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Annale de Français
3e
Vers la Seconde
Dictée
Centres d’Intérêt
Thèmes
Jeunesse, Alcoolisme, Drogue, Sida, Enfance
Bâ
Une si longue lettre de Mariama
Vol de nuit de saint Exupéry
déshéritée, Sport, Scoutisme, Formation
Composition française
BFEM
ECOLE DE PECHE
E.N.D.S.S
DOUANE
POLICE
GENDARMERIE
E.F.I
CONCOURS REGIONAL
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NOTES DE L’AUTEUR
J’ai rédigé ce document pour participer à l’effort de l’éducation des jeunes citoyens et
citoyennes de mon pays.
C’est aussi répondre à l’appel de l’Unesco de Budapest qui demandait à tout enseignant
d’accepter de perdre du temps pour aider les jeunes élèves à leur formation.
J’ai réuni dans ce document : des textes pour dictées, textes suivis de questions, des sujets de
dissertation corrigés, non corrigés, la méthodologie pour rédiger un devoir de dissertation, des études
de deux ouvrages : Une si longue lettre de Mariama Bâ, Vol de nuit de Antoine de Saint-Exupéry
(ces dossiers pédagogiques, qui s’adressent à la classe tout entière, professeur et élèves, ne sont pas
des commentaires complets et dogmatiques des œuvres. Des informations et des analyses y alternent
avec des invitations à la réflexion), des informations solides, des thèmes choisis du programme avec
des réponses précises et convaincantes, des proverbes, des citations que j’ai pu obtenus après avoir lu
des centaines de livres et parcouru des milliers de pages et plusieurs heures passées devant l’écran de
l’ordinateur.
Des dictées de mots, de la culture générale, des réponses aux centres d’intérêts. Mon travail
s’inscrit dans la logique du législateur : « Bâtir une école de qualité où l’échec scolaire sera réduit ».
Ce fascicule, il ne dit pas tout, mais tout ce qu’il dit vous servira forcément un jour ou l’autre.
Je me suis détruit pour m’occuper des autres comme d’autres l’ont fait pour moi. Les actes
sont plus éloquents comme dirait l’autre.
Les jeunes ont besoin de guides qui les aident à comprendre la société, à concrétiser leur désir
d’entreprendre, à se former, et non qui les incitent à se plaindre seulement.
Des défis à relever :
Le peuple qui a les meilleures écoles est le premier peuple, s’il ne l’est pas aujourd’hui, il le
sera demain.
La globalisation baptisée Mondialisation par les français à ses exigences.
La concurrence est déjà rude, il nous faut des élèves bien formés.
Les critiques sont bien plus utiles à moi que les éloges, même les plus justifiés.
Honorable lecteur ou destinataire de cet ouvrage, j’y ai consacré de longues recherches et beaucoup
de temps. Aussi, pour tous ceux qui aimeraient profiter de ce document, je leur dirai tout simplement
de travailler dur, d’être curieux ou d’être ambitieux.
Je souhaite remercier les personnes qui ont contribué à la réalisation de ce document.
- Mouhamadou Moustapha Seck Professeur de Lettres Modernes au Lycée Blaise Diagne
- Papa Bouré Diouf
- Mamoudou Doumbouya
- Alassane Ndao
- Et autres personnes qui par leur gentillesse et collaboration m’ont proposé des textes ou des
commentaires, mais malheureusement fautes de place n’ont pas été sélectionnés.
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Enseignement du Français
3
3e
1. Ne pas dicter les points et virgules, mais dicter les deux points et les points virgules ;
2. Lecture magistrale du texte par le professeur ;
3. Lecture de la phrase à dicter ;
4. Dicter groupe de mots après groupe de mots ;
5. Reprendre la phrase ainsi dictée pour permettre aux élèves de bien ponctuer le texte ;
6. Relecture de tout le texte par le professeur ;
7. Faire lire deux élèves ;
8. Accorder aux élèves cinq minutes de relecture, puis ramasser les copies.
ATTENTION :
A aucun moment, il ne sera procédé à une relecture même partielle, à la demande des
candidats.
3. Dictée : Faraba
Une heure de marche nous a suffi en cette matinée du mois de mars pour rallier Faraba. Nous
sommes à la hauteur des dernières concessions de Saré Moussa, un quartier de kolda, situé à la
sortie Est de la ville. Nous descendons sur notre gauche puis longeons, sur quelque huit cents mètres,
une piste qui traverse les maisons construites, à l’arrière de Saré Moussa, à quelques encablures
d’un cimetière et des rizières. Le village est aux abords immédiats de la commune. Des cases rondes
en chaume sont dressées pêle- mêle sur une grande superficie. Des manguiers et orangers sont
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plantés dans la plupart des concessions. Des fromagers en grand nombre, font partie du décor aussi.
De temps à autre des coups de pilon brisent le silence. Le soleil commence à darder ses rayons.
Ici on vit modestement, nous lance un jeune de trente ans. L’hivernage à Faraba est un des plus
intenses moments de solidarité entre les villageois qui s’emploient à un exercice interminable
d’échange de matériels pour terminer à temps les opérations culturales.
Moussa sadio (faraba signifie la grande rizière en Mandingue)
6. Dictée :
Ma mère se levait avec le jour d’été et bien avant celui d’hiver. Elle commençait par mettre
soigneusement sa coiffe, opération qu’elle avait appris à réussir dès l’age de six ans, trayait la vache,
préparait le déjeuner des petits, les faisait se lever, les envoyait à l’école, faisait le ménage, s’occupai
du repas de midi, retournait au champ en battant du crochet, travaillait la terre selon ses forces,
revenait avec la vache au bout de sa corde et un faix d’herbe sur le dos ou un lourd panier à la main,
retrouvait les enfants, maintenait la discipline du petit monde, faisait faire les devoirs, tempêtait ou
riait à pleine gorge, faisait la vaisselle, rangeait tout, attendait son père et ne gagnait son lit qu’après
lui.
Pierre- Jakez Hélias
La maison était silencieuse. Le chevalier, étendu sur une chaise longue, dans la véranda,
méditait. Les femmes, groupées autour de la mère de famille, causaient à voix basse.
Samba Diallo sortit doucement de sa chambre dans la cour, se promena de long en large, puis
lentement, préluda la nuit du Coran qu'il offrait au chevalier. Sa voix à peine audible d'abord
s'affermit et des sentiments comme il n'en n'avait jamais éprouvé auparavant. Toute parole avait
cessé dans la maison. Le chevalier d'abord nonchalamment étendu, s'était dressé à la voix de Samba
Diallo et il semblait maintenant qu'en entendant la parole, il subit la même lévitation qui exhaussait
le maître. La mère s'était détachée du groupe des femmes et s'était rapprochée de son fils. De se
sentir écouté ainsi par les deux êtres au monde qu'il aimait le plus, de savoir qu'en cette nuit
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enchantée, lui Samba Diallo était en train de répéter pour son propre père, ce que, de génération en
génération depuis des siècles, les fils des Diallobé avaient fait pour leur génération, de savoir qu'il
n'avait pas failli en ce qui le concernait et qu'il allait prouver à tous ceux-là qui l'écoutaient que les
Diallobé ne mourraient pas en lui, Samba Diallo fut sur le point de défaillir.
Mais il songea qu'il importait pour lui, plus que pour aucun autre de ceux qui l'avaient
précédé, qu'il s'acquittât pleinement de sa nuit…
Longtemps, dans la nuit, sa voix fut celle des fantômes aphones de ses ancêtres qu'il avait
suscités.
Cheikh Hamidou KANE
"L'Aventure Ambiguë"
C'est en observant sa femme, de jour en jour, que Mour en était arrivé à changer d'attitude
envers elle et à lui rendre le respect qu'il lui devait.
D'autre part, il était très croyant. L'éducation religieuse reçue avait laissé en lui quelques
marques indélébiles ; celles-ci s'étaient réfugiées au niveau de son subconscient et réapparaissaient
en surface au fur et à mesure que l'ange de repentir le pénétrait ; il éprouvait alors un sentiment de
remords et aussi de peur : il craignait qu'une sanction divine ne le punît des souffrances qu'il
infligeait à cette personne de chair et d'os, qui, pourtant, au plus fort des brimades, des humiliations
et des tortures morales, ne bronchait pas.
9. Dictée : La lutte
Le combat vedette fut enfin annoncé après une série de duels rapides entre les cadets. Une
grande clameur de joie vibra dans les gradins. L’arbitre convoqua à grands coups de sifflets les deux
lutteurs dans le cercle réglementaire.
Les deux adversaires terminaient leurs ultimes préparations magiques destinées à acquérir la
victoire en annihilant les maléfices du rival. Ils s’enduisaient d’eaux consacrées contenues dans un
multiple de bouteilles de toutes tailles sévèrement gardées par les marabouts respectifs. Ils
s’attachèrent aussi d’ultimes amulettes sur les membres déjà surchargés.
Provocateur incorrigible, le Buffle proféra quelques insultes bien senties à l’adresse de
l’Eléphant et lui lança un œuf de poule « chargé » qui s’écrasa juste aux pieds du colosse. Sama,
l’éléphant grogne fort et s’élança. Et n’eût été l’intervention des suivants des deux équipes, le
combat débutait là, en dehors du périmètre autorisé et sans le signal de départ de l’arbitre.
Les tam-tams se turent. Les deux lutteurs venaient d’entrer dans le cercle. Puis les tam-tams
saluèrent cette entrée par des claquements joyeux auxquels répondaient les cris d’encouragement des
supporters.
Modibo Sounkalo Keïta
L’archer Bassari
Ecrire Sama au tableau
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10. Dictée : Paix
Si la raison gouvernait les hommes, si elle avait sur les chefs, l'empire qui lui est dû, on le les
verrait point se livrer inconsidérément aux fureurs de la guerre. Ils ne marqueraient point cet
acharnement qui caractérise les bêtes féroces. Attentifs à conserver une tranquillité de qui dépend
leur bonheur, ils ne saisiraient point toutes les occasions de troubler celles des autres. Satisfaits des
biens que la nature a distribués à tous ses enfants, ils ne regarderaient point avec envie ceux qu'elle a
accordés à d'autres peuples ; les souverains sentiraient que des conquêtes payées au sang de leurs
sujets ne valent jamais le prix qu'elles ont coûté.
Mais, par une fatalité déplorable, les nations vivent entre elles dans une défiance réciproque ;
perpétuellement occupées à repousser les entreprises injustes des autres ou à en former elles-mêmes,
les prétextes les plus frivoles leur mettent les armes à la main. Et l'on croirait qu'elles ont une volonté
permanente de se priver des avantages que la Providence
ou l'industrie leur ont procurés. Les passions aveugles des princes les portent à étendre les bornes de
leurs Etats ; peu occupés du bien de leurs sujets, ils ne cherchent qu'à grossir le nombre des hommes
qu'ils rendent malheureux.
L'histoire ne nous fournit que des exemples violés, de guerres injustes et cruelles, de champs
dévastés, de villes réduites en cendres.
Diderot : Article de l'Encyclopédie de paix.
Dictée 12 : La publicité
La tendance s’est dessinée, il y a de cela quelques années. L’homme est devenu un produit.
La vente des recettes de beauté aux femmes connaissait une certaine saturation et l’on ne savait pas
trop comment compenser ce manque. C’est ainsi que David Beckham a occupé le devant des scènes
et l’on fait de lui le parfait marié et père, il incarnait à la fois la beauté, la force, et la fragilité sans
verser dans l’homosexualité. Avec lui, c’est devenu facile de vendre des bijoux
aux hommes sans qu’ils ne passent pour de lourdauds rappeurs avec leurs chaînes ; le diamant se
portait discrètement à l’oreille, certes mais il était bien visible…
C’est alors que l’idée a fait son chemin et que les grandes marques se sont précipitées dans la brèche
pour créer des soins exclusivement destinés aux hommes…
A l’instar de la femme donc, le mâle s’est laissé emporter par un élan. L’homme s’intéressait en fin à
l’image que lui envoyé son miroir. Il est vite passé du souci de se soigner la peau, au port de
vêtement et accessoires << à la mode >>.
Une vraie révolution dans le paysage publicitaire.
Cette intrusion de l’homme dans un domaine purement féminin a d’abord étonné, ravi, agacé et
finalement la femme s’y est faite.
Clin D’œil n° 27 Mars 2007
Ecrire au tableau : David Beckham NB : lecture
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EXAMEN DU B.F.E.M. 2007 – EPREUVE : ORTHOGRAPHE
Un magnifique paysage
L’eau du fleuve était lourde et jaune ; d’un côté de la nappe s’étendait une plaine couverte de
joncs, refuge des caïmans. Au-delà, on apercevait la lisière sombre de la brousse aux mille dangers.
Des oiseaux au vol pesant passaient en escadrilles au-dessus des roseaux, les effleurant de leurs
ailes ; des marabouts, après avoir pêché abondamment dans les mares, s’élevaient à des hauteurs
vertigineuses. Sur la rive droite dont le navire se rapprochait maintenant davantage, la brousse
précipitait l’avalanche de ses arbres qui se bousculaient avec fougue pour atteindre le fleuve. Creusés
par les eaux et malmenés par cette furieuse poussée, les palmiers se couchaient sur le fleuve, offrant
leurs tronc rugueux au repos des jeunes caïmans ; leurs palmes abandonnées au courant semblaient
des algues flottantes.
Ousmane SEMBENE
« Ô pays, mon beau peuple »
Panaris - puis - châssis - volontiers - velours - cadenas - verglas - fasciner - abcès - express - censeur
- effusion - ascète - cocasse - substitut - quasi - carrure - diarrhée - courroie - pervers - leurre -
convalescent - scinder - heurt - calvitie - lingot - anonymat - athlète - immixtion - exhumation -
excédent - prolixe - fallacieux - exaucer - égayer - aubaine - agrafe - âpre - geôlier - nœud - aisselle -
essaim - coïncidence - faïence - paon - hors-d'œuvre - œsophage - enthousiaste - rancœur - raffoler -
exigence - anachronique - propension - dithyrambique - métamorphose - hétéroclite - subjuguer -
contrée - le dilemme - un adjuvant - ressusciter - humer - dévouement - exonération - intercéder -
manège - jauger - obséquieux - irrévérencieux - claustration - ingurgiter - sophistiqué - mixture -
maléfice - sitôt - vindicte - exaltait - épouvantail - treillage - acrobatie - pittoresque - rehausser -
viticulteur - alléché - zénith - il geint - il gémit - anathème - fasciné - vaquant - vacant - myriade -
bouche bée - giron - scintiller - juxtaposer - solennel - désarroi - prestigieux - yeux moites - extase -
frénétique - gourmet - ascension - héroïque - héroïne - les acolytes - chevaleresque - péroraison -
acquiescer - esquisser - aisance - fantaisie - irriter - substantiel - possession - l'aristocratie - hystérie -
dégouliner - exubérante - lucratif - agglutiner - vexer - imprécation - impossible - exaspération -
réprobateur - exhumer - exhiber - stimuler - laudateur - s'insurger - hallucinations - thérapeutique -
prodigalité - immuable - éloquent - charisme - altruiste.
- Tu ne te souviens pas, dit Bénin, d’autre fois pareilles à celle-là ? Je pense, soudain
au point culminant d’une balade énorme que nous fîmes l’année dernière. Je me rappelle,
mon vieux Broudier, que tu as dit : « Je suis heureux ! » Nous avons déjeuné au premier
étage d’un caboulot très bas sur pattes.
- Nous ne demandions plus rien : nous n’espérions plus rien. Et notre bonheur était
dans un équilibre tel que rien ne pouvait le culbuter. Quelle superbe jouissance ! Lorsqu’un
fils de l’homme connaît un seul jour cette plénitude, il n’a rien à dire contre son destin…
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- (Chemin faisant, les deux jeunes gens rencontrent, à un carrefour, un ami Lesueur
à gauche, Broudier à droite.)
- Bénin occupait le milieu du rang : rien ne passait de Broudier à Lesueur dont il n’eût sa
part : il ne perdait pas une parole, pas un rire. Quelquefois même, il répétait à Lesueur une phrase de
Broudier que Lesueur avait mal entendue. Il habitait avec bonheur la région la plus riche de l’amitié.
Aussi le monde ne lui importait-il presque plus. Il voyait à peine les paysages. Ces trois copains qui
s’avancent sur une ligne n’ont besoin de personne, ni de la nature, ni des dieux.
II. / Vocabulaire
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Cette course à l'eau dura dix jours : comme la fatigue le gagnait, il se réconfortait avec de
grands verres de vin, il en emportait toujours une bouteille dans le bât de l'ânesse, sous les bidons. Le
soir, à table, il relisait à haute voix les statistiques, comme pour forcer le ciel à les obéir, et chaque
nuit, il croyait entendre le bruit de la pluie ; alors il s'élançait vers la fenêtre, et repoussait les volets :
les étoiles brillaient, cruelles. Il n'avait plu que dans son rêve…
Le huitième jour, malgré tant d'efforts, il constata que la citerne ne contenait plus qu'un
arrosage… alors, quand les femmes furent couchées, il reparti avec l'ânesse, une lanterne à la main.
Il revint avec Giuseppe, qui, au soit d'une dure journée de bûcheron, avait tenu à sacrifier
deux heures de son précieux sommeil. Ils rapportaient cent vingt litres d'eau. Ils trouvèrent la petite
Manon en chemise. Elle avait entendu partir son père, et elle l'attendait assise sur le seuil, en
regardant les voletantes étincelles des lucioles. Au clair de lune, Giuseppe alla examiner les
plantations, arracha des feuilles et les écrasa entre ses paumes. "Notre maître dit-il, elles souffrent…
il faut sacrifier la moitié des plantes parce que s'il ne pleut pas d'ici quatre jours, vous allez perdre
tout !
Lucioles : insectes
Questions
A- Compréhension
1- Pourquoi selon Giuseppe, faut-il sacrifier la moitié des plantes pour éviter de les perdre toutes ?
2- Quel est le trait de caractère dominant du personnage principal ?
Recherchez dans le texte deux expressions qui le justifient.
B-Vocabulaire
1- Relevez dans le texte, quatre mots appartenant au champ lexical de l'eau. (Ne pas reprendre le
mot "eau").
2- Découpez le mot "revendeuse en ses différents éléments. Nommez les.
3- Donnez un synonyme de "ménagé" (1.8). Construisez une phrase où "ménagé" aura un sens
différent de celui du texte.
C-Grammaire
1- Donnez la fonction de "jaune" (1.3) et de "rose" (1.10)
2- Mettez la phrase suivante à la forme passive : "les femmes lui avaient ménagé une surprise" (1.7-
8)
3- Donnez la nature et la fonction de la proposition : "Alors quand les femmes furent couchées"
(1.21-22)
Remplacez la par un groupe nominal de même fonction.
4- A quel temps et à quel mode sont conjugués les verbes "trouvèrent" (1.27), "avait entendu"
(1.27), "attendait" (1.28).
Corrigé
A- Compréhension
1- Il faut sacrifier la moitié des plantes pour que celles qui restent aient assez d'eau, sinon, elles
périront toutes car on ne parvient pas à les arroser suffisamment.
2- Le trait de caractère dominant du personnage principal est l'obstination. il veut réussir coûte que
coûte. Les expressions qui nous le prouvent sont : "comme pour forcer le ciel à leur obéir" et
"malgré tant d'efforts". il veut tellement qu'il pleuve qu'il croit entendre le bruit de la pluie. C'est
le propre des gens qui désirent avec passion de prendre leurs rêves pour la réalité.
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B-Vocabulaire
1- Le champ lexical est une notion qui désigne tous les mots se rapportant à une même idée. Les
mots source, citerne, arrosage, pleuvoir, pluie appartiennent à ce champ lexical.
2- Revendeuse : le préfixe re indique la répétition, ici il s'agit de l'intermédiaire dans la vente entre
le revendeur et le client. La racine est celle du verbe vendre et le suffixe de nom féminin. Le nom
docteur doctoresse, vendeur vendeuse.
3- Ménagé : synonyme préparé
"Il faut ménager sa santé si on veut vivre vieux". (Faire attention à sa santé).
C-Grammaire
1- Jaune : adjectif qualificatif attribut du sujet l'herbe après le verbe était.
Rose : adjectif qualificatif épithète du nom ombrelle.
4- Trouvèrent : passé simple de l'indicatif, il s'agit d'une action passée unique et précise.
Avoir entendu : plus que parfait de l'indicatif marquant l'antériorité et une action accomplie.
Attendait : imparfait de l'indicatif traduisant une action passée qui dure.
En inventant l'écriture, l'homme a cru se mettre à l'abri du temps : il a sa pensée dans le livre,
accordant à celui-ci une confiance grandissante, que rien ne semble pouvoir détruire. Pourtant, le
livre ne mérite en rien cette confiance excessive, car dans le fond, il est l'ami le plus indiscret qui soit
: dites-lui que vous venez de faire une découverte, et il se met à la divulguer de par le monde, comme
si la chose regardait le monde entier. Cette façon de n'avoir de secret pour personne est le plus sûr
moyen de n'instruire personne à la fin, sachant bien que ce qui est écrit ne lui est pas destiné, à lui
personnellement.
Chez nous, nous avions conservé la manière ancestrale de ne communiquer les choses qu'à
ceux que nous aimions bien, et avec l'assurance qu'ils allaient faire bon profit de notre instruction.
C'est pour cela que la parole gardait - et garde encore aujourd'hui une importance que ne lui raviront
pas de si tôt les journaux et les livres. La parole acquiert encore plus de puissance à l'heure de la mort
où les mots prennent l'allure d'ordres sacrés.
Questions
I- Compréhension du texte
1- En quoi la parole est-elle supérieure à l'écriture d'après ce texte ?
2- Partagez-vous cette opinion ? Justifiez votre réponse.
II- Vocabulaire
3- Expliquez : a)"l'homme a cru se mettre à l'abri du temps".
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b)"Il a enfermé sa pensée dans le livre".
4- Donnez un synonyme de : a)"excessive"
b)"divulguer"
5- Donnez les noms correspondant aux verbes suivants : "communiquer", "ravir", "acquérir".
III- Grammaire et maniement de la langue
6- "En inventant l'écriture, l'homme a cru se mettre à l'abri du temps "Récrivez cette phrase en
remplaçant le groupe de mots en caractères gras par une proposition subordonnée circonstancielle
dont vous indiquerez la nature et la fonction.
7- Récrivez la phrase : "Pourtant, le livre ne mérite en rien cette confiance excessive, car dans le
fond, il est l'ami le plus indiscret qui soit" en exprimant la cause par un procédé autre que la
coordination ou au moins de la subordination.
8- Mettez les verbes de la dernière phrase du texte au futur simple de l'indicatif.
9- A) donnez le participe présent et l'adjectif verbal du verbe "communiquer", chacun dans une
phrase.
10- …"il est l'ami le plus indiscret qui soit".
Justifiez l'emploi du subjonctif.
Questions
I. / Compréhension du texte
II. / Vocabulaire
6) Bénin demande à Broudier s’il ne se souvient pas d’autres fois pareilles à celle-là.
7) a) Subord. de conséquence : - tel que rien ne pouvait le culbuter : subord. conjonctive, introduite
par "tel que ", complément circonstanciel de conséquence de "était dans un équilibre".
b) Rien ne pouvait culbutait notre bonheur parce qu’il était dans un équilibre.
Questions
I. / Compréhension
1. Donnez un titre au texte.
2. A l’aide d’exemples tirés du texte, montrez que le mouton du père Benfa avait un
traitement de faveur.
II./ Vocabulaire
3. Donnez deux homonymes de « cou », un antonyme de « embonpoint » et un synonyme de
« choyé ».
4. Donnez les noms formés à partir des verbes « caresser » « amuser », « offrir » et
« acheter ».
5. Donnez deux mots de la même famille que « furieux », et employez chaque mot trouvé
dans une phrase.
III. / Grammaire et maniement de la langue
6. Donnez la nature et la fonction des mots ou groupes de mots soulignés dans le texte.
7. « L’embonpoint de ce dernier témoignait de la bonne chère dont jouissait la famille.
a) Relevez la proposition subordonnée dans la phrase, puis donnez sa nature et sa
fonction.
b) Quelle est la fonction de « dont » ?
8. « Des marchands avaient offert de fortes sommes au père Benfa ».
a) A quelle voix est la phrase ?
9. « Les vieux du quartier l’admiraient ; il était bien nourri et propre ».
Reliez ces deux propositions par la subordination en exprimant :
a) Un rapport de cause
b) Un rapport de conséquence
10. Faites l’analyse logique de la phrase suivante :
« Le père Benfa le caressait jalousement ….. que le mouton portait au cou. »
Corrigé
I./ Compréhension
1. Titre : le mouton du père Benfa / Un mouton bien entretenu
2. Le mouton du père Benfa avait un traitement de faveur parce qu’ « il accompagnait souvent son
maître ».
« Le père Benfa le caressait jalousement
« Aucune de ses femmes n’osait se plaindre ».
II./ Vocabulaire
3. Deux homonymes de « cou » : coup, coût
Un antonyme de « embonpoint » : maigreur
Un synonyme de « choyé » : gâté
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4. Les noms formés à partir des verbes suivants
- caresser – la caresse - offrir --- l’offre, une offrande
- amuser – l’amusement - acheter --- l’achat
5. Deux mots de la même famille que « furieux » : furie, furieusement ou fureur.
III./ Grammaire et maniement de la langue
6. Nature et fonction : - l’ : pronom personnel, complément d’objet direct du « admiraient »
- souvent : adverbe de temps, modifie le sens du verbe « accompagnait »
- au père Benfa : groupe nominal prépositionnel, complément d’attribution du
verbe « avait offert »
- aucune : pronom indéfini sujet du verbe « osait »
7. La subordonnée
a) « dont jouissait la famille. » proposition subordonnée relative, complément de l’antécédent
« bonne chère ».
b) Fonction du prénom relatif « dont » : complément d’objet indirect du verbe « jouissait ».
8. a) La phrase est à la voix active
b) Voix inverse (voix passive) : De fortes sommes avaient été offertes au père Benfa par des
marchands.
9. a) Les vieux du quartier l’admiraient parce qu’il était bien nourri et propre. (Rapport de cause)
b) Il était bien nourri et propre de sorte que les vieux du quartier l’admiraient. (Rapport de
conséquence)
10. Analyse logique
- Le père Benfa le caressait jalousement : proposition indépendante et devenait furieux : proposition
principale coordonnée
- lorsque les enfants s’amusaient à faire tinter la clochette : proposition subordonnée conjonctive
introduite par la conjonction de subordination « lorsque », complément circonstanciel de temps du
verbe de la principale « devenait ».
- que le mouton portait au cou : proposition subordonnée relative, introduite par le pronom
relatif « que », complément de l’antécédent « clochette ».
