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Exercice 2
Soit E un K-ev et F1 , F2 et F3 trois sev de E.
On suppose que :
F1 \ F2 = f0g et (F1 + (F2 ) \ F3 = f0g
Montrer que :
1= F2 \ F3 = f0g
2= F1 \ (F2 + F3 ) = f0g
3= L’application de F1 F2 F3 vers F1 + F2 + F3 qui à tout (u1 ; u2 ; u3 ) 2 F1 F2 F3
associe x = u1 + u2 + u3 ) est bijective.
Exercice 3
Soient E; F; G trois sous-espaces d’un même espace vectoriel.
Exercice 4
Soit E = RR le R-ev des fonctions de R vers R, muni de l’addition des fonctions et de la multiplication
des fonctions par un réel.
F l’ensemble des fonctions paires de R dans R : 8x 2 R, f (x) = f ( x) :
G l’ensemble des fonctions impaires de R dans R : 8x 2 R ; f (x) = f ( x):
Soient H1 l’ensemble des fonctions monotones croissantes et H2 l’ensemble des fonctions monotones
décroissantes.
Ces deux ensembles inclureront les fonctions constantes.
Exercice 5
Montrer que la famille de fonctions fx 7! eai x ; x 2 Rg où ai est une suite strictement croissante de réels
non nuls, 1 i n, est libre dans le R-ev des fonctions numériques réels à valeurs réelles, puis donnez
la dimension du sev engendré par cette famille de fonctions, en justi…ant votre réponse.
Exercice 6 Soit E le R-ev R4 muni de la base canonique E = (e1 ; e2 ; e3 ; e4 ) et F1 , F2 , et les deux
sev suivant :
F1 = fu = (x; y; z; t) 2 R4 tq : 2x + 4y z + 3t = 0; 4x + 2y + 3z t = 0g
F2 = fu = (x; y; z; t) 2 R4 tq : 4x y 2z + t = 0; 6x + 3y 3z + 4t = 0; 2x + 5y + 3t = 0g
Déterminer à l’aide de la méthode d’échelonnement du pivot de Gauss une base et la dimension pour le
sev F1 \ F2 et pour le sev F1 + F2 .
Exercice 7
Pour tout entier d > 1, on munit l’espace vectoriel Rd [X] des polynômes de degré 6 d en la variable X,
de la base (1; X; : : : ; X d ).
On considère les applications f suivantes :
f : R2 [X] ! R0 [X] ; P (X) 7 ! f (P ) = P (1).
f : R2 [X] ! R2 [X] ; P (X) 7 ! f (P )(X) = XP 0 (X) + P (X).
f : R2 [X] ! R2 [X] ; P (X) 7 ! f (P )(X) = XP 0 (X) P (X).
f : R2 [X] ! R2 [X] ; P (X) 7 ! f (P )(X) = (X 2 + 1)P 0 (X) 2XP (X).
f : R3 [X] ! R1 [X] ; P (X) 7 ! f (P )(X) = P (1) + (X 1)P 0 (1).
f : R3 [X] ! R3 [X] ; P (X) 7 ! f (P )(X) = P (X + 1) + P (X 1) 2P (X).
f : R3 [X] ! R3 [X] ; P (X) 7 ! f (P )(X) = 3(X + 1)P (X) (X + 1)2 P 0 (X).
Pour chacune de ces applications :
1. Montrer que f est une application linèaire.
2. Calculer l’image par f du polynôme (X + 2)2 .
3. Donner une base de Im(f ) et une base de Ker(f ).
4. Reprendre la question 3, en remplaçant la base canonique de Rd [X] par la base :
(1; (1 + X); (1 + X + X 2 ); : : : ; (1 + X + + X d ):
Exercice 8
Soit E un espace vectoriel et f un endomorphisme de E.
1. Montrer que les deux propositions suivantes sont équivalentes.
3. Montrer que si E est de dimension …nie, alors les 4 propositions (1), (2), (3) et (4) sont équivalentes.
4. Véri…er que pour l’application de dérivation de R[X] dans lui-mème, (1) et (2) sont fausses, alors
que (3) et (4) sont vraies.
Exercice 9
Soient E, F et G des espaces vectoriels sur R. Soit f une application linèaire de E dans F et g une
application linèaire de F dans G.
- Montrer que Ker(f ) Ker(g f ).
- Montrer que Im(g f ) Im(g).
- Montrer que g f est l’application nulle si et seulement si Im(f ) Ker(g).
- Montrer que g f est injective si et seulement si f est injective et Im(f ) \ Ker(g) = f0g.
- Montrer que g f est surjective si et seulement si g(Im(f )) = G.
Exercice 10
Soit E un espace vectoriel de dimension n, et f un endomorphisme de E.
On suppose que f f est l’application nulle.
- Montrer que Im(f ) Ker(f ). On suppose que Ker(f ) = Im(f ).
- Montrer que n est nécessairement pair.
On suppose que f n’est pas l’application nulle et qu’il existe un entier k tel que f (k) (composée de f avec
elle-même k fois) est l’application nulle.
(On dit que f est nilpotente).
Soit k0 le plus petit entier tel que f (k0 ) soit l’application nulle k0 s’appelle l’indice de nilpotence de f .
- Montrer qu’il existe un vecteur v 2 E tel que f (k0 1) (v) 6= 0.
- Montrer que si f (k0 1) (v) 6= 0, alors la famille de vecteurs (v; f (v); : : : ; f (k0 1) (v)) est libre.
(On dit que v est un vecteur cyclique pour f ).
- En déduire que si f est nilpotente, alors f (n) est l’application nulle.