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INTRODUCTION
1. Présentation du sujet
L’énergie électrique est très présente dans la vie quotidienne de pratiquement de tous
les habitants et surtout dans les pays industrialisés comme le nôtre, en particulier consomme
une partie très importante de leur énergie sous forme électrique. Autrement dit, parmi les
autres énergies la place de l’énergie électrique est tout à fait centrale, car elle se transporte
bien, inodore et autorise des transferts a très bon rendement. Par ailleurs, cette dernière est
directement liée à l’ensemble des énergies existantes. Les réseaux électriques sont considérés
comme des infrastructures et donc nous ne pouvons refuser une partie de la population et
privilégier une autre car l’électricité est de plus en plus super important ; pour le
développement d’un pays voir d’une région restreinte. Conçus traditionnellement d’une
manière verticale où les transferts de l’énergie suivent le schéma suivant: Production –
Transport Distribution.
Dans le réseau électrique de distribution, l’implantation des cabines joue un rôle très
important dans la transmission de l’énergie électrique sur l’ensemble d’un territoire, en
particulier vers les consommateurs. Etant donné que la demande d’électricité croit
exponentiellement et la vie demande de plus en plus l’énergie électrique pour la
consommation non pas seulement industrielle mais également domestique et donc nous avons
intérêt d’implanter beaucoup de cabines pour tenter de satisfaire la demande d’énergie
électrique par la population, essayer par la même occasion, de propulser l’économie de notre
pays. C’est dans ce cadre que s’inscrit notre sujet intitulé « ETUDE D’IMPLANTATION
D’UNE CABINE MT/BT POUR L’ALIMENTATION DU QUARTIER TRABEKA 1 ».
Cette étude pourra servir plusieurs inspecteurs scientifiques qui désireront s’en inspirer sur
l’étude de l’implantation d’une cabine MT/BT dans le cadre de desservir en énergie électrique
la population du quartier trabeka 1. Et aussi cette étude permettra l’amélioration des
conditions de vie de la population de ce quartier et aussi fera l’objet d’un document de
référence pour tout celui qui voudra mettre en application les faits de cette étude.
Personnellement, ce sujet nous a permis de mener une étude approfondie sur l’implantation
d’une cabine MT/BT, tout en nous donnant une idée sur les calculs des différents paramètres
de la ligne électrique.
3. Problématique et hypothèse
a) Problématique
La problématique est définie selon le petit Larousse comme étant ; l’ensemble des
questions qu’une science ou une philosophie qui se pose relativement à un domaine
particulier, c’est aussi la préoccupation même de la recherche et de l’analyse qui pousse le
chercheur à entreprendre une étude.
Quels sont les moyens à mettre en œuvre pour l’implantation de la cabine dans ce
quartier ?
b) Hypothèse du travail
Selon jeanne F. Carrière : « l’hypothèse est une proposition des réponses aux questions
que l’on se pose à propos de l’objet de la recherche formulé en terme des connaissances telle
que l’observation, l’analyse, puissent fournir une solution». L’hypothèse est une réponse
anticipée ou provisoire que le chercheur se propose, partant de cette idée nous formulons notre
hypothèse en ces termes :
4. Etat de la question
Nous ne sommes pas le seul d’avoir abordé les études dans ce cadre ; dans notre
parcourt de recherche, nous avons consulté des travaux dont entre autre le travail de monsieur
:
MUKAD A MUZANG Elie, ELECTROTECHNIQUE, ISPT/Likasi, 2019, RDC :
ETUDE DES POSSIBILITES D’ALIMENTATION DE LA MISSION
METHODISTE-UNIE DE MULUNGWISHI A PARTIR DU POSTE HT/MT DE
KAMBOVE ; qui dans le développement de son travail à fait une étude ameliorative
d’une ligne électrique alimentant la cabine MT/BT de MULUNGWISHI existante,
tout en redimensionnant cette dernière.
5. Délimitation du travail
Aucune étude ne peut être menée sans un cadre délimité pour une meilleure
circonscription des faits. Dans notre travail nous nous sommes imposés deux limites : Dans
l’espace et dans le temps : nous nous sommes limités à la commune de PANDA plus
particulièrement dans le quartier TRABEKA 1 et notre étude s’est étalée durant la période de
l’année 2021. Nous nous limiterons juste à l’implantation de la cabine dans ce quartier et
déterminer les paramètres du coté MT.
6. Méthodes et techniques
a. Méthode
La méthode comparative : reste pour tout scientifique, une voie pour découvrir les
lois.
Elle peut étudier les faits, un phénomène, et même un évènement à des périodes.
b. Technique de recherche
l’observation : l’observation consiste aux remarques écrites ou alors sur ce qui a été
constaté, donc cette technique nous a permis de faire des visites dans ce quartier afin
de voir l’emplacement de notre nouvelle cabine ;
documentaire : cette technique est bénéfique parce qu’elle met le chercheur face aux
documents supposés contenir des informations recherchées, en allant dans la
bibliothèque en faisant des recherches des documents sur internet en corrélation avec
notre sujet
7. Subdivision du travail
I.1.1 ETUDE1 : c’est une application de l’esprit pour apprendre ou approfondir des savoirs.
I.1.5 QUARTIER5: un quartier est un lieu géographique ou se côtoient des habitants, des
commerçants, des travailleurs et des utilisateurs.
I.1.6 JEUX DE BARRES6 : les jeux de barres sont des collecteurs et répartiteurs d’énergie
électrique qui servent de jonction entre la source et la réception d’énergie électrique.
I.2.1 Définition :
1
Dictionnaire le petit la rousse 2010
2
Idem
3
Pascal Mukeng, Technologie électrique, ISPT /Likasi G1 ETT 2016-2017, cours Inédit
4
Http/www.techno-science .net alimentation électrique
5
Dictionnaire le petit la rousse illustré 2010
6
Marcel Kimoto, production transport et distribution de l’énergie électrique, ISPT /Likasi, G3 ETT 2020-2021,
Cours inédit
7
J.L.LILIEN, Transport et distribution de l’énergie électrique, université de liège, paris 2006
6
I.2.2 Rôle :
La fonction ou rôle ;
La forme de l’énergie électrique ;
Le niveau de tension ;
La structure topologique ;
La configuration géographique
La densité de consommation ; et
La nature des canalisations.
