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9 mars 2022
1 Suites numériques 1
1.1 Définitions générales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1
1.2 Suites arithmétiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.3 Représentation graphique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
9 Algorithmique et programmation 23
10 Automatismes 25
iii
11 Vocabulaire ensembliste et logique 27
– Notre mémoire n’est pas illimitée et trop de données dans une journée noient l’information importante.
– Il est essentiel que les informations nouvelles soient limitées et donc clairement organisées.
– Quand les informations à retenir sont noyées parmi des informations inutiles, il faut occulter ce qui n’a pas d’intérêt. Il
ne faut prendre note que des informations utiles. Il faut structurer les données nouvelles.
v
CHAPITRE 0. COMMENT TRAVAILLER POUR RÉUSSIR ?
2. La deuxième fois se fait la veille du cours suivant. On relit un cours qui est déjà propre clair et agréable. On vérifie ses
savoirs par les activités faites.
3. La troisième fois se fait la veille de l’évaluation. On relit ses notes, on refait les activités qui ont posé problème.
– La leçon, quelle méthode pour bien retenir ?
– Quand on lit à haute voix, on ne peut pas réfléchir en même temps.
– Quand on lit une phrase dans sa tête, on ne peut pas faire les intonations, voir la prononciation.
Donc :
– pour apprendre un texte en vu de le réciter ou du vocabulaire d’anglais il faut se le réciter à haute voix plusieurs fois,
– pour apprendre une formule de maths ou de sciences, il vaut mieux la lire plusieurs fois dans sa tête en cherchant le sens
de chaque terme et éventuellement les conditions d’applications et ensuite une fois comprise, se la répéter à haute voix.
Quelques exemples d’utilisation amélioreront l’apprentissage.
– Il est très important de savoir dans quel état d’esprit vous travaillez. Ceux qui réussissent, se disent qu’ils sont bons et
s’ils ont des difficultés de compréhension, ils savent se mettre au travail jusqu’à ce qu’ils comprennent.
– Si pour vous réussir en cours n’est pas "style" ou que cela fait intello, alors il est nécessaire de vous remotiver. Vous
devez alors réfléchir aux termes "réussir" et "jalousie". Vous êtes l’acteur de votre réussite.
Définition 2
Chaque terme de la suite possède un rang n.
Le premier terme, est le terme de rang 1 on le note u1 .
Le deuxième terme de la suite, est le terme de rang 2, on le note u2 .
..
.
Le nième terme est le terme de rang n et on le note un .
Remarque :
Le rang est toujours un nombre entier positif. Il n’y a pas de terme entre u1 et u2 : u1,5 n’existe pas.
Propriété 1
De manière générale, on peut calculer chaque terme de la suite en fonction de son rang n par une fonction
un = f (n).
Exemple :
Un restaurateur a constaté que son bénéfice correspondait à 10 e au delà du 6ième client soit un = 10(n − 6) pour n > 7.
u7 = 10 , u8 = 20 , u9 = 30 , . . .
Définition 3
Quand un terme d’une suite se calcule à partir du terme précédent, on parle de suite récurrente et l’on
peut écrire un+1 = f (un ).
Remarque :
Dans ce cours, on étudiera uniquement les suites récurrentes les plus simples, à savoir les suites arithmétiques, mais il existe bien
d’autres types de suites.
1
1.2. SUITES ARITHMÉTIQUES CHAPITRE 1. SUITES NUMÉRIQUES
un+1 = un + r
Propriété 2
On peut exprimer un en fonction de n et du premier terme u1 par la relation :
un = u1 + (n − 1) · r
Propriété 3
La somme des n premiers termes, de u1 à un , d’une suite arithmétique vaut :
n
Sn = (u1 + un )
2
Propriété 4
La droite passant par les points du nuage d’une suite arithmétique correspond à une fonction affine
f (n) = a · n + b.
Propriété 5
Le coefficient directeur a de la fonction affine f (n) = a · n + b correspond à la raison r de la suite
arithmétique.
Si r est positif, la suite est croissante. Si r est négatif, la suite est décroissante.
Exemple :
un f (n) = 2n − 1
0
0 1 2 3 4 5
n
Les points sont ceux d’une suite de raison r = 2, de termes u1 = 1,u2 = 3,u3 = 5,u4 = 7. Elle est croissante.
Propriété 2
Toute fonction définie sur un intervalle peut être représentée graphiquement sur cet intervalle.
√
Exemple : La fonction racine carrée f (x) = x ne peut être calculée que pour des valeurs positives.
