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TERRITOIRES
Introduction
1.1 Recrutement
1.2 Rémunération
1.3 Evaluation
1.4 Promotion
1.5 Formation
1.6 Mobilité
1.7 GPEC
1.8 Gestion des carrières
Problématique:
1.1 Recrutement
Selon la constitution, tous les citoyens peuvent accéder, selon le même
pied d’égalité aux postes et emplois publics.
Les postulants aux emplois publics sont soumis aux conditions générales
définies dans le statut général de la fonction publique (nationalité
marocaine, droits civiques, bonne moralité, aptitude physique à l’emploi)
et aux conditions particulières définis dans les statuts particuliers ou dans
des textes spécifiques (Nature des diplômes, durée de service minimale,
réalisation d’un stage probatoire).
Les coopérants sont recrutés pour une période déterminée dans le cadre
de contrats de coopération.
Le concours:
Le concours est une opération de sélection effectuée entre candidats
externes et internes en vue de l’attribution de postes vacants dont le
nombre est limité.
La titularisation:
La titularisation est l'opération ayant pour objet la confirmation de la
nomination d'un fonctionnaire dans un emploi ou l'intégration dans l’un
des cadres relevant du statut général de la fonction publique des agents
temporaires, journaliers ou occasionnels.
1.2 Rémunération
Echelle de Rémunération
L’échelle de rémunération est une composante de la grille indiciaire
générale de la fonction publique. Chaque valeur de l’échelle représente
une fourchette d’indices de rémunération.
L'échelle représente un regroupement de rémunérations en 11 valeurs
de classification, en plus de la classe « hors échelle ».
Chaque échelle comprend 10 valeurs progressives d’indices de
rémunération correspondant à des échelons. Certaines échelles (10 et 11)
comprennent, en plus, un échelon exceptionnel.
Les derniers statuts particuliers ne font plus référence à la grille
indiciaire générale de la fonction publique et ne prévoient plus le
rattachement des emplois et grades aux échelles de traitement.
Les emplois composant un cadre sont rattachés à un grade déterminé,
chaque grade comprend un ensemble d’échelons, chaque échelon a un
indice de rémunération (Grilles de rémunération propre à chaque statut
particulier).
Les échelles de traitement peuvent servir comme référence pour la
classification de certains fonctionnaires et agents de l’Etat dans des
catégories salariales.
Echelon
L’échelon est un des éléments constitutifs des grilles de rémunération.
En effet, pour chaque échelon associé à chaque grade ou échelle de ces
grilles, correspond un indice de rémunération.
Au niveau de la grille indiciaire générale de la fonction publique,
l'échelon représente une subdivision de chaque échelle de la grille,
composée de 10 échelons numérotés de 1 à 10 et pouvant contenir,
particulièrement pour certaines échelles, un 11ème échelon et/ou un
échelon exceptionnel ou voir même un 12ème ou un 13ème échelon.
L’accès à l’échelon exceptionnel est contingenté.
Les derniers statuts particuliers ne font plus référence à la grille
indiciaire générale de la fonction publique ou à l’échelle. Chaque grade
comporte une fourchette d’indices associés à un nombre spécifique
d’échelons.
Lors de son accès à un grade, un fonctionnaire se voit obligatoirement
classé dans un échelon associé à une valeur indiciaire.
Les agents temporaires et occasionnels sont associés à une échelle, mais
ne sont pas classés dans des échelons.
Indice
L’indice de rémunération est l’élément de base à partir duquel est
calculé le traitement (Salaire de base) des fonctionnaires.
Allocations familiales
-Les allocations familiales sont des montants forfaitaires, prévus par la
réglementation en vigueur, le statut général de la fonction publique et ses
textes d’application, attribuées mensuellement aux fonctionnaires et
agents en fonction du nombre de personnes à charge ou de façon
ponctuelle en fonction des événements familiaux (naissances). Les
allocations familiales constituent une composante de la rémunération.
Indemnités
Les indemnités (et primes) représentent une composante de la
rémunération et sont instituées par les textes législatifs ou réglementaires
en vue, notamment, de compenser les difficultés ou les contraintes et les
frais inhérents à un poste ou à une fonction déterminée, les qualifications
requises ou les modalités de l’exercice de la fonction.
Deux types d’indemnités : indemnités à caractère permanent et à
caractère provisoire.
Les indemnités à caractère permanent sont considérées
complémentaires au salaire, du fait qu’elles sont conditionnées par
l’exercice d’une fonction ou un emploi dans un grade particulier.
Les indemnités à caractère provisoire sont attribuées après
l’accomplissement d’une mission : remboursement dues aux voyages,
résidences,….
