qui représente l’ensemble des personnes
responsables politiquement devant le parlement : plus de 100 personnes. Tous les ministres
sont également parlementaires, une partie des parlementaires est transféré au sein du
gouvernement, sachant que le PM est lui-même une parlementaire : symbiose entre les 2.
 Le cabinet : 20 ministres choisis par le PM et correspondent aux ministres les plus
importants.

Le chef de l’état n’exerce plus politiquement ses compétences : elles sont transférées au PM,
la personnalité centrale du gouvernement. Symbiose entre les membres du parlement et du
gouvernement : même parti, même chef le PM, élus en même temps.

2. Le rapport entre les institutions, le fonctionnement

Notion de régime parlementaire : séparation souple des pouvoirs. Elle est pensée comme une
garantie d’un équilibre entre les pouvoirs avec collaboration harmonieuse. Cel est
indépendamment de l’influence politique or c’est elle qui donne la tonalité de cette séparation
souple des pouvoirs. L’équilibre des pouvoirs n’existe pas vraiment. Au RU, c’est le PM qui
reste le chef.
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On est passé d’un régime parlementaire dualiste à un régime parlementaire moniste.


Dualiste : le gouvernement est responsable devant le chef de l’état et le parlement.
Moniste : le régime parlementaire dans lequel le gouvernement n’est responsable que devant
le parlement et plus le chef de l’état : configuration actuelle au RU.
Les premières décennies du 19ème siècle voit l’apogée du dualisme mais à la suite de l’échec
de la dissolution royale de 1834 on passe au monisme et aussi en 1911 avec le Parliament act
qui réduit le pouvoir de la chambre des lords dans la procédure législative, continuée en 1949.

Logique majoritaire : l’existence à la chambre des communes d’une majorité de soutien au


gouvernement. Le PM prend en compte essentiellement les électeurs dans les faits et non plus
la majorité aujourd’hui. Le gouvernement contrôle plus la chambre des communes que
l’inverse et donc la responsabilité devant la chambre des communes n’est pas mis en jeu donc
suprématie du PM car ils sont tous du même parti : rien d’illogique là-dedans. Donc
déséquilibre au profit du législatif.

Deux personnalités ont marqué l’évolution du régime en faveur du PM : Margareth


Thatcher et Tony blair : passage du Cabinet government à un Prime Minister Government
avec la centralisation médiatique de la vie politique sur le PM et centralisation de la prise de
décision entre les mains du PM.
Relève de la coutume constitutionnelle, à la base ce sont les rapports de force politique qui a
permis cette inclinaison du régime (dualisme puis monisme puis prédominance du Pm).

La chambre des communes, chambre d’enregistrement de la volonté du PM ?


Oui : selon la logique majoritaires, 90% des lois d’origine gouvernementale, non-
responsabilité, attention médiatique.
Non : autant le PM tire sa légitimité des urnes, pour autant besoin impératif du soutien de la
majorité parlementaire car sinon il ne peut plus être PM il est mis en cause en tant que chef de
parti : par ex Thatcher a démissionné en 1990 car plus le soutien de son parti, Gordon Brown
problème car pas vraiment le chef du parti et mis en difficulté, contesté.

Est-ce que le PM a un pouvoir sans limites ?


Oui : logique majoritaire, tire sa légitimité des urnes.
Non : fortement soumis à l’opinion publique et aux prochaines échéances électorales. Les
médias aussi peuvent le décrédibiliser, le contrôle du peuple (sanction électorale) : les
difficultés de Tony Blair, de Brown, de Cameroun montre que le soutien du peuple est
essentiel pour le PM car même si sa responsabilité politique n’est plus mis en jeux, la
responsabilité électorale est la clef.

Idée d’une atténuation récente de 2011 avec le Fixed-Term Parliament Act de 2012 : changé
la donnée dans la relation entre la chambre des communes et le PM. Avant ce dernier pouvait
dissoudre la chambre quand il le voulait donc par opportunité politique il pouvait avancer ou
reculer les élections. Cet act a réduit la possibilité du PM de dissoudre la chambre. Il a donné
un terme précis aux législatures, au mandat de 5 ans jour pour jour.

V. Le Brexit et ses conséquences

59,1% en juin 2016 ont déclaré qu’ils voulaient sortir de l’UE.


Le 29 mars 2019 le RU est définitivement sorti de l’UE.
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La chambre des communes apparait comme un acteur central du Brexit.


La relation entre la chambre des communes et le PM est essentielle. Le PM peut être le leader
mais aussi très dépendant du soutien de son parti

1. Le PM est dépendant de son parti politique

Pour Theresa May, elle a clairement été contestée par son partie dans sa gestion de la
négociation du Brexit. Beaucoup de critiques de certains députés de son parti et notamment
Boris Johnson. Elle a été contrainte de s’allier au parti nord-irlandais qui dictait lui-même ses
propres exigences sur le Brexit. Décembre 2018 : motion de censure de son propre parti
contre May mais échec. En avril 2019, le report du 6 mois achève la relation entre les
conservateur et May : dresse une majorité des Tories contre May et elle démissionne 2 mois
plus tard.

Boris Johnson savait que les conservateurs étaient très divisés sur cette question du Brexit. Il a
multiplié les menaces : d’exclusion tous les parlementaires qui s’opposait à la politique du no-
deal, menace de priver d’investiture les députés de son parti qui s’opposait à lui.

2. Le PM dépendant de la majorité à la Chambre des communes

Theresa May : l’accord de sortie de l’UE fut rejeté au parlement par 230 voies d’écart. May
n’a jamais réussi à trouver de majorités à la chambre : c’est bien le PM qui cherche à obtenir
une majorité à la chambre. Les cartes sont rebattues avec le Brexit et on retombe sur les
bases : le PM doit chercher la majorité car elle lui est vitale.
La fonction de PM de May a été compliqué vis-à-vis de son équipe gouvernementale : 50
démissions de ministre en 3 ans donc gouvernement instable.
Le PM peut être isolé au sein du gouvernement : plus d’allié dans son parti.

Boris Johnson : 3 fois échec de trouver des majorités à la chambre des communes et
l’ensemble de voies en sa faveur n’a cessé de diminuer. Il a fait le choix de contourner le
parlement en prolongeant l’interruption de cessions parlementaires afin que le parlement ne
puisse plus intervenir : manœuvre habile. A peine quelques semaines après son entrée, déjà
plus de majorité à la chambre des communes

3. La difficulté est qu’il n’y a pas forcément de coïncidence parfaite entre les
soutiens.

Les deux sont censés logiquement aller ensemble : la majorité du parti et à la chambre des
communes car le PM est le chef du parti qui devient le chef des députés.
La situation du Brexit montre que May a été mise en minorité sur les votes concernant la
politique du Brexit mais de l’autre côté, jamais mis en minorité sur une motion de défiance.
Ce qui fait concrètement qu’un jour May était mise en minorité politique et le lendemain les
députés lui accordaient leur confiance.
La dissolution n’est plus une compétence discrétionnaire du PM.

La situation est critique : les divisions internes des conservateurs sur le Brexit pèsent sur
l’ensemble de la gestion gouvernementale. C’est l’éclatement partisan qui pèse sur le
fonctionnement politique : preuve du poids des partis politiques.
Le bipartisme pèse sur la politique parlementaire et sur la relation du PM et de la chambre des
communes : relation sans cesse remise en jeu.

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