1° Selon la fonction
On distingue :
On distingue :
On distingue :
On distingue :
On distingue :
On distingue :
Dans ce réseau les lignes d’alimentations des usagers tirent leurs alimentations à une
canalisation principale appelée FEEDER.
8
J.L.LILIEN, op.cit.
9
Idem
9
Ce réseau présente des avantages ainsi que des inconvénients qui sont :
b. Inconvénients :
Ce réseau offre la possibilité d’alimenter les usagers par deux lignes, l’une principale et
l’autre de réserve.
10
C. Réseau maillé
Les feeders sont réunis en divers points de façon à constitués les mailles, celle-ci
suivant la configuration des rues d’une région ou zone urbaine.
11
Constituent des liaisons entre réseaux de transport puissants ; ces liaisons ont un
double rôle dont:
Assurer une sécurité en permettant un secours réciproque des réseaux dans le cas où
un accident dans l’un d’eux de privé de fournir son énergie ;
Permettre une exploitation économique et sure des moyens de production, et d’assurer
une compensation de différents manques.
Ce sont de réseaux d’utilisation qui exigent des puissances élevées, ils peuvent alors
utiliser soit la basse tension (BT) de la gamme 500 à 1000V ; soit même la moyenne tension
(MT) de l’ordre de 5 à 6 kV, ces réseaux à usage privé sont généralement intérieurs aux
usines.
I.2.4 Constitution :
1 Définition :
Une ligne électrique est tout moyen permettant de canaliser l’énergie électrique afin de
faciliter son transfert d’un point à un autre à travers des conducteurs ou des câbles.
2 Rôle :
Une ligne électrique a pour rôle d’assurer un transfert efficace de l’énergie électrique
d’un point à un autre pour une utilisation bien définie.
3 Caractéristique :
D’une manière générale il existe quatre paramètres de lignes électriques qui sont :
10
P. LANGONETTE « Les lignes et les câbles électriques »
14
La résistance ohmique R,
L’inductance L ;
La capacité C ;
La conductance ou réactance transversale G
A.1. Constitution
Les lignes électriques aériennes sont constituées des conducteurs nus supportes par des
isolateurs posés sur de consoles ou ferrures fixées soit au mur soit sur des supports (poteau ou
pylônes) qui peuvent être en bois, en fer ou en béton. Ces canalisations sont très peu utilisées
en moyenne et basse tension et un câble de garde qui protège les trois phases de ligne à la
foudre.
Les conducteurs des lignes aériennes à haute tension sont toujours nus, on emploie presque
exclusivement des câbles en cuivre et en aluminium avec âme en acier, ces derniers sont plus
économiques. Dans les zones industrielles à atmosphère corrosive (maritime) on utilise
surtout le cuivre et ses alliages car l’aluminium serait vite détruit.
15
b. Les isolateurs11
Ce sont des pièces en verre, en matière plastique ou en porcelaine, leur but est
d’assurer la liaison entre les conducteurs sous tension et le support tout en assurant aussi un
isolement électrique entre les deux parties. Généralement la longueur d’un isolateur dépend
directement de la tension de la ligne électrique qu’il supporte. Les isolateurs sont toujours
munis d’éclateurs qui sont constitués de deux pointes métalliques se faisant face.
Pour leurs formes, ils assurent un isolement suffisant même sous la pluie et une
résistance mécanique capable de supporter l’effort de tension des conducteurs et leurs
poids. On retrouve les isolateurs rigides et les isolateurs suspendus ou en chaines
Selon la tension de service, on a :
Les isolateurs pour BT : ils sont d’une seule pièce avec un trou de scellement
pour ferrure d’un diamètre environ 20 mm
Les isolateurs pour HT : ils sont du type rigide et comportent deux ou trois
jupes (pièces) pour augmenter la longueur des lignes de fuites et l’isolateur
supporte une tension plus importante. On utilise les chaines d’isolateurs
Les isolateurs pour T.H.T : ils sont rigides en plusieurs pièces. Les éléments
assemblés en formes de chaines suspendues, isolateurs suspendus.
Les isolateurs suspendus offrent les avantages suivants par rapport aux isolateurs rigides :
souplesse et possibilité d’augmentation de l’isolement dans le cas d’élévation volontaire de la
tension.
11
SCHNEIDER Electrique, « les surtensions et la coordination de l’isolement » Page 35
16
La tension nominale,
La forme et la section des conducteurs,
L’état hygrométrique et poussiéreux de l’emplacement,
La tension de perforation,
Le coefficient de sécurité.
c. Les ferrures12
Ce sont des pièces métalliques généralement en fer sur lesquels sont posées les
isolateurs. Leur résistance à la traction est de l’ordre de 35 kgf/mm² et elles sont fortement
galvanisées pour éviter l’oxydation due au scellement ou plâtre.
Les modèles usuels de ferrures pour isolateurs sont : les ferrures droites, les ferrures
coudées, les ferrures en z, les ferrures col de cygne et les ferrures modelés PTT.
12
A. Simon et R. Quickaels « Dessin et technologie électrique, édition L’ELANLIEGE 1895, P.45
17
d. les supports13
Sont destinés à supporter ou soutenir l’ensemble des conducteurs et les ferrures par
l’intermédiaire d’isolateurs. Les supports doivent être tels qu’ils puissent résister aux efforts :
Pour faire le choix du type de supports on tient compte des éléments ci-après :
Les supports (ou pylône) de ligne ont les ferrures le plus variés et sont du simple
poteau en bois en ciment, métalliques importants des grandes lignes à 220 et 400 KV. On
rencontre plusieurs types parmi lesquels on trouve :
13
A. SIMON et QUICKAELS.Op.cit
18
Le support de traverses,
le support d’encrages,
le support d’amarrage.
e. câbles de garde14
Il est constitué d’un seul conducteur, sur plomb parfois les lignes électriques sont
attachées directement aux pylônes et ne transporte aucune énergie, il est relié au réseau de
terre et son but d’attirer la foudre afin qu’elle ne frappe pas les trois phases de la ligne évitant
ainsi les creux de tension perturbant le client.
