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commission du codex alimentarius

ORGANISATION DES NATIONS UNIES ORGANISATION MONDIALE DE LA


POUR L'ALIMENTATION ET SANTÉ
L'AGRICULTURE

Via delle Terme di Caracalla 00100 ROME: Tél.57971


BUREAU CONJOINT : Télex:610181 FAO I. Câbles Foodagri
ALINORM 83/12A
PROGRAMME MIXTE FAO/OMS SUR LES NORMES ALIMENTAIRES COMMISSION
DU CODEX ALIMENTARIUS
Quinzième session Rome, 4-15 juillet 1983
RAPPORT DE LA SEIZIEME SESSION
DU COMITE DU CODEX SUR LES ADDITIFS ALIMENTAIRES
La Haye, 22-28 mars 1983
TABLE DES MATIERES
PAGE
Introduction 1
Désignation des rapporteurs 2
Adoption de l'ordre du jour 2
Questions intéressant le Comité
Rapport de la 26è session du JECFA 2
Programme international sur la sécurité des substances chimiques 4
Questions intéressant le Comité 4
Directives pour l'élaboration des dispositions relatives aux additifs alimentaires
dans les normes de produits 7
Etude de l'absorption d'additifs alimentaires 9
Confirmation des dispositions concernant les additifs alimentaires dans les 11
normes Codex
I. Fruits et légumes traités 11
II. Jus de fruits 12
III. Protéines végétales 12
IV. Graisses et huiles 12
V. Projet de norme pour le vinaigre 13
VI. Céréales, légumes secs et légumineuses 14
VII. Justification technologique de l'utilisation du sel calcio-disodique
d'EDTA comme antioxygène synergiste dans les graisses de table
à tartiner 15
VIII. Fromage 15
Mesures à prendre par le CCFA à la suite de modifications apportées aux DJA 16
concernant des additifs alimentaires
Confirmation des concentrations maximales pour les contaminants dans les 15
normes Codex de produits
I. Fruits et légumes traites, jus de fruits et graisses et huiles 16
II. Céréales, légumes secs et légumineuses 18
Examen de concentrations pour le plomb dans les normes Codex recommandées 18
pour le sucre
Guide pour l'utilisation sans danger des additifs alimentaires 19
Noms des catégories d'additifs alimentaires 20
Liste B du Codex 22
Norme générale internationale pour les aliments irradiés 22
Examen des aromatisants 24
Examen des auxiliaires technologiques 25
Confirmation des dispositions pour les additifs dans la norme pour le sel de
qualité alimentaire 27
Méthode d'analyse et d'échantillonnage du sel 27
Examen du projet de norme pour le sel de qualité alimentaire 28
Examen du rapport du Groupe de travail sur les spécifications 29
Plans d'échantillonnage pour la détermination des contaminants dans les
aliments. 31
Examen des domaines prioritaires pour les travaux futurs concernant les additifs
alimentaires et les contaminants 32
Liste des priorités pour les additifs alimentaires et les contaminants 34
Réglementation des contaminants industriels et de l'environnement dans les
aliments 35
Date et lieu de la prochaine session 37

