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INTRODUCTION

1. Présentation du sujet

L’énergie électrique est très présente dans la vie quotidienne de pratiquement de tous
les habitants et surtout dans les pays industrialisés comme le nôtre, en particulier consomme
une partie très importante de leur énergie sous forme électrique. Autrement dit, parmi les
autres énergies la place de l’énergie électrique est tout à fait centrale, car elle se transporte
bien, inodore et autorise des transferts a très bon rendement. Par ailleurs, cette dernière est
directement liée à l’ensemble des énergies existantes. Les réseaux électriques sont considérés
comme des infrastructures et donc nous ne pouvons refuser une partie de la population et
privilégier une autre car l’électricité est de plus en plus super important ; pour le
développement d’un pays voir d’une région restreinte. Conçus traditionnellement d’une
manière verticale où les transferts de l’énergie suivent le schéma suivant: Production –
Transport Distribution.

Dans le réseau électrique de distribution, l’implantation des cabines joue un rôle très
important dans la transmission de l’énergie électrique sur l’ensemble d’un territoire, en
particulier vers les consommateurs. Etant donné que la demande d’électricité croit
exponentiellement et la vie demande de plus en plus l’énergie électrique pour la
consommation non pas seulement industrielle mais également domestique et donc nous avons
intérêt d’implanter beaucoup de cabines pour tenter de satisfaire la demande d’énergie
électrique par la population, essayer par la même occasion, de propulser l’économie de notre
pays. C’est dans ce cadre que s’inscrit notre sujet intitulé « ETUDE D’IMPLANTATION
D’UNE CABINE MT/BT POUR L’ALIMENTATION DU QUARTIER TRABEKA 1 ».

2. Choix et intérêt du sujet

Le choix de ce sujet est d’une importance capitale dans la mesure où il consiste à


analyser la problématique de l’implantation de la cabine MT/BT du quartier TRABEKA 1,
dans lequel les habitants vivent sans énergie électrique. Ce travail constitue aussi un appui de
référence dans le processus de l’amélioration des conditions de vie et voir même des
conditions économiques des habitants de ce quartier. C’est aussi un outil de base dont les
étudiants pourraient mettre au profit pour l’implantation des cabines MT/BT.
2

Cette étude pourra servir plusieurs inspecteurs scientifiques qui désireront s’en inspirer sur
l’étude de l’implantation d’une cabine MT/BT dans le cadre de desservir en énergie électrique
la population du quartier trabeka 1. Et aussi cette étude permettra l’amélioration des
conditions de vie de la population de ce quartier et aussi fera l’objet d’un document de
référence pour tout celui qui voudra mettre en application les faits de cette étude.
Personnellement, ce sujet nous a permis de mener une étude approfondie sur l’implantation
d’une cabine MT/BT, tout en nous donnant une idée sur les calculs des différents paramètres
de la ligne électrique.

3. Problématique et hypothèse

a) Problématique

La problématique est définie selon le petit Larousse comme étant ; l’ensemble des
questions qu’une science ou une philosophie qui se pose relativement à un domaine
particulier, c’est aussi la préoccupation même de la recherche et de l’analyse qui pousse le
chercheur à entreprendre une étude.

Vu le manque de la disponibilité d’énergie électrique dans ce quartier TRABEKA 1,


ceci nous a poussé à nous poser des questions auxquelles nous allons tant soit peu essayer de
répondre tout au long de cette œuvre scientifique pour essayer de trouver une solution aux
problèmes qui préoccupe ce quartier :

 Quels sont les moyens à mettre en œuvre pour l’implantation de la cabine dans ce
quartier ?

 Quelles seraient les caractéristiques de cette alimentation ?

b) Hypothèse du travail

Selon jeanne F. Carrière : « l’hypothèse est une proposition des réponses aux questions
que l’on se pose à propos de l’objet de la recherche formulé en terme des connaissances telle
que l’observation, l’analyse, puissent fournir une solution». L’hypothèse est une réponse
anticipée ou provisoire que le chercheur se propose, partant de cette idée nous formulons notre
hypothèse en ces termes :

 Pour arriver à alimenter le quartier TRABEKA I, en énergie électrique, il nous semble


indispensable de mettre sur pieds une cabine MT/BT ayant une puissance nominale
3

convenable pouvant fournir de l’énergie électrique de manière permanente et supporter


certaines contraintes telles que les surcharges, tout en dimensionnant une ligne
pouvant transiter cette puissance demandée.

4. Etat de la question

Nous ne sommes pas le seul d’avoir abordé les études dans ce cadre ; dans notre
parcourt de recherche, nous avons consulté des travaux dont entre autre le travail de monsieur
:
 MUKAD A MUZANG Elie, ELECTROTECHNIQUE, ISPT/Likasi, 2019, RDC :
ETUDE DES POSSIBILITES D’ALIMENTATION DE LA MISSION
METHODISTE-UNIE DE MULUNGWISHI A PARTIR DU POSTE HT/MT DE
KAMBOVE ; qui dans le développement de son travail à fait une étude ameliorative
d’une ligne électrique alimentant la cabine MT/BT de MULUNGWISHI existante,
tout en redimensionnant cette dernière.

5. Délimitation du travail

Aucune étude ne peut être menée sans un cadre délimité pour une meilleure
circonscription des faits. Dans notre travail nous nous sommes imposés deux limites : Dans
l’espace et dans le temps : nous nous sommes limités à la commune de PANDA plus
particulièrement dans le quartier TRABEKA 1 et notre étude s’est étalée durant la période de
l’année 2021. Nous nous limiterons juste à l’implantation de la cabine dans ce quartier et
déterminer les paramètres du coté MT.

6. Méthodes et techniques

a. Méthode

Le terme « méthode » désigne un ensemble d’organisations intellectuelles, par


lesquelles une discipline cherche à atteindre les vérités qu’elle poursuit, les démontrer en
vérifiant cette conception qui permet de considérer la méthode comme un ensemble de règles
indépendantes, ou de raisonnement et de précepte accessible à la réalité à saisir. Cependant,
dans la logique, l’ordre, la précision ainsi que la cohérence d’idées, dans toute réflexion
scientifique, exigent qui est élaboration des méthodes, d’où nous avons choisi les méthodes
comme :

 La méthode expérimentale : qui consiste à vérifier certains phénomènes, d’être sûr


de leurs réalités et aussi de se rassurer de leurs authenticités ;
4

 La méthode comparative : reste pour tout scientifique, une voie pour découvrir les
lois.

Elle peut étudier les faits, un phénomène, et même un évènement à des périodes.

b. Technique de recherche

Nous utiliserons les techniques suivantes :

 l’observation : l’observation consiste aux remarques écrites ou alors sur ce qui a été
constaté, donc cette technique nous a permis de faire des visites dans ce quartier afin
de voir l’emplacement de notre nouvelle cabine ;
 documentaire : cette technique est bénéfique parce qu’elle met le chercheur face aux
documents supposés contenir des informations recherchées, en allant dans la
bibliothèque en faisant des recherches des documents sur internet en corrélation avec
notre sujet

7. Subdivision du travail

Hormis l’introduction générale et la conclusion générale, notre travail est subdivisé en


deux grandes parties à savoir :

 CHAPITRE I. Généralités sur les réseaux électriques ;

 CHAPITRE II. Présentation du site et évaluation de la charge ;

 CHAPITREIII. Etude d’implantation de la cabine MT/BT sur le site.

 CHAPITRE IV. Importance de la pratique professionnelle dans les écoles


techniques.
5

CHAP I : GENERALITES SUR LES RESEAUX ELECTRIQUES

I.1. DEFINITION DES CONCETS

I.1.1 ETUDE1 : c’est une application de l’esprit pour apprendre ou approfondir des savoirs.

I.1.2 IMPLANTER 2 : c’est déterminer l’emplacement d’une construction, insérer une


construction, un projet dans l’espace.

I.1.3 CABINE3 : c’est un poste de distribution secondaire qui assure la transformation de


l’énergie électrique MT provenant des postes de distributions aux consommateurs
domestiques.

I.1.4 ALIMENTATION ELECTRIQUE4 : L’alimentation électrique désigne un ensemble


de systèmes capables de fournir de l’électricité aux appareils fonctionnant avec l’électricité.

I.1.5 QUARTIER5: un quartier est un lieu géographique ou se côtoient des habitants, des
commerçants, des travailleurs et des utilisateurs.

I.1.6 JEUX DE BARRES6 : les jeux de barres sont des collecteurs et répartiteurs d’énergie
électrique qui servent de jonction entre la source et la réception d’énergie électrique.

I.2 RESEAU ELECTRIQUE7

I.2.1 Définition :

Un réseau électrique est un ensemble d’infrastructures énergétique plus au moins


disponible permettant d’acheminer l’énergie électrique des centres de productions vers les
centres de consommations électriques.

1
Dictionnaire le petit la rousse 2010
2
Idem
3
Pascal Mukeng, Technologie électrique, ISPT /Likasi G1 ETT 2016-2017, cours Inédit
4
Http/www.techno-science .net alimentation électrique
5
Dictionnaire le petit la rousse illustré 2010
6
Marcel Kimoto, production transport et distribution de l’énergie électrique, ISPT /Likasi, G3 ETT 2020-2021,
Cours inédit
7
J.L.LILIEN, Transport et distribution de l’énergie électrique, université de liège, paris 2006
6

I.2.2 Rôle :

Un réseau électrique doit assurer la gestion dynamique de l’ensemble production,


transport, consommation mettant en œuvre des réglages ayant pour but d’assurer la stabilité
de l’ensemble.

I.2.3 Classification des réseaux électriques

Les réseaux électriques sont classés selon les paramètres ci-après :

 La fonction ou rôle ;
 La forme de l’énergie électrique ;
 Le niveau de tension ;
 La structure topologique ;
 La configuration géographique
 La densité de consommation ; et
 La nature des canalisations.

Ainsi nous avons :

1° Selon la fonction

On distingue :

 Les réseaux de transport ;


 Les réseaux de répartition ;
 Les réseaux de distribution ;
 Les réseaux d’interconnexion ;
 Les réseaux d’utilisation ;
 Les réseaux industriels

2° Selon la nature de l’énergie

On distingue :

 Les réseaux à courant continu ; et


7

 Les réseaux à courant alternatif.

Et pour ceux à courant alternatif on retrouve :

 Les réseaux monophasés ; et


 Les réseaux triphasés

3° Selon le niveau de tension

On distingue :

 Les réseaux électriques TBT : U ≤ 50 V ;


 Les réseaux électriques BT : 50 V < U ≤ 1 kV ;
 Les réseaux électriques MT : 1 kV < U ≤ 50 kV ;
 Les réseaux électriques HT : 50 kV < U ≤ 220 kV ;
 Les réseaux électriques THT : U > 220 kV.

4° Selon la configuration géographique

On distingue :

 Les réseaux locaux ;


 Les réseaux régionaux ;
 Les réseaux nationaux.

5° Selon la densité de consommation

Dans cette classification on distingue deux zones de caractéristiques de


consommations très différentes :

 Zones rurales ou réseaux ruraux ;


 Zones urbaines ou réseaux urbains.
8

a. Les zones rurales ou réseaux rurales

Dans lesquelles la densité de consommation est de l’ordre de 10 kW/m² ou même


inferieure8. Ces réseaux sont caractérisés par une grande dispersion de la clientèle des petites
agglomérations et faible consommation spécifique.

b. Les zones urbaines ou réseaux urbains 9

Ce sont les réseaux dans lesquels la consommation spécifique peut atteindre et


dépasser 10000 kW/Km². Ces réseaux comportent une grosse concentration des habitations
avec la provenance des consommateurs de forces motrices de toute importance ; et la
consommation spécifique élevée.

6° Selon la nature des canalisations

On distingue :

 Les réseaux aériens ;


 Les réseaux souterrains.

7° Selon la structure topologique

On distingue :

 Le réseau radial ou en antenne ou en Etoile


 Le réseau bouclé ;
 Le réseau maillé.
A. Réseau radial ou en Etoile

Dans ce réseau les lignes d’alimentations des usagers tirent leurs alimentations à une
canalisation principale appelée FEEDER.