C’est la disposition des conducteurs d’une ligne électrique aérienne sur ces supports. Il
comprend notamment les isolateurs, les ferrures.
L’armement doit être effectué de façon à empêcher tout contact entre fils par action du
vent ou de la chaleur, et à respecter la hauteur nominale que doit avoir le conducteur le plus
bas par rapport au sol et aux bâtiments qu’il surplombe.
14
P.Langonette. op.cit.
15
A. Simon et R. Quickaels. Op.cit.
19
f. Renforçateur
Ce sont des organes qui s’opposent à l’effort des structures des vibrations. Grace à
cela, on obtient une vibration des risques de ruptures d’environ 8%.
L’armond-Rod Varney
Dispositif Hofmann
g. les amortisseurs
1. Avantage :
Le cout de la réalisation est largement faible,
La réparation des câbles est évidente,
Des surcharges de longue durée ne sont pas critique
L’impédance est plus élevée qu’en souterrain,
Génèrent beaucoup de champs électromagnétiques
20
2. Inconvénients :
Le courant capacitif est moins élevé,
Autrement appelés câbles souterrains, ce sont des lignes qui sont enfouis dans le sol.
B.1. Constitution
Elles sont constituées par des câbles sous plomb enterrés ou placés dans les caniveaux.
Brièvement les câbles souterrains comportent trois (3) parties essentielles à savoir :
Les conducteurs ;
L’enveloppe protectrice extérieure ;
L’isolant interposé entre les conducteurs.
Les conducteurs peuvent être unique ou au nombre de deux ; trois ; … ; les conducteurs sont
composés de torons à section circulaire et comportant un certain nombre de fil câblé. Les
câbles passent par les canalisations qui sont enterrés et doivent être à l’abri :
Des terrassements des terrains ; pour cette raison les profondeurs minimales à observer
sont :
0,60 à 0,80 ou parfois 1m en terrain normal,
1 à 1,20 m à la traversée des voies accessibles aux véhicules ;
Des contacts d’objets durs ; et
Des chocs d’outils de terrassement.
Dans les lignes souterraines, les câbles peuvent être installés sur chemin de câbles ou dans les
gallots ; On peut aussi les mettre dans les caniveaux et, dans certains cas ils sont enfouis dans
le sol. L’âme conductrice doit posséder les caractéristiques suivantes :
16
P.Langonette, op.cit.
21
Une grande souplesse pour faciliter le passage des conducteurs dans les conduits, afin
de respecter les tracés des canalisations ou pour alimenter les appareils mobiles.
Avantages
Inconvénients
En dehors des avantages ci-dessus ; elles présentent aussi des inconvénients suivants :
I.2.6.1 Définition
C’est un ensemble plus ou moins complexe destiné à relier deux réseaux ayant ou pas
des niveaux de tension différents.
I.2.6.2 Rôle
a) Première catégorie
Cette catégorie comprend les abonnées qui ne peuvent pas supporter une coupure de
courant pendant cinq minutes sous risque d’entrainer des conséquences néfastes. Tels sont le
cas des hôpitaux, usines sidérurgiques. Etc. A travers les schémas, ils sont toujours raccordés
sur les feeders semi-prioritaires, visualisées par des marques précises.
b) Deuxième catégorie
Celle qui ne tolère jamais une moindre coupure de plus quelques minutes sous peine de
pétrification subite surtout des aliments (sociétés de production alimentaire). Ces dernières
sont raccordées sur les feeders prioritaires.
C) Troisième catégorie
Cette classe peut tolérer une coupure de vingt-quatre heures, tels sont les cas des
habitants. Ceux- ci sont généralement raccordés sur les feeders populaires, visualisés par des
marques aussi signifiantes.
17
J.L Lilien « transport et distribution de l’énergie électrique, université de Liège P30-32
23
I.2.6.4 Constitution18
A. LES TRANSFORMATEURS
1. Le transformateur de puissance
2. L’Autotransformateur
18
O.Ghislaine et B.Soufiane, Etude et dimensionnement de l’appareillage électrique du poste de transformation
225/60/11kV.memoire de fin d’études. Soutenu à l’université Hassan II-Casablanca le 26/08/2013
24
C’est un appareil utilisé pour la mesure de forts courants électriques. Il sert à faire
l’adaptation entre le courant élevé circulant dans un circuit (jusqu'à quelque milliers
d’ampères) et les instruments de mesure (ampèremètre, wattmètre ), de comptage et de relais
de protection qui, eux, sont prévus pour mesurer des courants de l’ordre de l’ampère.
Ils sont des transformateurs de haute précision dont le rapport de transformation varie
très peu avec la charge. Ils sont utilisés sur les lignes à haute tension pour alimenter des
appareils de mesure (voltmètres, wattmètres, etc.) ou de protection (relais). Ils servent à isoler
ces appareils de la haute tension et à les alimenter à des tensions appropriées.
Le primaire des transformateurs de tension est branché en parallèle avec le circuit dont
on veut connaître la tension, le secondaire restitue une tension image entre phases lorsque la
tension primaire est égale à la tension nominale, C'est le même enroulement qui fournit la
tension aux protections et aux autres équipements.
B. LE DISJONCTEUR
Nous pouvons classer les disjoncteurs selon plusieurs critères tels que :
C. LE SECTIONNEUR
Il est à noter que les sectionneurs sont à commande manuelle, électrique et électrique télé-
condamnable.
D. LE PARAFOUDRE19
Les parafoudres sont des appareils destinés à limiter les surtensions imposées aux
transformateurs, instruments et machines électriques par la foudre et par les manœuvres de
commutation. La partie supérieure du parafoudre est reliée à un des fils de la partie à protéger
et la partie inférieure est connectée au sol par une mise à la terre de faible résistance.