ANNEXES
ANNEXE I - Liste des participants 38
ANNEXE II - Allocution inaugurale de la 16ê session du Comité du Codex
sur les additifs alimentaires 53
ANNEXE III - Programme international sur la sécurité des substances
chimiques 55
ANNEXE IV - Directives à l'usage des comités du Codex concernant
l'établissement des dispositions relatives aux additifs
alimentaires 57
ANNEXE V - Confirmation des concentrations maximales d'additifs
alimentaires dans les normes Codex de produits 59
ANNEXE VI - Rapport du Groupe de travail ad hoc sur les noms des
catégories d'additifs 73
ANNEXE VII - Liste Codex B d’additifs alimentaires mise à jour 75
ANNEXE VIII - Rapport du Groupe de travail sur l'irradiation des aliments 86
ANNEXE IX - Projet de norme générale Codex pour les aliments irradiés 88
ANNEXE X - Groupe de travail sur les auxiliaires technologiques 100
ANNEXE XI - Projet de norme Codex pour le sel de qualité alimentaire 101
ANNEXE XII - Rapport du Groupe de travail sur les spécifications 105
ANNEXE XIII - Plans d'échantillonnage pour la détermination de contaminants 110
ANNEXE XIV - Rapport du Groupe de travail sur la liste de priorités et les
travaux futurs 113
ANNEXE XV - Recommandations sur les contaminants 119
ALINORM 83/12A
RAPPORT DE LA 16ème SESSION
DU COMITE DU CODES SUR LES ADDITIFS ALIMENTAIRES
La Haye, 22-28 mars 1983
INTRODUCTION
1. Le Comité du Codex sur les additifs alimentaires a tenu sa 16ème session à La
Haye, (Pays-Bas), du 22 au 28 mars 1983, sous les auspices du Gouvernements
néerlandais. M..A. Feberwee (Pays-Bas) assumait les fonctions de Président. Etaient
présents 190 participants, représentant 40 pays et pays observateurs et 34
organisations internationales. (La liste des participants, y compris le Secrétariat figure à
l'Annexe I).
ALLOCUTION INAUGURALE DU SECRETAIRE D'ETAT DU MINISTERE DE
L'AGRICULTURE ET DES PECHES DES PAYS-BAS
2. La 16ème session a été ouverte par M. A. Ploeg, Secrétaire d'Etat du Ministère
néerlandais de l'agriculture et des pêches. Son allocution de bienvenue figure à l'Annexe
II du présent rapport.
CONSIDERATIONS GENERALES
3. Le Président et le Dr. L. Ladomery de la FAO, ont évoqué la mémoire du
Professeur G.L. Gatti, décédé depuis la dernière session. Pendant de nombreuses
années, le Professeur Gatti a participé comme membre éminent de la délégation
italienne à maintes réunions internationales associées aux activités du Codex. Ses
vastes connaissances et sa longue expérience seront regrettées dans de nombreuses
organisations internationales, ainsi que son comportement toujours amical et coopératif.
Le Comité a observé une minute de silence à la mémoire du Professeur Gatti.
4. Le représentant du Secrétariat a jugé opportun de rappeler au Comité la
procédure relative à la participation des organisations internationales aux sessions du
Codex. Avec la permission du Président, il a donné lecture des Articles VII.4 et VII.5 ci-
après du Manuel de Procédure de la Commission du Codex Alimentarius:
"4. Sous réserve des dispositions du paragraphe 5 de l'Article VII, le
Directeur général de la FAO et le Directeur général de l'OMS peuvent
inviter des organisations intergouvernementales et des organisations
internationales non gouvernementales à assister en qualité
d'observateurs aux sessions de la Commission et de ses organes
subsidiaires".
"5. La participation des organisations internationales aux travaux de la
Commission et les relations entre la Commission et ces organisations
sont régies par les dispositions pertinentes de l'acte constitutif de la FAO
et de la Constitution de l'OMS ainsi que par les règles générales suivies
par la FAO ou l'OMS dans leurs relations avec les organisations
internationales; ces relations sont assurées, suivant le cas, par
l'entremise du Directeur général de la FAO ou du Directeur général de
l'OMS".
Pour déterminer si une organisation peut être considérée comme une organisation
internationale, et établir quelle catégorie elle appartient, la FAO se fonde a) sur les
renseignements fournis par l'organisation elle-même (statuts, règlement administratif,
membres, finances, etc...) et b) sur sa mention dans l'Annuaire des organisations
internationales, publié à Bruxelles par l'Union des associations internationales. En
conséquence, les organisations internationales désireuses d'assister aux sessions du
CCFA en qualité d'observateurs, doivent adresser leur demande accompagnée des
renseignements précités, au Directeur du Bureau des affaires interinstitutions,
Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture, 00100 Rome, Italic,
avec copie au Directeur du Programme Mixté FAO/OMS sur les normes alimentaires,
FAO, Rome, suffisamment tôt avant la réunion à laquelle elles désirent assister.
5. La délégation de l'Argentine a réitéré la demande déjà formulée à la 15ème
session, que les comptes-rendus des débats et autres documents du Comité du Codex
sur les additifs alimentaires soient établis en espagnol, et non seulement en français et
anglais, et que l'on prévoie l'interprétation simultanée en espagnol de travaux des
sessions. Le Président a reconnu qu'une interprétation simultanée en espagnol serait
utile; toutefois un tel service n'est pas possible pour l'instant en raison de restrictions
budgétaires. L'arrivée souvent tardive des documents et l'absence de version
espagnole, ont eu pour résultat que la délégation argentine a exprimé des réserves au
sujet des points 4, 6, 8 et 10 à 16 de l'ordre du jour, ce qui aurait pu être évité.
DESIGNATION DIS RAPPORTEURS
6. M. T. Avigdor (Suisse) et M. R. Ronk (Etats-Unis) ont été désignés comme
rapporteurs.
ADOPTION DE L'ORDRE DU JOUR
7. Le Comité a adopté l'ordre du jour provisoire (CX/FA 83/1) sans y apporter
d'amendement.
QUESTlONS INTERESSANT LE COMITE
Rapport de la 26ème Session du Comité mixte FAO/OMS d'experts des additifs
alimentaires
8. Le Comité était saisi du rapport de la session précitée du JECFA (OMS, Série de
rapports techniques, No. 683) qui a été présenté par le représentant du Secrétariat
conjoint du JECFA de l'OMS.
9. Le Comité a été informé que les débats du JECFA avaient porté sur les principes
régissant (i) l'évaluation toxicologique des composés, (ii) l'établissement et la révision
des spécifications, (iii) la signification de l'apparition d'une néphrocalcinose lors de
l'évaluation des amidons modifiés, (iv) colorants extraits de denrées alimentaires, (v) les
phosphates et polyphosphates utilisés comme additifs alimentaires, (vi) l'évaluation
toxicologique des anabolisants xenobiotes, (vii) les métaux présents dans les aliments,
(viii) les garanties de sécurité des spécifications Codex et (ix) banque de données
informatisée pour les additifs alimentaires.
10. Les principales catégories d'additifs examinées par le Comité comprenaient les
antioxygènes, les émulsifiants, les enzymes d'origine microbienne utilisés dans la
fabrication, les aromatisants, les colorants alimentaires, les sels inorganiques et
substances tampons, les édulcorants, les épaississants et divers autres additifs. Les
substances évaluées individuellement provenaient de la liste des priorités du CCFA ou
avaient été soumises au JECFA avec des projets d'amendement avant leur confirmation
comme spécifications Codex de caractère consultatif. Les spécifications ont été publiées
dans la Série Etudes FAO: Alimentation et Nutrition No. 25. Le Comité a été informé que
la version anglaise de cette publication avait été envoyée pour observation à tous les
services centraux de liaison avec le Codex, aux gouvernements des pays membres et
aux organisations internationales intéressées.
11. Le rapport énonce les principes généraux qui devraient régir l'évaluation des
résidus d'anabolisants dans la viande et précise que la procédure à suivre ressemble
sur de nombreux points à l'évaluation des pesticides, étant donné que dans les deux
cas, les éléments essentiels demandés sont:
a) des données toxicologiques pertinentes de bonne qualité et
b) des données complètes sur la nature et le taux des résidus.
12. Le rapport rend compte également de la réaction du Comité à une demande
formulée par la Commission du Codex Alimentariús en ce qui concerne l’identification
des dispositions des spécifications du Comité représentant "les garanties de sécurité
minimale". L'expression "exigences de sécurité minimale" se rapportant aux
spécifications chimiques du Comité, a été adoptée pour signifier que seuls devraient être
utilisés des additifs de qualité alimentaire ayant fait l'objet d'une évaluation toxicologique
complète. En donnant à la Commission cette interprétation et ce conseil, le Comité a
noté que sa fonction consistait à évaluer les renseignements scientifiques et techniques
et que l'obligation d'accepter ou non les conclusions du Comité était du ressort des
Gouvernements.
13. En ce qui concerne les contaminants alimentaires, le rapport définit plusieurs
points importants pour leur évaluation, de même que pour celle des substances qui sont
à la fois des éléments nutritifs essentiels et des constituants inévitables des aliments. Le
Comité a décidé qu'il ne convenait pas d'établir une Dose journalière admissible (DJA)
allant de zéro à une limite supérieure pour ces substances. Pour le cuivre et le zinc, tous
deux essentiels à l'alimentation humaine, mais pouvant être toxiques à des taux
d'absorption plus élévés, le Comité a établi des Doses journalières maximales tolérables
provisoires (DJMTP), exprimées par deux chiffres. l'un indiquant le taux essentiel du
point de vue nutritionnel, et l'autre la limite maximale de sécurité. Pour l'étain qui est un
contaminant métallique sans propriétés cumulatives, une dose journalière maximale
provisoire exprimée par un seul chiffre a été établie. On notera que pour les
contaminants métalliques possédant des propriétés cumulatives (soit le cadmium, le
plomb et le mercure), le Comité avait déjà établi des doses hebdomadaires tolérables
provisoires. exprimées par un chiffre. Enfin, pour le phosphore (en tant que phosphate)
qui est un élement nutritif en même temps qu'un constituant alimentaire inévitable, le
Comité a établi une dose journalière maximale exprimée par un seul chiffre. Ceci
s'applique à des régimes équilibrés du point de vue nutritif en ce qui concerne le
calcium. Si l'absorption de calcium est élevée, l'ingestion de phosphate peut être
proportionnellement plus élevée; le rapport inverse est également valable. A ce propos,
le Comité a noté qu'une certaine inquiétude s'était manifestée récemment à propos du
risque qu'une augmentation de l'emploi de phosphates et polyphosphates en tant
qu'additifs alimentaires puisse perturber le rapport calcium/phosphore dans le régime
alimentaire. Après examen des données, le Comité a constaté que le problème du
rapport optimal n'était pas résolu et a recommandé des études complémentaires sur les
conséquences d'ingestions élevées de phosphates.
14. Le Comité a noté que le JECFA soulignait l'urgence que les recommandations
formulées dans son 25ème rapport au sujet de la constitution d'un groupe d'experts
soient mises en oeuvre dès que possible, afin d'étudier l'application des techniques
avancées dans le domaine des méthodes d'évaluation toxicologique des additifs
alimentaires, des contaminants, ainsi que des résidus de pesticides.
15. La discussion a ensuite porté sur le par. 14 du rapport de la 15ème session du
CCFA (ALINORM 83/12) et le Comité est convenu qu'à l'avenir les lettres adressées par
le JECFA aux industriels fabriquant des additifs alimentaires devraient expliquer
pourquoi des données sur les aspects technologiques et nutritionnels sont nécessaires.
Il a également été recommandé qu'un rapport succinct soit publié immédiatement après
la session du JECFA, comme cela fut le cas au cours des dernières années. Ce rapport
devrait être distribué à tous les services centraux de liaison avec le Codex et à tous les
utilisateurs intéressés.
16. On a discuté de l'opportunité de soumettre au JECFA des données de fabrication
pouvant avoir un caractère confidentiel afin de permettre une évaluation toxicologique
complète d'un additif. Le Secrétariat a fait remarquer que, la lettre circulaire 82/17
n'exigait pas de telles données, mais qu'elles étaient très utiles pour établir des
spécifications adéquates, de même que pour répondre à certaines questions du Comité.
Dans la mesure du possible, le JECFA serait heureux de recevoir de tels
renseignements, mais une évaluation toxicologique est possible même en leur absence.
PROGRAMME INTERNATIONAL SUR LA SECURITE DES SUBSTANCES
CHIMIQUES (IPCS)
17. Ce point de l'ordre du jour a été introduit par le représentant de l'IPCS qui a fait
remarquer que des exposés de l'IPCS avaient déjà été présentés lors de la 13ème
session du CCFA (ALINORM 79/12), de sa 14ème session (ALINORM 81/12), et de sa
15ème session (ALINORM 83/12). Son exposé constitue l'Annexe III du présent rapport.
18. Le Comité est parvenu à la conclusion que son intérêt pour l'IPCS présente trois
aspects particuliers: à savoir que le mandat du JECFA en tant qu'organe consultatif de
la Commission du Codex Alimentarius pour toutes les questions scientifiques
concernant les additifs alimentaires et le système JECFA/CCFA pour le choix des
composés prioritaires, en vue de leur évaluation par le JECFA ne soient pas modifiés et,
finalement, que le JECFA soit renforcé.
QUESTIONS DECOULANT DES SESSIONS DU CODEX
19. Le Comité était saisi des documents CX/FA 83/4 et CX/FA 83/4-Add. I traitant de
cette question, qui ont été présentés par le Secrétariat.
20. Le Comité a noté qu'un certain nombre de questions mentionnées dans ces
documents seraient examinées au titre d'autres points de l'ordre du jour; il est convenu
de remettre leur discussion à plus tard, au moment de la présentation des points de
l'ordre du jour en question.
Comité du Codex sur les graisses et les huiles - 12ème session (ALINORM 83/19, par.
62-66)
21. A sa 25ème session, le JECFA a procédé à l'évaluation toxicologique du 2-
nitropropane, un auxiliaire technologique utilisé comme solvant pour l'extraction des
graisses et des huiles et dont les résidus dans l'huile sont de 0,02 ppm. Le JECFA a
recommandé de ne pas utiliser ce solvent pour la préparation d'aliments. La délégation
de la France a demandé si on pouvait toujours parler de toxicité a des concentrations
aussi faibles, soit 20 parties par milliard et si les experts du JECFA avaient tenu compte
de ce fait lors de l'èvaluation de ce composé.
22. Le Comité a noté que ce point serait discuté au titre du point 11 de l'ordre du jour
sur les auxiliaires technologiques; il est convenu de reporter la discussion à plus tard.
Groupe mixte CEE/Codex Alimentarius d' experts sur la normalisation des jus de fruits -
15 ème session (ALINORM 83/14. par. 48-58)
23. Le Groupe mixte d'experts a demandé au CCFA de donner son avis sur la façon
d'établir des limites pour Sn, Pb, Cd et Hg dans les jus de fruits. La présence dans les
jus de fruits de Sn et de Pb est principalement. le résultat du traitement, alors que le Cd
et le Hg proviennent de la pollution de l'environnement. Le Groupe d'experts a demandé
au CCFA de donner des indications précises sur la façon de rassembler des données et
d'établir des limites pour ces contaminants. Le Comité reconnaissant que cette tâche
entrait. dans le cadre de son mandat a renvoyé la discussion au point 16 de l'ordre du
jour, consacré aux contaminants de l'environnement.
Comité de coordination du Codex pour l'Asie - Troisème session (ALINORM 83/15,
Annexe II)
24. Le Comité de coordination pour l'Asie a proposé de modifier de "provisoirement
confirmé" en "confirmé" le statut de confirmation des dispositions pour l'étain dans
certains produits à base de fruits et de légumes et demandé au CCFA d'examiner sa
proposition
25. Le Comité a noté que le problème posé par la présence de quantités excessives
d'étain dans les aliments, tels que les boissons en conserve à base de fruits, avait été
examiné par le JECFA à sa 26ème session et qu'elle pouvait aboutir à des formes
aiguës d'irritation gastrique. Le Comité est convenu de ne pas prendre de mesuresavant
que les problèmes de santé liés à l'ingestion d'étain en quantités excessives aient été
complètement élucidés par le JECFA. II a également noté que le sujet serait soumis à
l'examen de la 15ème session de la Commission du Codex Alimentarius.
Comité du Codex sur l'étiquetage des denrées alimentaires - 15ème session (ALINORM
83/22) Définition d'additifs alimentaires (par. 106 et 107)
26. Plusieurs délégations à la session du Comité précité n'ont pas approuvé la
définition d'additifs alimentaires mise au point par le CCFA, étant donné qu'elle englobait
certains constituants tels que les vitamines et les sels minéraux utilisés à des fins
nutritionnelles; elles ont demandé au Comité de revoir la définition d'additifs
alimentaires.
27. Le Comité a rappelé qu'il avait examiné cette question lors de sa 13ème session
(ALINORM 81/12, par. 24-26) et a réaffirmé qu'à son avis la définition actuelle d'additif
alimentaire, mise au point après plusieurs sessions du Comité du Codex sur les additifs
alimentaires, était satisfaisante et qu'elle ne serait pas modifiée. Le Comité du Codex
sur l'étiquetage des denrées alimentaires a la possibilité de modifier la définition
d'"Ingrédient alimentaire" pour des raisons d'étiquetage, s'il le juge nécessaire.
28. Le Danemark, l'Argentine et l'Autriche ont informé le Comité que dans leurs pays
les vitamines et les sels minéraux ajoutés aux aliments étaient considérés comme des
additifs alimentaires.
29. La Belgique a attiré l'attention du Comité sur le rapport de la 9ème session de la
Commission du Codex Alimentarius (ALINORM 72/35, par. 294); tout en adoptant la
définition d'additif alimentaire mise au point par le CCFA, la Commission soulignait que
cette définition avait été rédigée de manière à exclure les ingrédients caractéristiques
tels que condiments, épices, sel et les substances nutritives notamment vitamines,
acides aminés et oligo-éléments.
COMITE EXECUTIF DE LA COMMISSION DU CODEX ALIMENTARIUS - 29ème
session (ALINORM 83/3)
30. Le Comité exécutif a noté le point de vue du CCFA sur les garanties de sécurité
minimales des spécifications et les procédures proposées pour l'élaboration des
spécifications consultatives Codex. Ces garanties de sécurité et ces procédures ont été
envoyées aux gouvernements pour observations et seront présentées à la 15ème
session de la Commission pour examen.
Comité du Codex sur les fruits et légumes traités - 16ème session (ALINORM 83/20)
Contaminants dans les fruits et légumes traités
31. Le Comité du Codex sur les fruits et légumes a approuvé les concentrations de
250 mg/kg pour l'étain et de 1 mg/kg pour le plomb comme concentrations maximales
admissibles pour ces contaminants dans les fruits et légumes traités et a estimé qu'il
appartenait au Comité du Codex sur les additifs alimentaires d'envisager l'acceptabilité
de ces concentrations maximales du point de vue de la sécurité, sur la base de données
appropriées sur l'absorption et de directives en matière de toxicologie.
32. Le Comité, ayant noté que les nouvelles concentrations de Sn et Pb approuvées
par le Comité du Codex sur les fruits et légumes traités se trouvent à l'étape 3 de la
Procédure n'a pris aucune décision à leur sujet mais a décidé de les examiner lors de sa
prochaine (17ème) session, quand elles seront à l'étape 5 de la Procédure du Codex.
Principe du transfert
33. Le principe du transfert a été examiné et adopté en tant que texte juridique au
cours des onzième et treizième sessions de la Commission, ce qui a conduit à la
dispersion de ce texte dans deux rapports. La version du texte sur le principe du
transfert adopté par la Commission à sa onzième session est reproduit intégralement
dans le Guide pour une utilisation sans danger des additifs alimentaires.
34. La délégation de l'Australie et le Secrétariat présents à la 16ème session du
CCPFV ont estimé que les textes dispersés concernant le principe du transfert devraient
être remis sous une forme convenant à leur publication dans le Codex Alimentarius.
35. Le Secrétariat du CCFA a préparé une version modifiéede ce texte que le
Comité a accepté d'examiner au titre du point 11 de l'ordre du jour consacré aux
auxiliaires technologiques.
Comité du Codex sur l'hygiène de la viande
36. Le Comité a noté que le Comité du Codex sur l'hygiène de la viande avait décidé
d'ajourner ses travaux sine die, mais qu'il avait recommandé que l’on constitue un
groupe de travail qui s'occuperait de rassembler de nouvelles données dans le but
d'établir des limites pour les résidus d'anabolisants et d'antibiotiques dans la viande. La
question pourra être examinée lors de la 15ème session de la Commission du Codex
Alimentarius.
AUTRES QUESTIONS
Norme générale pour les- aliments irradiés
37. A sa 13ème session tenue en 1979, le Comité du Codex sur l'hygiène
alimentaire a noté que la limite maximale de 1 Mégarad fixée dans le Projet de norme
générale du Codex pour les aliments irradiés pouváit causer certaines inquiétudes.
Notamment la résistance accrue à l'irradiation, un caractère pathogène accru associé à
des modifications génétiques des micro-organismes survivants et à la destruction des
cellules végétatives pouvant empêcher le développement parallèle de micro-organismes
de la décomposition, avant le développement des spores C-botulinum.
38. A la demande de la FAO et de l'OMS, cette question a été examinée lors d'une
réunion du Bureau du Comité international sur la microbiologie et l'hygiène de l'Union
internationale des sociétés de microbiologie, tenue à Copenhague en décembre 1982.
Le Bureau, ayant noté les préoccupations du Comité du Codex sur l'hygiène alimentaire
et analysé les données scientifiques disponibles actuellement s'est déclaré satisfait par
le fait qu'aucune raison d'inquiétude ne subsistait et que les techniques modernes
permettaient de faire face à la situation.
Ordre du jour de la 27ème session du JECFA
39. Le Comité a noté avec satisfaction la rapidité avec laquelle le JECFA envisageait
d'évaluer les additifs alimentaires mentionnés sur la liste des priorités. Le Comité a
constaté que 14 des 18 additifs de la liste des priorités du Codex seraient examines par
le JECFA à sa 27ème session.
Etudes IBT
40. Certaines évaluations d'additifs alimentaires par le JECFA ont été contestées,
une partie des études sur lesquelles elles se fondent ayant été exécutée par les
laboratoires "Industrial Bio Test". Au couxs des débats consacrés au 25ème rapport du
JECFA, le CCFA, réuni pour sa 15ème session, a accepté l'offre du Canada et des
Etats-Unis de fournir au Comité une liste d'additifs alimentaires remis en question, les
bases toxicologiques de leur approbation ne pouvant être validées (par. 13. ALINORM
83/12).
41. Le Comité a été informé par le Canada que la participation des Laboratoires IBT
n'était pas jugée importante, sauf dans le cas de i) l'huile végétale bromée, et de ii) la
cellulose hydroxypropylique.
42. Ayant noté cette observation le Comité a décidé de ne pas prendre de mesures,
la participation d'IBT étant jugée peu importante et vu que les renseignements sur la
toxicologie des composants provenant d'études plus sûres dont il dispose sont plus que
suffisants. Dans le cas de l'huile végétale, le JECFA n'a pas attribué de DJA.
Aspects sanitaires des résidus d'anabolisants dans la viande
43. Le Comité a noté qu'un Groupe de travail sur les aspects sanitaires des résidus
d'anabolisants dans la viande, qui s'est réuni à Bilthoven, avait recommandé au CCFA
d'entreprendre l'évaluation des données disponibles sur l'acétate de trenbolone et le
zéranol, dans le but de déterminer leur sécurité et d'harmoniser les législations
nationales en ce qui concerne l'emploi d'agents anabolisants. (Voir "Health Aspects of
Residues of Anabolics in Meat", Rapport du Groupe de travail OMS Rapports et Etudes
Euro, No. 59, Bureau régional de l'OMS pour l'Europe, Copenhagen).
DIRECTIVES POUR L'ELABORATION DES DISPOSITIONS RELATIVES AUX
ADDITIFS ALIMENTAIRES DANS LES NORMES DE PRODUCTS
44. Le Comité était saisi des directives précitées qui figuraient dans le document
CX/FA 83/16. Ces directives avaient été préparées par le Secrétariat à la demande du
Comité à sa 15ème session sur la base d'observations envoyées par les
gouvernements. En présentant ce document, le Secrétariat a rappelé que l'élaboration
de ces directives avait été entreprise à la demande de la Commission à sa 13ème
session et qu'elles étaient destinées aux comités de produits du Codex et devaient leur
fournir des renseignements appropriés pour que les dispositions relatives aux additifs
alimentaires puissent être confirmées compte tenu d'une justification technologique et de
la protection du consommateur.
45. Le Comité a décidé d'examiner les directives section par section. Dans une
remarque de caractère général, la délégation du Royaume-Uni a déclaré qu'à son avis
les directives n'étaient pas claires et qu'elles contenaient des informations faisant double
emploi avec les principes et directives du Codex déjà existants sur l'utilisation des
additifs alimentaires. La seule section utile de ces directives est la section 4 qui indique
les informations devant être fournies par les comités de produits. Même cette section
exige des amendements considérables. La délégation du Royaume-Uni ne s'est pas
déclarée convaincue de la nécessité d'élaborer ces directives.
Sections 1, 2 et 3
46. Le Comité a noté que la Section 2 (a) présentait une approche de l'établissement
de concentrations maximales pour les additifs alimentaires s'écartant des directives qui
figurent dans le Manuel de procédure pour la confirmation des dispositions relatives aux
additifs alimentaires. Un certain nombre de délégations ont estimé qu'il fallait toujours
établir des concentrations maximales lorsqu'une DJA avait été fixée pour un additif
alimentaire donné, étant donné que les additifs alimentaires qui sont autolimitants, ne
seront pas nécessairement utilisés en quantités compatibles avec les doses journalières
admissibles.
47. Le Secrétariat a été de l'avis que des directives pour l'établissement de
concentrations maximales pour les additifs alimentaires pourraient s'avérer utiles aux
Comités de produits du Codex et faciliter la confirmation des dispositions relatives aux
additifs alimentaires par le présent Comité.
48. A la suite d'un débat, le Comité a reconnu que les sections 1, 2 et 3 étaient une
répétition de ce qui était dit dans les Principes généraux pour l'utilisation des additifs
alimentaires et qu'il fallait les supprimer.
49. Pour ce qui est de la publication des Principes généraux précités, le Comité a
exprimé le regret qu'ils n'aient pas été insérés dans le Manuel de procédure de la
Commission (5ème édition), comme il l'avait demandé à sa dernière session. Il a insisté
pour que les Principes généraux soient insérés dans le Manuel de procédure comme
pages supplémentaires. Le Secrétariat a accepté la requête du Comité, mais a fait
observer qu'il avait l'intention d'insérer les Principes généraux dans les Volumes 1 et 14
du Codex Alimentarius consacrés respectivement aux définitions et informations
générales et aux additifs alimentaires.
Section 4
50. Le Comité est convenu que ces directives devraient indiquer les renseignements
que les Comités de produits du Codex doivent soumettre au présent Comité pour lui
permettre de mieux remplir sa fonction de confirmation. Il a alors décidé de créer un petit
groupe de rédaction composé des délégations des pays suivants: Royaume-Uni, Etats-
Unis, Norvège, Suisse et République fédérale d'Allemagne. Ce Groupe de rédaction a
été prié de préparer un questionnaire indiquant les renseignements que devraient fournir
les Comités de. produits, selon le schéma suggéré par le document du Secrétariat.
51. Le Comité a reçu le rapport établi par le Groupe de rédaction. Il a approuvé les
conclusions du Groupe, aux termes desquelles les Principes généraux pour l'utilisation
des additifs alimentaires (Manuel de procédure, 4ème édition, page 19), et le
paragraphe 13 b) du Projet de directives pour les Comités du Codex, relatif aux additifs
alimentaires, contiennent tous les renseignements nécessaires aux Comités du Codex
pour établir ou confirmer les dispositions concernant les additifs alimentaires dans les
normes Codex. Ces textes sont tels qu'ils protègent le consommateur contre les
pratiques frauduleuses et protègent également la santé des différents groupes de
consommateurs. Il ne reste donc qu'à souligner qu'il est indispensable de se conformer
aux Principes généraux et de donner au Comité du Codex sur les additifs alimentaires
l'assurance que tel est bien le cas. Pour ce qui est des autres directives sur cette
question, il ne sera pas nécessaire de les élaborer conformément aux procédures
officielles; elles devront être considérés comme un document interne à l'usage des
Comités du Codex intéressés.
52. Lors de l'examen de la liste des directives à l'usage des Comités Codex de
produits, mise au point par le Groupe de rédaction, le Comité est parvenu aux
recommandations suivantes:
a) la définition de "bonnes pratiques de fabrication" qui figure dans le
document initial devrait être reprise;
b) le document, une fois terminé, devrait être incorporé dans le
Codex Alimentarius, Vol. XIV et devrait être porté à l'attention des
Comités Codex de produits, de leurs présidents, des services
centraux de liaison avec le Codex et des autres organismes
intéressés.
53. On est convenu qu'en premier lieu, le texte de ces indications à l'usage des
Comités du Codex serait soumis à la Commission pour examen (voir Annexe IV).
Etude de l'absorption d'additifs alimentaires
54. Le Comité était saisi du rapport du Groupe de travail sur l'absorption d'additifs
alimentaires, document CX/FA 83/5-Add. 1. En présentant son rapport, le Président du
Groupe de travail, M. M. Fondu (Belgique) a informé le Comité que le Groupe de travail
avait examiné, à propos des contaminants: i) le projet de directives pour l'étude de
l'ingestion des contaminants dans le régime alimentaire EFP 82.36 et ii) le taux de
plomb dans le sucre. Il a également examiné l'ingestion d'additifs alimentaires et un
projet de classification des denrées alimentaires. Comme l'en avait prié le Comité lors de
sa dernière session (ALINORM 83/13, par. 79, 105) , le Groupe de travail a accordé une
attention toute particulière aux substances ci-après:
- antioxygènes: BHA, BHT, TBHQ, gallates,
- agents de conservation: acide benzoíque et ses sels, anhydride sulfureux et
ses dérivés,
- colorants ayant une DJA inférieure à 2 mg/kg de poids corporel,
- édulcorants artificieis: saccharine, cyclamates,
- gomme xanthane.
55. Le Groupe de travail a brièvement examiné les problèmes posés par la
concentration de 1,0 ppm de plomb pour le sucre (ALINORM 83/12, par. 129) et
souligné l'importance d'obtenir un taux de plomb aussi faible que possible dans les
denrées alimentaires. Le Groupe de travail a d'abord examiné le problème de la quantité
de sucre ingérée, puis de la concentration de plomb dans le sucre. On a remarqué que
l'on manque de données sur la consommation du sucre à partir de produits tels que les
produits de confiserie, les glaces, le chocolat et les boissons non alcoolisés. Cependant,
en supposant une consommation de 100 g de sucre par jour, un taux de 1 ppm aurait
pour résultat une ingestion quotidienne de 100 µg de plomb à partir du sucre. Ce chiffre
représente environ un quart de la dose journalière tolérable maximale (3 mg : 7 = 420
µg/jour), ce que l'on considère comme une ingestion assez élevée. En ce qui concerne
le taux du plomb dans le sucre, des renseignements ont été fournis par le Brésil et
l'Italie. Au Brésil, dans la majorité des cas, la concentration de plomb dans le sucre
partiellement raffiné (demorara), relevée dans une seule région du pays, était inférieure
à 0,5 ppm. En Italie, les chiffres moyens pour le sucre raffiné sont de 0,2 ppm.
56. Le Comité a fait sienne la proposition du Groupe de travail visant à demander
aux pays producteurs de sucre de fournir des données analytiques concernant les
concentrations de plomb dans le sucre raffiné. La délégation des Pays-Bas a fait
remarquer que la méthode de production du sucre pouvait avoir une influence sur le
taux de plomb dans le produit fini et a proposé que l'on demande aussi des informations
sur la méthode de production et sur le taux de raffinage des échantillons soumis à
l'analyse.
57. Le Groupe de travail a estimé que les concentrations maximales Codex pour les
contaminants ne devraient pas être utilisées pour les calculs et que, en conséquence,
les estimations IPJC pour les contaminants ne sont pas applicables. Dans le cas où il
faut évaluer les risques, il faut utiliser des estimations basées sur l'ingestion réelle. En
conséquence, le Groupe de travail a vivement recommandé aux gouvemements de
participer aux travaux du Programme FAO/OMS de surveillance de la contamination des
aliments et baser leurs études sur les Directives pour l'étude de l'ingestion de
contaminants dans le régime alimentaire dont la publication est attendue pour
septembre prochain. Ce projet de directives a été présenté au Groupe de travail par le
représentant de l'OMS (EFP/82.36).
58. Le représentant de l'OMS a informé le Comité qu'actuellement 22 pays
participaient au Programme de surveillance et que la FAO et l'OMS désiraient vivement
que davantage de pays collaborent à ce Programme qui rassemble des données sur les
quantités de substances telles que les métaux lourds, les BCP, les pesticides
organchlorés et mycotoxines présente dans diverses denrées alimentaires et dans le
régime total. Les délégués intéressés ont été invités à se mettre en rapport avec le
représentant de l'OMS.
59. La délégation du Brésil a souligné qu'il était souhaitable de participer au
Programme FAO/OMS de surveillance de la contamination des aliments. Elle a insisté
sur l'utilité d'une normalisation des méthodes d'analyse et d'échantillonnage pour le
plomb dans les denrées alimentaires, afin de faciliter les comparaisons entre les pays.
La délégation de Cuba a appuyé les remarques du Brésil et souhaité participer aux
travaux du Programme FAO/OMS de surveillance.
60. Le Comité a fait sienne la recommendation du Groupe de travail que davantage
de pays participent au Programme FAO/OMS de surveillance de la contamination des
denrées alimentaires.
61. Le Groupe de travail a conclu que, sur la base d'une ingestion journalière
individuelle moyenne de graisse visible de 71 g (40% de l'ingestion quotidienne de
graisse) et en supposant que des antioxygènes soient ajoutés aux matières grasses,
huiles, "shortenings" et margarine à un taux ne dépassant pas 200 ppm, l'ingestion
moyenne journalière d'antioxygenes (BHA, BHT, BHQT) serait 4 mg par personne et par
jour (DJA temporaire 0-0,5 mg/kg de poids corporel par jour). Le Groupe de travail
estime par conséquent, que I'ingestion de ces antioxygènes, même lorsqu'ils sont
présents à un taux de 200 ppm dans les graisses visibles et les graisses utilisées
comme ingrédients dans d'autres denrées alimentaires, ne dépassera pas la DJA.
62. Le Groupe de travail avait calculé le IPJC de gallates, en partant de l'hypothèse
que ces antioxygènes sont ajoutés à toutes les graisses visibles à un taux de 200 ppm
et sont les seuls antioxygènes utilisés. Le Groupe de travail a conclu que l'ingestion de
gallates ne dépasserait probablement pas la DJA.
63. Le Comité a noté que le Groupe de travail avait besoin de données
complémentaires au sujet:
- des agents de conservation: l'acide benzoïque et ses sels, l'anhydride sulfureux
et ses dérivés,
- des colorants dont la DJA est inférieure à 2 mg/kg de poids corporel,
- des édulcorants artificiels: saccharine, cyclamates.
Une lettre circulaire sera préparée.
64. Le Président du Groupe de travail a souligné que le Groupe de travail aimerait
recevoir des données sur la disparition du SO2 après la transformation des denrées
alimentaires ou leur cuisson, de même que des données sur l'ingestion en particulier
pour les fruits secs, le vin et la bière, basées sur les concentrations effectives de SO2.
65. Le Président du Groupe de travail a fait remarquer que pour les édulcorants
artificiels on avait besoin de chiffres concernant l'ingestion, non seulement à partir des
aliments, mais également à partir d'autres sources, et particulièrement dans le cas des
personnes utilisant ces additifs comme amaigrissants.
66. La délégation de la Finlande a informé le Comité d'une étude conduite dans son
pays pour estimer l'ingestion totale provenant de toutes les sources possibles
d'édulcorants artificiels. L'ingestion de cyclamates a été estimée à 6 mg par personne et
par jour, et celle de saccharine à 12 mg par personne et par jour.
67. Au sujet de la gomme xanthane, le Président du Groupe de travail a proposé au
Comité de demander au JECFA d'examiner les problèmes liés à l'utilisation d'un facteur
de sécurité de 100 pour l'établissement de la DJA pour les épaississants. Il a en effet
estimé que ce facteur risquait d'être trop élevé lorsqu'on l'appliquait aux épaississants
qui, en raison de leur pouvoir de rétention de l'eau peuvent difficilement être donnés aux
animaux à un taux suffisamment élevé pour produire un effet toxique.
68. Le Comité a décidé de soumettre de nouveau cette question au JECFA et de lui
demander son avis.
69. Le Comité est convenu que le projet de document du Groupe de travail sur la
classification des denrées alimentaires (CX/FA 83/5-Add. 1) devait figurer dans la lettre
circulaire qui sera envoyée aux gouvernements pour obtenir des observations.
70. Le Comité a remercié le Groupe de travail ad hoc pour l'excellent travail fourni. Il
est convenu de prolonger son mandat, M. Fondu demeurant Président. Le Groupe
comprend les représentants des pays suivants: Belgique (Président), Brésil, Canada,
Danemark, Finlande, France, Rép. fed. d'Allemagne, Israel, Italie, Japon, Espagne,
Suisse, Thailande, Rép. Arabe d'Egypte, Royaume-Uni, Etats-Unis, Australie, et CEE.
CONFIRMATION DES DISPOSITIONS CONCERNANT LES ADDITIFS
ALIMENTAIRES DANS LES NORMES CODEX
71. En présentant le document CX/FA 83/10-Partie I et Add. 1, 4, 5 et 6, le
Secrétariat a fait remarquer qu'il avait suivi la procédure énoncée dans le rapport de la
13ème session de la Commission du Codex Alimentarius.
72. Les décisions du Comité concernant la confirmation, la confirmation temporaire
ou l'ajournement des dispositions relatives aux additifs alimentaires, figurent à l'Annexe
7 du présent rapport.
I. Fruits et légumes traités
Projet de Norme pour les châtaignes en conserve et la purée de châtaignes en conserve
(ALINORM 83/20, Annexe VIII)
Polyphosphate de sodium.
73. Le Comité a suivi la recommandation du Secrétariat de différer la confirmation,
demandant au Comité de produit d'établir une concentration maximale. Il a cependant
noté que la 26ème session du JECFA avait discuté la question des phosphates et des
polyphosphates et recommandé le chiffre de 70 mg/kg de poids corporel comme dose
journalière admissible maximale pour les phosphates. Bien que cette disposition ne
tienne compte que de petites quantités de polyphosphates, le Comité a fait sienne la
suggestion du représentant du Secrétariat tendant à demander au Groupe de travail sur
l'ingestion d'additifs alimentaires d'étudier l'ingestion totale de phosphate. La délégation
de l'Argentine a informé le Comité que l'emploi des polyphosphates n'était pas autorisé
dans son pays.
Acide L-ascorbicrue et ascorbate de sodium
74. A propos de la recommandation du Secrétariat d'ajourner la confirmation de cette
disposition, faute d'une justification technologique satisfaisante, la délégation de la
Suisse a informé le Comité que ces substances peuvent empêcher que le produit ne se
décolore en raison de la présence de traces de fer et qu'une concentration de 400 ppm
serait suffisante. Le Comité a donc décidé de confirmer cette disposition, à condition que
la concentration maximale de 400 mg/kg soit acceptable pour le Comité sur les fruits et
légumes.
Colorants
75. Le Secrétariat a fait remarquer que seules de très petites quantités de Curcuma
sont utilisées et que dans ces conditions, le Comité pourrait confirmer la disposition. Le
Comité a cependant ajourné sa confirmation des trois colorants en attendant de fixer
une concentration maximale pour les colorants et dans l'attente d'une évaluation
toxicologique par le JECFA du safran et du jaune de carthame. La délégation de
l'Argentine a informé le Comité que dans son pays, l'emploi de colorants n'est pas
autorisé pour ce produit particulier.
Vanilline
76. Le Comité a accepté la proposition des Pays-Bas de confirmer la disposition
pour la vanilline, étant donné que cet aromatisant est autolimitant. La Vanilline n'est
utilisée qu'en faibles quantités et la DJA est relativement élevée.
II. Jus de fruits
77. L'observateur de la CEE a informé le Comité que la CEE avait établi une
comparaison détaillée entre la législation Codex et celle du Marché commun en ce qui
concerne les jus de fruits, et que ce document était à la disposition des intéressés,
auprès du Secrétariat du Codex. Toutes les dispositions relatives aux additifs
alimentaires ont été confirmées.
III. Protéines végétales
Projet de Norme pour le gluten de blé (ALINORM 83/30. Annexe V)
78. Le Comité a discuté dans le détail la proposition de disposition générale
concernant les auxiliaires technologiques, disposition qui n'identifie ni ne donne la liste
de tous les auxiliaires technologiques impliqués. Le Secrétariat a proposé que les
auxiliaires technologiques soient identifiés par le Comité de produits. La délégation des
Pays-Bas a mis en doute la nécessité de demander au Comité de produits d'identifier et
de répertorier tous les auxiliaires technologiques utilisés dans la fabrication du gluten de
blé, car à son avis le Comité ne devrait pas envisager la confirmation d'une liste
définitive d'auxiliaires technologiques. On a estimé en général que le CCFA lui-même
n'ayant pas encore décidé quelle approche suivre pour définir la réglementation des
auxiliaires technologiques, il était prématuré de prendre une décision sur la confirmation
des propositions du Comité de produits. En conséquence, le Comité a décidé de différer
la confirmation en soulignant qu'il était nécessaire de demander aux Comités de produits
des renseignements sur l'emploi des auxiliaires; il a recommandé que ces comités
dressent une liste des auxiliaires technologiques visés et la soumettent au CCFA. Le
Comité a précisé qu'une procédure semblable avait été suivie par le CCFO avec des
résultats satisfaisants.
IV. Graisses et Huiles
Projet de Norme pour le [Vanaspati/mélange de graisses végétales ]> (ALINORM 83/17.
Annexe IV)
Projet de Norme pour le [ Mélange de Vanaspati/substitut de Ghee ](ALINORM 83/17.
Annexe V)
Colorants
79. La délégation de la Suisse a proposé au Comité la concentration de 10 mg/kg,
comme limite maximale pour le ß-carotène, afin de permettre une confirmation. Le
Secrétariat a informé le Comité que les Comités de produits étaient généralement
responsables de l'élaboration des dispositions relatives aux additifs alimentaires dans la
norme de produits. Le CCFA a confirmé la limite de 10 mg/kg pour le ß-carotène, pour
autant que le Comité de produits la juge appropriée.
Tocophérols naturels et de synthèse
80. La délégation de la Suisse a proposé la concentration maximale de 200 ppm
pour ces substances afin de permettre une confirmation. Le Comité a décidé, comme
précédemment au sujet des colorants, de confirmer la limite de 200 ppm à condition que
le Comité de produits considère ce chiffre acceptable.
Thiodipropionate de dilauryle
81. Le Comité ayant noté qu'une DJA a été établie pour cette substance, est
convenu de confirmer cette disposition.
Diméthyle polysiloxane (DMPS). seul ou en combinaison avec de la silice
82. Le Secrétariat a fait remarquer qu'il considère que ce genre de substances sont
des auxiliaires technologiques; il a toutefois rappelé au Comité que, dans le passé, il
avait confirmé les dispositions relatives au DMPS comme additif alimentaire. La
délégation de la Suède a émis l' opinion que, dans ce cas, le DMPS devait être
considéré comme un additif alimentaire. Ayant pris note de cette discussion, le Comité a
décidé de confirmer la disposition.
Projet de normes pour la minarine (ALINORM 83/17, Annexe III) et pour les graisses de
table à tartiner (ALINORM 83/17. Annexe III)
Gomme xanthane
83. La délégation de la Finlande a demandé pour quelles raisons une concentration
maximale plus basse avait été fixée pour la gomme xanthane, des confirmations ayant
eu lieu anterieurement pour, des produits analogues à des concentration plus élevées.
L'observateur de Marinalg a expliqué que la gomme xanthane était un liant de l'eau très
efficace et que, par conséquent, une concentration plus basse était suffisante. La limite
de 5 g/kg de gomme xanthane, seule ou en combinaison, a été incluse dans la limite
générale pour les épaississants.
Esters de polyglycérol de l'acide ricinoléique interestérifié
84. La délégation de la République fédérale d'Allemagne a estimé que la
concentration maximale fixée pour cette substance pourrait aboutir à un chiffre de
consommation proche de la DJA et a par conséquent réservé sa position. La délégation
de la France a appuyé ce point de vue. Le Comité a confirmé la disposition mais a
décidé de demander au Groupe de travail sur l'absorption d'additifs alimentaires
d'examiner cette question. La délégation de la Finlande a réservé sa position au sujet de
la disposition relative à cet additif.
Butylhydroquinone tertiaire (BHQT)
85. Les délégations de la Finlande et de la Suède ont réservé leur position au sujet
de la disposition relative à cet additif. Le Comité a confirmé la disposition.
Projet de norme pour le vinaigre (ALINORM 83/19. Annexe II)
Anhydride sulfureux
86. Le Comité s'est demandé si du SO2 était nécessaire dans le vinaigre. Notant que
les délégations du Royaume-Uni et du Brésil avaient fourni une justification de l'emploi
de cette substance, il a confirmé cette disposition. La délégation française a réservé sa
position.
Colorants
87. Le Comité a examiné la question de l'emploi de colorants dans le vinaigre. Il a
noté la remarque de la délégation finlandaise selon laquelle les colorants ne sont
nécessaires que dans le vinaigre de malt. Cependant, la délégation de la République
fédérale d'Allemagne a informé le Comité que dans son pays, l'emploi de colorants était
autorisé pour tous les types de vinaigre. La France utilise du colorant au caramel dans le
vinaigre d'alcool. Le Secrétariat a expliqué au Comité que le Comité de coordination
pour l'Europe avait proposé l'emploi de colorant au caramel fabriqué selon le procédé à
l'ammoniaque uniquement pour le vinaigre de malt. (Pour rendre au produit sa coloration
perdue pendant le traitement a l'anhydride sulfureux). Les autres colorants au caramel,
c'est-à-dire le colorant simple et le caramel traite au sulfite d'ammonium, sont utilisés
pour de légers ajustements de couleur dans d'autres types de vinaigre.
88. Le Comité a confirmé provisoirement l'utilisation de colorant au caramel fabriqué
selon le procédé au sulfite d'ammonium, les délégations du Portugal, d'Espagne, de
Thaïlande, d'Italie et de Suède ayant réservé leur position.
Aromatisants
89. La délégation de la République fédérale d'Allemagne a fait savoir au Comité
qu'elle ne considérait pas les aromatisants naturels comme des additifs alimentaires. Le
Comité a confirmé provisoirement cette disposition générale, mais il est convenu qu'elle
devait être présentée dans les termes appropriés utilisés dans les normes du Codex.
VI. Céréales, légumes secs et légumineuses
Projet de norme pour la farine de blé (avancé à l'étape 8) (ALINORM 83/29, Annexe II)
90. Le Comité a examiné en détail le paragraphe relatif aux additifs alimentaires. Il a
estimé en général, que la Norme couvrait une gamme assez vaste de produits, notant
toutefois les remarques du Secrétariat selon lesquelles il ne s'agissait pas d'une norme
générale et qu'un certain nombre de farines de blé était exclu.
Agents de blanchiment
91. Le Comité a fait sienne la proposition du Secrétariat d'ajourner la confirmation du
peroxyde de benzoyle et du chlore. Le Comité a en outre noté les réserves exprimées
par beaucoup de délégations au sujet de l'emploi d'agents de blanchiment et a par
conséquent différé la confirmation du dioxyde de chlore.
Enzymes
92. L'observateur de l'AMFEP a émis l'avis que dans ce cas les enzymes étaient des
auxiliaires technologiques et qu'il fallait les confirmer. Le Comité est cependant convenu
avec la délégation belge que les dispositions relatives aux enzymes ne devaient pas
être confirmées à moins que l'origine de chaque enzyme n'ait été spécifiée; il a en outre
décidé que d'autres enzymes que celles évaluées par le JECFA ne devait pas être
confirmées.
Agents améliorants de la farine
93. Le Comité a confirmé l'utilisation d'acide ascorbique à la concentration de 200
mg/kg de farine et de chlorhydrate de L-cystéine avec une limite de 90 mg/kg de farine,
notant une demande présentée par la délégation française visant à porter à 300 mg/kg
de farine la concentration maximale d'utilisation de ce dernier composé. La Finlande,
l'Italie, la Grèce, la Norvège et la Suède se sont opposées à cette augmentation de la
limite pour le chlorhydrate de L-cystéine.
94. Le Comité a noté les nombreuses réserves exprimées au sujet de l'utilisation de
l'azodicarbonamide et a, par conséquent, différé sa confirmation.
95. Le Comité a également noté les nombreuses réserves exprimées au sujet de
l'emploi du bromate de potassium et les remarques de la délégation suisse informant le
Comité que plusieurs pays avaient interdit ou réduit l'utilisation de cette substance en
raison de données récentes de caractère toxicologique. Le Comité a par conséquent
différé la confirmation de la disposition relative à cet additif alimentaire.
96. Le Comité a fait sienne la suggestion de la délégation du Canada, appuyée par
la Norvège visant à limiter la confirmation de la disposition sur l'anhydride sulfureux en
tant qu'additif alimentaire, en limitant l'utilisation de la farine en cause, à la fabrication de
biscuits et pâtisserie. Des réserves ont été exprimées par la République fédérale
d'Allemagne, la France et la Finlande quant à l'emploi de SO2 dans la farine.
97. Le Comité a différé la confirmation du diphosphate monocalcique, la
concentration maximale d'utilisation proposée risquant d'entraîner un dépassement de
l'absorption quotidienne maximale admissible proposée et de nombreuses délégations
s'opposant à l'emploi de ces améliorants de la farine.
98. Le Comité a noté les observations de la délégation du Royaume-Uni selon
lesquelles le Comité de produits avait déjà fourni un travail considérable pour justifier
ces dispositions et que de nombreux types de produits, des différences régionales et
des différences d'échelle de production devaient être prises en considération. Le Comité
a cependant estimé qu'en raison des nombreuses réactions critiques à ces propositions,
il ne pouvait que confirmer ses conclusions antérieures.
Justification technologique de l'utilisation du sel calcio-disodique d'EDTA (NA2Ca EDTA)
comme antioxygène synergiste dans les graisses de table à tartiner
99. Le Comité avait différé la confirmation de cette disposition relative à cet additif
alimentaire lors de sa dernière session (ALINORM 83/12, par. 111). Il avait demandé au
Comité de produits des informations complémentaires sur la fonction technologique de
cet additif.
100. Les données demandées ont été fournies sous la forme d'un document rédigé
par M. John II. Hasman de CPC International Inc., au nom de la délégation des Etats-
Unis au Comité du Codex sur les graisses et les huiles. Le document était présenté à
l'Annexe 1 au document CX/FA 83/10-Partie 1-Add. 6.
101. Approuvant les arguments présentés dans ce document, le Comité est convenu,
sur recommandation du Secrétariat, de confirmer la disposition concernant le sel calcio-
disodique d'EDTA dans les graisses de table à tartiner. Des réserves ont été exprimées
sans débats, par les délégations des pays suivants: Finlande, Nouvelle-Zélande,
République fédérale d'Allemagne, Italie, Suisse, Pologne et France.
Additifs alimentaires mentionnés dans les normes pour les variétés de fromage figurant
dans le Code de Principes FAO/OMS
102. Lors de sessions antérieures, le Comité n'avait pas confirmé certaines
dispositions relatives aux additifs alimentaires mentionnés dans les normes pour les
fromages, dans l'attente de renseignements sur leur justification technologique et
l'établissement de concentrations maximales d'utilisation.
103. Au cours de la présente session, le Secrétariat de la FAO a pu formuler les
recommandations figurant à l'Annexe V, ayant obtenu les renseignements qui lui
manquaient durant la 20ème session du Comité mixte FAO/OMS d'experts
gouvernementaux sur le Code de Principes concernant le lait et les produits laitiers,
tenue à Rome du 26 au 30 avril 1982.
104. La première recommandation concernant l'acide sorbique ou ses sels de sodium
et de potassium dans les Normes pour le fromage à pâte extra-dure à râper et pour le
fromage fondu, a été confirmée par le Comité, la République fédérale d'Allemagne, la
Finlande et la France ayant réservé leur position.
105. La recommandation 2a (concernant l'acide propionique et certains de ses sels
dans les fromages fondus) a également été confirmée par le Comité, des réserves étant
exprimées par la République fédérale d'Allemagne et la France.
106. La recommandation 2b (concernant l'emploi de la nisine dans les fromages
fondus) a été confirmée avec des réserves de la République fédérale d'Allemagne, de
l'Autriche, de la Thaïlande et de l'Espagne.
107. La recommandation 2c (concernant l'utilisation du rocou et de ß-carotène dans
les fromages fondus à une concentration de 600 mg/kg) a soulevé certaines questions
quant au sens exact de cette disposition par rapport à la DJA de rocou exprimée en
bixine. La délégation de la Suisse a également fait allusion au fait que la plupart des
colorants ajoutés sont perdus pendant sa préparation. Le représentant de la Fédération
internationale de laiterie (FIL), a souligné que le Comité du Codex sur le lait et les
produits laitiers ne se réunirait pas avant 3 ans. Il a cependant accepté à la requête du
Comité, que la FIL fournisse des éclaircissements sur ces points.
108. La recommandation 3 (concernant l'emploi du complexe de chlorophylle cuprique
dans le fromage persillé et le fromage extra-dur à râper) a été confirmée par le Comité,
avec des réserves de la part de la République fédérale d'Allemagne.
109. La recommandation 4 (concernant l'emploi de l'hexaméthylène tétramine (HMT)
dans le provolone) a également soulevé plusieurs questions, notamment celle de la
justification technologique de l'emploi de l'HMT. Le Comité a différé la confirmation et
demandé des données complémentaires, notamment des informations concernant la
nature du résidu.
Mesures à prendre par le CCFA à la suite de modifications apportées aux DJA
concernant des additifs alimentaires
110. Le Comité était saisi d'un document préparé par le Secrétariat de la FAO portant
le titre précité (CX/FA 83/10, Partie 1-Add. 2), concernant les mesures à prendre à la
suite des décisions prises chaque année par le JECFA pour établir ou réviser des DJA.
111. Les décisions prises par les 24ème et 25ème sessions du JECFA et les mesures
prises par le Comité sont exposées à l'Annexe V, partie l où figurent également les
recommadations du Secrétariat pour les modifications spécifiques des confirmations
antérieures. Le Comité a approuvé ces recommandations et demandé au Secrétariat de
procéder aux changements corollaires dans les listes d'additifs alimentaires du Codex.
Les changements concernant les confirmations doivent être soumis, comme il convient,
à la Commission.
Confirmation des concentrations maximales pour les contaminants dans les normes.
Codex de produits
Fruits et légumes traités, jus de fruit et graisses et huiles
112. Le Secrétariat avait préparé le document CX/FA 83/10 - Partie II où figuraient les
dispositions pour les contaminants à soumettre pour confirmation au Comité au 31
octobre 1982, provenant de divers Comités de produits. Ces dispositions, telles qu'elles
ont été finalement confirmées par le Comité, sont reprises à l'Annexe V, partie II. Les
débats qui ont eu lieu avant cette décision sont exposés ci-après.
113. La concentration maximale d'étain de 250 mg/kg recommandée pour
confirmation temporaire par le Secrétariat, a été examinée dans le cadre du Projet de
norme pour les châtaignes en conserve et la purée de châtaignes en conserve. Des
réserves ont été exprimées par les pays suivants: Suisse, Suède, Nouvelle-Zélande.,
Finlande, Belgique et République fédérale d'Allemagne. Les principes discutés
s'appliquaient aussi aux trois normes pour les jus de fruit. Une discussion générale a
tout d'abord était consacrée aux concentrations maximales d'étain qui peuvent être
présentes dans les aliments en boîte.
114. L'observateur de la CEE a souligné que l'évaluation récente de l'étain par le
JECFA (26ème réunion) indiquait que cette concentration d'étain pourrait entraîner une
ingestion excessive si la concentration maximale proposée pour confirmation était
régulièrement présente dans l'alimentation. Il a recommandé que la question de la
teneur en étain des fruits et légumes traités et des jus de fruit soit réexaminée en
priorité.
115. Lé Comité a noté ces préoccupations et le fait qu'une concentration maximale de
250 mg/kg pour l'étain incluse dans les normes Codex représentait le niveau
d'intervention recommandé par les gouvernements, particulièrement pour les denrées
alimentaires conditionnées dans des boîtes en étain destinées au commerce
international. En établissant des concentrations maximales pour l'étain, le Comité a tenu
compte des besoins des pays en développement. Le Comité a également noté que le
JECFA avait établi une dose journalière admissible pour l'étain que les pays pouvaient
maintenant utiliser pour comparer les estimations d'absorption journalière d'étain
effectuées conformément à la suggestion du Groupe de travail sur l'ingestion d'additifs
alimentaires. La concentration de 200 mg/kg d'étain dans les denrées alimentaires, citée
dans le rapport du JECFA, est considérée comme le seuil pour les manifestations
d'irritation gastrique aiguë. observées dans certaines études épidémiologiques, et ne
constitue pas une recommandation JECFA pour la concentration maximale légale dans
les aliments.
116. Le Comité est convenu que le Codex devrait disposer d'urgence d'informations
plus complètes sur les concentrations effectives d'étain dans diverses denrées
alimentaires en conserve et sur l'ingestion totale d'étain résultant d'études du régime
alimentaire. Il reconnaît aussi que la question de l'établissement de concentrations
maximales pour les contaminants et de l'interprétation d'un respect des concentrations
maximales dans les produits alimentaires circulant dans le commerce international
devrait être examinée comme une question générale, au titre d'un point ultérieur de
l'ordre du jour.
117. La décision de confirmer sur une base temporaire la concentration maximale de
250 mg/kg d'étain a finalement été prise, la Suisse, la Suède, la Nouvelle-Zélande, la
Finlande, la Belgique, la République fédérale d'Allemagne, l'Italie et la Pologne, ayant
réservé leur position.
Projet de norme pour les châtaignes en conserve et la purée de châtaignes en conserve
118. Le Comité a différé la confirmation du plomb dans ce produit notant que la
concentration maximale proposée était également soumise à l'étape 3 de la procédure
d'amendement pour un certain nombre de fruits et légumes traités par le CCPFV.
Jus de Fruits
119. En confirmant la concentration maximale pour le plomb dans les jus de fruit, le
Comité a noté les réserves exprimées par la délégation canadienne.
120. Plusieurs délégations ont soulevé la question de l'inclusion de spécifications pour
les ingrédients "non toxiques" tels que le fer dans les jus de fruit (Australie) et dans les
graisses et les huiles (Norvège). On est convenu de demander aux Comités de produits
d'indiquer sur quelles bases se fondent les projets de concentrations maximales pour de
tels contaminants.
121. Le Comité, à sa 15ème session, a différé la confirmation de la disposition fixant à
1 mg/kg la concentration maximale de plomb en tant que contaminant dans le chocolat
composé et le chocolat fourré et a demandé au Comité de produits de lui fournir
davantage de renseignements sur l'origine du plomb. Le Comité sur les produits
cacaotés et le chocolat est convenu qu'une limite de 0,5 mg/kg serait acceptable pour le
beurre de cacao, elle n'était toutefois pas suffisante pour le chocolat composé et le
chocolat fourré qui contenait jusqu'à 55% de sucre, lequel à son tour pouvait contenir
jusqu'à 0,5 mg/kg de plomb.
122. Cette base pour le calcul d'une limite de 1 mg/kg a été contestée par plusieurs
délégations. Les limites pour la teneur en plomb de 1 mg/kg dans le chocolat et 0,5
mg/kg dans le beurre de cacao ont été finalement confirmées par le Comité, des
réserves étant exprimées par la Thaïlande, le Canada, l'Italie et la République fédérale
d'Allemagne.
Céréales, légumes secs et légumineuses. et teneur en étain du jus d'ananas
123. Le Comité était saisi d'un document de séance préparé par le Secrétariat sur ce
sujet. Il a été informé que le Comité sur les céréales, les légumes secs et les
légumineuses, avait constaté à sa 3ème session que des concentrations maximales
pour les contaminants dans les céréales étaient soubaitables, mais qu'il n'existait
actuellement aucun renseignement disponible permettant d'identifier ces contaminants
et décidé de laisser inchangé le texte actuel de caractère général. (Par. 73, ALINORM
83/29).
124. Le Secrétariat a recommandé au Comité de confirmer temporairement la
disposition concernant les contaminants dans les normes pour ces céréales et de
demander instamment au Comité du Codex pour les céréales, les légumes secs et les
légumineuses, de réunir davantage d'information sur le type de métaux lourds en cause
et sur les concentrations de ces métaux lourds effectivement décelées dans les
céréales, informations que le Comité pourrait étudier à une date ultérieure.
125. Le Comité fait sienne cette recommandation, notant la remarque de la délégation
beige selon laquelle, le Programme mixte FAO/OMS de surveillance de la contamination
des denrées alimentaires et des aliments du bétail constituait une précieuse source de
données.
126. Le Comité a temporairement confirmé la concentration maximale de 250 mg/kg
pour l'étain dans le jus d'ananas, étant entendu que les réserves exprimées plus haut
dans le cas des jus de fruit seraient prises en considération.
Examen de concentrations pour le plomb dans les Normes Codex recommandées pour
les sucres
127. Le Comité était saisi d'un document de travail sur ce sujet préparé par le
Secrétariat du Royaume-Uni concernant le sucre (CX/FA 83/10-Partie II, Add. III) à la
suite d'une demande d'un complément d'information formulée lors de sessions
antérieures. Le document résumait les réponses au questionnaire qui figurait dans la
lettre circulaire CL 1982/36.
128. Le Comité est arrivé aux mêmes conclusions au sujet de la proposition de
concentration maximale Codex pour le plomb que pour l'étain. Cependant, il a noté que
le plomb était un métal ayant un effet cumulatif et qu'il pouvait provoquer de sérieuses
altérations de la santé, même à de faibles doses, spécialement chez les enfants. C'est
pourquoi il a recommandé de veiller à ce que les concentrations de plomb dans les
denrées alimentaires soient maintenues aussi basses que possible et fassent l'objet
d'une surveillance permanente.
129. Après une discussion prolongée le Comité a décidé de recommander de ne
modifier ni les concentrations de plomb indiquées dans les normes pour les sucres, ni le
statut de ces confirmations. Des réserves ont été exprimées par les délégations de la
République fédérale d'Allemagne, d'Italie, de Finlande, de Suède, de France et du
Danemark.
130. Le Comité a demandé au Secrétariat de se procurer auprès des pays membres
davantage de renseignements sur les possibilités technologiques de réduire les
concentrations actuelles de plomb pour pouvoir établir une limite inférieure à 1 mg/kg.
GUIDE POUR UNE UTILISATION SANS DANGER DES ADDITIFS ALIMENTAIRES
131. Le Comité a noté que le projet de banque de données sur ordinateur FAO/OMS
pour les additifs alimentaires évalués par le JECFA, entrepris conjointement par la FAO
et l.'OMS en 1981, se trouve actuellement dans sa phase expérimentale et deviendra
prochainement opérationnel. Les données relatives à tous les additifs alimentaires
examinés jusqu'ici par le JECFA, soit environ 500 substances, ont été mises sur
ordinateur et mises en forme. Ce système comporte actuellement les informations
suivantes mises à jour à la date d'avril 1982: dénominations chimiques, synonimes,
catégories d'emploi, statut de l'évaluation ou DJA, références à des spécifications et