8
J.L.LILIEN, op.cit.
9
Idem
9

Figure I.1 Schéma d’un réseau radial ou étoilé

Ce réseau présente des avantages ainsi que des inconvénients qui sont :

a. Avantages : Ce réseau constitue une structure plus simple et économique ;

b. Inconvénients :

 Une mauvaise exploitation de l’énergie électrique


 Une chute de tension élevée en bout de la ligne lorsqu’on dépasse le rayon
d’alimentation (cas des réseaux BT)
 Manque de sécurité en cas de perturbation sur la ligne principale (FEEDER).
B. Réseau bouclé

Ce réseau offre la possibilité d’alimenter les usagers par deux lignes, l’une principale et
l’autre de réserve.
10

Figure I.2 Schéma d’un réseau bouclé

Il présente l’avantage d’éviter les inconvénients du réseau radial, et comme inconvénient il


présente le risque de court-circuit lorsque les couplages sont permanents.

C. Réseau maillé

Les feeders sont réunis en divers points de façon à constitués les mailles, celle-ci
suivant la configuration des rues d’une région ou zone urbaine.
11

Figure I.3 Configuration d’un réseau maillé

Ce réseau assure la continuité d’alimentation des consommateurs et réduit


sensiblement les chutes de tension, mais son inconvénient est qu’il rend parfois l’exploitation
plus compliquée car nécessite une surveillance permanente. Cette structure ne se justifie que
pour des réseaux à forte densité de consommation ; comme le cas des réseaux urbains basse
tension (BT).

1° Les réseaux d’interconnexion

Constituent des liaisons entre réseaux de transport puissants ; ces liaisons ont un
double rôle dont:

 Assurer une sécurité en permettant un secours réciproque des réseaux dans le cas où
un accident dans l’un d’eux de privé de fournir son énergie ;
 Permettre une exploitation économique et sure des moyens de production, et d’assurer
une compensation de différents manques.

2° Les réseaux de transport

Ils servent à acheminer l’énergie électrique du lieu de production au poste de


répartition éparpillés ; le plus souvent en THT ou parfois en HT ; sur les réseaux il n’y a
généralement pas de raccordement qui y sont effectués sauf dans certains cas particuliers. Les
réseaux de transport sont à haute tension de 50 kV à 400 kV, les grandes puissances transitées
imposent des lignes électriques de fortes capacités de transit, ainsi qu’une structure maillée
(ou interconnectée). Les réseaux maillés garantissent une très bonne sécurité d’alimentation,
car la perte de n’importe quel élément (ligne électrique, transformateur ou groupe de
production) n’entraine aucune coupure d’électricité en assurant la continuité de service.

3° Les réseaux de répartition

Ils servent à l’alimentation en HT ou en MT (de l’ordre de 30 à 150 kV) des centres de


consommations exigeant des puissances considérables. Ils ont pour but d’assurer, à l’échelle
régionale, la fourniture d’électricité. L’énergie y est essentiellement injectée par le réseau de
transport via des transformateurs, mais également par des centrales électriques de moyennes
puissances (inferieure a environ 100 MW).
12

4° Les réseaux de distribution

Ces réseaux permettent le transport de l’énergie électrique à l’échelle locale, des


centres de distribution vers le client final. Il est important de noter que les réseaux de
distribution sont conduits à utiliser aux moins deux niveaux des tensions généralement une
MT et BT dans le premier cas il s’agit de la distribution primaire ou la sous-répartition et dans
le second la distribution secondaire. Les réseaux de distribution sont toujours exploités en
structure arborescente.

5° Les réseaux d’utilisation

Appelés aussi sous le nom des réseaux de distribution secondaire ; servent à


l’alimentation directe des consommateurs BT.

6° Les réseaux industriels

Ce sont de réseaux d’utilisation qui exigent des puissances élevées, ils peuvent alors
utiliser soit la basse tension (BT) de la gamme 500 à 1000V ; soit même la moyenne tension
(MT) de l’ordre de 5 à 6 kV, ces réseaux à usage privé sont généralement intérieurs aux
usines.

I.2.4 Constitution :

Un réseau électrique est constitué des lignes électriques explicitées à différents


niveaux de tension, connectées entres elles dans les postes électriques.
13

Figure I.4 Schéma récapitulatif de la topologie du réseau électrique.

I.2.5 LIGNE ELECTRIQUE10

1 Définition :

Une ligne électrique est tout moyen permettant de canaliser l’énergie électrique afin de
faciliter son transfert d’un point à un autre à travers des conducteurs ou des câbles.

2 Rôle :

Une ligne électrique a pour rôle d’assurer un transfert efficace de l’énergie électrique
d’un point à un autre pour une utilisation bien définie.

3 Caractéristique :

D’une manière générale il existe quatre paramètres de lignes électriques qui sont :

10
P. LANGONETTE « Les lignes et les câbles électriques »
14

 La résistance ohmique R,
 L’inductance L ;
 La capacité C ;
 La conductance ou réactance transversale G

4 TYPES DES LIGNES ELECTRIQUES

Nous distinguons deux types des lignes électriques qui sont :

 Les lignes électriques aériennes


 Les lignes électriques souterraines

A. Les lignes électriques aériennes

A.1. Constitution

Les lignes électriques aériennes sont constituées des conducteurs nus supportes par des
isolateurs posés sur de consoles ou ferrures fixées soit au mur soit sur des supports (poteau ou
pylônes) qui peuvent être en bois, en fer ou en béton. Ces canalisations sont très peu utilisées
en moyenne et basse tension et un câble de garde qui protège les trois phases de ligne à la
foudre.

a. Conducteurs : Ils assurent la continuité électrique tout en supportant sans détérioration ni


rupture les contraintes extérieures. Ils sont matériaux bon conducteur d’électricité présentant
les propriétés ci-dessous :

 Une bonne conductibilité électrique ;


 Une tension de rupture à la traction suffisante ;
 Peu de sensibilité à l’action chimique de l’atmosphère.

Les conducteurs des lignes aériennes à haute tension sont toujours nus, on emploie presque
exclusivement des câbles en cuivre et en aluminium avec âme en acier, ces derniers sont plus
économiques. Dans les zones industrielles à atmosphère corrosive (maritime) on utilise
surtout le cuivre et ses alliages car l’aluminium serait vite détruit.
15

Figure I.5.conducteur en cuivre (à gauche) et en aluminium (à droite).

b. Les isolateurs11

Ce sont des pièces en verre, en matière plastique ou en porcelaine, leur but est
d’assurer la liaison entre les conducteurs sous tension et le support tout en assurant aussi un
isolement électrique entre les deux parties. Généralement la longueur d’un isolateur dépend
directement de la tension de la ligne électrique qu’il supporte. Les isolateurs sont toujours
munis d’éclateurs qui sont constitués de deux pointes métalliques se faisant face.

 Pour leurs formes, ils assurent un isolement suffisant même sous la pluie et une
résistance mécanique capable de supporter l’effort de tension des conducteurs et leurs
poids. On retrouve les isolateurs rigides et les isolateurs suspendus ou en chaines
 Selon la tension de service, on a :
 Les isolateurs pour BT : ils sont d’une seule pièce avec un trou de scellement
pour ferrure d’un diamètre environ 20 mm
 Les isolateurs pour HT : ils sont du type rigide et comportent deux ou trois
jupes (pièces) pour augmenter la longueur des lignes de fuites et l’isolateur
supporte une tension plus importante. On utilise les chaines d’isolateurs
 Les isolateurs pour T.H.T : ils sont rigides en plusieurs pièces. Les éléments
assemblés en formes de chaines suspendues, isolateurs suspendus.

Les isolateurs suspendus offrent les avantages suivants par rapport aux isolateurs rigides :
souplesse et possibilité d’augmentation de l’isolement dans le cas d’élévation volontaire de la
tension.

11
SCHNEIDER Electrique, « les surtensions et la coordination de l’isolement » Page 35
16

Pour faire le choix des isolateurs, les facteurs à considérer sont :

 La tension nominale,
 La forme et la section des conducteurs,
 L’état hygrométrique et poussiéreux de l’emplacement,
 La tension de perforation,
 Le coefficient de sécurité.

Figure I.6. Image d’Isolateur.

c. Les ferrures12

Ce sont des pièces métalliques généralement en fer sur lesquels sont posées les
isolateurs. Leur résistance à la traction est de l’ordre de 35 kgf/mm² et elles sont fortement
galvanisées pour éviter l’oxydation due au scellement ou plâtre.

Les modèles usuels de ferrures pour isolateurs sont : les ferrures droites, les ferrures
coudées, les ferrures en z, les ferrures col de cygne et les ferrures modelés PTT.

12
A. Simon et R. Quickaels « Dessin et technologie électrique, édition L’ELANLIEGE 1895, P.45
17

Figure I.7. Image de la ferrure.

d. les supports13

Sont destinés à supporter ou soutenir l’ensemble des conducteurs et les ferrures par
l’intermédiaire d’isolateurs. Les supports doivent être tels qu’ils puissent résister aux efforts :

 Horizontaux dû à l’action du vent sur les ornements et sur eux même,


 Oblique résultant de la traction des fils conducteurs lorsque le support est en onglet.

Pour faire le choix du type de supports on tient compte des éléments ci-après :

 du poids des conducteurs,


 des portées (distances en supportes),
 des possibilités d’implantation,
 de la nature du terrain,
 au climat régional (vent, gel …)

Les supports (ou pylône) de ligne ont les ferrures le plus variés et sont du simple
poteau en bois en ciment, métalliques importants des grandes lignes à 220 et 400 KV. On
rencontre plusieurs types parmi lesquels on trouve :

 Suivant la nature des matériaux constitutifs, nous avons :


 Les supports en bois sont utilisés en téléphonie, en basse et moyenne tension
pour les lignes à très hautes tension, le bois n’est employé que sous forme de
portique, dans les régions où il est abondant. Le pylône métallique est plus
particulièrement utilisé pour la construction des lignes à haute et très haute
tension. Il a l’avantage de pouvoir prendre une forme adaptée aux efforts qu’il
aura à supporter.
 Le support en béton qui ne nécessite pas l’entretien, mais son emploi est
pratiquement limité aux régions d’accès facile, en raison de son poids et des
difficultés de transport dues à sa construction relativement fragile.
 Suivant les contraintes et l’emplacement, nous avons :
 Le support d’alignement ;

13
A. SIMON et QUICKAELS.Op.cit
18

 Le support de traverses,
 le support d’encrages,
 le support d’amarrage.

e. câbles de garde14

Il est constitué d’un seul conducteur, sur plomb parfois les lignes électriques sont
attachées directement aux pylônes et ne transporte aucune énergie, il est relié au réseau de
terre et son but d’attirer la foudre afin qu’elle ne frappe pas les trois phases de la ligne évitant
ainsi les creux de tension perturbant le client.

6° Les armements d’un support15

C’est la disposition des conducteurs d’une ligne électrique aérienne sur ces supports. Il
comprend notamment les isolateurs, les ferrures.

L’armement doit être effectué de façon à empêcher tout contact entre fils par action du
vent ou de la chaleur, et à respecter la hauteur nominale que doit avoir le conducteur le plus
bas par rapport au sol et aux bâtiments qu’il surplombe.

On distingue les types ci-après :

 L’armement triangle : employé en MT et HT,


 L’armement quinconce : convient pour les lignes BT, MT et HT,
 L’armement en drapeau : employé en BT,
 L’armement en nappe :
 pour les entrées des postes,
 pour les traversées des voies ferrées et de cours navigables
 Pour les lignes HT à partir de 120kv, les lignes THT, les lignes BT et MT.de
tous ces cas cités, il convient en HT et en THT.
 L’armement en nappe voute : utilisé pour les lignes BT et MT,
 L’armement canadien : utilisé surtout en MT.

14
P.Langonette. op.cit.
15
A. Simon et R. Quickaels. Op.cit.
19

Figure I.8. Les armements d’un support

f. Renforçateur

Ce sont des organes qui s’opposent à l’effort des structures des vibrations. Grace à
cela, on obtient une vibration des risques de ruptures d’environ 8%.

On distingue deux types des renforçateurs à savoir:

 L’armond-Rod Varney
 Dispositif Hofmann

g. les amortisseurs

Dispositif qui s’oppose à la formation de vibration. La réduction du risque de rupture


du conducteur varie de 5 à 10% environ. On distingue : l’amortisseur stock Bridge,
LANTAWERK, type BRETELLE (Utilisées pour lutte contre l’effet électromagnétique des
conducteurs).
A .2.Avantages et inconvénients d’une ligne aérienne

1. Avantage :
 Le cout de la réalisation est largement faible,
 La réparation des câbles est évidente,
 Des surcharges de longue durée ne sont pas critique
 L’impédance est plus élevée qu’en souterrain,
 Génèrent beaucoup de champs électromagnétiques
20

2. Inconvénients :
 Le courant capacitif est moins élevé,

B. Les lignes électriques souterraines16

Autrement appelés câbles souterrains, ce sont des lignes qui sont enfouis dans le sol.