Tableau de valeurs :
x 0√ 1√ √ 2 √ 3
f (x) f (0) = 0=0 f (1) = 1=1 f (2) = 2 = 1, 414. . . f (3) = 3 = 1, 732. . .
Représentation graphique :
y
3
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
x
Propriété 3
Deux fonctions peuvent être représentées sur un même graphique
√ x
Exemple : La fonction racine carrée f (x) = x et la fonction g(x) = .
2
y
g(x)
3
f (x)
2
1
(4; 2)
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
x
√ 4
4 = 2 et = 2 : l’image de 4 est 2 pour les deux fonctions f (4) = 2 et g(4) = 2.
2
3
2.2. INÉQUATIONS ET FONCTIONS CHAPITRE 2. RÉSOLUTION GRAPHIQUE D’ÉQUATIONS ET D’INÉQUATIONS
Propriété 5
Résoudre graphiquement une inéquation du type f (x) > g(x) revient à trouver pour quelle valeur de x,
la représentation graphique de f est au dessus de la représentation graphique de g.
Propriété 6
Résoudre graphiquement une équation du type f (x) = g(x) revient à trouver pour quelle valeur de x, la
représentation graphique de f coincide avec la représentation graphique de g.
Remarque : Cela revient généralement à chercher les abscisses des points où les courbes se croisent.
5 # PROGRAMME PRINCIPAL
6 x = np . linspace (0 , 9 , 91) # 91 valeurs de x entre 0 et 9
7 y = np . sqrt ( x ) # Calcul de la fonction f ( x )= racine carr é e
8 z = x /2 # Calcul de la fonction g ( x )= x /2
9 plt . plot (x , y ) # Trac é de la fonction f
10 plt . plot (x , z ) # Trac é de la fonction g
11 plt . grid () # Trac é du quadrillage
12 plt . show () # Affichage dans la console du graphique obtenu
0
0 2 4 6 8
ax2 + bx + c = 0
Remarque : Pour être du second degré le nombre réel a ne peut être nul mais par contre b et c peuvent l’être.
Exemples :
Définition 2
Une fonction du second degré peut s’écrire sous la forme :
f (x) = ax2 + bx + c
On a vu dans le cours sur les fonctions la nature et la forme d’une fonction du type f (x) = ax2
Propriété 7
La courbe représentative d’une fonction du type f (x) = ax2 + bx + c (a,b,c des nombres réels, a 6= 0) est
b b2 − 4ac
une parabole dont l’extremum a pour coordonnées (− ; − ).
2a 4a
5
3.1. ÉQUATIONS ET FONCTIONS DU SECOND DEGRÉ CHAPITRE 3. DU PREMIER AU SECOND DEGRÉ
y
2
−4ac maximum
−b 4a
• •
• x
b
− 2a
b
− 2a
• x
2
• •−b −4ac
minimum 4a
Propriété 8
La courbe représentative d’une fonction du type f (x) = ax2 + bx + c (a,b,c des nombres réels, a 6= 0) est
– décroissante puis croissante si a est positif
x b
−∞ − 2a +∞
+∞ +∞
f (x) = a · x2 + bx + c
a > 0
2
−4ac
−b 4a
x b
−∞ − 2a +∞
2
− b −4ac
4a
f (x) = a · x2 + bx + c
a < 0
−∞ −∞
La courbe coupe deux fois l’axe des abs- La courbe coupe une fois l’axe des abs- La courbe ne coupe pas l’axe des abs-
cisses. y y
cisses. cisses.
max y y y y
•
a>0 x1
•
+
•
b
− 2a
x2
• x •
b
− 2a
x •
b
− 2a
x
- - - - •
max
+x + a<0 a>0 -
1
•
-
•
b
− 2a x2
• x a<0 a>0
•
min
+ b
− 2a
+ +
min
a<0
• x b •
− 2a
x −∞ x1 x2 +∞ • x
−b
x −∞ +∞
Signe de signe de signe signe de 2a
0 0 x −∞ +∞
ax2 +bx+c a opposé de a a
Signe de signe de signe de
0 Signe de signe de
ax2 +bx+c
x1 et x2 sont les racines de l’équation.
a a
ax2 +bx+c a
b
x1 = − est la racine double de L’équation n’a pas de racine.
2a
l’équation.
Propriété 9
Pour résoudre graphiquement une équation du second degré du type ax2 + bx + c = 0 il faut déterminer
les points où la fonction f (x) = ax2 + bx + c est égale à 0 soit f (x) = 0.
Ce qui est obtenu quand la courbe représentative de la fonction coupe l’axe des abscisses.