monographies toxicologiques. Les utilisations des additifs autorisés dans différents
aliments, telles que confirmées par le CCFA et incluses dans des normes adoptées par
la Commission du Codex Alimentarius, y figurent également. Le système offre la
possibilité de mise à jour et de recherche des informations par substance, par catégorie
et par fonction. La possibilité d'extension du système est à l'étude.
132. La banque de données sera publiée en plusieurs sections et comprendra par
exemple une liste alphabétique des additifs, un statut détaillé de chaque additif
alimentaire tel qu'indiqué à la page 2 du document CX/FA 83/2 et une liste des
composés par catégories d'emploi etc. Cette publication se fera à l'aide d'un système de
reproduction photographique. Un terminal sera installé à Rome, à la Division de nutrition
et politiques alimentaires de la FAO, ce qui permettra à la FAO de faire parvenir
rapidement aux gouvernements membres et organisations internationales des
renseignements sur le statut des additifs alimentaires. La banque de données sera mise
à jour à la fin de chaque session du JECFA et de la Commission. La première
publication de la banque de données devrait être distribuée à fin 1983.
133. Certains renseignements figurant actuellement dans le Guide pour une utilisation
sans danger des additifs alimentaires ne seront pas inclus dans le système de banque
de données FAO/OMS sur les additifs alimentaires, à savoir: les informations générales,
les principes généraux pour l'utilisation des additifs alimentaires, les différentes
catégories d'additifs alimentaires (listes A1, A2, B1, B2, C1 et C2) le statut des
spécifications Codex et certaines données faisant actuellement l'objet d'un des titres
comme les définitions. Le programme mixte FAO/OMS sur les normes alimentaires a
l'intention de publier ces informations sous forme d'un volume distinct du Codex
Alimentarius. Cette publication, conjointement aux renseignements provenant de la
banque de données, fournira aux Etats Membres les informations les plus récentes sur
la position adoptée par le Codex au sujet de l'utilisation sans danger des additifs
alimentaires. Le Secrétariat de la FAO indique que l'emploi de cette banque de données
pourrait entraîner certains frais pour les utilisateurs.
134. Le Comité a félicité la FAO pour la mise en oeuvre du programme précité et a
estimé que l'imprimé de l'ordinateur contenant les dispositions relatives aux additifs
alimentaires dans les normes Codex et le statut de l'évaluation des additifs alimentaires
par le JECFA seront des renseignements extrêmement utiles. délégués ont été d'avis
qu'il serait judicieux de les publier sur feuillets volants. On a également suggéré que la
FAO publie tous les documents se rapportant aux additifs alimentaires et à leurs
évaluations, dans une collection indépendante de la Série Alimentation et Nutrition.
Système International de numérotation des additifs alimentaires
135. Le Comité était saisi des documents CX/FA 83/9, Annexe 2 (rapport du Groupe
de Travail, Annexe VI), CX/FA - Annexe 2 et CX/FA 83/4-Annexe 1, App. 1 et Annexe
1A (observations révisées). En présentant le rapport du Groupe de travail sur les noms
de catégories d"additifs alimentaires, le Président (M. L. Erwin, Australie) a informé le
Comité que le Groupe de travail avait examiné les différents systèmes de numérotation
utilisés dans le monde, notamment, le système employé par la CEE et les modifications
de la Suède et de la Norvège, le système figurant dans le Guide Codex pour l'utilisation
sans danger des additifs alimentaires, le système brésilien et différents autres systèmes
utilisés au niveau international pour les aromatisants, les enzymes et les colorants.
136. Un concensus s'est dégagé au sein du Groupe de travail en faveur de la mise au
point d'un système de numérotation des additifs alimentaires aux fins de l'étiquetage, et
que ce système soit basé sur celui de la CEE. On a fait remarquer que cela pourrait
poser certains problèmes. Par exemple, le Groupe de travail reconnaît que l'emploi du
préfixe "E" soulèverait des difficultés lors de l'adaptation du système de la CEE à une
utilisation internationale. Conserver ce préfixe posera des problèmes dans le commerce
international, d'autre part, le préfixe "E" a une signification pour les consommateurs dans
la CEE.
137. Le Comité a noté que l'observateur de la CEE soumettra ce problème aux Etats
Membres de la CEE afin de connaître leur point de vue sur une éventuelle suppression
du préfixe "E", si le système de la CEE devait servir de base à un système international.
Il a également fait remarquer que le système actuel de la CEE ne comprenait pas tous
les additifs figurant sur les listes des additifs à utiliser dans les Normes Codex.
138. Le Groupe de travail a proposé d'examiner avant la prochaine session une
procédure applicable pour ajouter de numéros nouveaux sur une liste internationale
basée sur le système de la CEE. Il faudra pour cela établir un document de travail
exposant dans ses grandes lignes le projet de procédure et identifiant les difficultés
spécifiques. Le Comité a fait sienne la proposition du Groupe de travail suggérant que
ce document soit préparé par M. Erwin (Australie), m. Haigh (CEE), le Dr. Rao Maturu
(Secrétariat FAO) et le Dr. Kouthon (Secrétariat JECFA), avec l'aide des membres du
Groupe de travail.
139. Le Comité a approuvé la conclusion du Groupe de travail selon laquelle la mise
au point d'un système international de numérotation constitue un travail important et
urgent.
140. Au sujet de l'étiquetage des additifs alimentaires à l'aide d'un système de
numérotation, le Comité est convenu que, pour faciliter le commerce international, les
gouvernements devraient s'efforcer d'être conséquents. Il a noté les remarques de
l'observateur de la CIAA qui a déclaré au nom des industries alimentaires de la CEE que
le préfixe "E" n'était pas toujours bien compris par le consommateur. Le Comité a
appuyé en général les conclusions et les recommandations du Groupe de travail.
Noms des catégories d'additifs alimentaires
141. Le Comité était saisi du rapport du Groupe de travail ad hoc sur les noms de
catégories d'additifs alimentaires (CX/FA 83/9, Add. 2), AnnexeVI et un document de
travail préparé par l'Australie (CX/FA 83/9, Add. 2a). Le Président du Groupe de travail
(M. Erwin, Australie) a informé le Comité que le Comité du Codex sur l'étiquetage des
denrées alimentaires avait adopté les noms de catégories suggérés par le Comité du
Codex sur les additifs alimentaires. Le Groupe de travail a justifié le maintien sur la liste
du nom de catégorie "enzymes" en précisant que les enzymes, qui ont une fonction
d'auxiliaires technologiques dans de nombreux cas, sont des additifs alimentaires dans
des cas spécifiques.
142. Le Groupe de travail a informé le Comité que le Royaume-Uni avait suggéré une
liste plus longue de noms de catégories, qui fournirait au consommateur des
renseignements plus complets. Il a également informé le Comité que la liste des noms
de tous les additifs alimentaires Codex couverts par des spécifications de catégorie des
additifs récemment mis sur ordinateur, était beaucoup plus longue mais qu'elle
comprenait des catégories fonctionnelles qui n'ont pas toujours une signification bien
précise pour le consommateur.
143. Le Comité a noté le point de vue du Groupe de travail selon lequel la liste de
noms de catégories contenue dans le Projet révisé de norme générale pour l'étiquetage
des denrées alimentaires préemballées (ALINORM 83/22, Annexe VI), répond pour le
moment, à ce qu'on attend d'elle mais qu'il serait nécessaire de mettre au point une liste
de noms de catégories plus étendue, à l'usage du Comité. Le Comité a également noté
que les aromatisants pouvaient être qualifiés de "naturels", "identiques aux substances
naturelles", "artificiels" ou par une combinaison de ces mots selon le cas; il reconnaît
avec le Groupe de travail que cette classification, bien qu'utile pour les experts, peut
engendrer une certaine confusion chez le consommateur. Il a cependant décidé qu'une
décision à ce propos serait prématurée, les aromatisants et leurs définitions étant
encore à l'examen du Groupe de travail sur les aromatisants.
144. Le Comité a examiné les dispositions proposées. La délégation de la Norvège a
fait remarquer que les noms de catégories doivent être utilisés dans tous les cas avec le
nom spécifique ou une identification numérique reconnue selon le cas. La délégation du
Royaume Uni a fait remarquer qu'il sera nécessaire de compléter la liste des noms de
catégories lorsque le système de numérotation se développera.
145. Le répresentant de l'Italie et l'observateur de l'AMFEP ont exprimé leurs réserves
au sujet de l'inclusion des enzymes dans la liste des noms de catégories, les enzymes
ayant très rarement la fonction d' additifs. L'observateur de la CEE a informé le Comité
que les enzymes ne figuraient pas dans le système de numérotation de la CEE. La
délégation des Pays-Bas a émis l'avis que les enzymes devraient être indiqués par leur
nom spécifique. De l'avis de la délégation des Etats-Unis, il faudrait d'abord mettre au
point un système; les décisions concernant l'inclusion ou la suppression des noms de
catégories pouvant être remises à plus tard. Le Secrétariat a indiqué, qu'à son avis, tous
les additifs ne sont pas couverts par les noms de catégories, dans le Projet de norme
pour l'étiquetage des aliments préemballés. En l'absence de nom de catégorie autorisé,
le nom spécifique devra être utilisé car le Projet de norme ne permet l'emploi de
numéros de code que pour les additifs alimentaires pour lesquels un nom de catégorie a
été inclus à la norme.
146. Le délégué de la France a émis des réserves au sujet de l'emploi du terme
"identiques aux substances naturelles" et de la combinaison des mots "naturel",
"identique aux substances naturelles" et "artificiels" pour qualifier les aromatisants.
147. L'observateur de la CEE a demandé, que soit supprimé le paragraphe 5 du
document CX/FA 83/9, Annexe 2a, cette remarque de l'observateur de la CEE se
rapportant à autre chose.
148. Le Secrétaire de l'OMS a rappelé l'existence d'additifs multifonctionnels.
Cependant la DJA ne se référe pas à l'utilisation de l'additif en tant que catégorie
spécifique. L'évaluation toxicologique d'un additif alimentaire par le JECFA, n'est pas
nécessairement liée à une seule fonction spécifique ou à un seul emploi dans les
aliments. Cette évaluation toxicologique ne peut toutefois s'appliquer à une ou à d'autres
utilisations différentes de leur application dans les denrées alimentaires.
149. Le Comité a remercié le Groupe de travail ad hoc pour sa double tâche et est
convenu de le réinstaller, avec M. Erwin (Australie) comme Président. Les membres de
ce Groupe sont le Canada, le Royaume-Uni, les Etats-Unis, la Nouvelle-Zélande, la
République Arabe d’Egypte, le Brésil, l'Italie, la Suède, ainsi que la CEE, la CIAA,
l'AMFEP et l'IFGMA.
Liste B du Codex
150. Le Comité était saisi du document CX/FA 83/2-Add. 1 (révisé) donnant la liste
des additifs alimentaires de la liste B du Codex, mise à jour après la 26ème session du
JECFA (Annexe VII). Au cours de la session, aucune proposition d'addition à la liste n'a
été faite par les gouvernements membres et les organisations internationales.
151. Le Comité est convenu, en accord avec la suggestion du représentant de l'OMS,
de changer comme suit la définition de la Liste B du Codex: "Liste des additifs
alimentaires contenant des substances pour lesquelles les gouvernements membres et
l'industrie ont montré de l'intérêt et dont l'évaluation par le Comité mixte FAO/OMS
d'experts sur les additifs alimentaires est en cours".
152. Le Comité a prié le Secrétariat de préparer un document sur "Les principes
régissant l'établissement de la Liste B du Codex" pour discussion lors de la prochaine
session et de demander aux gouvernements et organisations internationales de faire
connaître leurs observations sur l'intérêt que présente pour eux les additifs figurant sur
la Liste B du Codex et de proposer toute addition à la liste qu'ils jugent opportune.
AMMDEMENTS A LA NORME GENERALE CODEX POUR LES ALIMENTS IRRADIES
ET AU CODE D'USAGES INTERNATIONAL RECOMMANDE POUR L'EXPLOITATION
DES INSTALLATIONS DE TRAITEMENT DES ALIMENTS PAR IRRADIATION
153. Le Comité était saisi des versions révisées de la Norme générale pour les
aliments irradiés et du Code d'usages pour l'exploitation des installations de traitement
des aliments par irradiation (Annexe VI, ALINORM 83/12), ainsi que du rapport du
Groupe de travail sur les aliments irradiés (CX/FA 83/14-Add. 1).
154. Le rapport du Groupe de travail a été présenté par son Président, M. J.P.
Modderman (E.U.), qui a déclaré que des observations sur les textes révisés lui avaient
été adressées par la France, la République fédérale d'Allemagne et les Etats-Unis. En
outre, le Groupe disposait aussi de commentaires envoyés par le Mexique, mais
parvenus trop tard pour être pris en considération. M. Modderman a exposé les
questions étudiées par le Groupe, dont le rapport figure à l'Annexe VIII.
155. Le Comité a examiné la Norme générale révisée et les recommandations du
Groupe de travail concernant de nouvelles modifications.
Section 2.2
156. La délégation d'Italie a estimé que la norme devrait aussi prévoir la "valeur
maximale de la dose absorbée" car la "dose globale moyenne absorbée" ne fournit pas
suffisamment de renseignements.
Section 3 - Salubrité des aliments irradiés
157. Plusieurs délégations ont estimé que la section 3.1 contenait des affirmations sur
la sécurité des aliments irradies, pouvant être considérées comme allant de soi, qui ne
sauraient figurer dans une norme. Le représentant de l'OMS a estimé que les références
aux aspects microbiologiques de la question devaient être plus précises et qu'il fallait
pour cela utiliser les termes du rapport du Comité mixte d'experts FAO/AIEA/OMS.
158. On est convenu de faire figurer l'alinéa 3.1 comme note de bas de page à la
section 2.2., en indiquant également les publications FAO/AIEA/OMS qui concernent la
salubrité des aliments irradiés. La section 3.1 a été supprimée et le titre de la section
remplacé par "Hygiène des aliments irradiés".
159. Le Comité s'est demandé si les Principes généraux d'hygiène alimentaire du
Codex et le Code d'usages en matière d'hygiène devaient être repris dans la Norme
générale en tant que dispositions obligatoires. Le Groupe de travail avait proposé
l'emploi du mot "doit" de préférence à "devrait" dans le texte faisant référence aux
recommandations du Codex en matière d'hygiène alimentaire. La délégation des Etats-
Unis a vivement appuyé les recommandations du Groupe de travail. Elle a estimé que
des dispositions plus contraignantes étaient nécessaires au sujet de l'hygiène
alimentaire dans le domaine des aliments irradiés. D'autres délégations ont émis
l'opinion que les Codes d'usages en matière d'hygiène, qui sont très détaillés, devraient-
garder un caractère consultatif pour toutes les denrées alimentaires. Le Comité a noté
qu'en demandant l'application obligatoire des Principes généraux d'hygiène alimentaire
et des Codes d'usages, le Comité recommandait en fait que, pour les aliments irradiés,
les Principes et Codes d'usages en matière d'hygiène du Codex soient soumis à
l'acceptation des gouvernements.
160. Le Comité a adopté la recommandation du Groupe de travail. Les délégations de
Norvège, de Finlande, de Thaïlande, du Royaume-Uni, de Suède et du Danemark ont
réservé leur position. On a noté également que le Groupe de travail avait recommandé
de remplacer "devrait" par "doit" dans les sections suivantes. Le Comité a accepté ces
modifications et décidé d'attirer expressément l'attention de la Commission sur la
question touchant la Section 3.
Traitement des denrées alimentaires par agents chimiques et irradiations
161. La délégation française a proposé l'insertion d'une disposition interdisant le
traitement des denrées alimentaires par des agents chimiques soit avant soit après
l'irradiation. Le Comité a noté que le Groupe de travail avait examiné ce point et avait
conclu qu'il n'existait aucune raison justifiant cette interdiction. Le Comité a décidé de ne
pas inclure de disposition telle que celle suggérée par la France.
Section 4.1 - Conditions d'irradiation
162. La délégation de la République fédérale d'Allemagne a proposé que la
présentation de tous les renseignements nécessaires au service national compétent soit
demandée, en tant que base de l'autorisation de procéder au traitement, denrée par
denrée, du moins pendant la phase initiale. Le Comité a noté que le Groupe de travail
avait examiné cette question, mais n'avait pas accepté cette proposition, considérant
qu'il s'agissait d'un domaine relevant exclusivement des gouvernements.
Section 6 - Etiquetage
163. La délégation d'Italie a émis l'avis que tous les aliments irradiés à toutes les
étapes de la chaîne alimentaire, devraient être pourvus d'une étiquette indiquant qu'ils
ont été irradiés et le but de cette irradiation, y compris les aliments irradiés utilisés
comme constituants d'autres denrées alimentaires.
164. La délégation de la République fédérale d'Allemagne a été de l'opinion que
toutes les dispositions d'étiquetage concernant les aliments irradiés devraient figurer
dans une seule norme et non, comme c'est le cas actuellement, en partie dans la Norme
pour les aliments irradiés et en partie dans la Norme pour l'étiquetage des denrées
alimentaires préemballées.
Etat d'avancement de la Norme et du Code
165. Le Comité est convenu qu'ayant examiné deux séries d'observations présentées
par les gouvernements sur le Projet de norme générale et le Projet de code (l'une à
l'étape 3 et l'autre à l'étape 6), le Projet de norme générale pour les aliments irradiés et
le Projet de Code d'usages concernant les installations d'irradiation, qui figurent à
l'Annexe IX du présent rapport, devraient être avancés à l'étape 8 de la Procédure et
que la Commission serait invitée à adopter cette Norme et ce Code à l'étape 8 de la
Procédure.
Constitution d'un Groupe de travail ad hoc sur l'irradiation des aliments
166. Le Comité a remercié le Président du Groupe de travail, le Dr. J. Modderman
(E.U.) et les membres du Groupe pour leur travail, et a décidé de réétablir le Groupe de
travail avec le mêmes membres auxquels s'ajoute l'IFGMA. La délégation des Etats-
Unis a indiqué qu'elle était prête à assumer de nouveau la présidence du Groupe de
travail à titre provisoire.
EXAMEN DES AROMATISAUTS
167. Le rapport du Groupe de travail ad hoc sur les aromatisant (CX/FA 83/6 -
Document de séance) a été présenté par son Président Dr. J.P. Goddijn (Pays-Bas).
Conditions générales concernant les aromatisants naturels
168. M. Goddijn a rappelé au Comité que lors de la 15ème session, il avait prié le
Groupe de travail d'établir des spécifications pour les aromatisants naturels. Au cours de
la discussion de cette question, le Groupe de travail avait envisagé la possibilité
d'élaborer une Norme, mais l'idée avait été rejetée par la majorité des membres. Le
Rapport du Groupe de travail contient en annexe des "Spécifications générales sur les
aromatisants naturels", illustrant le genre d'approche qui pourrait être adoptée. Le
Comité a confirmé cette approche dans ses grandes lignes. Le représentant de la FAO a
fait remarquer qu'une certaine confusion pourrait avoir lieu en raison de l'emploi du mot
"spécification", cela pouvant associer cette question à une activité spécifique du JECFA.
Le Comité a décidé d'utiliser le titre proposé par la délégation du Royaume-Uni, à savoir
"Conditions générales concernant les aromatisants naturels".
169. M. Goddijn a tenu à souligner les difficultés qu'il y a à définir et à traduire certains
termes et a proposé que la section "Définition" des Conditions générales, soit révisée,
utilisant la terminologie IOFI multilingue existante avant la prochaine session. Différents
autres projets de révision ont également été proposes par M. Goddijn et par certaines
délégations et le Comité a accepté la proposition du Groupe de travail visant à préparer
une nouvelle version pour la prochaine session du Comité.
Etablissement des priorités pour l'évaluation des substances aromatisantes
170. Le Comité a pris note de la publication du premier volume d'une série contenant
des données quantitatives sur les substances volatiles dans les aliments (sous les
auspices de l'IOFI et publié par CIVO-INO). Un second volume doit paraître vers la fin
de 1983. Ces données ont été considérées comme essentielles pour l'évaluation du taux
de consommation des substances aromatisantes individuelles. Le taux de
consommation constitue un outil important pour l'établissement des priorités. Le Comité
a noté ces renseignements et encouragé la poursuite de ces travaux, sollicitant la
participation et la contribution d'autres organismes. Les représentante de l'JOFI et de la
FIVS ont accepté de mettre à la disposition du Groupe de travail toutes les données
disponibles.
Substances aromatisantes artificielles
171. M. Goddijn a indiqué que le Groupe de travail avait examiné les substances
aromatisantes artificielles figurant sur la liste Codex B d'additifs alimentaires (CX/FA
83/2, Annexe 1). La proposition de retirer ces substances de la liste B a été rejetée; par
ailleurs, le Groupe de travail a accepté l'offre de l'IOFI de mettre la liste à jour. Le
Comité a pris note de ce qui précède.
Inventaire des matières dont start dérivés les aromatisants naturels
172. Le représentant de la FIVS a proposé que l'on établisse un inventaire des
matières dont sont dérivés les aromatisants naturels. Il a proposé de fournir des
renseignements et d'établir la liste des inventaires de ces matières qui existent déjà.
Après une discussion, le Comité a proposé de mettre à jour la liste du Conseil de
l'Europe, au moyen des informations complémentaires qui lui seraient envoyées. Toute
suggestion quant à la meilleure façon de procéder et tous renseignements devront être
adressés au Groupe de travail ad hoc sur les aromatisants. Au cours de la session, la
délégation des Etats-Unis a proposé de fournir des informations. Le Comité a accepté
cette offre et demandé que ces informations soient communiquées au Groupe de travail
sur les aromatisants.
Constitution d'un Groupe de travail ad hoc
173. Le Comité a remercié le Groupe de travail de son travail et décidé de le réétablir
sous la Présidence de M. J.P. Goddijn. Les pays faisant partie de ce Groupe de travail
sont les suivants: Autriche, Belgique, Danemark, Egypte, France, République fédérale
d'Allemagne, Finlande, Italie, Suisse, Thaïlande, Pays-Bas, Royaume-Uni, Etats-Unis. Il
comprend également le Conseil de l'Europe, la CEE, l'IOFI, la FIVS, la FAO, l'OMS et la
CIAA.
Examen des auxiliaires technologiques
174. Le Comité était saisi du rapport du Groupe de travail sur les auxiliaires
technologiques (CX/FA 83/12-Add. 2) reproduit à l'Annexe X du présent rapport. En
présentant ce rapport, le Président du Groupe de travail (M. R. Ronk, E.U.) a décrit la
procédure suivie pour la préparation du répertoire, expliquant que les intéressés
pouvaient soumettre des substances nouvelles en vue de leur inclusion dans le
répertoire. Cette année, environ 40 à 50 nouvelles substances ont été soumises et
seront mentionnées dans une version révisée du répertoire. Il a également précisé que
les définitions d'additif alimentaire et de contaminant comprenaient la définition
d'auxiliaire technologique. Il a donc suggéré que les Etats-Unis révisent le projet de
répertoire en s'efforçant d'appliquer la définition des auxiliaires technologiques à chaque
composé et les incorporent dans l'une des quatre catégories mentionnées au
paragraphe 2 du rapport du Groupe de travail. Les critères applicables pour décider de
la nature de chaque substance seront mentionnés dans ce document. A la prochaine
étape le JECFA pourrait évaluer tous les auxiliaires technologiques laissant des résidus
d'une certaine importance. Le Comité a décidé d'adresser le répertoire mis à jour à tous
les services centraux de liaison aveo le Codex et de le répartir entre les membres du
Groupe de travail en sollicitant leurs observations. Le Comité a décidé que ce répertoire
resterait ouvert.
175. Le Président du Groupe de travail a informé le Comité de la situation concernant
le 2-nitropropane. Le JECFA avait recommandé lors de sa 25ème session que cette
substance ne soit pas utilisés dans le traitement des aliments. Le Comité du Codex sur
les Graisses et les Huiles avait largement partagé ces vues. Toutefois, quelques
délégations avaient proposé de renvoyer cette substance au JECFA étant donné que
seuls étaient impliqués de très faibles résidus. Le Groupe de travail a décidé de
supprimer cette substance et proposé une procédure permettant de retirer des
substances du répertoire. Le Comité a approuvé la suppression de cette substance et
l'établissement d'une telle procédure et décidé de porter le 2-nitropropane sur la liste
C(1) du Guide pour l'Utilisation sans danger des additifs alimentaires.
176. La recommandation du JECFA sur le 2-nitropropane a encore fait l'objet d'une
discussion. Le Secrétariat du JECFA a déclaré que l'évaluation se fondait sur une
analyse des risques d'inhalation de la substance durant sa fabrication. Le JECFA a
aussi informé le Comité qu'il n'arriverait probablement pas à des conclusions différentes
s'il réexaminait cette recommandation. Cependant, le Président du Groupe de travail a
jugé souhaitable une évaluation par le JECFA des risques et des conséquences pour la
santé d'une concentration de résidus de 2-nitropropane dans les aliments. Il a aussi
suggéré que le JECFA soit invité à conseiller le Comité sur des questions spécifiques de
ce genre lorsque cela était nécessaire. Le Comité s'est rangé à cet avis et a demandé
au Secrétariat d'obtenir une réponse du JECFA sur ce point.
177. Le Groupe de travail, répondant à une demande de la Suède a recommandé que
l'on supprime l'amiante du répertoire des auxiliaires technologiques et qu'on l'inscrive
sur la liste des priorités du Comité. Cette recommandation a été appuyéepar les
délégations de la France et du Royaume-Uni. Le Secrétariat du JECFA a informé le
Comité que le JECPA lors de sa 22ème session, avait confirmé ses conclusions sur
l'amiante formulées à sa 18ème session, selon lesquelles la substance avait un
caractère cancérogène pour l'homme et l'animal et qu'il fallait par conséquent en
abandonner l'emploi dans les aliments. Le Comité a considéré prématuré de renvoyer
l'amiante au JECFA et a demandé au Groupe de travail de réunir des informations sur
les type(s) d'amiante employé(s), ainsi que tout autre renseignement pertinent.
178. Le Président du Groupe de travail a attiré l'attention du Comité sur l'opinion
exprimée par le Groupe Sur la nécessité de disposer d'informations plus complètes sur
la justification des projets de modifications, afin de prendre en considération une
éventuelle révision du principe du transfert. Le Secrétariat a informé le Comité qu'il avait
l'intention de procéder à une nouvelle rédaction du principe du transfert, afin de rendre le
texte plus adapté à son inclusion dans le volume XIV du Codex Alimentarius, en y
incorporant la décision de la 13ème session de la Commission. Il n'a pas l'intention de
modifier l'essentiel du principe. Le Comité est convenu qu'une version révisée devrait en
être préparée par le Secrétariat et envoyée aux membres du Groupe de travail pour
observations en vue de son examen à la prochaine session.
Constitution d'un Groupe de travail ad hoc sur les auxiliaires technologiques
179. Le Comité a remercié le Président et décidé de rétablir le Groupe de travail sous
la présidence de M. R. Ronk (E.U.). Le Groupe de travail se compose des membres
suivants: Australie, Autriche, Belgique, Brésil, Danemark, Espagne, Etats-Unis, France,
Italie, Nouvelle-Zélande, Pays-Bas, République fédérale d'Allemagne, Royaume-Uni,
Suisse, Thaïlande, AFCA, CIAA, IFGHA, AMFEP, CEFIC, ILSI, et CEE.
Examen de la Norme pour le sel de qualité alimentaire
180. Le Groupe de travail, présidé par Mme M.A. Perinelli (Italie) a examiné les
justifications technologiques des additifs du sel et le Projet de norme pour le sel de
qualité alimentaire. Le Comité était saisi du rapport de ce Groupe de travail (CX/FA
83/13-Partie 1, Add. 1, document de séance).
181.Le Comité a décidé d'examiner cette norme sous les trois rubriques suivantes: 1)
Justifications technologiques des additifs; 2) Méthodes d'analyse; et 3) La norme.
Justification technologique de l'utilisation d'additifs dans le sel de qualité alimentaire
182. Le Comité était saisi du document CX/FA 83/13 qui a été présenté par Mme M.A.
Perinelli, Présidente du Groupe de travail sur la norme pour le sel.
183. Le Comité s'est déclaré satisfait par les conclusions du Groupe de travail, selon
lesquelles la disposition concernant tous les additifs alimentaire appartenant à 3
catégories, i) antiagglomérants, ii) émulsifiants et iii) auxiliaires technologiques, de la
norme pour le sel de qualité alimentaire se justifiait sur le plan technologique. La
disposition pour le citrate d'ammonium, dont la présence dans la liste des additifs n'avait
pas de justification technologique, a été supprimée. Le citrate d'ammonium ferreux qui
agit comme modificateur de cristaux, a été ajouté à la liste.
Confirmation des dispositions pour les additifs dana la Norme pour le sel de qualité
alimentaire
184. En présentant le document CX/FA 83/10-Partie I, Add.3, le Secrétariat a souligné
que le document contenait les dispositions concernant les additifs de la Norme pour le
sel de qualité alimentaire. Les décisions du Comité concernant la confirmation, la
confirmation temporaire ou l'ajournement de la confirmation des dispositions concernant
les additifs alimentaires se trouvent dans la Partie I de l'Annexe IV du présent rapport.
Antiagglomérants
185. La délégation de la France a souhaité une concentration plus basse de 5 mg/kg
pour les ferrocyanures, sauf pour le sel dendritique.
Emulsifiants
186. Les délégations de la République fédérale d'Allemagne et de la France ont
exprime des réserves au sujet de la disposition relative aux émulsifiants.
187. Le Comité a décidé de différer la confirmation des additifs de la Norme qui n'ont
pas été évalués par le JECFA. Ces additifs alimentaires ont été supprimés de la Norme
qui a été avancée à l'étape 8.
Méthode d'analyse et d'échantillonnage du sel
188. Le Comité était saisi du rapport du Groupe de travail sur les méthodes d'analyse
et d'échantillonnage pour le sel (CX/FA 83/13 - Partie II, Document de séance). Le Dr.
Mignon de la CEES a assumé la Présidence et présenté ce document rédigé par le
Groupe de travail.
189. Le Comité a noté que les méthodes suivantes pour la détermination de l'arsenic
du plomb, du cadmium et du mercure dans le sel ont fait l'objet d'études inter-
laboratoires (19 laboratoires). Une évaluation du résultat de ces études a montré que
ces méthodes étaient suffisamment sensibles pour permettre la détermination des
contaminants dans le sel.
ECSS/SC 311-1982: Détermination de la teneur en arsenic
Méthode potentiométrique au diethyldithiocarbamate
d'argent
ECSS/SC 312-1982: Détermination de la teneur totale en mercure
Méthode par spectrométrie d'absorption atomique sans
flamme
ECSS/SC 313-1982: Détermination de la teneur totale en plomb
Méthode par spectrométrie d'absorption atomique dans
la flamme
ECSS/SC 314-1982: Détermination de la teneur totale en cadmium
Méthode par spectrométrie d'absorption atomique dans
la flamme
190. La délégation de la République fédérale d'Allemagne a exprimé des réserves au
sujet des méthodes d'analyse.
191. Le Comité a demandé au Groupe de travail de fournir plus de détails spécifiques
sur les méthodes d'échantillonnage pour le sel. Le Groupe de travail demandera des
conseils au Comité du Codex sur les méthodes d'analyse et d'échantillonnage.
192. Le Comité est convenu de rétablir le Groupe de travail ad hoc sous la présidence
du Dr. Rocamora (Espagne). Ce Groupe de travail est composé des pays suivants:
Autriche, Brésil, Egypte, Espagne, Etata-Unis, Grèce, Italie, Pays-Bas, Suisse,
Thaîlande, France, Japon et du Comité Européen d'Etudes du Sel (CEES).
EXAMMEN DU PROJECT DE NORME POUR LE SEL DE QUALITE ALIMENTAIRE
193. Le Groupe de travail sur la Norme pour le sel. a examiné les observations des
gouvernements contenues dans le document CX/FA 83/13 - Parties 1 et 1a, et préparé
un nouveau Projet de norme pour le sel de qualité alimentaire.
194. Les modifications suivantes ont été apportées à la norme existante (ALINORM
83/12, Annexe III) qui se trouvait à l'étape 7 de la Procédure du Codex.
195. Le Groupe de travail est convenu avec la Norvège d'indure dans la section
"Champ d'application" une déclaration catégorique sur le caractère général de la norme,
ce qui n'exclut pas l'introduction de spécifications particulières, nécessaires pour des
raisons locales ou pour la fabrication d'aliments spéciaux; il a également élargi le champ
d'application en y ajoutant les mots "Sous réserve des dispositions de la présente
norme, d'autres dispositions plus spécifiques peuvent être appliquées pour répondre à
des besoins spéciaux".
196. Le Groupe de travail est convenu avec la Finlande (ALINORM 83/12, par. 178),
que le datage peut être nécessaire dans le cas du sel iodé en raison de la lente
évaporation (sublimation) de l'iodure de potassium. Le sel iodé, qui est un sel spécial,
n'est pas entièrement couvert par la Norme générale pour le sel de qualité alimentaire.
Le sel de qualité alimentaire en tant que tel est très stable, aussi le Groupe de travail a-t-
il estimé que le datage n'était pas nécessaire.
197. Le Mexique et la Thaïlande ont demandé que l'on abaisse la teneur en chlorure
de sodium pour le sel marin à un niveau inférieur au taux de 97% prévu dans la norme.
Cette réduction pourrait entraîner une augmentation de la teneur en sels de magnésium,
ce qui rendrait le produit plus hygroscopique. De plus, des concentrations plus élevées
de sels de magnésium peuvent présenter des dangers pour la santé. Le Groupe de
travail n'a pas modifié la concentration de 97% pour le chlorure de sodium dans le sel de
qualité alimentaire.
198. Le Groupe de travail avait abaissé la concentration pour le cadmium de 0,5
mg/kg à 0,2 mg/kg. La décision du Groupe de travail se fondait surtout sur des
considérations d'ordre sanitaire et sur les résultats de l'analyse de quelques échantillons
de sel dont il disposait.
199. Le Comité a accepté tous les changements proposés par le Groupe de travail à
l'exception de la concentration pour le cadmium qui avait été abaissée à 0,2 mg/kg. Le
Comité a estimé que le Groupe de travail n'avait pas évalué un nombre suffisant
d'échantillons pour déterminer si le cadmium posait un problème pour la santé. Un plus
grand nombre de données sur la teneur en sel du cadmium devrait être recueilli auprès
des gouvernements membres et du Programme conjoint FAO/OMS de surveillance des
denrées alimentaires en vue d'un nouvel examen; le Comité a maintenu à 0,5 mg/kg la
disposition pour le cadmium.
200. La France, la Finlande, la Suède, le Royaume-Uni, la Suisse, l'Italie, la
République fédérale d'Allemagne, la Grèce et l'Autriche ont réservé leur position quant à
l'acceptation d'une concentration pour le cadmium de 0,5 mg/kg. Le Royaume-Uni a
aussi demandé des concentrations plus faibles pour le plomb et le mercure.
201. Le Royaume-Uni a mis en discussion la phrase de la section Champ
d'application qui stipule que la norme ne s'applique pas aux sels d'origines autres que
celles mentionnées à la section 2, notamment le sel sous-produit de l'industrie chimique,
et a exprimé des réserves.
202. La Thaïlande a réservé sa position à l'égard du taux de 97% pour la teneur
minimale en chlorure de sodium du sel marin.
203. Le Comité a approuvé la suggestion du Royaume-Uni et apporté quelques
modifications mineures au texte sur l'étiquetage à la section 7.1.3, qui traite du sel
dendritique; il a également accepté la suggestion du Japon visant à inclure dans la
section Méthodes d'ana lyse et d'échantillonnage la méthode au nitrate d'argent (à
l'examen du Groupe de travail sur les méthodes d'analyse et d'échantillonnage) en tant
qu'autre méthode possible pour la détermination des halogènes.
Etat d'avancement de la Norme pour le sel
204. Le Projet révisé de norme pour le sel de qualité alimentaire, qui figure à l'Annexe
IX, a été avancé à l'étape 8 de la Procédure du Codex.
205. Le Royaume-Uni, la Thaïlande, la République fédérale d' Allemagne et la France
ont fait part de leurs réserves quant à la décision du Comité d'avancer la norme à l'étape
8.
206. Le Comité a remercié le Groupe de Travail ad hoc pour la qualité et le volume de
travail accompli; il est convenu de le rétablir avec Mme M.A. Perinelli (Italie) à la
présidence. Les membres du Groupe de travail sont l'Autriche, le Brésil, la Grèce, les
Etats Unis, la Suisse, le Japon et le Comité Européen d'Etudes du Sel (CEES).
Examen du rapport du Groupe de travail sur les spécifications
207. Le Comité était saisi du rapport du Groupe de travail ad hoc sur les spécifications
(CX/FA 83/7 - Document de séance qui figure à l'Annexe XII du présent rapport). En
présentant son rapport, le Président du Groupe de travail, le Dr. J. Modderman (Etats-
Unis) a informé le Comité que le Groupe de travail avait examiné le 26ème rapport du
JECPA (OMS, Série de rapports techniques No. 683) compte tenu des aspects touchant
à la sécurité des spécifications du Comité d'experts et du Codex. Il a également passé
en revue des observations des gouvernements sur les spécifications JECFA pour
l'identité et la pureté des additifs alimentaires et des contaminants dans le document
Etude FAO: Alimentation et Nutrition, No. 19.
208. Le Groupe de travail a noté l'unité de vue du Comité exécutif, du JECFA et du
CCFA (15ème session) sur le problème des exigences minimales de sécurité. Cette
opinion est exprimée au paragraphe 6 d'ALINORM 83/12, Annexe X, comme suit: "Le
Groupe de travail insiste sur le fait que la qualité alimentaire est obtenue conformément
à la spécification prise dans son ensemble et non simplement sur quelques critères de
cette spécification qui changent d'une substance à l'autre. Pour cette raison, le Groupe
de Travail pense qu'il n'est pas possible d'ordonner ces divers critères en termes de
sécurité".
209. Le Groupe de travail a suivi la même procédure que le CCFA à sa 15ème
session en répartissant les spécifications du document No. 19 (Etude FAO, Alimentation
et Nutrition) en cinq catégories. Les observations générales formulées au sujet de ces
spécifications figurent dans le rapport du Groupe de travail.
210. Le Groupe de travail a recommandé 21 substances contenues dans le document
No. 19 (Etude FAO, Alimentation et Nutrition) à la Commission pour adoption en tant
que spécifications consultatives Codex, 5 substances pour adoption après correction
d'ordre rédactionnel et a renvoyé 30 substances au JECFA pour examen
complémentaire. Pour ce dernier groupe, le rapport du Groupe de travail contient
également des propositions d'amendements. En outre, 8 substances n'ont pas été
examinées pour les raisons indiquées dans le rapport et un autre groupe de 11
substances ayant des spécifications provisoires ont été examinées dans la mesure du
possible.
211. Le Groupe de travail n’a pas jugé opportun d’examiner toutes les spécifications
contenues dans le document Alimentation et Nutrition NO. 25 publié après la 26ème
session du JECFA. Les raisons de cette décision sont indiquées dans le rapport du
Groupe de travail.
212. Au cours du débat, l’observateur de l’AMFEP a fait valoir qu’une spécification
pour la glutaraldéhyde dans le sirop isomérisé serait utile car elle constituerait un
paramètre pertinent pour déterminer l’emploi de glucose isomérisé inhibé par la
glutaraldéhyde. Sur les deux possibilités proposées pour établir une limite pour la
glutaraldéhyde par le Groupe de travail, il a proposé de supprimer ce critère de toutes
les spécifications concernant les enzymes inhibées à l’examen et de les réunir en une
norme distincte pour le sirop isomérisé. Le représentant du Royaume-Uni a expliqué
qu’il était nécessaire que tous les critères d’une spécification s’appliquent à la substance
évaluée. Les deux solutions proposées dans le rapport semblent être de valeur égale;
toutefois, pour des raisons pratiques, il serait préférable que la limite pour la
glutaraldéhyde s’applique à la préparation enzymatique plutôt qu’au produit fini qui ne
fait pas nécessairement l’objet d’une norme Codex.
213. Les représentants du Canada et des Etats-Unis ont appuyé ces vues. De plus, le
représentant des Etats-Unis a informé le Comité que des renseignements sur
l’extraction de la glutaraldéhyde des enzymes figuraient dans le Code US de
Réglementation Fédérale (CFR), et a proposé de les communiquer au Groupe de travail.
Le Comité ne s’est pas jugé compétent pour formuler des observations sur la demande
du Secrétariat conjoint FAO du JECFA visant à recommander de ramener le taux de
glutaraldéhyde de 5 à 1 mg/kg. Cette décision tenait également compte du fait que le
JECFA procéderá à l’évaluation de la glutaraldéhyde a sa 27ème session, en avril 1983.
214. Le représentant de la République fédérale d’Allemagne a demandé si la FAO
avait décidé, conformément à la recommandation du Comité de publier les spécifications
du JECFA sous forme de feuillets volants (15ème session). Le Secrétariat conjoint FAO
du JECFA a déclaré que, pour des raisons financières et pratiques évidentes, il n’était
pas possible de se conformer à cette recommandation. Cette dernière, ainsi que
quelques autres, seront portées à l’attention des personnes responsables à la FAO et
réalisées dans la mesure du possible.
215. L’observateur de l’OFCA a proposé de supprimer une référence à une méthode
spectrophotométrique par absorption atomique pour remplacer la méthode à l’uranyle
supprimée par le Groupe de travail. Cette recommandation du Groupe de travail se
rapporte aux spécifications pour le carboxyméthyle cellulose de sodium (voir catégorie
III du rapport du Groupe de travail). Le Comité, a accepté de supprimer la référence à la
méthode par SAA, étant donné la présence d’une méthode de remplacement.
216. Le Comité a noté que les travaux futurs du Groupe de travail sur les
spécifications consisteront à réexaminer les spécifications JECFA contenues dans les
documents de la Série Etude FAO: Alimentation et Nutrition.
217. Le Président a remercié le Dr. Modderman pour sa précieuse contribution aux
travaux du Groupe de travail; le Dr. Modderman a exprimé à son tour sa reconnaissance
au Groupe de travail et en particulier à Mme Meyland et au Dr. Hofstetter pour leur
assistance dans la préparation du rapport du Groupe de travail.
218. Le Comité a réétabli le Groupe de travail avec le Dr. Modderman (USA) comme
Président. Les pays suivants font partie de ce Groupe de travail: Autriche, Brésil,
Canada, Danemark, Finlande, France, Grèce, Guyane, Italie, Suisse, Royaume-Uni,
République fédérale d’Alle magne, Thaîlande, ainsi que IFGMA, IOFI, CEE, CEFIC,
IPPA et OFCA.
PLANS D'ECHANTILLONNAGE POUR LA DETERMINATION DES CONTAMINANTS
DANS LES ALIMENTS
219. Le Président a rappelé au Comité l'origine de ses préoccupations dans ce
domaine: des orientations sont nécessaires pour définir ce que l'on entend par
concentration maximale de contaminant (CMC), de même que sur la manière de les
faire observer. Le Comité disposait, pour information, du document CX/FA 82/6, portant
le titre ci-dessus, préparé par les USA et la FAO pour la dernière session. Lo document
CX/FA 82/2 avait donné lieu à une circulaire adressée aux gouvernements pour leur
demander leurs observations. Les réponses ont été rassemblées et analysées par les
Etats-Unis dans le document CX/FA 83/8 (document de séance). Ce texte est reproduit
à l'Annexe XIII avec quelques petites modifications rédactionnelles.
220. Le Dr. Modderman des Etats-Unis a présenté son rapport et informé le Comité
qu'entretemps des observations lui étaient également parvenues du Canada et de la
République fédérale d'Allemagne.
221. Les réactions des gouvernements aux deux recommandations du document
CX/FA 82/8 sont reproduites ci-dessous par commodité:
1. Le CCFA doit définir la concentration maximale d'un contaminant comme étant la
valeur moyenne de la concentration du contaminant dans un lot ou dans une
livraison de produits alimentaires. Les services officiels chargés delveiller à
l'application des dispositions pertinentes doivent s'efforcer de vérifier les
concentrations dans des lots individuels, s'il peut être établi qu'une quantité
donnée de denrées a été produite dans des conditions uniformes. S'il est
impossible de savoir si une livraison se compose ou non de plusieurs lots, les
services chargés de veiller à l'application des dispositions pertinentes peuvent
appliquer celles-ci à une livraison de produits alimentaires.
2. Pour mesurer la moyenne pour un lot (ou une livraison), le CCFA doit demander
aux comités de produits d'établir des plans d'échantillonnage qui prévoient le
mélange d'un nombre approprié d'échantillons primaires afin d'obtenir un
échantillon composite représentatif du lot (ou de la livraison). Le plan
d'échantillonnage doit prévoir un nombre suffisant de répétitions de l'analyse sur
l'échantillon composite afin d'obtenir des résultats précis et prévoir des contre-
analyses par un Second service de contrôle.
222. Les réactions des gouvernements ayant répondu à la circulaire ont été dans
l'ensemble positives, mise à part une forte opposition de la France à la recommandation
No. 1. Par ailleurs, des réserves mineures sont parvenues des gouvernements et des
organisations internationales ayant répondu. Le Dr. Modderman a suggéré que le
Comité révise la recommandation initiale sur la base des commentaires reçus (ce qui
impliquera une déclaration formelle sur ce qu'on entend par "concentration maximale
pour un contaminant"); qu'il formule des conseils généraux sur les procédures
d'échantillonnage et avertisse les Comités de produits que des plans d'échantillonnage
détaillés devront accompagner toute concentration de contaminant proposée dans une
norme de produit.
223. Le Comité n'a pas été en mesure d'accepter ces recommandations, la discussion
ayant révélé qu'elles se reposaient sur des points fondamentaux qui ne faisaient pas
l'objet d'un consensus.
224. On a longuement discuté pour savoir si la définition de la recommandation No. 1
pouvait être considérée comme s'appliquant rétroactivement aux normes de produits
déjà confirmées par le CCFA; interprétation sur laquelle les opinions étaient divergentes.
On a exprimé l'avis que la moyenne pour le lot devrait être comparée par les
gouvernements aux taux obtenus par un échantillonnage plus étendu pouvant établir
une variation pour le "lot". Aucune de ces propositions n'a été adoptée.
225. Le Comité a finalement décidé que la meilleure solution consistait à formuler
plusieurs possibilités pour déterminer la conformité avec la concentration maximale d'un
contaminant (CMC) en se basant sur le document de travail et les observations des
gouvernements, puis de les communiquer aux pays pour connaître leurs réactions. Le
Comité a accepté la suggestion du Dr. Modderman d'avoir recours à un questionnaire
qu'il a accepté de préparer en collaboration avec le Secrétariat.
Examen des domaines prioritaires pour les travaux futurs concernant les additifs
alimentaires et les contaminants
226. Le Comité était saisi du rapport du Groupe de travail CX/FA 83/11, Add. 1 et des
documents de travail 83/11-Partie 1 (Add. 1 et 2 compris) et CX/FA 83/4-Add. 1. Le texte
de se rapport se trouve à l'Annexe XIV du présent document.
227. En présentant cette partie du rapport du Groupe de travail, son président, M. L.
Erwin (Australie), a informé le Comité que le Groupe de travail avait étudié les matériaux
d'emballage, les contaminants de l'environnement, les résidus des produits vétérinaires
dans les aliments, les boissons non alcoolisées ainsi que plusieurs autres domaines de
travail pour l'avenir. De nombreux commentaires avaient été envoyés.
Matériaux d'emballage
228. Le Comité a discuté en détail les possibilités d'entreprendre des travaux dans ce
domaine. Il a reconnu qu'il s'agissait d'un sujet vaste et complexe, et que les
compétences technologiques pour s'en occuper de manière adéquate faisaient peut-être
défaut. Il a noté les remarques dans ce sens de la CEE, de la Nouvelle-Zélande, du
CIAA, de la Belgique, des Pays-Bas et du Royaume-Uni. Le Comité a aussi noté la
recommandation du Groupe de travail visant à limiter son activité, dans le cadre d'une
première approche, à quatre substances spécifiques présentant un intérêt immédiat
pour la santé publique, c'est-à-dire le chlorure de vinyle, le styrène, l'acrylonitrile et le di-
éthylhéxylphthalate. Il a noté la remarque de la délégation canadienne selon laquelle le
Groupe de travail ne proposait pas une évaluation de tous les matériaux d'emballage en
tant que tels, mais seulement certains de leurs constituants contaminants qui pourraient
faire l'objet d'une évaluation par le JECPA.
229. La proposition du Groupe de travail a été appuyée par les délégations de
Thaïlande, d'Australie, du Canada, du Brésil et de Norvège. Le représentant de l'OMS a
exprimé sa satisfaction au sujet de cette proposition; à son avis le Comité, en
sélectionnant quatre substances a fourni au JECFA des indications suffisantes pour
entreprendre des travaux dans cet important domaine. Il a estimé cependant que
l'établissement de concentrations maximales était une tâche incombant au CCFA.
230. Le Secrétariat a attiré l'attention du Comité sur la vaste gamme de données non
toxicologiques que cela exigerait et a mis en doute ses possibilité de fournir une réelle
assistance dans ce domaine.
231. Le Comité a décidé de ne pas considérer les matériaux d'emballage comme un
domaine prioritaire, mais d'ajouter les quatre substances citées à la liste des priorités
soumise au JECFA pour évaluation.
232. Le Comité a aussi décidé de distribuer une lettre circulaire demandant des
données sur:
- les concentrations réelles de ces substances dans les denrées alimentaires,
dues à la migration provenant des matériaux d'emballage
- les denrées alimentaires effectivement emballées dans les matériaux pouvant
contenir ces substances
- l'importance de l'emploi des matériaux d'emballage pouvant renfermer ces
substances et leur nature
- tout autre composant de matériaux d'emballage pouvant constituer un danger
pour la santé publique.
La délégation du Canada a offert de réunir et de coordonner ces renseignements pour le
CCFA.
Contaminants de l'environnement
233. Les recommandations du Groupe de travail ont été examinées conjointement
avec le document sur les contaminants dans les aliments; approche suivie par les
gouvernements et mesures que pourrait prendre le CCFA (par. 246).
Résidus de produits vétérinaires dans les aliments
234. Le Président du Groupe de travail a informé le Comité que le Groupe avait
reconnu qu’il s'agissait là d'un domaine très important dont il fallait s'occuper.
Cependant, le Groupe de travail était partagé sur la manière de traiter ce problème.
Quelques membres étaient d'avis que le CCFA devait s'en occuper directement, tandis
que d'autres estimaient que les connaissances techniques requises étaient si
spécifiques qu'il valait mieux confier cette tâche à un autre Comité.
235. Le Comité a noté que le Comité sur l'hygiène de la viande. qui a été ajourné sine
die, avait désigné un Groupe de travail pour donner des conseils dans ce domaine à la
prochaine réunion de la Commission. Le Groupe de travail avait recommandé le
recrutement d'un expert conseil qui serait chargé d'effectuer une étude détaillée sur ce
sujet et de conseiller la Commission sur la manière dont le Codex Alimentarius devrait
traiter le problème.
236. Le Comité a proposé le mandat ci-après pour cet expert-conseil:
"Conseiller le Codex Alimentarius sur la manière de traiter la question des résidus de
produits vétérinaires dans les aliments. Cette tâche peut comporter les points suivants:
a. Identifier, dans les denrées alimentaires d'origine animale, les résidus de
substances telles que les agents chimic-thérapeutiques, les antibiotiques, les stimulants
de la croissance et autres additifs des fourrages source de problèmes pour la santé
publique et/ ou de difficultés dans le commerce des denrées alimentaires.
b. Obtenir des gouvernements et d'autres sources des données sur les
concentrations de ces résidus.
c. Obtenir des renseignements sur les règlements et les conditions d'utilisation, de
ces produits vétérinaires; les voies et moyens d'application de ces règlements; les
mécanismes de contrôle; les données sur les éventuelles "périodes d'attente" suivant
l'application; etc.
d. Obtenir des renseignements sur les résidus dont la présence dans les aliments
devrait spécifiquement faire l'objet d'une réglementation; sur les données toxicologiques
disponibles et les méthodes analytiques utilisées couramment.
237. Le Comité est convenu de présenter cette proposition à la Commission et de
proposer d'étudier le rapport de l'expert-conseil si la Commission le désirait.
Boissons non alcoolisées
238. Le président du Groupe de travail a rappelé au Comité qu'il avait adopté, à sa
11ème session, une liste consultative d'additifs alimentaires dans les boissons non
alcoolisées. Il avait noté les études exécutées par le Groupe de travail sur l'absorption
d'additifs alimentaires indiquant que dans la plupart des cas les quantités d'additifs
absorbées avec les boissons non acoolisées n'excédaient pas 20% de la DJA. Il avait
noté en outre que le commerce international des boissons alcoolisées était assez limité
et que par conséquent, il n'était pas nécessaire d'établir des concentrations maximales
pour les additifs alimentaires dans les boissons non alcoolisées. Le Comité a approuvé
cette recommandation.
Autres domaines pour d'éventuels travaux futurs
239. Le Comité a estimé, avec le Groupe de travail, qu'il n'était pas possible que le
CCFA s'engage pour le moment dans les domaines suivants, bien qu'ils soient
importants pour d'éventuels travaux futurs:
- agents de traitement de l'eau de boisson
- analyse des aliments pour déterminer leur teneur en additifs alimentaires
- échantillonnage des denrées alimentaires aux fins de la détermination des
additifs alimentaires et des contaminants.
Liste des prior ités pour les additifs alimentaires et les contaminants
240. Le Président du Groupe de travail a informé le Comité que le Groupe de travail
avait passé en revue la liste de priorités préparée lors des sessions antérieures. Le
Groupe de travail a noté que la plupart des substances prioritaires mentionnées dans la
liste avait été inscrite à l'ordre du jour de la prochaine (27ème) session du JECFA. Le
Groupe n'a retenu que trois substances. Il a en outre inclus les additifs proposés durant
la session du Comité, les additifs confirmés par le CCFA mais non encore évalúes par le
JECFA et les additifs proposés par le Groupe de travail ad hoc sur le sel. En outre, le
Président du Groupe de travail a suggéré d'inclure les additifs proposés par le Groupe
de travail ad hoc sur les travaux futurs.
241. Le Comité a examiné l'inclusion de l'azote, de l'anhydride carbonique et du
protoxyde d'azote dans la liste. La délégation du Canada a informé le Comité que
quelques membres du Groupe de travail estimaient que les déclarations du JECFA
avaient besoin de clarification. Après quelques débats, il a été décidé de supprimer
l'azote de la liste mais de conserver l'anhydride carbonique et le protoxyde d'azote, en
demandant des clarifications au JECFA. L'observateur de l'OFCA a informé le Comité
que le carboxyméthylcellulose pouvait être supprimé de la liste, ce terme étant en fait
utilisé comme synonyme de NaCMC déjà évalué par le JECFA.
242. La délégation des Etats-Unis a accepté de fournir pour la prochaine session des
spécifications sur les sels des acides caprique, caprylique, laurique et oléique,
effectivement utilisés dans l'industrie du sel.
243. Le Comité a accepté à la demande de la délégation des Etats-Unis d'inclure les
quatre autres substances ci-après:
- Streptomyces rubiginosus
- Actinoplanes missouriensis
- Streptomyces olivaceus
- Streptomyces olivochromogenes
La liste des priorités mise à jour figure à l'Appendice 1 à l'Annexe XIV.
244. Le Président a remercié les membres du Groupe de travail et son président M.
Erwin, de leur précieuse contribution.
245. Le Comité a réétabli le Groupe de travail avec M. Erwin à la présidence en
notant qu'il avait une double tâche. Le Groupe de travail se compose des membres
suivants: Autriche, Australie, Brésil, Canada, République fédérale d'Allemagne,
Thaïlande, Royaume Uni et Etats-Unis.
REGLEMENTATION DES CONTAMINANTS INDUSTRIELS ET DE
L'ENVIRONNEMENT DANS LES ALIMENTS
246. Le Comité était saisi du document CX/FA 83/18 sur les "Contaminants dans les
aliments: Approches suivies par les Gouvernements et Mesures que pourrait prendre le
CCFA" préparé et présenté par M. H.P. Mollenhauer, expert-conseil FAO.
247. Conformément au mandat établi par le CCFA à sa 15ème session (ALINORM
83/12, par. 190) ce document a pour objectifs principaux: i) obtenir des informations sur
les contaminants dans les aliments pouvant poser des problèmes pour la santé publique
et/ou dans le commerce international, ii) décrire les mesures de réglementation des
gouvernements et iii) orienter le Comité sur le rôle qu'il devrait jouer dans ce domaine,
compte tenu entre autres, des ressources disponibles.
248. Dans les sections I et II. le document énumère quelles sont par ordre
chronologique les mesures à prendre par le Codex dans le domaine des contaminants. Il
décrit également les programmes en cours dans ce domaine exécutés par la FAO,
l'OMS et le PNUE. Ils comprennent notamment le JFCMP, l'IRPTC et d'autres
programmes consacrés à des thèmes spécifiques qui étudient les substances chimiques
toxiques, recueillent et compilent les lois nationales et surveillent l'environnement. Le
CCFA pourrait tirer profit des résultats de ces travaux en établissant des liens étroits
entre ces programmes le Secrétariat du Codex et le CCFA. La section III traite du
second objectif majeur du document, à savoir d'examiner à fond la situation des
contaminants au niveau national, particulièrement en ce qui concerne les différentes
mesures de contrôle, notamment des problèmes administratifs et les questions de
politique L'intérêt porté par les gouvernements à certains contaminants présents dans
les aliments se mesure aux dispositions législatives prises au sujet des concentrations
maximales admissibles pour les contaminants individuels et, bien entendu à leurs
observations. Les résultats d'une brève étude sont réunis aux Annexes I et II de ce
document.
249. Les principaux contaminants de l'environnement semblent être le mercure, le
plomb, le cadmium et l'aflatoxine. Les raisons pour lesquelles les contaminants sont
source de difficultés pour le commerce sont: 1) les pertes dûes à la détérioration, 2) des
limites légales différentes entre les pays et 3) des limites légales trop restrictives,
difficiles à respecter, à échantillonner et à analyser, étant parfois de l'ordre de parties
par trillon.
250. Un autre problème qui se posera est le fait que les limites légales sont établies
pour les contaminants dans les produits bruts, mais pas dans les produits manufacturés,
le principe du transfert étant considéré comme ne s'appliquant qu'aux additifs et non aux
contaminants. L'Annexe III, p. 23, indique les divergences qui existent entre limites
légales nationales pour le mercure dans le poisson.
251. La section IV décrit les approches généralement suivies pour prendre des
mesures visant à contrôler les contaminants dans les aliments, ainsi que les mesures de
protection de l'environnement à la source.
252. Les gouvernements ont établi soit des limites légales qui ont force de loi, soit des
teneurs indicatives, ce qui implique que des mesures de contrôle devront être prises,
mais qui n'exige pas que le produit soit retiré du commerce.
253. Les recommandations formulées dans le document de travail ont été discutées
par le Comité à la lumière du rapport du Groupe de travail sur les Priorités et Travaux
futurs. Les recommandations suivantes ont été approuvées: a) politiques
gouvernementales pour l'établissement des limites pour contaminants; b) surveillance; c)
coopération entre CCFA et JFCMP; d) échange des renseignements entre JFCMP et
CCFA; g) renforcement des installations de contrôle des aliments dans les pays en
développement; i) alinéa 1): il incombera à l'IRPTC de rassembler des renseignements
sur la législation des contaminants. Ces recommandations figurent en Annexe XV du
présent rapport.
254. Le resumé des recommandations j) alinéa 1): surveillance des contaminants
"techniques" par les Comités de produits et l'alinéa 2): établissement d'un groupe de
travail sur les contaminants figure dans le rapport.
255. Les points essentiels de la discussion ont été l'importance d'une étroite
coopération entre les différents programmes et le CCFA, comme l'a souligné l'Australie,
et la nécessité d'aider les pays en développement dans les efforts qu'ils déploient pour
participer aux contrôles des aliments, notamment à la surveillance des contaminants,
comme l'a souligné le Brésil. On a fourni des éclaircissements sur les nombreuses
activités de l'OMS et de la FAO dans ce domaine.
256. Le Comité a également examiné le choix de certains termes: une "teneur
indicative" étant différente d'une concentration maximale légale. La teneur "indicative"
devant être la quantité de contaminant dans un aliment indiquant que des mesures de
contrôle doivent être prises pour éviter que le contaminant atteigne un taux dangereux
pour la santé publique. On a estimé qu'un terme approprié dépend d'une bonne
définition. Conformément à la recommandation du Groupe de travail sur les priorités et
les travaux futurs, le Comité a décidé d'établir un nouveau Groupe de travail sur les
contaminants. Les pays suivants se sont déclarés disposés à participer au Groupe de
travail: Australie, Brésil, Belgique, Canada, Danemark, Finlande, République fédérale
d'Allemagne, Pays-Bas, Nouvelle Zélande, Norvège, Thaïlande, Etats-Unis ainsi que
l'IFGMA. Le président du Groupe de travail sera choisi à une date ultérieure. La mise au
point d'une définition de "teneur indicative pour les contaminants" pourrait être l'un des
points de l'ordre du jour du nouveau Groupe de travail sur les contaminants. Le Groupe
devrait aussi avoir pour mission d'organiser une coopération entre les différents
programmes, conformément à la récommandation. Il a aussi été chargé de s'occuper de
la question de "l'application du principe du transfert" aux contaminants.
257. Au sujet du document CX/FA. 83/4 examiné au titre des points 4(c) et (d) de
l'ordre du jour, le Comité a discuté des points suivants se rapportant aux contaminants:
i) se référant à une demande du Groupe mixte CEE/Codex Alimentarius d'experts
des jus de fruits (ALINORM 83/14, par. 48-58) le CCFA estime que le Groupe
collecte ses données d'une manière analogue au CCPFV, mais qu'il laisse au
JFCMP le contrôle des contaminants de l'environnement comme le Cd et le Hg.
Les jus de fruit étant l'un des produits dont s'occupe le JFCMP, c'est à cet
organisme qu'il faut s'adresser pour avoir des renseignements concernant les
taux de contaminants. En ce qui concerne la recolte de données sur les
contaminants techniques, le Groupe devrait s'adresser au président du Groupe
précédent au sujet des données rassemblées par le CCPFV (M. L. Erwin). Des
renseignements pertinents sur la validité et la comparabilité des données et sur
les garanties des études analytiques figurent dans le document "Résumé et
évaluation des données reçues des Centres de coopération FAO/OMS pour le
contrôle de la contamination alimentaire" (page 9, publié par le JFCMP, Uppsala,
1982). Le JFCMP dispose également d'un questionnaire qui sera utile au Groupe
pour obtenir des données.
ii) En ce qui concerne la déclaration du CCPFV (ALINORM 83/20) sur la
confirmation par le CCFA des concentrations pour le plomb et l'étain, le Comité a
approuvé la procédure présentée dans l'exposé.
258. La président a remercié Mr. Mollenhauer pour l'excellent document qu’il a rédigé
sur les contaminants de l'environnement, aux fins d'une discussion lors de la session.
DATE ET LIEU DE LA PROCHAINE SESSION
259. Le Comité a noté que sa prochaine session aura lieu à La Haye (Pays-Bas) du
10 au 16 avril 1984, sous réserve de l'approbation de la Commission du Codex
Alimentarius.
ALINORM 83/12A
ANNEXE I
LIST OF PARTICIPANTS *
LISTE DES PARTICIPANTS
LISTA DE PARTICIPANTES
* The Heads of Delegations are listed first: Alternates, Advisers and Consultants are listed in alphabetical order.
Les chefs de délégations figurent en tête et les suppléants, conseillers et consultants sont enumérés par ordre
alphabêtique.
Figuran en primer lugar los Jefes de las delegaciones; los Suplentes, Asesores y Consultores aparecen por
orden alfabético.