B.1. Constitution

Elles sont constituées par des câbles sous plomb enterrés ou placés dans les caniveaux.
Brièvement les câbles souterrains comportent trois (3) parties essentielles à savoir :

 Les conducteurs ;
 L’enveloppe protectrice extérieure ;
 L’isolant interposé entre les conducteurs.

Les conducteurs peuvent être unique ou au nombre de deux ; trois ; … ; les conducteurs sont
composés de torons à section circulaire et comportant un certain nombre de fil câblé. Les
câbles passent par les canalisations qui sont enterrés et doivent être à l’abri :

 Des terrassements des terrains ; pour cette raison les profondeurs minimales à observer
sont :
 0,60 à 0,80 ou parfois 1m en terrain normal,
 1 à 1,20 m à la traversée des voies accessibles aux véhicules ;
 Des contacts d’objets durs ; et
 Des chocs d’outils de terrassement.

Dans les lignes souterraines, les câbles peuvent être installés sur chemin de câbles ou dans les
gallots ; On peut aussi les mettre dans les caniveaux et, dans certains cas ils sont enfouis dans
le sol. L’âme conductrice doit posséder les caractéristiques suivantes :

 Une grande conductibilité électrique, afin de déduire les pertes d’énergie ;


 Une résistance mécanique suffisante pour éviter la rupture du conducteur au cours de
la pose, des fixations du serrage de conducteurs ;

16
P.Langonette, op.cit.
21

 Une grande souplesse pour faciliter le passage des conducteurs dans les conduits, afin
de respecter les tracés des canalisations ou pour alimenter les appareils mobiles.

B.2. Avantages et inconvénients de lignes électriques souterraines

 Avantages

Les lignes électriques souterraines présentent des avantages suivants :

 Elles ne sont pas soumises aux intempéries ;


 Elles ne nécessitent pas une protection supplémentaire contre les influences externes ;
 Elles donnent une certaine esthétique.

 Inconvénients

En dehors des avantages ci-dessus ; elles présentent aussi des inconvénients suivants :

 Exploitation et entretien difficile ;


 Difficulté dans la localisation de défauts ;
 Elles présentent des fortes capacités.

Figure I.9. Images des câbles souterrains


22

I.2.6 POSTE ELECTRIQUE17

I.2.6.1 Définition

C’est un ensemble plus ou moins complexe destiné à relier deux réseaux ayant ou pas
des niveaux de tension différents.

I.2.6.2 Rôle

Le poste électrique sert à la fois à la transmission et à la distribution d’électricité. Il


permet d’élever la tension pour sa transmission, puis de la redescendre en vue de sa
consommation par les utilisateurs. Nous distinguons trois catégories d’abonnés :

a) Première catégorie

Cette catégorie comprend les abonnées qui ne peuvent pas supporter une coupure de
courant pendant cinq minutes sous risque d’entrainer des conséquences néfastes. Tels sont le
cas des hôpitaux, usines sidérurgiques. Etc. A travers les schémas, ils sont toujours raccordés
sur les feeders semi-prioritaires, visualisées par des marques précises.

b) Deuxième catégorie

Celle qui ne tolère jamais une moindre coupure de plus quelques minutes sous peine de
pétrification subite surtout des aliments (sociétés de production alimentaire). Ces dernières
sont raccordées sur les feeders prioritaires.

C) Troisième catégorie

Cette classe peut tolérer une coupure de vingt-quatre heures, tels sont les cas des
habitants. Ceux- ci sont généralement raccordés sur les feeders populaires, visualisés par des
marques aussi signifiantes.

17
J.L Lilien « transport et distribution de l’énergie électrique, université de Liège P30-32
23

I.2.6.3 Utilité du poste

Un poste électrique a pour utilité :

 L’aiguillage des lignes de même tension entre elles ;


 L’évacuation de l’énergie des sources de production vers le réseau ;
 La liaison entre des réseaux de tensions différentes

I.2.6.4 Constitution18

Un poste de transformation doit, en principe renfermer des éléments ci-après :

 les transformateurs de puissances abaisseurs ou élévateurs ;


 les appareils de protection et de sécurité des lignes ;
 les appareils de contrôle et de surveillance ;
 les appareils de commande et manœuvre ;
 les appareils de mesure, comptage et les transformateurs de mesure pour leur
alimentation.

A. LES TRANSFORMATEURS

Dans un poste électrique on utilise trois types de transformateurs qui sont :

1. Le transformateur de puissance

Ce type de transformateur permet de convertir les valeurs de tensions et de courants


délivrés par le réseau en un système de tensions et de courants de valeurs différentes.

2. L’Autotransformateur

Il a la même fonction que le transformateur de puissance. La différence provient du


fait qu’il n’y a pas d’isolation entre le primaire et le secondaire. Le courant alimentant le

18
O.Ghislaine et B.Soufiane, Etude et dimensionnement de l’appareillage électrique du poste de transformation
225/60/11kV.memoire de fin d’études. Soutenu à l’université Hassan II-Casablanca le 26/08/2013
24

transformateur parcourt la totalité du primaire et une dérivation en un point donné qui


détermine la sortie du secondaire.

3. Les transformateurs de mesure

On distingue deux types qui sont :

1°. Les transformateurs de courant. (T.I) :

C’est un appareil utilisé pour la mesure de forts courants électriques. Il sert à faire
l’adaptation entre le courant élevé circulant dans un circuit (jusqu'à quelque milliers
d’ampères) et les instruments de mesure (ampèremètre, wattmètre ), de comptage et de relais
de protection qui, eux, sont prévus pour mesurer des courants de l’ordre de l’ampère.

Figure I.10.image d’un transformateur d’intensité.

2°. Les transformateurs de tension. (T.P) :


25

Figure I.11.image d’un transformateur de tension

Ils sont des transformateurs de haute précision dont le rapport de transformation varie
très peu avec la charge. Ils sont utilisés sur les lignes à haute tension pour alimenter des
appareils de mesure (voltmètres, wattmètres, etc.) ou de protection (relais). Ils servent à isoler
ces appareils de la haute tension et à les alimenter à des tensions appropriées.

Le primaire des transformateurs de tension est branché en parallèle avec le circuit dont
on veut connaître la tension, le secondaire restitue une tension image entre phases lorsque la
tension primaire est égale à la tension nominale, C'est le même enroulement qui fournit la
tension aux protections et aux autres équipements.

B. LE DISJONCTEUR

Le disjoncteur est l’appareil de protection par excellence, destiné à établir, supporter et


interrompre le courant sous sa tension assignée, il doit être capable de couper des courants de
défaut très élevés évitant ainsi la détérioration voire l’avarie des équipements du réseau. Tous
les types de relais et de système de protection peuvent lui être associés afin d’assurer, dans les
meilleurs conditions, l’élimination des défauts ainsi que la remise en service automatique
lorsque les défauts présentent un caractère fugitif ou sont éliminés par un autre appareil.

Nous pouvons classer les disjoncteurs selon plusieurs critères tels que :

 Le critère d’utilisation : disjoncteur de ligne, de générateur, de réactances, etc. ;


 Le critère de tension : valeur de la tension assignée maximale du réseau (HT, MT, etc.);
 Le critère d’installation : extérieur, intérieur, blindée;
 Le critère de technique de coupure : air comprimé, SF6, vide, huile.

C. LE SECTIONNEUR

Le sectionneur est un appareil électromécanique permettant de séparer, de façon


mécanique, un circuit électrique et son alimentation, tout en assurant physiquement une
distance de sectionnement satisfaisante afin qu’un opérateur puisse effectuer une opération de
maintenance sans risque de choc électrique. Il est à noter que le sectionneur n’a aucun pouvoir
de coupure d’intensité (<0.5A), et leur rôle consiste à mettre sous ou hors tension :
26

 Un jeu de barre par le sectionneur de sectionnement;


 Un tronçon de ligne ou de câble (la manœuvre est toujours exécutée hors circulation
de courant);
 Des transformateurs, par le sectionneur à rupture brusque.

Ils sont utilisés :

 Entre ligne et disjoncteur par le sectionneur de ligne;


 Entre barres et disjoncteur par le sectionneur d’aiguillage,
 Mettre une ligne aérienne à la terre après l’ouverture du disjoncteur par le sectionneur
de mise à la terre,

Il est à noter que les sectionneurs sont à commande manuelle, électrique et électrique télé-
condamnable.

Il doit être capable de supporter :

 Le courant de charge(In) et de court-circuit (Icc);


 La tension de service, les surtensions et les chocs de foudre;
 Les conditions climatiques et la pollution.

D. LE PARAFOUDRE19

Les parafoudres sont des appareils destinés à limiter les surtensions imposées aux
transformateurs, instruments et machines électriques par la foudre et par les manœuvres de
commutation. La partie supérieure du parafoudre est reliée à un des fils de la partie à protéger
et la partie inférieure est connectée au sol par une mise à la terre de faible résistance.

Les parafoudres sont de deux types :

 Parafoudre au carbure de silicium et à éclateurs dont la partie active est constitué


d’éclateurs et de varistances au carbure de silicium,

19
O.Ghislaine et B.Soufiane, op.cit.
27

 Parafoudre à oxyde de zinc dont la partie active est constitué uniquement de


varistances à base d’Oxyde de Zinc (ZnO), il est plus compact, de conception plus
simple et offre des caractéristiques techniques supérieures.

E. CIRCUIT BOUCHON20

Dans les postes HTB, la communication se fait en point à point entre les deux
extrémités de la ligne. Le non propagation des signaux en dehors de la ligne est assuré par un
circuit bouchon, composant associant une self d'inductance de l'ordre du mH. Le couplage est
assuré soit par un condensateur de couplage isolé à l'huile, soit par un transformateur de
tension si celui-ci est de technologie capacitive. On y injecte les conversations téléphoniques,
les transmissions de mesures pour les dispatchings et les ordres de fonctionnement de certains
appareils.

Figure I.12. Image circuit bouchon.

F. JEU DE BARRE

Les jeux de barres sont généralement des barres plates ou des tubes creux en cuivre ou
en aluminium (les plus grands jeux de barres peuvent atteindre un diamètre de 120mm). En
haute tension, les jeux de barres peuvent être posés sur des isolants, dans ce cas ce sont des
tubes. Ils peuvent être tendus, c'est-à dire que les jeux de barres sont flexibles et suspendus par
des chaînes isolantes à des structures métalliques. Les jeux de barres permettent de relier les
différents composants d’un poste électrique, ce qui les rend très importants mais aussi très
fragiles. En effet, si un jeu de barres est soumis à un court-circuit, c’est le poste entier qui est
mis hors tension. Généralement, plusieurs jeux de barres connectés en parallèle permettent

20
Idem
28

d’empêcher ce problème et permettent de faire la maintenance d’un jeu de barres sans mettre
le poste entier hors tension.

Figure I.13. Image jeux de barres

G. SERVICES AUXILIAIRES

L’exploitation d’un poste nécessite de disposer de différentes formes d’énergie en vue


d’assurer des fonctions diverses (commandes, signalisations, transmissions, force motrice,
éclairage, chauffage, etc.).

Les services auxiliaires groupent les installations de production et de distribution de


ces différentes formes d’énergie et permettent de fournir :

 Du courant alternatif à basse tension, via un transformateur de puissance HTA/BT


branché sur le secondaire du transformateur HTB/HTA du poste ;
 Du courant continu à basse tension, via un redresseur de tension alternative branché
directement sur le transformateur de services auxiliaires;
 De l’huile sous pression pour assurer l’isolement des câbles HT.

I.2.6.5 Différents types de poste

On distingue, suivant les fonctions qu’ils assurent, plusieurs types de postes :

1) Postes d’interconnexion qui comprennent à cet effet un ou plusieurs points communs


triphasés appelés jeux de barres, sur lesquels différents départs (lignes,
transformateurs,
29

travées,) de même tensions peuvent être aiguillées. L’interconnexion entre les


différents réseaux peut se faire à l’échelle nationale (régionale et locale) ou
internationale (entres les pays voisins).
2) Postes de transformation dans lesquels il existe au moins deux jeux de barres à des
tensions différentes liés par un ou plusieurs transformateurs (abaisseurs ou élévateurs
de tension).
3) Postes mixtes (les plus fréquents), qui assurent une fonction dans le réseau
d’interconnexion et qui comporte au neutre un ou plusieurs étages de transformation.
Les actions élémentaires inhérentes aux fonctions à remplir sont réalisées par
l’appareillage a haute et très haute tension installé dans le poste, et qui permet :
 D’établir ou d’interrompre le passage de courant, grâce aux disjoncteurs ;
 D’assurer la continuité ou l’isolement d’un circuit grâce aux sectionneurs ;
 De modifier la tension, grâce aux transformateurs de puissance.