4. Un auteur célèbre a écrit. "Le travail éloigne de nous trois grands maux : l’ennui - le vice et le
besoin" Après avoir montré que cette affirmation est vraie, vous direz à votre tour ce que représente
pour vous le travail.
5. "Certaines personnes ne rêvent que de partir d'autres au contraire, ne pourraient se plaire" loin de
leur ville ou de leur village.
Vous défendrez l'une ou l'autre de ces positions.
6 "Ce que d'autres ont réussi, on peut toujours le réussir", écrit Saint-Exupéry dans ‘’VOL DE
NUIT.’’
Que signifie "Réussir" pour vous ? Quelles sont les qualités qui garantissent la réussite ?
Comment concevez la réussite de votre vie ?
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7. La confiance noie la douleur" disait Mariama BA et que pour beaucoup d'autres : "Il vaut
mieux cacher ses sentiments et garder ses secrets plutôt que de se confier".
Discuter ces deux affirmations en appuyant votre réflexion sur votre expérience personnelle, vos
lectures ou des exemples historiques
8. Comme tous les pays du tiers monde, le Sénégal connaît le problème des "enfants de la rue".
Après avoir dit qui sont ces enfants en difficulté, vous essayez de donner les raisons de leurs
souffrances avant de proposer des solutions à leur situation.
9. De nos jours, les jeunes pensent que l'immigration est la porte du bonheur.
Que pensez-vous de ce phénomène
10. Dans son roman "UNE SI LONGUE LETTRE", Mariama BA fait dire à Ramatoulaye
"chaque métier intellectuel ou manuel mérite considération".
Qu'en pensez-vous ?
11. Les grandes compétitions sportives nationales et internationales sont de plus en plus
appréciées du public.
12. Quelles raisons, à votre avis, expliquent cet engouement ? Les partagez-vous ? "Le grand
public aujourd'hui, préfère aller au cinéma ou regarder le petit écran que de lire un bon roman" se
désole un intellectuel.
Comment percevez-vous cette réaction ?
Pourquoi cette tendance en cette époque ?
13. . Beaucoup de parents éprouvent de grandes difficultés pour éduquer leurs enfants.
Quels problèmes rencontrent-ils ?
Analysez ce phénomène en l'illustrant par des exemples précis
14. Quels sont les avantages qu'on pourrait tirer à la lecture des romans d'aujourd'hui ? .Le
téléphone portable est l'invention la plus réussie et la plus utile de cette fin de siècle.
Quelle réflexion vous suggère cette affirmation.
15. "La jeunesse ne doit pas être un simple spectateur face à l'effort de développement de la
nation".
Que pensez-vous de cette affirmation.
16. On entend dire dans société moderne, l’argent a détrôné les autres valeurs.
Qu’en pensez-vous?
17. L’amitié a des grandeurs inconnues de l’amour. Elle se fortifie dans des difficultés, alors que les
contraintes massacrent l’amour ». Déclare Mariama BA dans « UNE SI LONGUE LETTRE ».
Expliquez, commentez et au besoin discutez cette affirmation.
18. Des métiers, qui semblaient des métiers d’hommes, aujourd’hui se féminisent. En
vous appuyant sur des arguments et exemples précis, dites quelles réflexions
vous inspire cette évolution.
19. Etes-vous d’accord avec cette position de Daba dans « Une si longue lettre » de Mariama
Bâ : On constate que, de plus en plus, certaines catégories de la société sont rejetées ou
marginalisées à cause de leur différence (de sexe, de race, de conditions sociales…etc.)
15
20. Quelles réflexions ce phénomène vous suggère-t-il ?
(Justifiez vos arguments à l’aide d’exemples précis.) : À notre époque, les journaux et la télévision
commentent la vie privée et les mésaventures des gens célèbres.
Comment expliquez-vous ce phénomène et qu’en pensez-vous ?
21 : Dans une si longue lettre Mariama BÂ évoque la bravoure des enseignants en ces termes.
Les enseignants – ceux du cours maternel autant que ceux des universités forment une armée noble
aux exploits quotidiens, jamais chantés, jamais décorés. Armée sans tambour, sans uniforme rutilant.
Cette armée là, déjouant pièges et embûches, plante partout le drapeau du savoir et de la vertu.
A l’aide d’exemples précis, dites si vous êtes ou non de cet avis.
22 : Vous avez un jour assisté à une scène tragique. Racontez en faisant part de vos émotions.
24 Quelle réflexion ce thème vous suggère-t-il ? « Je ne veux pas faire de la politique. Non
que le sort de mon pays et surtout le sort de la femme ne m’intéressent, mais à regarder
les tiraillements stériles au sein d’un même parti, à regarder l’appétit de pouvoir des
hommes, je préfère m’abstenir.
25 Sujet : Nous vivons à une époque où les gens posent de plus en plus les problèmes de la
femme. Certains pensent que sa place est au foyer, d’autres soutiennent qu’elle doit être dans les
instances de décisions et enfin d’autres parlent même de parité dans le choix des postes de
responsabilité. Après avoir expliqué cette réflexion, dites quelle doit être la place de la femme dans
la société.
16
féminines pour la défense des droits de la femme : le Soroptimisme International, le Zonta Club, le
Cercle Femina, la Fédération des Associations des Femmes du Sénégal (FAFS). A l'âge de 51ans,
elle publia Une si longue lettre qui obtint dès l'année de sa parution le Prix Norma à Francfort en
novembre 1980. Hélas, Mariama BA ne savoura pas longtemps son immense succès, elle mourut
dans la nuit du 17 au 18 août 1981 des suites d'une longue maladie. Elle partit sans avoir vu la
couverture de son deuxième succès « Un chant écarlate ». Mariama, à tort ou à raison, s'est toujours
refusée à admettre qu'Une si longue lettre était un auto-portrait. La grandeur d'âme et la générosité
sans faille qui l'habitent tout au long de son oeuvre nous font dire que Mariama n'écrivait pas
seulement avec sa tête mais avec son cœur.
2. PRISE DE POSITION
La femme reste encore victime de multiples discriminations. On ne reconnaît pas toujours aux
femmes la jouissance des mêmes droits que l'homme. «Une si longue lettre » sert de prétexte à
Mariama BA pour dévoiler des secrets et dénoncer les multiples injustices dont les femmes sont
victimes. Au chap. 28, elle dit : « Les irréversibles courants de libération de la femme qui
fouettent le monde, ne me laissent pas indifférente. Cet ébranlement qui viole tous les
domaines, révèle et illustre nos capacités... Je sais mouvant le terrain des acquis, difficiles la
survie des conquêtes: les contraintes sociales bousculant toujours et l'égoïsme mâle résiste », p.
129.
Mariama BA a défendu une cause, fait des critiques et propose des solutions. Son parti pris pour
les femmes est manifeste : « mon cœur est en fête chaque fois qu'une femme émerge de l'ombre ».
Elle reste «» persuadée de l'inévitable et nécessaire complémentarité de l'homme et de la femme », p.
129.
3. De l'engagement de Mariama BA
Si l'engagement peut se définir comme l'attitude de l'intellectuel face à ses responsabilités de
citoyen dans la société où il vit et dans le monde de son temps ; s'il renonce à une position de simple
spectateur pour mettre sa pensée au service d'une cause (noble), l'on peut dire sans se tromper que
Mariama BA est un écrivain engagée dans la défense de certains principes, de certaines valeurs pures
menacées par un modernisme féroce et conquérant, mais également engagée dans la critique sans
complaisance de comportements qui avilissent l'homme et lui font perdre son âme et sa dignité. Mais
son engagement en tant que femme ne se limite pas à un féminisme béat et contemplateur quand il
s'agit de présenter les souffrances des vertus intrinsèques de l'individu (obéissance aux parents,
amitié, amour, fidélité, honnêteté...) quitte à « punir » certaines attitudes rebelles. Par ailleurs, son
engagement se justifie par son action de tous les instants dans les mouvements féminins pour la
promotion et l'émancipation pleine et entière de la femme des villes et des campagnes pour la justice
17
et le respect du droit des femmes, pour une solidarité agissante entre tous les hommes de bonne
volonté, en un mot pour le bonheur humain.
« Quand la société éduquée arrivera-t-elle à se déterminer non en fonction du sexe, mais des
critères de valeur » Là se trouve la question.
4. La place de la femme dans une si longue lettre
Parler de la femme dans une si longue lettre revient à reposer l'antique problématique de la place
et du statut de la femme dans la société, dans le ménage et en particulier auprès de l'homme, son
éternel compagnon.
Dans ce roman, cet être souvent appel‚ sexe faible (la femme) est au centre des intriques. Les
femmes sont vues en victime, réduites en « femmes-objets », écrasées sous le poids égoïstes et ô
combien lourd de l'homme. La femme, à vrai dire, apparaît chez Mariama BA en triple victime :
victime des hommes, victime de la société, victime des normes et règles religieuses dont l'application
se fait le plus souvent d'une façon biaisée, arrangée, selon la convenance de certaines personnes
(souvent les hommes).
« On ne naît pas femme, on le devient » disait Beauvoir. A partir de ce moment, une phase
nouvelle de l'existence paraîtra vouloir dire qu'il était temps d'arrêter de n'être femme qu'en objet,
qu'en instrument et qu'il fallait désormais prendre son destin en main, agir pour ne plus subir et
devenir : devenir femme. Cette trilogie ainsi décrite concernera Ramatoulaye, Aïssatou et
Jacqueline, tandis que les secondes épouses Binetou et Nabou connaîtront la dynamique inverse. Une
troisième catégorie de femmes apparaît aussi : le « clan » des belles-mères qui, loin d'être des
victimes du sort, interviennent certes en second plan par rapport à l'action, mais influent directement
sur les destins dont elles orientent la trajectoire dramatique.
Bref, la vie conjugale y est souvent pour l'époux « la corde au cou », et le divorce en cas d'échec
constitue la seule perspective. Il est tolérable pour un homme qui n'est pas heureux avec une
femme d'en épouser une autre, mais la femme qui n'est pas satisfaite de son ménage doit
enrober ses maux d'un silence stoïque. Telle est la règle générale. Ainsi, elle en vient à être
réduite à un être chosifié, véritable jouet entre les mains des hommes.
Binetou (« un agneau immolé ») et Nabou (« un instrument de revanche ») furent aussi des
victimes sans défense entre des mains expertes et mal intentionnées : les mères et belles-mères selon
les cas. Ces dernières sont décrites par Mariama comme de véritables rapaces, cupides, sans
scrupule.
Nous voyons bien alors que Mariama, bien que défendant la cause féminine, ne représentent
par toujours la femme comme une sainte. Elle sait aussi que certaines femmes sont les instigatrices
de bien des drames.
Le flambeau qui tenait Mariama brûle encore, car la gestion de l'émancipation et de la condition
féminine est plus que jamais au cœur des débats.
18
Quel homme ignore encore que quand la femme manque, tout est dépeuplé ?
5. La place de l'homme dans Une si longue lettre
Une si longue lettre ne traite pas uniquement de problèmes de femmes, mais aussi de ceux des
hommes. Les acteurs du sexe masculin y sont nombreux ; leur image y est contrastée. Si Modou Fall,
Mawdo Ba, SambaDiack et Tamsir Fall donnent d'eux une image négative (peu vertueux,
irresponsables), tel n'est pas le cas de Daouda Dieng, Ibrahima Sall, les pères de Aïssatou et de
Modou Fall (sérieux, justes, fidèles, sincères). En un mot, l'homme y dégage une image ambivalente
: l'image de l'être sérieux, responsable et qui a de la considération pour la femme, mais aussi (Hélas!)
l'image du mâle irresponsable qui n'a de la femme que la conception patriarcale qui veut qu'elle ne
soit qu'objet et soumission. En définitive, c'est un homme avec ses qualités et ses défauts. Et si par
moments le récit a semblé insister sur les défauts (Modou, Tamsir, Mawdo), c'est Mariama Ba la
féministe qui s'élève ainsi contre la situation d'injustice vécue par beaucoup de femmes.
6. Le mariage dans Une si longue lettre)
Mariama Ba soulève plusieurs problèmes qui surviennent dans le mariage dans la société‚
sénégalaise : le système des castes, le lévirat et la polygamie.
* Le système des castes : « un problème à dépasser » selon Mariama Ba qui, faisant allusion à
Tante Nabou (porte étendard de ce système), disait : « elle vivait dans le passé sans prendre
conscience du monde qui muait ». Pour tante Nabou, « une bijoutière brûle tout sur son passage
comme un feu de forge » , p.42. Mais, elle n'est pas la seule à avoir pareille idée : la ville
s'indignait. « Un toucouleur qui convole avec une bijoutière? Jamais il n'amassera argent » ,
p.30. Tante Nabou fît tout pour marier son fils à son homonyme, sa nièce afin que « le sang retourne
à sa source ».
* Le lévirat est la pratique qui consiste à épouser la femme d'un défunt frère. Cette pratique qui
évitait que la famille ne se disperse déniait à la femme toute liberté de choix.
* A propos de la polygamie, Mariama Ba insiste surtout sur les justifications de cette pratique et
sur l'univers des femmes dans le mariage polygamique. L'argument religieux et matériel (recherche
du prestige) semblent la justifier. Mais, « ceux qui s'y meuvent connaissent des contraintes, des
mensonges, des injustices qui alourdissent leur conscience pour la joie éphémère d'un
changement », p.100. Bref, Mariama Ba présente l'univers des femmes dans le mariage
polygamique comme tragique (trahison, abandon, ennui, solitude, détresse, calvaire, discrimination,
concurrence malsaine, jalousie...). On comprend aisément qu'elle est contre cette pratique : « ce n'est
que contrainte par les hommes, par la société, par la tradition que la femme vit en polygamie » disait-
elle. Et pour donner plus de poids à son assertion, elle cite Aminata Sow Fall (la Grève des battu) :
« Toutes les femmes ont au moins une fois dans leur vie rêvé d'un mari pour elles toutes seules ».
Dans UNE SI LONGUE LETTRE, Mariama jette un regard de femme émancipée sur le mariage tel
qu'il est pratiqué dans la société sénégalaise. A ce qui seraient tentés de lui dire que nos pères et nos
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grands-pères se sont toujours mariés de la même manière et n'ont jamais eu de problèmes avec leurs
femmes, elle répond : « Nos grands-pères craignaient Dieu et avaient des principes même s'ils étaient
polygames. Il y a un certain respect qu'ils accordaient à leurs femmes. Il y a des limites qu'ils
n'osaient pas franchir... ».
7. Les problèmes d'éducation dans UNE SI LONGUE LETTRE
* L'Education tradition : Le village apparaît comme le cadre par excellence. Hommes et femmes
y vivent séparés. Les échanges d'enfants renforcent les liens familiaux. Les vieilles personnes
sauvegardent coutumes et valeurs ancestrales par les contes et légendes. Par l'éducation orale et
pratique, facilement assimilée, il fallait forger un homme ou une femme vertueuse et apte à servir le
groupe.
* L'Ecole dans la tourmente:une machine ... former des objets de production parfois inadaptés.
Une institutrice blanche servait de modèle aux femmes pour un « destin hors du commun ». Le jardin
d'enfants : un luxe pour les nantis, excluant donc les pauvres. « Les déchets scolaires » de l'école
primaire. La découverte des traquenards au lycée : drogue, vagabondage, sensualité. L'Université
favorise enfin des « rejets exorbitants et désespérés ».
Cependant, l'école ‚éveille les consciences, l'esprit critique, les courants d'émancipation.
Modernisme et problèmes d'éducation s'accompagnent de la dégradation des mœurs (le port du
pantalon, tenues indécentes, femme « dans le vent », « dans le progrès ».
* Perspectives: L'objectif de l'école doit tendre vers la famille au lieu de « transformer nos filles
en diablesses qui détournent les hommes du droit chemin ». Le cercle familial doit participer à
l'éclosion de la personnalité enfantine : créer « un climat propice à la confidence ». Pas de sujet
tabou. Le couple moderne (Daba/Abdou) a reçu une instruction à l'école des blancs mais reste
attaché aux valeurs traditionnelles et à la foi en Dieu. La femme au foyer a du mérite car « la
réussite de chaque homme est assise sur un support féminin ». La grand-mère de Ramatoulaye
répétait : « la mère de famille n'a pas du temps pour voyager. Mais elle a du temps pour mourir »,
p.110. Comme pour dire : « la réussite d'une nation passe par la famille ».
20
Le Sénégal étant un pays profondément religieux, la plupart des romans sénégalais sont saturés de
références religieuses : Les Bouts de bois de Dieu d'Ousmane Sembène, L'Aventure ambiguë de
Cheikh Hamidou Kane, La Grève des battu d'Aminata Sow Fall, Goor Gnack de Cheikh Alioune
Ndao.
Une si longue lettre de Mariama Ba est marquée par ces déterminations contextuelles et aborde la
question religieuse d'une façon singulière, liée sans doute à la culture de l'auteur et sa condition de
femme musulmane imbue de culture moderne. La lecture du roman sous l'angle de la religion nous a
révélé combien ce texte est imprégné par la religion et particulièrement par l'Islam. En effet, le récit
de Mariama Ba est saturé de références religieuses qui constituent un long tissu de motifs qu'on
pourrait considérer comme la trame du récit. Ces éléments référentiels islamiques et négro-africains
posent les thèmes dominants du récit que sont le mariage, la polygamie, le veuvage, autant de sujets
qui permettent à l'auteur de mener une critique responsable de la religion : respect et fidélité à
l'endroit du Coran et de ses fondements, satire des mœurs sociales qui se couvrent du manteau de la
religion, et surtout importance de la foi qui permet de surmonter les déceptions et les humiliations et
de garder intacte l'espérance. Mieux, l'entrée religieuse nous a révélé que le récit est structuré par la
temporalité du rite de la viduité dont il tire sa durée et son développement.
10. La mort et la souffrance dans UNE SI LONGUE LETTRE
Une si longue lettre est en réalité un récit de plus de 40 nuits sur la souffrance et sur la mort.
C'est la mort qui déclenche le souvenir : celui du mort et de sa vie. La mort si insupportable est
déclinée sous le mode de la fatalité qui défie toute logique humaine. Au de-là de l'évocation de la
mort et de ses conséquences, Mariama Ba nous installe dans un univers chaotique, morbide. C'est le
monde des exilés, des abandonnés, des loqueteux, des souffreteux, le monde des femmes qui
souffrent, (p.67, pp.22.23). Pourtant, ce roman peut être également celui du bonheur retrouvé grâce à
l'espoir qui est la dernière note de cette si longue lettre.
11. Le style de Mariama Ba
Le style est « l'aspect de l'énoncé qui résulte du choix des moyens d'expressions déterminé par la
nature et les intentions du sujet parlant ou écrivant » (Le Robert). Dans le roman épistolaire de
Mariama Ba, on note beaucoup d'idiomes Wolof « quand elle jurait sur le nez, symbole de la vie, de
son « seul homme », « elle avait tout dit », p.42. « Prends la petite Nabou, ton homonyme. Elle est à
toi. Je ne te demande que ses os », p.46, « tu as osé casser le woleré », p.101.
Dans son récit, elle emploie le présent de narration, le présent de vérité générale, l'imparfait
descriptif. Le ton passe souvent du pathétique à l’humoristique. Aussi Mariama Ba utilise beaucoup
de procédés cinématographiques (caméra perceptible). C'est toute la grandeur d'âme, c'est tout
l'engagement de cette grande dame de la littérature qui apparaît dans le fond mais aussi dans la
forme, le style.
21
12. Lecture critique d'une si longue lettre de Mariama Ba : de l'objectivité à la subjectivité
d'une narration)
* Certes, Une si longue lettre est un récit qui se distingue par une empreinte idéologique
infaillible conçue par un esprit fort, engagé et objectif. Mais la narratrice laisse s'exprimer ses
sentiments profonds. Ainsi est-elle partagée entre le combat idéologique et ses faiblesses
sentimentales. Donc il y a l'expression de sentiments profonds et personnels de Ramatoulaye d'où
apparaît une subjectivité lyrique.
* L'amour (thème lyrique par excellence) domine toute la relation. « Tu connais ma sensibilité,
l'immense amour que je vouais à Modou », p.82.
* « Je » la narratrice Ramatoulaye domine tout l'espace, à défaut de l'occuper entièrement. Dans
le texte, l'ordinateur relève 541 fois « je/j' » et 10 fois le nom de Ramatoulaye. Cela établit à la fois
un ton de confidentialité et de subjectivité. « Nous » (1ere personne du pluriel) qu'elle utilise parfois
lui permet d'établir une objectivité. « Nous sortir de l'entichement des traditions superstitions et
mœurs », p.27.
* Au chapitre 16, Ramatoulaye s'installe dans une contradiction entre la volonté de condamner
l'attitude injuste de son mari Modou et celle de garder intact l'amour qu'elle lui voue. « Je reste
fidèle à l'amour de ma jeunesse. Aïssatou, je pleure Modou et n'y peux rien », p.83.
Dans son roman, l'objectivité n'est qu'apparente. On parle donc d'inter détermination axiologique
c'est-à-dire d'une incapacité de distinguer sentiment d'amour et conviction idéologique féministe.
En vérité, la narratrice n'est objective que lorsqu'elle parle de son amour pour Modou et non de
féminisme paradoxalement.
Mariama BA avait-elle cessé d'être femme en se faisant féministe ?
REMARQUE : CHAPITRE 25 OMIS DANS LE ROMAN
22
sur la société sénégalaise en général et en particulier sur la condition de la femme. C’est ainsi qu’elle
condamne la polygamie en mettant en relief l’hypocrisie et l’égoïsme de l’homme, malheureusement
le compagnon indispensable de la femme. Donc le roman dénonce, condamne mais également
glorifie.
A) Epistolaire : Ramatoulaye répond à la lettre de Aïssatou « : J’ai reçu ton mot. En guise de
réponses... ».
B) Sociale ou de mœurs : Qui fait une large place à l’analyse du comportement d’un individu face à
la pratique de la polygamie, système matrimonial illustrés par Modou Fall, Mawdo Bâ, Tamsir Fall ;
en ont-ils fait bon ou mauvais usage ?
C) Psychologique ou d’analyse : Une si longue lettre fait une large place à l’analyse des sentiments
en particulier de la passion qui a animé certains personnages tels :
- Modou Fall à vouloir coûte que au coûte épouser Bintou au point d’abandonner son premier foyer,
satisfaire les exigences de sa nouvelle belle-famille : accorder un traitement mensuel de 50.000F,
faire bénéficier les titres de El Hadj et Adja aux beaux-parents, les faire changer du quartier
populeux pour un quartier résidentiel.
- Tante Nabou dominée par ce sentiment, que son fils Mawdo de sang royal épouse sa nièce à elle,
petite Nabou de même sang, sans pour autant se soucier des conséquences que cette démarche peut
causer dans le premier foyer de Mawdo, elle est profondément ancrée dans les valeurs
traditionnelles. Ces deux exemples nous rapprochent du chantage (Méthode avilissante). Cette
passion, cette obsession, cette idée fixe a animé aussi Ramatoulaye qui tient à rester fidèle à une
amitié qui n’est vécue que par elle seule, Modou fall l’a presque répudiée.
23
- L’héritage : les cérémonies du quarantième jour.
Exemple d’exposé :
Publié en 1978, une si longue lettre de « Mariama Bâ » s’attaque aux problèmes poignants de
la polygamie. D’allure autobiographique, si l’on en juge par certains accents personnels. L’œuvre
constitue un réquisitoire (dénonciations, critique) sans merci contre les exactions, les brimades, les
conditions plus que difficiles qu’on fait subir à la femme africaine, sénégalaise, éternellement
reléguée au second plan sous le regard complice de notre société et de la tradition abusive. En effet,
le roman relate les destins croisés de deux femmes, de deux amies d’enfance, Ramatoulaye et
Aïssatou qui, toutes deux, ont été confrontées à quelques années d’intervalles aux multiples
problèmes de la polygamie. Après avoir été délaissées l’une comme l’autre au profit de toutes petites
jeunes filles, chacune va réagir à sa manière selon son tempérament et sa personnalité.
Plus forte ou davantage libérée de la tradition, Aïssatou opte pour le divorce et assume son destin de
femme libre et financièrement indépendante. Ramatoulaye pour sa part accuse rudement le coup du
destin dont elle est victime même si elle se résigne à supporter ce destin jusqu’à la dernière énergie.
C’est pourquoi dans « Une si longue lettre » qu’elle adresse, est un cri de douleur qui retentit du fond
de son cœur. Délaissée par Modou FALL, époux peu consciencieux et volage qui est victime du
charme d’une jeune lycéenne, amie de sa fille Daba et qui deviendra sa deuxième épouse,
Ramatoulaye, épouse modèle, mère de famille, doit donc assumer seule sa dure condition de femme
confrontée à l’écrasant poids des multiples problèmes à la fois économiques et moraux que pose
l’éducation de ses enfants.
24
13- A combien s’élevait l’allocation que versait Modou Fall à Binetou pour l’avoir retirée du
lycée ? Pourquoi a-t-il retirée de l’école ? Qu’a exigé Dame Belle-mère pour cela ?
14- A l’occasion de quoi Modou et Ramatoulaye se sont-ils rencontrés ? Combien a-t-il donné
comme dot pour épouser Ramatoulaye ?
15- Quelle était la marque des voitures de Binetou ?
16- Qui a acheté une voiture à Ramatoulaye lorsque Modou a emmené sa voiture avec lui ?
17- Quelle famille est qualifiée de « ndol » (pauvre) dans le roman ?
18- Quel métier exerçait Daouda Dieng lorsqu’il courtisait Ramatoulaye avant le mariage de
celle-ci ? Quel âge avait alors Ramatoulaye ? Où travaillait Modou à ce moment ?
19- Daouda Dieng exerce-t-il toujours le même métier ? Combien d’épouse a-t-il maintenant ?
Qui a-t-il épousé ? Quelle fonction élective occupe-t-il quand il déclare une nouvelle fois son amour
à Ramatoulaye ? Quel est alors l’âge de celle-ci ?
20- Qui est Samba Diack ? Comment s’appelait son épouse ? Quelle est la nationalité de cette
dernière ? Dans quel hôpital fut-elle internée ? Ses parents ont-ils assisté à son mariage ? Pourquoi ?
21- Tante Nabou s’opposait au mariage de son fils avec Aïssatou ? Pourquoi ? Et le père de
Mawdo, quelle attitude avait-il vis-à-vis de sa belle-fille ?
22- Où travaillait la petite Nabou ? Comme quoi ?
23- Qui a annoncé à Ramatoulaye la grossesse de sa fille ? Par quel moyen ce personnage l’a-t-il
su ? Qui était la fille ?
24- Qui a racheté la maison où habitait Binetou après le partage de l’héritage ?
