DM datation relative et absolue

I . Etablir une datation relative sur une coupe ou une carte

Exercice 1 :
Reconctituer la succession des événements en utilisant les principes de la datation relative

Exercice 2 :
Repérer la lacune sédimentaire puis dater les failles et les plissements observés sur la coupe en utilisant les
principes de la datation relative
Exercice 3 : Utiliser une certes géologique
La région de Flamanville est posée sur un énorme bloc de granodiorite (roche magmatique) entouré de
roches sédimentaires.
A partir des documents et de vos connaissances, déterminer la chronologie des différents dépôts et
évènements géologiques de donner l’âge des granodiorites.

Document 1 – Carte géologique réalisée dans la région de Flamanville

(Eric MARCOUX, Erwann LEBRUN , Elsa BAGES, Géologie de la France n°2, 2012)

Document 2 – Mesures des rapports isotopiques dans les granodiorites de Flamanville

λ = 1,42.10-11 an-1
(http://lithotheque-svt.ac-rennes.fr/echelle/echelle.htm, s.d.)
II : Etablir une chronologie de mise en place
Des géologues cherchent à reconstituer l’histoire géologique de la région de Ploumanac’h en Bretagne.

À partir des documents et des connaissances, établir la chronologie de mise en place des trois granites
G1, G2, G3 et des roches sédimentaires situées au contact de ces granites.

Document 1 : photographie du granite G1

Document 2 : contact entre le granite G2 et les roches sédimentaires

Document 3 : contact entre le granite G3 et les roches sédimentaires

Document 4 : datation absolue du granite G1 à l’aide du couple Rubidium / Strontium
Des mesures des rapports 87Sr/86Sr et 87Rb/86Sr ont été réalisées sur trois minéraux du granite G1.
On construit une droite à partir des valeurs des couples (87Rb/86Sr ; 87Sr/86Sr). La droite obtenue
d’équation y = ax + b est nommée isochrone. Le temps écoulé depuis la cristallisation peut être connu grâce
à la fonction :

t : temps en millions d’années

a : coefficient directeur de la droite
λ : constante de désintégration
Correspondance âge/coefficients directeurs

Coefficient directeur de l’isochrone noté a Age du granite en millions d’années

0,0039 274
0,0040 281
0,0041 288
0,0042 295
0,0043 302
0,0044 309
0,0045 316
0,0046 323
Isochrone obtenue pour le granite G1

Le granite G3 a également été daté par cette méthode. L’âge obtenu est – 293 millions d’années.
III. Dater des échantillons
Un étudiant en géologie retrouve dans une collection de roches, trois échantillons de granites provenant de
Norvège, de Bretagne et de Basse Normandie. Il sait que l’échantillon le plus ancien est le granite norvégien.
L’échantillon breton porte une étiquette « environ 300 millions d’années ».
Il dispose de documents permettant de les dater.
Vous devez l’aider à retrouver l’origine et l’âge des échantillons de granite.
Exploitez les données afin de répondre au QCM

Document 1 : détermination de t à partir de (eλt – 1)

Valeurs de (eλt – 1) Âge approximatif en millions Valeurs de (eλt – 1) Âge approximatif en millions d’
d’années (t)

0,0020 140 0,0151 1050

0,0030 210 0,0161 1120

0,0040 280 0,0171 1200

0,0050 350 0,0182 1270

0,0060 420 0,0192 1340

0,0070 490 0,0202 1400

0,0080 560 0,0212 1480

0,0090 630 0,0222 1550

0,0101 700 0,0233 1620

0,0111 770 0,0243 1690

0,0121 840 0,0253 1760

0,0131 910 0,0263 1830

0,0141 980 0,0274 1900

Document 2 : droites isochrones correspondant aux 3 échantillons

1- La droite isochrone de l’échantillon C donne :
☐ (eλt – 1) = 0,0254 ce qui permet de déduire un âge d’environ 1760 Ma.
☐ (eλt – 1) = 0,00254 ce qui permet de déduire un âge d’environ 1760 Ma.
☐ (eλt – 1) = 0,0254 ce qui permet de déduire un âge d’environ 142 Ma.
☐ (eλt – 1) = 0,00254 ce qui permet de déduire un âge d’environ 142 Ma.

2- L’étude des droites isochrones a permis de déduire l’âge des échantillons. L’étudiant en a conclu que :
☐ l’échantillon A est plus ancien que l’échantillon B lui-même plus ancien que l’échantillon C.
☐ l’échantillon C est plus ancien que l’échantillon B lui-même plus ancien que l’échantillon A.
☐ l’échantillon B est plus ancien que l’échantillon A lui-même plus ancien que l’échantillon C.
☐ l’échantillon C est plus ancien que l’échantillon A lui-même plus ancien que l’échantillon B.

3- A partir de ces données, il a pu retrouver les lieux d’origine des échantillons :

☐ l’échantillon A provient de Bretagne, B de Norvège, C de Basse-Normandie.
☐ l’échantillon A provient de Basse-Normandie, B de Norvège, C de Bretagne
☐ l’échantillon A provient de Norvège, B de Basse-Normandie, C de Bretagne
☐ l’échantillon A provient de Basse-Normandie, B de Bretagne, C de Norvège.