I.2.6.6 Classification

Dans un réseau électrique les postes de transformation peuvent être classés comme ci-
dessous:

a. Selon la transformation réalisée


 Les postes élévateurs ; et
 Les postes abaisseurs

b. Selon diverses destinations


 Les postes de sectionnement ;
 Les postes de coupure et dérivation ;
 Les postes d’interconnexion ;
 Les sous-stations de transformation.

c. Selon la configuration
 Les postes type extérieur ; et
 Les postes type intérieur.
30

I.2.6.7. SCHEMA TYPE DE POSTE A HAUTE TENSION21

a. Schéma à un jeu de barres normal

Ce système est utilisé quand le nombre de raccordement est moindre. Il est


économique mais présente quelques inconvénients du point de vue technique. Lorsqu’il faut
assurer la continuité du service en toutes circonstances :

 Un incident sur le JDB ou l’entretien de celui – ci, entraine la mise hors tension de tout
le poste.
 Ce schéma ne permet pas l’alimentation indépendante de cellules par des sources
différentes.

Figure I.10. Schéma à un jeu de barres nominal.

b. Jeu de barres sectionné

Ce type de schéma peut être utilisé dans les postes élévateurs de centrale lorsque le
nombre de départs est fiable. Pour limiter la valeur du courant de court – circuit en cas des
sources débitant en parallèle, des dispositifs de couplage, permettant en cas d’indisponibilité
d’une source de fonction temporairement en couplage.

21
Notice technique du transport, « les postes du réseau de transport, fascicule N° 2 Page 1722
31

Figure I.11 Schéma à un jeu de barres normal et sectionnement de barres

c. Schéma à un (ou deux) jeu de barres normal et un jeu de barres de transfert.

Figure I.13: Schéma à un disjoncteur par cellule avec deux jeux de barre, un sectionnement et
couplage

Notons que la présence de plusieurs jeux de barres permet de :

 La continuité du service en cas d’indisponibilité de l’un d’eux ;


 La marche, après débouclage, en réseaux séparés avec répartition quelque des cellules
sur les jeux de barres ;
 L’opération de transfert pour remplacer un disjoncteur de ligne défaillant, en utilisant
le disjoncteur de couplage et un jeu de barres ;
32

 La mise en parallèle de plusieurs groupes de cellules au moyen du disjoncteur de


couplage.

I.2.6.8. PRESENTATION DESCRIPTIVE D’UNE CABINE ELECTRIQUE MT/BT22

1. Rôle

Les cabines de distribution assurent la transformation moyenne tension en basse


tension là où se fait la livraison de l’énergie à la clientèle domestique en général et industrielle
en particulier.

2. Constitution d’une cabine

Une cabine est constituée d’ (e) :

 Une cellule d’arrivée ;


 Une cellule de bouclage ;
 Une cellule de comptage ;
 Une cellule de protection ;
 Une cellule de transformation ;
 Une cellule de réserve,
 Un tableau général basse-tension (TG BT)

a. Cellule d’arrivée : Dans cette cellule on aboutit à des câbles MT.


b. Cellule de bouclage : C’est un deuxième câble moyenne tension issu d’une même
cabine, sous station (poste de source), l’ensemble de deux câbles forment une boucle.
Ce système isole un tronçon de câble pour des travaux tout en continuant à alimenter
la cabine, seule une défaillance de la source elle-même peut priver le courant dans la
cabine bouclée.
c. Cellule de comptage : Elle comprend : les appareils de comptage d’énergie électrique,
ces appareils sont alimentés par le secondaire du transformateur de mesure dont le
transformateur du courant (TI) et le transformateur de potentiel (TP).

22
Cahier technique, prescription technique applicable aux installations raccordées au réseau de distribution haute
tension. Edition 2015, page 23
33

d. Cellule de protection : Cette cellule est constituée de disjoncteur, commandé par des
relais de protection : le disjoncteur peut aussi être manipulé par le personnel
compétent en l’ouvrant ou en fermant pour le besoin d’exploitation du réseau. Elle
assure en position fermé un contact parfait entre les pannes de coupures sans donner
lieu à un échauffement excessif.

Elle coupe le courant en charge, sûrement avec une grande rapidité et sous résistance de l’arc
électrique. La protection peut être assurée par des fusibles MT/PC surmontés par un
interrupteur sectionneur ; ces fusibles moyennes tensions (M.T) sont dites de fusibles à haut
pouvoir de coupure (HPC).

e. Cellule de transformation : C’est dans cette cellule qu’abrite le transformateur de


puissance MT/BT.
f. Cellule de réserve : Pour certaines cabines le raccordement des câbles de desserte.
g. tableau général basse tension (TGBT) : Il est placé à la sortie du transformateur où
l’on trouve l’arrivée basse tension vers les abonnés. L’arrivée basse tension peut être
protégée par un disjoncteur ou une combinaison interrupteur–fusible.

3 Les différents types des cabines MT/BT

On distingue quatre (4) types de cabines MT/BT

 Les cabines en maçonnerie ;


 Les cabines sur poteau ;
 Les cabines préfabriquées semi compacts ;
 Les cabines préfabriquées compactes.

A. CABINE EN MACONNERIE

Dans ces cabines, les équipements électromécaniques sont installés dans un bâtiment
construit sur un terrain aménagé suivant les normes des constructions ; il est du type intérieur
dont les dimensions varient en fonction de la tension d’isolement. Elles sont construites de
façon à éviter complètement la pénétration de l’eau, de l’humidité, toutes les ouvertures du
local sont protégées par des treillis métalliques pour éviter l’introduction de petits animaux.
34

 Avantages :
 Le transformateur est à l’abri ;
 Facilitation de dépannage lors de la pluie ;
 Ils sont de magasin des accessoires de dépannage.
 Inconvénients :
 En cas d’incendie, l’accès est difficile ;
 L’accès de l’air pour le refroidissement est difficile

B. CABINE SUR POTEAU

Ce sont des cabines dont tous les équipements sont raccordés sur un seul poteau. Ils
sont utilisés en milieux ruraux ou urbains et ne sont envisageables que pour une puissance de
16, 25, 40, 63 kVA.

Elles comprennent de transformateurs montés sur poteaux avec les sectionneurs porte
fusibles MT appelés VANOSIE et on utilise les isolateurs en jupe pour éviter la pénétration de
l’eau dans les équipements électromécaniques en cas de pluie.

 Avantages :
 Protection des humains ;
 Difficulté d’accéder dans la ligne moyenne tension ;
 Refroidissement facile pendant le fonctionnement ;
 Moins coûteux.

 Inconvénients :
 Difficulté de monter parce que cette opération exige des engins ;
 Dépannage difficile et dangereux ;
 Manque d’esthétique.

C. CABINE PRE-FABRIQUEE

Elles sont construites en matériaux métalliques et abritent l’appareillage tant moyenne


que basse tension. Dans les cabines préfabriquées compactes, les organes électriques sont
dans une enveloppe métallique équipée de conduits permettant la circulation naturelle
d’air de
35

refroidissement tandis que dans les Cabines semi-compactes, le transformateur MT/BT est
exposé à l’air libre. Elle ne dispose généralement pas de protection MT sauf de la protection
BT sans une enveloppe métallique et d’où portent les câbles basse tension. Les cabines
préfabriquées garantissent donc une protection maximum des personnes et les appareillages
mais la cabine en maçonnerie par contre, présente le danger de court-circuit par la chute d’un
outil métallique ou le passage de reptiles et autres animaux. Les cabines préfabriquées portent
de nombreux avantages notamment :

 Diminution du prix de revient ;


 Le montage se fait à l’usine ;
 L’entretien est nul ;
 L’installation est rapide ;
 Des extensions éventuelles sont aisées ;
 Si la cabine n’est plus utilisée, on peut la récupérer facilement.

4 .SCHEMA UNIFILAIRE D’UNE CABINE ELECTRIQUE

Figure I.14. Schéma unifilaire d’une cabine électrique


36

Légende par cellule :

 Cellule1 : câbles d’arrivé MT où se trouvent les appareils de coupure avec ICD


(indicateur du courant de défaut).
 Cellule2 : protection générale comportant un sectionneur HT et un disjoncteur
commandé par un relais R.
 Cellule3 : câble de liaison entre la protection générale et l’unité fonctionnelle
comprenant les transformateurs de mesure dont le TI et le TP.
 Cellule4 : unité fonctionnelle comprenant les transformateurs de mesure afin de
réaliser la fonction de comptage.
 Cellule5 : une liaison entre unité fonctionnelle de mesure et le transformateur de
puissance MT/BT.
 Cellule6 : transformateur de puissance MT.
 Cellule7 : liaison BT entre le secondaire du transformateur MT/BT et le tableau BT.
 Cellule8 : tableau BT composé d’un sectionneur général BT avec coupure visible,
d’un jeu des barres, des protections et sectionnements de chaque circuit de départ BT.
37

CHAPITRE II : PRESENTATION DU SITE D’IMPLANTATION ET


EVALUATION DE LA CHARGE

II.1. APERÇU HISTORIQUE23

Le quartier TRABECA 1 est l’un de cinq quartiers administratifs composant la


Commune de PANDA, ce quartier étant nouveau dans cette partie de la ville de Likasi, créé
en 2015 c’est au premier mois de cette année que la société GECAMINES avait procédé à la
création des lotissements dans le bénéfice de ses agents en passant par le service foncier de la
ville de Likasi.

C’est dans ce cadre que les quatre institutions de l’Etat dont le cadastre, la
conservation des titres immobiliers, l’urbanisme et habitat en collaboration avec la
GECAMINES s’étaient mis d’accord pour élaborer un plan tenant compte des limites de
l’hôpital du personnel GECAMINE/LIKASI dont ce plan cadastral a une superficie
normalisée de 0.945 km2.

Après trois ans, la matérialisation sur le terrain a pris l’élan et celle-ci a été suivi par
L’attribution des parcelles aux agents GECAMINES et une partie ou des parcelles aux agents
GECAMINES et une partie ou a été attribuée aux agents GECAMINES et une partie a été
attribuée aux fonctionnaires de l’Etat qui ont participé à l’exécution des différents travaux
dans ce projet. Ce pendant la charge de bornage des différentes parcelles revient aux services
du cadastre.

II.2. PRESENTATION GEOGRAPHIQUE DU SITE24

Le quartier TRABECA I est situé géographiquement au Nord-Est de la COMMUNE


de PANDA, contenant dans son ensemble trois routes principales et dix routes secondaires
définissant les différents trajets dans ce quartier dont :

 Au sud limité par l’hôpital du personnel GECAMINES/LIKASI

 Au Nord par le cours d’eau.

 A l’ouest ce quartier est limité par l’usine de transformation WUACHIN

 Et à l’Est nous trouvons la grande partie de la commune de PANDA cité qui le limite.

23
Documents techniques, Cadastre-Likasi.
24
Idem
38

Il est à noter que ce quartier un peu isolé de la commune de PANDA est urbanisé.
Etant un quartier privé de la grande société de la république démocratique du Congo, situé
dans la grande province du haut-Katanga, ce dernier compte présentement 126 terrains déjà
attribués et 13 routes dont 10 routes secondaires et 3 routes primaires.

II.3. CARTOGRAPHIE DU QUARTIER TRABECA

Figure II.1 cartographie du quartier trabeca

II.4. CATEGORIE DES ABONNES

Il nous est nécessaire avant l’alimentation d’un nouveau secteur de faire d’abord une
Évaluation de la puissance souscrite et de la puissance installée. Cette évaluation doit
respecter les catégories des abonnées composant ce quartier, alors dans notre cas étant
souligné que c’est un quartier privé dont étant entouré pour d’autres composant la commune
de PANDA, tous les abonnés identifiés sont ceux appartenant à la catégorie domestique et
semi-industrielle ; des maison appelées types villes et types semi-villes.
39

II.4.1. Les abonnées domestiques

Ce sont ceux qui font usages des appareils domestique talques les lampes d’éclairage,
le poste téléviseur, le fer à repasser, le thermoplongeur, le poste radio, le lecteur disque, le
décodeur à haute définition, le four électrique, le brouillard, la machine à laver, le climatiseur,
etc.