-En outre, les textes prévoient l’octroi, pour certaines fonctions ou
emplois occupés, d’autres avantages en nature ou des indemnités
compensatrices (Logement, téléphone, véhicule de fonction,…).
Il y a de multitude de textes législatifs et réglementaires propres à
chaque corps, catégorie du personnel ou département ministériel
concernant l’attribution et le mode de calcul des indemnités et primes en
relation avec la fonction, l’emploi ou le grade occupé.
Primes d’ancienneté
La prime d'ancienneté est une prime instituée au profit des agents
temporaires, permanents et occasionnels dont le montant est calculé en
fonction du salaire de base perçu et de l'ancienneté de service dans
l'administration…
Les modalités de calcul et les conditions d’attribution de la prime sont
les suivantes: 5 % du salaire de base après deux ans de service dans
l’administration, 10 % après cinq ans, 15 % après dix ans, 20% après
quinze ans et 25 % après vingt ans.
Zone géographique
Pension
Par ailleurs chaque fonctionnaire fait l’objet d’une évaluation par son
chef hiérarchique, au minimum chaque deux ans.
L’évaluation des fonctionnaires annuelle est réalisée sur la base d’une
fiche de notation individuelle. Le pouvoir de notation appartient au chef
de l’administration et les notes chiffrées sont communiquées aux
intéressés et aux commissions administratives paritaires.
1.4 Promotion
Avancement d’échelon
La titularisation consacre le fonctionnaire stagiaire dans ses fonctions
et lui attribue le statut d'un fonctionnaire, ce qui lui ouvre la voie à
l'avancement d'échelon. Celui-ci se définit par le passage des
fonctionnaires, inscrits dans un tableau d’avancement, d’un échelon à
l’échelon supérieur selon un rythme déterminé.
Premier grade :
1er échelon indice 336
2e échelon indice 369
3e échelon indice 409
4e échelon indice 436
5e échelon indice 472
Grade principal:
1er échelon indice 509
2e échelon indice 542
3e échelon indice 574
4e échelon indice 606
5e échelon indice 639
Grade exceptionnel :
1er échelon indice 580
2e échelon indice 620
3e échelon indice 650
4e échelon indice 720
5e échelon indice 779
Hors grade :
1er échelon indice 760
2e échelon indice 765
3e échelon indice 810
4e échelon indice 835
5e échelon indice 860 »
Avancement de grade
La promotion de grade est le passage d’un grade à un grade
immédiatement supérieur. Elle a lieu de façon continue, du grade actuel
au grade supérieur d’un même cadre ou d’un autre cadre.
Les modalités générales pour la promotion de grade sont l’examen
d’aptitude professionnelle ou le choix.
Vu Décret n° 2-04-403 du 29 chaoual 1426 (2 décembre 2005) fixant les
conditions d'avancement du personnel de l'Etat dans le grade ou le cadre.
Les dispositions statutaires en vigueur déterminent les modes
d'avancement comme suit :
De plus, le quota est un contingent fixé par les textes réglementaires qui
détermine les possibilités de promotions ou d’avancement de grade ou
également à l’échelon exceptionnel ainsi que pour accorder la retraite
anticipée à un requérant.
1.5 Formation
A. Le cadre juridique
L’État consacre des moyens importants pour la formation professionnelle
de ses agents, comparativement à ce que fait le secteur des entreprises.
Toutefois, la définition des objectifs et l’évaluation de la performance
restent insuffisantes au regard des moyens qui lui sont consacrés.
La formation des agents de l’État est organisée par un cadre légal et des
dispositions d’ordre conventionnel visant à lui donner un contenu et des
objectifs opérationnels.
a. Le cadre légal
Le décret n° 85-607 du 14 juin 1985 relatif à la formation professionnelle
des fonctionnaires de l’État fixe les objectifs assignés à la formation
continue en trois grands types d’actions :
• permettre aux fonctionnaires de l’État d’exercer les fonctions qui leur
sont confiées dans les meilleures conditions d’efficacité, en vue de la
satisfaction des besoins des usagers ;
• favoriser la mobilité ;
• créer les conditions d’une égalité effective pour l’accès aux différents
grades et emplois entre les hommes et les femmes.
b. Le cadre conventionnel
Des accords-cadres ont été conclus en 1989, 1992 et 1996, pour
préciser ou ajouter un certain nombre de dispositions destinées à assurer
le développement de la formation continue.