19
O.Ghislaine et B.Soufiane, op.cit.
27
E. CIRCUIT BOUCHON20
Dans les postes HTB, la communication se fait en point à point entre les deux
extrémités de la ligne. Le non propagation des signaux en dehors de la ligne est assuré par un
circuit bouchon, composant associant une self d'inductance de l'ordre du mH. Le couplage est
assuré soit par un condensateur de couplage isolé à l'huile, soit par un transformateur de
tension si celui-ci est de technologie capacitive. On y injecte les conversations téléphoniques,
les transmissions de mesures pour les dispatchings et les ordres de fonctionnement de certains
appareils.
F. JEU DE BARRE
Les jeux de barres sont généralement des barres plates ou des tubes creux en cuivre ou
en aluminium (les plus grands jeux de barres peuvent atteindre un diamètre de 120mm). En
haute tension, les jeux de barres peuvent être posés sur des isolants, dans ce cas ce sont des
tubes. Ils peuvent être tendus, c'est-à dire que les jeux de barres sont flexibles et suspendus par
des chaînes isolantes à des structures métalliques. Les jeux de barres permettent de relier les
différents composants d’un poste électrique, ce qui les rend très importants mais aussi très
fragiles. En effet, si un jeu de barres est soumis à un court-circuit, c’est le poste entier qui est
mis hors tension. Généralement, plusieurs jeux de barres connectés en parallèle permettent
20
Idem
28
d’empêcher ce problème et permettent de faire la maintenance d’un jeu de barres sans mettre
le poste entier hors tension.
G. SERVICES AUXILIAIRES
I.2.6.6 Classification
Dans un réseau électrique les postes de transformation peuvent être classés comme ci-
dessous:
c. Selon la configuration
Les postes type extérieur ; et
Les postes type intérieur.
30
Un incident sur le JDB ou l’entretien de celui – ci, entraine la mise hors tension de tout
le poste.
Ce schéma ne permet pas l’alimentation indépendante de cellules par des sources
différentes.
Ce type de schéma peut être utilisé dans les postes élévateurs de centrale lorsque le
nombre de départs est fiable. Pour limiter la valeur du courant de court – circuit en cas des
sources débitant en parallèle, des dispositifs de couplage, permettant en cas d’indisponibilité
d’une source de fonction temporairement en couplage.
21
Notice technique du transport, « les postes du réseau de transport, fascicule N° 2 Page 1722
31
Figure I.13: Schéma à un disjoncteur par cellule avec deux jeux de barre, un sectionnement et
couplage
1. Rôle
22
Cahier technique, prescription technique applicable aux installations raccordées au réseau de distribution haute
tension. Edition 2015, page 23
33
d. Cellule de protection : Cette cellule est constituée de disjoncteur, commandé par des
relais de protection : le disjoncteur peut aussi être manipulé par le personnel
compétent en l’ouvrant ou en fermant pour le besoin d’exploitation du réseau. Elle
assure en position fermé un contact parfait entre les pannes de coupures sans donner
lieu à un échauffement excessif.
Elle coupe le courant en charge, sûrement avec une grande rapidité et sous résistance de l’arc
électrique. La protection peut être assurée par des fusibles MT/PC surmontés par un
interrupteur sectionneur ; ces fusibles moyennes tensions (M.T) sont dites de fusibles à haut
pouvoir de coupure (HPC).
A. CABINE EN MACONNERIE
Dans ces cabines, les équipements électromécaniques sont installés dans un bâtiment
construit sur un terrain aménagé suivant les normes des constructions ; il est du type intérieur
dont les dimensions varient en fonction de la tension d’isolement. Elles sont construites de
façon à éviter complètement la pénétration de l’eau, de l’humidité, toutes les ouvertures du
local sont protégées par des treillis métalliques pour éviter l’introduction de petits animaux.
34
Avantages :
Le transformateur est à l’abri ;
Facilitation de dépannage lors de la pluie ;
Ils sont de magasin des accessoires de dépannage.
Inconvénients :
En cas d’incendie, l’accès est difficile ;
L’accès de l’air pour le refroidissement est difficile
Ce sont des cabines dont tous les équipements sont raccordés sur un seul poteau. Ils
sont utilisés en milieux ruraux ou urbains et ne sont envisageables que pour une puissance de
16, 25, 40, 63 kVA.
Elles comprennent de transformateurs montés sur poteaux avec les sectionneurs porte
fusibles MT appelés VANOSIE et on utilise les isolateurs en jupe pour éviter la pénétration de
l’eau dans les équipements électromécaniques en cas de pluie.
Avantages :
Protection des humains ;
Difficulté d’accéder dans la ligne moyenne tension ;
Refroidissement facile pendant le fonctionnement ;
Moins coûteux.
Inconvénients :
Difficulté de monter parce que cette opération exige des engins ;
Dépannage difficile et dangereux ;
Manque d’esthétique.
C. CABINE PRE-FABRIQUEE
refroidissement tandis que dans les Cabines semi-compactes, le transformateur MT/BT est
exposé à l’air libre. Elle ne dispose généralement pas de protection MT sauf de la protection
BT sans une enveloppe métallique et d’où portent les câbles basse tension. Les cabines
préfabriquées garantissent donc une protection maximum des personnes et les appareillages
mais la cabine en maçonnerie par contre, présente le danger de court-circuit par la chute d’un
outil métallique ou le passage de reptiles et autres animaux. Les cabines préfabriquées portent
de nombreux avantages notamment :
C’est dans ce cadre que les quatre institutions de l’Etat dont le cadastre, la
conservation des titres immobiliers, l’urbanisme et habitat en collaboration avec la
GECAMINES s’étaient mis d’accord pour élaborer un plan tenant compte des limites de
l’hôpital du personnel GECAMINE/LIKASI dont ce plan cadastral a une superficie
normalisée de 0.945 km2.