Il est à noter que cette catégorie regorge aussi deux types de maison d’habitation dont
les maisons du type ville et du type cité où sont incluses même les maisons appelées-semi-
ville.

II.4.2. Les abonnées semi-industrielles

Dans cette catégorie les abonnées considérées sont ceux faisant usage de la force
motrice par-dessus d’autres types des récepteurs domestiques tel que les moulins à moteur
électrique, les scieries, les poste à souder, etc.

Dans notre cas étant un nouveau quartier à électrifier, ce dernier compte au total 126
maison d’habitations et 1 moulin pour permettre à moudre certain grains et denrées servant de
nourriture à la population de ce quartier, une église, ainsi qu’un poste à souder.

La répartition de ces 126 maisons se fait comme suit ; en fonction de type des maisons :

• Nombre Type ville = 100

• Nombre Type semi-ville = 26

Précisons que lors de nos calculs pour la détermination de la puissance demandée et


installée dans ce quartier, nous tiendrons compte de l’ensemble des maisons quel que soit le
type tout en sommant aussi la puissance du moulin ainsi que d’autres charge entre autre la
scierie le poste à souder et l’église.

II.5. EVALUATION DE LA CHARGE

II.5.1.Estimation de la puissance à installer

La puissance active installée dans une installation représente la somme des puissances
actives nominales de tous les récepteurs. Cette puissance servira ensuite, au calcul des
puissances réellement consommées et ce, en utilisant des facteurs d’utilisation et de
40

simultanéité correspondant à chaque niveau de l’installation et dont les définitions sont


données ci-après.

Dans une maison, la puissance demandée correspond à la somme de toutes les


puissances des appareils d’éclairage et des électroménagers. Pour évaluer cette puissance
demandée de notre quartier choisit comme champ d’application nous tiendrons compte des
facteurs de correction en faisant référence aux coefficients d’utilisation Ku et de simultanéité
Ks.

II.5.2. Facteur de simultanéité (Ks) et Facteur d’utilisation des appareils (Ku)25

Les récepteurs ne fonctionnent pas tous en même temps ou à pleine charge ; des
facteurs de simultanéité (Ks) et d’utilisation (ku) permettant de pondérer la puissance
apparente S maximale réellement absorbée par chaque récepteur et groupe des récepteurs.

La puissance d’utilisation apparente pondérée Su (kVA) est la somme arithmétique de


ces puissances apparentes pondérées. La puissance d’utilisation Su est la donnée significative
pour la souscription d’un contrat de fourniture en énergie électrique à partir d’un réseau
publique BT ou MT (et dans ce cas pour dimensionner le transformateur MT /BT).

a. Facteur d’utilisation maximale (Ku)

Le régime de fonctionnement normal d’un récepteur peut être tel que la puissance
utilisée soit inférieure à sa puissance normale installée, d’où la notion de facteur d’utilisation.

Le facteur d’utilisateur s’applique individuellement à chaque récepteur ceci se vérifie


pour des équipements à chaque récepteur ceci se vérifie pour des équipements comportant des
moteurs susceptibles de fonctionner en dessous de leur plein charge :

• Dans une installation industrielle, ce facteur peut être estimé en moyenne à 0,75 ou 0,8
pour les moteurs ;

• Pour l’éclairage et le chauffage, il sera toujours égal à 1 ;

• Pour les prises de courant tout dépend de leurs destinations, on considère généralement
: Ku = 0,2 ;

• pour la charge d’un véhicule électrique, le facteur d’utilisation sera systématique


estimé à 1. Le temps de charge complète des batteries est en effet très long (plusieurs
heures)

25
R. BOURGEOIS et D. Cogniel, Memotech plus électrotechnique, P451
41

et un circuit dédié alimentant la station de charge ou le boitier mural sera requis par les
normes.
b. Facteurs de simultanéité (Ks) ou facteur de diversité

Nous savons que dans la pratique toutes les charges d’une installation donnée ne
fonctionnent jamais simultanément. Il y a toujours un certain degré de diversité dont on tient
compte par l’utilisation d’un facteur (Ks).

Ce facteur est défini comme suit dans la norme NFC 15-100 – vocabulaire
électrotechnique international :

 Facteur de simultanéité : rapport exprimé en valeur numérique ou en pourcentage


(%), de la puissance maximale appelée par un ensemble de clients ou un groupe
d’appareils électriques, au cours d’une période déterminée à la somme des puissances
maximales individuelles appelées pendant la même période. Conforment à cette
définition, la valeur est toujours inférieure ou égale à un (≤ 1) et peut être exprimée en
pourcentage.

 Facteur de diversité : inverse du facteur de simultanéité, pour signifier que la valeur


sera toujours supérieure ou égale à un (≥1).

Il est à noter que ce facteur Ks est appliqué à chaque groupe de charge (par exemple alimenté
à partir d’un tableau de distribution ou de sous-distribution).

Les tableaux suivants sont issus des normes ou de guides locaux et non des normes
internationales. Ils ne doivent être employés que comme exemples de détermination de ces
facteurs. Quelques valeurs typiques sont indiquées dans le tableau II.1 et sont applicables aux
abonnés domestiques alimentés en triphasé 4 fils 230/400 V. Dans le cas des abonnés utilisant
le chauffage électrique par accumulation, le facteur conseillé est de 0,8 quel que soit le
nombre d’abonnés.
42

 Les facteurs de simultanéité pour un immeuble26:

Nombre d’abonnés Facteur de simultanéité Ks


2à4 1
5à9 0.78
10 à 14 0.63
15 à 19 0.53
20 à 24 0.49
25 à 29 0.46
30 à 34 0.44
35 à 39 0.42
40 à 49 0.41
50 ou plus 0.38

Tableau II.1 facteur de simultanéité dans un immeuble d’habitation (UTE 63-410 et


NFC 15100)

 Facteur de simultanéité en fonction d’utilisation : le tableau II.2 indique les valeurs du


facteur Ks pouvant être utilisées sur des circuits alimentant des types des charges les
plus courantes

26
R. BOURGEOIS et D. Cogniel, op.cit.
43

Utilisation Facteur de simultanéité Ks


Eclairage 1

Chauffage et conditionnement d’air 1


Prises de courant 0.1 à 0.2
Moteur Plus puissant 1
Moyenne puissance 0 .75 à 0.8
Petite puissance 0.6
Tableau II.2. Facteur de simultanéité en fonction de l’utilisation (UTE C15-105 table AC)

c. Facteur d’extension

Ce facteur dit d’extension Ke prévoit une extension future du quartier investie


régulières dans l’acquisition des nouvelles machines/appareils ou en tenant compte de
l’accroissement démographique. Il varie de 1 à 1,3.27

II.5.3. CALCUL DE LA PUISSANCE CONSOMMEE

A. MAISON TYPE VILLE

Puissance Puissance à Facteur Puissance


installer, d’utilisation demandée
RECEPTEURS Nombre Unitaire
[watt] [Ku] [watt]
[watt]
Lampe 10 40 400 1 400
économique
Eclairage
Lampe 8 40 320 1 320

fluorescente
Cuisinière et four 1 7200 7200 1 7200
Thermoplongeur 1 2000 2000 1 2000
Fer à repasser 1 1000 1000 1 1000
Brouillard 1 1000 1000 1 1000
Poste téléviseur 2 100 200 1 200

27
GUIDE DE CONCEPTION DES RESEAUX ELECTRIQUES, SCHNEIDER ELECTRIQUE, p518
44

Poste radio 1 80 80 1 80
Réfrigérateur 1 400 400 0.8 320
Machine à laver 1 4800 4800 0.8 3840
Climatiseur 1 1500 1500 0.8 1200
Prise de courant semi 24 4000 96000 0.2 19200
encastrée 250 V-16 A
monophasé
Prise de courant sémi- 1 6080 6080 0.2 1216
encasté 380V-16Atriphasé
Congélateur 1 500 500 0.8 400

TOTA L 121480 38376

Tableau II.3. Spécification des charges électriques dans une maison types ville.

1° CALCUL DE LA PUISSANCE TOTALE Pt

C’est la somme de toutes les puissances des récepteurs électriques dont les récepteurs
cités ci-dessous sont ceux qui peuvent fonctionner au même moment et consommer une
grande puissance :

 Poste téléviseur : 100 w × 2=200 w

 5 lampes économiques : 40 w × 5= 200w

 2 lampes fluorescentes : 2 × 40 w =80 w

 Réfrigérateur : 320 w

 Congélateur : 400 w

 3prises de courant : 3 × 800 w =2400w

 Fer à repasser : 1000 w

 Cuisinière : 7200 w

 Thermo plongeur : 2000 w


45

Il est à noter que toutes les puissances des différentes charges sont directement
multipliées par leurs facteurs d’utilisation par puissance unitaire.

Ps=∑ Pr = 200 + 200 + 80 + 320 + 400 + 2400 + 1000 + 7200 + 2000 = 13800 𝑤

A cette puissance nous associons le facteur de simultanéité Ks1 pour une maison :

𝑃𝑡 = Ks1. ∑ 𝑃𝑑 = 0.113 × 38376 = 4336, 488w

Sachant que dans notre quartier nous disposons 100 maisons type ville donc la
puissance totale des toutes les maisons types ville se détermine de la sorte :

Pour : Ptmv = 100 × Pt ×0,38 = 100 × 4336,488 ×0,38

= 164786,544 W

Avec :

• Ps : somme des puissances des récepteurs fonctionnant simultanément, en Watt


• Pr : puissance pour chaque récepteur pris seul, en Watt.
• Pt : Puissance totale pour une maison, en Watt.
• Pd : Puissance demandée, en Watt
• Ptmv = puissance totale des toutes les maisons type ville composant le quartier,
en Watt

B. EGLISE

Récepteur Nombre Puissance Puissance Facteur Puissance


unitaire installée d’utilisation demandée

[Watt] [Watt] Ku [Watt]


Eclairage Lampe 45 40 1800 1 1800
économique
Lampe 12 40 480 1 480

fluorescente
Mixeur 2 1200 2400 1 2400
46

Synthétiseur 2 380 760 1 760


Prise de courant semi 6 4000 24000 0,2 4800
encastrée 250 v – 16 A
TOTAL 29440 10240
Tableau II.4 Désignation des éléments à installer dans l’église.

Sachant que les charges pouvant fonctionnées au même sont :


• Mixeur : 2×1200=2400 w
• Synthétiseur : 2 × 380 =760 w
• Prise de courant : 6 × 800= 4800 w

Ps = 2400 +760 + 4800 =7960 w

Ks1

Pt = Ks1 × ∑ 𝑃𝑑 = 0.27 × 10240 = 2764,8 𝑊

Il est à noter que dans ce quartier nous retrouvons au moins quatre (4) blocs ou cellules dont
chaque bloc doit contenir au moins une église, ce qui nous amène à dire que dans notre
quartier TRABECA 1 nous aurons au moins 4 églises 28 .Alors cela nous permet de déterminer
la puissance totale de ces quatre églises :

Pteg = 4 × Pt × 1

= 4 × 2764,8 ×1

= 11059,2 W

Avec :

• Pteg : puissance totale des toutes les églises composant ces quartiers, en Watt.

28
DOCUMENT TECHNIQUE CADASRE, op.cit.
47

C. MOULIN29

Elément Nombre Puissance Ku Puissance


installé [W] demandé [W]
Moulin 10 CV 1 7360 0,8 5888
Tableau II.5 Les puissances installées et demandées d’un moulin

Ps = 5888W
Ps 5888
Ks1= = = 0,8
Pi 7360

Ptml = 1 × Ks1 ×Pd ×Ks =1 × 0,8 × 5888 ×1

= 4710 ,4 W

Avec :

• Ptml : puissance totale du moulin affectée de son facteur d’utilisation et de


simultanéité.