Présentation de l’auteur
Antoine de Saint –Exupéry est né à Lyon le 29 juin 1900, d’un père Limousin et de mère
Provençale. Les parents et amis l’appellent « le charmant Tonio ». Il a étudié chez le Jésuites de
1909 à 1914 au Manes, puis chez les Marianistes de Fribourg, candidat au bac en 1917.
Il prend son baptême de l’an avec le célèbre pilote Védrines dés 1912.
Quant à Vol de nuit il fut publié en 1931, 1930 l’année en fin où il rencontre Consuelo Suncin
qui deviendra bientôt sa femme.
Vol de nuit a obtenu en décembre 1931 le prix Femina.
C’est la gloire littéraire et le succès, à Paris comme à New – York avec le prix du Roman de
l’Académie Française ‘’TERRE DES HOMMES’’
Il y avait en Saint – Exupéry à la fois un ouvrier et un poète, un homme d’action et un
visionnaire. Pourtant on ne voit trop souvent qu’une sorte de héros de légende qui
expliquerait à ses cadets les vertus d’une morale de l’action bien comprise . Mais il ne faut
pas oublier que l’homme d’action a toujours été en même temps un rêveru qui cherche à
pénétrer les secrets de l’univers. La vie spirituelle a toujours alimenté sa vie morale, et même
elle a finalement été la plus forte, car de l’aventurier des débuts s’est dégagé un poète
Cosmique.
25
De l’angoisse, en effet est né le désir de renouveler le miracle : vivre, agir dans l’amitié, avec
courage, en souriant, et le respect solitaire.
C’est au cours des mois qui suivent à partir de l’été 1930 qu’il écrit VOL de nuit. A cette époque
vol de nuit était un risque énorme, risque qui n’existait pas avec les bateaux ou les trains ; l’avion
n’était donc pas concurrent ; car il avait obligé de rester cloué au sol pendant la nuit. Les avisos
petits bâtiments de guerres auxquels le transport du courrier était confié restaient, sur les eaux de
l’Atlantique, d’une lenteur désespérante. Il fallait essaya ce le remplacer par l’avion. C’est Mermoz
qui, le premier, réussit une traversée aérienne : le, 12 Mai puis le, 09 Juillet 1930. Sans qu’on puisse
parler de »sources » au sens ordinaire du mot, Saint-Exupéry a tiré de son expérience à la fois le
sujet et le figure centrale de son récit.
Le sujet relate une histoire et, si l’ouvert, un drame comme l’auteur en a lui-même connu :
une certaine nuit de 1928 ou de 1929, le réseau aéropostale dirigée par Rivière connaît de
sérieux problèmes alors que les pilotes regagnaient Bue nos Aires (Argentine). Leur courrier
devait être confié au pilote d’Europe, prêt à partir. Mais si le pilote d’ascension arrive sans
encombre si Pèlerin a triomphé d’un orage avant l’escale à Mendoza, Fabien, ce pilote de
Patagonie ne rentre pas.
Quant au personnage principale, Rivière, il a été inspiré à Saint-Exupéry par un modèle réel et
vivant : Didier Maurat (1891-1971) chef d’exploitation de la compagnie Latécoère des 1920 et
initiateur des vols de nuit.
Toute la zone est balayée par de violent orage causant la mort de Fabien, cet accident fait peser
de graves menaces sur la continuation des vols de nuits.
C’est grâce à la volontaire de Rivière, au courage et à l’expérience des pilotes que les avions
peuvent continuer leurs services de nuit.
Les personnages
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Nous avons noté sur les personnages qu’à travers ce qu’ils sont mais pas seulement ce qu’ils
font pour exalte certaines valeurs. Ils sont unis comme une tragédie classique dans le temps, dans le
lieur et dans l’action.
Il faut noter aussi que certains personnages ne sont pas personnalisés, ils sont cependant très
individualisés et empreints d’une valeur dramatique.
Le pilote
Nous avons quatre pilotes dont deux seulement sont nommés Fabien et pellerin. Bien qu’étant
dans les vols différents, Fabien et Pellerin ont des caractères identiques dans l’accomplissement de la
fonction qui résume avec le même état d’esprit.
C’est au cours du vol que Saint Exupéry peint le plus souvent le pilote
(chapitre 15).
Lorsque rien ne vibre anormalement le pilote enfonçait dans la profonde méditation du vol…,
savoure une expérience inexplicable et croit pénétrer au cour des choses.
Métier dangereux
Le pilote affronte divers obstacle qui le confrontent à la mort.
Métier exaltant
La morale qui propose Saint Exupéry dans ce livre paraît simple : elle oppose le bonheur et
l’action.
Métier noble
L’aventure dans la quelle se jette le pilote n’est pas gratuite. Elle exige courage et
abnégation. Cette aventure apporte sa pierre à d’édifice des temps modernes.
L’homme
On a trouvé un homme d’action qui trouve le véritable aliment de sa vie dans l’action au-
dessus des joies quotidienne et même du bonheur au foyer. Un lutteur acharné, exemple : Pellerin au
prise avec la tempête. Fabien qui se bat jusqu’au dernier moment alors qu’il se sait perdu. Les pilotes
gardent lucidité et le sang froid devant le danger. On a noté la grandeur et la simplicité de ces
hommes. Ils sont grands parce qu’ils placent leur mission au dessus de leur propre intérêt.
Les hommes cependant avec leur faiblesse ont le sens de l’humour (exemple du pilote d’Europe).
Les femmes
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Dans son œuvre Saint Exupéry ne fait presque aucune place à la sensualité. Mais il accorde
toujours aux femmes une pensée tendre. C’est ainsi qu’il a écrit pour Consuelo Suncin (sa femme)
cette prière que Consuelo doit dire chaque soir et dont voici un fragment.
« Seigneur, seigneur, sauvez mon mari par ce qu’il m’aime véritablement et que sans lui, je
serais trop orpheline. Seigneur, épargnez lui l’angoisse.
Rien ne distingue les deux femmes dans vol de nuit. Elles symbolisent le bonheur au foyer de beauté
de la femme de Fabien : elle est jeune et nouvellement mariée.
Femme au foyer, la femme symbolise le bonheur individuel.
La femme dans vol de nuit, représente donc pour le pilote : le monde sacré du bonheur.
Et lorsque celui-ci quitte pour un nouveau départ, il ne reste à sa femme que sa tristesse.
Car ni les pilotes, ni leur chef, ni les ouvriers ne peuvent se baisser longtemps aller à la tentation de
la tendresse.
Les femmes représentent, en effet, en face de Rivière un autre sens de la vie. Et c’est en face d’elle,
de leur vérité qu’il découvre sa propose vérité. (Chapitre XIV).
Les personnages de Rivière et ce qui le caractérise
Rivière a une lourde responsabilité son ennemi est la nuit, sa seule nourriture l’action, un
homme infatigable encourageant ses hommes à l’action. Pas de sentiments entre les chefs et ses
subordonnées. Il a aussi 10 ans d’expérience de carrière et de persévérance et est malade à l’âge de
50 ans, son seul objectif était d’éliminer les risques.
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C’est un chef dur, autoritaire mais il n’est pas méchant quand il punit. Il n’accorde aucune
importance à sa maladie ; son objectif, éliminer les risques, amener ses hommes à donner le meilleur
d’une même, à dépasser une vie banale.
Pour Rivière « réussir ou échouer là n’est pas le problème » ce qui lui faut c’est toujours de
l’action.
Les pilotes
A. Fabien
Héros : grand et simple il fait passer l’intérêt personnel. C’est un lutteur acharné et
courageux. Il connaît la peur comme tout le monde, mais il sait bien la dominer.
B. Pellerin
Sentiment de lassitude et de douceur, un homme courageux malgré sa fatigue ; il continue la
tâche qui lui est attribuée : …amener le courrier du chili.
Un homme simple, sérieux et posé.
Le bonheur ou l’action
La morale que propose Saint-Exupéry dans le livre paraît simple. Elle oppose le bonheur et
l’action.
Cet humble bonheur qu’aiment les hommes simples, on pourrait bien s’en contenter.
C’est ce monde sacré du bonheur que les femmes savent si bien construire et préserver, ce monde
que Mme Fabien défend devant Rivière.
En face du monde de l’amour, il y a le monde l’action. Or ni l’un, ni l’autre n’admettent le partage :
il faut dire Rivière arracher l’homme au bonheur individuel, lui apprendre à se lancer hors de lui
même, durer, créer, échanger son corps périssable..
Une morale, une métaphysique
D’un certain point de vue, le succès remporté par Vol de nit s’explique par le climat
psychique et pro moral propre à la littérature des années 30.
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L’auteur de Vol de nuit, à travers un document d’une saveur authentique et inimitable (André Gide)
offrait aux lecteurs des raisons d’espérer, prêchait la noblesse du sacrifice, l’esprit de fraternité de
l’équipage, proposait, en la personne des pilotes de ligne, surtout de Rivière - Rivière - Le-Grand,
Rivière – Le - Victorieux, qui porte sa lourde victoire - des modèles dignes d’admiration.
Il n’est pas étonnant que le Vol de nuit ait remporté un grand prix littéraire dès sa parution.
L’éloge le plus chaleureux vient de André Gide qui fait à Saint – Exupéry l’honneur de préfacer le
livre.
Je ne prétends pas ici donner une leçon modèle de la composition Française, mais seulement
un point de vue sur la méthode pédagogique appropriée en la matière, quand on sait que celle-ci est
un exercice littéraire à la fois difficile et ennuyeux, tout pour les enseignés que pour les enseignants
eux-mêmes.
A/ - Comprendre le sujet :
Pour comprendre le sujet il convient de le lire plusieurs fois (environ quinze minutes), car
certains sujets nous proposent plus d’une possibilité de les aborder : un problème de choix, dès lors
s’impose à l’élève, la prudence doit aider à choisir pour la possibilité qui lui procure plus d’idées.
Avant de rédiger le brouillon, l’élève doit donc, dans un premier temps, réfléchir cela lui
permettra, non seulement de comprendre le sujet, mais aussi d’éviter la banalité dans la façon de le
traiter.
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L’élève peut noter ces idées sous forme d’une phrase simple ou d’un titre.
Il faut bien souligner qu’il convient de noter pêle-mêle les idées au brouillon, dans un premier
temps, mais de bien les ordonner au moment de les rédiger, et ce par ordre d’importance tout en
s’assurant qu’elles conviennent toutes au sujet.
B/ Le développement : Elle repose, au moins, sur deux ou trois grandes idées charnières
que l’on notera sous forme de titre ou de phrase entière. Ces deux ou trois points doivent être
développés en paragraphe (il faut toujours revenir à la ligne après avoir épuisé relativement une de
ces idées, cela donnera l’occasion d’aérer ainsi le devoir).
Le développement est sans un doute la partie la plus importante du devoir, par sa taille, car
c’est là où le ou les problèmes posés dans l’introduction seront développés dans le fond et dans la
forme. L’élève doit donc y faire preuve de subtilité et de sobriété (ordonner ses idées dans des
paragraphes selon leur importance, c’est-à-dire du général au particulier, mais surtout savoir choisir
les mots nécessaires pour les exprimer.).
SUJETS
Dissertations corrigées
Sujet 1 :
Nous vivons à une époque où les gens lisent de moins en moins. Que pensez-vous de ce
phénomène ?
1- Exemple d'introduction
Les distractions de la société moderne comme le cinéma et la télé enlèvent aux gens le goût de la
lecture. Ils lisent de moins en moins. Cela suscite davantage des inquiétudes. La lecture est-elle
toujours indispensable ? Comment alors, encourager les gens à cette lecture ?
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2- Développement
a- Le livre, un outil indispensable :
Le livre enrichit l'esprit. C'est un outil indispensable à l'homme puisqu'il l'aide à mieux s'exprimer, à
comprendre les phénomènes de la vie. En lisant, on est en contact avec la pensée de l'auteur, on
parvient à se familiariser avec ses personnages crées de toute pièce. Beaucoup de livres sont des
récits passionnants qui invitent à suivre un suspense et son dénouement. Donc le livre est très
important. Cependant, les gens lisent de moins en moins. Le livre est-il coûteux ? en effet,
aujourd'hui la lecture est considérée comme difficile car elle exige du temps et de la patience. Les
gens préfèrent regarder la télé, beaucoup plus accessible que de se concentrer à lire.
4- Exemple de conclusion
Le livre ne doit pas être un luxe. C'est une mémoire vivante qui doit être constamment à la
disposition des gens pour améliorer leur niveau de grammaire, en orthographe, et en conjugaison
mais aussi enrichir leur connaissance.
Sujet 2 :
D'après vous, quel rôle la mode joue-t-elle dans la société ?
Plan
- Explication du sujet.
Exemple d'introduction
La mode est un phénomène social qui intéresse davantage les jeunes, cette classe d'âge tout à fait
sensible à la nouveauté, à la mise des stars de la musique, du cinéma et du sport. Quel rôle joue-t-elle
dans notre société ? Dans les lignes qui suivent, nous tenterons d'expliquer ce phénomène, son rôle et
ses dérives.
Développement
En Afrique, à chaque fois qu'on parle de la mode, on pense justement aux jeunes, à leur façon de
s'habiller, de parler et de se coiffer. Les garçons et les filles veulent se singulariser. De ce fait, ils
achètent les revues, les magazines et les journaux qui s'intéressent à la mode et ils en profitent pour
imiter les mannequins et les stars qui arborent des tenues de derniers cris. Dans les rues, ils sont
sensibles au regard et aux compliments de leurs admirateurs.
Cependant, les parents ont du mal à tolérer le comportement des jeunes. Les garçons portent des
pantalons bouffants, des "jeans" délavés ou déchirés, des chemises "kana", de grosses chaussures
appelées "Timberland", un anneau à l'oreille, des rasta ou une tête à moitié rasée ou mal rasée.
Tandis que les filles mettent des vêtements extra-courts très sexy, des "jumbax out", des robes
fendues à mi-cuisses, des fuseaux, des body ou Madonna qui portent atteintes à leur pudeur, des
perruques café au lait, un anneau nasal…
Exemple de conclusion
La mode est un signe de richesse car il faut beaucoup d'argent pour se procurer du matériel de
dernier cri. Elle demeure aussi un danger social qui ne cesse de fragiliser la tradition.
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Sujet 3 :
De plus en plus, le milieu scolaire est envahi par le tabac. Quelles sont selon vous les causes de ce
fléau et les moyens pour l'enrayer ?
Plan
- Dégager les causes, les dangers et les solutions.
Introduction
- Le tabac a envahi le milieu scolaire. Ainsi, grâce à la publicité, les élèves deviennent de grands
consommateurs de cigarettes. Certains fument pour séduire, d'autres par simple imitation. A quoi
s'exposent-ils ? Comment peut-on mettre fin à cette pratique ?
Développement
Au lycée, beaucoup de jeunes profitent des heures de récréation pour fumer. C'est alors
l'occasion de dominer la timidité devant les jeunes filles et de montrer aux autres camarades qu'on
fume une cigarette. Souvent fument-ils parce que les professeurs et les parents en font autant ? De ce
fait, ils ont le raisonnement suivant : "si les gens s'adonnent au tabac, je ne vois pas pourquoi il me
serait interdit de fumer avec plaisir".
Maintenant que dire de l'usage du tabac ? Le tabac est dangereux car il contient une substance
appelée nicotine qui produit des effets néfastes à la santé. Ainsi, lorsque le fumeur n'en a pas fait, son
corps le réclame et son organisme devient malade. Il est victime donc de migraines, de troubles, de
battements de cœur irréguliers. Il est esclave du tabac. Beaucoup de fumeurs souffrent de nos jours,
atteints de cancer ou de complications cardiaques. C'est pourquoi des campagnes de sensibilisation
sont menées. Les médias sont mobilisés, les quartiers et les milieux scolaires aussi pour que les
consommateurs soient conscients des menaces qui pèsent sur leur état de santé. Dans les rues, des
slogans comme "l'argent part en fumée ; le tabac t'abat ; en fumant, il vous enfume ; tous les remèdes
sont des poisons, tous les poisons sont des remèdes….." sont révélateurs.
Conclusion
Le tabac constitue un des fléaux des temps modernes qui fait des ravages dans la vie active. Il faut
interdire sa vente dans les établissements scolaires et sa publicité car il n'est pas nécessaire à la vie
comme l'eau, l'air et la nourriture.
Sujet 4 :
Les habitants des grandes villes sont de plus en plus inquiets devant la montée de la criminalité et de
l'insécurité. Partagez-vous cette inquiétude ? Comment expliquez-vous ce phénomène social ?
Plan
- la montée de la violence
- les raisons de la crise
- les mesures prises à cet égard.
1- Exemple d'introduction
Notre société subit les effets pervers du modernisme. Depuis un certain temps, les viols, les
agressions et les meurtres plongent les populations dans la peur et la désolation. Comment s'explique
ce phénomène social ? Quelles sont les mesures prises à cet égard ?
2- Développement
a- La montée de la violence
Vivre en ville n'est plus un rêve mais un cauchemar. Ceux qui y vivent, ne savent plus à quel
saint se vouer tant il est vrai que la montée de la criminalité et de l'insécurité inquiète davantage les
gens. La ville mérite-t-elle aujourd'hui un phénomène pareil ? ainsi croit-on déjà que le progrès et
l'exode rural ont contribué à la chute des valeurs morales un point que les gens soutiennent l'idée
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selon laquelle tous les moyens sont bons pour gagner son pain. Cette volonté de gagner de sa vie à
tout prix, fait rebondir "la fureur de vire".
3- Exemple de conclusion
La lutte contre l'insécurité et la criminalité est une œuvre de longue haleine. Il faut que tout le
monde s'y mettre pour l'enrayer.
Sujet 5 :
Quels sont les moments où vous avez le plus envie d'être seul (e). ? Racontez de quelle manière vous
vous isolez et ce que procure la solitude ?
Plan
- l'envie d'être seul
- la manière de s'isoler
- les charmes de la solitude
1- Exemple d'introduction
Beaucoup de peuple ont longtemps vécu en solitaire pour conserver leurs identités et leurs
cultures. Avec l'évolution, certaines coutumes ont été fragilisées et intégrées aux rythmes de la vie
moderne. Les gens ont-ils maintenant envie d'être seul pour mettre de l'ordre dans leurs idées ?
Quels sont les charmes de la solitude ?
2- Développement
a- L'envie d'être seul
Nous vivons dans un siècle où le besoin d'être seul devient indispensable. Chaque jour, il faut
se lever de bon matin pour passer la journée au bureau, à l'usine ou au chantier et rentrer tard à la
maison. Ce train de vie quotidien est pénible et insupportable si bien que les gens attendent le week-
end ou les jours fériés afin de s'enfermer dans leurs chambres pour jouir d'un joyeux repos.
b- La manière de s'isoler
En effet, c'est dans l'isolement que je parviens à réfléchir et à me concentrer ainsi je m'éloigne
du bruit en me retrouver dans un endroit tranquille pour méditer, dormir, écouter de la musique, lire,
faire des exercices ou apprendre des leçons.
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silence religieux afin d'être constamment avec Dieu. L'artiste aussi se réjouit d'être pour s'inspirer de
nouvelles œuvres d'art.
3- Exemple de conclusion
C'est le vrai que la solitude est utile et nécessaire à l'homme, mais devons nous savoir que le
solitaire mène une vie dangereuse parce qu'il n'a pas besoin d'assistance. "Malheur à l'homme seul dit
l'adage".
Sujet 6 :
Le sport occupe une grande place dans la vie de l'homme. Dites ce que vous pensez du sport en
général et de votre sport préféré en particulier. Quels avantages vous procurent-ils ?
1- Plan
- l'importance du sport en général
- le basket, mon sport favori
2- Exemple d'introduction
Le sport, c'est vrai, occupe une grande place dans l'activité de l'homme, il contribue à la
formation et lui permet d'être en forme. Avec l'argent, le sport suscite la passion mais aussi la
popularité. Quels sont les charmes du sport en général ? Pourquoi le basket devient mon sport
favori ?
3- Développement
a- L'importance du sport en général
Le sport est très important. Depuis longtemps, il a été la préoccupation des hommes qui le pratiquent,
pour soit se divertir, soit décrocher des honneurs et des médailles. Aujourd'hui, le sport a atteint ses
lettres de noblesses. Dans certains pays du monde, on le considère comme une idéologie ou une
religion, car les supporters n'hésitent pas de lapider des joueurs, de brûler leurs domiciles ou de les
agresser. Grâce au sport, les barrières du racisme sont enlever d'autant plus qu'en Europe, aux Etats-
Unis et en Afrique du Sud, la percée des hommes de couleur est remarquable. Combien de noirs ont
décroché des médailles dans les compétitions internationales ? Maintenant, le sport donne l'espoir
aux jeunes issus des milieux pauvres à caresser leurs rêves pour devenir un jour, champion du monde
d’athlétisme, comme Carl Lewis, de basket comme Jordan, de boxe comme Tyson et de Football
comme Pelé. Le sport est devenu une entreprise qui offre beaucoup d'argent.
4- Exemple de conclusion
Le sport est donc une activité utile à l'homme. il l'aide à maintenir son corps et son esprit.
Aujourd'hui, il a mis fin aux inégalités raciales et il a permis à certains pays d'être au feu de la rampe.
Sujet 7 :
Beaucoup de parents éprouvent de grandes difficultés pour éduquer leurs enfants, quels problèmes
rencontrent-ils ? Analysez ce phénomène en l'illustrant par des exemples précis.
1- Plan
- Analyse des problèmes rencontrés par les parents
1- Exemple d'introduction
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Le problème de l'éducation est aujourd'hui au cœur des débats. Dans tous les milieux, les gens ne
cessent de décrier ou de s'inquiéter sur le comportement des enfants qui ont déjà d'autres soucis que
d'écouter les conseils ou les reproches de ceux qui les ont tant chéris. Quels sont les problèmes que
rencontrent réellement les parents ? dans les lignes qui suivent, nous tenterons d'analyser ce
phénomène en l'illustrant par des exemples précis.
2- Exemple de développement
L'éducation de base est fondamentale. Un enfant bien éduqué devient un exemple dans sa famille. Il
est respecté, admiré et aimé. Les parents sont fiers de lui. Malheureusement, de nos jours, beaucoup
d'enfants refusent de suivre le chemin qui leur est tracé. Ils n'ont aucun souci de leur avenir.
Influencés par la télévision, ils adoptent d'autres comportements c'est-à-dire qu'ils font du
chapardage, des agressions, de la prostitution, fument et se droguent. D'ailleurs, ils passent tout leur
temps dans les rues, préfèrent tourner le dos aux études et aux métiers. Et aux moindres reproches
des parents, ils s'énervent, les insultent ou les menacent. Combien de parents se sont plaints au
niveau de la police ou de la gendarmerie, victimes souvent de menaces de mort ou d'agressions. Mais
sont-ils responsables des dérives juvéniles ? ont-ils abandonné les leçons de morale qu'ils
inculquaient depuis le berceau aux enfants ? Qui plus est, ils ont perdu l'habitude de rester à la
maison pour s'occuper infatigablement de ces générations en devenir. Ainsi, "un enfant qu'on éduque
est un homme qu'on gagne" dit le proverbe. Mieux, un enfant sans éducation est un enfant sans
avenir. Est-il plus facile de redresser une plante avant qu'il ne soit un baobab ?
En effet, dans la société traditionnelle, les parents étaient très attachés à l'éducation de leurs enfants.
Les filles apprenaient les bonnes manières, c'est-à-dire, faire la cuisine, assurer la propreté de la
maison, laver le linge et la vaisselle, tandis que les garçons, après l'épreuve de la circoncision, étaient
invités à la vie des adultes. Toutefois, les enfants ont besoin de l'amour et de l'affection. "L'enfant
noir" a remercié sa mère "femme des champs et des rivières, femme du grand fleuve" qui,
inlassablement le surveillait sur la véranda contre les jeux dangereux, intervenait lorsqu'il jouaient
avec le serpent et lui interdisait aussi de lever les yeux ou de parler lors des repas.
4- Conclusion
Donc les enfants sont loin d'être de l'herbe folle qu'on laisse grandir à volonté. Ils méritent davantage
une assistance qui leur donne confiance à la vie. Ils appartiennent aux parents de changer de méthode
d'éducation pour les enfants soient conscients de leur avenir.
Sujet 8 :
Beaucoup de parents éprouvent de grandes difficultés pour éduquer leurs enfants, quels problèmes
rencontrent-ils ? Analysez ce phénomène en l'illustrant par des exemples précis.
2- Plan
- Analyse des problèmes rencontrés par les parents
3- Exemple d'introduction
Le problème de l'éducation est aujourd'hui au cœur des débats. Dans tous les milieux, les gens
ne cessent de décrier ou de s'inquiéter sur le comportement des enfants qui ont déjà d'autres soucis
que d'écouter les conseils ou les reproches de ceux qui les ont tant chéris. Quels sont les problèmes
que rencontrent réellement les parents ? dans les lignes qui suivent, nous tenterons d'analyser ce
phénomène en l'illustrant par des exemples précis.
4- Exemple de développement
L'éducation de base est fondamentale. Un enfant bien éduqué devient un exemple dans sa
famille. Il est respecté, admiré et aimé. Les parents sont fiers de lui. Malheureusement, de nos jours,
beaucoup d'enfants refusent de suivre le chemin qui leur est tracé. Ils n'ont aucun souci de leur
avenir. Influencés par la télévision, ils adoptent d'autres comportements c'est-à-dire qu'ils font du
chapardage, des agressions, de la prostitution, fument et se droguent. D'ailleurs, ils passent tout leur
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temps dans les rues, préfèrent tourner le dos aux études et aux métiers. Et aux moindres reproches
des parents, ils s'énervent, les insultent ou les menacent. Combien de parents se sont plaints au
niveau de la police ou de la gendarmerie, victimes souvent de menaces de mort ou d'agressions. Mais
sont-ils responsables des dérives juvéniles ? Ont-ils abandonné les leçons de morale qu'ils
inculquaient depuis le berceau aux enfants ? Qui plus est, ils ont perdu l'habitude de rester à la
maison pour s'occuper infatigablement de ces générations en devenir. Ainsi, "un enfant qu'on éduque
est un homme qu'on gagne" dit le proverbe. Mieux, un enfant sans éducation est un enfant sans
avenir. Est-il plus facile de redresser une plante avant qu'il ne soit un baobab ?
En effet, dans la société traditionnelle, les parents étaient très attachés à l'éducation de leurs enfants.
Les filles apprenaient les bonnes manières, c'est-à-dire, faire la cuisine, assurer la propreté de la
maison, laver le linge et la vaisselle, tandis que les garçons, après l'épreuve de la circoncision, étaient
invités à la vie des adultes. Toutefois, les enfants ont besoin de l'amour et de l'affection. "L'enfant
noir" a remercié sa mère "femme des champs et des rivières, femme du grand fleuve" qui,
inlassablement le surveillait sur la véranda contre les jeux dangereux, intervenait lorsqu'il jouaient
avec le serpent et lui interdisait aussi de lever les yeux ou de parler lors des repas.