Chairman of the Session: A. Feberwee


Président de la Session: Ministry of Agriculture & Fisheries
Presidente de la Reunión: Bezuidenhoutseweg 73
P.O. Box 20401
2500 EK The Hague
The Netherlands
ARGENTINA H. Govers
ARGENTINE CAFTA Inc.
321 Kent Street
A. Serna
Sydney
Counsellor of Embassy
New South Wales
Argentine Embassy
Australia 2000
Javastraat 20
2585 AN The Hague AUSTRIA
The Netherlands AUTRICHE
S. Bocanegra Dr. W. Steiger
Economic and Commercial Counsellor Ministry of Health and
of the Argentine Embassy Environmental Protection
Catsheuvel 85 Stubenring l
2517 KA The Hague A-1010 Vienna
The Netherlands Austria
C. Calvete Dr. A. Schlosser
Defensa 120. 4e Piso Bundesanstalt für Lebensmittelunter
OFC 4074 suchung und Forschung
Ministerio de Sanid Kinderspitalgasse 15
Buenos Aires A-1090 Wien
Argentina Austria
AUSTRALIA BAHRAIN
AUSTRALIE BAHREIN
L.J. Erwin Dr. A.O. Musaiger
Principal Executive Officer Head of Nutrition Unit
Department of Primary Industry Directorate of Public Health
Canberra – ACT P.O. Box 42
Australia Manama
Bahrain
BELGIUM P.A.L. De Aguiar
BELGIQUE Vice President
BELGICA Associacao Brasileira das
Industrias da Alimentacao (ABIA)
Ch. Crémer
Avenida 9 de Julho – 3452
Inspecteur des Denrées Alimentaires .
01406 Sao Paulo, SP
Ministère de la Santé Publique
Brazil
Cité Administrative de l'Etat
Quartier Vésale Dr. R. Resende
1010 Brussels Vice-President
Belgium Associaçao Brasileira das
Industrias da Alimentaçao (ABIA)
P. Balduck
Avenida 9 de Julho – 3452
LVN/FIA
01406 Sao Paulo, SP
Advisor, Food Law
Brazil
Kortenberglaan 172 - B7
B-1040 Brussels CAMEROON
Belgium CAMEROUN
CAMERUN
P. Demanet
74 Strombeeklinde T. Nkuo
1820 Grimbergen Chargé d'Affaires a.i.
Belgium Embassy of the United Republic
of Cameroon
M. Fondu
Amaliastraat 14
Co-Director
2514 JC The Hague
Food Law Research Centre
The Netherlands
Université Libre de Bruxelles
39 Av. Fr. Roosevelt Dr. J. Lowe
1050 Brussels Chef de Service de Nutrition
Belgium Ministère de la Santé Publique
Yaoundé
R.M. van der Stichelen
Cameroon
Chef de travaux
Institut d'Hygiène et d'Epidemiologie CANADA
rue Juliette Wytsman 14
Dr. S.W. Gunner
1050 Brussel
Bureau of Chemical Safety
Belgium
Food Directorate
BRAZIL Health Protection Branch
BRESIL Dept. of National Health & Welfare
BRASIL Ottawa
Canada
L.E. Carvalho
INAN - National Food and J.A. Drum
Nutrition Institute Industry Adviser
Ministry of Health 42 Overlea Blvd.
Av. W. 3 Norte Quadra 510 Bloco A Toronto/Ontario M4H IB8
Brasilia Canada
Brazil
CHILE Mrs. I. Meyland
Scientific Officer
J. Iglesias
National Food Institute
Counsellor Chilian Embassy
19 Moerkhoej Bygade
Embassy of Chile
DK 2860 Søeborg
Javastraat 11
Denmark
The Hague
The Netherlands ECUADOR
EQUATEUR
A. Ruiz
Embassy of Chile E. Mejia
Javastraat 11 Second Secretary
The Hague Embassy of Ecuador
The Netherlands Jan van Nassaustraat 54
2596 BV The Hague
CUBA
The Netherlands
A. Castro
EGYPT
Ministry of Public Health
EGYPTE
23 Street AND
EGIPTO
N. Havana
Cuba Dr. A.M. Dakroury
Chairman, Dept. of Nutritional
CZECHOSLOVAKIA
Biochemistry & Metabolism
TCHECOSLOVAQUIE
Nutrition Institute
CHECOSLOVAQUIA
16 Kasr El Eini Str.
Dr. A. Szokolay Cairo
Director of Food Research Institute Egypt
Food Research Institute
Miss Shams Abou Ghazi
82509 Bratislava
Director of Administration of
Trencianska 53
Sanitary Chemistry
Czechoslovakia
Central Laboratories
DENMARK Ministry of Health
DANEMARK 19 Sheikh Rihan St.
DINAMARCA Cairo
Mrs. A. Holm Olsen Egypt
Scientific Officer FINLAND
National Food Institute FINLANDE
19 Moerkhoej Bygade FINLANDIA
DK 2860 SØeborg
Mrs. T. Mäki
Denmark
Chief Inspector of Food Division
Mrs. A. Busk-Jensen National Board of Trade &
Food Technologist Consumer Interests
Industriradet Box 9
H.C. Andersens Boulevard 18 00531 Helsinki 53
DK 1596 Copenhagen V Finland
Denmark
H. Pyysalo G. Jumel
Head of Analytical Dept. ANIA
Technical Research Centre of Finland 52 rue de Faubourg
Food Research Laboratory Saint Honoré
Biologinkuja l 75008 Paris
SF - 02150 Espoo 15 France
Finland
Ing. Sadat
S. Heiskanen 551 Rue de la Miniere
Asst. Manager B.P. 34
Finnish Food Industry Federation 78530 Buc
Unioninkatu 14 France
00130 Helsinki 13
M. Zimmerman
Finland
41 bis Bld. de Latour Maubourg
Dr. P. Pakkala 75007 Paris l
Chief Inspector
National Board of Health France
Haapaniemenkatu 3-5
GERMANY, FEDERAL REPUBLIC OF
00530 Helsinki 53
ALLEMAGNE, REPUBLIQUE
Finland
FEDERALE D'
FRANCE ALEMANIA, REPUBLICA FEDERAL
FRANCIA DE
Mme. C. Rioux P. Kuhnert
Inspecteur Food Chemist
Direction de la Consommation Bundesministerium für Jugend,
et de la Repression des Fraudes Familie und Gesundheit
44 Boulevard de Grenelle Deutschherrenstrasse 87
75015 Paris D 53 Bonn 2
France Fed. Rep. of Germany
M. Blanchon Dr. C.G. von Bruck
17 Quai Pres. Paul Doumer Research Manager
92411 Courberoie Behringstrasse 154
France 2000, Hamburg 50
Fed. Rep. of Germany
Dr. F. Boisseau
Direction Générale de la Santé Dr. W. Kroenert
Sous Direction de la Prévention Head, Food Chemistry Division
Générale et de l'Environement Bundesgesundheitsamt
l Place de Fontenay Thielallee 80-82
75007 Paris D-1000 Berlin 33 (West)
France
Dr. W. Koch
Bund für Lebensmittelrecht und
Lebensmittelkunde
c/o Benckiser Knapsack
Dr. Albert Reimannstrasse
D. 6802 Ladenburg
Fed. Rep. of Germany
H.E. Muermann L. Ciccardini
Bund für Lebensmittelrecht und Via Appiani 12
Lebensmittelkunde c/o Montedison
c/o Verband D. Deutschen 20121 Milano
Essenzen Industrie E.V. Italy
Meckenheimer Allee 87
G. Penna
D. 5300 Bonn l
SPAD
Fed. Rep. of Germany
15063 Cassano Spinola
P. Sträter Italy
c/o Suedzucker
Mrs. Dr. M.A. Perinelli
68 Mannheim
Monopoli di Stato
Fed. Rep. of Germany
Via delle Luce 34a/b
Dr. K. Trenkle 00100 Roma
Regierungsdirektor Italy
Bundesministerium für Ernährung
Dr. G. Porcelli
Landwirtschaft und Forsten
Ministero della Sanitá
Postfach 14 02 70
Piazza G. Marconi 25
D 5300 Bonn l
00100 Roma Eur
Fed. Rep. of Germany
Italy
GREECE
Dr. F. Puddu
GRECE
Via Lomellina 37
GRECIA
20133 Milano
Chr. Constantopoulos Italy
Chief Inspector of "General
Prof. E. Quattrucci
Chemical State Laboratory"
Instituto Nazionale della Nutrizione
16 Tsoha Street
Via Ardeatina 546
Athens
00179 Roma
Greece
Italy
HUNGARY
JAPAN
HONGRIE
JAPON
HUNGRIA
H. Yamanaka
Mrs. Dr. J. Sonár
The Japan Tobacco & Salt Pub. Corp.
Head, Dept. of Food Additives
No. 2-2-1 Toranomon
Institute of Nutrition
Tokyo
Gyáli út 3/A
Japan
1097 Budapest
Hungary M. Konishi
Technical Adviser
ITALY
Japan Food Additives
ITALIE
Association
ITALIA
Shokuhin Eisei Centre
Prof. R. Monacelli Jingu-Mae 2-6-1
Instituto Sanita Shibuya-ku
Viale R. Elena 299 Tokyo 150
00161 Roma Japan
Italy
Y. Sugita MOROCCO
Technical Adviser MAROC
Japan Food Additives Association MARRUECOS
Jingu-Mae 2-6-1
M. Majdi
Shibuya-ku
Chef du Service de la Reglementation
Tokyo 150
et du Contenlieux
Japan
25 Charia Al. Alaoniyines
KOREA, DEMOCRATIC PEOPLE'S Devision de la Respression des Fraudes
REP. OF B.P. 4495
COREE, REP. DEM. POP. DE Rabat
COREA, REP. POP. DEM. DE Morocco
Kim Jn Guk NETHERLANDS
Pyongyang PAYS-BAS
D.P.R. of Korea PAISES BAJOS
Daesong
J. P. Goddijn
Li Min Su Public Health Officer
Pyongyang Ministry of Welfare, Public
D.P.R. of Korea Health and Culture
Daesong Postbus 439
2260 AK Leidschendam
Pak J. Gil
The Netherlands
Pyongyang
D.P.R. of Korea R.F. v.d. Heide
Daesong Head, Food Hygiene Dept.
>Ministry of Welfare, Public
KOREA, REP. OF
Health and Culture
COREE, REP. DE
Postbus 439
COREA, REP. DE
2260 AK Leidschendam
J.Y. Aun The Netherlands
Second Secretary
Dr. H. van den Dool
Korean Embassy
Product Safety Assurance
Rustenburgweg 1
International Flavours &
2517 KE-The Hague
Fragrances Europe
The Netherlands
Liebergerweg 72-92
S.B. Yoo 1221 JT Hilversum
2nd Secretary The Netherlands
Korean Embassy
W.J. de Koe
Rustenburgweg l
Ministry of Welfare, Public
2517 KE The Hague
Health and Culture
The Netherlands
Postbus 439
MADAGASCAR 2260 AK Leidschendam
E. Rasolofomanana The Netherlands
Laboratoire de Chimie G.M. Koornneef
et Recherche des Fraudes Alimentaires General Commodity Board for
Ministère de la Santé Arable Products
B.P. 851 Stadhoudersplantsoen 12
Antananarivo 101 The Hague
Madagascar The Netherlands
Dr. J.J.L. Mees Dr. P.A. Rosness
Unilever Deputy Director
Burg. 's Jacobplein l Ministry of Agriculture
Rotterdam SKVK
The Netherlands Gladengveien 3 B
Oslo 6
Dr. C. Nieman
Norway
Netherlands Federation of
Christian Employers POLAND
P.O. Box 84100 POLOGNE
2508 AC The Hague POLONIA
The Netherlands
Dr. K. Karlowski
L.R. van Slooten Head of Laboratory
Ministry of Agriculture & Fisheries National Institute of Hygiene
Bezuidenhoutseweg 73 Dept. of Food Research
P.O. Box 20401 Chocimska 24 str.
2500 EK The Hague Warsaw
The Netherlands Poland
H. Stegeman Mrs. K. Mazurkiewicz
ITAL Specialist, Codex Contact Point
P.O. Box 48 Ministry of Foreign Trade
6700 AA Wageningen Quality Inspection Office
The Netherlands 32/34 Zurawia str.
Warsaw 00-950
NEW ZEALAND
Polànd
NOUVELLE-ZELANDE
NUEVA ZELANDIA PORTUGAL
Dr. C.M. Collins G. Pires Martins
Director of Public Health Directeur du Service d'Analyses
Dept. of Health (Contrôle de la Qualité)
P.O. Box 5013 Laboratorio Nacional de Engenharia
Wellington e Tecnologia Industrial
New Zealand Estrada do Paço do Lumiar 22
1600 Lisboa
NORWAY
Portugal
NORVEGE
NORUEGA Mrs. Dr. E.C.C. Amaral
Directeur du Departement de
J.A. Race
Nutrition et Hygiène des Aliments
Norwegian Codex Alimentarius
Institut National de Santé Publique
Committee
Av. Padre Cruz
Box 8139 Dep
1699 Lisboa Codex
Oslo l
Portugal
Norway
M.C.G. Barreto Dias
Mrs. R. Reinton
Head, Additives Division
Scientific Officer
Instituto de Qualidade Alimentar
Directorate of Public Health
Rua Sociedade Farmaceutica 39
Box 8128 - Dep
1100 Lisbon
Oslo l
Portugal
Norway
SPAIN A. Grundström
ESPAGNE Quality Control Manager
ESPAÑA Semper AB
Box 23142
I.J. Badiola Navarro
S-10435 Stockholm
Ministerio de Agricultura
Sweden
Pesca y Alimentacion
Direccion General de Politica Mrs. A. Janelm
Alimentaria Head of Section
Subdirecion del Mercado The National Food Administration
Alimentario Box 622
Madrid 7 S-75126 Uppsala
Spain Sweden
A. Contijoch SWITZERLAND
Vice President SUISSE
Asociación Espanola de SUIZA
Additivos Alimentarios (AFCA)
Prof.Dr. E. Matthey
C/Mallorca 279, lo 3a
Office Fédéral de la Santé Publique
Barcelona 37
Section Codex Alimentarius
Spain
Haslerstrasse 16
Dr. J.M. Rafols CH 3000 Berne
Research Manager Switzerland
Unión Salinera de Espana, S.A.
T. Avigdor
Rambla Estudios 109 l
NESTEC
Barcelona 2
C.P. 88
Spain
CH-1814 La Tour de Peilz
SWEDEN Switzerland
SUEDE
J. Hofstetter
SUECIA
F.Hoffmann - La Roche
Dr. W. Jenning Grenzacherstrasse 124
Head, Food Standards Division CH - 4000 Bâle
The National Food Administration Switzerland
Box 622
G.Huschke
S-751 26 Uppsala
Chemist
Sweden
Grenzacherstrasse 124
Prof.Dr. C.E. Danielson CH - 4000 Basel
Head, Food Laboratory Switzerland
HKF Food Control 350-030
Dr. E. Nittner
Box 15200
Redingstr. 2
S-104 65 Stockholm
CH 8280 Kreuzlingen
Sweden
Switzerland
Dr. A. Edhborg
Dr. R.O. Riklin
Manager, Food Research & Quality
Givaudan AG
Control
CH-8600 Duebendorf
AB Findus
Switzerland
Box 500
S-26700 Bjuv
Sweden
P. Rossier A.E. Billington
Office Fédéral de la Santé Publique Food and Drink Industries Council
Section Codex Alimentarius 25 Victoria Street
Haslerstrasse 16 London SWl OEX
CH 3008 Berne United Kingdom
Switzerland
J.N. Counsell
Dr. Ch. A. Vodoz Roche Products Ltd.
Firmenich S.A. 318 High Street North
C.P. 239 Dunstable
CH-1211 Geneve 8 Bedfordshire
Switzerland United Kingdom
THAILAND Dr. W.H. Denner
THAILANDE Food Science Division
TAILANDIA Ministry of Agriculture,
Fisheries and Food
T. Satasuk
Great Westminster House
Director
Horseferry Road
Food Control Division
London SWlP 2 AE
Food & Drug Administration
United Kingdom
Ministry of Public Health
Bangkok J.C. Hammond
Thailand Food & Drink Industries Council
25 Victoria Road
Miss S. Gongsakdi
London SW l
Director Biological Science Div.
United Kingdom
Ministry of Science Technology &
Energy Mrs. S.J. Hattersley
Rama 6 Street Principal Scientific Officer
Bangkok 10400 Dept. of Health & Social Security
Thailand Hannibal House
Elephant Castle
Miss S. Siwawej
London SE l
Associate Professor
United Kingdom
Dept. of Food, Science & Technology
Kasetsart University A.C.M. Panting
Bangkok ICI Plc. Alkali Business
Thailand Marketing Department
The Heath
UNITED KINGDOM
P.O. Box 14
ROYAUME-UNI
Runcorn
REINO UNIDO
Cheshire
M.J. Griffiths United Kingdom
Head
Food Additives Branch
Ministry of Agriculture,
Fisheries and Food
Great Westminster House
Horseferry Road
London SWlP 2AE
United Kingdom
UNITED STATES OF AMERICA Dr. P.F. Hopper
ETATS- UNIS D'AMERIQUE Corporate Director
ESTADOS UNIDOS DE AMERICA Scientific Affairs
General Foods Corporation
R.J. Ronk
250 North Street
Deputy Director
White Plains
Bureau of Foods
NY 10625
Food and Drug Administration
U.S.A.
200 C St. S.W.
Washington D.C. 20204 S. Gardner
U.S.A. Grocery Manufacturers of America
Vice President
Dr. J. Modderman
Science & Technology
Chemist
1010 Wisconsin Avenue
Division of Chemistry & Physics
Washington D.C. 20007
HFF-458 US Food & Drug
U.S.A.
Administration
200 C Str. SW Mrs. J. Howell
Washington DC 20204 Manager Regulatory Submissions
U.S.A. The Coca Cola Company
P.O. Drawer 1734
E. Bouchard
Atlanta
Director
Georgia 30301
Safety and Regulatory Affairs
U.S.A.
Chemical Products R & D
Pfizer Inc. W.J. Sander
235 East 42nd Street Director International Food
New York, New York 10017 Additives Council
U.S.A. 5775 Peach Tree - Dunwoody Road
Suite 500 D
A. Brynjolfsson
Atlanta
7 Bridle Path
Georgia 30342
Wayland MA 01778
U.S.A.
U.S.A.
G.L. Yingling
Dr. O.D. Easterday
President
Vice President
The Food & Drug Law Institute
Chief, Product Safety Assurance Officer
1200 New Hampshire Ave.
International Flavours & Fragrances,
Suite 380
Inc.
Washington DC 20036
521 West 57th Street
U.S.A.
New York, New York 10019
U.S.A. Dr. F. Vidal
256 Castle Drive
C. Feldberg
Englewood Cliffs
Corporate Director
NY 07632
Health, Safety & Environment
U.S.A.
CPC International Inc.
Box 8000 M.A. Welt
Englewood Cliffs President, Radiation Technology Inc.
NJ 07632 P.O. Box 185
U.S.A. Roackaway, N.J. 07866
U.S.A.
YUGOSLAVIA Pan - Kun - Yong
YOUGOSLAVIE Engineer
Whhan Import and Export Commodities
Dr. Z. Zivković
Inspection Texhnology Institute
Yugoslav Inst. for Standardization
of the People's Republic of China
Sl. Peneszića 35
No. 3 Wansong Yuan Road
Beograd
Hankou
Yugoslavia
China
Mrs. L. Bastić
Tu Run-Min
Jugoslovenski Institut za
Chem. Engineer
Technologiju Mesa
Tienjin Import and Export Commodities
Kaćanskog 13
Inspection
11000 Beograd
Technology Institute of the
Yugoslavia
People's Republic of China
Dr. B. Briski No. l Pu Kou Road
Institute of Public Health Tientein
Chief, Food & Food Additives Unit China
7 Rockefeller Street
GERMANY, DEM. REP.
41000 Zagreb
ALLEMAGNE, REP. DEM.
Yugoslavia
ALEMANIA, REP. DEM.
Dr. S. Stosić
F.V. Kozierowwski
Senior Adviser
Inspektionsleiter
Bul. Avnoja 104
Ministerium für Gesundheitswesen
11070 N Beograd
Rathausstrasse 3
Yugoslavia
1020 Berlin
ZIMBABWE German Democratic Republic
Dr. C.M. Mombeshora INTERNATIONAL ORGANIZATIONS
Government Analyst Laboratory ORGANISATIONS
P.O. Box 8042 INTERNATIONALES
Causeway ORGANIZACIONES
Harare INTERNACIONALES
Zimbabwe
(AIII) ASSOCIATION INTERNATIONAL
OBSERVER COUNTRIES D'IRRADIATION INDUSTRIELLE
PAYS OBSERVATEURS
J.G. Leemhorst
PAISES OBSERVADORES
Gammaster, (AIII)
CHINA, PEOPLE'S REPUBLIC OF Postbus 4250
CHINE, REP. POP. DE 6710 EG Ede
CHINA, REP. POP. DE The Netherlands
Mrs. Ke Xun
Chief of Scientific Research Division
and Engineer
State Administration for the Inspection
of Import and Export Commodities of the
People's Republic of China
No. 2 Chang An Street (E)
Beijing
China
(AMFEP) ASSOCIATION OF M. Viard
MICROBIAL Comité des Salines de France (CEES)
FOOD ENZYME PRODUCERS ll bis Avenue Victor Hugo
75116 Paris
J.L. Mahler
France
(AMFEP)
c/o Novo Industri (CEFIC) EUROPEAN COUNCIL OF
Novo Allé CHEMICAL
DK 2880 Bagsvaerd MANUFACTURERS FEDERATIONS
Denmark
Dr. J. Bustillo
Dr. P.F. Noordervliet (CEFIC)
Chairman, (AMFEP) Avenue Louise 250
c/o Gist-Brocades N.V. 150 Brussels
Postbus l Belgium
2600 MA Delft
Dr. E. Lueck
The Netherlands
c/o Hoechst AG
(AOAC) ASSOCIATION OF D-6230 Frankfurt
ANALYTICAL Fed. Rep. of Germany
CHEMISTS
(CIAA) CONFEDERATION DES
Mrs. M. Tuinstra-Lauwaars INDUSTRIES
Langhoven 12 AGRO-ALIMENTAIRES DE LA CEE
6721 SR Bennekom
P. Mouton
The Netherlands
Directeur
BENELUX Conféderation des Industries
Agro-Alimentaires de la CEE
H. Roovers
Rue de Loxum 6
Regentsschapsstraat 39
B-1000 Brussels
1000 Brussels
Belgium
Belqium
R.H. Murray
(CE) COUNCIL OF EUROPE
"Naomh Phroinnsias"
Mrs. G. Gobinet via Drogheda
Administrative Officer Co. Louth
Council of Europe Mornington
67006 Strasbourg Cedex Republic of Ireland
France
(CLITRAVI) CENTRE DE LIAISON
(CEES) EUROPEAN COMMITTEE DES
FOR THE INDUSTRIES TRANSFORMATRICES
STUDY OF SALT DE
J. Mignon VIANDES DE LA COMMUNAUTE
Président de la Commission EUROPEENNE
des Sels Alimentaires, (CEES) J.P.W. van Baal
Comité des Salines de France UVG Nederland BV (CLITRAVI)
ll bis Avenue Victor Hugo P.O.B. 18
75116 Paris 5340 BG Oss
France The Netherlands
(FIVS) FEDERATION
(EEC) EUROPEAN ECONOMIC
INTERNATIONALE DES
COMMUNITY
INDUSTRIES ET DU COMMERCE EN
R. Haigh GROS DES
Principal Administrator VINS, SPIRITUEUX, EAUX-DE-VIE ET
Commission of the European LIQUERS
Communities
Dr. S. Valvassori
Rue de la Loi 200
(FIVS)
1049 Brussels
Via San Secondo 67
Belgium
Torino
(EFEMA) EUROPEAN FOOD Italy
EMULSIFIER
(IAEA) INTERNATIONAL ATOMIC
MANUFACTURERS' ASSOCIATION
ENERGY
J. Thestrup AGENCY
Documentation Manager, (EFEMA)
Dr. J.G. van Kooij
Grindsted Products
Head, Food Preservation Section
Edwin Rahrs Vej 38
Joint FAO/IAEA Division, IAEA
8220 Brabrand
Vienna International Centre
Denmark
P.O. Box 100
(EFLA) EUROPEAN FOOD LAW A-1400 Vienna
ASSOCIATION Austria
J. Byrne (ICC) INTERNATIONAL
Council Member, (EFLA) ASSOCIATION FOR
28 Avenue Bois des Collines CEREAL CHEMISTRY
Braine L'Alleud
Dr. A.H. Bloksma
Brussels
Insititute for Cereals, Flour
Belgium
and Bread, TNO, (ICC)
Prof. A. Gerard Postbus 15
Secretary General (EFLA) 6700 AA Wageningen
3 Boulevard de la Cambre (boite 34) The Netherlands.
B-1050 Brussels
(IDF) INTERNATIONAL DAIRY
Belgium
FEDERATION
G. Jumel
A. E. Penning
52 rue du Faubourg
Kon. Ned. Zuivelbond FN2
Saint Honoré
75008 Paris a. Ursulaland 59
France 2591 GT The Hague
The Netherlands
b. Square Vergote 41
B 1040 Brussels
Belgium
(IFAC) INTERNATIONAL FOOD Dr. Vitali
ADDITIVES Unil-IT Spa
COUNCIL via N. Bonnet
Milano
W.J. Sander
Italy
IFAC
5775 Peachtree-Dunwoody Road INTERNATIONAL INSTITUTE OF
Suite 500 D NATURAL COLLOID RESEARCH
Atlanta
C. Jeobert
Georgia 30342
IRANEX
USA
4 rue Fredéric-Passy
(IFFIT) INTERNATIONAL FACILITY Neuilly-sur-Seine
FOR Paris
FOOD, IRRADIATION TECHNOLOGY France
Dr. J. Farkas (ILSI) INTERNATIONAL LIFE
Project Director (IFFIT) SCIENCE INSTITUTE
c/o Pilot Plant for Food Irradiation
J. Byrne
P.O. Box 87
900 17th Street
6700 AB Wageningen
Washington DC
The Netherlands
USA
(IFG) INTERNATIONAL FEDERATION
Prof. Dr. P.S. Elias
OF GLUCOSE INDUSTRIES
c/o Federal Research Centre
E.G. Rapp for Nutrition
(IFG) Postfach 3640
Avenue Ernest Claes 4 D-7500 Karlsruhe l
B-1980 Tervuren Fed. Rep. of Germany
Belgium
(INEC) INSTITUT EUROPEEN DES
(IFGMA) INTERNATIONAL INDUSTRIES DE LA GOMME DE
FEDERATION CAROUBE
OF GROCERY MAUNFACTURERS
Dr. G. Nittner
ASSOCIATIONS
Secretary General (INEC)
S. Gardner Gaissbergstr. 62
1010 Wisconsin Ave CH 8280 Kreuzlingen
Suite 800 Switzerland
Washington DC 20001
Dr. W.H. RadzenbÖck
USA
c/o Meyhall Chem AG
(IFMA) INTERNATIONAL CH 8280 Kreuzlingen
FEDERATION OF Switzerland
MARGARINE ASSOCIATIONS
(IOFI) INTERNATIONAL
G.J. van Beers ORGANIZATION
c/o Van Den Bergh en Jurgens, (IFMA) OF THE FLAVOUR INDUSTRY
Nassaukade 3
Dr. F. Grundschober
Rotterdam
Scientific Adviser, (IOFI)
The Netherlands
8 rue Charles Humbert
Geneva
Switzerland
Dr. J. Stofberg (MPMA) METAL PACKAGING
Vice President, (IOFI) MANUFACTURERS
PFW Division of Hercules Inc. ASSOCIATION
33 Sprague Avenue
Mrs. M.A. Andrews
Middletown N.Y. 10940
Metal Box Ltd., (MPMA)
USA
Queens House
(IPPA) INTERNATIONAL PECTIN Forbury Road
PRODUCERS ASSOCIATION Reading
United Kingdom
Prof.Dr. W. Pilnik
c/o Agricultural University (NATCOL) NATURAL FOOD
Dept. of Food Science COLOURS
De Dreijen 12 ASSOCIATION
6703 BC Wageningen
Dr. P.T. Mad sen
The Netherlands
President (NATCOL)
(ISO) INTERNATIONAL 3 Sankt Annae Plads
ORGANIZATION FOR DK 1250 Copenhagen K
STANDARDIZATION Denmark
H.W. Schipper (OFCA) ORGANIZATION OF
Nederlands Normalisatie Instituut MANUFACTURERS OF
Postbus 5059 CELLULOSE PRODUCTS FOR
2600 GB Delft FOODSTUFFS IN THE EEC
The Netherlands
A. Overeem
Dr. W.G. de Ruig Secretary General, (OFCA)
State Institute for Quality Control c/o Postbus 661
of Agricultural Products 2280 AR Rijswijk
Postbus 230 The Netherlands
6700 AE Wageningen
JOINT FAO/WHO SECRETARIAT
The Netherlands
Dr. G.D. Kouthon
(ITCA) INTERNATIONAL TECHNICAL
Nutrition Officer
CARAMEL ASSOCIATION
Food Policy & Nutrition Division
Dr. A.W. Noltes JECFA Joint Secretary
International Technical FAO
Caramel Association 00100 Rome
1424 Chaussee de Mons Italy
B 1070 Brussels
Dr. L.G. Ladomery
Belgium
Food Standards Officer
(MARINALG INTERNATIONAL) Joint FAO/WHO Food Standards
WORLD Programme
ASSOCIATION OF SEAWEED FAO
PROCESSORS 00100 Rome
Italy
J. Dugoujon
(Marinalg International)
114 Avenue Charles de Gaulle
92 Neuilly sur Seine
France
Dr. N. Rao Maturu TECHNICAL SECRETARIAT (cont.)
Food Standards Officer
R. Top
Joint FAO/WHO Food Standards
Ministry of Agriculture & Fisheries
Programme
Postbus 20401
FAO
2500 EK The Hague
00100 Rome
The Netherlands
Italy
ORGANIZATIONAL SECRETARIAT
H.P. Mollenhauer
Consultant FAO J.H. Lemain
Weissdornweg 95 Ministry of Agriculture & Fisheries
D 53 Bonn 2 Postbus 20401
Fed. Rep. of Germany 2500 EK The Hague
The Netherlands
Dr. G. Vettorazzi
Toxicologist Mrs. A.B. van der Veen
International Programme on Secretary Codex Alimentarius
Chemical Safety Contact Point of The Netherlands
World Health Organization Postbus 20401
1211 Geneva 2500 EK The Hague
Switzerland The Netherlands
Mrs. Dr. H. Galal Gorchev
Division of Environmental Health
World Health Organization
1211 Geneva
Switzerland
TECHNICAL SECRETARIAT
B.C. Breedveld
Nutrition Council of The Netherlands
Postbus 95945
2509 CX The Hague
The Netherlands
K. de Jong
Unilever Research Laboratories
Olivier van Noortlaan 120
Vlaardingen
The Netherlands
Dr. R.W. Stephens
Shell International Petroleum Co. Ltd
Toxicology Division TOX/41
Shell Centre
London SEl 7NA
United Kingdom
ALINORM 83/12A
ANNEXE II
ALLOCUTION INAUGURALE DE LA 16ème SESSION DU
COMITE DU CODEX SUR LES ADDITIFS ALIMENTAIRES
prononcée par
M. A. Ploeg, Secrétaire d'Etat
du Ministère néerlandais de
l'agriculture et des pêches
La Haye, 22 mars 1983
Mesdames et Messieurs,
Ceux d'entre vous qui ont assisté à la session précédente - la 15ème - du Comité
du Codex sur les Additifs alimentaires, se souviendront qu'elle avait été inaugurée par
M. van Dinter, Secrétaire Général du Ministère de l'Agriculture. Cette 15ème session
marquant un anniversaire, nous avait fourni une excellente raison de nous retourner sur
ce qui avait été accompli dans le passé, mais aussi de fixer notre regard sur les tâches
futures.
Je ne voudrais pas répéter ses paroles, mais je tiens cependant à souligner une
fois encore l'importance que le Gouvernement des Pays-Bas, et moi-même en tant que
Secrétaire d'Etat du Ministère de l'Agriculture et des pêches, attachons aux travaux de
votre Comité.
Pour illustrer ce que je viens de dire, j'aimerais, au lieu de m'en tenir à des
remarques d'ordre général, m'arrêter sur quelques points spécifiques de l'ordre du jour -
il nous faudrait trop de temps pour les traiter tous. Ce choix n'implique aucunement que
les autres points de l'ordre du jour puissent être considérés comme étant de moindre
importance.
Quelques mots d'abord sur "les Directives concernant l'établissement des
dispositions relatives aux additifs alimentaires dans les normes Codex".
Je crois que les conseils de votre Comité concernant l'emploi des additifs
alimentaires contribueront grandement à préciser l'utilisation - ou non - justifiée et utile
de ces produits. L'examen minutieux de la justification de cet emploi ne se limite pas aux
aspects sanitaires de l'additif en question (bien que cela soit de première importance).
D'autres considérations s'imposent notamment au sujet de la qualité. Nous prendrons
comme exemple les cas où l'utilisation de certains additifs pourrait tromper le
consommateur sur la véritable qualité du produit ou masquer l'absence de "Bonnes
pratiques de fabrication". Nous reconnaissons tous que les additifs jouent un rôle
important dans notre alimentation, mais des questions telles que celles que je viens de
mentionner - questions à l'examen de votre Comité - doivent être étudiées avec soin.
Considérons aussi la question de "l'Irradiation des denrées alimentaires".
Au cours des dernières années, nous avons assisté à des progrès considérables
dans ce domaine et il semble que l'irradiation des aliments soit sur le point d'acquérir
une importance beaucoup plus grande pour la conservation des aliments notamment de
ceux qui, sans cela seraient rapidement avariés. Je n'ai pas besoin de souligner
combien il est essentiel dans le monde où nous vivons, d'éviter que se détériorent des
denrées alimentaires. La norme que votre Comité est en train de mettre au point - ce qui
est presque chose faite - définit clairement comment appliquer cette méthode avec
toutes les chances de sécurité et de succès. Je ne pense pas exagérer en affirmant que
cette norme sera très largement utilisée, pour la réglementation nationale et
internationale relative aux denrées alimentaires.
Sous la rubrique "travaux futurs", j'ai découvert que vous allez porter une
attention toute spéciale aux "résidus dans les aliments d'agents chimiothérapiques,
d'anabolisants et des antibiotiques et éventuellement de leurs métabolites utilisés dans
l'élevage et la médecine vétérinaire". C’est là, à mon avis, une activité à laquelle le
Codex Alimentarius devrait certainement se consacrer. Il existe un besoin urgent
d'harmoniser les réglementations internationales concernant ces résidu: et ce afin de
protéger le consommateur et d'éviter les barrières dans le commerce international. Par
ailleurs, le caractère complexe de ces problèmes exige de les traiter avec toute
l'attention requise; je crois que votre Comité est particulièrement compétent dans ce
domaine.
Le dernier point auquel je voudrais faire allusion est celui des "Contaminants
industriels et environnementaux dans les aliments". Dans de nombreuses régions du
monde, la production alimentaire se heurte à ces problèmes de contamination, souvent
non-intentionnelle mais souvent nuisible. Je me garderai bien d'anticiper vos discussions
sur ce sujet. Mais je sais que vos conclusions quant à la façon d'affronter ce problème
seront très utiles dans un proche avenir; c'est une excellente idée que de commencer
vos discussions sur la base du rapport très complet préparé par l'expert-conseil de la
FAO.
Des points tels que ceux que je viens de mentionner soulignent bien l'importance
des travaux de votre Comité - et du Codex Alimentarius FAO/OMS en général, qui
représente sur le plan international, la plus haute autorité dans le domaine des normes
alimentaires, et notamment pour les questions relatives à leur innocuité. On ne peut que
souligner une fois de plus à quel point son influence est profitable aux législations
nationales et internationales, à la protection des consommateurs et la promotion des
échanges: cette influence va certainement beaucoup plus loin que l'acceptation formelle
des Normes codex par les Gouvernements.
Ces deux aspects, je le répète peuvent compter sur l'appui total du
Gouvernement des Pays-Bas. Et c'est pourquoi nous sommes fiers d'offrir l'hospitalité à
votre Comité, ainsi qu'à celui sur les Résidus de pesticides, aujourd'hui et dans l'avenir.
Votre participation de plus en plus nombreuse malgré la récession économique
et les problèmes budgétaires qui se posent dans beaucoup de pays, indique bien que
nous avons la même opinion sur l'utilité de vos travaux.
Je conclu ici le point 1) de l'Ordre du jour et vous souhaite tout le succès possible
pour l'examen des 19 points restants. Et que votre séjour à La Haye soit fructueux et
agréable.
ALINORM 83/12A
ANNEXE III
PROGRAMME INTERNATIONAL SUR LA SECURITE DES SUBSTANCES
CHIMIQUES
Le nombre des membres de l'IPCS a augmenté de façon substantielle depuis
juillet 1980, date de la première session du Comité Consultatif sur le Programme (PAC).
L'IPCS compte aujourd'hui 26 Etats Membres qui tous contribuent concrètement
à ses activités. Ce sont: l'Australie, la Belgique, le Brésil, la Bulgarie, le Canada, le
Danemark, la Finlande, la France, l'Inde, Israël, le Japon, le Mexique, la Nouvelle-
Zélande, la Norvège, les Pays-Bas, la Rép. féd. d'Allemagne, Sri Lanka, la Suède, la
Suisse, le Royaume-Uni, la Thaïlande, la Tchécoslovaquie, les Etats-Unis, l'URSS et le
Vénézuela.
Le souci exprimé par ce Comité concernant une modification du mandat du
JECFA, résultat de l'intégration du Secrétariat technique du JECFA dans le programme
IPCS, est dû principalement à la difficulté de faire une distinction entre des changements
concernant la gestion et la charte du JECFA en tant qu'Organe consultatif de la
Commission du Codex Alimentarius pour toutes les questions scientifiques concernant
les additifs alimentaires, telles que définies par les Deuxième et Troisième Conférences
mixtes FAO/OMS sur les Additifs alimentaires et les Contaminants. Aujourd'hui, près de
5 ans après cette intégration, on peut nettement affirmer que, non seulement l'IPCS a
respecté la charte du JECFA, mais a également apporté son appui à l'application des
recommandations formulées par la Troisième Conférence mixte FAO/OMS sur les
Additifs alimentaires et les Contaminants, en vue d'étendre aux contaminants le mandat
du JECFA.
En ce qui concerne le système JECFA/CCFA pour le choix des composés
prioritaires pour leur évaluation, le représentant de l'IPCS a précisé .qu'à la lumière de la
tradition du JECFA, le système JECFA/CCFA pour l'établissement des priorités a bien
fonctionné dans le passé et les Directeurs généraux de l'OMS et de la FAO ont toujours
pris très au sérieux les recommandations du CCFA concernant le choix des priorités, en
approuvant l'ordre du jour du JECFA. Les cinq derniers rapports du JECFA montrent
bien à quel point l'approche statistique a été respectée.
Ce Comité a exprimé à plusieurs reprises le désir que le JECFA soit renforcé. Le
représentant de l'IPCS a expliqué que le renforcement du JECFA avait des implications
profondes qu'il était difficile de traiter ici, d'autant plus qu'il faudrait tenir compte de la
FAO. En conséquence, il n'a évoqué dans son exposé que les efforts déployés par
l'IPCS dans ce domaine; il aimerait attirer l'attention sur 1) le nombre de conseillers
temporaires au service du Comité du JECFA en 81 et 82: 9 en 1981 et 12 en 1982; 2) le
nombre de compsoés examinés pour évaluation toxicologigue: 46 en 1981 et 48 en
1982 (88 si nous prenons en considération individuellement les composés dans la
catégorie des phosphates, polyphosphates et amidons modifies).
Le représentant de l'IPCS a précisé que pour l'OMS, les activités du JECFA
peuvent se définir comme opérant sur trois niveaux différents: a) le niveau des experts
internationaux, b) le niveau des conseillers OMS temporaires, c) le niveau du Secrétariat
OMS du JECFA. Il a informé l'assemblée qu'aucun changement n'était envisagé au
premier niveau, ni en ce qui concerne l'organisation ni en ce qui concerne le budget. A
ce niveau, l'IPCS s'est assuré que des dispositions ont été prises pour que le JECFA
figure au budget courant de l'OMS en 1984-1985. Ce qui est chose faite, et ces
dispositions ont été approuvées par le Conseil Exécutif de l'OMS qui s'est réuni en
janvier 1983. En ce qui concerne le deuxième niveau, il faut envisager une
restructuration et apporter quelgues améliorations afin de surmonter certaines
contraintes d'organisation et d'ordre financier gui, dans le passé, ont constitué la
principale difficulté dans la recherche d'hommes de science qui acceptent de se charger
de rassembler les données toxicologiques et cela à titre bénévole, comme évoqué plus
haut. Le Secrétariat OMS du JECFA, profitant de la souplesse de l'IPCS, a pu ainsi
accepter des propositions émanant de plusieurs institutions nationales
gouvernementales, visant à soutenir la contribution OMS au JECFA et un plan d'action a
été mis sur pied.
qA ce jour, les institutions nationales suivantes ont accepté de collaborer avec l'OMS
pour les activités préparatoires du JECFA:
- Directorat pour l'Alimentation, Département de la Santé Publique et du
Bien-Etre, Ottawa, Canada
- Institut National de la Santé, Rome, Italie
- Institut National des Sciences de l'Hygiène, Tokyo, Japon
- Département de la Santé et de la Sécurité Sociale, Division de
Toxicologie, Pollution de l'Environnement et Prévention, Londres,
Angleterre
- Administration pour l'Alimentation et les Médicaments, Washington, DC,
Etats-Unis.
D'autres pays, comme l'Australie, le Brésil, le Danemark, la Rép. féd.
d'Allemagne et les Pays-Bas ont fait part de leur désir de se joindre au groupe dans un
proche avenir.
Cette importante contribution de la part d'institutions nationales représente
l'aspect le plus prometteur quant au renforcement de ce second niveau opérationnel du
JECFA.
Le représentant de l'IPCS a encore précisé que le renforcement du troisième
niveau, à savoir le Secrétariat OMS du JECFA, doit être soumis à une étude minutieuse,
car le volume de travail que le JECFA représente pour l'OMS a augmenté de façon
inversement proportionnelle aux finances disponibles. La participation d'organisations,
ayant émis le voeu de collaborer de plus près aux travaux d'organisation (travaux
préparatoires, "de suivi", distribution des documents JECFA, etc…..) du côté OMS, en
fournissant du personnel et un soutien financier, pourrait être utilisés à ce niveau par
l'IPCS pour aider le JECFA, à vaincre les contraintes actuelles et à renforcer sa position
dans le système JECFA/CCFA. Il a expliqué qu'outre le manque de personnel, l'un des
problèmes les plus urgents auquel doit faire face le Secrétariat OMS du JECFA est la
production importante et la distribution des documents résultant de chaque réunion du
JECFA. L'IPCS recherche actuellement de nouvelles méthodes pour répondre à ce
problème. Il a informé le Comité que depuis 1981, l'IPCS avait pris la responsabilité de
publier un bref bulletin d'information après chaque réunion du JECFA, comprenant
également le résumé et les conclusions de la réunion, et destiné aux fonctionnaires des
services nationaux de santé et aux entreprises industrielles intéressées dans la suite
des travaux toxicologiques indiqués par JECFA et JMPR. Il a exprimé l'espoir que cette
rapide propagation des. renseignements JECFA (et JMPR), qui se poursuivra à l'avenir,
prouvera toute son utilité.
ALINORM 83/12A
ANNEXE IV
DIRECTIVES A L'USAGE PES COMITES DU CODEX
CONCERNANT L'ETABLISSEMENT DES DISPOSITIONS RELATIVES AUX ADDITIFS
ALIMENTAIRES
1. En prévoyant l'emploi d'additifs alimentaires dans les normes Codex, les Comités
du Codex devront se conformer strictement aux Principes généraux pour l'utilisation des
additifs alimentaires (voir Annexe 2) afin de s'assurer que les intérêts de tous les
consommateurs sont sauvegardés d'une part du point de vue de la protection de leur
santé, mais aussi pour s'assurer de l'application de bonnes pratiques de fabrication.
Les Principes généraux devront être mis à la disposition des Comités du Codex
au moment de l'établissement et de la confirmation des dispositions relatives aux additifs
alimentaires, selon le cas.
2. Lors de l'établissement ou de la confirmation de concentrations maximales pour
les additifs alimentaires, le par. 13(b) des Directives à l'usage des comités du Codex
concernant les additifs alimentaires qui figure dans le Manuel de procédure du Codex
Alimentarius (5è édition, p. 69), devra être suivi. Des explications détaillées devront être
fournies au Comité du Codex sur les additifs alimentaires dans le cas de toute
dérogation aux Directives précitées, régissant l'établissement des concentrations
maximales pour les additifs alimentaires ou leur limitation par les BPF (voir Annexe 1).
3. Les concentrations maximales pour les additifs alimentaires devront, dans la
mesure du possible, être établies' pour le produit final, c'est-à-dire le produit visé par le
projet de norme Codex. Toute dérogation à cette méthode, c'est-à-dire l'établissement
de "concentrations maximales d'utilisation", devra être expliquée au Comité du Codex
sur les additifs alimentaires,
4. Les dispositions relatives aux additifs alimentaires devront être rédigées
clairement afin qu'il n'y ait aucun doute quant à leur signification exacte, particulièrement
en ce qui concerne l'identité de l'additif et les concentrations maximales établies, et sur
le fait qu'elles s'appliquent à l'additif seul ou en combinaison.
5. L'emploi de chaque additif ou de groupe d'additifs pour une fonction devra être
justifié par une explication concise des fonctions technologiques et de la nécessité
de(des) l'additif(s) ainsi que des conséquences d'une non confirmation de l’additif.
Lorsque des colorants et des aromatisants sont utilisés pour compenser des pertes
causées par le traitement, le Comité du produit devra l'indiquer clairement. En prévoyant
l'emploi d'additifs alimentaires et en le justifiant, les comités de produits devront
également préciser où ces additifs ont été incorporés pour répondre aux exigences de
fabrication et aux conditions d'emmagasinage particulières des pays en développement.
APPENDICE I
DEFINITION DES BONNES PRATIQUES DE FABRICATION
EN RELATION AVEC L'EMPLOI DES ADDITIFS ALIMENTAIRES
De bonnes pratiques de fabrication signifient que:
a) la quantité d'additif ajouté à l'aliment ne dépasse pas celle raisonnablement
nécessaire pour obtenir l'effet physique, nutritionnel ou d'autre nature technique voulue
dans l'aliment.
b) la quantité d'un additif qui, par suite de son utilisation au cours des opérations de
fabrication ou d'emballage, devient un constituant de l'aliment et qui n'est pas destiné à
produire un effet physique ou d'autre nature technologique dans l'aliment lui-même, doit
être réduite dans la mesure où cela est raisonnablement possible.
c) l'additif doit être de qualité alimentaire appropriée et préparé et utilisé comme un
ingrédient alimentaire.
ALINORM 83/12A
ANNEXE IV
APPENDICE II
APPENDICE 2
PRINCIPES GENERAUX POUR L'UTILISATION DES ADDITIFS ALIMENTAIRES
1. Tous les additifs alimentaires, qu'ils soient effectivement employés ou que leur
emploi ait été proposé, devront avoir été ou devront être soumis aux tests et évaluation
toxicologiques appropriés. Cette évaluation devra notamment tenir compte de tout effet
cumulatif, synergique ou de renforcement de leur emploi.
2. Seuls devront être confirmés les additifs alimentaires qui, dans la mesure où il
est possible de juger sur les données dont on dispose à l'heure actuelle, ne présentent
aucun danger pour la santé du consommateur aux doses d'emploi proposées,
3. Tous les additifs alimentaires devront être tenus sous observation permanente et
réévalués chaque fois que cela sera nécessaire, compte tenu des variations des
conditions d'emploi et des nouvelles données scientifiques.
4. Les additifs alimentaires devront toujours être conformes à une spécification
approuvée, par exemple les spécifications d'identité et de pureté recommandées par la
Commission du Codex Alimentarius.
5. L'emploi des additifs alimentaires est justifié seulement lorsqu'ils répondent à un
ou plusieurs objectifs indiqués de a) à d) et seulement lorsque ces objectifs ne peuvent
être atteints par d'autres méthodes économiquement et pratiquement utilisables et ne
présentant aucun danger pour la santé du consommateur:
a) conserver la qualité nutritive des aliments; une diminution délibérée de la
qualité nutritive d'un aliment serait justifiée dans les circonstances
mentionnées à l'alinéa b), ainsi que dans d'autres cas où l'aliment ne
constitue pas un élément important d'un régime normal;
b) fournir les ingrédients ou constituants nécessaires à des produits
alimentaires fabriqués à l'intention de groupes de consommateurs ayant
des besoins nutritifs particuliers;
c) accroître la conservation ou la stabilité d'un aliment ou améliorer ses
propriétés organoleptiques, à condition de ne pas altérer la nature, la
substance ou la qualité de l'aliment de façon susceptible de tromper le
consommateur;
d) aider à la fabrication, à la transformation, à la préparation, au traitement,
à l'emballage, au transport ou au stockage des aliments; à condition que
l'additif ne soit pas utilise aux fins de déguiser les effets de l'emploi de
matières premières défectueuses ou de méthodes ou techniques
indésirables (y compris anti-hygiéniques) au cours de n'importe laquelle
de ces activités.
6. L'approbation ou l'approbation provisoire de l'incorporation d'un additif
alimentaire dans une liste consultative ou dans une norme alimentaire devrait;
a) être limitée autant que possible à des aliments spécifiques, à des fins
spécifiques et dans des conditions spécifiques;
b) concerner la dose minimale strictement nécessaire pour atteindre l'effet
désiré
c) tenir compte autant que possible de toute dose journalière admissible, ou
donnée semblable, établie pour l'additif alimentaire et de l'apport
quotidien probable de cet additif dans tous les produits alimentaires. Au
cas où l"additif alimentaire doit être employé dans des denrées
consommées par des groupes spéciaux de consommateurs, il faudrait
tenir compte de la dose journalière probable de cet additif pour ce type de
consommateur.
ALINORM 83/12A
ANNEXE V
CONFIRMATION DES CONCENTRATIONS MAXIMALES D'ADDITIFS ALIMENTAIRES
DANS LES NORMES CODEX DE PRODUITS
Cette annexe résume toutes les dispositions qui ont été examinées par le Comité du
Codex sur les.additifs alimentaires lors de sa session.
Abbréviations utilisées
C = confirmé
CT = confirmé temporairement
CD = confirmation différée
Limité par BPF = limité par les bonnes pratiques de fabrication
NC = non confirmé