D. POSTE A SOUDER30

Elément Nombre Puissance Ku Puissance


installé [W] demandé [W]
Poste à souder 1 3910 0.8 3128

DOMIG 130
Tableau II.6. Les puissances installée et demandée d’un poste à souder DOMIG 130

Ps = Pd = 3128 W

Ks1 =

Ptps = 2 × Ks1 × Pd × Ks

= 2 × 0.8 × 3128 × 1

29
Lawrie, Robert J., ‘Electric Motors Manual’, McGraw Hill, 1987.
30
CAHIER TECHNIQUE, DOMING 130
48

=
5004,4 W

Avec :

• Ptps : puissance totale des postes à souder affectée de son facteur d’utilisation
et du facteur de simultanéité, en watt

E. MAISON TYPE SEMI-VILLE

RECEPTEURS Nombre Puissance Puissance Facteur Puissance


unitaire installée d’utilisation demandée

[Watt] [Watt] Ku [Watt]


Eclairage Lampe 6 40 240 1 240
économique
Lampe 5 40 200 1 200

fluorescente
Plaque chauffante 2 1500 3000 1 3000
Thermoplongeur 1 2000 2000 1 2000
Gaufrier 1 1000 1000 1 1000
Fer à repasser 1 1000 1000 1 1000
Poste téléviseur 2 100 200 1 200
Radio cassette 1 80 80 1 80
Diffuseur 1 100 100 0,8 80
Ventilateur 2 65 130 0 ,8 104
Congélateur 2 250 500 0,8 400
Prise de courant sémi- 10 4000 40000 0,2 8000
encasté 250V-16A
TOTAL 48450 13604
Tableau II.7. Spécification des charges électriques dans une maison type semi-ville.
49

1° CALCUL DE LA PUISSANCE TOTALE Pt

Pour cette catégorie de maison les récepteurs cités ci-dessous sont ceux qui peuvent
fonctionner au même moment et consommer une grande puissance :

 Poste téléviseur : 100 w × 2=200 w

 6 lampes économiques : 40 w × 6= 240w

 5 lampes fluorescentes : 5 × 40 w =200 w

 gaufrier : 1000 w

 Congélateur : 400 w

 prises de courant : 5 × 800 w =4000w

 Fer à repasser : 1000 w

 Plaque chauffante : 3000 w

 Thermo plongeur : 2000 w

Ps=∑ Pr = 200 + 240 + 200 + 1000 + 400 + 4000 + 1000 + 3000 + 2000 = 12040 𝑊

A cette puissance nous associons le facteur de simultanéité Ks1 pour une maison :

𝑃𝑡 = Ks1. ∑ 𝑃𝑑 = 0.248 × 13604 = 3373,792W

Sachant que dans notre quartier nous disposons 26 maisons type semi-ville, alors la
puissance totale est :

Ptmsv =26 × Pt ×0,46

= 26 × 3373,792 ×0,46

= 40350,55232W

Avec :

• Ptmsv = puissance totale des toutes les maisons type semi-ville composant le
quartier, en Watt
50

II.5.4. CALCUL DE LA PUISSANCE TOTALE DU QUARTIER

Pour déterminer la puissance totale du quartier, on fait la sommation de la puissance


totale des maisons, des églises, du moulin, ainsi que des postes à souder. Dans ce cas nous
allons procéder de la manière suivante :

Ptq = Ptmv + Ptml + Ptps + Pteg+ Ptmsv

= 164786,544 + 4710 ,4 +5004,4 +11059,2+40350,55232

=
225911,09632W
Pour déterminer la puissance globale du quartier, nous appliquons la relation suivante :

Pgq = Ptq × Ke (II-1)

= 225911,09632 × 1,3

= 293684,425216 W

Avec :

• Ptq : puissance totale du quartier

• Pgq : puissance globale du quartier

• Ke : facteur d’extension tenant compte de l’accroissement démographique.

Considérant le facteur de puissance31 𝐜𝐨𝐬 𝝋 = 𝟎, 𝟗

• P = U.I. cos (II-2)

• Or S = U.I

• P = S. cos 𝜑 S = (II-3)

S=

S = 326,32 KVA

31
Rapport SNEL/ Gestion clientèle Likasi
51

II.6. Tracé du schéma bloc de la ligne et du poste MT/ BT à implanter

Cabineà implanter

D
B

Figure II.2. Tracé de la ligne du point de soutirage vers la nouvelle cabine.

Légende :

• A : point de soutirage de la ligne


• AB : câble du point de soutirage vers la cabine auxiliaire
• BC : de la cabine auxiliaire vers le premier poteau (câble monté ligne)
• CD : traversé de la ligne aérienne
(poteau1 et poteau 2)
• DE : ligne aérienne vers la nouvelle
cabine à implanter.
52

CHAPITRE III. ETUDE D’IMPLANTATION D’UNE CABINE MT/BT A


TRABEKA 1.

III.1. INTRODUCTION

Les réseaux électriques sont considérés comme des infrastructures conçues


traditionnellement d’une manière verticale où les transferts d’énergie suivent le schéma dit
production ; transport et distribution.

Dans cette dernière partie nous allons présenter les caractéristiques déterminant la
nature de notre ligne nous servant comme élément principal dans le transfert de l’énergie du
point de soutirage jusqu’au point d’implantation de la nouvelle cabine, enfin nous aboutirons
au dimensionnement de différents équipements principaux composant la cabine MT/BT et
faire un choix approprié de ces derniers.

III.2. PRESENTATION DES CARACTERISTIQUES DE LA LIGNE ET DE LA


CABINE

Les lignes aériennes constituent des circuits de transmissions des réseaux triphasés
reliant le générateur à la charge. Généralement une ligne électrique est caractérisée par les
paramètres suivants :

 La résistance R, en ohm [Ω],


 La capacité C entre les fils et la terre en farad [F],
 La conductance G étant l’inverse de la résistance en siemens [S] ou [Ω-1],
 Ainsi que l’inductance L exprimée en Henry [H].

Il est à noter que la résistance et l’inductance sont appelées paramètres longitudinaux, tandis
que la capacité et la conductance sont appelées paramètres transversaux.

L
R

C G

Figure III.1. Schéma équivalent d’une ligne électrique.


53

III.2.1. longueur et tension de la ligne

Suivant le niveau de la tension et la longueur de la ligne électrique, notre ligne partant


du point de soutirage jusqu’au point d’implantation de notre cabine MT/BT, cette dernière
appartient à la catégorie du deuxième ordre, dans laquelle la tension est comprise entre 6,6 et
30 kV à l’exception des câbles souterrains de 30 kV. Pour ces lignes on ne considère que les
deux paramètres longitudinaux32 (la résistance et l'inductance).

Notre ligne en référence à la figure III.1, transfert une puissance apparente S de 326,32
kVA qui est puissance demandée totale du quartier à alimenter. La longueur de la ligne
transitant cette puissance va de la cabine principale de l’hôpital GCM/PANDA, passant par la
cabine auxiliaire du même hôpital jusqu’au point d’implantation dont la distance estimée est
de 350 m, et la tension d’alimentation de cette dernière étant de 6,6 kV.

III.3. Etude de dimensionnement

Dans nos calculs précédents de la puissance demandée par le quartier, nous avons
abouti à une puissance S=326,32 kVA étant une puissance qui n’est pas normalisée. En faisant
référence aux catalogues en annexe, la puissance choisit à transférer permettant un
dimensionnement correct de notre cabine est de 400 kVA sous 6,6 kV. Voici les gammes de
puissance normalisée en KVA sous 6,6 kV/400 V : 25 ; 50 ; 75 ; 100 ; 160 ; 250 ; 315 ; 400 ;
500 ; 630 ; 800 ; 1000 ; 1250 ; 1600 ; 2000 ; 2500 ; etc.

Notre transformateur choisit à comme caractéristiques33:

 S = 400 kVA
 U1n = 6,6 kV
 U20 = 0,4 kV
 µcc = 4%
 ONAN
 Couplage Dyn11
 RT = 0,8712 Ω
 XT = 4,27 Ω

32
MAUDUIT.A, installations électriques à haute et basse tension : production, transport et distribution de l’énergie
électrique, tome III, troisième édition, dunod, paris 1959, P78
33
Idem
54

 I1n = 34,99 A
 I2n = 577,35 A

III.3.1. CALCUL ET CHOIX DES PROTCTIONS

A. Détermination des caractéristiques électriques du transformateur :

1°. Calcul du rapport de transformation :

U20 400
m= = 6600 = 0,06 (III-1)
U1

2°. Calcul du courant primaire :


Sn
I1= 400 = 34,99A (III-2)
√3×U1n = √3×6,6

3°. Calcul du courant secondaire :


Sn
I2=
= √3×400 = 577,35A (III-3)
√3×U1n 400

4°. La fréquence du réseau : La fréquence normalisée de notre réseau est de 50Hz.

5°. Le couplage du transformateur sera Dyn11, du faite que nous utiliserons qu’un seul
transformateur cela nous laisse le libre choix du couplage par nécessité de la distribution du fil
neutre pour le réseau BT.

6°. En fonction de notre choix nous allons déterminer l’impédance du transformateur par la
relation suivante :
𝑈𝑛2 4 (6600)2
Z = 𝑈𝑐𝑐( )= ×( ) = 4,356 Ω (III-4)
T 100 400.103
𝑆𝑛

III.3.2. DIMENSIONNEMENT DE LA LIGNE

III.3.2.1. CHOIX DE LA SECTION DES CONDUCTEURS DE LA LIGNE

En se référant à la figure II.2, nous allons faire ces calculs par tronçon, parceque la
ligne à un tronçon aérien et un autre souterrain dont :

1°. Tronçon A-C

Ce tronçon à une longueur de 195m, et sera en souterrain. Et comportera donc les


conducteurs en cuivre.

2°. Tronçon C-E


55

Ce tronçon à une longueur de 155m, et sera en souterrain. Et comportera donc les


conducteurs en aluminium.

A. CRITERES DE L’INTENSITE DU COURANT NOMINAL

La méthode de la détermination de la section du conducteur consiste à:

 Déterminer le courant maximal d’emploi34 (IB) :


St
IB= (III-5)
√3×U1n

Nous savons que35 :

St = Sd. (1+a)t (III-6)

Avec :

 St : la puissance apparente en kVA pour autant d’année d’utilisation


 Sd : la puissance de départ en kVA équivalente à la puissance totale demandée par le
quartier respectivement 326 ,32 KVA.
 a : coefficient d’accroissement qui vaut 0,04 pour un accroissement de 40%.

Ainsi pour une utilisation correcte, nous estimons ±30 années d’utilisation, la puissance totale
circulant dans la ligne est :

St = 326 ,32×(1+0,04)30 = 1058,39 kVA

Alors le courant d’emploi sera :


St
IB= =
1058,39
= 92,58 A
√3×U1n
√3×6,6

Section câble Câble dans l’air Lignes Tension de


nominale en souterrains électriques service en Kv
mm2 aériennes

3x10 62 46 90 6,6

3x16 86 64 115 6,6

3x25 109 82 150 6,6

34
Christophe preve, guide des conceptions des réseaux électriques, p559
35
Idem
56

3x50 162 129 240 6,6

3x70 200 150 305 6,6

3x95 238 178 350 6,6

3x150 270 203 420 6,6

3x190 314 235 490 6,6

3x240 413 312 600 6,6

3x120 - - - -

3x250 - - - -

Tableau III.1. Valeurs des courants admissibles en ampère en fonction de la section36

Section R20°C R65°C L.W Impédance en U 3% U 5%


mm² Ω avec cos = km km
Ω/km Ω/km Ω/km
0,9
VA VA
R.cos+X.sin

3x10 1,786 2,092 0,147 1,762 64,88 108,18

3x16 1,116 1,305 0,135 1,125 101,61 196,36

3x25 0,714 0,835 0,127 0,744 153,65 256,09

3x35 0,510 0,577 0,122 0,535 213,68 356,13

3x50 0,357 0,418 0,110 0,400 285,78 476,33

3x70 0,255 0,301 0,106 0,304 376,05 626,75

3x95 0,188 0,220 0,102 0,237 482,36 803,93

3x120 0,148 0,174 0,099 0,198 577,37 962,28

3x150 0,119 0,139 0,097 0,169 676 ,44 1127,4

3x185 0,096 0,113 0,095 0,147 777,68 1296,13

36
ACURCHO et VILLARD, conceptions référentielle d’un réseau électrique, paris 2001, p43
57

3x240 0,074 0,087 0,093 0,125 914,55 1529,25

Tableau III.2. Valeurs des résistances, réactance et impédance de la ligne en fonction de la


section.

Tableau III.3. Valeurs comparatives entre section en fil de cuivre et aluminium

Selon le tableau III.1 sur le choix de la section pour le tronçon A-C l’intensité normalisée est
de 109A pour une section de 25mm², et pour le tronçon C-E l’intensité transportée restant la
même, en fonction du tableau III.3 nous portons notre choix d’une section de 35mm².