Après trois ans, la matérialisation sur le terrain a pris l’élan et celle-ci a été suivi par
L’attribution des parcelles aux agents GECAMINES et une partie ou des parcelles aux agents
GECAMINES et une partie ou a été attribuée aux agents GECAMINES et une partie a été
attribuée aux fonctionnaires de l’Etat qui ont participé à l’exécution des différents travaux
dans ce projet. Ce pendant la charge de bornage des différentes parcelles revient aux services
du cadastre.
Et à l’Est nous trouvons la grande partie de la commune de PANDA cité qui le limite.
23
Documents techniques, Cadastre-Likasi.
24
Idem
38
Il est à noter que ce quartier un peu isolé de la commune de PANDA est urbanisé.
Etant un quartier privé de la grande société de la république démocratique du Congo, situé
dans la grande province du haut-Katanga, ce dernier compte présentement 126 terrains déjà
attribués et 13 routes dont 10 routes secondaires et 3 routes primaires.
Il nous est nécessaire avant l’alimentation d’un nouveau secteur de faire d’abord une
Évaluation de la puissance souscrite et de la puissance installée. Cette évaluation doit
respecter les catégories des abonnées composant ce quartier, alors dans notre cas étant
souligné que c’est un quartier privé dont étant entouré pour d’autres composant la commune
de PANDA, tous les abonnés identifiés sont ceux appartenant à la catégorie domestique et
semi-industrielle ; des maison appelées types villes et types semi-villes.
39
Ce sont ceux qui font usages des appareils domestique talques les lampes d’éclairage,
le poste téléviseur, le fer à repasser, le thermoplongeur, le poste radio, le lecteur disque, le
décodeur à haute définition, le four électrique, le brouillard, la machine à laver, le climatiseur,
etc.
Il est à noter que cette catégorie regorge aussi deux types de maison d’habitation dont
les maisons du type ville et du type cité où sont incluses même les maisons appelées-semi-
ville.
Dans cette catégorie les abonnées considérées sont ceux faisant usage de la force
motrice par-dessus d’autres types des récepteurs domestiques tel que les moulins à moteur
électrique, les scieries, les poste à souder, etc.
Dans notre cas étant un nouveau quartier à électrifier, ce dernier compte au total 126
maison d’habitations et 1 moulin pour permettre à moudre certain grains et denrées servant de
nourriture à la population de ce quartier, une église, ainsi qu’un poste à souder.
La répartition de ces 126 maisons se fait comme suit ; en fonction de type des maisons :
La puissance active installée dans une installation représente la somme des puissances
actives nominales de tous les récepteurs. Cette puissance servira ensuite, au calcul des
puissances réellement consommées et ce, en utilisant des facteurs d’utilisation et de
40
Les récepteurs ne fonctionnent pas tous en même temps ou à pleine charge ; des
facteurs de simultanéité (Ks) et d’utilisation (ku) permettant de pondérer la puissance
apparente S maximale réellement absorbée par chaque récepteur et groupe des récepteurs.
Le régime de fonctionnement normal d’un récepteur peut être tel que la puissance
utilisée soit inférieure à sa puissance normale installée, d’où la notion de facteur d’utilisation.
• Dans une installation industrielle, ce facteur peut être estimé en moyenne à 0,75 ou 0,8
pour les moteurs ;
• Pour les prises de courant tout dépend de leurs destinations, on considère généralement
: Ku = 0,2 ;
25
R. BOURGEOIS et D. Cogniel, Memotech plus électrotechnique, P451
41
et un circuit dédié alimentant la station de charge ou le boitier mural sera requis par les
normes.
b. Facteurs de simultanéité (Ks) ou facteur de diversité
Nous savons que dans la pratique toutes les charges d’une installation donnée ne
fonctionnent jamais simultanément. Il y a toujours un certain degré de diversité dont on tient
compte par l’utilisation d’un facteur (Ks).
Ce facteur est défini comme suit dans la norme NFC 15-100 – vocabulaire
électrotechnique international :
Il est à noter que ce facteur Ks est appliqué à chaque groupe de charge (par exemple alimenté
à partir d’un tableau de distribution ou de sous-distribution).
Les tableaux suivants sont issus des normes ou de guides locaux et non des normes
internationales. Ils ne doivent être employés que comme exemples de détermination de ces
facteurs. Quelques valeurs typiques sont indiquées dans le tableau II.1 et sont applicables aux
abonnés domestiques alimentés en triphasé 4 fils 230/400 V. Dans le cas des abonnés utilisant
le chauffage électrique par accumulation, le facteur conseillé est de 0,8 quel que soit le
nombre d’abonnés.
42
26
R. BOURGEOIS et D. Cogniel, op.cit.
43
c. Facteur d’extension
fluorescente
Cuisinière et four 1 7200 7200 1 7200
Thermoplongeur 1 2000 2000 1 2000
Fer à repasser 1 1000 1000 1 1000
Brouillard 1 1000 1000 1 1000
Poste téléviseur 2 100 200 1 200
27
GUIDE DE CONCEPTION DES RESEAUX ELECTRIQUES, SCHNEIDER ELECTRIQUE, p518
44
Poste radio 1 80 80 1 80
Réfrigérateur 1 400 400 0.8 320
Machine à laver 1 4800 4800 0.8 3840
Climatiseur 1 1500 1500 0.8 1200
Prise de courant semi 24 4000 96000 0.2 19200
encastrée 250 V-16 A
monophasé
Prise de courant sémi- 1 6080 6080 0.2 1216
encasté 380V-16Atriphasé
Congélateur 1 500 500 0.8 400
Tableau II.3. Spécification des charges électriques dans une maison types ville.
C’est la somme de toutes les puissances des récepteurs électriques dont les récepteurs
cités ci-dessous sont ceux qui peuvent fonctionner au même moment et consommer une
grande puissance :
Réfrigérateur : 320 w
Congélateur : 400 w
Cuisinière : 7200 w
Il est à noter que toutes les puissances des différentes charges sont directement
multipliées par leurs facteurs d’utilisation par puissance unitaire.