Comité/Produit Session Document


I. Fruits et legumes 15è ALINORM 83/20
II. Dus de Fruits 15è ALINORM 83/14
III. Protéines végétales 2è ALINORM 83/30
IV. Graisses et huiles 12è ALINORM 83/17
V. Sel de qualité alimentaire (CCFA) 16è ALINORM 83/12
VI. Vinaigre (CCE) 13è ALINORM 83/19
VII. Céréales, Légumes secs et Légumineuses 3è ALINORM 83/29
VIII. Lait et produits laitières 20è CX 5/70
FRUITS ET LEGUMES
Projet de norme pour les châtaignes en conserve et la purée de châtalgnes en conserve
(ALINORM 83/20, Annexe VIII)
ADDITIF ALIMENTAIRE Concentration maximale Par Etat de Confirmation
dans le produit fini
Polyphosphate de sodium Limitée par les BPF 73 CD1)
CD2)
Alun Limitée par les BPF 300 74 C
Acide L-ascorbique mg/kg exprimés en acide
Ascorbate de sodium ascorbique, seuls ou en C
combinaison

Acide citrique Limitée par les BPF C


Acide malique C
Acide L-tartrique CD1)
Anhydride sulfureux 30 mg/kg C
Curcuma (CI 75300) Limitée par les BPF 75 CD1)
Safran (CI 75100) CD2)
Jaune de carthame (CI CD2)
75140)
Vanilline Extrait de vanilla Limitée par les BPF 76 C
CT
Pectine . Pectine amidée 10 g/kg seules ou en C
combinaison
1) Taux maximum doit être établi puisque DJA existe
2) N'a pas été évalué par le JECFA
JUS DE FRUITS
Projet de norme pour le nectar pulpeux dé goyave conservé exclusivement par des procédés physiques
(ALINORM 83/14, Annexe III)
ADDITIF ALIMENTAIRE Concentration maximale dans le Par Etat de Confirmation
produit fini
Acide citrique Limitée par les BPF 77 C
Acide malique Limitée par les BPF 77 C
Projet de norme pour le jus de mangue conservé exclusivement par.des procédés physiques
(ALINORM 83/14. Annexe IV)
Acide citrique Limitée par les BPF 77 C
Acide malique Limitée par les BPF 77 C
Projet de norme pour le nectar pulpeux dé mangue conservé exclusivement par des procédés physiques
(ALINORM 83/14, Annexe V)
Acide citrique Limitée par les BPF 77 C
Acide malique Limitée par les BPF 77 C
PROTEINES VEGETALES
Projet de norme pour le gluten de blé
(ALINORM 83/30, Annexe V) Par. Etat de Confirmation
Peut contenir les auxiliaires technologiques nécessaires à la fabrication efficace du gluten 78 CD 1)
GRAISSES ET HUILES
Projet de norme pour le [Vanaspati/mélanqe de graisses véqétales]
(ALINORM 83/17, Annexe IV)
Projet de norme pour le [Mélange de Vanaspati/substitut du ghee]
(ALINORM 83/17, Annexe V)
ADDITIF ALIMENTAIRE Concentration maximale Par. Etat de Confirmation
dans le produit fini
Bêta-carotène 10 mg/Kg 79 CD2)
Extrait de curcumine Limitée par les BPF “
Curcuma Limitée par les BPF “
Safran Limitée par les BPF “
Canthaxanthine Limitée par les BPF “
Beta-apo-8'carotéftol Limitée par les BPF “
Méthyl et éthyl-esters de l'acide béta-apo-8' caroténoique Limitée par les BPF “
1) Le CCFA n'a pas encore décidé de son approche au sujet des questions de réglementation des auxiliaires technologiques; il estime prématuré de se prononcer au
sujet d'une confirmation. Cependant le CCFA desire recevoir des renseignements des comités de produits sur les auxiliaires technologiques en cause.
2) Concentration maximale doit être établie puisqu'une DJA existe.
GRAISSES ET HUILES (suite)
ADDITIF ALIMENTAIRE Concentration maximale Par. Etat de Confirmation
dans le produit fini
Gallates de propyle, d'octyle et de dodécyle 100 mg/kg, seuls ou en combinaison C
Butylhydroxytoluéne (BHT) 200 mg/kg, seuls ou en combinaison CT
Butylhydroxyanisole (BHA)
Tertutylhydroquinone (TBHQ)
Toute combinaison de gallates 200 mg/kg, mais la concen tration de CT
avec le BHA ou le EHT et/ou la gallates ne doit dépasser 100 mg/kg
TBHQ
Tocophérols naturels et synthétiques Limitée par les BPF 80 CD1)
Thiodipropionate de dilauryle 200 mg/kg 81 C
Palmitate d'ascorbyle 500 mg/kg, seuls ou en combinaison C
Stéarate d'ascorbyle
Acide citrique et citrate de sodium Limitée par les BPF C
Mélange de citrates 100 mg/kg, seuls ou en combinaison C
d'isopropyle Acide
phosphorique Citrate
monoglycéride
Diméthyle polysiloxane, seul ou en 10 mg/kg 82 C2)
combinaison avec de la silice
Aromatisants naturels et Limitée par les BPF
substances aromatic-santes,
substances aroma-tisantes
identiques aux aromatisants
naturels, tels que définis aux
fins du Codex Alimentarius
1) Le CCFA propose 200 ppm
2) Considéré connne un auxiliaire technologique.
Project de norme pour la minarine (ALINORM 81/17, Annexe III et les graises de
table a tartiner (ALINORM 83/17, Annexe III)
Additif alimentaire Concentration maximale Par. Etat de Confirmation
dans le produit fini
Gomme xanthane 5g/Kg 83 C
Esters de polyglycérol de l’acide ricinoléique Seul ou en combinaison 84 C
interestérifié 5g/Kg

Butylhydroquinone tertiaire 2/ Concentration maximale 85 C


dans le graisse
100 m/kg seul ou en combinaison
avec d'autres antioxygénes
Projet de norme pour les graisses de table à tartiner (ÁLINORM 83/17, Annexe IV)
Calciumdisodique d'EDTA 100mg/kg 99-101 C
Projet de norme pour le sel de qualité alimentaire
(Alinorm 83/12, Annexe III)
Additifs alimeñtairé Concentration Par. Etat de Confirmation
maximale d'utilisation
Carbonate de calcium
Carbonate da magnésium
Oxyde dé magnesium
Phosphate tricalcique
20 g/kg
Dloxyde de silice amorphe
seuls ou en C
Silicate de calcium
Combinaison
Silicate de magnésium
Alumino-silicate de sodium
AIumino-silicate de sodium et
de calcium
Sels d' aluminium, de calcium, de magnésium,
de potassium ou de sodium des acides 10 mg/kg
myristique, palmitique ou stéarique (20 mg/Kg dans le sel
Sels de calcium, de potassium ou de sodium dendritique)
des ferrocyanures C
Polysarbate(80) 10 mg/kg C
Dimethyl polysiloxyne 10 mg/kg C
Projet de norme pour le vinaigre
(ALINORM 83/19. Annexe II)
Additifs alimeñtairé Concentration Par. Etat de Confirmation
maximale d'utilisation
Anhydride sulfureux 70 mg/kg 86 C
Acide L-ascorbique . 400 mg/kg C
Colorant au caramel 1 g/kg 87 CT
(procédé au sulfite d'ammonium)
Colorant au caramel (procédé au sulfite 1 g/kg 87-88 CD1
l'ammoniaque)
Aromatisants naturels Limitée par les BPF 89 CT
1) N’a pas été évalué par le JECFA
Projet de norme pour la farine de blé
ALINORM 83/29 Annexe II
Additifs alimentaires Concentration maximale Par. Etat de Confirmation
Agents de blanchiment dans le produit
Péroxyde de benzoyl 100 mg/kg 91 CD1)2)
Dioxyde de chlore 30 mg/kg 91 CD1)
Chlore 2500 mg/kg 91 CD 1)2)
Enzymes Amylases fungides GMP 92 CD3)
Enzymes protéolythiques acceptables GMP 92 CD3)
Agents d'amélioration de la farine
Acide L-ascorbique 200 mg/kg 93 C
Azodicarbonamide 45 mg/kg 94 CD4)
Bromate de potassium 50 mg/kg 95 CD2) 4)
Hydrochloride L-cysteine 90 mg/kg 93 C
Dioxyde de soufre 200 mg/kg 96 C
Phosphate monocalcium 2500 mg/kg 97 CD4
1) De nombreuses délégations étaient opposées à l'emploi des agents de blanchiment
2) La concentration maximale d'emploi proposée dépasse le taux d'emploi recommandé par le JECFA.
3) Pas de renseignnements sur l'origine de l'enzyme
4) De nombreuses délégations étaient opposées à l'emploi de ces substances.
VIII Lait et produits laitiers
Normes pour le frontage à pâte extra-dure à râper (norme C 35) et pour le Par. Etat de Confirmation
fromage fondú A-8
Disposition concernant l'acide sorbique ou ses sels de sodium ou de potassium,
104 C
maximum 1 000 rag/kg calculés en acide sorbique dans le produit fini
Frontages fondus, normes A-8
Disposition concernant l'acide propionique et ses sels de sodium et de calcium,
105 C
maximum 3 000 mq/kg calculés en acide propionique dans le produit fini
Disposition concernant la nisine, maximum 12, 5 mg/Kg 106 C
Disposition concernantles colorants
Rocou
maximum 600 mg/kg 107 CD1)
B-Caroténe
La Chlorophylle, y compris la chlorophylle cuprique
L'oléorésine de paprika
C
La riboflavine
La curcumine
Fromage persilié (c-32) et fromage à pâte extra-dure à râper (c-35)
Disposition concernant le complexe de chlorophylle cuprique maximum 25 mg/Kg C
Provolone (C-15)
Disposition relative à l'hexaméthyléne tétramine 25 mg/kg au maximum exprimés en
109 CD
formaldéhyde dans le produit fini
1) En attendant des éclaircissements sur les concentrations maximales dans le frontage.
Changement de l'état de confirmation des additifs alimentaires résultant d'une évaluation par le JECFA.
Gomme de caroubier
Produit Concentration maximale Etat Etat de
d'utilisation précédent Confirmation
Produits à base de fromage fondu 8 g/kg, seule ou en combinaison avec d'autres CT C
épaississants
Cornichons Carottes en conserve Limitée par les BPF 10 g/kg, seule ou en CT C
combinaison avec d'autres épaississants CT C
Cream cheese 5 g/kg, seule ou en combinaison avec d'autres CT C
épaississants
Minarine 10 g/kg, seule ou en combinaison avec CT C
d'autres épaississants
Aliments en conserve pour nourrissons 2 g/kg du produit prêt à la consommation CT C
Pectine (amidée et non amidée)
Produit Concentration maximale. Etat Etat de
d'utilisation précédent Confirmation
Produits à base de fromage fondu 8 g/kg, seules ou en combinaison avec
CT C
d'autres épaississants
Minarine 10 g/kg, seules ou en combinaison avec
CT C
d'autres épaississants
Champignons en conserve 10 g/kg, seules ou en combinaison avec
Asperges en conserve d'autres épaississants lorsgue les produits
CT C
Petits pois en conserve contiennent du beurre óu d'autres graisses ou
huiles
Sardines et produits du type sardine en 20 g/kg dans le milieu de couverture, seules
conserve ou en combinaison avec: gélose, amidons
CT C
modifies, carra-génine, gomme guar, gomme
de caroubier, acide algi-nique et ses sels
Maquereau ou chinchard en conserve 20 g/kg, seules ou en combinaison avec
d'autres épaississants autorisés ou agents CT C
gélifiants
Gallates de dodécyl, d'octvle et de propyle
Produit Concentration maximale Etat Etat de
d'utilisation précédent Confirmation
Graisses et huiles comestibles
Huile comestible de palme
Huile comestible de palmiste
Huile comestible de graines de raisin
Huile comestible de coco
Huile comestible de babassu
Huile de colza á faible teneur en acide 100 mg/kg de matière grasse, seuls ou en
érucique CT C
combinaison
Minarine
Margarine
Huile butyrique et matières grasses anhydres
du lait non destinées à la consommation
humaine directe, ni á l'utilisation dans du
lait ou des produits
laitiers reconstitues
Vert solide FCF
Produit Concentration maximale d'utilisation Etat de Confirmation
Glaces de consommation Pois secs trempés 100 mg/kg C CT
en conserve
Compote de pommes en conserve 200 mg/kg, seul ou en combinaison avec C CT
Petits pois en conserve (spécialités) d'autres colorants
Confitures (conserves de fruits) et gelées
Marmelade d'agrumes (dans la marmelade de 100 mg/kg, seul ou en combinaison avec la C CT
limes uniguement) tartrazine
Cornichons 300 mg/kg, seul ou en combinaison avec C CT
d'autres colorants
CONFIRMATION DES LIMITES MAXIMALES POUR LES CONTAMINANTS DANS LES NORMES CODEX DE PRODUITS
Comité Session Document
I Fruits et légumes traités 15ème ALINORM 83/20
II Jus de fruits 15ème ALINORM 83/14
III Graisses et huiles 12ème ALINORM 83/17
IV PRODÜITS CACAOTES ET CHOCOLAT 15ème ALINORM 83/10
V Céréales, Legumes secs et Légumineuses 3ème ALINORM 83/29
I FRUITS ET LEGUMES TRAITES
PROJET DE NORME POUR LES CHATAIGNES EN CONSERVE ET LA PUREE DE CHATAIGNES CONSERVE
(ALINORM 83/20, Annexe VIII)
Contaminant Concentration maximale Par. Etat de Confirmation
Etain 250 mg/kg 113-117 CT
Plomo 1 mg/kg 118-119 CD
II JUS DE FRUITS
PROJET DE NORME POUR LE NECTAR DE GOYAVE CONSERVE EXCLUSIVEMENT PAR DES PROCEDES
PHYSIQUES
(ALINORM 83/14, Annexe III)
Contaminant Concentration maximale Par. Etat de Confirmation
Arsenic 0,2 mg/kg C
Plomb 0,3 mg/kg C
Cuivre 5,0 mg/kg C
Zinc 5,0 mg/kg C
Fer 15,0 mg/kg 120 C
Etain 250,0 mg/kg CT
Somme de cuivre, du zinc et du fer 20,0 mg/kg C
Anhydride sulfureux 10,0 mg/kg C
(Les limites proposées par le comité s'occupant de ce produit sont les mêmes que celles confirmèes pour d'autres jus).
JUS DE FRUITS (suite)
PROJET DE NORME POUR LE JUS DE MANGUES CONSERVE EXCLUSIVEMENT PAR DES PROCEDES PHYSIQUES
(ALINORM 83/14, Annexe. IV)
Contaminant Concentration maximale Par. Etat de Confirmation
Arsenic 0,2 mg/kg C
Plomb 0,3 mg/kg C
Cuivre 5,0 mg/kg C
Zinc 5,0 mg/kg C
Fer 15,0 mg/kg C
Etain 250,0 mg/kg CT
Somme de cuivre, du zinc et du fer 20,0 mg/kg C
Anydride sulfureux 10,0 mg/kg C
(Les limites proposées par le comité s'occupant de ce produit sont les mêmes que celles confirmées pour d'autres jus)
PROJET DE NORME POUR LE NECTAR PULPEUX DE MANGUE CONSERVE EXCLUSIVEMENT PAR DES PROCEDES
PHYSIQUES
(ALINORM 83/14, Annexe V)
Contaminant Concentration maximale Par. Etat de Confirmation
Arsenic 0,2 mg/kg C
Plomb 0,3 mg/kg C
Cuivre 5,0 mg/kg C
Zinc 5,0 mg/kg C
Fer 15,0 mg/kg C
Etain 250,0 mg/kg CT
Somme de cuivre, du zinc et du fer 20,0 mg/kg C
Anydride sulfureux 10,0 mg/kg C
(Les limites proposées par le Comité s'occupant de ce produit sont les mêmes que celles confirmées pour d'autres jus).
Projet de norme pour le jus d'ananas
Etain 250,0 mg/kg 126 CT
III GRAISSES ET HUILES
PROJET DE NORME POOR LE (VANASPATI/ MELANGE DE MELANGE DE GRAISSES VEGETALES)
(ALINORM 83/17, Annexe IV)
PROJET DE NORME POOR LE (MELANGE DE VANASPATI/SUBSTITUT DU GHEE)
(ALINORM 83/17, Annexe V)
Contaminant Concentration maximale Par. Etat de Confirmation
Matière volatile à 105º 0,2% m/m C
Impuretés insolubles 0,05% m/m C
Teneur en savon 0,005% m/m C
Fer 1,5 mg/kg C
Cuivre 0,1 mg/kg C
Plomb 0,1 mg/kg C
Arsenic 0,1 mg/kg C
(Les limites proposées par le comité s'occupant de ces produits sont les mêmes que celles confirmées pour d'autres
graisses).
IV PRODUCTS CACAOTES ET CHOCOLAT
PROJET DE NORME POUR LE CHOCOLAT COMPOSE ET LE CHOCOLAT FOURRE
(ALINORM 83/10 Annexe III)
Contaminant Concentration maximale Par. Etat de Confirmation
Plomo Chocolat Beurre de cacao 121-122 C
1 mg/kg 0,5 mg/kg
V Céréales, légumes secs et légumineuses (ALINORM 83/29)
La farine de froment, le mais, la farine de mais complète, la farine grossière de 123-125 C
mais dégermée et les gruaux de mais doivent être exempts de métaux lourds
dans des proportions pouvant constituer un risque pour la santé.
ALINORM 83/12A
ANNEXE VI
RAPPORT DU GROUPE DE TRAVAIL AD HOC SUR LES NOMS DES CATEGORIES
D'ADDITIFS
1. Le Groupe de travail s'est réuni le 21 mars 1983; il était composé des
représentants des pays suivants: Australie, Brésil, Canada, République fédérale
d'Allemagne, Nouvelle-Zélande, Pays-Bas, Suisse, Thaïlande, Royaume-Uni et Etats-
Unis; et des observateurs de l'Association espagnole des additifs alimentaires (AFCA),
de la Confédération des industries agro-alimentaires de la CEE (CIAA), des Grocery
Manufacturers of America, de la Commission de la CEE et de la FAO. La présidence a
été assurée par Mr. Laurie Erwin (Australie); Dr G.D. Kouthon (FAO) a rempli les
fonctions de rapporteur.
Noms des catégories d'additifs
2. Le Groupe de travail a examiné le document de travail sur les noms des
catégories d'additifs (CX/FA 83/9-Add.2a). Il a prêté une attention particulière aux
décisions prises par le Comité du Codex sur l'étiquetage à sa 16è session (mai 1982) se
rapportant à la déclaration des additifs sur l'étiquette.
Les noms des catégories figurant dans la Norme générale révisée pour
l'étiquetage de denrées alimentaires préemballées (ALINORM 83/22, Annexe VI, section
4.2.2.4) ont été examinés encore une fois.
3. Dr Kouthon du Secrétariat du JECFA a déclaré que tous les additifs couverts par
des spécifications ont été récemment enregistrés sur ordinateur et des noms de
catégories d'additifs beaucoup plus nombreux ont été utilisés. On a reconnu que le
JECFA et le CCFA pourraient, pour des raisons pratiques et administratives utiliser une
liste élargie de catégories d'additifs.
4. La délégation du Royaume-Uni a estimé qu'une liste de noms des Catégories
d'additifs plus complète serait utile pour informer les consommateurs, On a noté que la
politique du Comité sur l'étiquetage consistait à dresser une liste minimale, et que les
noms de catégories d'additifs devraient décrire les fonctions techniques en termes
facilement compréhensibles pour le consommateur.
Le Groupe de travail a accepté la liste actuelle de noms de catégories d'additifs
sans modification. On a reconnu qu'il pourrait s'avérer avantageux de proposer au
besoin un nombre limité de noms de catégories supplémentaires.
5. Le Groupe de travail a discuté une proposition visant à préciser le terme
"arômes" par les expressions "naturels", "identiques au naturel", "artificiels" ou des
combinaisons de celles-ci. Certains participants ont estimé qu'il s'agissait d'une
information judicieuse pour le consommateur, alors que pour d'autres la distinction entre
les termes "naturel" et "identique au naturel" pourrait être trompeuse ou du moins
difficilement compréhensible. Le Groupe de travail a estimé prématuré de prendre une
décision en la matière, les arômes et leurs définitions faisant actuellement l'objet de
discussions au sein du groupe de travail sur les arômes.
Proposition pour un système international de numérotation des additifs
6. Le Groupe de travail était saisi du document de travail se rapportant au système
international de numérotation des additifs alimentaires (CX/FA 83/9-Add.1) préparé par
l'Australie, ainsi que des observations écrites de l'Australie, Finlande, France, Nouvelle-
Zélande, Norvège, Espagne, Suède, CEE, l'Association brésilienne de l'industrie
alimentaire, l'Organisation internationale de l'industrie des arômes (IOFI) et l'Association
espagnole des additifs alimentaires (AFCA).
7. Le Président a expliqué que ce document étudiait les systèmes en vigueur
actuellement dans la CEE, le guide pour une utilisation sans danger des additifs
(CAC/FAL 5-1979), les systèmes du Brésil, de la Norvège, de la Suède et d'autres
utilisés sur le plan international pour les arômes, enzymes et colorants.
8. L'observateur de la CEE a distribué un projet d'annexe à la liste de numération
CEE reproduite en annexe au document de travail (CX/FA 83/9, Add.1). Ce document
ajoute à la liste de numération CEE d'autres catégories d'additifs utilisés à des fins
d'étiquetage aux termes de la réglementation CEE. Ces noms de catégories CEE étaient
en général comparables aux noms Codex.
9. On a relevé que la lettre "E" ne précédait pas ces chiffres. Le groupe de travail a
reconnu que l'utilisation du préfixe "E" créerait des difficultés si le système CEE était
repris au niveau international. En outre, la seule mention des chiffres suffirait pour
identifier des additifs spécifiques. L'observateur de la CEE a été prié de revoir ce point
avec les Etats Membres de la CEE, afin de recueillir leur avis sur la suppression
éventuelle du préfixe au cas où le système CEE serait utilisé au niveau international. Le
groupe de travail a noté que la rétention du préfixe au sein de la CEE pourrait créer des
difficultés d'ordre commercial si le Codex adoptait le système de numérotation de la
CEE sans préfixe. D'un autre côté le préfixe "E" a une signification pour le
consommateur de la CEE.
10. Les divers systèmes de numérotation présentement appliqués ont été examinés:
on a relevé que le système CEE était d'ores et déjà largement utilisé et semble convenir
parfaitement aux fins de l'étiquetage.
11. La délégation des Etats-Unis a fait savoir que les exigences réglementaires en
vigueur dans son pays exigeaient la déclaration spécifique des additifs. Néanmoins, en
regard du besoin d'un système international de numérotation, les Etats Unis
soutiendront en principe sa mise au point.
12. On est convenu en général qu’un système international de numérotation
d'additifs à des fins d'étiquetage devait être mis au point d'après le système CEE.Le
groupe de travail a noté que des problèmes techniques et de procédures devront être
résolus. Ainsi, par exemple, on a noté que le système CEE en vigueur ne couvre pas
tous les additifs mentionnés dans les normes Codex. M. Kouthon a souligné que les
listes d'additifs Codex enregistrées sur ordinateur faciliteraient la comparaison rapide
des deux listes.
13. Une procédure pour l'inclusion de nouveaux numéros dans une liste
internationale basée sur le système CEE devra être élaborée. Cela impliquera une
étroite collaboration entre les secrétariats de la CEE, du CCFA et du JECFA.
L'observateur de la CEE a estimé qu'il se posait un certain nombre de questions
auxquelles on ne pouvait répondre pour l'instant. Il devra consulter les Etats Membres
de la CEE au sujet des diverses implications avant qu'une décision finale ne soit prise.
14. Etant donné que seuls les additifs alimentaires doivent être déclarés sur
l'étiquette, le système de numérotation ne couvrira que les additifs utilisés en tant
qu'ingrédients, à l'exclusion des auxiliaires technologiques.
15. Le groupe de travail a estimé prématuré de prévoir le détail d'une procédure
spécifique. Il a donc accepté la proposition du Président visant à préparer un document
servant de base de discussion, qui contiendrait un projet de procédure et une liste des
difficultés spécifiques. On est convenu que ce document serait préparé par: MM. Erwin
(Australie), Haigh (CEE), Dr Rao Maturu (Secrétariat FAO) et Dr Kouthon (Secrétariat
JECFA).
16. M. Haigh (CEE) a noté que pour déterminer quelles seront les exigences et les
difficultés de procédure, il serait utile que les membres du groupe de travail étudient
cette question de manière approfondie. Les divers points de vue pourraient être
recueillis après deux ou trois mois au moyen du questionnaire. Les réponses au
questionnaire serviraient à la préparation d'un document en vue des discussions de la
prochaine réunion du groupe de travail.
17. On a unanimement reconnu que ce travail était important et urgent en raison de
ses nombreuses implications facilitant le commerce international et l'information des
consommateurs. On a donc décidé que le groupe de travail devrait poursuivre cette
tâche et se réunir avant la prochaine session de ce comité.
18. En conclusion, le Président a remercié tous les participants pour leur
participation constructive et coopérative qui a permis de réaliser des progrès
substantiels dans la mise au point d'un système de numérotation international des
additifs alimentaires.
ALINORM 83/12A
ANNEXE VII
LISTE CODEX B D'ADDITIFS ALIMENTAIRES MISE A JOUR
La liste Codex B d'additifs alimentaires contient les substances à l'égard
dequelles l'industrie a manifesté un intérêt mais dont l'évaluation par le Comité Mixte
FAO/OMS d'experts des additifs alimentaires (JECFA) n'a pas encore eu lieu.
Certains additifs alimentaires de la liste B ont été évalués par le JECFA à l'une
ou l'autre de ses sessions mais aucune DJA n'a pu leur être attribuée principalement en
raison de l'insuffisance des données. Le statut B1 a été attribué aux additifs alimentaires
qui appartiennent à cette catégorie tandis que le statut B2 a été attribué aux autres
additifs qui n'ont jamais été examinés par le JECFA.
1. ACIDES, BASES, SELS
Statut Référence
JECFA
Fumarate de calcium B2
Fumarate de potassium B2B