4- Conclusion
Donc les enfants sont loin d'être de l'herbe folle qu'on laisse grandir à volonté. Ils méritent
davantage une assistance qui leur donne confiance à la vie. Ils appartiennent aux parents de changer
de méthode d'éducation pour les enfants soient conscients de leur avenir.
Sujet 9 :
Le sport occupe une grande place dans la vie de l'homme. Dites ce que vous pensez du sport en
général et de votre sport préféré en particulier. Quels avantages vous procurent-ils ?
3- Plan
- l'importance du sport en général
- le basket, mon sport favori
4- Exemple d'introduction
Le sport, c'est vrai, occupe une grande place dans l'activité de l'homme, il contribue à la formation et
lui permet d'être en forme. Avec l'argent, le sport suscite la passion mais aussi la popularité. Quels
sont les charmes du sport en général ? Pourquoi le basket devient mon sport favori ?
3- Développement
c- L'importance du sport en général
Le sport est très important. Depuis longtemps, il a été la préoccupation des hommes qui le pratiquent,
pour soit se divertir, soit décrocher des honneurs et des médailles. Aujourd'hui, le sport a atteint ses
lettres de noblesses. Dans certains pays du monde, on le considère comme une idéologie ou une
religion, car les supporters n'hésitent pas de lapider des joueurs, de brûler leurs domiciles ou de les
agresser. Grâce au sport, les barrières du racisme sont en lever d'autant plus qu'en Europe, aux Etats-
Unis et en Afrique du Sud, la percée des hommes de couleur est remarquable. Combien de noirs ont
décroché des médailles dans les compétitions internationales ? Maintenant, le sport donne l'espoir
aux jeunes issus des milieux pauvres à caresser leurs rêves pour devenir un jour, champion du monde
d’athlétisme, comme Carl Lewis, de basket comme Jordan, de boxe comme Tyson et de Football
comme Pelé. Le sport est devenu une entreprise qui offre beaucoup d'argent.
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4- Exemple de conclusion
Le sport est donc une activité utile à l'homme. il l'aide à maintenir son corps et son esprit.
Aujourd'hui, il a mis fin aux inégalités raciales et il a permis à certains pays d'être au feu de la rampe.
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THEMES / LES RELATIOS HUMAINES / FEMMES / AMOUR
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elle a finalement obtenu ce qu’elle voulait : nous séparer car je peux dire que mon ex- mari a fini
par prendre une seconde femme et c’est sa maman qui l’a choisie.
C’est là que j’ai compris que je n’avais plus ma place dans cette famille car mon mari
qui me permettait d’endurer les pires humiliations sans broncher, m’avait tourner le dos en épousant
une autre.
Les relations heurtées entre belles – mères et épouse n’ont pas épargné K G. Cette
dernière a vécu des choses similaires avec sa belle mère qui a tout fait pour << exiler >> son
rejeton dans le but de pouvoir rester seule avec sa belle-fille pour la maltraiter « Mon mari avait un
boulot à Dakar mais sa mère lui a conseillé de me laisser à ses côtés pour que je m’occupe d’elle. Ce
n’était que des balivernes car en réalité elle avait bien mûri son plan : c'est-à-dire lui trouver une des
ses cousines établies à la capitale pour une seconde femme. Quand j’ai appris que mon mari
fréquentait une de ses cousines, il m’avait assuré que rien de tel ne se produirait. Mais un jour ma
sœur qui était à Dakar est venue me dire qu’elle a appris que mon mari avait épousé sa cousine. Je
m’en suis ouverte à ma belle-mère qui a confirmé la nouvelle et m’a révélé d’une manière cynique
que lorsqu’elles (elle et ses filles) se sont rendues à Dakar dernièrement, c’était pour assister au
mariage de mon mari. J’étais la seule à ne pas savoir ce qui se tramait et qui expliquait que je sois
seule dans la maison avec mes trois enfants. Ce qui m’a fait le plus mal, c’est que mon mari a écouté
sa mère et relégué au second plan ce qui nous unissait. La dame Ngoné, connue pour sa fermeté
envers ses fils,nous a confié que jamais,elle ne laissera l’épouse de son fils prendre les rênes dans sa
famille et elle a fini par se faire une religion sur la question. Très amère, elle nous a déclaré ceci : <<
Une femme qui a le privilège d’épouser mon fils doit se plier à mes recommandations. Je ne peux
pas élever mon fils jusqu’à ce qu’il réussisse sa vie pour qu’une femme vienne me le chiper. Ce
n’est pas normal et mes enfants le savent pertinemment. Leurs épouses également et si l’un d’eux me
désobéi, je ne gêne pas pour le quitter pour de bon. >> Un chantage que Ngoné exerce sur ces
rejetons et elle a fini par dicter sa loi dans les ménage de ses fils. << C’est aussi valable pour mes
filles car j’en ai une qui est mariée et je lui ai suggéré de bien s’occuper de sa belle mère sinon elle
risque d’avoir des ennuis dans son ménage. Je crois qu’elle a suivi mes conseils car depuis qu’elle
s’est mariée, elle n’est jamais se plaindre de quoi que ce soit venant de sa belle – mère. Nous mettons
au monde leurs époux alors par conséquent, elles (les belles –filles), nous doivent le respect et
beaucoup de considération >> a-t-elle ajouté.
Si certains maris tiennent tête à maman, d’autres se plient pour éviter d’être bannis
Les maris qui ont la mal chance d’avoir une mère qui agit de la sorte vivent un dilemme.
Difficile alors de choisir entre écouter sa mère ou lui tenir tête pour préserver son ménage. Issa qui
n’a pas souhaité contrarier sa maman, nous raconte son histoire << Ce n’est pas facile de dire non à
sa maman ; d’autant plus qu’elle vous mis au monde et entretenu jusqu’à ce que vous ayez un<<
téranga >> . Entre ma mère et mon épouse, je n’ai pas hésité un instant à choisir mon camp. Après
mon mariage, ma mère ne voulait pas de mon épouse alors je l’ai répudiée car j’évite d’avoir des
problèmes. Imaginez qu’a chaque fois que je revenais du boulot, je ne pouvais pas me reposer à
cause des petites histoires. Comme une mère est unique et une femme ça court les rues, il est donc
plus facile de se ranger du côté de maman et de tenter d’épouser une autre qui lui plairait. Ce n’est
pas que je sois incapable d’aimer mais je ne peux pas me séparer de ma mère. >>
Talam lui, voit lez choses d’un autre œil. Pour rien au monde il ne se séparerait de sa dulcinée pour
plaire à sa maman :<< Pour moi, aimer sa mère, c’est lui dire la vérité d’autant plus qu’elle a vécu sa
vie. Pourquoi, je la laisserai pourrir la mienne. Si ma est recto et que je sache que c’est par malice
qu’elle ne plait pas à ma mère, qu’il vente ou qu’il pleuve, je vais la garder. Cependant si c’est mon
épouse qui cause les problèmes. >>
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preuve de sagesse car c’est avec la sagesse qu’on peut gérer son foyer ; ceci même si c’est leurs
épouses qui ont tort. Quand j’entends qu’il y a des belles mères qui empoisonnent la vie de leur
belles- filles, je me demande si elles souhaitent qu’on en fasse autant avec leurs filles qui vont se
marier >>, s’étonne B.D Pour C S c’est la belle mère qui doit éduquer sa belle- fille et si cette
dernière refuse d’obtempérer, elle n’hésite pas à ouvrir les hostilités. <<Mes fils savent que j’ai un
droit de regard sur leurs ménages respectifs pour la simple raison que c’est moi qui les ai mis au
monde. Mes belles filles le savent. Elles doivent me demander mon avis sur toute chose qui touche à
mes fils sinon je fais des histoires. Et puis, ces jeunes filles actuelles se croient tout permis une fois
qu’elles regagnent le domicile conjugal. Si elles débarquent chez nous, elles doivent savoir que c’est
à elles de s’occuper de la maison et de maman qui a mis au monde l’homme qu’elles prétendent
aimer. Concernant les tâches ménagères, je ne badine pas avec. Et si elles me défient, je n’hésiterai
pas à sortir mes << pékhé >> (le grand jeu) Obtempérer ou quitter la maison. >>
El hadj Tall
Encadré
Toute fois force est de reconnaître que c’est extrêmement difficile de choisir entre sa dame et sa
mère. Mais très souvent, c’est des caprices de vieilles femmes qui finissent par lâcher du leste si
elles voient que leurs fils ne cèdent pas à leur petit jeu de chantage. Mais, pour les maris qui
obéissent à leur maman à la baguette, c’est cela même qui refusent de prendre le taureau par les
cornes et jouer pleinement leur rôle d’époux. En quoi faisant ?
-Primo la solution sine qua non, c’est de vivre séparément avec sa mère tout en s’occupant d’elle. Si
vous avez les moyens de le faire. Et si cette hypothèse est écartée faute de moyens, ils ont le devoir
et l’obligation morale de protéger leurs conjointes face aux assauts répétés de leurs mères.
-Secundo, faire appel à leur mère que s’ils se sont mariés c’est d’abord pour fonder un foyer et
surtout que celles qui partagent leur vie, ne se sont pas mariées avec elles.
- Tercio et là,il ne faut pas se voiler la face, lui faire comprendre qu’elle a déjà fait sa vie et qu’elle
les laisse savourer la tienne. Mais toujours ce mot qui fait peur et qui est suspendu aux lèvres des
commères. << il a délaissé sa mère au profit de son épouse. Quel fils indigne>> Par contre, les maris
qui prennent le risque voient souvent leur mère revenir à de meilleurs sentiments au bout de
quelques mois de désaccord. Les belles filles également ont l’obligation de jouer franc jeu en
d’astuces pour rentrer dans la bonne grâce de sa belle-mère la considérer comme sa propre maman.
Une chose demeure sûre, dans un conflit entre belle-mère et épouse, celle qui en sort toujours
vainqueur se trouve être la belle-mère et de nos jours, bons nombres de mariages ont volé en éclat et
ce n’est pas parce que les mariés ne s’aiment pas mais c’est dû aux agissements pas catholiques des
belles-mères. Certes dans notre société, il n’est pas conseillé de tenir tête à sa mère et il y a ce
proverbe ouolof qui dit : « Yaye khéer la, dome néne la. Bou dome dallé si kawam tothie, bou yaye
dallé si kawam mou tothie ». Une situation qui fait que les belles-mères infligent le pire des
châtiments à leurs progénitures en pourrissant la vie de celles qu’ils adorent et qu’ils sont obligés de
quitter pour retrouver l’équilibre.
El Hadji TALL
Sujet : Des femmes sont déçues par le mariage et aimeraient partir du foyer. (Le cas de Aïssatou
dans une si longue lettre est là) Quels conseils pourraient –vous leur donner ?
Recueillons le conseil de 7 femmes (mariées ou célibataires) plus les conseils d’une consultante
LECTURE
- Autant le mariage est beau, autant il est plein d’épreuves. Aucun mariage n’est sans épreuves.
Aucun mariage n’est sans problème. Au contraire, le mariage est un combat permanent et c’est la
gestion quotidienne des difficultés qui font la réussite. Il faut s’en donner corps pour gagner ce
combat.
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Les moyens ? Ce sont : le pardon, la patience, la compréhension, la communication, le respect de
l’autre, d’éviter les comparaisons, les frustrations. Surtout accepter l’autre tel, sans vouloir forcément
le changer ou le transformer. Seule la douceur, la tendresse, la compréhension, et la patience sont le
gage de la réussite d’un mariage.
- Pour les femmes qui souhaitent quitter le foyer conjugal je leur demande de prier pour leur mari.
C’est dieu qui peut éloigner leur cœur de mauvais sentiments. Et j’aimerais qu’elles restent dans leur
foyer et tout supporter et aimer en même temps leur mari malgré ses défauts. On peut facilement
trouver un homme pour une nuit mais rares sont les hommes pour toute une vie. On a remarqué que,
effectivement, que de nombreux mariages se terminent assez mal .C’est la conséquence de mariage
sans amour.
- Que deviendrons nous si on se laissait aller à chaque fois que survenait une difficulté. La femme
mariée doit pouvoir surmonter sa déception, penser aux bons moments passés ensemble. L’intrusion
de la famille dans le mariage est préjudiciable.
- Pour une femme déçue par le mariage, je lui demanderai de se confier à Dieu notre créateur. Lui seul
pourra bénir notre foyer. Elle doit rester courageuse et surtout ne pas quitter le foyer conjugal. C’est
le manque de communication et la négligence de soi qui fait que l’amour s’évapore dans le mariage
en Afrique. Ne vous marier pas sans amour.
- Pour les femmes qui désirent quitter leur foyer à cause de graves problèmes conjugaux je leur
supplie de rester et de tout mettre en prière. Car dix autres femmes sont à l’affût pour occuper le vide
qu’elles auraient laissé. Les enfants peuvent constituer de bonnes raisons pour rester. La souffrance
endurée avec leur père sera source de réussite pour eux. Pourquoi l’amour finit-il par se perdre dans
l’amour ? C’est simple. La brutalité des hommes,le manque de communication, l’infidélité, la
jalousie excessive, les querelles et les disputes sans fin, la stérilité de la femme, le fait de tomber
amoureux d’une autre personne et l’action d’une personne malveillante qui par jalousie utilise des
pratiques occultes contre le couple. Quand on aime on est prêt à tout accepter, à tout endurer de la
part de l’autre.
- Pour les femmes mariées déçues qui aimeraient abandonner leur foyer, je leur demande de ne
pas partir. Tout a une solution. Elles doivent discuter à leur conjoint et trouver des solutions.
Qu’elles sachent que le mariage s’entretient et la routine tue le mariage Il faut toujours innover,
séduire, reconquérir. Rien n’est acquis définitivement. La femme est dotée d’une grande puissance
qu’aucun homme ne peut nier. Elle doit utiliser intelligemment cette puissance pour briser tous les
obstacles. L’amour se meurt dans le mariage tout simplement parce que on se dit tout est gagné et
qu’on a plus d’efforts à faire. En arrêtant de nourrir notre amour il se meurt. Le mariage est une étape
délicate de l’amour. La femme doit être encore plus affective, attentionnée et séduisante chaque jour
un peu plus.
- Je ne conseillerai pas à une femme mariée de quitter son foyer à cause des difficultés. Celles qui
sont au « dehors » n’attendent que cela. L’harmonie d’un foyer repose sur la femme. L’homme est
ce qu’il est. C’est la femme qui doit tout pardonner. Elle dit accepter de souffrir. C’est par ce
sacrifice qu’elle sauvera son foyer et qu’elle récoltera tôt ou tard les bénéfices. Elle ne doit rien nous
envier,à nous les célibataires. Rien n’est plus effroyable que la solitude. Le mariage en Afrique
n’est pas chose aisée. L’amour finit très souvent par la trop grande présence de la belle famille qui
étouffe le couple. j’ajouterai au thème de cette enquête la fidélité. Qui dit amour dit mariage et qui
dit mariage doit parler de fidélité.
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- Parole de consultante (Tatie)
PERSONNAGES
- Suite du dialogue
- Que suggères- tu ?
- De te calmer et de reprendre la vie en commun.
- Tu plaisantes !
- Non, je n’ai jamais été aussi sérieuse.
- Mais toi, tu as bien quitté ton mari, non ?
- C’était une erreur de jeunesse. Et depuis, j’ai mûri et j’ai compris bien des choses. C’est pourquoi
je veux t’éviter de tomber dans le même piège.
- Faut-il te le répéter ? je ne ressens plus rien pour lui !
- Raison de plus pour l’aimer. Les sentiments ne se commandent pas…
- Ce ne sont que des mots !
- Alors, dis-moi comment aimer, lorsqu’on n’aime plus ?
- Ma chérie, aimer est un verbe et l’amour en est le fruit.
- Sois plus claire, Tatie…
- L’amour se conjugue par des actes. C’est un sentiment qui se vit et se pratique. Toute relation,
aussi harmonieuse soit-elle, comporte une grande part de sacrifice de don de soi…
Lengourou interrompt :
- Non, merci, la résignation, ce n’est pas pour moi !
- Laisse-moi terminer…
- Souviens-toi, lorsque tu as choisi Doura, ce n’était pas pour une simple question souvient
toi,lorsque tu as choisi Doura ;ce n’ est pas pour une simple question de physique : tu étais attirée
irrésistiblement vers lui par quelque chose indéfinissable .
- En l’épousant ,tu t’ engageais implicitement à renoncer à tous les autres hommes .Et tu as dû te
rendre compte depuis , qu’ un choix entraîne forcement de petites renonciations ; des révisions de
priorités , des remises en cause permanentes . La routine, la lassitude se chargent du reste. Les
différentes expériences aux quelles nous sommes soumises nous façonnent et nous modèlent,
donnant par la même occasion une autre tournure à notre relation .A moins d’être très prudents et
attentifs ses multiples changements nous embarquent dans des directions opposées, tandis que la
relation dépérie et meurt…
- Lengourou semble avoir baissée les bras et écoute sans broncher …
- Sais- tu pourquoi ?demande la tante
La jeune femme secoue négativement la tête
- Personne ne veut reconnaître ses fautes .l’ enfer c’est toujours l’autre.
- Dès l’instant qu’on sort de sa coquille pour accuser quelqu’un
d’autre c’ est pour fuir nos responsabilités. Observe bien ma fille ,chaque fois nous pensons que l’
autre est responsable de notre malheur on court vers un échec certain , car cette même pensée qui
nous oblige à chercher la solution en dehors de nous , s’avère être le problème .Pour être heureux, il
suffit de pratiquer le bonheur .On crée le bonheur par la gentillesse , la générosité du cœur , la
beauté des actes et de l’environnement et par l’usage de toutes nos ressources personnelles .IL prend
toute sa dimension quand il est partagé .Parfois il suffit d’ un simple sourire, d’un compliment
sincère…
L’amour est contagieux et quelque soit la disposition de Doura, crois- moi il ne tardera pas à suivre
ton exemple ; c’est à dire à t’aimer en retour.
En réalité tout est question de savoir ce qui est essentiel pour nous et cibler nos priorités.
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Il peut nous arriver à toutes de faire les mauvais choix qui débouchent sur des conséquences que
nous n’avons pas souhaitées. La meilleure attitude est celle qui consiste à reconnaître qu’on s’est
trompé d’essayer de corriger si possible et surtout de tirer les leçons qui s’imposent.
Ce n’est certainement pas une raison de jeter le bébé et l’eau du bain n’oublie jamais ma fille,
que dans l’échec sont inscrits les prémisses du succès.
………………………………………………………………………………………………………
Vous pouvez être d’accord ou ne pas être d’accord avec les points de vue de toutes ces dames, à
votre tour traitez le sujet avec vos propres mots et idées.
Retenez ceci :
Tout ce que tu sais, ne le dis pas, tout ce que tu lis, ne l’adopte pas, tout
ce que tu entends, ne le crois pas. Tout ce que tu penses, ne le fais pas.
Proverbe Allemand
Thèmes : Le conflit de génération, les problèmes liés à la drogue, au sida, au chômage, l'enfance
déshéritée, la quête de nouvelles valeurs, la communication entre jeunes.
Thèmes : Amour, amitié et solidarité, les relations humaines, l'amour d'une personne, l'amour de la
nature, l'assistance humaine, la charité humaine, la solidarité nationale, la solidarité internationale.
Thèmes : le développement des sciences et des techniques, l'amélioration des conditions de vie
(confort, richesse et santé), le développement des moyens de télécommunications, la circulation
planétaire de l'information à temps réels.
V- L'envers du monde moderne, les exclus, les marginaux
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quelques visages de femmes, femmes au travail, héritages culturels africains et apports extérieurs, le
droit à la différence, le vote républicain et démocratique, mythes, mythologie et visions du futur.
A FAIRE
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journée de l’enfant africain qui s’est célébré le 16 juin2007 et dont le thème s’intitule : <<Lutte
contre la traite des enfants>>
Au Sénégal, la célébration de la journée, certes, s’est faite dans le pays, mais la région naturelle de
la Casamance doit faire mieux car s’est là ou l’enfant a subi d’énormes atrocités que le conflit a
occasionnées. A Sédhiou, la nouvelle région, l’ONG Enfance & Paix consacre, de 1993 à nos jours,
le gros de ses activités à l’enfant qu’il soit orphelin, mutilé, ou dont les parents vivent des minima
sociaux. Elle a attaqué de front les difficultés auxquelles les enfants du Sud étaient confrontés. D’où
son nom Enfance & Paix. Nous disons non trafic des enfants, aux pratiques sexuelles, à toute forme
de manœuvre visant le manque de respect aux droits de l’enfant où qu’il soit. Rappelez-vous
Corneille quand il disait « qu’aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années ».
Un enfant est une âme bien née, on n’a pas le doit de maculer cette âme.
Le Sénégal doit redoubler d’effort dans la protection des droits de l’enfant si l’on sait que 37,6 % de
la population sont des enfants. Sacrifier la vie d’un enfant rien de tel que de porter atteinte à l’avenir
de son pays.
Journal Walfadjiri N° 4574 Page 10.
HUMOUR
JEUNESSE
A la jeunesse, qui ne se pardonne rien, on pardonne tout. Au grand âge, qui se pardonne tout, on ne
pardonne rien.
Georges Bernard Shaw
- La virginité est le plus riche trésor des filles, mais il est bien malaisé de garder longtemps un
trésor dont tous les hommes possèdent la clé.
Maréchal DE BASSOMBERRE
La jeunesse est une belle chose non parce qu’elle permet de faire des bêtises, mais parce qu’elle
donne le temps de les réparer.
Jean Bernard
« Etre jeune, c’est être spontané, rester proche des sources de la vie, pouvoir se dresser et secouer les
chaînes d’une civilisation périmée, oser ceux que n’ont pas eu le courage d’entreprendre, en somme
se replonger dans l’élémentaire.
Thomas Mans
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« Les enfants sont… colères, envieux, curieux, intéressés, paresseux, volages, timides, intempérants,
menteurs, dissimulés… ils ne veulent point souffrir de mal, et aiment à en faire : ils sont déjà des
hommes. »
(La Bruyère)
« Les jeunes gens prennent tout au sérieux, bien qu’ils ne sachent pas donner leur sérieux à ce qu’ils
prennent. A la vérité, ils y mettent seulement des émotions disproportionnées. »
(Max Jacob)
« Nous étions si pressés de devenir des hommes pour n’être plus surveillés et pour être enfin un peu
pris au sérieux, que nous ne demandions qu’à voir notre cœur se dessécher et nos illusions se
flétrir. »
(Valéry Larbaud)
« Bien des vérités ne se feront sentir qu’après qu’on aura vu la chaîne qui les lie à d’autres. »
(Montesquieu)
« Je vous dis qu’il faut regarder tous les hommes comme nos frères. »
(Voltaire)
« J’appelle grands hommes tous ceux qui ont excellé dans l’utile ou dans l’agréable. »
(Voltaire)
« Je n’ai qu’à me conserver sur ce que je veux faire : tout ce que je sens être bien est bien, tout ce
que je sens être mal est mal. »
(Rousseau)
« Sous les moqueries légères, on trouve des idées profondes ; sous l’ironie perpétuelle, on trouve la
générosité habituelle ; sous les ruines visibles, on trouve des bâtisses inaperçues. »
(Taine)
« Et plus mon acte sera lourd à porter, plus je me réjouirai, car ma liberté, c’est lui. »
(Jean-Paul Sartre)
« Faire en sorte que nul ne puisse ignorer le monde et que nul ne s’en puisse dire innocent. »
(Jean-Paul Sartre)
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-èy.
LECTURE
La révolte d’une adolescente
J’avais perdu la sécurité de l’enfance ; en échange je n’avais rien gagné. L’autorité de mes
parents n’avait pas fléchi et comme mon esprit critique s’éveillait, je la supportais de plus en plus
impatiemment. Visites, déjeuners de famille, toutes ces corvées que mes parents tenaient pour
obligatoires, je n’en voyais pas l’utilité. Les réponses : « Ça se doit », « Ça ne se fait pas », ne me
satisfaisaient plus du tout. La sollicitude de ma mère me pesait. Elle avait ses « idées » qu’elle ne se
souciait pas de justifier, aussi ses décisions me paressaient-elles souvent arbitraires. Nous nous
disputâmes violemment à propos d’un missel que j’offris à ma sœur pour sa communion solennelle ;
je le voulais relié de cuir fauve, comme celui que possédaient la plupart de mes camarades ; maman
estimait qu’une couverture de toile bleue serait bien assez belle, je protestai que l’argent de ma
tirelire m’appartenait ; elle répondit qu’on ne doit pas dépenser vingt francs pour un objet qui peut
n’en coûter que quatorze. Pendant que nous achetions du pain chez le boulanger, tout au long de
l’escalier et de retour à la maison, je lui tins tête. Je dus céder la rage au cœur, me promettant de ne
jamais lui pardonner ce que je considérais comme un abus de pouvoir.
Simone de BEAUVOIR Mémoire d’une jeune fille rangée
LECTURE
Informations lues pour vous concernant la drogue
L'utilisation de la drogue par les jeunes apparaît comme un problème à un certain nombre de
pays.
Les drogues sont classées en deux catégories inoffensives ou dangereuses ; la drogue inoffensive
étant celle qui n'est pas étiquetée comme dangereuse ou qui n'est pas socialement ou juridiquement
interdite.
Les principaux freins à l'utilisation de la drogue consistent à réglementer sa présence sur le marché à
relever son prix, à appliquer ou à faire craindre des sanctions et à faire savoir que l'utilisation de la
drogue cause de graves dommages sur le plan physique, psychologique et social. On souligne
surtout, pour décourager l'utilisateur, les effets dangereux de la drogue et les programmes éducatifs
conçus dans cette optique consistent souvent essentiellement à informer des dangers que présentent
certaines drogues dont l'utilisation inquiète, à dire comment la loi les considère et quelles sanctions
encourent ceux qui les vendent, les utilisent ou les détiennent.
Les drogues sont réparties comme les individus en deux catégories : licites ou illicites, médicales ou
non médicales.
Les drogues qui inquiètent sont définies ici comme engendrant une dépendance et non pas comme
simplement dangereuses. Les utilisateurs doivent être traités et guéris comme s'ils posaient un
problème médical.
L'usage d'une drogue interdite par la société est avant tout considéré comme un comportement
déviant ou s'il est excessif, destructeur.
Les études consacrées aux drogues et à leurs effets foisonnent en termes mal définis, en notions
imprécises et en généralisations outrées.
Selon la définition scientifique ou pharmacologique essentielle, une drogue est une substance qui,
par sa nature chimique, agit sur la structure ou le fonctionnement de l'organisme vivant.
Cette définition embrasse pratiquement tout ce que l'homme intègre, inhale, s'injecte, absorbe.
L'alcool, en tant que substance est une drogue (alcool éthylique).