Ps=∑ Pr = 200 + 200 + 80 + 320 + 400 + 2400 + 1000 + 7200 + 2000 = 13800 𝑤
A cette puissance nous associons le facteur de simultanéité Ks1 pour une maison :
Sachant que dans notre quartier nous disposons 100 maisons type ville donc la
puissance totale des toutes les maisons types ville se détermine de la sorte :
= 164786,544 W
Avec :
B. EGLISE
fluorescente
Mixeur 2 1200 2400 1 2400
46
Ks1
Il est à noter que dans ce quartier nous retrouvons au moins quatre (4) blocs ou cellules dont
chaque bloc doit contenir au moins une église, ce qui nous amène à dire que dans notre
quartier TRABECA 1 nous aurons au moins 4 églises 28 .Alors cela nous permet de déterminer
la puissance totale de ces quatre églises :
Pteg = 4 × Pt × 1
= 4 × 2764,8 ×1
= 11059,2 W
Avec :
• Pteg : puissance totale des toutes les églises composant ces quartiers, en Watt.
28
DOCUMENT TECHNIQUE CADASRE, op.cit.
47
C. MOULIN29
Ps = 5888W
Ps 5888
Ks1= = = 0,8
Pi 7360
= 4710 ,4 W
Avec :
D. POSTE A SOUDER30
DOMIG 130
Tableau II.6. Les puissances installée et demandée d’un poste à souder DOMIG 130
Ps = Pd = 3128 W
Ks1 =
Ptps = 2 × Ks1 × Pd × Ks
= 2 × 0.8 × 3128 × 1
29
Lawrie, Robert J., ‘Electric Motors Manual’, McGraw Hill, 1987.
30
CAHIER TECHNIQUE, DOMING 130
48
=
5004,4 W
Avec :
• Ptps : puissance totale des postes à souder affectée de son facteur d’utilisation
et du facteur de simultanéité, en watt
fluorescente
Plaque chauffante 2 1500 3000 1 3000
Thermoplongeur 1 2000 2000 1 2000
Gaufrier 1 1000 1000 1 1000
Fer à repasser 1 1000 1000 1 1000
Poste téléviseur 2 100 200 1 200
Radio cassette 1 80 80 1 80
Diffuseur 1 100 100 0,8 80
Ventilateur 2 65 130 0 ,8 104
Congélateur 2 250 500 0,8 400
Prise de courant sémi- 10 4000 40000 0,2 8000
encasté 250V-16A
TOTAL 48450 13604
Tableau II.7. Spécification des charges électriques dans une maison type semi-ville.
49
Pour cette catégorie de maison les récepteurs cités ci-dessous sont ceux qui peuvent
fonctionner au même moment et consommer une grande puissance :
gaufrier : 1000 w
Congélateur : 400 w
Ps=∑ Pr = 200 + 240 + 200 + 1000 + 400 + 4000 + 1000 + 3000 + 2000 = 12040 𝑊
A cette puissance nous associons le facteur de simultanéité Ks1 pour une maison :
Sachant que dans notre quartier nous disposons 26 maisons type semi-ville, alors la
puissance totale est :
= 26 × 3373,792 ×0,46
= 40350,55232W
Avec :
• Ptmsv = puissance totale des toutes les maisons type semi-ville composant le
quartier, en Watt
50
=
225911,09632W
Pour déterminer la puissance globale du quartier, nous appliquons la relation suivante :
= 225911,09632 × 1,3
= 293684,425216 W
Avec :
• Or S = U.I
• P = S. cos 𝜑 S = (II-3)
S=
S = 326,32 KVA
31
Rapport SNEL/ Gestion clientèle Likasi
51
Cabineà implanter
D
B
Légende :
III.1. INTRODUCTION
Dans cette dernière partie nous allons présenter les caractéristiques déterminant la
nature de notre ligne nous servant comme élément principal dans le transfert de l’énergie du
point de soutirage jusqu’au point d’implantation de la nouvelle cabine, enfin nous aboutirons
au dimensionnement de différents équipements principaux composant la cabine MT/BT et
faire un choix approprié de ces derniers.
Les lignes aériennes constituent des circuits de transmissions des réseaux triphasés
reliant le générateur à la charge. Généralement une ligne électrique est caractérisée par les
paramètres suivants :
Il est à noter que la résistance et l’inductance sont appelées paramètres longitudinaux, tandis
que la capacité et la conductance sont appelées paramètres transversaux.
L
R
C G
Notre ligne en référence à la figure III.1, transfert une puissance apparente S de 326,32
kVA qui est puissance demandée totale du quartier à alimenter. La longueur de la ligne
transitant cette puissance va de la cabine principale de l’hôpital GCM/PANDA, passant par la
cabine auxiliaire du même hôpital jusqu’au point d’implantation dont la distance estimée est
de 350 m, et la tension d’alimentation de cette dernière étant de 6,6 kV.
Dans nos calculs précédents de la puissance demandée par le quartier, nous avons
abouti à une puissance S=326,32 kVA étant une puissance qui n’est pas normalisée. En faisant
référence aux catalogues en annexe, la puissance choisit à transférer permettant un
dimensionnement correct de notre cabine est de 400 kVA sous 6,6 kV. Voici les gammes de
puissance normalisée en KVA sous 6,6 kV/400 V : 25 ; 50 ; 75 ; 100 ; 160 ; 250 ; 315 ; 400 ;
500 ; 630 ; 800 ; 1000 ; 1250 ; 1600 ; 2000 ; 2500 ; etc.
S = 400 kVA
U1n = 6,6 kV
U20 = 0,4 kV
µcc = 4%
ONAN
Couplage Dyn11
RT = 0,8712 Ω
XT = 4,27 Ω
32
MAUDUIT.A, installations électriques à haute et basse tension : production, transport et distribution de l’énergie
électrique, tome III, troisième édition, dunod, paris 1959, P78
33
Idem
54
I1n = 34,99 A
I2n = 577,35 A
U20 400
m= = 6600 = 0,06 (III-1)
U1
5°. Le couplage du transformateur sera Dyn11, du faite que nous utiliserons qu’un seul
transformateur cela nous laisse le libre choix du couplage par nécessité de la distribution du fil
neutre pour le réseau BT.