1, 4-heptanolactone, sels de calcium et de sodium B2


Métabisulfate de calcium B1 8
dl-malate acide de sodium B2B

Orthophosphate d'ammonium dihydrogéné B1B 8


(phosphate monobasique d'ammonium)
Orthophosphate de diammonium hydrogéné B2B

(phosphate dibasique d'ammonium)


Orthophosphate de magnésium hydrogéné B2B

(phosphate dibasique de magnésium)


Diphosphate dicalcique B1B 8
(pyrophosphate de calcium)
Diphosphate tétrapotassique B1B 8
(pyrophosphate de potassium)
Phosphate d'os B2B

Triphosphate pentapotassique B2
Polyphosphate d'ammonium B1 8
Polyphosphate de calcium B1 8
Polyphosphate de potassium B1B 8
Phytate de calcium B2
Acide succinique B2B

Succinate d'ammonium B2
Succinate de calcium B2
Succinate de magnesium B2
Succinate de potassium B2B

Sulfate d'aluminium B1 1, 2
Sulfate d'aluminium-ammonium B2
Sulfate d'aluminium-potassium B1 1, 2
Sulfate d' aluminium-sodium B1 2
Sulfate d'ammonium-potassium-sodium B2
Sulfate acide de potassium-sodium B2
Acide sulfurique B2
L(+)tartrate d'ammonium B2B

L(+)tartrate de calcium B2
L(+)tartrate de magnésium B2
Acide dl-tartrique et ses seis B1B 3
2. ANTIOXIGENE

4-hydroxyméthyl-2, 6-di-tert-butylphénol B2B


3. SOLVANTS ENTRAINEURS

Diéthylene-glycol, éther monoéthylique B1 4, 5, 6


Diéthyleñe-glycol, éthér monopropylique B1 5
Tartrate de diéthyle B1
B 5, 7
Dipropylène-glycol B1 5
Hexylène-glycol B2
Myristate d'isopropyle B1
B 5
Paraffines (non définies) B2
B

Triglycérides de synthèse B1 5, 7
4. COLORANTS

Rouge de betterave B1
B 8
Orcanette B1
B 3
Orcanettine B1
B 3
Anthocyanines (y compris anthocyanine) B1 3
Noir 7984 B1
B 3
Brun FK B1
B 3
Capsanthine B1
B 3
Capsorubène B1
B 3
Carotène (naturel) B1
B 3
Carthame (jaune et rouge) B1 3
Colorant au caramel (procédé à B1
B 3
l'ammoniaque)
Colorant au caramel B2
B

(sulphite caustique)
Chrysoíne B1
B 3
Rouge solide E B1 3
Jaune solide AB B1 3
Vert S B2
B

Bleu d'indanthrène B2
B

Lithol Rubine BK B1 3
Lycopène B1
B 1, 3
Orangé RN B1
B 1, 3, 4
Orangé G B2
Orangé GGN B1
B 1, 3
Bleu Patenté V B2
B

Ponceau 6R B1
B 1, 3
Ponceau SX B1 1, 6
Quercétine B1
B 3
(quercitron)
Safran B1
B 3
Ecarlate GN B1
B 3
Argent B1
B 3
Outremers B1
B 3
Xanthophylles B1
B 1
Jaune 2G B1
B 1, 3, 5
5. EMULSIFIANTS ET STABILISANTS

Hydroxyéthylcellulose d'éthyle B2
Amidon, succinate octénylique d'aluminium B2
Amidon, succinate de sodium B1 8
Glycérol de diamidon hydroxypropylique oxydé B1
B 4
Gomme de benjoin B1
B 3
Gomme ghatti B1
B 8
Gomme karaya B1
B 3, 6, 7
Gomme d'avoine B1
B 3
Extrait de quillaia B1
B

Gomme adragante B1
B 3, 6
Lécithines blanchies B2
Lécithine hydroxylée B1
B 3, 6
Esters de glycérol et d'acide gras du soja thermo- B1
B 4, 6
oxydé
Stéaroyl-succinate acide de propylène-glycol B2
Stéaroyl-citrate de monoglycéridyle B1
B 8
Monoglycérides succinylés B1
B 8
Ester glycérique de diamidon carboxyaéthyl-sodique B2
Dioctyl-sulfosuccinate de sodium B2
6. ENZYMES

Ficine
Catalase (variétés d'Aspergillus niger) B2
B

Carbohydrase (variétés d'Aspergillus oryzae) B2


B

Protéase (variétés d'Aspergillus oryzae) B2


B

Présure microbienne (Bacillus cereus) B2


Catalase (Micrococcus lysodeikticus) B1
B

Présure microbienne (Irpex lacteus) B2


B

Glucose oxydase microbienne (Penicillium


B2
amagasakiense)
B

Carbohydrase microbienne (Arthrobacter) B2


B

Carbohydrase microbienne (Aspergillus avamori) B2


Carbohydrase (varietés Aspergillus oryzae) B2
B

7. SOLVANTS D'EXTRACTION
B1
B 5
Butane B1
B

Cyclohexane B1
B 5
1,1,2-Trichloro-trifluoroéthane B1 5
1,2-Dichlorotétrafluroéthane B1
B 5
Dichlorofluorométhane B2
1,1-Dichloroéthane B1 5
Furfural B1
B 5
Ether di-éthylique B1
B 5
Ether di-isopropylique B1 5
Méthyl-éthyl-cétone B1 5
Iso-butanol B1
B 5
Acétate d'isopropyle B1
B 5
Isopropanol B1 6, 7
Alcool méthylé (industriel) B2
B

Naphte (produit intermédiaire de la distillation du


B2
pétrole)
B

n-Propanol B1 5,7
Tetrachloroétylene B2
B 5,7
1,1,1-Trichloroétnane B1
B 5
1,1,2-Trichloroéthyléne B1
B

8. AROMATISANTS
No. Conseil de No. Statut
l Europe EFEMA
Acétaldéhyde-benzyl-méthoxyéthyl- 523 2148
acétal
3-Acétyl-2,5-diméthylfurane - 3391
Acétyl-nonanoyle 153 3090
Acétyl-valéryle Acida allyl-acétique 2044 2543
Acida allyl-acétique - 2843
Cinnamate d'allyle 334 2022
Cyclohexylacétate d'alivie 2070 2023
Cyclohexylbutyrate d'allyle 283 2024
Cyclohexylhexanoate d'allyle 2180 2025
Cyclohexylpropionate d'allyle 2223 2026
Cyclohexylvalérate d'allyle 474 2027
2-Ethylbutvrate d'allyle 281 2029
B2B

Furoate d'allyle 360 2030


Hexanoate d'allyle 2181 2032
Hexènoate d'allyle 610 -
Allyl-a-ionone 2040 2033
Sorbate d'allyle 2182 2041
Thiopropionate d'allyle - 3329
Tiglate d'allyle 2183 2043
Phénoxyacétate d'allyle 228 2038
Undécén-10-oate d'allyle 441 2044
a-Amylcinnamaldéhyde-diméthyl- 47
2062
acétal
a-Amylcinnamalnnimal dèhyde 128 2061
Acétate-a-anylcinnmiylique 2176 2064
Statut No. Conseil No. EFEMA Référence
de l Europe JECFA

5
Alcool a-amylcinnamylique B2 79 2065
Fomtiate a-amylcinnamylique B2B 357 2066
Isovalérate a-amylcinnantylique B2 463 2067
2-Amyl-5 ou 6-céto-1,4-dioxane B2B 2205 2076
Anisylacétone B2B 163 2672
Benzaldéhyde-propylène-glycol- B2B 2226 2130
acétal
Benzilidéne-néthyl-acétone B2 161 2734
2-Benzofuranecarboxaldéhyde B2 2247 3128
Benjoin B2B 162 2132
Ether benzylbutylique B2B 520 2139
Crotonate benzyl-2,3-diméthylique B2 2187 2143
Benzyl-4-heptanone B2 2140 2146
Carbinol benzylisobutylique B2 2031 2208
Benzyl-isobutyl-cétone B2B 159 2740
Isoeugénol benzylique B2 522 -
Carbinol benzylpropylique B2 83 2953
Anisole bêta propilique B1 -
Butanoate butan-3-one-2-ylique B2 - 3332
2-Butyl-2-buténal B2B - 3392
2,3-Butanedithiol B2B - 3477
Butyrylglycollate butylique B2 2188 -
Butyryl-lactate butylique B2B 2107 2190
2-sec-Butylcyclohexanone B2B 3261
2-butyl-5 ou 6-céto-1,4-dioxane B2B 2206 2204
a-Butylcinnanaldéhyde B2 127 2191
Ethyléther de carvacryle B2B 2057 2246
Cinnamaldéhyde-éthylène-glycol- B2B 48 2287
acétal
Phénylacétate de cinnamyle B2B 235 2300
Citral-propylène-glycol-acétal B2B 4064
Oxyacétaldéhyde de citronellyle B2B 2012 2310
Acide cyclohexylacétique B2 34 2347
Anthranylate de cyclohexyle B2B 257 2350
Cinnamate de cyclohexyle B2B 337 2352
Acétate de cyclohexyléthyle B2B 218 2348
Cyclohexylmercaptan B2B 529
Cyclopentanethiol B2B - 3262
Déhydrodi hydroionol B2 - 3446
Disulfure de dibenzyle B2 4077 -
Dibenzylcétone B2B 2054 2397
Ether dibenzylique B2 2150 2371
Sulfure de di-(butan-3-one-1-yle) B2
B - 3335
4,4-Dibutyl-y-butyrolactone B2
B 2231 2372
Sébacate de dibutyle B2
B 622 2373
Di sulfure de dicyclohexyle B2 - 3448
5,7-Dihyfro-2-méthylthiéno(3,4-D) B2
B - 3338
pyrimidine
2,4-Diméthyl-5-acétylthiazole B2 - 3267
2,4-Diméthylbenzaldéhyde B2 - 3427
2,5-Diméthyl-2,5-dihydroxy-1,4- B2
B - 3450
dithiane
2,5-Dimethyl-3-furanethiol B2
B - 3451
Disulfure de bis-(2,5-diméthyl-3- B2
B - 3476
furyle)
2,5-Diméthyl-3-thiofuroylfuraae B2
B - 3481
2,5-Diméthyl-3-thioisovalérylfurane B2 - 3482
2,6-Diméthyl-4-heptanol B2 4030 3140
2,6-Diméthyl-5-hepténal B2 2006 2389
2,6-Diraéthyloctanal B2 112 2390
Acide 2,4-diméthyl-2-pentènoîque B2 4081 3143
Diméthyl-phényl-carbinyl-isobutyrate B2 4240 2388
Diméthyl-phényléthyl-carbinyl- B2
B 219 2735
acétate
Disulfure de diphényle B2
B 4085 3225
Spiro (2,4-Dithia-1-méthyl-8-
B2
oxabicyclo
B

(3.3.0)octane-3,3'-(1'-oxa-2'-méthyl) B2
cyclopentane et spiro (2,4-dithia-6- B2
méthyl-7-oxabicyclo (3.3.0) octane-
B2
3,3'-
B

(1'-oxa-2'-methyl) cyclopentane) B2 - 3270


2,2-Dithiodithiophène B2
B - 3323
Dodéca-3,6-diènal B2 2121 -
Estragol B2
B - - 5
P-Ethoxybenzaldéhyde B2 626 2413
7-Ethoxy-4-méthyl-coumarine B2 2193 -
0-(Ethoxyméthyl)phénol B2
B - 3485
2-Ethoxythiazole B2
B - 3340
2-Acétyl-3-phénylpropionate d'éthyle B2 2241 2416
Benzoylacétate d'éthyle B2
B 627 2423
Butyryl-lactate d'éthyle B2 2242 -
Crésoxyacétate d'éthyle B2 2243 3157
Cyclohexylpropionate d'éthyle B2
B 2095 2431
2,4-Dioxohexanoate d'éthyle B2 - 3278
N-Ethylanthranylate d'éthyle B2
B 629 -
2-Ethyl-3-phénylpropanoate d'éthyle B2 - 3341
Furfuracrylate d'éthyle B2
B 545 -
Furylpropionate d'éthyle B2 2091 2435
2-éthyl-2-hepténal B2
B 120 2438
Ethyl-iso-eugénol B2
B 190 2472
2-Mercaptopropionate d'éthyle B2 - 3279
Nitrite d'éthyle B2
B 2190 2446
Carbonate d' éthyloctine B2
B 480 2448
4-Phénylbutyrate d'éthyle B2
B 307 2453
Ethyl-phényl-carbinyl-butyrate B2 628 2424
3-Phénylglyoidate d'éthyle B1 2097 2454 3
Thioacétate d'éthyle B2
B - 3282
2-Ethyltiophénol B2 - 3345
10-Undécénoate d'éthyle B2 2102 2461
Etbylène-tridécanedioate B2 4094 -
3-Ethyl-2-hydroxy-4-méthyl- - 3453
B2
cyclopent-2-én-1-one
B

5-Ethyl-2-hydroxy-3-méthyl- - 3494
B2
cyclopent-2-én-1-one
B

N-Ethyl-2-isopropyl-5-méthyl- - 3455
B2
cyclohexanecarboxamide
B

Ethyl-2-méthyl-3-penténoate B2 - 3456
2-Ethyl-1,3,3-triaéthyl-2-norbornanol B2 - 3491
Glycidate d'éthylrméthylphényle B2
B - - 5
Ether métilique d'eugényle B2
B 5, 7
Formiate de 2-furaneméthanethiol B2 4112 3158
Butanal de 2-furfurylidène B2 2251 2492
Sulfure de furfuryl-isopropyle B2
B 2248 3161
Thiopropionate de furfuryle B2
B 3347
Acétoacétate de géranyle B2
B 243 2510
Acétate de guafyle B2
B 552 -
3-Heptyl-5-méthyl-2(3H)furanone B2 - 3350
trans-3-Heptényl-2-méthylpropanoate B2 - 3494
a-Hexylcinnanaldéhyde B2 129 2569
2-Hexylidène-cyclopenthanone B2 167 2573
Hydroxycitronellal B2
B 100 2583
Hydroxycitronellal-diéthylacétal B2 44 2584
Hydroxycitronellal-diméthylacétal B2 45 2585
Hydroxycitronellol B2
B 559 2586
2-Hydroxy-2-cyclohexèn-1-one B2 - 3458
2-Hydroxy-3,5,5-triméthyl-2- 3459
cyclohexènone
Lactone de l'acide 6-hydroxy-3,7- - 3355
diméthyloctanoíque
3-(Hydroxyrméthyl)-2-octanone - 3292
y-Ionone 4139 3175
Furylbutyrate d'isoamyle 2080 2070
Furylpropionate d'isoamyle 2092 2071
Formiate d'isobornyle 565 2162
Isovalérate d'isobornyle 452 2166
Propionate d'isobornyle 412 2163
Furylpropionate d'isobutyle 2093 2198
Butyléther d'isoeugényle 2151 -
Formiate d'isoeugényle 356 2474
Phénylacétate d'isoeugényle 237 2477
Iso-a-méthylionone 169 2714
p-Isopropyl-phénylacétaldéhyde 132 2954
3-(p-Isopropyl)-phényl-propanol 2261 2957
Isoquinoline 4871 2978
2-Céto-4-butanethiol - 3357
2-Mercapto-3-butanol 3502
3-Mercapto-2-butanone - 3298
3-Mercapto-2-pentanone - 3300
2,3 ou 10-Mercaptopinane - 3503
2-Acide mercaptopropionique 4156 3180
1 - (p-Méthoxyphényl )-1-pentèn-3- 164 2673
one
Méthoxypyrazine - 3302
p-Méthylbenzylacétone 160 3074
Disulfure de méthylbenzyle B2
B - 3504
Acétate de méthyl-p-tert-butylphéayle 577 2690
a-Méthylcinnamaldéhyde 578 2697
6-Méthylcaurmarine 579 2699
Carbonate de méthyl-décine 2111 2751
Méthyl-bêta-naphtyl cétone B1
B 7
2-Méthyl-3-furanethiol 4172 3188
Furfuracrylate de méthyle 2267 -
2-Méthyl-3,5 ou 6-furfuryl- (2287) 3189
thiopyrazine
3-(5-Méthyl-2-furyl)butanal 3307
Disulfure de bis(2-méthyl-3-furyle) - 3259
Tétrasulfure de bis(2-méthyl-3-furyle) - 3260
Carbonate de méthylheptine 481 2729
5-Méthyl-5-hexén-2-one - 3365
Sulfure de a-méthyl-bêta- 3509
hydroxipropyl-(a-méthyl -bêta-
mercaptopropyle)
Acétate de méthyl-iso-butylcarbinyle 2073 -
Méthyl-alpha-ionone 143 2711
Méthyl-bêta-ionone 144 2712
Méthyl-delta-ionone 2145 2713
a-Méthyl-p-méthoxy-cinnamaldéhyde 584 3182
2-Méthyl-5-méthoxythiazole 4034 3192
Méthyl-4-(méthylthio)butyrate - 3412
2-Méthyl-4-(méthylthio)furane 3366
2-Méthyl-3,5 ou 6-méthylthio- (2290) 3208
pyrazine
2-Méthyloctanal 113 2727
Carbonate de méthyl-octine 479 2726
Acide 2-méthyl-4-pantanoique 3511
2-Méthyl-4-phénylbutanal 134 2737
3-Méthyl-2-phénylbutanal 135 2738
4-Phénylbutyrate de méthyle 308 2739
3-Méthyl-5-propyl-2-cyclohexén-1- 4178 3577
one
2-(2-Méthylpropyl)pyridine -
3-(2-Méthylpropyl)pyridine - 3371
2-(1-Méthylpropyl) thiazole - 3372
Méthyl-styryl-carbinol 2032 2880
3-Méthylthiobutanal - 3374
4-Methylthiobutnal B2 - 3414
4-Méthylthio-2-butanone - 3375
Thiofuroate de méthyle - 3311
3-Méthylthio-1-hexanol - 3438
4-Méthylthio-4-méthyl-2-pentancne 3376
2-Méthyl-3-tolyl-propanal 587 2748
Musc ambrette 495 2758
Musc cétone 2147 -
Musc xylol 2218 -
2-Naphtalènethiol - 3314
Anthranylate de bêta-naphtyle 2170 2767
Ether éthylique da bêta-naphtyle 2058 2768
Béta-Naphtylméthylcétone B1 147 2723 5
Ether isobutylique de bêta-naphtyle 2273 -
1,9-Nonanedithiol 590 3513
Nonaoyl-4-hydroxy-3-méthoxy- 2787
benzyl-amide
Acétate de 1,3-nonanediol 2075 2783
Acétate de 3-nonanon-1-Yle 2076 2786
Octanon-1-ol 592 2804
2-trans-6-trans-octadiénal - 3466
1,8-Octanedithiol - 3514
6-Octénal 664 -
Paraldéhyde 594 -
Pentyl-2-furyl-cétone - 3418
Isobutyrate de phénoxyéthyle 2089 2873
Acétate de 4-phényl-2-butyle 671 2882
2-Phényl-3-carbéthoxy-furane - 3468
Phényléthylméthylcarbinol 85 2879
Phényléthylméthyléthylcarbinol B2 86 2883
5-Phénylpentanol 674 -
3-Phényl-4-penténal - 3318
2-Phényl-4-penténal - 3519
2-Phényl-1-propanol 2257 2732
2-Phénylpropanal-diméthyl-acétal 2017 2888
1,2-Propanedithiol - 3520
2-Phénylpropionaldéhyde 126 2886
Butyrate de 1-phényl-2-propyle 2276 3197
Butyrate de 2-phénylpropyle 285 2891
Cinnamate de 3-phénylpropyle 597 -
Isobutyrate de 2-phénylpropyle 2087 2892
2-(3-Phénylpropyl)tétrahydrofurane 489 2898
Acétate de pipéroayle 2068 2912
Pipéronylacétone 165 2701
Isobutyrate de pipéronyle 305 2913
Propénylguaéthol 170 2922
P-Propylanisol B1
B 2026 2930 5
Dibenzoate de propylène-glycol - 3419
Furylacrylate de propyle 2090 2945
3-Propylidène-phtalide 494 2952
0-Propylphénol B2 - 3522
Thioacétate de propyle 3385
Pseudo-cyclocitral 2133 -
Pyrazine-éthanethiol (2285) 3230
Pyrazine-méthanethiol - 3299
Sulfure de pyrazinyl-méthyle (2288) 3231
2-Pyridine-méthanethiol 2279 3232
Diméthyléther de résorcinol 189 2385
Butyrate de tétrahydrofurfuryle 2081 3057
Cinnamate de tétrahydrofurfuryle 4224 3320
Propicnate de tétrahydrofurfuryle 2096 3058
Tétrahydrolinalool 77 3060
Tétrahydro-pseudo-ionone 2053 3059
Tétraméthyl-éthylcyclohexénone 168 3061
Thiogéraniol - 3472
Thioguaîacol 2219 -
2-(p-Tolyl)-propanal 131 3078
2,6,6-Triméthyl-1-cyclohexén-1- - 3474
acétaldéhyde
3,5,5-Triméthylhexanal - 3524
3,5,5-Triméthyl-1-hexanol - 3324
9-Undécénal 123 3094
10-Undécénal 122 3095
Acétate de vanilline 223 3108
Vanillidène-acétone 691 -
Anthranilate d'allyle 254 2020
Heptanoate d'allyle 369 2031
Isovalérate d'allyle 2098 2045
Carbonate d'amylheptine 2172 -
Benzyl-éthyl-carbinol 2137 -
Formiate cinnamylique 352 2299
Propionate cinnamylique 414 2301
Cyclohexylbutyrate 2082 2351
Cyelohexy-1-formate 498 2353
Cyclohexylhexanoate B2 528 -
Cyclohexylisovalérate 459 2355
Cyclohexylpropionate 421 2354
Déhydrodihydroionone - 3447
Sébacate de diétyle 623 2376
Dihydroanéthol 2026 2930
Acétate de 2077 2392
diméthylbenzylcarbinyle
Inobutyrate dé 2084 2394
diméthylbenzyleavbinyle
2-Ethylbutyrate de 3,7-dtMéthyl-2,6- - 3339
octadiényle
4-Heptanol 555 -
Isoamyleucénol 563 -
Carbonate d'isoamylheptine 2173 -
Butyrate d'isobornyle 564 -
Carbinol d'isobutylbenzyle 2031 2208
N-Méthylanthranilate d'isobutyle 649 -
béta-Isométhyle lonone 650 -
Cinnamate d'isopropyle 325 2939
3-Mercapto-2-butanol - 3502
2-Mercapto thicphène 478 -
4-Méthyl-5-(béta-acétoxy éthyl) 580 -
thiazole-3- méthyl-5-éthylphenol
Acétate de méthyl-thiazol - 3205
Isobutyrate de 2086 2736
phényléthyldinéthyloarbinyle
Propionate de phénylpropyle 419 2897
1-Phényl-3( 5)-propylpyrazole 2277 -
Formate de pipéronyle 2154 -
Sucroaeoctaacétate 4219 FDA/GRAS
1,5,5,9-tétraméthyl-13-oxatri- - 3471
cycle(8,3,0,04.9) tridécane
p-Tolylacétaldéhyde 130 3071
Tridéca-4,7-diénal 684 -
Réglisse

Statut Référence JRCFA


9. EXALTATEURS D'AROME
Aapartate monosodique B2 B

Glutanata de L-arginine B2 B

Glutanata de L-lysine B2 B

10. DIYERS B2 B

Péroryde l'acétone B2 B

Chlore B2 B

Potassium l'acoaulpame B1 7
Huile de soja oxydée par traiteaeitt thermique B2
Esters de slycéroll de réaia de bois B1 B 1,4
Thaumatin B2 B

Saccharate de chaux B2 B

Acétate-isobutyrate de saccharose B1 3,6


Palmitate de sorblyle B1 B 1,4
Réglisse B1 B

Xylitol B1 B 3,2
Lactitol B2
B

Cire d'abeille B2
Cire de carnauba B2
B

Gomme laque B2
B

Tanins concentrés B2
B

Farine de bois B2
B

Ether monoéthyliques de diéthyline glycol B1 6


Sirop de glucose hydrogéné B1 6
Sulfosuccinate de dioctyl sodiim B1 3, 6
Sorbitol B1
B 8
11. AUXIIAIRES.TECHNOLOGIQUES
Bentonite
Amlante B2
B

Terra de diatonées B1
B 4
Perlite B2
B

12 CONSERVATEURS B1
B 3
Parahydroxybenzoate de butyle B2
B

Benzoate de calciam B2
REFERENCES
1. Evaluation de certains additifs alimentaires (Dix-huitième rapport du Comité
d'experts). Réunion de la FAO sur la nutrition No. 54, 1974; OMS, Série de
rapports techniques No. 557, 1974 et Corrigendum.
2. Evaluation de certains additifs alimentaires (Vingt-deuxième rapport du Comité
mixte FAO/OMS d'experts des additifs alimentaires). OMS, Série de rapports
techniques No. 631, 1978.
3. Evaluation de certains additifs alimentaires (Vingt-et-unième rapport du Comité
mixte FAO/OMS d'experts des additifs alimentaires). OMS, Série e rapports
techniques No. 617, 1978.
4. Evaluation de certains additifs alimentaires(Vingtième rapport du Comité
d'experts) Séries FAO de l'Alimentation et de la Nutrition No. 1, 1976; OMS Série
de rapports techniques No. 599, 1976.
5. Evaluation de certains additifs alimentaires (Vingt-troisième rapport du Comité
mixte FAO/OMS d'experts des additifs alimentaires). OMS, Série de rapports
techniques No. 648, 1980.
6. Evaluation de certains additifs alimentaires (Vingt-quatrième rapport du Comité
mixte FAO/OMS des additifs alimentaires). OMS, Série de rapports techniques
No. 653, 1980.
7. Evaluation de certains additifs alimentaires (Vingt-cinquième rapport du Comité
mixte FAO/OMS d'experts des additifs alimentaires). OMS, Série de rapports
techniques, No. 669, 1981.
8. Evaluation of Certain Food Additives (Vingt-sixième rapport du Comité mixte
FAO/OMS d'experts des additifs alimentaires). OMS, Série de rapports
techniques, No. 683, 1982.
ALINORM 83/12A
ANNEXE VIII
RAPPORT DU GROUPE DE TRAVAIL SUR L'IRRADIATION DES ALIMENTS
Le Groupe de travail ad hoc sur l'irradiation des aliments s'est réuni avant la
16ème session du CCFA sous la présidence du Dr. J. Modderman, assisté du Dr. L.
Ladomery et de M. J. van Kooy, pour le secrétariat.
Ont participé aux travaux du Groupe de travail, des délégués de la Belgique, du
Canada, de la République fédérale d'Allemagne, de la France, de l'Italie, des Pays-Bas,
de la Thaïlande, du Royaume-Uni et des Etats-unis. En ce gui concerne les
organisations internationales, la FAO et l'IAEA participaient aux travaux du Groupe de
travail.
Le Groupe de travail a étudié en détail les observations concernant le Projet
révisé de Norme général Internationale recommandée pour les aliments irradié et le
Projet révisé de Code d'usage international recommandé pour l'exploitation des
installations de traitement des aliments par irradiation, l'un et l'autre à l'Etape 5,
envoyées par la République fédérale d'Allemagne, la France et les Etats-Unis. De
même, il a été tenu compte, dans la mesure du possible, des observations à l'étape 3 du
Mexique concernant ces documents du Codex.
Le Groupe de travail a également pris note d'une communication du Comité du
Codex Alimentarius danois, précisant que ce dernier n'avait pas d'observations sur le
projet de norme révisé à l'étape 5.
Comme l'avaient suggéré les Etats-Unis dans leurs observations, le Groupe de
travail a consacré un débat général au problème de la compatibilité de dispositions
obligatoires et recommandées dans la norme. Dans un certain nombre de cas, le
Groupe de travail a remplacé le mot "devrait" par "devra" afin de bien préciser ce qui est
autorisé, recommandé ou prescrit. Le Groupe de travail a particulièrement étudié une
proposition visant à rendre obligatoire la dose maximale absorbée spécifiée dans la
Norme (2.2)* en remplaçant "devrait" par "devra". Après- discussion, il a été décidé de
ne pas introduire ce changement, considérant que 10 kGy représentent une dose
globale moyenne d'irradiation. La limite de 10 kGy serait considérée comme l'expression
du résultat des tests de salubrité plutôt que comme une limite supérieure légale. Des
limites maximales pour la dose absorbée bien inférieures résulteraient de la majorité des
applications pratiques étant donné la nature auto-limitante des bonnes pratiques
d'irradiation. On a cependant note qu'il serait souhaitable d'obtenir un accord
international sur la salubrité des aliments irradiés jusqu'à une dose globale moyenne
absorbée de 10 kGy qui est recommandée dans la Norme. En ce qui concerne la
salubrité des aliments irradiés, et en particulier leur sécurité du point de vue
microbiologique, le Secrétariat a appelé l'attention sur une réunion du Conseil du Comité
international sur la microbiologie et l'hygiéne alimentaire, de l'Union Internationale des
sociétés microbiologiques, tenue à Copenhague en décembre 1982.
* Ce chiffre et d'autres chiffres entre parenthèse se rapportent aux numéros des sections de la Norme.

Ce Conseil, aprés avoir analysé les connaissances scientifiques disponibles.


actuellement, a confirmé les vues du Comité mixte d'experts FAO/IAEA/OMS de 1980,
sur la Salubrité des Aliments irradiés, selon lesquelles l'irradiation des denrées
alimentaires jusqu'à une dose globale moyenne de 10 kGy ne pose pas de problèmes
microbiologiques particuliers. Ce Conseil a conclu que l'irradiation des aliments apporte
une contribution importante aux méthodes de lutte contre les maladies alimentaires et
ne présente aucun risque supplémentaire de changements dans la microflore ou dans
les qualités des microorganismes.
Le Groupe de travail a examiné une proposition visant à élever le niveau
d'énergie des rayons X de 5 à 10 MeV (2.1). Il a décidé de revenir sur cette question
lorsque l'on disposera de données définitives sur l'opportunité d'augmenter le niveau
d'énergie maximum autorisé, et, au besoin, d'amender la norme. Le Groupe' de travail a
examiné une proposition visant à interdire le traitement de denrées alimentaires à l'aide
de produits chimiques, avant ou après irradiation. De l'avis du Groupe de travail, une
telle restriction ne pourrait être envisagée que dans les cas où et le traitement chimique
et le processus d'irradiation auraient le même but et impliqueraient un choix. Il a
également fait remarquer que l'irradiation des aliments conforme aux dispositions (4.2)
de la Norme serait acceptable du point de vue sanitaire et qu'il n'y avait aucune raison
valable de restreindre l'irradiation de tels aliments.
Pasant en revue les cas où la dose totale d'irradiation serait donnée en deux ou
plusieurs étapes, le Groupe de travail est convenu d'améliorer le texte de ce paragraphe
(5.2.c) en remplaçant "dans le cadre d'une même opération" par "dans le cadre d'une
opération ayant une fonction technologique donnée".
Une autre amélioration du texte a été introduite au paragraphe (5.3) en
remplaçant le mot "totale" par "cumulative".
Le Groupe de travail a considéré des propositions visant à indure dans la Norme
des renseignements complémentaires se rapportant aux matériaux d'emballage utilisés
durant l'irradiation et des détails sur le processus d'irradiation. Sur ce point, le Groupe
de travail fait une distinction entre deux types de renseignements requis par les autorités
nationales:
a) les renseignements détaillés sur la base desquels les gouvernements
pourraient autoriser l'application du processus à des aliments donnés ou
aux aliments en général et,
b) les renseignements nécessaires sur les documents d'expédition aux fins
de contrôler la conformité à la Norme appropriée.
Il a été souligné qu'un aliment irradié devra être conforme à la Norme appropriée,
aux réglementations s'appliquant aux aliments en général, ainsi qu'à toute norme
spécifique se rapportant à des denrées alimentaires individuelles. Le meilleur contrôle
de bonnes pratiques d'irradiation se fera par une surveillance directe des installations
d'irradiation. Pour ces raisons, l'introduction de détails autres que ceux déjà spécifiés en
(6,1) ne serait pas spécialement utile. Le Groupe de travail a décidé de ne changer que
le mot "date" en "date(s)" afin de tenir compte de toute possibilité d'irradiation répétée
autorisée. En ce qui concerne le Projet révisé de Code d'usage, seuls ont été rajoutés
quelques améliorations d'ordre rédactionnel.
Les documents révisés sont joints au présent rapport.
Conclusion
Etant donné que les projets révisés ci-joints ont été soumis par deux fois aux
gouvernements pour observations, ce qui a contribué considérablement à l'amélioration
des questions techniques qu'ils contiennent, et compte tenu également de la procédure
accélérée décidée lors de la 15ème session du CCFA, le Groupe de travail recommande
au CCFA durant sa session actuelle, d'avancer ces documents Codex à l'Etape 8.
ALINORM 83/12A
ANNEXE IX
PROJET DE NORME GENERALE CODEX POUR LES ALIMENTS IRRADIES
(avancé à l'étape 8 de la Procédure)
1. CHAMP D'APPLICATION
La présente norme s'applique aux aliments irradiés. Elle ne s'applique pas aux
aliments exposés aux doses émises par les instruments de mesure utilisés à des
fins d'inspection.
2. PRESCRIPTIONS D'ORDRE GENERAL
2.1. Sources de rayonnements
On peut utiliser les types ci-après de rayonnements ionisants :
a) Rayons gamma émis par les radionucléides 60Co ou 137Cs;
b) Rayons X produits par des appareils fonctionnant à un niveau d'énergie
égal ou inférieur à 5 MeV;
c) Electrons produits par des appareils fonctionnant à un niveau d'énergie
égal ou inférieur à 10 MeV.
2.2. Dose absorbée
La dose globale moyenne absorbée par une denrée alimentaire traitée par
irradiation ne devrait pas dépasser 10 kGy*) **)
* Pour la mesure et le calcul de la dose globale absorbée, voir l'Annexe A du Code d'usages international
recommandé pour l'exploitation des installations de traitement des aliments par irradiation.

** La salubrité des aliments qui ont été irradiés jusqu'à une dose globale moyenne de 10 kGy n'est pas altérée:
Dans ce contexte, l'expression "salubrité" signifie que les aliments irradiés peuvent être consommés sans
danger d'ordre toxicologique. Aucun problème microbiologique ou nutritionnel particulier ne résulte de
l'irradiation de denrées alimentaires jusqu'à une dose globale moyenne de 10 kGy (Salubrité des aliments
irradiés, Rapport d'un comité mixte AIEA/FAO/OMS d'experts, Série de rapports techniques 659, OMS,
Genève, 1981).