Propriété 10
Pour résoudre graphiquement une inéquation du second degré du type ax2 + bx + c > 0 il faut déterminer
les points où la fonction f (x) = ax2 + bx + c est supérieure à 0 soit f (x) > 0.
Ce qui est obtenu quand la courbe représentative de la fonction est au-dessus de l’axe des abscisses.
3
∆y
a=
2 ∆y ∆x
1
∆x – Détermination de l’ordonnée à l’origine b
On prend un point quelconque de la droite et on relève ses
−3 −2 −1 1 2 3 coordonnées C(xC ; yC ).
On remplace dans l’équation de la droite
−1
yC = a · xC + b
et on obtient
−2 b = yC − a · xC
4.1.2 2 Nuage de points
Définition 1
Un nuage de points constitués de couples (xi ; yi ) est la représentation graphique d’une serie statistique
à deux variables x et y.
4.1.3 3 Point moyen
Définition 2
On appelle point moyen d’une serie statistique, le point G du nuage de points de coordonnées (x; y) où
x est la moyenne des valeurs de x et y la moyenne des valeurs de y.
x1 + x2 + .... + xn y1 + y2 + .... + yn
x= et y =
n n
4.2 II Ajustement
1 Droite d’ajustement
9
4.2. AJUSTEMENT CHAPITRE 4. STATISTIQUES À DEUX VARIABLES
Propriété 1
Un ajustement affine d’une série statistique est réalisable quand les points d’un nuage sont relativement
alignés et permettent de faire passer une droite au plus près d’eux.
Définition 3
On appelle droite d’ajustement ou droite de régression d’une serie statistique, la droite d’équation
y = ax + b passant au plus près de tous les points du nuage.
2 Point moyen
Propriété 2
La droite de regression passe par le point moyen du nuage de points.
2 Extrapolation
Propriété 4
L’extrapolation ne se distingue de l’interpolation que par le fait que la donnée (xi ; yi ) obtenue sur la
droite de régression est au dela de l’intervalle des données statistiques.
Définition 2
On appelle univers, l’ensemble de toutes les issues possibles d’une expérience aléatoire.
Définition 3
On appelle événement, un ensemble d’issues possibles d’une expérience aléatoire.
L’événement est un sous ensemble de l’univers, ou encore l’univers est l’événement certain.
Définition 4
On appelle événement élémentaire, une issue possible d’une expérience aléatoire.
Définition 5
p(A) : La probabilité d’avoir l’événement A.
p(A ∩ B) : La probabilité d’avoir l’événement A et l’événement B.
p(A ∪ B) : La probabilité d’avoir l’événement A ou l’événement B.
p(A) : La probabilité d’avoir l’événement contraire de A :p(A) = 1 − p(A)
pA (B) : La probabilité d’avoir l’événement B quand l’événement A est réalisé.
Propriété 1
p(A ∪ B) = p(A) + p(B) − p(A ∩ B)
p(A ∪ B ∪ C) = p(A) + p(B) + p(C) − p(A ∩ B) − p(A ∩ C) − p(B ∩ C) + p(A ∩ B ∩ C)
p(A ∩ B) = pA (B) · p(B)
Propriété 2
Si les événements A et B sont indépendants alors pA (B) = p(A)
Les événements A et B sont indépendants si et seulement si p(A ∩ B) = p(A) · p(B)
Définition 6
Si les événements A et B sont incompatibles alors p(A ∩ B) = 0 et dans ce cas p(A ∪ B) = p(A) + p(B)
Définition 7
Les événements sont équiprobables, lorsque les probabilités de tous les événements élémentaires sont
égales.
Propriété 3
p(A)
Événément A
p(B)
Événément B
p(C)
Événément C
p(D)
Événément D
p(E)
La somme des probabilités des événements élémentaires vaut 1. Événément E
11
CHAPITRE 5. FLUCTUATION D’UNE FRÉQUENCE SELON LES ÉCHANTILLONS, PROBABILITÉS
Propriété 4
p(A)
Événément A
p(C)
Événément C
p(B)
Événément B
p(D)
Événément D
p(E)
La probabilité sur un chemin correspond au produit des probabilités. Événément E
pA (B)
Événément B p(A ∩ B)
p(A)
Événément A
pA (B)
Événément B
pA (B)
Événément B
p(A)
Événément A
pA (B)
Événément B
Propriété 6
En utilisant la notation des probabilités conditionnelles, on peut écrire :
p(A ∩ B)
p(A ∩ B) = p(A) · pA (B) ou encore pA (B) =
p(A)
Définition 1
Une fonction affine, est une fonction du premier degré qui peut s’écrire sous la forme
f (x) = ax + b
où :
– a est le coefficient directeur ou pente de la droite,
– b est l’ordonnée à l’origine.