6°. En fonction de notre choix nous allons déterminer l’impédance du transformateur par la
relation suivante :
𝑈𝑛2 4 (6600)2
Z = 𝑈𝑐𝑐( )= ×( ) = 4,356 Ω (III-4)
T 100 400.103
𝑆𝑛
En se référant à la figure II.2, nous allons faire ces calculs par tronçon, parceque la
ligne à un tronçon aérien et un autre souterrain dont :
Avec :
Ainsi pour une utilisation correcte, nous estimons ±30 années d’utilisation, la puissance totale
circulant dans la ligne est :
3x10 62 46 90 6,6
34
Christophe preve, guide des conceptions des réseaux électriques, p559
35
Idem
56
3x120 - - - -
3x250 - - - -
36
ACURCHO et VILLARD, conceptions référentielle d’un réseau électrique, paris 2001, p43
57
Selon le tableau III.1 sur le choix de la section pour le tronçon A-C l’intensité normalisée est
de 109A pour une section de 25mm², et pour le tronçon C-E l’intensité transportée restant la
même, en fonction du tableau III.3 nous portons notre choix d’une section de 35mm².
RAC=0,835 Ω/km
RCE= 𝜌 × 𝐿 = (2,8×10-8
×155)/ (35×10-6)= 0,124 Ω (III-7)
𝑆
Avec
X = L. ω (III-9)
Avec :
S
r = √ = 0 ,011146m (III-11)
π
59
Nous suggérons que nos conducteurs composant la ligne seront en disposition des
conducteurs en nappe ;
2a
a a
1 2 3
(III-12)
L= (2 .ln 0,441
+ 0,5). 10-7 = 7,864. 10-7 H/m
0,0111
𝑋 = w. 𝐿 = 314×0,000122=0,0383Ω
Pour la détermination de la chute de tension U, nous allons utiliser la relation suivante :
Avec :
Résistance totale de la ligne : R = RAC + RCE = 0,163 + 0,141 = 0,304 Ω
Réactance totale de la ligne : X = XAC + XCE = 0,0248 + 0,0383 = 0,0631 Ω
37
ACURCHO et VILLARD, op.cit.
60
(III-14)
Etant donné que la chute de tension est inférieure à 5%, les sections que nous avons
choisies par tronçon respectivement 25mm² et 35mm², engendrent des chutes de tension
acceptables conformément aux normes.
1,1.Un
ICC= √3×Zcc (III-16)
Avec :
A
Jeu de barre
HÔPITAL.
ZAC
ZCE
Zcc
E Jeu de barre
cabine
Cabine à implanter
Sachant que l’impédance amont Za au niveau du jeu de barre hôpital étant de38 : Za=1,794 Ω.
alors l’impédance de court-circuit sera déterminer comme suit :
38
Documents techniques GCLK/SNEl
62
Avec :
1986,7
SccCE= . √0,25 = 18,03𝑚𝑚²
55;07
Nous concluons en disant que le choix fait sur les sections par tronçon est meilleur
parceque pour le tronçon A-C 9,43mm² est inférieure à 25mm² et pour le tronçon C-E
18,03mm² est inférieure à 35 mm².
Ceci concerne surtout les lignes aériennes car les conducteurs sont autoportants. Pour
que les éléments de la ligne puissent résister aux mouvements extérieurs pouvant l’influencer
on doit :
P = S × L × δ (III-19)
Avec
P : le poids du conducteur en kg
S : la section du conducteur en mm2
L : la longueur du conducteur en m
δ : la densité du conducteur en kg/𝑚3
63
tronçon A-C :
𝑃 43,68
= = 0,224 kg /m
𝐿 195
tronçon C-E :
𝑃 14,6475
= = 0,0945 kg /m
𝐿 155
Ayant une section circulaire, le diamètre de conducteur est calculé par la formule suivante :
tronçon A-C :
S 25
dAC = √4. = √4. = 5,64mm ≅ 6mm
π 3.14
tronçon C-E :
S 35
dCE = √4. = √4.
= 6,67mm ≅ 7mm
π 3.14
A=d×L (III-20)
64
AAC=6×195=1170mm²
ACE=7×155=1085mm²
L’action du vent c’est une action qui se fait sentir sous forme d’une pression dynamique
déterminée en fonction des vitesses données de l’air pour les saisons d’une région. La pression
dynamique est donnée par l’expression ci-après39 :
𝑃𝑠×𝑉2
q b= 2.𝑔 (III-21)
Avec :
La vitesse du vent dans cette saison étant de 30 m/s avec une température la plus grande
d’environ 30°C comme pression dynamique de base sera égale40 :
1,1×302
q = =50,45 kg/m² ≅ 50 kg/m²
b1
2.(9,81)
q = qb1×fc
www.tdee.ulg.ac.be
39
Paul KIBANZA, Avant-projet d’implantation d’une ligne électrique aérienne, adjacents, ISPT/LIKASI, G3
40
De ce qui précède nous déterminerons l’effort du vent sur le conducteur par la relation suivante :
𝐹1 = 𝑐𝑥 × 𝑞 × 𝑑 (III-22)
Avec :
Cx : est le coefficient tenant compte du corps exposé au vent, il vaut 1,45 pour un
conducteur cylindrique
q : la pression dynamique du vent sur le conducteur
d : le diamètre du conducteur
F
𝜑1= 𝑎𝑟𝑐 𝑡𝑎𝑔
P (III-22)
En posant : selon
Avec :
0,2588
𝜑1= 𝑎𝑟𝑐 𝑡𝑎𝑔 = 69,94°
0,0945
La vitesse du vent pour cette saison étant de 15 m/s avec une température la plus basse
d’environ 0°C comme pression dynamique de base est égale41 :
1,1×152
q = =12,61 kg/m² ≅ 13 kg/m²
b2
2.(9,81)
0,0659
𝜑2 = 𝑎𝑟𝑐 𝑡𝑎𝑔 = 34,89°
0,0945
On appelle portée d’une ligne électrique aérienne la distance séparant deux supports consécutifs
et est déterminée par l’expression ci-dessous :
𝐿 = 𝑈 + 100 (III-23)42
41
ACURCHO et VILLARD, op.cit.