B.CRITERE DE LA CHUTE DE TENSION

B.1. CALCUL DE L’IMPEDANCE TOTALE DE LA LIGNE

En référence du tableau III.1, nous déduisons les valeurs suivantes de la résistance et


de la réactance :
58

1°. Tronçon A-C (L=195 m= 195x10-3 km, souterrain)

RAC=0,835 Ω/km

RAC = 0,835×L= 0,835×195×10-3=0,163

Ω XAC = 0,127 Ω/km

XAC = 0,127×L= 0,127×195×10-3=0,0248

Ω ZAC= √𝑅2 + 𝑋2 = 0,165 Ω

2°. Tronçon C-E (L=155 m= 155x10-3 km, aluminium, aérien)

Pour une résistance à une température ambiante de 20°C :

RCE= 𝜌 × 𝐿 = (2,8×10-8
×155)/ (35×10-6)= 0,124 Ω (III-7)
𝑆

A la température maximale de 65°C :

R65°C = R20. (1+𝛼. t) = 0,124. (1+0,003 × 45) = 0,141 Ω (III-8)

Avec

 𝛼: Coefficient de température dépendant du matériau en °C-1 (𝛼= 0,003°C-1)


 t = t2-t1 = 65-20 = 45°C : variation de la température
 pour déterminer la réactance X de la ligne dans le tronçon, nous appliquons la formule
suivante :

X = L. ω (III-9)

Or : L = (2 .ln 𝑏𝑚𝑜𝑦 + 0,5). 10-7 en H/m (III-10)


𝑟

Avec :

 ω : pulsation en rad/sec (w = 314 rad/sec)


 L : inductance de la ligne en H
 bmoy : distance entre conducteur en m
 r : le rayon du conducteur en m
 S = 35mm² = 35. 10-6 m² : section du conducteur
  3,14

S
r = √ = 0 ,011146m (III-11)
π
59

Nous suggérons que nos conducteurs composant la ligne seront en disposition des
conducteurs en nappe ;

2a

a a

1 2 3

Figure III.2. Disposition en nappe des conducteurs de la ligne.

Alors dans cette disposition l’écartement adopté est37 : a=35cm=0,35m

(III-12)

L= (2 .ln 0,441
+ 0,5). 10-7 = 7,864. 10-7 H/m
0,0111

L= 7,864 × 10-7×155 = 0,000122 H

Alors la réactance de la ligne vaudra :

𝑋 = w. 𝐿 = 314×0,000122=0,0383Ω

 L’impédance de ce tronçon vaut :

ZCE= √𝑅2 + 𝑋2 = 0,1461 Ω

3°. Calcul de la chute de tension

Pour la détermination de la chute de tension U, nous allons utiliser la relation suivante :

∆𝑈 = √3. 𝐼. (𝑅. 𝐶𝑜𝑠𝜑 + 𝑋. 𝑆𝑖𝑛𝜑) (III-13)

Avec :

Résistance totale de la ligne : R = RAC + RCE = 0,163 + 0,141 = 0,304 Ω

Réactance totale de la ligne : X = XAC + XCE = 0,0248 + 0,0383 = 0,0631 Ω

Considérant que Cos =0,8, 𝑆𝑖𝑛2𝜑 = 1 − 𝐶𝑜𝑠2𝜑

37
ACURCHO et VILLARD, op.cit.
60

(III-14)

𝑆𝑖𝑛𝜑 = √1 − 𝑐𝑜𝑠2φ =√1 − (0,9)2 = 0,44

∆U = √3. I. (R. Cos𝜑 + X. Sin𝜑)

∆U = √3. 92,58. (0,304×. 0,9 + 0,0631×0,44) = 48,324 V


La chute de tension en pourcentage devient :
Δ𝑈 48,324
𝜀% = × 100 = × 100 = 0,73% (III-15)
Un 6600

Etant donné que la chute de tension est inférieure à 5%, les sections que nous avons
choisies par tronçon respectivement 25mm² et 35mm², engendrent des chutes de tension
acceptables conformément aux normes.

C. CRITERE DE COURANT DE COURT-CIRCUIT

Nous déduisons directement ce courant de court-circuit par la formule suivante :

1,1.Un
ICC= √3×Zcc (III-16)

Avec :

 Un : tension nominale en [V]


 Zcc : impédance de court-circuit en [Ω]

Le schéma unifilaire de notre ligne partant du point de soutirage (cabine hôpital)


jusqu’au jeu de barres de la cabine à implanter est le suivant :
61

A
Jeu de barre
HÔPITAL.

ZAC

ZCE

Zcc
E Jeu de barre
cabine

Cabine à implanter

Figure III.3. Schéma unifilaire de la ligne, du point de soutirage jusqu’au point


d’implantation.

Sachant que l’impédance amont Za au niveau du jeu de barre hôpital étant de38 : Za=1,794 Ω.
alors l’impédance de court-circuit sera déterminer comme suit :

Zcc= 𝑍𝑎 + 𝑍𝑎𝑐 + 𝑍𝑐𝑒 = 1,794 + 0,165 + 0,1461 = 2,11𝛺 (III-17)


1,1.×6600
ICC = = 1986,7A
√3×2,11

Connaissant la valeur de Icc, tcc, et a ; la section minimale permettant de supporter ce courant


durant le temps tcc est déterminée comme suit :
𝐼𝑐𝑐
Scc= . √tcc (III-18)
𝑎

38
Documents techniques GCLK/SNEl
62

Avec :

 Scc : section minimale des conducteurs en mm²


 Icc : courant de court-circuit égale à la temporisation du défaut par l’appareil de
protection dont tcc = 0,25 sec.
 a : facteur dépendant du type de matériau constituant la ligne.
 a = 105,3 pour le cuivre,
 a = 55,07 pour l’aluminium,
 a = 61,58 AMS (alliage d’aluminium)
1986,7
SccAC= . √0,25 = 9,43mm²
105,3

1986,7
SccCE= . √0,25 = 18,03𝑚𝑚²
55;07

Nous concluons en disant que le choix fait sur les sections par tronçon est meilleur
parceque pour le tronçon A-C 9,43mm² est inférieure à 25mm² et pour le tronçon C-E
18,03mm² est inférieure à 35 mm².

III.3.2.2. LES PROPRIETES MECANIQUES DE LA LIGNE

Ceci concerne surtout les lignes aériennes car les conducteurs sont autoportants. Pour
que les éléments de la ligne puissent résister aux mouvements extérieurs pouvant l’influencer
on doit :

1°. Calcul mécanique de la ligne

a. Calcul du poids du conducteur

Sachant que le poids de matériaux conducteur vaut :

P = S × L × δ (III-19)

Avec

 P : le poids du conducteur en kg
 S : la section du conducteur en mm2
 L : la longueur du conducteur en m
 δ : la densité du conducteur en kg/𝑚3
63

Dans le cas d’un seul conducteur le poids vaut :

 tronçon A-C :

P = 25×10−6 × 195×8,96 × 103= 43,68 kg

Le poids de conducteur par mètre est égal :

𝑃 43,68
= = 0,224 kg /m
𝐿 195

 tronçon C-E :

P = 35×10−6 × 155×2,70 × 103= 14,6475 kg

Le poids de conducteur par mètre est égal :

𝑃 14,6475
= = 0,0945 kg /m
𝐿 155

b. calcul du diamètre du conducteur

Ayant une section circulaire, le diamètre de conducteur est calculé par la formule suivante :

 tronçon A-C :

S 25
dAC = √4. = √4. = 5,64mm ≅ 6mm
π 3.14

 tronçon C-E :

S 35
dCE = √4. = √4.

= 6,67mm ≅ 7mm
π 3.14

c. calcul de la surface du conducteur balayée par le vent sur le plan normal

On détermine la surface A du conducteur par la relation ci-après :

A=d×L (III-20)
64

AAC=6×195=1170mm²

ACE=7×155=1085mm²

2°. Action du vent sur le conducteur

a. détermination de la pression dynamique

L’action du vent c’est une action qui se fait sentir sous forme d’une pression dynamique
déterminée en fonction des vitesses données de l’air pour les saisons d’une région. La pression
dynamique est donnée par l’expression ci-après39 :

𝑃𝑠×𝑉2
q b= 2.𝑔 (III-21)

Avec :

 : la pression dynamique de base en kg/m²;


 Ps : représente le poids spécifique de l’air dont la moyenne est de 1,1kg/m3 ;
 V : est la vitesse du vent en m/s et
 g : l’accélération de pesanteur (9,81m/S).

Comme dans notre région nous avons deux saisons, alors :

 pendant la saison de pluie :

La vitesse du vent dans cette saison étant de 30 m/s avec une température la plus grande
d’environ 30°C comme pression dynamique de base sera égale40 :
1,1×302
q = =50,45 kg/m² ≅ 50 kg/m²
b1
2.(9,81)

q = qb1×fc

Connaissant que : fC : facteur de correction [fC=0,5] ;

www.tdee.ulg.ac.be
39

Paul KIBANZA, Avant-projet d’implantation d’une ligne électrique aérienne, adjacents, ISPT/LIKASI, G3
40

ETT, TFC, Page 44


65

⇒ q = 50 × 0,5 = 25,5 kg/m²

De ce qui précède nous déterminerons l’effort du vent sur le conducteur par la relation suivante :

𝐹1 = 𝑐𝑥 × 𝑞 × 𝑑 (III-22)

Avec :

 Cx : est le coefficient tenant compte du corps exposé au vent, il vaut 1,45 pour un
conducteur cylindrique
 q : la pression dynamique du vent sur le conducteur
 d : le diamètre du conducteur

𝐹1 = 1,45 × 25,5 × 7= 258,825×10-3=0,2588 kg/m

Pour calculer le coefficient de surcharge ou l’angle d’inclinaison 𝜑 et le poids équivalent Peq


pour les deux hypothèses via les formules suivantes :

Figure III.4. Determination de l’angle d’inclinaison 𝜑.

F
𝜑1= 𝑎𝑟𝑐 𝑡𝑎𝑔
P (III-22)

En posant : selon

 X : P.Cosφ + F.Sinφ = Peq


 Y : P.Sinφ = F.Cosφ

Ce qui donne finalement :

𝑃é𝑞1 = 𝑃. 𝐶𝑜𝑠𝜑 + 𝐹. 𝑆𝑖𝑛𝜑


6

Avec :

 Péq1 : poids équivalent du conducteur


 P : poids du conducteur
 F : effort du vent

0,2588
𝜑1= 𝑎𝑟𝑐 𝑡𝑎𝑔 = 69,94°
0,0945

𝑃é𝑞1 = 0,0945 × 𝐶𝑜𝑠69,94 + 0,2588 × 𝑆𝑖𝑛69,94 = 0,2755𝑘𝑔/𝑚

 pendant la saison sèche :

La vitesse du vent pour cette saison étant de 15 m/s avec une température la plus basse
d’environ 0°C comme pression dynamique de base est égale41 :
1,1×152
q = =12,61 kg/m² ≅ 13 kg/m²
b2
2.(9,81)

Connaissant que : fC=0,5 ;⇒ q2 = 13 × 0,5 = 6,5

kg/m² L’effort du vent est égal :

𝐹2 = 𝐶𝑥2 × 𝑞2 × 𝑑 = 1,45 × 6,5 × 7 = 0,0659𝑘𝑔/𝑚

0,0659
𝜑2 = 𝑎𝑟𝑐 𝑡𝑎𝑔 = 34,89°
0,0945

𝑃é𝑞2 = 0,0945. 𝐶𝑜𝑠 34,89 + 0,0659. 𝑆𝑖𝑛 34,89 = 0,12 𝑘𝑔/𝑚

3°. Calcul de la portée

On appelle portée d’une ligne électrique aérienne la distance séparant deux supports consécutifs
et est déterminée par l’expression ci-dessous :

𝐿 = 𝑈 + 100 (III-23)42

41
ACURCHO et VILLARD, op.cit.
42
Idem
6

Avec :

 L : la longueur en m
 U : la tension en kV

Il reste à savoir que d’une manière générale la portée en MT varie entre 50 et 70 m.


alors dans notre cas nous adoptons une portée de 60m.