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Toute drogue a des effets multiples et ceux-ci varient d'une dose à une autre, d'un individu à l'autre,
d'un moment à l'autre chez le même individu et suivant le cadre dans lequel se trouve le sujet.
soulager la douleur ;
chercher à réduire une douleur ou une sensation qui atteint un niveau désagréable ou indésirable
comme l'anxiété, la nervosité, l'insomnie, une intensité peu souhaitable ou impossible à maîtriser
des pulsions fondamentales, telles que le désir sexuel ou l'agressivité. ;
chercher à accroître le niveau et la sensation d'énergie et de puissance, à réduire la sensation de
fatigue, de dépression, de somnolence ;
chercher la modification qui consiste à changer le mode habituel, à acquérir des intuitions
nouvelles, à accroître la créativité, etc.…
chercher à atteindre divers niveaux d'ivresse, d'étourdissement, d'euphorie une sensation de
flottement et de vertige analogue.
Les effets secondaires de drogues dont l'utilisation est lucite ont souvent une importance capitale.
Avec l'utilisation de la drogue, l'individu peut aller vers le suicide ou s'impliquer dans des actions
violentes. On décrit souvent les utilisateurs qui sont parvenus au stade de la dépendance comme des
individus immatures qui répugnent à regarder en face, pour essayer de les résoudre, des problèmes
que d'autres résolvent, qui souffrent d’aliénation et de troubles caractériels. Ces individus ont des
problèmes dont ils cherchent la solution dans la drogue.
Si un individu se drogue parce qu'il est convaincu que cela accroît sa créativité, on ne peut pas le
dissuader de se droguer en lui "prouvant" que c'est faux.
Stratégies de sanctions.
Dans le cadre du modèle médical ou de la santé publique, la prévention repose pour beaucoup sur
tous les moyens destinés à empêcher les utilisateurs connus de "contaminer" d'autres personnes.
L'information est donc un élément dans l'étude des valeurs, du comportement téméraire de la prise de
décision de la solution des problèmes.
A la télévision, les images publicitaires et les documentaires ont foisonné ; on a produit pour le
cinéma des films documentaires et dramatiques qui ont bénéficié d'une large distribution pour freiner
l'utilisation des drogues dangereuses.
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L'information, même assortie d'exhortations, en tant que stratégie peut avoir plus d'efficacité si elle
est donnée dans le cadre général d'une communication et d'une persuasion efficaces.
La source d'information visible doit apparaître comme crédible (telle une opinion d'expert) et fiable à
ceux qui reçoivent l'information.
DROGUE
L’Afrique de l’Ouest, plaque tournante ?
Les cartels sud-américains de la drogue utiliseraient l’Afrique de l’Ouest comme une zone de transit
de leur production à destination de l’Europe, selon le responsable de l’Office des Nations-Unies pour
le contrôle des drogues et la prévention du crime. Environ 40 tonnes de cocaïne ont ainsi été saisies
dans la sous-région ces dix-huit derniers mois. Le laxisme de certains Etats Ouest-Africains
permettrait aux trafiquants d’utiliser leurs cargos – moins suspects aux yeux des autorités
européennes que les navires en provenance d’Amérique Latine – pour acheminer la drogue dans les
ports occidentaux.
LE SIDA
Le sida, ça te concerne et tu es obligée d’en tenir compte lorsque tu tombes amoureuses d’un
garçon. Penser que ça n’arrive qu’aux autres, c’est une grave erreur et qui peut coûter la vie.
Alors pour bien te protéger, pour ne pas céder à la paranoïa mais aussi pour ne pas exclure
les personnes séropositives, mieux vaut en savoir le maximum sur cette maladie.
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- Le virus peut rester caché dans son organisme pendant des années sans que la
personne ne ressente aucun trouble physique, aucune faiblesse particulière. Un
séropositif ne ressent rien mais il est contagieux et peut transmettre le virus à ses
partenaires pendant les rapports sexuels. C’est pourquoi il doit absolument mettre un
préservatif pour faire l’amour. Il se peut que cette personne séropositive tombe
vraiment malade du sida au bout de plusieurs années mais aujourd’hui, grâce aux
nouveaux traitements médicaux, on arrive à repousser l’apparition de la maladie.
Comment se transmet le virus ?
- Par le sang, le sperme et les sécrétions vaginales. Il existe trois modes de
transmission :
- La transmission par le sang : il y a de très gros risque lorsqu’une personne reçoit une
transfusion sanguine d’un donneur dont le sang n’a pas été testé auparavant et qui
contient le virus VIH.
- Pour éviter çà, la loi prévoit un dépistage systématique des donneurs de sang. Il y a
également de très gros risques lorsqu’un drogué se sert d’une vielle seringue qui a
déjà été utilisée par un personne porteuse du virus. En revanche, il n’y a aucun risque
lorsque tu vas te faire faire une prise de sang à l’hôpital ou pour faire un don du sang
car les seringues utilisées sont neufs et retirés de leur emballage sous tes yeux.
- La transmission par les rapports.
Il y a de très gros risques lorsqu’on fait l’amour sans préservatif avec une personne
atteinte par le virus.
- En effet, pendant la pénétration, il suffit d’une éraflure microscopique des muqueuses
génitales pour que le virus se transmette. Tu dois également savoir qu’une fille a deux
fois plus de risques d’être contaminée pendant un rapport non protégé qu’un garçon,
cela s’explique par la plus grande fragilité de la muqueuse vaginale par rapport à la
muqueuse de l’homme. Faire l’amour pendant ses règles sans protection est également
dangereux tout comme se faire déflorer sans préservatif car dans les deux cas, le sang
présent peut véhiculer le virus. Faire une fellation sans mettre de capote est également
risquée car le garçon est porteur du virus, il peut le transmettre par son sperme et si
c’est la fille qui est séropositive, elle peut transmettre le virus si elle a un saignement
de gencive, même imperceptible. Enfin, sache que les rapports rectaux non protégés
sont les plus dangereux car la muqueuse anale est hyper fragile et saigne facilement.
- La transmission mère enfant :
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Il y a un très gros risque quand une femme séropositive fait un bébé
- Lors de la treizième semaine de grossesse, le virus peut passer à travers le placenta et
contaminer l’enfant dans le ventre de sa mère. Parfois, la contamination a lieu lors de
l’accouchement. Aujourd’hui, on propose un test de dépistage du sida aux femmes en
début de grossesse.
Tout le monde est-il concerné par le sida ?
- Oui. Quels que soient son âge, son sexe ou sa sexualité, personne n’est à l’abri du
virus s’il ne met pas de préservatif pour faire l’amour.
- Il ne faut pas croire que le sida ne touche que les toxicomanes, les homosexuels ou les
hétérosexuels qui changent sans arrêt de partenaires. Il peut toucher n’importe qui et
on n’est jamais trop prudent en ce qui concerne cette maladie.
Qu’est-ce qui ne transmet pas le virus ?
- Attention aux rumeurs et aux fausses infos sur le sida. Le virus ne se transmet pas
par :
- Un baiser. Tu ne cours aucun risque en embrassant un garçon séropositif.
- Une piqûre de moustique ou d’autres insectes.
- La peau. On peut toucher une personne séropositive et vivre avec elle, boire dans le
même verre au partager les gestes de la vie quotidienne, sans aucun risque. C’et
important de le dire car les personnes séropositives ont déjà suffisamment de mal à
assumer cette maladie sans, en plus, avoir à supporter l’intolérance des autres.
Peut-on être contaminée dès la première fois qu’on fait l’amour ?
- malheureusement oui. Il suffit d’un rapport non protégé avec une personne porteuse
du virus pour devenir à son tout séropositive.
- On a beau être amoureuse et penser que le garçon qu’on aime est quelqu’un de
« sérieux » on ne peut jamais être sûre à 100 % qu’il n’est pas porteur du vih. Donc,
dans le doute, il ne faut pas avoir peur de paraître ridicule ou antiromantique en
parlant du préservatif. Si ton partenaire est réellement amoureux, il comprendra que tu
as besoin d’être rassurée et acceptera sans problème de mettre une capote. S’il refuge,
c’est qu’il n’a aucun respect pour toi.
- Et surtout, ne te laisse pas avoir par le discours de ces garçons qui se disent blessés
que tu ne leur fasse pas confiance. Ils essayent de te culpabiliser et veulent te faire
croire que coucher sans capote est une preuve d’amour.
- C’est tout le contraire ! A eux de te prouver qu’ils t’aiment en mettant un préservatif.
Quand faut-il faire un test de dépistage ?
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- Si tu as fait l’amour sans préservatif et si tu as des doutes sur ton partenaire (n’oublie pas
qu’un garçon ne porte pas sa séropositivité sur son visage et qu’il peut lui – même ne pas être
au courant), il est important de faire un test dans un test dans un centre de Dépistage
Anonyme et Gratuit (CDAG). Il en existe un par département et plusieurs à Paris, appelle le
numéro gratuit de Sida Info Service pour obtenir l’adresse du centre le plus proche
( 0 800 840 800). Mais attention, pour être sûre des résultats, tu dois attendre deux mois
minimum après le rapport non protégé pour faire le test. C’est le temps nécessaire pour que la
séropositivité soit décelable, et pendant ces deux mois, utilise un préservatif pour faire
l’amour. Dans le CDAG, on fait une prise de sang avec lequel on réalise deux tests pour plus
de précaution. Les résultats sont communiqués uniquement à la personne qui fait le test. S’il
est positif, c’est que le virus est présent dans le sang et qu’il y a séropositivité.
Suivre les indications sur l’emballage. Si la capote craque pendant l’amour, c’est
parce qu’elle a été mal mise(ne pas oublier de pincer le bout de la capote lors de la
pose et ne pas se tromper de côté : le lubrifiant doit être à l’extérieur)
Ne pas mettre deux préservatifs l’un sur l’autre car ça risque fort de les déchirer.
SIDA
IL Y A 20 ANS
Rock Hudson le visage du sida
Le 2 octobre 1985, deux mois après avoir été la première célébrité mondiale à annoncer être malade
du sida, Rock Hudson meurt dans son lit. Il déclare dans son dernier souffle « au moins, mon
infortune aura eu des effets positifs ». En effet, sa déclaration eut un impact important dans la lutte
contre la pandémie aux Etats-Unis. Ce fut un choc considérable. Bien que n’ayant jamais avoué son
appartenance à la communauté gay – l’acteur avait été marié en 1955 – il a fait prendre conscience
que la maladie pouvait toucher n’importe qui.
La mort de Hudson allait marquer le début d’une implication de longue date de l’industrie du
divertissement américaine dans la lutte contre le sida.
SIDA
Protectrice circoncision ?
La circoncision réduirait les risques de contamination par le virus du sida pour les hommes.
C’est que qu’a annoncé, le 26 juillet à Rio, une équipe de chercheurs franco-sud-africains. D’après
une étude réalisée entre 2002 et 2005 sur plus de 3 000 Africains séronégatifs âgés de 18 à 24 ans, 18
hommes circoncis seulement ont contracté le VIH, contre 51 pour les non-circoncis. L’OMS et
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l’Onusida restent prudentes en rappelant que la circoncision ne protège pas, en soi, du VIH, et que
l’usage du préservatif est toujours le meilleur moyen d’éviter la contamination.
AU TRAVAIL
LECTURE
Les Mendiants
"J'avais surtout horreur de la mendicité à laquelle nous étions acculés : tous les matins, le
jeudi excepté, nous frappions aux portes, indifféremment ; riches ou pauvres nous voyaient
approcher, enguenillés, morveux, insouciants en avril, grelottants en décembre. Je n'oublierai jamais
mes randonnées matinales, mes pots alourdis de poignées de riz douteux, de couscous de la veille, de
grains mêlés de maïs et de mil, saupoudrés de farines sans nom. Je n'oublierai jamais les rebuffades,
les sèches réprimandes, les silences humiliants des ménagères au pied des mortiers. Qu'ils étaient
insupportables les regards mauvais ou condescendants des riches ! Tous les matins, ils se ruaient au
plaisir de dévisager les mendiants que nous étions. Tôt, dans ma jeunesse, j'ai été miné par le
comportement de ceux qui me donnaient, sans saisissement de leur cœur. Tôt, j'ai compris que
nombre de ceux qui me gratifiaient d'une obole auraient aussi, avec le même détachement, jeté à la
poubelle l'aumône que convoitait mon maître d'école. Tous les matins donc, j'essuyais les multiples
gifles des domestiques, convoyeurs jaloux de reliefs miteux ou de restes arrogants de repas fabuleux.
De bonne heure, je me savais bâti pour jeter l'ancre au large, loin des miasmes.
Le talibé est un élève de l’école coranique. Dans le passé, des familles riches et puissantes
envoyaient leur progéniture chez le marabout (maître d’école coranique) « … A l’heure du repas, ils
allaient demander l’aumône mais ils ne mendiaient que leur nourriture et cela entrait dans le cadre de
leur éducation, on les y obligeait pour leur apprendre l’humilité… Avec le temps, les choses ont
évolué à cause de l’urbanisation, de l’exode rural et du rôle de l’argent dans les échanges sociaux.
Certains marabouts ont émigré vers la ville, des parents du village ont continué à leur confier leurs
enfants. La vie communautaire n’était plus ce qu’elle était auparavant. Les parents n’ayant plus les
moyens d’entretenir les enfants et les marabouts ne pouvant pas les nourrir, la mendicité est devenue
une source de revenus. Certains marabouts (par tous, heureusement) se sont mis à exploiter des
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enfants sans défense et à les exposer à tous les risques de la rue pour leur faire payer un
enseignement dont on a vraiment du mal à savoir comment et quand il est dispensé .
(Aminata Sow Fall 2000).
LECTURE
L’Adolescence
On paraît oublier que la véritable éducation ne consiste pas à préfabriquer un être adapté socialement
à un certain moule, souvent dépassé, mais à préparer des êtres mûrs et responsables.
On veut ne pas voir que nombre d’adultes ne le sont que de nom, à cause de l’âge de l’état-civil mais
n’ont jamais atteint et n’atteindront jamais le seul état adulte : celui de la maturité psychologique, de
la saine responsabilité. Ces demeurés, qui peuvent occuper pourtant des postes de grande
responsabilité parfois, sont les résultats d’une éducation traumatisante donnée par des parents
débordants de bonne volonté mais ignorants des vrais problèmes.
La vertu de l’exemple, l’écho des conversations sont plus importants que tous les discours, toutes les
exhortations, tous les appels plus ou moins adroits à une fausse sentimentalité.
Le rappel des critères de la véritable dignité humaine et surtout l’exemple du respect que l’on porte à
cette dignité seraient plus profitables.
De plus, dans cet obscur combat que mène la jeune fille pour devenir adulte, c’est-à-dire rompre le
cordon ombilical qui la relie encore au milieu familial, elle ne sait encore que repousser, abandonner,
détruire même, sans bien savoir encore ce qu’elle choisira pour remplacer ces valeurs qui lui
paraissent caduques.
Il importe au plus haut point d’essayer de lui faire garder le souci de son propre développement,
d’admettre son opposition plus ou moins affirmée à l’égard des parents et ne rien dramatiser. Cette
période n’est pas facile à vivre ni pour l’héroïne ni pour ses parents.
C’est l’époque des emballements irraisonnés, comme des refus inexplicables. Et pourtant, à travers
cette tempête sentimentale, il faut bien que la navire atteigne sain et sauf le port : la maturité, l’état
adulte dans un développement harmonieux et sain du corps.
Pour imiter plus tôt les adultes, les jeunes n’ont qu’un mot à la bouche : « Liberté ! ». Ils ignorent
encore que la liberté n’est que la mise en œuvre d’une responsabilité. C’est pourquoi il importe
qu’habilement les parents parviennent à convaincre la jeune fille que danser tard dans la nuit, fumer
et boire autre chose que des jus de fruits sont très préjudiciables à la santé future et au bon
développement immédiat.
Il faut éviter que les jeunes filles ne surveillent leur poids et leurs mensurations que pour se modeler
sur telle ou telle vedette. Ce souci de se bien connaître ne doit avoir pour objet que la surveillance de
la croissance afin d’éviter les accidents.
La jeune fille se développera, s’épanouira si elle connaît clairement les étapes de son développement,
si elle prend conscience de leur importance et surtout du soin qu’elle doit prendre d’elle-même tout
au long de cette période difficile certes, mais qui devrait être en définitive la plus exaltante de sa vie.
En possession de toutes les informations souhaitables, encouragée à prendre elle-même ses
responsabilités aussi tôt que possible, la jeune fille se préparerait dignement à sa future responsabilité
de mère.
Elle éviterait ainsi de se lancer dans des expériences sexuelles précoces, avec ignorance, par simple
curiosité, ou par désir de plaire au sexe opposé. Elle n’encourrait pas ainsi le risque des accidents
toujours tragiques, même quand ils ne se soldent que par des traumatismes psychiques. Si la jeune
fille réfléchissait qu’une grossesse illégitime est bien plus tragique pour l’enfant qui en résultera que
pour elle-même, elle pourrait sans doute rester plus facilement dans des limites raisonnables.
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II. La sublimation du moi par l’action, le métier et la création :
Sport
Extraordinaire richesse d’émotions, de sensations et d’expériences que procure une longue carrière
d’athlète. Les défis qui forgent le caractère et la personnalité :
le sport apprend à mieux se connaître, à se former à surmonter les difficultés. C’est là le parfait
moyen de s’éprouver, de prendre la fieste mesure de ses capacités et de se donner l’occasion de se
rapprocher de la perfection.
L’extrême tension psychique et le défi exceptionnel que représente une compétition importante voilà
ce qui fait le caractère d’un sportif. Toutefois, on ne peut obtenir de résultat positif que si l’on reste
fair-play, qu’on respecte les règles et que l’on n’abuse pas de son adversaire. A capter sa défaite ou
sa victoire, reconnaître la supériorité de son adversaire, c’est là l’esprit intransigeant du sport.
L’importance extrême de l’entraîneur dans le développement de l’athlète à qui il enseigne l’éthique
et l’esprit sportifs. Par son comportement, l’entraîneur a une grande influence sur la formation du
caractère du jeune athlète.
Un athlète olympique, je le sais, est une idole pour la jeunesse. Son attitude et son comportement
dans le stade, dans la rue, face aux médias, chez lui, en fait à chaque instant, sont des exemples qui
influencent profondément les jeunes gens.
L’idéal olympique
Cet idéal est le résultat d’un grand effort et d’une lutte dans un monde plein d’incompréhension et de
violence.
Nous devons préserver cet idéal pour la jeunesse du monde entier, car elle a besoin des exemples qui
lui sont donnés au cours des fêtes olympiques, de l’effort, de la paix et de l’amitié.
Les jeux olympiques et d’une manière générale le sport rime avec vraie amitié et jeu loyal.
De nos jours il y a beaucoup de gens pour qui l’éthique la morale et la religion ne sont pas très
importantes.
Notre société s’est éloignée de ces valeurs au cours des dernières trente ou quarante années. Par
conséquent, la violence augmente, non seulement en sport, mais encore plus dans tous les domaines
sociaux.
On cite un professeur qui disait : Que la violence et la guerre se développaient dans l’esprit des gens.
Il est par conséquent nécessaire de s’assurer que la paix, l’amitié et le respect soient les pensées les
plus importantes de tous les hommes.
Pour le sport, il est difficile d’arriver au sommet, il est bien plus difficile d’y rester.
Faisons échec aux pressions politiques, au dopage, aux problèmes économiques et autres aspects de
la violence, pour s’assurer que toujours plus nombreux seront ceux qui verront le développement du
sport dans son sens le plus noble.
Football
Le football est devenu le produit le plus spectaculaire de la mondialisation. On comprend, avec lui,
qu’avant d’être commerciale la mondialisation est affaire de communication : celle de sa fabuleuse
expansion par l’image. Porté par son raz de marée planétaire, le football aura rallié des continents
entiers en sa faveur. La Corée, qui ne pratiquait, il y a vingt ans, que le base-ball, jette tout le pays
aux pieds dorés de ses nouveaux héros.
Vous me dites que, dans ce sport-spectacle, le spectacle, peu à peu, noie le sport sous ses
dérivés pervers : passions nationales, business, corruption, triche. Oui, mais reste l’essentiel : sa
séduction populaire est ravageuse. Il offre à plus de 1 milliard d’hommes une comédie dramatique
conçue, dirait-on, peut-être un jour filmée. Un théâtre, intelligible à tous, d’énergie, de ruse, de
tactiques, de maîtrise de soi, avec les aléas imprévisibles de la lutte. L’exaltation aussi de champions
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couverts d’or, issus du petit peuple et qui, dans la machine à rêves, subliment la saumâtre inégalité
humaine.
Libre à vous de suivre les psys décodant dans le tir au fond des filets « l’orgasme métaphorique
d’une virilité victorieuse » ! Lire à vous de chercher dans le jeu des équipes le miroir du
tempérament national, l’obstination britannique, la combinazione italienne, l’orgueil espagnol, la
maussaderie française, la grâce africaine, l’enjouement brésilien. Libre à vous de recenser tous ces
signes, agenouillements, mômeries dédiés au Dieu chrétien ou musulman, quand ce n’est pas aux
lointains féticheurs… Sans compter, ces temps-ci, les discoureurs, les ratiocineurs, les Trissotin aussi
qui pullulent sur ce qui fut un jeu.
Constatons, nous, plus simplement que, comme la langue d’Esope, et comme tout phénomène
de communication, il charrie banalement le meilleur et le pire.
Sut tous les écrans du monde, le village planétaire voit donc concourir ses différents « quartier »,
ses différentes nations. Aimable, plaisante, harmonieuse joue ? Oui, mais les nations n’ont pas pour
autant évacué leurs passions primitives. On dira qu’il n’est pas de meilleur exutoire que ces tournois
où s’assouvit le simulacre ludique de la guerre. Mais qui ne voit aussi quelle hystérie nationale
décervelle des supporters qui, comme le dit la chanson, puent « la bière et l’animal ». Grimées,
tatouées, ici en Vikings cornus, là crêtées en coqs gaulois, peinturlurées comme Aborigènes papous,
ces bandes vociférantes ne dédient pas à la noblesse du sport l’admiration sereine dont rêvait M. de
Coubertin. Après tout, qui sait, cette crétinisation consacre peut-être au dieu Pan le nécessaire
défouloir de modernes lupercales…
Cela dit, on n’oubliera pas que la faveur médiatisée du football entretient dans le monde, pour
tous les gamins de misère, le bonheur de pousser le ballon sur les bitumes des banlieues d’Europe,
sur les sables d’Afrique ou dans les favelas du Brésil. Pour eux, comme pour des millions d’amateurs
inconnus, de pratiquants du dimanche, le football conserve les charmes innocents de son très lointain
ancêtre. Celui si mutin que chantait Ronsard : « Faire d’un pied léger poudroyer les sablons / Et
bondir par les prés l’enflure des ballons »…
Est-ce que la morale sportive profite de cette prodigieuse faveur ? Là encore, oui et non ! Oui, il y
a dans toutes les banlieues du monde des sauvageons « récupérés » par le sport et qui peuvent dire,
comme jadis Camus : « Ce que je sais de plus sûr à propos de la morale et de ses obligations, c’est
au football que je le dois ». Mais, en même temps, le football-spectacle est devenu une jungle, une
foire d’empoigne dans la conspiration du fric, les corruptions d’arbitres, les opérations douteuses de
transferts de joueurs, la tutelle d’enfants doués importés puis abandonnés au premier échec par des
marchands d’hommes.
L’aléatoire de l’arbitrage n’arrange rien. La télé a plus d’yeux que l’arbitre. Et nous avons
tous vu, grâce à la télévision, la Côte d’Ivoire frustrée d’un penalty. Et la France privée du but de
Vieira. De même le tacle hésite toujours entre l’exploit et le carton jaune. On peut dire que cette
imprévisibilité choquante, si elle déplume le sport, ajoute son piment au spectacle. On peut tout dire
et son contraire…
Alors, renonçons à la glose ! Puisque la fête est là, oublions les cuistres et les pisse-vinaigre. Et
jouissons du spectacle !
LE SPORT
Prétexte : Participation remarquée du Sénégal lors de la coupe du Monde (Japon / Corée)
Quelques expressions, phrases, mots pour illustrer un devoir concernant des sujets liés aux sports.
Etre sportif – pratiquer le sport – sport individuel (boxe – athlétisme)
Sport collectif (football – hand ball etc…). Avec le sport on se maintient. On entretient bien le corps.
On décompresse. Il est conseillé de faire du sport, voilà pourquoi il figure sur les emplois du temps
des élèves ou étudiants. Le sport fait gagner à beaucoup de gens leur vie. On paye des sommes très
élevées aux sportifs professionnels (ex Ronaldo – Michael Jordan – Zidane – El hadji Diouf etc…).
C’est une grande industrie – la publicité – la retransmission télévisionnelle – les billets des stades –
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le sport fait vivre des millions de personnes à travers le monde. Avec le sport on se fait connaître à
travers le monde, les photos dans les journaux, à la radio et à la T.V, les interviews – les habits avec
leur effigie. Le sport fait voyager, le sportif découvre beaucoup de pays, lie amitié avec beaucoup de
personnes, découvre beaucoup de chose, se cultive, respecte les règlements, apprend à se discipliner
s’il veut rester au métier. Il doit éviter tout ce qui est interdit (drogue, dopage, veiller tard) et le bon
sportif doit être rigoureux envers lui-même : entraînement intensif, conscience professionnelle, bien
récupéré après les matches, ne peut pas se laisser emporter par les déceptions s’il en a, éviter le
stress, avoir une prise de considération de l’enjeu, apprendre à se gérer même si le groupe n’est pas
géré. A un certain niveau, avoir à l’esprit la loi de la haute compétition.
Une clameur énorme jaillit de la masse (supporters) quand il y a le but, ou une bonne action est
réalisée.
Le sportif ne doit pas être nerveux, il doit être puissant, inépuisable, fort de caractère.
Un capitaine à la hauteur (qui connaît son rôle) une foule de supporters qui se déchaîne (quand
l’arbitre siffle du faux et quand les joueurs n’ont pas brillé, jets de bouteilles vides, cris ; le contraire
aussi : ils se déchaînent quand le match est animé et que leur équipe gagne et domine largement.
C’est mauvais que les supporters viennent ivres et ne font que se battre avant, durant et après le
match. C’est le cas de quelques Anglais, quelques Allemands.
Il faut beaucoup de sérieux pour battre un record et beaucoup de sérieux pour garder longtemps ce
record.
Les supporters hurlent, trépignent, ne restent pas sur place suivent le sportif qui est du terrain des
yeux et presque font les mêmes gestes que lui.
Il faut jouer consciencieusement et méthodiquement, ne laisser rien au hasard.
Une partie très disputée, emporter un match, gagner un défi.
Un défenseur stoppe l’attaquant dans les règles de l’art.