2.3. Installations et contrôle des opérations


2.3.1 L'irradiation des aliments sera pratiquée dans des installations dûment
autorisées et homologuées pour cet usage par l'autorité nationale compétente.
2.3.2 Ces installations doivent être conçues de manière à satisfaire aux critères de
sûreté, d'efficacité et d'hygiène applicables en matière de traitement des
aliments.
2.3.3 L'exploitation des Installations sera assurée par du personnel ayant la formation
et les compétences requises.
2.3.4. Le contrôle des opérations à l'intérieur des installations doit comporter
l'établissement de dossiers, avec indications dosimétriques quantitatives.
2.3.5 Les autorités compétentes doivent avoir le droit d'accéder aux locaux et aux
dossiers aux fins d'inspection.
2.3.6 Le contrôle devrait être exercé conformément aux dispositions du Code d'usages
international recommandé pour l'exploitation des Installations de traitement des
aliments par irradiation (CAC/RCP...).
3. HYGIENE DES ALIMENTS IRRADIES
3.1. L'aliment doit être conforme aux dispositions du Code d'usages international
recommandé - Principes généraux d'hygiène alimentaire (CAC/RCP 1-1969,
Rév. 1, 1979) et, le cas échéant, au Code d'usages en matière d'hygiène du
Codex relatif à l'aliment considéré.
3.2. Toute prescription sanitaire pertinente en matière de sûreté microbiologique et
de qualité nutritionnelle applicable dans - le pays où est vendu l'aliment
considéré devrait être respectée.
4. PRESCRIPTIONS TECHNIQUES
4.1. Conditions d'irradiation
L'irradiation des denrées alimentaires n'est justifiée que lorsqu'elle répond à un
besoin technique ou à un objèctif d'hygiène alimentaire*; elle ne devrait pas
remplacer de bonnes pratiques de fabrication.
* L'utilité du processus d'irradiation a été démontrée pour un certain nombre, de denrées alimentaires dont la liste
figure dans l'annexe B du Code d'usages international recommandé pour l'exploitation des installations de
traitement des aliments par irradiation

4.2. Prescriptions relatives à la qualité et à l'emballage


Les doses appliquées doivent être fonction des objectifs techniques et de santé
publique à atteindre et conformes aux bonnes pratiques en matière d'irradiation.
Les aliments à irradier et leur matériau d'emballage doivent être de bonne
qualité, dans un état d'hygiène acceptable et se prêter à l'application de ce
procédé, et doivent être manipulés, avant et après irradiation, conformément aux
bons usages de fabrication et compte tenu des exigences propres à la technique
d'irradiation.
5. IRRADIATION REPETEE
5.1. A l'exception des denrées alimentaires dont la teneur en eau est faible (céréales,
légumineuses, aliments déshydratés et produits analogues) qui ont été irradies afin
d'empêcher la. réinfestation par les insectes, aucun aliment irradié conformément aux
sections 2 et 4 de la présente norme ne doit être soumis à une seconde irradiation.
5.2 Aux fins de la présente norme, une denrée alimentaire n'est pas considérée
comme ayant été soumise à une seconde irradiation lorsque: a) l'aliment préparé à partir
de produits déjà irradiés à de faibles doses, par exemple 1 kGy, est soumis à un
traitement par irradiation ayant une autre fonction technologique; b) lorsqu'on irradie une
denrée alimentaire qui contient un ingrédient irradié en proportion inférieure à 5% ou
que c) la dose totale de rayonnements ionisants nécessaire pour obtenir l'effet souhaité
est appliquée à l'aliment en plusieurs étapes, dans le cadre d'un traitement ayant une
fonction technologique donnée.
5.3 La dose globale moyenne cumulative absorbée ne doit pas dépasser 10 kGy à la
suite de l'irradiation répétée.
6. ETIQUETAGE
6.1 Tenue des stocks
Les documents d'expédition des aliments irradiés, préemballés ou non, doivent
contenir des renseignements permettant d'identifier l'installation homologuée qui
a irradié l'aliment, la (ou les) date(s) du traitement et le numéro d'identification du
lot.
6.2 Aliments préemballés destinés à la consommation directe
L'étiquetage des aliments préemballés irradiés doit être conforme aux
dispositions de la norme générale Codex pour l'étiquetage des denrées
alimentaires préemballées (Réf. No ...)
6.3 Aliments transportés dans des conteneurs de vrac
Le fait que les denrées alimentaires ont été irradiées doit être clairement indiqué
dans les documents d'expédition pertinents.
CODE D'USAGES INTERNATIONAL RECOMMANDE POUR L'EXPLOITATION DBS
INSTALLATIONS DE TRAITEMENT DES ALIMENTS PAR IRRADIATION (avancé à
l'étape 8 de la Procédure Codex)
1. INTRODUCTION
Le présent code vise l'exploitation d'installations d'irradiation employant, soit une
source à radionucléide (60Co ou 137Cs), soit des rayons X et des électrons
produits par un appareil radiogène. L'installation peut fonctionner "en continu" ou
"en discontinu". Le contrôle du procédé d'irradiation des aliments dans tous les
les types d'installation suppose l'emploi de méthodes acceptées .pour la mesure
de la dose de rayonnement absorbée ainsi que la surveillance des paramètres
physiques du procédé. L'exploitation des installations d'irradiation des aliments
doit être conforme aux recommandations Codex en matière d'hygiène
alimentaire.
2. INSTALLATIONS D'IRRADIATION
2.1. Paramètres
Pour tous les types d'installation, les doses absorbées par le produit dépendent
des paramètres du rayonnement, du temps d'exposition ou de la vitesse de
passage, et de la densité apparente du produit à irradier. La disposition de la
source et du produit et notamment la distance du produit à la source et les
mesures visant à accroître l'efficacité d'emploi du rayonnement auront une
incidence sur la dose absorbée et l'homogénéité de la répartition de la dose.
2.1.1. Sources à radionucléides
Les radionucléides utilisés pour l'irradiation des aliments émettent des photons
qui ont des énergies caractéristiques. La pénétration du rayonnement émis est
entièrement déterminée par la nature de la matière radiogène. L'activité de la
source est mesurée en Becquerel (Bq) et devrait être indiquée par le fournisseur.
L'activité effective de la source (ainsi que la réexpédition ou le
réapprovisionnement de radionucléides) devrait être enregistrée. L'activité
enregistrée devrait tenir' compte de la décroissance naturelle de la source et être
accompagnée d'une indication de la date de la mesure ou du nouveau calcul.
Les irradiateurs à radionucléides comportent généralement un emplacement bien
séparé et protégé pour les éléments radiogènes et un secteur de traitement dans
lequel on peut pénétrer lorsque la source est en position "sécurité". Un indicateur
devrait permettre de s'assurer que la source est bien en position de
fonctionnement ou en position "sécurité"; un dispositif d'asservissement devrait
relier la source au mécanisme de transport du produit à irradier.
2.1.2. Appareils radiogènes
On peut utiliser un faisceau d'électrons provenant d'un accélérateur approprié ou
après conversion en rayons X: La pénétration du rayonnement est fonction de
l'énergie des électrons. La puissance moyenne du faisceau doit être enregistrée
avec soin. Un indicateur .devrait permettre de s' assurer du bon réglage de tous
les paramètres de l'appareil, auxquels le mécanisme de transport du produit
devrait être asservi. Généralement, un appareil radiogène est pourvu d'un
système de déplacement du faisceau ou d'un dispositif de diffusion (par exemple
la cible émettrice par conversion) de telle sorte que le rayonnement soit réparti
de manière uniforme sur toute la surface du produit. Le mouvement du produit, la
largeur et la vitesse du balayage, la fréquence des impulsions du faisceau (le cas
échéant) devraient être ajustés pour faire en sorte que la dose soit uniforme à la
surface du produit.
2.2. Dosimétrie et contrôle du traitement
Avant d'irradier une denrée alimentaire quelle qu'elle soit, il faudrait procéder à
certaines mesures de doses* afin de démontrer que l'irradiation satisfaira aux
prescriptions réglementaires. Il existe diverses techniques de dosimétrie
applicables aux sources à radionucléides et aux appareils radiogènes qui
permettent de mesurer quantitativement la dose absorbée**.
* Voir Annexe A au présent Code.

** Voir pour plus de détails le Manual of Food Irradiation Dosimetry, AIEA, Vienne (1977, Technical Report Series
No 178).

A titre d'essais de mise en service, des mesures de doses devraient être


effectuées pour chaque produit,. chaque procédé d'irradiation nouveau, et
chaque fois qu'on apporte des modifications à l'intensité ou au type de la source
et à la disposition de la source et du produit.
Il faudrait mesurer périodiquement les doses pendant l'exploitation et consigner
les résultats de ces mesures. En outre, on peut mesurer régulièrement pendant
l'exploitation des paramètres déterminants tels que la vitesse du convoyeur, le
temps de séjour, le temps d'exposition a la source, les paramètres relatifs au
faisceau de l'appareil. Les états où ces mesures sont consignées peuvent servir
à prouver que l'irradiation satisfait aux exigences en matière de réglementation.
3. BONNE PRATIQUE EN MATIERE D'IRRADIATION
La conception des installations devrait viser à optimiser le coefficient d'uniformité
de la dose afin de garantir des débits de doses appropriés et, le cas échéant, de
permettre le contrôle de la température en cóurs d'irradiation (par exemple,
traitement d'aliments congelés) ainsi qu'un contrôle de l'atmosphère. Il est
également souvent nécessaire de limiter les dommages mécaniques causés au
produit pendant le transport, l'irradiation et le stockage, et il est souhaitable de
faire en sorte que la source radiogène soit utilisée avec le maximum d'efficacité.
Lorsque la denrée à irradier est soumise à des critères spéciaux pour le contrôle
de l'hygiène ou de la température, l'installation doit permettre de s'y conformer.
4. CONTROLE DES PRODUITS ET DES STOCKS
4.1 Les produits à l'entrée devraient être matériellement séparés des produits de
sortie irradiés.
4.2 Le cas échéant, on fixera à chaque colis un indicateur qui vire sous irradiation
afin de reconnaître facilement les produits irradiés et non irradiés.
4.3 On portera dans le registre de l'installation des indications précisant la nature et
le type du produit traité, ses marques d'identification s'il est emballé ou, sinon,
les détails relatifs au transport, sa densité apparente, le type de source ou
d'appareil à électrons, les mesures de doses, les dosimètres utilisés et les détails
de leur étalonnage, ainsi que la date du traitement.
4.4 Tous les produits séront manipulés, avant et après irradiation, conformément aux
bonnes pratiques acceptées en matière de fabrication et compte tenu des
exigences propres à la technique de traitement*. Des installations appropriées
pour le stockage sous réfrigération peuvent être nécessaires.
* Voir Annexe B au présent Code.
ANNEXE A
DOSIMETRIE
1. Dose globale moyenne absorbée
On peut admettre, pour déterminer la salubrité d'un aliment traité avec une dose
globale moyenne égale ou inférieure à 10 kGy, que tous les effets chimiques des
rayonnements dans cette gamme de doses particulière sont proportionnels à la dose.
La dose globale moyenne D est définie par l'intégrale ci-après pour le volume
total de produits

où M est la masse totale de l'échantillon traité


la densité locale au point (x, y, z)
d la dose locale absorbée au point (x, y, z)
dV = dx, dy, dz l'élément de volume infinitésimal représenté dans la pratique
par les fractions de volume, les dosimètres étant répartís de manière
stratégique et au hasard.
On peut déterminer directement la dose globale moyenne absorbée, pour des
produits homogènes ou pour des denrées en vrac de densité apparente homogène, en
répartissant un nombre suffisant de dosimètres de manière stratégique et au hasard
dans tout le volume de produits. En partant de la répartition des doses ainsi déterminée,
on peut calculer une moyenne qui est la dose globale moyenne absorbée.
Si la forme de la courbe de répartition des doses dans le produit est bien
déterminée, on connaît les positions de la dose minimale et maximale. La répartition des
doses dans ces deux positions peut être mesurée dans une série d'échantillons du
produit pour obtenir une estimation de la dose globale moyenne. Dans certains cas, la
moyenne arithmétique des valeurs moyennes de la dose minimale ( D min) et maximale
( D max) donnera une bonne estimation de la dose globale moyenne. Dans ces cas :

2. Valeurs de dose efficace et limite


Un traitement qui vise à obtenir un effet donné, par exemple l'élimination de
micro-organismes nocifs, ou une prolongation particulière de la durée de conservation,
ou une désinfestation, requiert une dose absorbée minimale. Pour d'autres applications,
une dose absorbée trop élevée peut avoir des effets non souhaités ou nuire à la qualité
du produit.
La conception de l'installation et les paramètres d'exploitation doivent tenir compte des
valeurs de la dose minimale et maximale exigées par le procédé. Dans quelques
applications à faible dose, on pourra, aux termes de la section 3 relative à la bonne
pratique en matière d'irradiation, admettre un rapport entre la dose maximale et la dose
minimale supérieur à 3.
En ce qui concerne la dose maximale acceptable du point de vue de la salubrité
et en raison de la distribution statistique de la dose, une fraction d'au moins 97,5% de la
masse du produit doit absorber une dose inférieure à 15 kGy, lorsque la dose globale
moyenne est de 10 kGy.
3. Dosimétrie périodique
Des mesures de la dose dans une position de référence peuvent être faites à
plusieurs reprises pendant tout le traitement. Le lien entre la dose dans la position de
référence et la dose globale moyenne doit être connu. Il faudrait procéder à ces
mesures pour veiller à ce que l'opération se déroule correctement. Un système de
dosimétrie reconnu et étalonné devrait être utilisé.
Il faut tenir un état complet de toutes les mesures de doses, y compris
l'étalonnage.
4. Contrôle du traitement
Dans le cas d'une installation dotée d'une source à radionucléides fonctionnant
en continu, on pourra faire automatiquement un enregistrement de la vitesse de
passage ou du temps de séjour indiquant en même temps la position de la source et du
produit. On peut utiliser ces mesures pour assurer un contrôle continu du traitement
complétant les mesures de doses périodiques.
Dans une installation dotée d'une source à radionucléides fonctionnant en
discontinu, on peut faire un enregistrement automatique de la durée d'exposition à la
source ainsi qu'un enregistrement du mouvement et de la position du produit afin
d'assurer un contrôle du traitement complétant les mesures de doses périodiques.
Dans une installation dotée d'un appareil radiogène, un enregistrement continu
des paramètros du faisceau (tension, courant, vitesse de balayage, largeur du faisceau,
fréquence des impulsions) ainsi qu'un enregistrement de la vitesse de passage dans le
faisceau peuvent permettre un contrôle continu du traitement complétant les mesures de
doses périodiques.
ANNEXE B
EXEMPLES D'EXIGENCES TECHNOLOGIQUES POUR L'IRRADIATION DE
QUELQUES DENREES ALIMENTAIRES EXPRESSEMENT EXAMINEES PAR
LE COMITE MIXTE FAO/AIEA/OMS D'EXPERTS
Les renseignements ci-après, qui illustrent l'utilité de l'irradiation proviennent des
rapports du Comité mixte FAO/AIEA/OMS d'experts de l'irradiation des denrées
alimentaires (Série de rapports techniques de l'OMS, 604, 1977 et 659, 1981). Ils
indiquent également les conditions technologiques requises pour atteindre le but de
l'irradiation de manière sûre et économique.
1. POULET (Gállus domestlcus)
1.1. Objet du traitement
L'irradiation du poulet a pour objet :
a) de prolonger la durée de conservation
et/ou
b) de réduire le nombre de certains micro-organismes pathogènes, tels que
les salmonelles, présents dans le poulet éviscéré.
1.2. Spécification particulière
Dose moyenne : pour a) et b), jusqu'à 7 kGy
2. FEVES DE CACAO(Theobroma caca)
2.1. Objet du traitement
L'irradiation des fèves de cacao a pour objet :
a) de lutter contre l'infestation des stocks par les insectes
b) de réduire la charge microbienne des fèves fermentées avec ou sans
traitement thermique.
2.2. Spécifications particulières
2.2.1. Dose moyenne pour a), jusqu'à 1 kGy
pour b), jusqu'à 5 kGy
2.2.2. Prévention de la réinfestation: Que les fèves de cacao soient
préemballées ou manipulées en vrac, elles doivent être emmagasinées, dans la
mesure du possible, dans des conditions qui empêchent la réinfestation, une
nouvelle contamination microbienne et la décomposition du prodúit.
3. DATTES (Phoenix dactylifera)
3.1. Objet du traitement
L'irradiation des dattes séchées préemballées a pour objet de lutter contre
l'infestation des stocks par les insectes.
3.2. Spécifications particulières
3.2.1. Dose moyenne: Jusqu'à 1 kGy
3.2.2. Prévention de la réinfestation: Les dattes séchées préemballées doivent être
conservées dans des conditions propres à empêcher toute réinfestation.
4. MANGUES (Mangifera indica)
4.1. Objet du traitement
L'irradiation des mangues a pour objet :
a) de lutter contre l'infestation par les insectes
b) d'améliorer la qualité de la conservation en retardant la maturation
c) de réduire la charge microbienne en combinant irradiation et traitement
thermique.
4.2. Spécification particulière
Dose moyenne: jusqu'à l kGy
5. OIGNONS (Allium cépa)
5.1. Objet du traitement
L'irradiation des oignons a pour objet d'inhiber la germination au cours du
stockage.
5.2. Spécification particulière
Dose moyenne : jusqu'à 0,15 kGy
6. PAPAYE (Carica papaya L.)
6.1. Objet du traitement
L'irradiation de la papaye a pour objet de lutter contre l'infestation par les
insectes et d'en améliorer la qualité de conservation en retardant la maturation.
6.2. Spécifications particulières
6.2.1 Dose moyenne : jusqu'à l kGy
6.2.2 Source de rayonnements :
La source de rayonnements devrait être telle qu'elle puisse assurer une
pénétration suffisante.
7. POMMES DE TERRE (Solanum tuberosum L.)
7.1. Objet du traitement
L'irradiation des pommes de terre a pour objet d'empêcher la germination •
pendant le stockage.
7.2. Spécification particulière
Dose moyenne : jusqu'à 0,15 kGy
8. LEGUMINEUSES
8.1. Objet do traitement
L'irradiation des légumineuses a pour objet de lutter contre l'infestation des
stocks par les insectes.
8.2. Spécification particulière
Dose moyenne: jusqu'à l kGy
9. RIZ (Oryza sp.)
9.1. Objet du traitement
L'irradiation du riz a pour objet d'empêcher l'infestation par les insectes pendant
l'entreposage.
9.2. Spécifications particulières
9.2.1. Dose moyenne: jusqu'à 1 kGy
9.2.2. Prévention de la réinfestation : Le riz, qu'il soit préemballé ou en vrac, devrait
être entreposé dans la mesure du possible dans des conditions qui empêchent
sa réinfestation.
10. EPICES ET CONDIMENTS, OIGNONS DESHYDRATES, POUDRE D'OIGNON
10.1. Objet du traitement
L'irradiation des épices et condiments, des oignons déshydratés et de la poudre
d'oignon a pour objet :
a) de lutter contre l'infestation par les insectes
b) de réduire la charge microbienne
c) de limiter le nombre de micro-organismes pathogènes.
10.2. Spécification particulière
Dose moyenne: pour a), jusqu'à l .kGy
pour b) et c), jusqu'à 10 kGy
11. FRAISE (Fragaria sp.)
11.1. Objet du traitement
L'irradiation des fraises fraîches a pour objet d'en prolonger la durée de
conservation en éliminant partiellement les organismes qui provoquent leur
décomposition.
11.2. Spécification particulière
Dose moyenne : jusqu'à 3 kGy
12. POISSONS ET PRODUITS A BASE DE POISSONS TELEOSTEENS
12.1. Objet du traitement
L'irradiation des poissons et produits à base de poissons téléostéens a pour
objet :
a) de lutter contre l'infestation par les insectes du poisson séché pendant le
stockage et la commercialisation
b) de réduire la charge microbienne du poisson et des produits à base de
poisson, emballés ou en vrac
c) de diminuer le nombre de micro-organismes pathogènes dans le poisson
et les produits à base de poisson, .conditionnés ou non.
12.2. Spécifications particulières
12.2.1. Dose moyenne: pour a), jusqu'à 1 kGy
pour b) et c), jusqu'à 2,2 kGy
12.2.2. Conditions de température:
Au cours de l'irradiation et du stockage, le poisson et les produits à base de
poisson auxquels se réfèrent les alinéas b) et c) doivent être maintenus à la
température de la glace fondante.
13. BLE EN GRAINS ET FARINE DE BLE (Triticum sp.)
13.1. Objet du traitement
L'irradiation du blé et de la farine de blé a pour objet de lutter contre l'infestation
par les insectes dans le produit entreposé.
13.2. Spécifications particulières
13.2.1. Dose moyenne: jusqu'à 1 kGy
13.2.2. Prévention de la réinfestation: Ces produits, qu'ils soient préemballés ou en vrac,
devraient être entreposés dans la mesure du possible dans des conditions qui
empêchent la réinfestation.
ALINORM 83/12A
ANNEXE X
GROUPE DE TRAVAIL SUR LES AUXILIAIRES TECHNOLOGIQUES
1. Le Président, M. R.J. Ronk (Etats-Unis) a appelé l'attention de l'assemblée et
précisé les questions à débattre. Le groupe de travail devait examiner le document
CX/FA 83/12 Add 1, Observations des gouvernements avec le dessein particulier
d'ajouter de nouvelles substances à l'inventaire des auxiliaires technologiques. De plus,
on demanderait au groupe d'adopter une procédure permettant de retirer des auxiliaires
technologiques de l'inventaire pouvant être recommandés au CCFA. En fin de compte,
le Président a exprimé le désir que l'on étudie un nouveau texte pour le principe du
transfert.
2. Usage de l'inventaire
De nombreuses observations en provenance des gouvernements mettaient en doute la
définition des auxiliaires technologiques et l'usage éventuel de l'inventaire. Il a été
décidé que les Etats-Unis:
a) réviseraient le projet d'inventaire en ajoutant toute matière ayant été
proposée par des gouvernements ou d'autres intéressés;
b) s'efforceraient d'appliquer la définition d'auxiliaire technologique à tout
composé figurant dans le nouveau projet d'inventaire, en fonction des
catégories suivantes:
i) auxiliaires technologiques répondant nettement à la définition
d'auxiliaire technologique,
ii) matériaux qui sont à la fois additifs alimentaires et auxiliaires
technologiques (soit ayant différentes fonctions dans différents
aliments),
iii) composés qui, en raison de la présence de résidus résultant du
transfert, seraient généralement considérés seulement comme
des additifs alimentaires,
iv) produits pouvant avoir des fonctions simultanées comme
auxiliaires technologiques et comme élément fonctionnel dans
l'aliment fini.
Ce nouveau projet sera soumis au Président du CCFA, au secrétariat de la FAO et aux
membres du groupe de travail, pour qu'ils fassent connaître leurs observations et
révisions dans les trois mois, après la fin de la 15è session. Après un nouvel examen
par le CCFA des renseignements résultant de cette évaluation de l'inventaire, il devrait
être possible de prendre certaines décisions concernant l'emploi éventuel de l'inventaire
par le Comité. Ce dernier pourrait par exemple décider que tous les résidus d'une
certaine importance soient ensuite évalués par le JECFA.
3. Lors de la 25è session du JECFA, le Comité a recommandé que le 2-
nitropopane ne soit pas utilisé dans le traitement des denrées alimentaires. Certains
gouvernements et certains membres du Comité sur les graisses et les huiles ont
recommandé que le 2-nitropropane soit retiré de l'inventaire des auxiliaires
technologiques. Afin de répondre à cette demande, le groupe de travail a recommandé
au CCFA la procédure suivante pour retirer des substances de l'inventaire:
Lorsque des gouvernements ou d'autres intéressés attirent l'attention du groupe
de travail sur des données impliquant des doutes d'ordre sanitaire concernant
l'usage d'auxiliaires technologiques figurant dans l'inventaire, ces
renseignements seront soumis au JECFA qui donnera son avis; si les dangers
sont confirmés, le groupe de travail recommandera au CCFA le retrait de la
substance en cause.
Etant donné que pour le 2-nitroprppane, le JECFA a déjà pris une décision, le groupe de
travail a recommandé que le 2-nitropropane soit retiré de l'inventaire. De plus, la Suède
a contesté la présence sur l'inventaire de l'amiante et le groupe de travail a recommandé
de le mentionner sur la liste des priorités pour examen par le JECFA.
4. Le Comité pour les fruits et légumes trouve que le principe du transfert doit être
reclassé et redéfini. Un projet de révision a été examiné, mais de nombreuses questions
ont été soulevées au sujet de la nécessité de changer la définition actuelle, aussi le
groupe de travail a-t-il décidé de ne pas modifier ce texte. A moins que de meilleures
justifications de changements ne soient avancées, le groupe de travail a recommandé
que le principe du transfert reste inchangé.
5. Les pays et organisations suivantes étaient représentés au sein du groupe de
travail: Thaïlande, Nouvelle-Zélande, Brésil, Allemagne, Royaume-Uni, Espagne,
Suisse, Etats-Unis, Danemark, Pays-Bas, Commission de la CEE, AMFEP, IFMA,
CEFIC, ILSI, CIAA, IFGDA, FAO, République fédérale d'Allemagne, Belgique, France et
Autriche.
(ALINORM 83/12A-Ann.XI)
PROJET DE NORME CODEX POUR LE SEL DE QUALITE ALIMENTAIRE
(Avancé à l'étape 8 de la Procédure)
1. CHAMP D'APPLICATION
La présente norme vise le sel utilisé en tant qu'ingrédient alimentaire destiné
aussi bien à la vente directe au consommateur qu'à l'industrie alimentaire. Elle
s'applique également au sel utilisé comme support d'additifs alimentaires et/ou
d'éléments nutritifs. Outre les dispositions de la présente norme, d'autres dispositions
plus spécifiques peuvent être appliquées pour répondre à des besoins spéciaux. Elle ne
concerne pas le sel d' origines autres que celles mentionnées à la section 2, notamment
le sel sous-produit de l'industrie chimique.
2. DESCRIPTION
Le sel de qualité alimentaire est un produit cristallin se composant principalement
de chlorure de sodium. Il provient soit de la mer, soit de gisements souterrains de sel
gemme, soit encore de saumure naturelle.
3. FACTEURS ESSENTIELS DE COMPOSITION ET DE QUALITE
3.1 Teneur minimale en NaCl
La teneur en NaCl ne doit pas être inférieure à 97% de l'extrait sec, non compris
les additifs.
3.2 Produits secondaires et contaminants naturellement présents
Le pourcentage restant consiste en produits secondaires naturels, présents en
quantités variables selon l'origine et la méthode de production du sel; ils comprennent
principalement des sulfates, carbonates et bromures de calcium, de potassium, de
magnésium et de sodium ainsi que des chlorures de calcium de potassium et de
magnésium. Des contaminants naturels peuvent également être présents en quantités
variables, selon l'origine et la méthode de production du sel.
3.3 Utilisé comme "support"
On doit avoir recours à du sel de qualité alimentaire dans les cas où on utilise du
sel comme support d'additifs alimentaires ou d'éléments nutritifs pour des raisons
technologiques ou concernant la santé publique. A titre d'exemple de telles préparations,
on peut citer les mélanges de sel avec un nitrate et/ou un nitrite (sel pour salaison), le
sel mélangé avec de petites quantités de fluore, d'iode, de fer, de vitamines, etc., et
avec des additifs employés comme supports de telles additions ou pour les rendre
stables.
4. ADDITIFS ALIMENTAIRES
4.1 Tous les additifs employés doivent être de qualité alimentaire.
4.2 Antiagglomérants Concentration maximale
dans le produit fini
4.2.1 Agents d'enrobage; carbonate de calcium et/ou de
magnésium; Oxyde de magnésium; Phosphate tricalcique;
20 g/kg seuls ou en
Dioxyde de silice amorphe; Silicate de calcium, de
combinaison
magnésium, alumino-sodique ou alumino-sodique et
calcique
4.2.2 Agents d'enrobage hydrophobiques; sels
d'aluminium, de calcium, de magnésium, de potassium ou
de sodium des acides myristiques, palmitiques ou
stéariques :
4.2.3 Modificateurs de la. structure cristalline; 10 mg/kg*, seuls ou en
ferrocyanure de calcium, de potassium* ou de sodium* mélange, exprimés en
[Fe (CN)6 ]4-
4.3 Emulsifiants
Polysorbate 80 10 mg/kg
4.4 Auxiliaires technologiques
Diméthylpolysiloxane 10 mg de résidus/kg
* Pour les ferrocyanures de sodium et de potassium la concentration maximale peut être de 20 mg/kg lorsqu'ils
sont utilisés pour la préparation du sel dendritique.

5. CONTAMINANTS
Le sel de qualité alimentaire ne doit pas contenir de contaminants en quantité et
sous des formes pouvant nuire à la santé du consommateur. En particulier, les limites
maximales suivantes, ne doivent pas être dépassées:
5.1 Arsenic - pas plus de 1 mg/kg, exprimé en As
5.2 Cuivre - pas plus de 2 mg/kg, exprimé en Cu
5.3 Plomb - pas plus de 2 mg/kg, exprimé en Pb
5.4 Cadmium - pas plus de 0,5 mg/kg, exprimé en Cd
5.5 Mercure - pas plus de 0,1 mg/kg, exprimé en Hg
6. HYGIENE (sous réserve de confirmation par le Comité du Codex sur
l'hygiène alimentaire)
Pour garantir des conditions appropriées d'hygiène alimentaire jusgu'au
consommateur, la méthode de production, le conditionnement, le stockage et le
transport du sel de qualité alimentaire doivent être tels que tout risque de contamination
soit exclu.
7. ETIQUETAGE (sous réserve de confirmation par le Comité du Codex sur
l'étiquetage des denrées alimentaires)
Outre les sections 1, 2, 4 et 6 de la Norme générale Codex pour l'étiquetage des
denrées alimentaires préemballées (CODEX STAN 1-1981), les dispositions spécifiques
ci-après sont applicables:
7.1 Nom du produit
7.1.1 Le nom de tous les produits répondant à la présente norme doit être "sel".
7.1.2 Cette désignation devra être accompagnée sur l'étiquette de la mention
"alimentaire", "de cuisine" ou "de table".
7.1.3 Seul le sel contenant un ou plusieurs sels de ferrocyanure, additionnés à la
saumure pendant le processus de cristallisation, peut être désigné sur l'étiquette par "sel
dendritique".
7.1.4 Lorsque le sel est utilisé comme support d'un ou plusieurs éléments nutritifs et
vendu comme tel pour des raisons concernant la santé publique, le produit sera désigné
de manière appropriée sur l'étiquette en utilisant par example les expressions "sel
fluoré", "sel iodé", "sel enrichi avec du fer", "sel vitaminé" etc., selon le cas.
7.1.5 on pourra indiquer sur l'étiquette l'origine du sel, conformément au paragraphe 2,
ou la méthode de production, à condition que cette indication ne soit pas susceptible de
tromper le consommateur ou de l'induire en erreur.
7.2 Liste des ingrédients
Lorsque le produit vendu en tant que tel contient un ou plusieurs additifs
alimentaires ou éléments nutritifs, l'étiquette doit comprendre la liste complète des
ingrédients, énumérés par ordre décroissant selon leurs proportions, conformément aux
dispositions des alinéas 3.2(b) et 3.2(c) de la Norme générale Codex pour l'étiquetage
des denrées alimentaires préemballées (CODEX STAN 1-1981). Les additifs
alimentaires doivent être désignés par leur nom de catégorie et leur nom spécifique, ou
par un numéro d'identification officiel.
7.3 Contenu net
Le contenu net à l'emballage doit être déclaré en unités de poids d'après le
système métrique (unités du système international) ou le système avoirdupois ou
d'après les deux systèmes selon les règlements du pays où le produit est vendu.
7.4 Nom et adresse
Le nom et l'adresse du fabricant ou de l'emballeur ou du distributeur ou de
l'importateur ou du vendeur du produit doivent être déclarés.
7.5 Pays d'origine
Le nom du pays d'origine du produit doit être déclaré au cas où son omission
serait susceptible de tromper le consommateur ou de l'induire en erreur.
7.6 Identification des lots
7.6.1 Chaque récipient doit porter une inscription indélébile, en code ou en clair,
permettant d'identifier l'usine de production et/ou l'emballeur ainsi que le lot.
7.7 Expédition en vrac (devra être amendé conformément au paragraphe du
rapport du Comité du Codex sur l'étiquetage des denrées
alimentaires concernant les emballages non destines à la
vente au détail)
Dans le cas de sel en vrac, les renseignements prévus aux alinéas 7.1 à 7.6.1
devront figurer soit sur le contenu, soit sur les documents d'accompagnement.
8. METHODES D'ANALYSE ET D'ECHANTILLONNAGE (soumis à
l'approbation du Comité du
Codex sur les Méthodes
d'Analyse et
d’Echantillonnage)
8.1 Echantillonnage
(A mettre au point) 1/
1
Méthode en cours d'élaboration de la part du Groupe de travail ad hoc sur les méthodes d'analyse et
d'échantillonnage pour le sel.

8.2 Détermination de la teneur en chlorure de sodium


Cette méthode permet de déterminer la teneur en chlorure de sodium définie à
l'alinéa 3.1, sur la base des résultats des déterminations du sulfate (alinéa 8.4), des
halogénures (alinéa 8.5), du calcium et du magnésium (alinéa 8.6), du potassium (alinéa
8.7) et de la perte à la dessiccation (alinéa 8.8). Convertir le sulfate en CaSO4 et le
calcium non utilisé en CaCl2, si le sulfate n'excède pas la quantité necessaire
correspondant au calcium. Dans ce cas, convertir le calcium en CaSO4 et le sulfate non
utilisé en MgSO4 ; le sulfate restant est exprimé en Na2SO4. Convertir le magnésium non
utilisé en HgCl2, le potassium en KC1 et les halogénures restante en NaCl, On
détermine la teneur en NaCl sur la base de l'extrait sec, en multipliant le pourcentage de
NaCl par 100/100-p , où p représente le pourcentage de perte á la dessiccation.
8.3 Détermination des matières insolubles
Selon la méthode ISO 2479-1972 "Détermination des matières insolubles dans
l'eau ou dans l'acide et préparation des solutions de référence des dosages".
8.4 Détermination des sulfates
Selon la méthode ISO 2480-1972 "Dosage des sulfates. Méthode gravimetrique
au sulfate de barium".
8.5 Détermination des halogénures 2
2
Une méthode de remplacement pour le dosage des halogénures utilisant le nitrate d'argent est à l'étude.

Selon la méthode ISO 2481-1973 "Dosage des halogénures exprimé en chlore.


Méthode mercurimétrique" (pour le traitement des déchets mercuriels résultant, voir
Annexe au document CEES 183-1979).
8.6 Détermination du calcium et du magnésium
Selon la méthode ISO 2482-1973 "Dosage du calcium et du magnésium.
Méthodes compléxométrique à l'EDTA".
8.7 Détermination du potassium
Selon la méthode CEES/CN 183-1979 "Détermination de la teneur en potassium
par volumétrie au tétraphenylborate de sodium"; ou selon la méthode CEES/CN 184-
1979 "par spectrométrie d'absorption atomique dans la flamme".
8.8 Détermination de la perte à la dessiccation (Humidité externe)
Selon la méthode ISO 2483-1973 "Détermination de la perte de masse à 110ºC".
8.9 Détermination du cuivre
Selon la méthode CEES/CN 144-1977 "Dosage du cuivre. Méthode
photométrique au dibenzyldithiocarbamate de zinc".
8.10 Détermination de l'arsenic
Selon la méthode CEES/CN 311-1982 "Dosage de l'arsenic. Méthode
photométrique au diethyldithiocarbamate d'argent". '
8.11 Détermination du mercure
Selon la méthode CEES/CN 312-1982 "Détermination de la teneur totale en
mercure. Méthode spectrométrique d'absorption atomique sans flamme".
8.12 Détermination du plomb
Selon la méthode CEES/CN 313-1982 "Détermination de la teneur totale en
plomb. Méthode spectrométrique d’absorption atomique dans la flamme
8.13 Determination du cadmium
Selon la méthode CEES/CN 314-1982 “Détermination de la teneur totale en
cadium. Méthode spectrométrique d’absorption atomique dans la flamme.
ALINORM 83/12A
ANNEXE XII
RAPPORT DU GROUPE DE TRAVAIL SUR LES SPECIFICATIONS
La tâche du Groupe de travail sur les spécifications, présidé par M. J,
Modderman .(Etats-Unis), consistait à examiner les spécifications d'identité et de pureté
des additifs alimentaires à la lumière des observations reçues (CL 1982/8-FA et CL
1982/33-FA).
1. Le Groupe de travail a noté avec satisfaction que la position adoptée par lé
JECFA (Comité mixte FAO/OHS d'experts des additifs alimentaires) au cours de sa 26è
réunion sur "les garanties minimales de sécurité" concorde avec celle du Comité du
Codex sur les additifs alimentaires (CCFA), adoptée à sa 15è réunion.
2. Le Groupe de travail a noté que le Comité exécutif de la Commission du Codex
Alimentarius avait estimé que l'approche du CCFA concernant le statut et la procédure
d'élaboration des spécifications consultatives du Codex était raisonnable. Le Comité
exécutif a demandé des observations aux gouvernements sur ces deux sujets dans la
CL 1982/42-FA. Le Groupe de travail a invité les gouvernements et les organisations
Internationales à répondre à cette lettre circulaire pour tous les cas.
3. Le Groupe de travail a décidé que le document Nº 19 (Etude FAO, Alimentation
et Nutrition) contenant les spécifications mises au point à la 25è session du JECFA, sera
évalué au cours de la réunion. Le document Nº 25, contenant les spécifications résultant
de la 26è session du JECFA, n'est pas paru à temps pour que tous les gouvernements
aient eu la possibilité de préparer leurs observations. Pour cette raison, le Groupe de
travail n'a examiné que les observations se rapportant aux spécifications du document
Nº 25, gui seront révisées par le JECFA à sa prochaine réunion. Il a formulé des
recommandations au sujet de ces spécifications à l'intention du Secrétaire FAO du
JECFA.
4. Le Groupe de travail a conclu que son examen des spécifications du document
Nò 19 se ferait sur la base du "statut consultatif" recommandé par le CCFA à sa. 15è
session.
5. Le Groupe de travail a classé les spécifications en cinq catégories sur la base
des commentaires techniques reçus en réponse à la lettre circulaire CL 1982/8- FA gui
demandait des observations sur le document No 19. Ces catégories sont identiques à
celles utilisées lors de la 15è session du CCFA, à savoir:
Catégorie I - Les spécifications gui conviennent pour soumission à la Commission pour
adoption finale en tant que norme (spécification).Codex consultative.
Catégorie II - Les spécifications gui conviendront pour soumission à la Commission du
Codex pour adoption finale comme norme (spécification) Codex
consultative quand des corrections d'édition auront été effectuées.
Catégorie III - Les spécifications gui nécessitent des modifications substantieles avant
de convenir comme norme (spécification) Codex consultative et gui
devront étre maintenues à l.'étape 2 en attendant des renseignements
supplémentaires du JECFA.
Catégorie IV - Les spécifications gui n'ont pas été considérées à la présente session car
elles ont été révisées par les récentes sessions du JECFA.
Catégorie V - Les spécifications gui sont incomplètes et gui ont été désignées par le
JECFA comme provisoires.
6. Examen des spécifications du document Nº19, (Etude FAO: Alimentation et
Nutrition) compte tenu des observations reçues.
Commentaires généraux
i) Les observations de quelques gouvernements concernaient le plan de
présentation des spécifications. Ils ont spécifiquement recommandé: 1) une claire
séparation des réactions d'identité et des essais de pureté, et 2) le renvoi des méthodes
longues à la fin de la monographie. Le Groupe de travail a noté avec plaisir que la FAO
avait déjà commencé le travail de révision du document sur les méthodes générales
(document Nº5, Etude FAO: Alimentation et Nutrition).
ii) Le Groupe de travail a constaté des différences significatives entre les "emplois"
spécifiés dans les monographies du JECFA et les "noms de catégories" choisis par le
Codex Alimentarius pour les besoins de l'étiquetage. Le Groupe de travail recommandé
l'emploi plus systématique des noms de catégories approuvés par le Codex pour
désigner l'emploi dans les spécifications du JECFA.
iii) De nombreuses observations concernaient les spécifications pour les colorants
alimentaires. Le Groupe de travail a recommandé que tous les colorants alimentaires de
synthèse chimiques soient révisés en' tant que groupe par le JECFA. Le Groupe de
travail demande au JECFA de prendre en considération les observations sur:
- la modernisation des méthodes de dosage et pour les impuretés,
spécialement par HPLC (chromatographie en phase liquide à haute
résolution),
- des dispositions .pour les "laques" à propos des colorants alimentaires
dàns les spécifications des monographies,
- la mise au point d'essais de pureté concernant des impuretés spécifiques
pour chaque colorant alimentaire,
- la révision des limites pour les traces de métaux en vue de les rendre
plus uniformes. Par exemple: As ≤ 3 mg/kg, Pb ≤ 10 mg/kg, Hg < 1 mg/kg
et l'établissement de limites pour Cr et Zn lorsque cela est nécessaire,
- la révision des limites mentionnées dans les spécifications pour les
substances volatiles, les chlorures et les sulfates pour indiquer qu'elles
sont déterminées par la différence: 100% moins les colorants et les
impuretés.
iv) Le Groupe de travail a discuté des spécifications du JECFA pour les
préparations enzymatiques. Quelques gouvernements ont exprimé leurs préoccupations
au sujet de la spécificité des souches microbiennes compte tenu de la nouvelle
biotechnologie de la manipulation de gènes et la mise au point de nouvelles souches
microbiennes. La plupart des membres du Groupe de travail ont reconnu que les
spécifications du JECFA pour les enzymes qui figurent dans le document No 19
suffisaient pour l'instant. Lorsque des méthodes pour la détection de nouvelles souches
microbiennes seront mise au point, le Groupe de travail réexaminera cette question.
Plusieurs spécifications pour glucosa-isomérase établissent une limite pour la
glutaraldéhyde effectivement requise pour le sirop isomérisé. Le Groupe de travail a
recommandé que le JECFA adapte la limite pour la glutaraldéhyde à la préparation de
l'enzyme ou utilise la limite JECFA actuelle pour le sirop isomérisé, si une norme
alimentaire ou des spécifications pour le sirop isomérisé sont élaborées.
v) Le Groupe de travail rappelle à la FAO sa recommandation antérieure en vue
que les publications du JECFA se fassent sous forme de feuillets volants.
Spécifications du document Nº19 Etude FAO; Alimentation et Nutrition Catégorie I
(recommandées pour adoption par la Commission)
Aldéhyde cinnamique
Ascorbate de calcium
Aspartame
Aspergillus niger var. - glucose oxydase et catalase
Aspergillus oryzae var. - alpha-amylase et glucoamylase
Aspergillus oryzae var. - protéase
Cyclohexane
Ficine
Glucono delta-lactone
Klebsiella aerogène-pullulanase
Maltol
Micrococcus lysodeicticus-catalase
Myristate d'isopropyle
Octanal
Polydextroses
Monostéarate de polyoxyéthylène-(20)-sorbitane
Tristéarate de polyoxyéthylène-(20)-sorbitane
Phénylglycidate d'éthyl.e
Streptomyces rubiginosus-glucose isomérase
Toluène
Catégorie II (spécifications recommandées à l'approbation de la Commission aprés
corrections rédactionnelles)
Additif Recommandations
Bacillus lichéniformis -?-amylase - Rayer "fromage" de la liste des emplois
d(+)-Carvone - "rotation angulaire" à changer en
l(-)-Carvone "pouvoir" rotatoire spécifique"
Pétrole léger - - Synonymes
Di-L-glutamate de magnesium - (édition anglaise: erreur typographique)
Catégorie III (spécifications non recommandées pour approbation)
Additif Commentaires et recommandations
Actinoplanes missouriensis-glucose - Limite maximale pour glutaraldéhyde
isomérase
Rouge allura AC - - Considérer l'addition d'un UV-test pour
l'identité et d'une limite pour des
"composés organiques, qui ne sont pas
des colorants
Pectine amidée - Supprimer la réaction d'identité F. Voir les
commentaires faits par l'IPPA
Azorubine - Erreurs typographiques. Changer la limite
pour le zinc
Bacillus coagulans var-glucose isomérase - Limite maximale pour glutaraldéhyde
Noir brillant PN - Corriger le titre en remplaçant PN par.
BN, ContrÔler les synonymes. Baisser la
limite pour les aminés primaires à 0,01%
et considérer la limite pour le zinc.
Brun HT - - Baisser la limite pour le dosage à 70%.
Butan-1-ol - Ajouter une limite pour éther butylique
Stearoyl lactate de calcium - Reconsidérer la définition. Baisser la
limite inférieure pour acide lactique total à
15%.
Canthaxanthine - Méthode de dosage: incorporer la note
Nº2 au texte pour les produits
dispersibles dans l'eau et indiquer des
formules pour les calculs
Bêta-apo-8'-caroténal - Contrôler les numéros de code. Natcol
devra donner des justifications
techniques pour les modifications
proposées.
Bêta-carotêne, synthétique - Contrôler les numéros de code. Natcol
devra donner des justifications
techniques pour les modifications
proposées.
Ester éthylique de l'acide Bêta-apo-8'- - Contrôler les numéros de code. Natcol
caroténoïque devra donner des justifications
techniques pour les modifications
proposées
Erythrosine - CEFIC et les Etats-Unis fourniront des
informations ultérieures. Considérer la
limite pour la fluorescéine
Méthyl éthyle cétone - Ajouter. une limite pour hexan-2-one et
les critères pour la masse spécifique à
25ºC.
Hydroxypropyle de cellulose - Considérer la formule chimique et
description sous "définition" perte à la
dessiccation: La méthode doit être en
accord avec la méthode pour les autres
celluloses. Ajouter une spécification pour
le pH.
Hydroxypropyle de méthylcellulose - Considérer la formule chimique et
description sous "définition" Perte à la
dessiccation: La méthode doit être en
accord avec la méthode pour les autres
celluloses. Ajouter une spécification pour
le pH. .
Indigotine - Augmenter la limite pour le résidu
insoluble dans l'eau à 0,4% et la limite
pour les colorants accessoires à 5%.
Méthylcellulose - Considérer la formule chimique et
description sous "définition". Ajouter une
spécification pour le pH et une limite pour
les groupes hydroxyéthoxyle.
Oléorésine de paprika - Ajouter une limite pour la capsaïcine qui
se rapporte à l'intensité de la couleur.
Sous "Residual solvents" (édition en
anglais) éliminer un des noms pour le
CH2Cl2.
Pectines - Eliminer la réaction d'identité F
Considérer les commentaires de l'IPPA
Ponceau 4R - Voir les commentaires généraux.
Rouge 2G - Voir les commentaires généraux.
Phosphate-5' de riboflavine de sodium - Contrôler les critères pour la rotation
spécifique.
Modifier la méthode pour mesurer la
fluorescence. Considérer la nécessité du
test pour la lumiflavine.
Carboxyméthyle cellulose de sodium - Contrôler le degré de substitution.Ajouter
une limite pour sodium. Eliminer la
méthode à l'uranyle ou la remplacer par la
méthode d'absorption atomique.
Sesquicarbonate de sodium - Dosage: changer la relation des deux
composés. Modifier les limites pour la
teneur en eau. Réviser la méthode pour le
bicarbonate de sodium.
Stéaroyl-lactate de sodium - Reconsidérer la description sous
"définition. Baisser la limite inférieure pour
l'acide lactique total à 15%. Augmenter la
limite supérieure pour l'indice d'acide à
130. Baisser la limite inférieure pour
l'indice d'ester à 90.
Streptomyces olivaceous-glucose isoméras
Streptomyces olivachromogenes-glucose
isomérase - Limite maximale pour la glutaraldéhyde
Streptomyces violaceoniger-glucose
isomérase