4°. Calcul de la flèche

On appelle flèche la distance verticale séparant le point le plus bas des conducteurs
d’une ligne électrique aérienne et horizontale reliant le point de suspension des conducteurs de
deux supports consécutifs. Alors la flèche se calcule par la formule ci-après :

Fmax 𝑃é𝑞×L2
= (III-24)
8. Tmax

Avec :

 L : la portée
 Peq : poids équivalent de conducteurs
 Tmax : la tension de rupture en daN
 Fmax : flèche max en mètre
 Tmax = 1/3 de la charge de rupture, pour notre cas la charge de rupture est de 1105
daN.43

1×1105
Tmax = = 368,33 daN
3

0,2755×602
Fmax = = 0,33 m = 33 Cm
8×368,33

5°. Nombre des supports

X
N=
L +1 (III-25)

43
Document technique Schneider électrique, calculs des réseaux.
6
155
N= +1 = 3,58 ≅ 4
60

Avec :

 N : nombre des supports


 X : longueur de la ligne en mètre
 L : la portée en mètre

6°. Calcul de la hauteur des supports

La hauteur des supports est fixée par les normes, mais elle peut être calculée de la
manière suivante :

𝐻 = 𝑓 + ℎ + 𝑑 + (𝑛 − 1).k (III-26)

D’où :

 H : la hauteur du support en m
 h : distance minimale imposée par la norme NFC 15-100, qui est égale à 8m
 f : flèche maximale
 d : la portion du support enfouie dans le sol variant de 1/5 à 1/7 de la hauteur du support
 k : est la distance verticale entre deux conducteurs elle de 0,71m
 n : le nombre des conducteurs placés dans le même plan vertical

𝐻 = 0,33 + 8 + (1/7).H + (3 − 1)× 0,71 = 11,33 m

7°. Calcul de la profondeur d’implantation des poteaux

La profondeur d’implantation des poteaux est calculée par la relation ci-après :

H
Prof= +1 (III-27)
10

Avec :

 Prof : profondeur d’enfouissement en mètre


 H : hauteur totale du support en mètre
6
11,33
Prof = +1 = 2,1 m
10

8°. Calcul de l’écartement des conducteurs

Pour connaitre l’écartement minimal entre le conducteur de phase par rapport à la


masse on utilise cette relation :

Un
E= + 0,1 (III-28)
150

Avec :

 E : écartement en m
 Un : tension électrique en kV

6,6
E= + 0,1 = 0,144 m
150

III.3.2.3. caractéristiques de la ligne dimensionnée

Les éléments cités ci-dessous, trouvés après calculs corresponds aux caractéristiques
techniques de notre ligne MT qui partira de la cabine hôpital jusqu’au poste MT/BT de
trabeka 1 :

 Tension de transport : 6,6 KV ;


 La longueur de la ligne :
 195 m : tronçon souterrain en cuivre
 155 m : tronçon aérien en aluminium
 Nombre de poteaux : 4
 Portée entre supports : 60 m
 Armement en nappe ;
 Ecartement entre conducteurs : 14,4 cm
 Résistance totale de la ligne : 0,304Ω
 La réactance totale de la ligne : 0,0631𝛺
 Supports tubulaires
 Nature des conducteurs :
7

 Tronçon A-C en cuivre


 Tronçon C-E en aluminium
 Chute de tension admissible : 0,73
 Poids spécifique de l’air : 1,1kg/m3
 Hauteur du poteau : 11,33 m
 Section de la ligne :
o 25mm2 : tronçon souterrain
o 35 mm² : tronçon aérien
 Poteaux tubulaires :∅ = 6 pouces.
 Forme du mât

Figure III.5. Forme tubulaire de poteau d’une ligne électrique.

III.3.3. Dimensionnement et choix des équipements de la cabine MT/BT

Les principaux éléments d’un poste électrique sont les suivants : jeu de barres JB ;
transformateur de puissance T ; disjoncteur D ; sectionneur S ; sectionneur de mise à la terre
ST ; transformateur de courant TC ou TI ; transformateur de tension TP ou TT ; parafoudre P.

Il reste à savoir que les TP ; TI et parafoudre ainsi que le relais de commande sont
choisis en fonction du disjoncteur et sectionneur protégeant le transformateur de puissance.

1. DISJONCTEUR MT
A. Dimensionnement
7

Un disjoncteur est un appareil de commande assurant la commande et la protection


d’un réseau. Il est capable d’établir, de supporter et d’interrompre les courants de service ainsi
que les courants de court-circuit. Il est caractérisé par des grandeurs suivantes :

 Le courant assigné en service continu Ir : un disjoncteur étant toujours fermé, le


courant de charge doit circuler en respectant une valeur maximale de température
fonction des matériaux dont la norme CEI fixe à 40℃ l’échauffement maximale : Ir ≥
I1n
 La tension assignée Ur : c’est la valeur efficace maximale de la tension que le
matériel peut supporter en service normal. Elle est toujours supérieure à la tension de
service. Les valeurs normalisées pour Ur [kV] : 3,2 −𝟕, 𝟐 − 𝟏𝟐 − 𝟏𝟕, 𝟓 − 𝟐𝟒 −
𝟑𝟔 − 𝟓𝟐 −
𝟕𝟐, 𝟓 − 𝟏𝟎𝟎𝐤𝐕
Cela interprète que dans notre cas en ayant une ligne de 6,6kV : Ur ≥ 7,2 kV
 Le courant de courte durée admissible Icc : est le courant de court-circuit max que
le disjoncteur peut supporter pendant une courte durée (1 ou 3 sec).
Dans les calculs précédents, nous avons trouvons Icc =1,9867 kA
 Niveau d’isolement caractérisé par :
 La tenue de la tension à l’onde de choc avec comme valeur normalisée à 6,6kV :
Ud = 60kV.
 La tenue de la tension à la fréquence industrielle dont à 6,6kV :
Up = 28kV.

Tension nominale en Valeur efficace de la Valeur crête de la Valeur crête de la


[kV] tension de tenue à la tension de tenue tension de tenue au
fréquence au choc de foudre choc de manœuvres
industrielle Up [kV] Ud [kV] [kV]

≤12 28 60 −

28 75

24 50 95 −

125
7

170 275 650 950

325 750 1050

245 395 950 1300

460 1050 1425

Tableau III.4. Niveau d’isolement des appareils de protection (NFC 10−100 et UTE C
10−100)

 La valeur crête du courant de court-circuit Idyn : c’est la valeur de la première crête


de la période transitoire.
Idyn= √2 × 𝐾 ×Icc ; (avec K=1,8); (III-29)

K est fonction du rapport Rcc/Xcc [K=f (Rcc/Xcc)]

Idyn= √2 × 1,8 ×1,9867=5,0573 kA


 La fréquence assignée en Hz: 𝒇 =50Hz
 Le pouvoir de coupure : c’est la valeur la plus élevée du courant Ic que le disjoncteur
doit couper sous sa tension assignée. Les valeurs normalisées sont les suivantes :𝟔, 𝟑

𝟖 − 𝟏𝟐, 𝟓 − 𝟏𝟔 − 𝟐𝟎 − 𝟐𝟓 − 𝟑𝟏, 𝟓 − 𝟒𝟎 − 𝟓𝟎 − 𝟔𝟑 − 𝟖𝟎 − 𝟏𝟎𝟎 kA.

Ic= 𝐾𝑐 × Icc ; (avec Kc=0,7); (III-30)

Kc est fonction du rapport Icc/In ; [KC=f (Icc/In)]

Ic= 0,7 × 1,9867 = 1,39069 kA

Pc= √3 ×Ic× 𝑈1𝑛 = √3 × 1,39069×6,6 = 22,71 MVA

En fonction des calibres normalisées nous adoptons pour : Ic=6,3 kA

 Pouvoir de fermeture :
If= 2,5×Ic (III-31)
If = 2,5 × 1,39069 = 3,476725kA
7

B. Choix

Connaissant les valeurs nominales de tension et courant de la future canalisation, les


valeurs assignées seront choisies en considérant celles qui sont immédiatement supérieures ou
égales aux valeurs nominales, notre choix est porté sur le type de disjoncteur à vide VAA
806/12 dont les caractéristiques sont en annexe.

Figure III.5. Image du disjoncteur à vide VAA 806/12

2. SECTIONNEUR MT

Un sectionneur est un appareil de commande permettant de séparer de façon


mécanique un circuit électrique et son alimentation tout en assurant physiquement une
distance de sectionnement satisfaisante électriquement.

Il est à noter que pour le dimensionnement du sectionneur nous considérons les mêmes
grandeurs que pour le disjoncteur sauf le pouvoir de coupure et de fermeture.

3. JEU DE BARRES44

Le courant admissible maximal Iad est estimé à 1,2 fois le courant nominal In qui
parcourt le jeu de barre.

Iad= 1,2×In (III-32)

Iad = 1,2 × 92,58 = 111,096A

Technique de l’ingénieur, calcul de section des jeux des barres.


44
7

Connaissant le courant admissible, nous pouvons choisir la section des barres


directement à partir du tableau en annexe sur les intensités admissibles dans le jeu de barre.
Pour un conducteur en cuivre nu, le courant normalisé est de 132A, en référence de cela la
section sera :

S=e×H (III-33)

Avec :

 S : section du jeu de barre en mm²


 e : épaisseur de barre en mm
 H : hauteur de barre mm

S = 2 × 12,5 = 25 mm²

 Pour la Vérification aux contraintes thermiques : les efforts thermiques sont dus au
dégagement de la chaleur par effet joule pendant le régime de court-circuit. Pendant le
fonctionnement normal, les jeux de barres se trouvent à une température initiale𝜃,
lorsqu’un court-circuit apparait, la température des jeux de barres augmente de ∆𝜃.
 Pour que les barres résistent aux effets thermiques, il faut que la chaleur finale de la
température de ces barres ne dépasse pas une valeur limite qui est la température
admissible du matériau.

III.3.4. CHOIX DE L’EMPLACEMENT DE LA CABINE

 L’emplacement proposé pour l’implantation d’un poste doit satisfaire aux


prescriptions de l’arrêté technique de la norme NFC 11−20145.Selon la dite norme, un
poste ne peut être implanté dans une zone polluée chimiquement, dans un terrain, zone
volcanique, haut altitude, etc. suite à ces exigences, nous avons proposés implanter le
poste MT/BT TRABEKA 1 sur le croisement des avenus chemins public et route
trabeka, étant donné que c’est un terrain à moindre risque.
 Caractéristiques du local : le poste MT/BT TRABEKA 1 à implanter étant extérieur,
l’emplacement choisi doit répondre aux exigences suivantes :
 Etre réserver uniquement aux personnes averti ou qualifiées ;
 Avoir un accès direct et permanant.

45
T. GEORGES, conception des réseaux industriels, cahier technique n°169, merlin Gerin.
7

 Niveau acoustique : le poste ne devant pas constituer une source de gêne acoustique
pour la population vivant aux alentours, une attention particulière doit être apporté afin
de respecter le niveau acoustique.
7

CONCLUSION GENERALE

Nous voici arrivés au terme de ce travail intitulé « ETUDE D’IMPLANTATION


D’UNE CABINE MT/BT POUR L’ALIMENTATION DU QUARTIER TRABEKA 1 ».
Ce travail a consisté à étudier l’implantation d’une nouvelle cabine MT/BT dans le quartier
trabeka 1 qui est un nouveau quartier éloigné (isolé) des réseaux de distribution BT de trabeka
et de la cabine clinique.

Cette cabine permettra l’alimentation de toutes ces nouvelles constructions qui sont en
plein essor. Pour y arriver, nous avons subdivisé en 3 chapitres ci- après :

 Chapitre 1 ; généralités sur les réseaux électriques, dans lequel nous avons parlé sur
les classifications des réseaux électriques, leurs niveaux de tension, de différents
paramètres d’une ligne électrique, la constitution d’une cabine MT/BT, ainsi que
l’appareillage principal composant ce poste.
 Chapitre 2 : présentation du site, dans cette partie nous avons montré la situation
géographique du site, passant par l’évaluation des charges selon les catégories, pour
aboutir à la détermination d’une puissance demandée normalisée de 400 kVA.
 Chapitre 3 : étude d’implantation de la cabine MT/BT, c’est dans cette partie que nous
avons dimensionné la ligne pouvant transiter la puissance demandée par ce quartier,
ainsi que le dimensionnement des appareils de protection de la cabine principalement
le disjoncteur et le sectionneur.
 Chapitre 4 : impact de la pratique professionnelle sur la formation des techniciens
élèves du complexe scolaire les talents, dont ici cadrant avec la partie pédagogique,
nous avons montré l’impact négatif du manque de la pratique professionnelle des
techniciens dans leur formation et donner certaines suggestions au près des chefs
d’établissements qui n’organisent pas la pratique dans leurs écoles.

Nous pensons qu’avec ce modeste travail, nous avons circonscris les grandes lignes étapes
préalables pour l’implantation d’une nouvelle cabine dans ce site. Tout œuvre humain
étant imparfaite, nous restons ouverts à toutes critiques et suggestions visant à l’améliorer.

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