Le football est vraiment un jeu passionnant pour les Africains (tout le monde) ; on y joue partout et
les rencontres son bien suivies grâce aux radios, aux T.V.
Préparer un match avec soin dans l’espoir de gagner, il a vaincu son corps par la volonté.
Les supporters battent les mains pour encourager leurs joueurs, hurlent ou crient pour effrayer leurs
adversaires.
Un arbitre ne doit pas être partial, il doit être neutre, sinon il gâte la compétition.
Avantages du sport
Coupe du monde 2002 : au niveau des médias, l’œuvre du Sénégal a atteint des sommets jamais
égalés. Sur ce plan diplomatique aussi le Sénégal gagne. Pour preuve, le ministre des affaires
étrangères roule sous le poids des messages et des marques de sympathie venus de partout. Le
président Ivoirien décore les lions du Sénégal.
Le président Nelson Mandela, invite les lions à disputer un match en Afrique du Sud.
Quatre Sénégalais font partie des cinquante (50) meilleurs joueurs du monde.
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LECTURE
Henri Cochet, ancien champion de tennis a écrit :
« Être sport, c’est accepter les désillusions avec courage, sans désespoir, et les succès avec une joie
modeste et calme ; être sport, c’est se comporter toujours dans la vie le sourire aux lèvres, conserver
en toutes circonstances son sang-froid, c’est jouer loyalement. »
« Dans notre vie moderne, être sport pourrait devenir le mot de ralliement d’une nouvelle
philosophie, qui élèverait à la hauteur d’une institution le courage, la persévérance, le goût de
l’aventure, la bonne camaraderie. »
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Pour le retrait des enfants de la rue
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Le devoir envers soi-même
La responsabilité de son propre développement.
Le scoutisme est fondé sur un principe pédagogique qui cherche à donner des responsabilités à
l’enfant et à l’adolescent et à épanouir sa vie sociale dans le respect des valeurs traditionnelles de son
milieu social. Fréquemment et de manière régulière, ils proposent des camps dans la nature et des
activités d’entraide, de bienfaisance, humanitaires. Ils sont souvent séparés par classe d’âge et par
sexe, proposant différentes activités en fonction des groupes.
Pratique du scoutisme
Les mots de baden powell sur le scout à son image sont:Recherche, Observation, déduction,
Nautisme, secourisme, santé, discipline, responsabilités, chevalerie et patriotisme
Dans la littérature
Plus sérieusement, le scoutisme est également à la base d’une abondante littérature pour adolescents,
exaltant les vertus (dévouement, service…) mises en avant par le scoutisme. La collection Signe de
Piste est l’une des séries phares de ce genre littéraire. En ce qui concerne l’illustration, certains
auteurs, notamment Pierre Joubert ont fait du scoutisme leur principale source d’inspiration.
Témoignages
Un rêve réalisé
Christelle, Educatrice de jeunes enfants
« Je me permets aujourd’hui de vous remercier de m’avoir fourni la possibilité d’obtenir mon
concours pour l’entrée à l’école d’éducateurs de jeunes enfants. Grâce à vos cours, je peux enfin
réaliser mon rêve devenir éducatrice. Je vous remercie de m’avoir si bien préparée à ce concours. »
« Notre mission est claire : accompagner nos élèves tout au long de leur formation. Ne jamais les
laisser seuls face à leurs cours. »
Retourner sur les bancs de l’école peut être un atout majeur pour vous perfectionner ou vous
reconvertir, plusieurs solutions existent.
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Pour quelle formation
L’objectif poursuivi doit être d’accéder à un niveau supérieur de qualification, de changer d’activité
ou de métier, de perfectionner vos connaissances dans le domaine culturel ou social, de se préparer à
l’exercice de responsabilité ou de passer un examen.
On rentre dans une école de formation après acquisition d’un diplôme (CFEE, BEPC, BAC) par
exemple terminer et obtenir un CAP ou un BTS.
Il faut se former, sinon c’est la routine et avec l’arrivée des nouvelles technologies et le monde de
concurrence dure, si on ne fait pas attention on est à la traîne. Avec la formation on peut relever les
défis et gagner.
La compétition stimule ; c’est à vous de vous enrichir, et d’affirmer vos capacités de réflexion et
d’action.
A la formation on enseigne l’esprit d’entreprise.
Maintenant vous devez partir en stage et passer à la pratique ; attention : rigueur, valeurs d’éthique,
intégrité, savoir faire ou savoir entreprendre vous attendent à la pratique du métier.
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- La création artistique (exemple de Pelé)
Il y a des milliers d’artistes qui ont créé beaucoup de choses pour la postérité (africains,
européens, américains).
LECTURE
Le 1 000e but de Pelé. La tension nerveuse augmente dans le stade où l’on consulte fiévreusement
les chronomètres. Pelé marquera-t-il son 1 000e but avant la fin de la partie ?
Sur une passe de Clodoaldo, Pelé démarre en flèche, élimine deux défenseurs adverses. Mais
un troisième, sans hésiter, fauche Pelé au milieu de la surface de réparation. Quand Pelé, après s’être
longuement concentré, parvient à transformer le penalty d’un tir à ras de terre, c’est une fantastique
explosion d’enthousiasme. Le terrain est envahi par des centaines de journalistes et de photographies
qui portent Pelé en triomphe. La foule exige un tour d’honneur qu’il effectue après avoir tendu un
maillot qui porte le numéro 1 000. La partie reprendra une demi-heure plus tard.
D’après F. Thébaud, Pelé, une vie, le football, le monde, éd. Hatier.
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LES JOUEURS DU SIECLE
Des pieds exceptionnels peuvent apprivoiser un ballon rond et donner au football des joueurs
et des artistes aux œuvres éphémères, mais souvent inoubliables.
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- Création artistique (écrivain)
CULTURE
Ouvrages :
a) Le Docker Noir (1956)
b) O Pays mon Beau Peuple (1957)
c) Les bouts de Bois de Dieu (1960)
d) Voltaïque (1962)
e) L’Harmattan (1964)
f) VEHI – CIASANE (1965)
g) XALA (1978)
« Tu aspires à devenir écrivain ? Tu n’en seras jamais un bon tant que tu ne défendras pas une cause :
Vois-tu, un écrivain doit aller de l’avant, voir les choses dans la réalité ne point avoir peur de ses
idées ».
SEMBENE, Le DOCKER NOIR (p. 192)
Dénoncer les tares de la société Sénégalaise, les formes dégradantes de certaines coutumes, quelle
belle leçon de justice dans la fresque désenchantée de la société sénégalaise Indépendante ! Des
sujets brûlants, graves et actuels au moment où la presse relate de plus en plus des situations
dramatiques : femmes brimées, femmes abandonnées par des époux ou tout simplement battues à
mort.
A travers son œuvre, Sembène nous offre une société traditionnelle en voie de transformation. La
transition entre le monde ancestral et le monde occidental est brutale. L’on assiste à un phénomène
de dépersonnalisation dû à la présence de nouvelles valeur étrangères : la colonisation, l’école
nouvelle et l’influence de l’Islam du Christianisme.
Dans les Bouts de Bois de Dieu de l’Harmattan, nous sommes en présence d’un monde tourmenté
révolté, une Afrique à la recherche de nouvelles valeurs, d’une société qui se contestent elle-même.
Quelle sera la place et le rôle de l’Africaine dans cet univers perturbé par de nouvelles exigences ?
Il y a des milliers d’artistes qui ont vécu et qui ont créé pour la postérité.
(Tailleurs, orfèvres, artistes, architectes etc…)
LECTURE
Qu’est-ce que l’amour ?
Il peut paraître assez curieux de poser encore cette question.
Tout le monde sait, ou croit savoir ce qu’est l’AMOUR ! Depuis que l’homme sait écrire, il n’a cessé
de chanter l’amour, de glorifier l’amour, de décrire ses délices et ses tourments. On peut affirmer que
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toute la production littéraire du monde, depuis toujours, a été presque entièrement consacrée à
l’amour.
La radio diffuse à longueur de journée des chansons qui, pour être traitées sur un rythme moderne,
n’en font pas moins rimer, comme autrefois, amour avec toujours.
D’ailleurs, le mot amour peut désigner des sentiments très divers. Il peut s’agir de l’amour de Dieu,
pour le mystique ; du sentiment d’une mère pour son enfant ; de l’attachement d’un patriote envers
son pays ; de l’affection réciproque d’un frère et d’une sœur ; tout autant que du désir du mari pour
sa femme ou de l’amant pour sa maîtresse.
Cela est si vrai que les Grecs utilisaient trois mots différents, pour évoquer ces nuances. « Eros »
qualifiait le désir sexuel ; « phile » s’employait pour l’affection ; « agape » enfin, possédait un sens
plus étendu, celui de l’amour de l’humanité, d’amour divin.
Relations humaines (voir mariage et conséquences, - débat – « Une si longue lettre »).
LECTURE
HUMOUR
AMOUR
1. Rester en couple avec une personne que vous n’aimez plus, c’est comme continuer à mâcher un
chewing-gum qui n’a plus de goût.
2. La réussite, c’est d’avoir bien vécu, d’avoir ri souvent et d’avoir beaucoup aimé.
Bessie Anderson Stanley
3. L’amour n’est que le roman du cœur ; c’est le plaisir qui en est l’histoire
Beaumarchais
6. On disait à Colette :
- Certains amours demandent quelque hypocrisie.
- Je ne sais pas, répondit-elle. Dissimuler un amour défendu, ce n’est pas mal. Mais ne pas
pouvoir le cacher c’est encore mieux !
7. L’amour est comme la fièvre, il naît et s’éteint sans que la volonté y ait la moindre part.
Stendhal
8. L’amour est l’ultime signification de tout ce qui nous entame. Ce n’est pas un simple sentiment,
c’est la vérité, c’est la joie qui est à l’origine de toute la création.
9. « L’amour des lois et de la patrie » qui doit inciter chacun à élever le bien public au-dessus de son
bien propre, à faire passer le destin de l’Etat avant ses affaires privées.
Montesquieu
Selon Sylviane Giampino : « parce que l’amour, personne ne sait exactement ce que c’est ! Il résiste
à toute définition. Toutefois, on peut le reconnaître aux effets qu’il produit : à l’énergie de vivre qu’il
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procure, au courage qu’il donne de dépasser certaines difficultés. » Justement, le doute intervient
souvent à un moment où on se sent dans une impasse, où on n’a plus guère d’énergie.
Pour obsèques reçois mes larmes et mes pleurs, Femme nue, femme obscure!
Ce vase plein de lait, ce panier plein de fleurs Huile que ne ride nul souffle, huile calme aux
Afin que, vif ou mort, ton corps ne soit que rose. flancs de l'athlète, aux flancs des princes du Mali
Gazelle aux attaches célestes, les perles sont
Pierre De RONSARD, AMOURS DE MARIE étoiles sur la nuit de ta peau
(1555) Délices des jeux de l'esprit, les reflets de l'or rouge
sur ta peau qui se moire.
A l'ombre de ta chevelure, s'éclaire mon angoisse
aux soleils prochains de tes yeux.
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- L’amour de la nature
A la terre
C’est la terre que je chanterai, mère universelle aux solides assises, aïeule vénérable qui nourrit sur
son sol tout ce qui existe ; tous les êtres qui marchent sur le sol divin, tous ceux qui nagent dans la
mer, tous ceux qui volent, se nourrissent de ta richesse. Grâce à toi, les hommes ont de beaux enfants
et de belles moissons, Ô Souveraine ! C’est à toi qu’il appartient de donner la vie aux mortels,
comme de la leur reprendre…
Salut, Mère des Dieux, épouse du Ciel Etoilé !
LECTURE
Chant des chants
Qu’il me baise des baisers de sa bouche !
Car ton amour vaut mieux que le vin.
Tes parfums ont une odeur suave ;
Ton nom est un parfum qui se répand ;
C’est pourquoi les jeunes filles t’aiment.
Entraîne-moi après toi ! Nous courrons !
Le roi m’introduit dans ses appartements…
Nous nous égaierons, nous nous réjouirons à cause de toi ;
Nous célébrerons ton amour plus que le vin.
C’est avec raison que l’on t’aime.
Je suis noire, mais je suis belle, filles de Jérusalem.
Comme les tentes de Kédar, comme les pavillons de Salomon.
Ne prenez pas garde à mon teint noir ;
C’est le soleil qui m’a brûlée.
Salomon (légendaire du 10e siècle avant J.-C. – rédaction probable 4e siècle avant J.-C.)
- Assistance humaine
LECTURE
La mort de maman
Marie, fatiguée par ses longues nuits blanches, s’était assoupie au pied du lit maternel.
Soudain, elle se réveilla, regarda attentivement sa mère ; elle lui tâta le pouls, écouta le cœur, fit
danser sa main devant les yeux grands ouverts de la malade… Rien !!!
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Un cri de bête blessée jaillit de la gorge de Marie et elle s’écroula en larmes. Marie pleurait
sans retenue, sans fausse honte, criant au monde son infortune…
On tenta d’éloigner la jeune fille de la chambre mortuaire, mais en vain : Marie se
cramponnait de toutes ses forces au lit de la morte, on laissa donc l’orpheline. Elle demeura près de
sa mère jusqu’à ce qu’arrivent le veuf et les femmes chargées de la toilette funèbre.
Regina Yaou - Les écueils de la vie
Amitié et solidarité
L’entraide et la solidarité traduisent dans le champ social le comportement économique des moodu
moodu. Cela est ressorti de différentes enquêtes. On a décelé une relation étroite entre les réseaux
traditionnels de solidarité et les réseaux commerciaux et professionnels. Les interconnexions
permettent les redéploiements multiformes. En effet c’est bien au terme d’un séjour multispatial
dans le pays et dans la région dakaroise que les moodu moodu finissent pas s’installer à Dakar
Plateau.
LECTURE
Les camarades
Telle est la morale que Mermoz et d'autres nous ont enseigné : la grandeur d'un métier est
peut-être, avant tout d'unir les hommes… si je cherche dans mes souvenirs ceux qui m'ont laissé un
goût durable. Si je fais le bilan des heures qui ont compté, à coup sûr, je retrouve celles que nulle
fortune ne m'eût procurées. On n'achète pas l'amitié d'un compagnon que les épreuves vécues
ensemble ont lié à nous pour toujours.
Cet aspect neuf du monde après l'étape difficile, ces arbres, ces fleurs, ces femmes, ces sourires
fraîchement colorés par la vie qui vient de nous être rendu à l'aube, ce concert des petites choses qui
nous récompensent, l'argent ne les achète pas.
Antoine de Saint-Exupéry
(TERRE DES HOMMES)
- Charité humaine (le cas des "Talibés" – livre de Aminata Sow Fall_La grève des Battus)
- Solidarité nationale (cas Bateau le Joola)
Consternation tristesse et indignation. Les mots ne sont pas assez forts pour décrire
l'atmosphère de deuil qui a régné à Ziguinchor, lorsque la nouvelle du naufrage du bateau "le Joola"
est tombée.
A l'annonce de cette catastrophe, personne ne voulait y croire. Et pour en avoir le cœur net, les
populations ont commencé à affluer vers les différentes stations radio de la place ou vers le port, le
transistor collé à l'oreille. Et malheureusement partout, ce qui semblait inimaginable allait se
confirmer au fil des heures, malgré le mutisme des autorités portuaires. Le bateau "le Joola" a bel et
bien chaviré dans les eaux territoriales de la Gambie, aux environs de 23 heures avec à son bord 796
passagers parmi les quelles beaucoup de nouveaux bacheliers, des "Octobristes", ders vacanciers qui
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regagnaient Dakar et bien sûr des commerçants, de simples passagers, des militaires, des touristes,
des hommes d'affaires ainsi que les pensionnaires d'une école de football.
Au port tout comme dans les quartiers, une atmosphère insoutenable planait avec le désespoir de tous
ceux dont des parents ou des amis avaient embarqué dans le navire. Dans la ville, il a été noté des cas
multiples où plusieurs membres d'une même famille risquent de périr de cette catastrophe maritime
qui touche tout le monde.
LECTURE
Mon époque (La chronique de Yolande De LA Bigne)
Le Figaro 16 Décembre 2006
Un milliard de téléphones portables// Serpents en saphir et touche << Concierge >> // Détecteur de
mauvaises odeurs….
S’il est un outil qui a bouleversé notre vie, c’est bien le téléphone mobile ! Riches, pauvres,
jeunes et vieux, tous l’ont adopté, au point qu’au Danemark, 3 pays accro derrière les Etats-Unis et
Singapour, il en existe plus que d’individus ! 5,47 millions de mobiles en 2005 pour une population
de 5,40millions. Et ce n’est qu’un début, si l’on en croit les prévisions des professionnels, qui
attendent une progression des ventes de 10% en 2007, soit 1, 1 milliard de nouveaux portables qui
sonneront à travers le monde, vu la demande grandissante des marchés émergents, comme la
Chine, l’Inde et l’Afrique.
D’autant que le petit malin ne se contente pas de jouer les doudous, nous reliant en permanence à ce
que nous aimons et avec qui nous travaillons : il émoustille notre quotidien d’autant- de facéties,
nous permettant tour à tour de photographier (appareil photo numérique), filmer (vidéo), télécharger
des livres, vérifier notre compte bancaire et réserver des places pour les soirées de gala le réveil, les
dates des rendez- vous, la liste est longue- c’est votre époque…. Le mobile a tant bouleversé notre
quotidien qu’il s’offre même un ouvrage de philosophie qui obtient la plus prestigieuse récompense
pour un livre de philosophie.
En Grande - Bretagne, il peut même crier au voleur, on photographie discrètement le plat choisi
au restaurant afin qu’un SMS vous réponde en vous indiquant le nombre de calories qu’il contient.
SMS = SHORT MESSAGE SERVICE
LECTURE
Qu’est-ce qu’un ordinateur ?
Un ordinateur est une machine inventée par l’homme. L’ordinateur, appelé « computer » en anglais,
ce qui signifie « calculer », est en fait une machine qui calcule vite et sans fautes.
De plus, l’ordinateur est doté d’une mémoire. C’est ce qui le différencie de la simple machine à
calculer.
68
C’est pourquoi il est très utile à l’homme. Non seulement sur son lieu de travail mais également à la
maison ou durant ses loisirs.
LECTURE
INTERNET
A - Introduction :
L’origine d’Internet. Les militaires américains souhaitaient mettre en place un réseau d’ordinateurs
capable de fonctionner même après une attaque atomique. Ils mirent alors sur pied un réseau
d’ordinateurs dans lequel les ordinateurs étaient reliés entre eux par l’intermédiaire de différentes
voies et non plus par une grande centrale. Le tout devrait fonctionner même en cas de panne d’un
élément du réseau.
Ce réseau d’ordinateurs fonctionne si bien que les universités américaines commencèrent à
s’intéresser à ce principe. Puis ce fut au tour de l’industrie de trouver ce système particulièrement
utile, jusqu’au jour où Internet fit son entrée dans les foyers des particuliers.
B - Définition :
C’est une communauté d’ordinateurs ayant comme objectif le partage, la communication, la
diffusion et la publication de l’information.
J’écris un mémoire pour mes études de criminologie. Et les moteurs de recherche sur le Net me
facilitent la vie !
Au lieu de passer des heures dans les bibliothèques, je reste tranquillement chez moi devant mon
ordinateur. En très peu de temps, je trouve des tonnes d’articles et de documents. Avant Internet, cela
devait être plus laborieux pour les étudiants. Cependant, les sources étant parfois floues, il faut quand
même que je recoupe un peu les informations. Mais ça reste un gain de temps formidable. C’est
tellement pratique que je m’en sers tous les jours. Je cherche un spectacle ? Un concert ? J’ai le
réflexe Internet ! J’aurais bien du mal à m’en passer maintenant.
Suzanne 25 ans, trouve tout ce qu’elle veut sur Internet
LECTURE
INTRANET (exemple de Sup de Co Dakar)
Sup de Co Dakar a mis en place un Intranet pour permettre, une meilleure efficacité dans son
fonctionnement, de mieux gérer le flux d’information et de communication entre la structure, les
enseignants, les étudiants et les parents, le partage de documents et de ressources. Cet intranet
permet aux étudiants de consulter la messagerie offerte par Sup de Co Dakar, d’avoir accès aux
informations pédagogiques : emploi du temps, programme détaillé, notes de cours de l’enseignant.
CREATION ACTIVE
Santé
J’entends par création active, une nouveauté qui participe au bien-être de l’humanité ou à sa
destruction.
69
C’est un domaine très vaste ouvert aux chercheurs : artistes (musique - masques – mode – écrivains –
autres), scientifiques (trains – bateaux – avions), administration (lois – enseignement), sportifs (les
loisirs – l’imagination - initiatives).
Scientifiques : Pasteur, l’obsession du vivant.
Les programmes de vaccination constituent l’une des avancées essentielles de la médecine moderne.
Ils ont permis de réduire considérablement la mortalité due aux grandes maladies infectieuses
(variole, tuberculose, diphtérie, coquetterie, coqueluche, tétanos et bien d’autres). A l’origine, un
homme du XIXe siècle. Louis Pasteur
Contre l’industrie des armes : guerre – violence.
Sportifs : Les masses média et le football.
Les changements dans l’organisation et la nature du football professionnel se sont accompagnés
naturellement de changements dans la manière dont les média retransmettent le match. Une diffusion
télévisée des matches de plus en plus fréquente, avec la reprise des temps forts que sont les buts, les
ralentis et les gros plans sur les joueurs donnent de la partie une vision de plus en plus complète.
La distinction entre la participation active du supporter et la participation passive du spectateur
devient encore plus grande.
On voit donc que la commercialisation croissante du football a conduit à accorder une plus grande
importance au jeu défensif, à la tactique négative, à élever le footballeur au rang de superstar.
On le qualifie de extra-terrestre – hors pair – dieu du stade – roi – le meilleur joueur de tous les
temps. Ils sont vénérés à cause de leur réalisation et imagination qui sortent de l’ordinaire.
Artistes : des milliers, chacun avec son style.
L’imagination, la création ont développé l’Europe et ensuite le législateur crée des textes de lois pour
protéger les œuvres (droit d’auteur).
-----------------------------
70
- Le développement des moyens de télécommunications, la circulation planétaire de
l’information en temps réels.
LECTURE
Origine de la Communication
De Marathon à Internet
Simulacres de conversation
Les échanges entre personnes sont également concernés. Internet se banalise, de même que la
téléconférence qui permet, en combinant réseaux de communication et caméras, de réunir plusieurs
personnes situées à distance les unes des autres. Mais il y aura mieux. Par exemple le partage de
documents virtuels, avec possibilité de les annoter et de les modifier.
L’intérêt, là aussi, est d’abolir la distance entre le citoyen et certains services.
« La télémédecine va révolutionner l’humanisme médical et bouleverser les relations entre médecins,
questionnaires, infirmiers et patients ».
1975
L’Armée invente Internet
Les militaires du Pentagone, secrétariat à la défense américain, relient leurs ordinateurs par
un réseau en étoile. Aucune pièce n’est maîtresse, et les informations peuvent emprunter plusieurs
trajets pour arriver à destination. Le réseau mondial Internet est né.
1980
Les chiffres deviennent musique.
La numérisation du son donne naissance au CD audio. Sa qualité sonore sonne le glas du support,
analogique. CD-ROM et vidéo numérique en découlent directement.
LECTURE
TELEPHONIE MOBILE
Des clés d’appartement
Le promoteur immobilier japonais Anabuki va installer dans trente immeubles représentant 5.000
logements des serrures électroniques activées par un téléphone contenant une puce sans contact,
selon un système développé par la société Index. Anabuki, qui gère environ un millier d’immeubles
au Japon, illustre ainsi l’adoption à grande échelle de ce type d’application, jugée par beaucoup plus
pratique et plus sûre que les clés et les serrures classiques. Quant à Index, c’est une entreprise de
services Internet sur mobile, l’une des sociétés à avoir développé un dispositif de serrure activée par
la lecture d’une puce sans contact, composant déjà intégré dans un quart des 100 millions de
téléphones portables en circulation au Japon. Ainsi, pour fermer leur porte à clef, les résidents
d’immeubles équipés n’ont qu’à effleurer le lecteur de la serrure avec leur téléphone portable.
L’avantage de cette « clef virtuelle » est qu’elle peut être répliquée sur les mobiles de chaque
membre de la famille, expliquent ses concepteurs à l’AFP. Toutes choses qui font qu’en cas de perte
du téléphone, elle peut être désactivée très rapidement, par une simple commande informatique. On
peut aussi vérifier à distance, depuis son mobile, qu’on a bien fermé la porte. Et si tel n’est pas le
cas, on peut le faire à distance, sans retourner chez soi en courant. De même peut-on créer une clef
temporaire, valable une journée ou moins, pour un ami, le concierge ou un livreur.
Pour les habitants des immeubles équipés, le mobile sert aussi de clef de boîte à lettre et consignes
collectives, ainsi que de mode de paiement des distributeurs et autres services équipant
éventuellement la résidence. Cette fonction « multi-sésame » s’ajoute aux porte-monnaie
72
électroniques, cartes de crédit, titres de transport et badges d’entreprises que peut aussi supporter
simultanément la puce sans contact des téléphones, en l’occurrence la Felica de Sony.
L’un des pionniers de ce système a été la société Kesaka, dont le système est déjà installé ou le sera
prochainement dans une cinquantaine d’immeubles et complexes résidentiels au Japon.
LECTURE
TV5
TV5 est une chaîne de télévision francophone qui est composée d’émissions culturelles, de journaux
d’information, de documentaires, de sport, de variétés, de cinéma, de météo, d’émissions pour
enfants, de musique, de magasines, de reportage et d’un volet Afrique présenté toutes les semaines.
LA RADIO
La radio est un média très utilisé au Sénégal, les infrastructures couvrent la quasi-totalité des foyers
(75% en 1990 et 90% en 1997). A cela, il faut ajouter le fait que 73% des véhicules sont également
équipés d’un autoradio. Le taux de pénétration des foyers par la radio est de 98,4% dans la région de
Dakar.
LECTURE
Pour la télévision
Il est pour le moins curieux à une époque où les découvertes scientifiques se succèdent à un
rythme accéléré, de voir une partie de la population et non la moins cultivée, rejeter certaines
inventions comme étant indignes d'elle, avec les mêmes arguments qu'utilisaient nos ancêtres pour
rejeter la locomotive et, plus près de nous, la radio et le cinéma. Ainsi, pour la télévision, on ne
craint pas d'affirmer que l'écran du poste récepteur émet des radiations cancérigènes, que tous les
téléspectateurs porteront bientôt des lunettes et seront tous rapidement atteints de névrose.