13
6.1. PREMIER ET SECOND DEGRÉ CHAPITRE 6. APPROCHER UNE COURBE AVEC DES DROITES
Propriété 1
Le coefficient directeur d’une fonction affine est :
– positif quand la droite est croissante,
f (x
)=
,5 −0
x +2 ,5×
x+
,5 × 2, 5
) =0
f (x
Propriété 2
On détermine le coefficient directeur d’une fonction affine ainsi que l’ordonnée à l’origine en prenant deux
points quelconques D et E et en calculant :
∆y yE − yD
a= = et b = yD − a × xD
∆x xE − xD
y
yE E
∆y
yD D
x
xD xE
∆x
Définition 2
Une fonction parabolique, est une fonction du second degré qui peut s’écrire sous la forme
f (x) = ax2 + bx + c
a>0 a<0
x x
yD •
D
x
xD
Exemple :
f (x) = 0, 5x2
y
g(x) = 0, 5x + 1
2 •
(2; 2)
x
2
f (2) = 0, 5 × 22 = 2 g(2) = 0, 5 × 2 + 1 = 2
f (x) = x2 + 2
6 •
(2; 6)
x
2
g(x) = 4x − 2
f (2) = 22 + 2 = 6 g(2) = 4 × 2 − 2 = 6
0 0
y = 1, 6x + 9, 2 • •
y = −1, 6x + 9, 2 4 -1,6
D F
f (x) = −0.2x2 + 6
x
−4 0 4
Exemples :
– x 7→ f (x) = 3x + 7 donne x 7→ f 0 (x) = 3
– x 7→ f (x) = 4x2 donne x 7→ f 0 (x) = 8x
4 4
– x 7→ f (x) = donne x 7→ f 0 (x) = − 2
x x
– x 7→ g(x) = 4x2 + 3x + 7 donne x 7→ g 0 (x) = 8x + 3
6.4.1 1 Fonction dérivée et variations
Propriété 6
La fonction dérivée f 0 de la fonction f est :
– positive (f 0 > 0) quand la fonction f est croissante,
On étudiera donc le signe (positif ou négatif) de la dérivée f 0 pour savoir si la fonction f est croissante ou décroissante.
La fonction f 0 est positive quand sa représentation graphique est au dessus de l’axe des abscisses et négative dans le cas contraire.
Exemple :
y
x −5 0 5
f ′ (x) = 2x − 0 +
25 25
f (x) = x2
0
7.0.1 I
Définition 1
19
CHAPITRE 7. GÉOMÉTRIE DANS L’ESPACE
8.0.1 I
Définition 1
21
CHAPITRE 8. CALCULS COMMERCIAUX ET FINANCIERS
23
CHAPITRE 9. ALGORITHMIQUE ET PROGRAMMATION
25
CHAPITRE 10. AUTOMATISMES
27
CHAPITRE 11. VOCABULAIRE ENSEMBLISTE ET LOGIQUE
ajustement plt.grid(), 4
affine, 9 plt.plot, 4
aléatoire plt.show(), 4
expérience aléatoire, 11 numpy
np.linspace, 4
coefficient directeur, 13 np.sqrt, 4
dérivé racine
fonction, 16 d’une équation, 7
nombre, 15 rang
droite d’une suite, 1
droite d’ajustement, 10 régression, 10
droite de régression, 10 résolution
graphique
équation d’une équation, 4
du second degré, 5 d’une équation du second degré, 7
résolution graphique, 7 d’une inéquation, 4
événement, 11 d’une inéquation du second degré, 7
certain, 11
élémentaire, 11 sécante, 15
équiprobable, 11 suite, 1
incompatible, 11 arithmétique, 2
indépendant, 11 récurrente, 1
expérience somme, 2
aléatoire, 11
extrapolation, 10 tableau
de signe, 7
fonction, 3 de variations, 6, 17
affine, 2, 13 tangente, 15
croissante, 6 équation, 16
décroissante, 6 terme
dérivée d’une suite, 1
signe, 16
parabolique, 5, 14 univers, 11
du second degré, 5
inéquation
du second degré, 7
résolution graphique, 7
interpolation, 10
issue, 11
nuage de points, 2, 9
point
couple de points, 9
point moyen, 9
nuage de points, 9
probabilité, 11
opération sur, 11
python
matplotlib
29