42
Idem
6
Avec :
L : la longueur en m
U : la tension en kV
On appelle flèche la distance verticale séparant le point le plus bas des conducteurs
d’une ligne électrique aérienne et horizontale reliant le point de suspension des conducteurs de
deux supports consécutifs. Alors la flèche se calcule par la formule ci-après :
Fmax 𝑃é𝑞×L2
= (III-24)
8. Tmax
Avec :
L : la portée
Peq : poids équivalent de conducteurs
Tmax : la tension de rupture en daN
Fmax : flèche max en mètre
Tmax = 1/3 de la charge de rupture, pour notre cas la charge de rupture est de 1105
daN.43
1×1105
Tmax = = 368,33 daN
3
0,2755×602
Fmax = = 0,33 m = 33 Cm
8×368,33
X
N=
L +1 (III-25)
43
Document technique Schneider électrique, calculs des réseaux.
6
155
N= +1 = 3,58 ≅ 4
60
Avec :
La hauteur des supports est fixée par les normes, mais elle peut être calculée de la
manière suivante :
𝐻 = 𝑓 + ℎ + 𝑑 + (𝑛 − 1).k (III-26)
D’où :
H : la hauteur du support en m
h : distance minimale imposée par la norme NFC 15-100, qui est égale à 8m
f : flèche maximale
d : la portion du support enfouie dans le sol variant de 1/5 à 1/7 de la hauteur du support
k : est la distance verticale entre deux conducteurs elle de 0,71m
n : le nombre des conducteurs placés dans le même plan vertical
H
Prof= +1 (III-27)
10
Avec :
Un
E= + 0,1 (III-28)
150
Avec :
E : écartement en m
Un : tension électrique en kV
6,6
E= + 0,1 = 0,144 m
150
Les éléments cités ci-dessous, trouvés après calculs corresponds aux caractéristiques
techniques de notre ligne MT qui partira de la cabine hôpital jusqu’au poste MT/BT de
trabeka 1 :
Les principaux éléments d’un poste électrique sont les suivants : jeu de barres JB ;
transformateur de puissance T ; disjoncteur D ; sectionneur S ; sectionneur de mise à la terre
ST ; transformateur de courant TC ou TI ; transformateur de tension TP ou TT ; parafoudre P.
Il reste à savoir que les TP ; TI et parafoudre ainsi que le relais de commande sont
choisis en fonction du disjoncteur et sectionneur protégeant le transformateur de puissance.
1. DISJONCTEUR MT
A. Dimensionnement
7
≤12 28 60 −
28 75
24 50 95 −
125
7
Tableau III.4. Niveau d’isolement des appareils de protection (NFC 10−100 et UTE C
10−100)
Pouvoir de fermeture :
If= 2,5×Ic (III-31)
If = 2,5 × 1,39069 = 3,476725kA
7
B. Choix
2. SECTIONNEUR MT
Il est à noter que pour le dimensionnement du sectionneur nous considérons les mêmes
grandeurs que pour le disjoncteur sauf le pouvoir de coupure et de fermeture.
3. JEU DE BARRES44
Le courant admissible maximal Iad est estimé à 1,2 fois le courant nominal In qui
parcourt le jeu de barre.
S=e×H (III-33)
Avec :
S = 2 × 12,5 = 25 mm²
Pour la Vérification aux contraintes thermiques : les efforts thermiques sont dus au
dégagement de la chaleur par effet joule pendant le régime de court-circuit. Pendant le
fonctionnement normal, les jeux de barres se trouvent à une température initiale𝜃,
lorsqu’un court-circuit apparait, la température des jeux de barres augmente de ∆𝜃.
Pour que les barres résistent aux effets thermiques, il faut que la chaleur finale de la
température de ces barres ne dépasse pas une valeur limite qui est la température
admissible du matériau.
45
T. GEORGES, conception des réseaux industriels, cahier technique n°169, merlin Gerin.
7
Niveau acoustique : le poste ne devant pas constituer une source de gêne acoustique
pour la population vivant aux alentours, une attention particulière doit être apporté afin
de respecter le niveau acoustique.
7
CONCLUSION GENERALE
Cette cabine permettra l’alimentation de toutes ces nouvelles constructions qui sont en
plein essor. Pour y arriver, nous avons subdivisé en 3 chapitres ci- après :
Chapitre 1 ; généralités sur les réseaux électriques, dans lequel nous avons parlé sur
les classifications des réseaux électriques, leurs niveaux de tension, de différents
paramètres d’une ligne électrique, la constitution d’une cabine MT/BT, ainsi que
l’appareillage principal composant ce poste.
Chapitre 2 : présentation du site, dans cette partie nous avons montré la situation
géographique du site, passant par l’évaluation des charges selon les catégories, pour
aboutir à la détermination d’une puissance demandée normalisée de 400 kVA.
Chapitre 3 : étude d’implantation de la cabine MT/BT, c’est dans cette partie que nous
avons dimensionné la ligne pouvant transiter la puissance demandée par ce quartier,
ainsi que le dimensionnement des appareils de protection de la cabine principalement
le disjoncteur et le sectionneur.
Chapitre 4 : impact de la pratique professionnelle sur la formation des techniciens
élèves du complexe scolaire les talents, dont ici cadrant avec la partie pédagogique,
nous avons montré l’impact négatif du manque de la pratique professionnelle des
techniciens dans leur formation et donner certaines suggestions au près des chefs
d’établissements qui n’organisent pas la pratique dans leurs écoles.
Nous pensons qu’avec ce modeste travail, nous avons circonscris les grandes lignes étapes
préalables pour l’implantation d’une nouvelle cabine dans ce site. Tout œuvre humain
étant imparfaite, nous restons ouverts à toutes critiques et suggestions visant à l’améliorer.