Ces accords devaient être déclinés dans chaque ministère. Ils ont ainsi
retenu, à l’instar du principe de participation des employeurs privés à la
formation, des objectifs de financement de la formation : 1,2 % de la
masse salariale pour 1990 ; 2 % en 1992 et 3,2 % en 1994, et l’accord de
1996, 3,8 % au moins de la masse salariale. D’autre part, les accords de
1989, de 1992 et de 1996 ont fixés un seuil planché pour le congé de
formation. L’accord du 21 novembre 2006 n’a pas repris la démarche
quantitative des accords des années 1990.
Un objectif d’égalité d’accès à la formation a été aussi organisé par
ces accords, dès 1989, se traduisant par le droit, pour chaque agent, de
bénéficier, sur la durée de l’accord, d’au moins trois jours de formation.
L’accord cadre de 1996 prévoyait, en sus, un traitement plus favorable
pour en retenant un objectif de quatre jours.
1.6 Mobilité
1.7 GPEC
La gestion prévisionnelle des emplois et des compétences est une
démarche d'ingénierie des ressources humaines qui consiste à concevoir,
à mettre en œuvre et à contrôler des politiques et des pratiques visant à
réduire de façon anticipée les écarts entre les besoins et les ressources de
l'entreprise tant sur un plan quantitatifs (effectifs) que sur un plan
qualitatif (compétences).
-Avoir une meilleure visibilité sur les mutations et l’évolution des métiers
de l’organisation.
source: http://www.chu-fes.ma/
2.3 L’évaluation des besoins en Recrutement
2.3.1 Règles de gestion
Le CHU HII en s’appuyant sur les données existantes, doit pouvoir
évaluer et prévoir ses besoins en personnel à court, moyen et long terme.
Cela suppose une analyse prospective des effectifs, des postes, de la
masse salariale, et de la mobilité interne et externe ;
Evaluer les besoins en ressources humaines, c’est faire le bilan
quantitatif et qualitatif des effectifs aux différents niveaux du CH HII, au
regard :
-Des objectifs stratégiques du CH HII ;
-Des besoins d’activité exprimés par les structures du CH HII
NB :
Un poste budgétaire est caractérisé par un grade et une entité budgétaire
d’affectation. Aucun recrutement ou nomination d’un agent à un emploi
dans le CHU HII n’est possible, sans l’existence du poste budgétaire,
d’un grade compatible avec l’emploi considéré.
Les postes budgétaires libres suite à une retraite par limite d’âge ou
retraite anticipée ne peuvent être utilisés par la Direction du CH HII.
2.4 Recrutement
2.4.1 Règles de gestion
Le recrutement est conditionné par l’existence des postes budgétaires
correspondant à l’emploi considéré et la modalité d’accès aux postes est
le concours.
Les concours devront être programmés de préférence dans les six
premiers mois de l’exercice en cours.
La procédure de concours doit respecter toutes les dispositions
réglementaires de manière à garantir la transparence, l’équité, la
confidentialité et l’égalité de chance des candidats.
Les postulants aux emplois annoncés par le CHHII sont soumis aux
conditions définies dans le statut particulier du CHHII, dans le statut
général de la fonction publique (nationalité marocaine, droits civiques,
aptitude physique à l’emploi…), dans les textes spécifiques des différents
corps du domaine de la santé et des autres corps interministériels.
Les candidats admis sont recrutés en qualité de stagiaires.
La limite d’âge requise (45 ans pour l’échelle 10 et plus, 40 ans pour
l’échelle qui est égale ou inférieure à 9) pour l’accès au concours, n’est
pas opposable au candidat fonctionnaire qui doit fournir une autorisation
d’accès au concours signée par le chef de l’établissement d’origine.
La réservation en priorité d’un quota de 7 % du nombre des postes
offerts au recrutement des handicapés (si le nombre de postes offerts est
supérieur ou égal à 15) et de 25 % pour les pupilles de la nation et les
anciens militaires, combattants et résistants.
Le candidat reconnu coupable d’une fraude quelconque est éliminé
d’office et pourra être exclu, en outre, de tout concours ou examen
ultérieur, sans préjudice des peines prévues par la législation en vigueur.
La note annuelle attribuée à chaque agent lui permet d’avoir l’une des
mentions suivantes (Art 5 décret N° 2-05-1367) :
La note Les mentions
18 ≤ la note ≤ 20 Excellent
16 ≤ la note < 18 Très bien
14 ≤ la note < 16 Bien
10 ≤ la note < 14 Moyen
La note < 10 Faible
Conclusion
Enfin, nous pouvons constatés suite à ce travail sur le terrain que les
pratiques de la GRH dans le secteur public peuvent être rigides et soumis
à une lourdeur administrative, mais elle présente comme meme des
avantages comme la transparence par exemple et la publication des
résultats des concours.
Bibliographie