Catégorie IV (Spécifications non examinées parce que révisées récemment par le


JECFA)

Acésulfame potassium
Extraits de rocou
Carmins
Tartaet de diéthyle
Estragole
Ether méthylique d’eugényle
Acétate d’isopropyle
1, 1, 2 Trichlorotrifluoroéthane
Additlf Commentaires et recommetation
Ethar monoéthylique de diétheylénegiycol - Aucune information
Ethanol - Aucune information.
Isobutanol - Ajouter des critères pour la masse
spécifique à i 25ºC. incorporer la spectre
infrarouge de - F.C.C.III
Isomaltitol - considérer la titre . Ajouter des limites
pour le nickel et les sucres réducteurs
Méthanor - Augmenter la teneur maximale en eau à
0,1%
Béta-Naptrthylméthyle cétone - Incorporer la spectre la infrarouge de .
F.C.C.III. Eliminer le test EXV
Polyvinylpolyrrolidone (FVPP) - Aucune information.
Propen-l-ol - Aucune infomation
Propan-2-ol - La limite pour les métaux lourds apparaît
basse en comparaison avec la limite pour
l'arsenic
- Incorporer le spectre infrarouge du
Para-prople-anisole
F.C.C.III.
ALNINORM 83/12A
ANNEXE XIII
PLANS D'ECHANTILLONNAGE POUR LA DETERMINATION DE CONTAMINANTS
Réponses à la lettre circulaire CL 1982/14-FA
Réponses
Les dix gouvernements suivants ont répondu à la CL 1982/14-FA: Australie,
Chili, Danemark, Finlande, France, Italie, Nouvelle-Zélande, Norvège, Thaïlande et
Etats-Unis. Trois Comités de produits ont examiné la CL: graisses et huiles (CCFO),
fruits et légumes traités (CCPFV) et aliments diététiques (CCSD). Ces trois Comités ont
envoyé les commentaires de délégations nationales individuelles, mais n'ont pas donné
de réponses émanant du Comité. Trois autres Comités de produits se sont réunis après
la 15ème Session du CCFA mais rien n'indique qu'ils aient examiné la CL à savoir les
Comités du Codex sur les céréales, les légumes secs et les légumineuses, sur les
produits cacaotés et le chocolat, sur le lait et les produits laitiers. Le Comité du Codex
sur les méthodes d'analyse et d'échantillonnage a décidé de se prononcer au sujet du
document CX/FA 82/8 à une réunion ultérieure. Une organisation internationale, le
Conseil international des Additifs alimentaires (IFAC) a fourni des commentaires.
La plupart des observations des gouvernements portaient à la fois sur les deux
directives recommandées dans CX/FA 82/8 et sur les facteurs à prendre en
considération pour élaborer des plans d'échantillonnage présentés dans CX/FA 82/8. Un
gouvernement (le Chili) a fait parvenir des observationssur la méthode d'échantillonnage
du CCPR gui était incluse dans CL 1982/14-FA mais pas sur le document CX/FA 82/8.
Dans leur réponse aux deux directives recommandées à la page 9 de CX/FA 82/8, les
gouvernements ont précisé point par point leur approbation ou leur rejet des
recommandations. Par ailleurs, leurs motifs de refuser les recommandations et leurs
observations sur d'autres aspects de l'échantillonnage discutés dans CX/FA 82/8 étaient
nombreux. Les Comités de produits n'ont pas répondu de façon spécifique aux
recommandations. Les trois Comités de produits qui ont examiné CL 1982/14-FA se
sont tous les trois référés aux commentaires de leur gouvernement.
Etant donné que les observations de chaque gouvernement sont extrêmement
variées, le présent rapport vise à les classer et à les analyser plutôt qu'à citer
textuellement chaque commentaire.
Observations sur les recommandations énoncées à la page 9 de CX/FA 82/8
En ce qui concerne la Recommandation No 1: définir la concentration maximale
d'un contaminant comme étant la concentration moyenne d'un contaminant dans un lot,
neuf gouvernements l'ont approuvée en général (Australie, Chili [a adopté le même
principe que le CCPR], Danemark, Finlande, Italie, Nouvelle-Zélande, Norvège,
Thaïlande, USA) et un seul gouvernement, la France, s'est opposé à la
recommandation. Sur les neuf gouvernements ayant approuvé la recommandation
certains ont également exprimé des réserves sur le fait que le principe puisse être
applicable à tous les aliments: Australie, Danemark, Italie, Thaïlande, USA. L'Italie a
indiqué que la Recommandation No 1 ne devrait s'appliquer qu'aux contaminants à
"risque différé". L'Italie a noté que cette méthode peut être appliquée parce que les
risques admissibles que représentent pour le consommateur quelques unités dans un lot
excédant une concentration maximale ont été pris en considération lors de
l'établissement de la concentration maximale. Les Etats-Unis ont proposé de rédiger
cette recommandation différemment pour dire que les livraisons habituellement non
homogènes devraient être considérées différemment. La Norvège a fait observer que la
recommandation devrait être formulée de manière à dire que la concentration maximale
d'un contaminant est comparée à la valeur mesurée pour la moyenne pour un lot, plutôt
que la concentration maximale d'un contaminant est définie comme étant la moyenne
pour un lot. L'IFAC a fait observer que la recommandation était rédigée de façon à
indiquer que le CCFA établit des concentrations maximales de contaminants plutôt que
le Comité des produits. La France s'est opposée au principe qui consiste á appliquer les
concentrations maximales de contaminants en mesurant la moyenne pour le lot car elle
préfère un plan d'échantillonnage donnant une estimation de la distribution réelle de la
fréquence des contaminants dans chaque lot. L'Australie et la France ont suggéré
d'établir une autre sorte de limite supérieure, qui définisse la concentration maximale de
contaminant de tout échantillon prélevé et analysé.
La Recommandation No 2 qui consiste à mesurer la moyenne d'un lot en
mélangeant des échantillons d'un lot pour obtenir un échantillon composite, et en
analysant l'échantillon composite, a été approuvée par sept gouvernements (Australie,
Danemark, Finlande, Nouvelle-Zélande, Norvège, Thaïlande, Etats-Unis) tandis que la
France et l'Italie lui étaient opposées. Presque tous ces gouvernements avaient
approuvé la Recommandation No 2 à titre de principe général, exprimant des doutes sur
la possibilité d'appliquer la méthode de l'échantillonnage composite à tous les cas de
contaminants. Les réserves émises par les sept gouvernements qui avaient
généralement approuvé la Recommandation No 2 étaient notamment les suivantes:
- La préparation d'un échantillon composite pour certains aliments peut être
impossible (Nouvelle-Zélande, Norvège).
- La Recommandation No 2 ne devrait pas être rédigée comme une directive à
l'usage des Comités de produits sur la façon d'élaborer des plans
d'échantillonnage composite (Australie, USA). En outre, l'Australie recommande
que d'autres Comités appropriés examinent la méthode de l'échantillon
composite et fassent savoir s'il la jugent appropriée.
- La méthode de l'échantillon composite peut s'appliquer aux aliments homogènes
mais la recommandation devrait être de portée plu large, de façon à indure des
plans d'échantillonnage pour des aliments non homogènes (Australie, Danemark,
Nouvelle-Zélande, Thaïlande, Etats-Unis).
L'Italie a conclu que des données sur la variabilité de la concentration de
contaminant dans un lot seraient nécessaires pour pouvoir appliquer des concentrations
maximales. L'Italie propose le plan d'échantillonnage qu'elle avait envoyé au CCPA en
réponse à la lettre circulaire CL 1979/39. Ce plan prévoit la sélection au hasard et le
mélange d'échantillons primaires pour obtenir cinq échantillons composites. (L'auteur de
ce rapport conclut que le plan d'échantillonnage italien ne devrait pas aboutir à une
estimation de la variabilité des contaminants dans un lot. Le plan italien donne une
estimation plus fiable de la concentration moyenne en contaminants que le plan énoncé
dans CX/FA 82/8 qui, lui, utilise un seul échantillon composite. Toutefois, pour estimer la
variabilité de la concentration de contaminants dans un lot, il faudrait analyser une série
d'échantillons primaires prélevés. du lot, sans mélanger ces échantillons primaires) .
La France souhaite un plan d'échantillonnage selon lequel on analyse plusieurs
échantillons primaires pour obtenir une estimation statistique de la courbe de distribution
réelle du contaminant dans un lot.
Analyse d'autres observations concernant le contenu en général du document CX/FA
82/8
Plusieurs gouvernements ont fait observer que la méthode de l'échantillon
composite est utile lors de la vente ou aux frontières, plutôt qu'au moment de la
fabrication des aliments (Nouvelle-Zélande, France, Etats-Unis). Toutefois, la méthode
de l'échantillonnage composite ne devrait pas s'appliquer au commerce de détail, ni à
des portions d'un lot (Australie, France). Quelques gouvernements ont émis des
réserves sur les méthodes de la moyenne du lot et de l'échantillon composite pour les
livraisons dont le nombre de lots est inconnu (France, Thaïlande, Etats-Unis).
Quelques gouvernements se sont demandés quels sont les contaminants qui
relèvent de la responsabilité du CCFA. La Nouvelle-Zélande a fait remarquer que la
méthode de l'échantillon composite n'est peut-être pas celle qui convient pour les
contaminants microbiens. A la dernière réunion du CCFO, il a été signalé que la
définition de contaminant à la page 2 de CX/FA 82/8 était en opposition avec la
description de la page 4.
Le CCFO signale aussi une observation selon laquelle les recommandations
sont incompatibles avec la méthode suggérée par le Comité du Codex sur les méthodes
d'analyse et d'échantillonnage (CCMAS) dans les Principes généraux pour le choix des
plans d'échantillonnage, Annexe II (ALINORM 81/23, Annexe II). Les Principes généraux
du CCMAS conseillent des plans d'échantillonnage spécifiques pour les propriétés
touchant à la santé, étant donné que ces plans s'appliquent à des conditions
hétérogènes, telle que la présence occasionnelle de contaminants chimiques.
Les Etats-Unis ont fait valoir que le CCFA devrait insister sur le fait que les
recommandations du CCFA sont des directives indiquant la méthode préférée, mais que
les Comités de produits devraient être les organismes qui, en fait, élaborent des plans
d'échantillonnage spécifiques. L'Australie a fait observer qu'il faudrait souligner le rôle du
CCFA, qui consiste à donner sa confirmation surtout pour les décisions "arbitraires" des
Comités de produits lors de l'établissement de concentrations maximales mentionnées
sous IV, paragraphe 3, de CX/FA 82/8, ainsi que son rôle de supervision lors de
l'établissement de concentrations maximales fondées sur de bonnes pratiques de
fabrication (GMP) et sur des considérations touchant à la sécurité.
La France dans ses observations examine de manière approfondie les principes
du contrôle statistique de la qualité qui devraient être inclus dans un plan
d'échantillonnage pour les contaminants. Ce gouvernement fait observer que comparer
la concentration maximale de contaminants à la concentration moyenne de
contaminants, dans les cas où le contaminant présente une distribution quasi
exponentielle dans le lot, signifie que le consommateur ingère des fractions du lot dans
lesquelles la concentration de contaminant est supérieure à la concentration maximale.
La France a noté les nombreuses causes de variations des contaminants: variations de
la qualité de matières premières, variations dues au traitement et variations de la
méthode d'analyse et conclu qu'il serait préférable d'établir un plan d'échantillonnage
pour mesurer ces variations. Elle plaide en faveur de contrôles de lots moins nombreux
mais avec un plan plus efficace. La France note aussi que quelques termes relatifs à
l'échantillonnage employés dans CX/FA 82/8 ne correspondent pas à ceux employés
par d'autres organisations.
Dautres pays, en plus de la France, ont fait remarquer que des plans
d'échantillonnage plus complexes pourraient s'avérer nécessaires pour les contaminants
qui présentent des risques importants pour la santé publique (Thaïlande), des risques
imminents (Italie), un facteur de qualité telle que l'histamine dans le poisson (Finlande)
et lorsque l'on met en doute l'importance d'une concentration maximale pour la santé
publique (Australie). Par ailleurs, les Etats-Unis ont fait remarquer que les
concentrations maximales de contaminants sont approuvées comme étant sûres par le
CCFA - c'est-à-dire sans risques pour la santé publique - d'après le temps moyen
d'exposition du consommateur au contaminant au cours de sn vie. Les Etats-Unis ont
ajouté que les consommateurs sont exposés à la variabilité de concentration du
contaminants dans les aliments, citée dans CX/FA 82/8, et concluent que les
recommandations assurent la protection du consommateur lorsqu'elles sont évaluées à
long terme.
ALINORM 83/12A
ANNEXE XIV
RAPPORT DU GROUPE DE TRAVAIL SUR LA LISTE DES PRIORITES ET LES
TRAVAUX FUTURS
1. Présidé par M. Laurie Erwin (Australie), le Groupe de travail précité avait le
mandat suivant:
i) Etablir la liste des additifs et des contaminants alimentaires prioritaires; et
ii) Examiner l'opinion exprimée par les gouvernements membres au sujet
des travaux futurs du CCFA.
Liste des additifs et des contaminants alimentaires prioritaires
2. Le Groupe de travail a examiné la liste des priorités préparées à la session
précédente (mars 1982) du CCFA (ALINORM 83/12, Annexe XI). Il a noté que la plupart
des substances figuraient à l'ordre du jour de la prochaine session (vingt-septième, avril
1983) du JECFA. Seuls l'azote, l'anhydride carbonique et le protoxyde d'azote n'étaient
pas mentionnés. On a également noté que les esters de polyglycérol d'acides gras, qui
se trouvaient également sur la liste des priorités avaient été examinés antérieurement
par le JECFA.
3. L'azote et l'anhydride carbonique ontété maintenus sur la liste des priorités pour
que l'on élabore des spécifications et que l'on précise leur statut toxicologique. Le
protoxyde d'azote a également été maintenu sur la liste.
4. Le Groupe a décidé que les gommes et les résines végétales déjà examinées
par le JECFA, mais pour lesquelles une DJA n'a pas encore été établie, devraient être
mentionnées en tant que groupe de substances, conjointement avec d'autres gommes
telles que la gomme dammar. On a estimé que ces gommes présentaient un intérêt
particulier pour les pays en développement et qu'un ordre de priorité élevé devait leur
être accordé. Le secrétariat du JECFA a fait savoir qu'il était difficile d'obtenir des
données satisfaisantes pour l'évaluation de ces substances, les pays producteurs étant
rarement en mesure de fournir des données complètes. Il a été décidé de demander à
tous les pays membres de communiquer toutes les données en leur possession au sujet
de ces gommes. Le délégué des Etats-Unis a déclaré qu'en raison de l'absence de
renseignements biologiques, les Etats-Unis avaient demandé récemment que les
gommes alimentaires soient soumises pendant 90 jours à des essais toxicologiques. Par
exemple, la gomme adragante est actuellement soumise à des essais au Laboratoire du
Département de l'agriculture.
5. Le Groupe a examiné les additifs que les gouvernements proposent d'indure
dans la liste des priorités. Les substances ci-après ont été ajoutées àla liste:
- Chlore: proposé par le Royaume-Uni. Le chlore est ajouté à
certaines farines destinées à la confection de pâtisseries; il
est mentionné dans le projet de norme pour la farine de
blé.
- Thiocyanate: proposé par la Suède pour la conservation de lait cru par
une activation du système antibactérien naturel présent
dans le lait (lactopéroxidase).
- Alpha amylase isolé de Bacillus lichenformis: proposé par le Danemark.
- Glucose-isomérase immobilisé, isolé de Bacillus coagulans; proposé par le
Danemark.
6. On a constaté que le glucose-isomérase d'enzymes isolés de Streptomyces
violaceoniger (proposé par la France) et la protéase obtenue à partir de Streptomyces
fradiae (proposé par l'Espagne) avaient déjà été examinés par le JECFA à sa vingt-
sixième session (avril 1982).
7. Le Groupe de travail était également saisi de la liste d'additifs (essentiellement
des sels) qui avaient été confirmés par le CCFA en vue de leur emploi dans certains
produits, mais qui n'avaient pas fait l'objet d'une évaluation par le JECFA. On est
convenu d'ajouter ces substances sur la liste des priorités sauf le L (+) tartrate de
potassium qui avait déjà été évalué, et le paprika considéré plutôt comme un ingrédient
que comme un additif alimentaire.
8. Pour ce qui est des L(+) tartrates d'ammonium, de calcium et de magnésium
mentionnés sur la liste, le Groupe a noté que le JECFA à sa prochaine session
examinerait les DL (+) tartrates de calcium et de magnésium. Le Groupe de travail s'est
demandé si tous les isomères étaient utilisés en industrie alimentaire et a proposé que
l'on s'informe sur les substances effectivement utilisées.
9. La liste révisée des additifs alimentaires et des contaminants prioritaires se
trouve à l'Annexe I.
Eventuels travaux futurs
10. Le Groupe de travail était saisi d'un document de travail consacré aux éventuels
travaux futurs (CX/FA 83/11 Partie 1) préparé par l'Australie.
11. On a noté qu'à sa précédente session (mars 1982) le CCFA avait considéré que
des travaux pourraient dans l'avenir être consacrés aux questions suivantes:
- matériaux d'emballage
- contaminants de l'environnement
- résidus des produits vétérinaires dans les aliments
- limites maximales pour les additifs alimentaires dans les boissons non
alcoolisées.
12. Par lettre circulaire du Codex CL 1982/18-FA des observations avaient été
demandées sur les questions précitées et d'autres travaux futurs éventuels. Le Groupe
de travail était saisi des observations soumises par l'Australie, Barbades, la Belgique, le
Canada, Chypre, le Danemark, l'Equateur, la Finlande, la Hongrie, le Mexique, la
Nouvelle-Zélande, la Norvège, la Suède, la Thaïlande, le Royaume-Uni, le Conseil de
l'Europe et le Dr. J.G. Davis, Reading (Royaume-Uni). Un document sur les travaux
futurs du CCFA avait été préparé par M. Rao Maturu.
Matériaux d'emballage
13. Certains membres du Groupe de travail ont estimé que ce sujet n'était pas du
ressort du CCFA. Après un examen approfondi, un consensus s'est dégagé sur le fait
que le CCFA était le comité du Codex compétent pour examiner cette question.
14. Le Groupe a noté qu'il s'agissait d'un problème très vaste et complexe et que les
nombreux travaux nécessaires dépasseraient les ressources dont dispose le CCFA. Le
Conseil de l'Europe a fait savoir qu'il n'entreprendrait pas de nouveaux travaux au sujet
des matériaux d'emballage. On a noté que l'Administration des denrées alimentaires et
des produits chimiques des Etats-Unis, ainsi que quelques pays européens avaient déjà
entrepris des travaux importants et que la CEE étudiait les monomères et autres
substances servant à la fabrication des matières plastiques utilisées comme matériaux
d'emballage des denrées alimentaires.
15. Le Groupe est finalement convenu que le CCFA devrait entreprendre des
travaux sur les matériaux d'emballage en se limitant pour le moment aux substances
pouvant spécifiquement présenter un danger immédiat pour la santé publique. Pour
commencer, les quatre substances ci-après dont la migration dans les aliments à partir
des matériaux d'emballage est possible, ont été déclarés domaines prioritaires:
- chlorure de vinyl
- styrène
- acrylonitrile
- di-éthylhexylphthalate
16. Le Groupe de travail est convenu que les gouvernements et les comités de
produits seraient priés de faire connaître les réglements actuellement en vigueur au
sujet de ces substances. En outre, les renseignements ci-après seraient utiles:
- données sur les concentrations réelles de ces substances dans les
denrées alimentaires par suite de leur migration à partir de matériaux
d'emballage;
- aliments emballés avec de tels matériaux pouvant renfermer ces
substances;
- importance de l'utilisation et types des matériaux d'emballage pouvant
renfermer ces -substances.
En outre, des observations devraient également être demandées sur tout autre
constituant des matériaux d'emballage pouvant être à l'origine de préoccupations au
sujet de la santé publique.
17. Le délégué des Etats-Unis a illustré les travaux en cours dans son pays et offert
d'aider le CCFA dans ce travail, dans la mesure des ressources disponibles.
Contaminants de l'environnement
18. Le Groupe de travail a noté qu'à sa dernière session (mars 1982) le CCFA avait
examiné les resneignements fournis par les gouvernements sur les concentrations
maximales pour des contaminants industriels et de l'environnement (CX/FA 82/18). Le
CCFA avait estimé qu'il s'agissait d'un vaste domaine et que la priorité devait être
accordée aux contaminants présentant un intérêt pour la santé publique. Il avait par
conséquent recommandé qu'un expert conseil soit chargé de préparer un document à ce
propos (ALINORM 83/12, par. 188-190).
19. On est en général convenu que le CCFA devrait consacrer une attention aux
contaminants de l'environnement dans ses travaux futurs. Toutefois, étant donné
l'ampleur du problème, des zones prioritaires devraient être identifiées. En outre, il sera
nécessaire d'établir une procédure définissant la façon d'accomplir ces travaux, et
notamment la participation du JECFA et le type de concentrations qui devraient être
fixées.
20. Le Groupe de travail a noté que le rapport de l'expert conseil (H.P. Mollenhauer)
intitulé "Contaminants dans les denrées alimentaires - approches suivies par les
gouvernements et mesures que pourrait prendre le Comité du Codex sur les additifs
alimentaires" était paru récemment, et qu'il sera examiné au titre du point 16 de l'ordre
du jour, en session plénière.
21. Le Groupe a décidé d'examiner rapidement les recommandations de ce
document (CX/FA 83/18, pages 11 et 12).
22. Au sujet de la recommandation (a), le Groupe de travail est convenu que les
gouvernements devraient étudier attentivement les problèmes particuliers qui sont liés
au contrôle des contaminants de l'environnement dans les aliments, avant de prendre
une décision au sujet de limites maximales légales. Tout système devrait en outre être
doublé d'un programme de surveillance approprié. On a longuement discuté la
proposition de l'expert conseil selon laquelle il appartiendrait premièrement aux
gouvernements d'établir des "limites indicatives" ou des "limites d'intervention". Après
avoir examiné les diverses solutions possibles, le Groupe de travail a décidé qu'il serait
peut-être avantageux d'établir une "limite d'alerte". Il ne s'agirait pas d'une limite au delà
de laquelle l'aliment devra être refusé, mais d'une concentration appelant des mesures
de suivi immédiates, notamment des recherches et des procédures de contrôle, selon le
cas.
23. Le Groupe de travail a déclaré qu'il soutenait vivement la recommandation (b)
aux termes de laquelle le CCFA demande à la Commission du Codex Alimentarius (i)
d'encourager les programmes internationaux visant à la surveillance et au contrôle de la
pollution de l'environnement et (ii) d'encourager les gouvernements à participer au
Programme mixte FAO/OMS de surveillance de la contamination des denrées
alimentaires (JFCMP).
24. Le Groupe a également approuvé la recommandation (c) aux termes de laquelle
(i) les travaux du JFCMP devraient être étroitement coordonnés aux priorités et
exigences du CCFA.et (ii) il serait utile à cette fin que le Président du CCFA soit
régulièrement représenté aux réunions du Comité consultatif technique du JFCMP. Le
Groupe a noté qu'il n'existait pour. l'instant aucun accord officiel entre le CCFA et le
JFCMP, et que par conséquent il existait un certain malentendu sur le type et l'ampleur
des travaux entrepris par ces deux organismes. Par conséquent, il est de première
importance que des rapports de travail étroits s'établissent sans retard.
25. La recommandation (d) demandant au JFCMP de tenir le CCFA au courant du
type et de l'ampleur de la contamination observée dans certains aliments a été jugée
comme découlant de la recommandation précédente.
26. Le Groupe de travail n'a pas examiné de manière détaillée les autres
recommandations, étant donné qu'elles décrivent la procédure et les initiatives qui ne
pourront être prises que le jour où l'on disposera de données suffisantes.
27. Etant donné la charge de travail que cela représente, le Groupe de travail a
décidé de recommander au CCFA d'établir à saprochaine session un nouveau groupe
de travail pour s'occuper des contaminants environnementaux.
Résidus des produits vétérinaires dans les, aliments
28. Le Groupe de travail est convenu que la priorité devrait être donnée à
l'établissement de concentrations maximales pour les résidus dans les aliments d'agents
chimiothérapeutiques, d'anabolisants et d'antibiotiques, ainsi que des éventuels
métabolites de produits vétérinaires utilisés en élevage et en médecine vétérinaire.
29. On a noté que le JECFA et le CCFA avaient déjà examiné cette question.
Différentes opinions ont été exprimées sur la façon d'entreprendre ce travail dans
l'avenir. Certains membres du Groupe de travail ont estimé que le CCFA était
compétent, tandis que d'autres étaient de l'avis qu'un nouveau comité était nécessaire.
30. Cette opinion reposait sur la conviction que la mise au point de concentrations
demandait des connaissances techniques sur l'emploi de produits vétérinaires dans les
exploitations. A ce propos, on a fait valoir que le Comité du Codex sur l'hygiène de la
viande (CCMH) avait décidé à sa cinquième session (octobre 1982) que même s'il
n'était pas chargé d'établir de telles limites de résidus et ne possédait pas les
compétences techniques requises, il disposait néanmoins de compétence en matière
d'emploi de produits vétérinaires(Projet de rapport ALINORM 83/15, par. 213).
Ses travaux ayant été ajournés sine die, le CCMH avait par conséquent décidé
de recommander à la Commission qu'au cas où cela serait jugé nécessaire, il pourrait
établir un groupe de travail constitué d'experts chargés de donner un avis sur les
antibiotiques, les anabolisants et autres produits vétérinaires au Comité du Codex
compétent (ALINORM 83/15, par. 133).
31. Le Groupe de travail avait été informé que la FAO pourrait engager un expert
conseil charge d'étudier dans son ensemble la façon dont ce travail pourrait être
exécuté. Le Groupe de travail a approuvé cette méthode et proposé le mandat suivant
pour l'expert conseil:
‘’a) identifier dans les denrées alimentaires d'origine animale les résidus de
substances telles que les agents chimiothérapeutiques, les antibiotiques,
les stimulants de la croissance et autres additifs des fourrages, source de
problèmes pour la santé publique et/ou de difficultés dans le commerce
des denrées alimentaires.
b) obtenir des gouvernements et d'autres sources des données sur les
concentrations de ces résidus.
c) obtenir des renseignements sur les réglements et les conditions régissant
l'utilisation de ces produits vétérinaires; les voies et moyens permettant
de contrôler l'application de ces réglements; les mécanismes de contrôle;
les données sur les éventuelles "périodes d'attente" suivant l'application,
etc.
d) obtenir des renseignements sur les résidus dont la présence dans les
aliments devrait spécifiquement faire l'objet d'une réglementation; sur les
données toxicologiques disponibles et les méthodes analytiques utilisées
couramment.
e) conseiller la Commission du Codex Alimentarius sur la façon d'aborder
ces problèmes et d'accomplir ces différents travaux, notamment les
évaluations toxicologiques."
Concentrations maximales pour les additifs alimentaires présents dans les boissons non
alcoolisées
32. Le Groupe de travail a noté que le CCFA avait adopté à sa onzième session (mai
1977) une liste consultative d'additifs alimentaires pour les boissons non alcoolisées
(ALINORM 78/12, par. 116-119) et que cette liste avait été publiée dans le Guide pour
l'utilisation sans danger des additifs alimentaires CAC/FAL 5-1979). A sa treizième
session (septembre 1979), le CCFA avait également examiné un rapport du Groupe de
travail sur l'ingestion des additifs alimentaires (CX/FA 79/5) indiquant que dans la plupart
des cas les quantités d'additifs ingérés à partir de boissons non alcoolisées ne
dépassaient pas 20% de la DJA.
33. Etant donné que les additifs présents dans les boissons non alcoolisées avaient
été étudiés par le Groupe de travail sur l'ingestion des additifs alimentaires pendant de
nombreuses années, le Groupe de travail a émis l'avis qu'il ne s'agissait pas d'un
domaine particulièrement préoccupant. Il a également souligné que les boissons non
alcoolisées ne faisaient pas l'objet d'un commerce international important.
34. Compte tenu de ce qui précède, le Groupe de travail a estimé que pour l'instant
l'établissement de concentrations maximales pour les additifs alimentaires dans les
boissons non alcoolisées ne constituait pas une question prioritaire pour le CCFA.
Autres travaux futurs éventuels
35. Le Groupe de travail a examiné divers travaux futurs éventuels, notamment:
- les agents utilisés pour le traitement des eaux de boisson
- l'analyse des denrées alimentaires aux fins du dosage des additifs
- l'échantillonnage concernant les additifs et les contaminants présents
dans les aliments.
36. Bien qu'estimant qu'il s'agit de propositions importantes, le Groupe de travail est
convenu que, compte tenu des décisions déjà prises, le CCFA n'aurait pas la possibilité
d'entreprendre de nouveaux travaux dans un avenir immédiat.
Appendice 1
á l'ANNEXE XIV
PRIORITES ETABLIES PAR LE CCFA A SA 16è SESSION
Additifs de listes antérieures maintenus aux fins d'une clarification de leur sécuríté
d'emploi
- Anhydride carbonique
- Protoxyde d’azote
Additifs confirmés par le CCFA mais que le JECFA n’a pas encore _évalués 1/
1
Les gouvernements et l'industrie sont priés d'indiquer quelles sont les substances effectivement utilisées et de
fournir des spécifications au Secrétaire conjoint FAO du JECFA, une copie étant adressée au Secrétariat du
Codex.

- Sulfate d’aluminium-ammonium - Citrate de magnésium


- Phosphate d’ammonium - Phosphate hydrogéné de magnésium
- Succinate d’ammonium - Succinate de magnésium
- L(+) tartrate d’ammonium - L(+) tartrate de magnésium
- Adipate de calcium - Phosphate monobasique de magnésium
- Fumarate de calcium - Phosphate monopotassique
- Bicarbonate de calcium - Fumarate de potassium
- Succinate de calcium - Inosinate de potassium
- L(+) tartrate de calcium - Guanylate de potassium
- Triphosphate de calcium - Sulphite de potassium
- Saccharine potassique
- Enzymes clarifiantes - Succinate de potassium
- Phosphate de diammonium hydrogéné - Sulphate de potassium
- Acide guanylique - Polyphosphate de sodium-aluminium
- Acide inosinique - Sorbate de sodium
- Acétate de magnésium
- Adipate de magnésium
Additifs _proposés lors de la 16èsession (Mars 1983) du CCFA
- Chlore: proposé par le Royaume-Uni
- Thiocyanate de sodium: proposé par la Suède
- Alpha-amylase isolé Bacillus lichenformis: proposé par le Danemark
- Isomérase de glucose immobilisé de Bacillus coagulans: proposé par le Danemark
- Streptomyces rubiginosus: proposé par les Etats Unis
- Streptomyces olivaceus: proposé par les Etats Unis
- Streptomyces olivochromogènes: proposé par les Etats Unis
- Actinoplanes missouriensis: proposé par les Etats Unis
- Bacillus coagulans: proposé par les Etats Unis
- Gommes végétales: proposé par le Groupe de travail sur les priorités
Additifs proposés par le Croupe de travail sur le sel (Mars 1983)
- Sels d'aluminium, de calcium, de magnésium, de potassium et de sodium des acides
capriques, capryliques, lauriques et oleiques 1
- Silicate alumino-potassique- Silicate alumino-calcique- Citrate d'ammonium ferraux
- Ferrocyanures de magnésium
- Ferrocyanures de maganèse
- Mangaocyanure farreux
1
Les gouvernements et l'industrie sont priés d'indiquer quelles sont les substances effectivement utilisées et da
fournir das spécifications au Secrétaire conjoint FAO du JECFA, une copie étant adressée au-Secrétariat du
Codex.

Substances proposées par le Groupe de travail ad hoc sur les priorités (Mars 1983)
- Chlorure de vinyl, styrène, acrylonitrile, diéthylhexylphthalate
ALINORM 83/12A
ANNEXE XV
Recommandations sur les Contaminants
1 (a) Avant de prendre une décision au sujet les limites maximales légales, les
gouvernements devraient étudier attentivement les problèmes particuliers liés au
contrôle des contaminants de l’environnement dans les aliments; dans les cas où cela
est réalisable l’établissement de limites indicatives - en rapport avec les clauses
appropriées de la loi alimentaire générale - pourrait constituer une mesure convenant
pour la protection de la santé du consommateur. Ce système devrait toutefois être
doublé d’une surveillance du niveau de contamination par les gouvernements afin qu’ils
soient continuellement informés de tout danger pour la santé provenant des
contaminants exigeant des mesures plus efficaces.
l (b) Il faudrait encourager les programmes internationaux visant à la surveillance et au
contrôle de la pollution de l’environnement et mettre l’accent sur des mesures de
prévention de la contamination de la chaîne alimentaire.
l (c) de plus il faut recommander aux gouvernements des pays dévéloppés et des pays
en développement de participer aux travaux du JFCmP.
l (d) Dans ce but, la FAO devrait continuer à renforcer les installations destinées au
contrôle des denrées alimentaires dans les pays en développement, de manière à
permettre à ces derniers de surveiller le niveau de contamination des aliments, d’evaluer
la situation et de participer au JFCMP.
2 (a) Les travaux du OFCMP devraient être étroitement coordonnés aux priorités et
exigences du CCFA.
2 (b) A cette fin, il serait utile que le président du CCFA soit régulièrement représenté
aux réunions du OFCMP - comité consulatatif technique - en qualité d’observateur, ce
comité étant constitué d’experts gouvernementaux.
2 (c) La JFCMP devrait à intervalles appropriés (à déterminer), informer le CCFA du
type et de l’ampleur de la contamination observée dans certains aliments.
3 Le Registre international des substances chimiques potentiellement toxiques (IRPTC)
du PNUE devrait . donner la priorité à la collecte d’informations sur les législations
concernant les contaminants dans les aliments. Le Secrétariat Codex peut également
recueiliir de telles informations auprès des gouvernements membres et d’autres
sources.

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