Ce ne sont généralement pas les personnes qui possèdent un poste récepteur de télévision qui
critiquent les programmes télévisés, celui qui s'érige en juge impitoyable ne possède pas de récepteur
et ne voit la télévision qu'occasionnellement. Je m'étonne de cette absence d'étonnement, de cette
absence de curiosité devant un instrument qui détient le pouvoir de vous transmettre des images à
distance, de vous permettre d'être présent à un spectacle qui se passe quelque part dans le monde, à
des milliers de kilomètres de votre domicile. Je dirai que cette seule possibilité suffit à justifier
l'envie d'avoir la télévision chez soi.
Mais j'oubliais…. la télévision, cette invention du diable ne peut être qu'un instrument de
distraction vulgaire, seule la lecture a le droit d'occuper nos loisirs. Pourquoi ne pas admettre que
nous sommes en train de passer d'une forme de civilisation à un autre ?
74
LECTURE
Une planète à sauver
Notre planète est en danger parce que personne ne se sent responsable. La couche d'ozone qui
protège des rayons du soleil est fragile. On détruit la forêt tropicale, poumon de la Terre. Les déchets
toxiques polluent lacs et rivières. Les vents transportent les pluies acides sur de grandes distances.
L'environnement physique n'est pas le seul qui menace l'avenir de notre planète. L'environnement
humain, les conditions de vie des peuples, sont une source d'injustice(s) entre les hommes et une
grave menace pour l'avenir de l'humanité.
Dans le Tiers-Monde, en particulier, cent millions d'enfants n'ont pas accès à l'enseignement parce
qu'il n'y a pas assez d'écoles, ni de manuels scolaires, ni d'enseignants. Ils seront analphabètes toute
leur vie s'ils ne reçoivent pas rapidement les moyens nécessaires pour s'instruire. La solidarité entre
tous les enfants du monde invite au partage.
LECTURE
TABAGISME : HECATOMBE PLANETAIRE EN VUE
A croire que la chasse aux fumeurs et les mesures coercitives toujours plus nombreuses prises à leur
encontre (interdiction du tabac dans les lieux publics, interdiction de la publicité) ne servent à rien,
ou presque. La cigarette tuera un milliard de fumeurs au XXIe siècle, si rien n’est fait pour enrayer la
tendance, affirme l’American Cancer Society. Elle en a déjà tué 100 millions au cours du XX e siècle.
Un milliard d’hommes (dont la moitié dans les pays du Sud) et 250 millions de femmes fument
actuellement dans le monde. Réduire de moitié la consommation de cigarettes permettrait de sauver
300 millions de vie dans les cinquante prochaines années.
LECTURE
Bombe Atomique
75
Peuplée de 400 000 habitants au moment de la Seconde Guerre mondiale, Hiroshima fut rasée à 90
% par la première bombe atomique (bombe A), le 6 août 1945, à 8 h 15. L’on dénombra 130 000
victimes, dont 80 000 tués (2 500 victimes étaient des militaires).
Nagasaki fut largement détruite par la seconde bombe atomique lancée sur le Japon (le 9 août 1945)
et qui fit 70 000 victimes dont 600 victimes militaires (décédées en 1945).
Smeagol d’après le film « Le Seigneur des Anneaux » : il vit indéfiniment, grâce aux
applications de la science.
Bébé Eprouvette
1978
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1991
Le tri d’embryons
Des médecins britanniques parviennent à extraire une cellule de chaque des embryons conçus in
vitro d’un couple porteur du gène de la mucoviscidose. Après avoir analysé le contenu génétique de
ces cellules, ils implantent un embryon sain chez la mère. Neuf mois plus tard, naîtra le premier bébé
sur mesure.
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1989
Injection de cellules non humaines génétiquement modifiées à un patient, dans le cadre d’une
thérapie expérimentale contre un cancer.
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1993
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LECTURE
Tchernobyl
La catastrophe de Tchernobyl, accident nucléaire le plus grave jamais survenu, s'est produit le 26
avril 1986 dans la centrale nucléaire Lénine située sur un affluent du Dniepr à environ 15 km de
Tchernobyl (Ukraine) et 110 km de Kiev, près de la frontière avec la Biélorussie.
Les causes de la catastrophe
La catastrophe de Tchernobyl résulte de la fusion du cœur du réacteur nucléaire n°4, conséquence de
l'élévation excessive de la température des barres (crayons) constituant le combustible nucléaire.
Lorsque la chaleur produite par le réacteur n'a plus été évacuée en quantité suffisante par le système
de refroidissement, le combustible nucléaire s'est mis à fondre.
Le réaction chimique de l'explosion est le caloporteur, en l'espèce de l'eau légère. La chaleur aurait
provoqué la radiolyse de l'eau, puis la recombinaison de l'hydrogène et de l'oxygène libérés aurait
provoqué l'explosion qui a soulevé la dalle de béton recouvrant le réacteur. Selon d'autres experts,
l'explosion serait une explosion de vapeur, conduisant aux mêmes conséquences.
Suite à l'accident, de grandes quantités de radioisotopes, extrêmement toxiques, ont été libérés dans
l'atmosphère. L'accident qui s'est produit à la centrale nucléaire de Tchernobyl dans le réacteur
numéro 4 est ainsi classée de niveau 7 dans l’échelle INES qui sert à mesurer la gravité des accidents
nucléaires, correspondant au niveau le plus élevé.
77
Conception et construction du réacteur
Conséquences de la catastrophe
Conséquences humaines et matérielles
Un « sarcophage », constitué d'une partie en béton à sa base et d'une charpente métallique sur les
parties supérieures a été construit par les liquidateurs autour et sur les restes du réacteur détruit. Sa
fonction principale est de protéger les matières radioactives des intempéries. Il sert aussi empêcher
les fuites les sorties de gaz et de poussières radioactives dans des limites raisonnables, permettant
d'effectuer des travaux aux alentours du site.
Ces travaux ont été réalisés en un temps record compte tenu des conditions extrêmes de radioactivité
(le sarcophage à été mis en service au mois de novembre 1986, soit seulement six mois après la
catastrophe). Cet exploit a été rendu possible grâce à la participation massive des soldats de l'armée
soviétique, et plus largement de l'ensemble de la population masculine valide de l'URSS.
Outre l'évacuation des zones qui a constitué un traumatisme majeur sur les populations vivant de
l'agriculture (et leur a rappelé les douloureux souvenirs de l'exode devant l'invasion allemande à l'été
1941), c'est le sort des samosioli qui reste aujourd'hui le plus frappant. Samosioli (ou « colons
individuels » en français) est le nom donné aux personnes revenues vivre dans la zone d'exclusion,
malgré les interdictions, et qui vivent en autarcie de leur lopin de terre. Leur nombre est estimé à un
millier.
D'autre part, le trafic s'est développé. Il concerne des objets et mobilier laissés à l'abandon (et parfois
fortement contaminés), le bois de chauffage abattu illégalement et le braconnage des animaux qui ont
proliféré depuis l'évacuation de la zone.
Enfin, des agences de tourisme spécialisées dans la visite du site attirent des « touristes nucléaires »
venus du monde entier.
Conséquences sanitaires
Les conséquences sanitaires sont difficiles à évaluer. L'évaluation du nombre de morts va de 50 000
à 150 000. Kofi Annan avance le chiffre de 7 millions de personnes affectées.
« Tchernobyl est un mot que nous aimerions tous rayer de nos mémoires. Plus de 7 millions d'êtres
humains n'ont pas le luxe de pouvoir oublier, ils soufrent toujours, chaque jour. Si le nombre exact
des victimes ne sera peut-être jamais connu, 3 millions d'enfants ont besoin de soins et beaucoup
mourront prématurément, pour qui nous ne saurons pas avant 2016, au plus tôt, le nombre total de
ceux susceptibles de développer des complications médicales graves. » Kofi Annan, secrétaire
général des Nations unies.
Les Bushmen tentent, après une longue période de marginalisation, d’adapter leurs traditions
à une Afrique en pleine évolution, après des siècles de mépris et de marginalisation.
Descendants des premiers habitants d’Afrique Australe, les Bushmen sont répartis entre la Namibie
et le Botswana, et dans une moindre mesure, l’Afrique du Sud. Mais leur particularité réside sans nul
doute dans leur mode de vie. En effet, ces derniers vivent de chasse et de cueillette. C’est ce qui
explique que nombre de personnes. Pour la plupart des Occidentaux, ont toujours eu une image plus
ou moins fausse de ces populations qu’elles considèrent comme étant un peuple figé dans le temps et
ayant vécu sans contact extérieur.
« Ils étaient considérés comme des sauvages sans aucune culture », dixit David Lewis-Williams,
professeur honoraire d’archéologie cognitive à l’université de Witwatersrand de Johannesbourg.
En dépit du succès mondial du film « Les Dieux sont tombés sur la tête » au début de la décennie 80,
les clichés demeurent à ce jour bien vivants pour ce qui concerne ce peuple.
Dans son ouvrage « l’Histoire de l’Afrique du Sud », l’historien français François-Xavier Pauvelle-
Aymar, chargé de recherche au Centre national de recherche scientifique (CNRS) retrace leur
histoire : « On pourrait cependant arguer que ces groupes, si divers et éparpillés qu’ils soient dans
l’ensemble de l’Afrique australe, et qui n’ont ni langue ni identité communes, partagent, depuis deux
millénaires, une même histoire de marginalisation sociale et de reflux vers des contrées toujours
plus austères ».
Forts de ce constat, quelque 200 bushmen sont sur le devant de la scène car ils réclament le droit de
vivre sur leurs terres ancestrales, dans la Réserve centrale du Kalahari (CKGR). Du côté du
Gouvernement, leurs revendications semblent avoir trouvé un écho favorable. C’est pourquoi celui-ci
a manifesté son agacement face aux « vieux stéréo-types (…) qui semblent avoir imprégné la culture
populaire de certaines parties du monde » et présentent les basarwa (Ndir : bushmen San du
Botswana) « comme une espèce de race exotique vivant de la cueillette et de la chasse dans un
splendide isolement ».
Lentement, la situation commence à évoluer à la faveur de représentations moins caricaturales, d’une
prise de conscience internationale de la précarité de leur situation et de l’émergence d’organisations
bushmen qui revendiquent leur héritage spirituel. Toutefois, ce sentiment n’est pas partagé par tout le
monde. « Les Bushmen ont été utilisés par des générations de gens, tant en Europe qu’en Afrique,
comme principaux représentants du primitif (…) et il ne fait pas de doute qu’ils continuent à être
utilisés de la sorte », souligne Alan Bernard, professeur d’anthropologie à l’université d’Edimbourg
dans un libre intitulé "Les Bushmen dans l’Histoire". Le professeur pousse la réflexion plus loin et
explique : « Ce qui est nouveau aujourd’hui, c’est qu’il y a en Occident une conscience grandissante
que les Bushmen réfléchissent également à leur place dans le monde, et qu’ils ne le font pas toujours
de la même façon que les Occidentaux ».
Il faut tout de même souligner que les clichés dont ils sont victimes s’effondreront un jour car
l’Afrique du Sud post-apartheid témoigne de cette nouvelle reconnaissance. On en veut pour preuve,
la devise du pays (les peuples différents marchent ensemble) qui est écrite dans une langue bushman
éteinte, le Xam, et une peinture rupestre sans figure au cœur de son emblème.
79
Ils s’appellent Jonas, Hammad, Konaté ou Mounir. Certains sont originaires du Maghreb,
d’autres d’Afrique subsaharienne. Des rêves plein la tête, ils ont un jour quitté leur pays pour la
France, qu’ils voyaient comme un eldorado. Mais l’aventure a tourné au cauchemar. Sans papiers,
sans travail et sans domicile fixe, ils sont aujourd’hui à la dérive sur les trottoirs de la capitale. Et
s’ils parviennent néanmoins à éviter le pire, c’est uniquement grâce à une poignée d’association
caritatives. Fondés en 1985 par Coluche, le défunt humoriste, les Restos du cœur, par exemple,
servent des repas gratuits aux indigents pendant tout l’hiver. C’est là que nous avons rencontré
plusieurs « SDF » africains.
Paris, un jour glacial de décembre. Cette année, l’hiver s’annonce particulièrement rigoureux.
Le mois précédent, la vague de froid qui s’est abattue sur la France a fait sept victimes en l’espace de
dix jours : des sans-abri retrouvés morts frigorifiés sur la voie publique… Depuis leur réouverture le
5 décembre, les Restos du cœur ne désemplissent pas. A Paris, trois centres distribuent des repas
chauds. Celui de la rue Haxo, dans le 20e arrondissement, est un immense entrepôt aux murs ornés de
dessins d’enfants. Hammad, un Algérien de 32 ans qui habite dans ce quartier populaire, y déjeune
régulièrement. Entré illégalement en France en 2000, il vit depuis dans la précarité. « Je travaille
deux jours par semaine dans un marché près d’ici, raconte-t-il. J’y vends des fringues de 7 heures à
14 heures pour me faire un peu d’argent, mais c’est dur. »
Debout derrière des tables, trois bénévoles distribuent des repas chauds. Au menu : potage
aux légumes, poisson pané, coquillettes et fromage. Dans la salle bondée où des pigeons viennent
picorer, çà et là, entre les tables, beaucoup d’hommes de type européen. Des SDF, dans leur
majorité. Il y a aussi pas mal de Maghrébins et de Subsahariens, mais peu de femmes. « C’est bien
ici, poursuit Hammad. Le soir, si tu ne sais pas où manger, tu peux revenir à partir de 20 heures.
« Chorba pour tous, une autre association, marocaine celle-là, prend en effet le relais.
Hammad achève son repas et s’en va. Konaté, un Malien, prend sa place. A 65 ans, il en
paraît bien dix de moins. Son parcours n’a pourtant rien eu d’une partie de plaisir. Il le raconte sans
fard, mais sans révolte ni apitoiement sur lui-même. Arrivé en France dans les années 1960. Konaté a
d’abord étudié la sociologie dans une université de Toulouse. En 1969, son DEA en poche, il
« montre » à Paris pour chercher du travail. » Je n’ai jamais rien trouvé dans mon domaine », dit-il.
Alors il prend ce qui se présente : un poste de veilleur de nuit dans une imprimerie parisienne. Il le
conservera pendant vingt-cinq ans. De 19 heures à 7 heures du matin, il surveille les abords de
l’entreprise. « Un travail pénible », commence-t-il. A 60 ans, il prend sa retraite après seulement un
quart de siècle de labeur. Ce qui ne lui donne droit qu’à une pension dérisoire. Sa situation financière
est aujourd’hui tellement précaire que, pendant l’hiver, il est contraint de déjeuner aux Restos du
cœur. Le reste de l’année, il mange au foyer africain de son immeuble, pour un prix modique : 1,50
euro par repas… Jonas décide de se lancer dans le commerce des voitures d’occasion… Le rêve de
Jonas part en fumée. Première étape de sa descente aux enfers. Son argent fond comme neige au
soleil. « Je ne savais pas que la vie en France était si coûteuse », glisse-t-il, incrédule,
inévitablement, le jour arrive où il ne peut plus payer sa chambre d’hôtel. Jonas songe à regagner le
Togo, mais doit se raviser : « Comment rentrer sans les voitures commandées ? »… Pour trouver un
lit dans un centre, d’abord téléphoner au Samu social (l’appel est gratuit à partir d’une cabine), seul
habitué à indiquer au SDF l’endroit où il pourra dormir. « Je ne sais jamais en me réveillant où je
coucherai la nuit suivante. Cela dure depuis quatre ans, je n’en peux plus. » Le cauchemar se répète
quotidiennement… Mais comment réussir à travailler quand on est en situation irrégulière ? Le jeune
homme a tenté d’obtenir des papiers. Sans succès. Il ne lui reste plus que deux possibilités bien
aléatoires : trouver une concubine titulaire d’un permis de séjour ou justifier de dix ans de présence
sur le territoire français. « Difficile de trouver une concubine dans ma situation », se lamente-t-
il…. « En France, les aides sociales sont nombreuses, mais il est très difficile d’y vivre quand on n’a
pas de papiers. Je ne peux quand même pas passer tout mon temps à dormir, manger et traîner dans
les rues. Ça n’est pas une vie ! »
Coumba Diop
Jeune Afrique L’Intelligent N°2353 – Février 2006
LECTURE
80
Les Mendiants (voir texte de Malick Fall – La plaie Enfance déshéritée)
LECTURE
Les Enfants Mineurs Cibles
Une situation alarmante mettant en péril la société et que toutes les religions doivent
condamner pour entreprendre un combat contre les auteurs de ces faits surtout au niveau des enfants
pour une meilleure protection des abus sexuels dont ils sont victimes. Car ces faits regrettables
brisent ainsi leur vie et leur privent du droit d’être pour s’épanouir pleinement afin d’assurer leur
avenir en tout équilibre.
Le magistrat Abdou Khadre DIOP juge au tribunal régional de Saint –Louis n’y va pas par
quatre chemins sur les pires formes pour mettre en exergue les peines requises par l’article 320 du
Code pénal allant de 5 à 10 ans de prison contre les auteurs de délits d’abus sexuels sur les enfants
mineurs. Qu’il s’agit de tout acte de pénétration sexuelle de quelque nature qu’il soit ; par violence,
contrainte ou surprise. Aussi les mêmes peines sont infligées à tout geste d’attouchement, caresse,
manipulation pornographique, utilisation d’images ou de sons par un procédé technique
quelconque sur un enfant de moins de 16 ans de l’un ou de l’autre sexe, constituant l’acte de
pédophilie du délit simple au plus grave.
Malheureusement selon Mme Mame Diarra DIOP, responsable du point focal du comité de
lutte contre les violences faites aux femmes se prononçant sur divers cas constatés à Saint –Louis,
« ces peines requises ne sont pas souvent appliquées comme elles se devaient au niveau des
tribunaux ». Créée en 1996 suite à un drame socio – conjugal ayant défrayé la chronique en son
temps, la lutte a été enclenchée autour d’un objectif principal pour éradiquer le phénomène de
violences contre le sexe le plus faible qui sont une menace constante et une réalité vécue par des
milliers de femmes, de jeunes garçons et filles. C’est ainsi qu’une vaste campagne de sensibilisation
est mise en branle à l’endroit des populations pour contribuer à la conscientisation sur les violences
sexuelles en général de la pédophilie ou du viol en particulier, en nette recrudescence afin de
prévenir le mal.
Et ce qui est regrettable, c’est que beaucoup de ces drames sociaux sont étouffés par les
parents au niveau des familles indique Mame Diarra Diop.
Dans ce cadre, des recherches sont menées depuis 1998 montrant qu’il y a des cas d’abus
sexuels mais que c’est la loi du silence dans les familles a –t-il indiqué. Et peu de cas arrivent au
niveau de la justice et qui ne sont parfois traités dans l’esprit et à la lettre de la loi prévenue aux
auteurs. Des mesures ont également été prises pour éradiquer le fléau à l’exploitation sexuelle et sur
les pires formes de travail sur les enfants mineurs. Ceci, en parfaite synergie avec les forces de
sécurité.
- Les parias : mot Tamoul qui veut dire souillé, intouchable (voir société indou et Bengladesh)
81
VI. Le respect de la différence, visage de femmes, femmes au travail :
LECTURE
HOMME
LECTURE
Le Tiers Monde ou l’exclusion économique
Edgard PISANI
Commissaire européen responsable
Des questions de développement.
Le commerce africain représente 2% du commerce mondial.
LECTURE
Semblables ou différents ?
Cinq personnes sont montées dans l’autobus. Trois d’entre elles sont des garçons dont les parents
viennent de Dakar, de Port-au-Prince et de Paris ; les deux filles ont vécu l’une à Montréal, l’autre à
82
Québec. Ensemble, elles ont rendu visite à deux nouveau-nés et partagent le même enthousiasme.
La veille, le groupe avait organisé une activité visant à sensibiliser leurs camarades à la misère des
enfants dans le monde. Beaucoup sont accablés par la faim, que leurs lèvres soient charnues ou
minces et leur chevelure, frisottée, raide ou crépue.
Tour à tour, les cinq témoignent de leur vive affliction face à toute catastrophe où qu’elle se produise
et de leur indescriptible joie devant les réussites des plus démunis. La réaction des personnes
touchées les affecte, qu’ils aient les yeux pers, globuleux ou exorbités.
Nos amis sont différents, oui, mais si semblables par le cœur !
RACISME
HUMOUR
Quand un raciste commande un « Black and White », il exige deux verres séparés.
Roland Magdane
RACISME
Lecture : Jeune Afrique N° 2405 Février 2007
Russie : Face à la montée de la xénophobie les Africains se calfeutrent chez eux, ou plient bagage.
La vie n’est pas tous les jours facile dans un pays où la xénophobie progresse à mesure que
s’éloigne le temps de « l’amitié entre les peuples » chantée et imposées par les soviétiques. Au début
de l’année, le centre de l’information et d’analyse sur la xénophobie s’alarmait de la progression de
la violence contre les étrangers. Aucun chiffre officiel n’existe puis que les crimes motivés par le
racisme ne constituent pas une catégorie dans le code pénal, mais on évalue 520 le nombre de non-
Russes qui ont été attaqués en 2006 simplement parce qu’ils étaient basanés, noirs ou aux yeux
bridés.
Parmi eux, 53 l’ont payé de leur vie.
C’est donc au rythme d’un crime raciste par semaine que vit dorénavant cet immense pays de 140
millions d’habitants, qui compte officiellement 10 millions d’étrangers.
« Les agressions contre les non-Russes augmentent au rythme de 20% à 30% par an depuis le début
de la décennie. Et les études sociologiques montrent que plus de la moitié des citoyens Russes
partagent des idées fondamentalement hostiles à l’étranger ».
Certes, tous ne soutiennent pas activement les groupes de Skinheads principalement responsables des
meurtres ou des tabassages en règle des Noirs et des Asiatiques.
Mais face à la violence raciste, l’indifférence reste de mise. « En mai dernier quand un
extrémiste a tué une jeune malienne à Anvers plusieurs dizaines de milliers de Belges sont descendus
dans la rue.
Ici (en Russie) quand un Skinhead a abattre en plein pour Sambar Lampsar Sall, un
Sénégalais de 28 abs le 7 avril 2006 à Saint-Pétersbourg, il n’y a en qu’une centaine de personnes
pour manifester leur colère.
Si les autorités étaient plus enclines à agir contre la xénophobie, des vies auraient pu être
épargnées.
Continuez la documentation :
- Entre Sénégalais et autres Africains
- L’Amérique avant 1960
Enquête sur Martin Luther King
Ecoutez la musique Rythm and Blues de :
83
LE RACISME (MARIAGE)
Au contraire, il peut exister des unions métissées, dont l’exemple le plus typique est celui du mariage
entre gens de races et de couleurs différentes. Ces unions contrairement à un préjugé faux, trop
répandu, ne donnent pas des enfants inférieurs à ceux de l’une ou l’autre race. Les difficultés qui
peuvent exister dans ces sortes de mariages ne tiennent pas tant aux individus eux-mêmes qu’à la
société qui, par ses préjugés, leur rend la vie difficile. Cette société agit de plusieurs façons : par ses
coutumes ou par son racisme.
En effet, les couples mixtes se heurtent aux coutumes différentes de l’une ou l’autre famille, selon le
pays qu’ils ont choisi pour y vivre. On cite, par exemple, les difficultés que connaissent les jeunes
femmes blanches qui suivent leur mari noir au cœur de l’Afrique. La famille noire, innombrable, est
très liée ; les visites réciproques, les repas impromptus sont fréquents et ne laissent que peu
d’intimité au couple. L’éducation des enfants, dans ce cas, provoque évidemment des heurts :
coutumes tribales contre coutumes européennes. Le racisme lui, est une maladie dont il est difficile
de faire le pronostic. Le raciste estime que tous les individus de sa race sont supérieurs aux individus
des autres races. Le raciste est assez généralement un être faible qui, pour se rehausser à ses propres
yeux, éprouve le besoin d’accumuler les raisons qui le poussent à croire sa race supérieure aux autres
races. Le raciste ne réfléchit pas ; n’étudie pas les vrais problèmes des races. L’éboueur blanc
d’Alabama se croit supérieur au médecin noir qui n’a pas le droit de fréquenter les mêmes cafés, les
mêmes cinémas, les mêmes hôtels. Pour le raciste, le mariage d’un individu de sa race avec un
individu d’une autre race est considéré comme une mésalliance insupportable, un acte antinaturel
qu’il se refuse à admettre.
C’est que le raciste ignore que seul l’environnement familial et social explique, avec l’hérédité, les
différences que l’on peut constater dans le degré d’évolution des adultes. Il est des exemples
d’orphelins de tribus très primitives, très arriérées, qui, adoptés par des Européens, sont devenus des
savants, parce que soustraits au milieu social alors qu’ils n’étaient encore que des bébés.
Il serait trop long d’entrer ici dans le détail du désordre intellectuel qui provoque le racisme. C’est,
répétons-le, une maladie dont il sera difficile de guérir les hommes. Il n’en reste pas moins que les
conjoints d’un mariage mixte doivent faire preuve d’une très grande force de caractère et posséder en
eux beaucoup d’amour pour affronter toutes les difficultés qui les attendent.
LECTURE
La colonisation
Définition :
C’est le nom donné à l’occupation et l’administration d’un territoire par un Etat étranger. Cet
étranger est appelé « Métropole » le territoire occupé est appelé « colonie ».
Les colonisés parlent de « bilan positif ».
Quelle inimaginable comptabilité prétendrait équilibrer les massacres commis de part et d’autre,
opposer des hôpitaux à des tortures, peser les humiliations et les émancipations.
Il est intrinsèquement impossible de dresser tout bilan de la colonisation, où une liste des bienfaits
viendrait compenser celle des méfaits, pour une raison qui tient à la morale universelle des droits de
l’homme : quelle qu’ait pu être son évolution, la France coloniale à la France colonisatrice, la
colonisation restera marquée par le péché originel de l’asservissement.
Le projet de loi n° 1499 présenté le 23 février par le premier ministre français intitulé
« Reconnaissance de la Nation et contribution nationale en faveur des Français expatries » le résumé
de l’exposé : l’Etat a le devoir de reconnaître l’œuvre positive de nos compatriotes durant leur
présence en Algérie, du Maroc, en Tunisie ainsi que dans les territoires anciennement placés sous la
souveraineté française ».
Il évoque « la terrible tragédie dont ont été victimes nombre de Français d’Algérie, les anciens des
forces supplétives, les harkis et leurs familles » et reconnaît, après Jacques Chirac, que la France n’a
pas su les sauver, ni toujours bien accueillir les survivants.
84
L’article 1er de la loi déclare « qu’il est temps de reconnaître que cette œuvre collective réalisée en
Afrique du Nord et sur les autres continents a été niée ou ignorée ».
Le groupe socialiste critique, certes, l’insuffisance des crédits d’indemnisation. Il juge « louable »
l’intention de réhabiliter l’œuvre de la France outre-mer, il estime qu’il faut aller plus loin : une
commission parlementaire d’enquête doit établir la responsabilité de l’Etat dans tous les massacres,
enlèvements, tortures, exécutions, commis en Algérie après les accords d’Evian et qui ont fait plus
de morts en quelques mois que pendant toute la guerre d’indépendance.
Le 11 juin 2004 à l’Assemblée Nationale le rapporteur défend un amendement n° 59, qui contient en
quelques mots tous les éléments de la crise future « les programmes scolaires reconnaissent en
particulier le rôle positif de la France outre-mer, notamment en Afrique du Nord.
Le 16 décembre 2004, approuvé en quelques minutes, le nouveau texte passe en une poignée de
secondes au sénat. Le ministre avait remplacé « bilan positif » par « une place importante », mais
personne n’y avait fait attention, seule la communiste avait dénoncé la métamorphose d’une loi
d’indemnisation en une « banalisation des guerres coloniales » et un hymne à la présence
prétendument civilisatrice de la France.
Le gouvernement français en remodelant les textes arrive à s’éloigner du programme scolaire qui :
loin de la caricature qui a été longtemps celle du dénigrement systématique.
Tout le monde sait que la colonisation a commencé comme une conquête militaire et s’est
poursuivie comme une exploitation capitaliste. Elle a multiplié les inégalités, les humiliations,
les exactions et les répressions. Elle a méconnu les ethnies pour tracer des frontières
artificielles qui expliquent aujourd’hui encore l’instabilité de plusieurs pays d’Afrique. Elle
signifie dans son passé « les travaux forcés, l’esclavage, le sang, les larmes et les morts ».
LECTURE
APARTHEID – LE POINT DE NON RETOUR
" L’Apartheid une idéologie de la survie. Ils passent leur temps à faire des misères aux autres
pour sauvegarder leur propre identité…….
Ils vous mettent en prison pour vous apprendre à oublier votre identité."
" En prison, on apprend qu’on n’a pas d’identité. Si on s’accroche au sentiment sacré qu’on a de soi,
on devient vulnérable. Il faut se laisser aller.
Après tout, ce n’est pas si important d’être Breyten Breytenbach."
Ce n’est pas grave de porter des caleçons qui ont déjà été portés par trois autres prisonniers dont l’un
a été exécuté par pendaison…….
Ce qui s’y passe est d’autant plus poignant que le cadre est tellement magnifique…….
Le gouvernement Sud-Africain n’a même plus la possibilité d’abolir l’Apartheid. Il ne peut être que
renversé.
85
Mais il y aura encore énormément de morts, d’atrocités. Personne ne reviendra plus en arrière. C’est
le début de la fin. Mais cela peut encore durer quelques années. La minorité actuelle perdra le
pouvoir dans moins de dix ans. Mais, c’est la lutte économique qui sera déterminante.
C’est pourquoi, les sanctions économiques décidées par la France (et les U.S.A.) sont très
importantes. Car, sur le plan militaire, il n’y a pas d’issue….."
LECTURE
Pour ou contre le tribalisme ?
© The New York Times et Jeune Afrique 2006. Tous droits réservés
86
Thèmes : L’alcoolisme et la prostitution.
LECTURE
Alcoolisme
Cela fait sept ans maintenant que son mari boit, mais le pire est qu’il devient méchant avec sa
femme et leurs enfants. A cette violence s’ajoute le fait que, continuellement saoul, il est incapable
de tenir leur commerce. C’est donc sa femme qui assume tout, au travail, comme à la maison. Elle
est fatiguée de cette vie d’autant plus que leurs quatre enfants ne sont pas non plus très tendres
avec elle.
Chère Madame,
Votre lettre parue dans Maxi m’a fait repenser à mon père qui souffrait d’une dépression profonde
accompagnée d’alcoolisme chronique. Il ne pouvait entamer une journée sans deux Pernod bien
tassés, dose triplée le midi et renouvelée le soir dans les mêmes proportions.
Papa était devenu très désagréable avec maman. Il a eu quelques accès de violence et des crises
d’épilepsie provoquées par sa forte consommation d’alcool. Il ne se rendait chez le médecin qu’après
avoir fait une « diète » d’un mois et mentait sans vergogne sur son comportement. Puis tout
recommençait comme avant : insultes, dénigrement… Il se coupait de la famille et de ses amis. Nous
ne pouvions plus envisager de mener une vie sociale normale, car il ne pouvait s’empêcher de boire
même en présence d’invités. Ses propres n’avaient alors plus aucune cohérence et étaient teintés
d’agressivité. Maman et moi avons tout essayé : la patience, la compréhension et l’écoute, les
propositions de vacances et de sorties. Il préférait regarder la télévision en buvant une bouteille de
vin rouge et cela jour après jour. Il est décédé d’un cancer du foie, trois ans après son licenciement.
Cet évènement ne constituait pas à mes yeux une raison suffisante pour se laisser aller de la sorte ?
Papa a promis de ne plus boire dix fois au moins. Il « tenait », comme il disait, pendant quinze jours,
puis il replongeait. Si nous lui retirions son verre, il se mettait carrément en colère et pouvait devenir
violent. Je ne crois pas à une totale guérison si, de son côté, la personne qui souffre refuse toute prise
en charge sérieuse. Forte de cette expérience, vous devriez proposer à votre mari de voir un
spécialiste ou, au moins, essayer de l’amener à consulter le service d’alcoologie de l’hôpital le plus
proche. Il existe ce type de service dans tous les CHU. Votre mari accepterait peut-être ? Mettez
d’autres membres de votre famille au courant afin qu’ils puissent vous aider, ou des amis. Si cotre
époux refuse et continue de s’enfoncer, je crains pour sa santé dans un avenir plus ou moins proche.
Si la situation continue à se dégrader, à vous de voir s’il ne serait pas préférable de demander le
divorce, en ayant bien soin de garder les originaux ou les photocopies des ordonnances et des prises
de sang. S’il vous frappe, vous devez porter plainte et le faire éloigner de votre domicile. Les
femmes bénéficient maintenant d’une écoute et de mesures de protection concrètes. Demandez l’aide
d’une assistante sociale qui vous orientera vers les services compétents. Quant à vos enfants, faites-
les rentrer dans le rang. Ils vous doivent le respect. Les plus âgés doivent comprendre ce qu’ils
deviendraient si vous n’étiez plus en mesure de vous occuper d’eux. Votre mari vous pose
suffisamment de difficultés. Je vous souhaite courage et discernement dans cette épreuve. Amitiés.
Claire
Chère Madame,
J’ai été confrontée à la même situation que vous. Malgré plusieurs cures de désintoxication
alcoolique et l’aide d’associations, mon mari a continué à boire. Nous avons connu des périodes
d’abstinence plus ou moins longues, mais la rechute était toujours au bout, malheureusement. Je
comprends votre détresse et celles de vos enfants, ayant vécu une situation analogue avec mes deux
filles. La seule différence, c’est que mes filles étaient compréhensives et que nous nous soutenions…
87
Pour arrêter de boire, il faut que le malade reconnaisse sa dépendance à l’alcool et veuille vraiment
s’en sortir. L’entourage se sent impuissant…
Vous pouvez vous faire assister par des associations comme Vie Libre ou je suis ou d’autres (lire
encadré ci-contre). Pour ma part, je suis en instance de divorce. La décision a été difficile à prendre,
mais je ne pouvais plus vivre un quotidien devenu trop pesant, à la limite du supportable certains
jours, avec la violence et/ou la peur de ce qui peut arriver…
Je ne peux pas tout écrire, mais vous pouvez me contacter, c’est avec grand plaisir que j’échangerai
avec vous. Je me promets un conseil : surtout, ne restez pas seule ! En parler fait du bien et peut-être
que cela aidera aussi votre mari. Il y a des malades alcooliques qui s’en sortent, je le sais. Je vous
souhaite beaucoup de courage.
Marie-Pascale
LECTURE
La prostitution
La prostitution (du latin prostituere mettre devant, exposer au public) est une activité consistant à
accepter ou obtenir, en échange d'une rémunération, des relations sexuelles; c'est encore mettre à
disposition d'un payeur les faveurs sexuelles d'une femme, ou plus rarement d'un homme. Bien que
cette activité soit pratiquée par les membres des deux sexes, elle est le plus souvent le fait des
femmes (appelées prostituées) mais cela concerne aussi les hommes dans le cadre de prostitution
hétérosexuelle, homosexuelle, travesti ou transsexuel. Le terme générique employé est prostitué. La
prostitution se pratique généralement dans les quartiers chauds (voir la liste des quartiers chauds
dans le monde).
Enjeux contemporains :
La prostitution est souvent perçue comme un problème car elle est souvent aux mains de la
criminalité organisée. Même les julots casse-croûte (souteneurs individuels) sont obligés de faire de
la délinquance pour montrer leur virulence. Les prostituées peuvent alors être victimes d'une forme
d'esclavage. De nombreuses prostituées sont aussi consommatrices de drogues. Les prostituées sont
également concernées par les maladies sexuellement transmissibles et les convoitises que provoquent
leurs revenus.
Pour les riverains, la prostitution de rue est souvent très mal vécue car elle diminue le prestige du
quartier et donc la valeur des propriétés, par ailleurs, les rues ne disposant pas de dispositifs
sanitaires adaptés sont souvent souillées par de l'urine et des préservatifs que l'on peut supposer être
usagés.
88
La prostitution en milieu scolaire
Prostitution étudiante : en France, la pauvreté des étudiants (200 000 en situation financière
difficile) conduit des jeunes femmes à financer leurs études en vendant leurs "services", par
exemple par le moyen d'annonces sur Internet. Ce phénomène est dans ce pays en augmentation.
Le syndicat SUD Étudiant avance le chiffre de 40 000 personnes concernées : solution, régulière
ou occasionnelle pour pouvoir continuer les études.
Les moyens de rencontre utilisés pour des relations sans rémunération comme les agences
matrimoniales et les forums de rencontres peuvent aussi être détournés : la véritable nature de la
relation est dévoilée au dernier moment.
L’école a une fonction d’éducation d’instruction, de formation pour nos enfants. Cette fonction est
assurée par des maîtres, des enseignants, des professeurs qui ont tous leur rôle. Mais force est de
constater que certains enseignants se dérobent à leur mission en abusant des élèves. En contrepartie,
ces dernières se prêtent bien au jeu. On imagine ainsi une « prostitution larvée » en milieu scolaire.
Que ce soit pour de l’argent, des biens matériels et surtout des notes faciles…, entre autres, elles sont
bien armées pour séduire et rendre complètement dingues les « beaux gosses », les intellos (les plus
intelligents des garçons) ou les professeurs. Réussir sans effort, tel est leur but. De nos jours ce
phénomène est un fléau qui mine la jeunesse féminine.
On désigne par le terme prostitution étudiante la prostitution réalisée par des étudiants. En raison
de la situation sociale difficile de la population étudiante dans certains pays c’est une solution,
régulière ou occasionnelle, choisie pour pouvoir continuer ces études.
La Prostitution Clandestine
Certes le tourisme à ses effets bénéfiques pour la cité, mais on ne peut pas occulter les effets pervers
qu’il entraîne surtout au niveau de la jeunesse. Ils ont pour noms la maltraitance, les abus sexuels, les
dépressions, l’exclusion, le refus de scolarité, l’incarcération, les troubles divers de santé physique
ou mentale, dans le milieu familial, institutionnel, et environnemental.
Ainsi donc dans la capital du Nord de plus en plus on constate avec le tourisme sexuel aux abords
des hôtels et auberges, tout comme sur les plages et même en plein centre ville, de jeunes filles et
garçons apparaissant régulièrement en compagnie douteuses avec des touristes d’un âge le plus
souvent avancé. La prostitution clandestine est devenue plus persistante avec les bars populaires
fermés à l’image du fameux et triste « Bar May Maydo ». Mais le plus courant et à la mode selon des
sources dignes de foi se passe dans des hôtels implantés au niveau de l’hydrobase qui utilisent un
procédé avec les numéros de jeunes filles en scolarité dans les écoles de la ville où la plupart des
élèves gamines ont leurs portables avec lesquels on les appelle si un tourisme nanti jette son dévolu
sur l’une d’elles à partir de sa description. Et tout ceci sans que les parents ne se préoccupent de
l’origine du portable et de son impact pour une fille mineure en études secondaires et en passe
d’emprunter le chemin de la prostitution. Cette situation de l’avis général semble être lié la pauvreté
des ménages dans la capitale du Nord.
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89
société. Belle-fille, bru ; citoyenne ; concubinage, concubine ; dame, madame ; divorcer, divorce,
une divorcée ; égalité/inégalité des sexes ; électrice, droit de vote, émancipations de la femme ;
famille, épouse, femme au foyer ; féminisme, féministe, suffragette ; fiancée ; fille, fille mère, petite-
fille, jeune fille, nom de jeune fille ; héritière, riche héritière, dot ; mariage, se marier, la mariée ;
ménage, ménagère ; mère, mère de famille, mater familias, maman, mamma, grand-mère, mémé,
belle-mère, marâtre, maîtresse de maison, matriarcat ; monogamie, polygamie, polyandrie, bigamie ;
nièce, tante, sœur, sœurette (fam.) ; tribu ; veuve de guerre. – Dame, demoiselle, doña, donna, lady,
mademoiselle, miss, mistress (Mrs.). – Couvent, nonne, religieuse, sœur, ma sœur. – Gynécée,
harem, sérail, femme voilée. – La femme et l’amour. Amante, amie, belle, catin (fam.), cocotte
(fam.), concubine, coureuse, courtisane, créature, demi-mondaine, favorite, femme
entretenue/légère/publique/vénale/de mauvaise vie/de petite vertu, femme
fidèle/honnête/d’honneur/vertueuse, maîtresse, nymphomane, poule (pop.), prostituée, se prostituer,
vierge, demi-vierge. – Gouine (pop.) gousse (pop.) ; invertie, lesbienne, saphisme. –
Connaître/conquérir/coucher avec/déflorer/désirer/faire la cour
à/forcer/posséder/prendre/séduire/violer/vouloir une femme. – Accorder ses faveurs, se donner,
fauter (fam.), se livrer, succomber. – Qualités et défauts prêtés à la femme. Attrait, beauté, belle, le
beau sexe ; capricieux, caprice de femme ; charme ; chic ; coquetterie, coquette ; curiosité, curieuse ;
éclat ; élégance ; élégante ; faiblesse ; faible femme, le sexe faible, grâce, gestes gracieux ;
inconstance, inconstante ; légèreté, légère ; perfidie, perfide ; pudeur, pudique, impudique ;
séduction, séduisante ; sex-appeal. – La femme dans l’art, les mythologies, les religions. Almée,
amazone.
Citations (Humour)
Femmes
Les femmes sont des démons qui vous font aller en enfer par la porte du paradis.
Saint Cyprien
Les palais des grands regorgent de femmes et les habitations des pauvres enfants.
Proverbe Chinois
La pudeur des femmes n’est que leur politique ; tout ce qu’elles cachent ou déguisent n’est caché ou
déguisé que pour en augmenter le prix quand elles le relèvent.
Nicolas Restif De La Bretonne
Je m’habille d’abord pour les hommes, ensuite pour moi-même, enfin pour les autres femmes.
Parce qu’il est impossible de plaire aux femmes. Elles sont terriblement critiques entre elles, surtout
si l’autre femme est célèbre.
Je me demande pourquoi les femmes ont besoin de tant d’argent : en général elles ne boivent pas, ne
jouent pas et…. n’ont pas de femme.
Jean Rigaux
90
La femme est vraiment le chef d’œuvre de Dieu, surtout quand elle a le diable au corps.
Alphonse Allais
- Si vous étiez mon mari, Monsieur, je vous servirais une tasse de thé empoisonné.
- Si vous étiez ma femme, Madame je la boirais.
Winston Churchill
La femme est un animal sans fourrure dont la peau est très recherchée.
Jules Renard
Les hommes sensibles préfèrent le soir au matin, la nuit au jour, et la beauté des femmes mûres à
celle des jeunes filles.
Paul Leautaud
Deux genres de femmes : celles qui veulent avoir de belles robes pour être jolies et celles qui veulent
être jolies pour avoir de belles robes.
Alphonse Karr
La femme est l’avenir de l’homme dit le poète communiste français, Louis Aragon.
En 1774, pleine époque de la traite des Noirs, quatorze femmes parquées dans les cales d’un bateau
négrier nantais, « Le Soleil », décident de se rebeller et de sauter à l’eau.
D’après le livre de Fabienne Ganio (Humus)
91
Quelques visages de femmes
La liste serait très longue si on allait mentionner toutes les femmes (vertueuses, vicieuses,
comédiennes, intellectuelles, sportives, battantes, charmantes, entreprenantes, brefs célèbres) du
monde : on choisit seulement quelques unes : Mariama (la mère de Jésus Christ) le seul non de
femme mentionné dans le coran, Aïcha l’intellectuelle, Fatoumata celle qui a le plus d’homonyme
dans le monde musulman. (Fatou, Fatimata, Faty, Fanta, Fatma) etc… Mame Fatou Wade Wellé
la mère de El Hadj Malick Sy, mère Thérèsa, Engela Merkel, Engela Davis, avec le statut de
premier pays africain à avoir vu une femme Mame Madior Boye accéder au poste de Premier
ministre en mars 2001, Oumy Khaïry Guèye Seck, Khar Mbaye et toutes les grandes cantatrices,
Diatou Cissé Badiane Syndicaliste, Yaye Kène Gassama Dia la chercheuse du gouvernement, Amy
Mbacké Thiam, Katoucha Niane (top model), Maïmouna Sourang Ndir et la liste continue avec
des noms et leur histoire.
Nous avons choisi Sokhna Diarra parce qu’à nos yeux elle est l’idéal de la femme en Islam : en
elle se retrouvent incarnées et portées à leur paroxysme toutes les valeurs culturelles de l’Islam
en général et, en particulier, ceux de leurs aspects qui se rapportent exclusivement à la femme
musulmane.
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Aïssatou Tall Sall (membre du bureau politique du Parti Socialiste)
« Je ne suis pas candidate au poste de première secrétaire, mais j’ai bien l’intention de faire
partie de cette équipe de dirigeante qui, demain va manager le parti socialiste pour aller à la conquête
du pouvoir. »
« On ne s’engage pas en politique pour jouer les secondes rôles ou occuper les secondes
places. »
Je travaille avec beaucoup d’engagement et j’essaie d’y mettre le maximum de sérieux et de
compétence et puis l’avenir est ouvert à tout le monde
Monsieur le Proviseur
Du Lycée El H. Baba DIONGUE
PODOR
92
- la sécurité de l’établissement ;
- l’amélioration du cadre de vie et de l’environnement du lycée ;
Certes, discuter n’est pas tout, mais poser un problème engage à trouver la bonne solution.
Il est vrai que ces problèmes sont nombreux et complexes, mais ils ne sont pas
insurmontables.
C’est ensemble, par la réflexion et l’action commune que nous trouverons la voie.
Celle de l’avenir de nos enfants et de notre Cité.
En vous félicitant encore une fois d’avoir tenu le pari d’honorer vos meilleurs élèves, je
voudrais ici, vous demander d’être mon interprète pour leur adresser mes sincères encouragements à
faire plus et mieux, tout en vous exprimant toute ma gratitude pour m’avoir, encore une fois,
associée à une si belle fête du savoir et de la connaissance.
Bonne vacances et à l’année prochaine !
NB : lauréate au Concours Général : premier prix de Philosophie.
Me Aïssata TALL SALL
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Amsatou Sow Sidibé
Le jury du Programme Initiative sur le Leadership des femmes pour le Développement et la
Démocratie a porté cette année son choix sur Amsatou Sow Sidibé. La militante des droits de
l’Homme et figure très en vue de la société civile sénégalaise a été désignée enseignante de l’année
par cet institut né d’un partenariat entre l’Ucad et une université du Kansas.
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Mme Ndèye Khady Guèye
Les autorités universitaires actuelles ont pris l’initiative d’organiser une cérémonie de sortie de
promotion et de désigner un parrain et une marraine pour la première fois. Je suis particulièrement
honorée que ce choix soit porté sur ma modeste personne. Et je voudrais remercier les étudiants de
leur initiative qui est quand même noble. Parce que je pense qu’en procédant à ce choix, les étudiants
veulent sortir de la forteresse qu’est l’université de Dakar et s’ouvrir un peu plus à l’extérieur. Ils ont
effectivement besoin de communiquer comme le font leurs collègues des autres instituts supérieurs.
Donc, j’apprécie en tant qu’ancienne étudiante de cette même Faculté cette innovation.
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Oprah Winfrey produit « Paradis » de Toni Morrison
La papesse du « talk-show » et productrice américaine Oprah Winfrey, 51 ans, négocie pour adapter
en téléfilm le roman « Paradis » du Prix Nobel de littérature Toni.
« Paradis » est le premier ouvrage publié par l’écrivaine américaine après son prix Nobel en 1993. Il
raconte une histoire de meurtres de femmes par une bande d’hommes noirs dans une petite bourgade
d’Oklahoma (centre) dans les années 1970. Oprah Winfrey est une des personnalités les plus en vue
de la communauté noire aux Etats-Unis et elle est milliardaire. Elle a déjà produit une dizaine de
téléfilms pour la chaîne ABC où elle anime une émission quotidienne.
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DEVELOPPEMENT : LE RÔLE PRIMORDIAL DE LA FEMME
Djibouti, pays arabe, islamique, africain : certes, mais aussi un pays moderne dans lequel les
différentes identités s’additionnent, se superposent et se complètent.
Valoriser la femme, la libérer des préjugés, l’intégrer dans le champ politique, la faire participer au
développement de la nation : tel est le processus de valorisation des Djiboutiennes, mis en place dès
le premier mandat de l’actuel président depuis 1999. Le temps où la femme est exclue de la structure
sociopolitique et de l’espace public est bel et bien révolu.
« De nos jours, la femme et le pouvoir ne sont pas antithétiques ».
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Aujourd’hui, non seulement de plus en plus de femmes travaillent, mais elles accèdent de plus en
plus facilement à des postes de responsabilité, une telle est aux commandes d’une société qui a
pignon sur rue, une telle gère tout un fonds social de développement. Des exemples parmi d’autres.
La preuve que les femmes djiboutiennes, comme les hommes, planifient, supervisent, gèrent et
décident.
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VISAGE DE FEMMES
Après des milliers d’années de machisme généralisé, le pouvoir se féminise. Un peu partout, les
femmes s’imposent comme des chefs crédibles et possibles. Avec une manière de gouverner
différente. Exemple : Helen Johnson Sirleaf au Liberia. Angela Merkel en Allemagne. En France,
Ségolène Royal etc…
ROSE DIENG
Directrice de recherche à l’institut national de recherche en informatique et en automatique (Inria),
Rose Dieng s’est vu décerner par le ministère français de la Recherche et le groupe EADS le prix
Iréne-Joliot-Curie 2005 en décembre dernier. La récompense remise à la Sénégalaise distingue
chaque année une femme qui s’est affirmée par son parcours et sa contribution à la science. Rose
Dieng, 49 ans, responsable du projet Acacia (Acquisition des connaissances pour l’assistance à la
conception par interaction entre agents).
Biographie
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1956 Naissance à Dakar
1972 Concours général sénégalais : 1ers prix en français, latin, mathématiques, 2e prix en grec
1973 Bac mention très bien avec les félicitations du jury
1976 Reçu à l’Ecole polytechnique
1992 Responsable du projet d’intelligence artificielle Acacia à l’Inria de Sophia-Antipolis
(Alpes-Maritimes)
1995 Directrice de recherche à l’Inria
2005 Prix Iréne-Joliot-Curie de la scientifique de l’année
Ségolène Royale
Ségolène Royal, bien que très médiatisée actuellement, ne vient pas d’atterrir sur la scène politique
française. Née à Dakar et fille militaire, elle est actuellement la présidente du conseil régional de
Poitou-Charentes et député des Deux-Sèvres
Sa carrière politique débute avec l’avènement de François Mitterrand à la présidence. C’est ainsi que
de 1982 à 1988, elle occupe le poste de conseillère technique au Secrétariat général de la Présidence.
Et en 1988, elle est parachutée par son mentor dans les Deux-Sèvres où elle sera élue député de la 2e
circonscription. Ségolène Royal sera également ministre candidate à la présidentielle française 2007.
Hélène Johnson-Sirleaf
Parce qu’élue présidente du Liberia en novembre 2005, c’est en 2006 que cette femme impose son
style à la tête d’un Etat détruit par vingt-cinq ans d’instabilité politique, dont quatorze de guerre
civile. Parce qu’elle s’est attelé à développer l’agriculture, restaurer le secteur des mines et
réhabiliter les richesses pillées, comme l’or et le diamant. Parce qu’enfin, elle a fait de la défense du
sexe faible une priorité, dans un pays où la guerre avait perpétué le viol et l’esclavage sexuel. Parce
que tout simplement, elle est la première femme chef d’Etat élue en Afrique et qu’en tant que
pionnière, elle ne s’en sort pas si mal.
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Awa Marie Coll Seck
J’ai eu à conduire tout en même temps : l’éducation de mes quatre enfants, mes activités militantes et
syndicales ainsi que la gestion de ma carrière. Par chance, mon père médecin était fière que je suive
sa voie. La première grande épreuve a été internat des hôpitaux de Dakar, en 1975. Tous mes
collègues étaient des hommes qui n’avaient pas les mêmes charges que moi. J’ai dû travailler tard le
soir, prendre des gardes nuit, allaiter ma fille à l’hôpital. Puis, j’ai continué mes études en France,
tandis que mes enfants et mon mari restaient à Dakar. L’éloignement peut détruire un ménage. Je
n’ai pourtant pas le sentiment d’avoir sacrifié ma vie familiale et sociale à ma réussite
professionnelle, même si je regrette de ne pouvoir m’attardé plus souvent avec mes amis pour
bavarder. Aujourd’hui, mes enfants sont grands et je pense qu’ils sont fiers de moi, ce qui est
réciproque. J’ai de la chance d’avoir un mari qui me comprend. Un mari féodal n’aurait jamais
accepté une épouse qui a une situation très en vue, parfois plus visible que la sienne. Dans nos
sociétés, beaucoup d’éléments négatifs qui fragilisent le couple viennent des remarques de
l’entourage : on s’étonnera auprès du mari que sa femme est « encore » en voyage, « qu’on ne voit
qu’elle » à la télévision … L’homme peut se sentir frustré. J’ai autour de moi des exemples de jeunes
filles très brillantes que leurs maris ont empêchées de poursuivre leurs études ou d’obtenir une
promotion. D’autres ont réussis à accéder à des professions libérales mais rentrer tard le soir
déclenchait un scandale conjugal. Certaines se faisaient même battre par leur mari. Le combat des
femmes est aussi le mien et je me réjouis qu’elles soient de plus en plus nombreuses au Sénégal à
poursuivre leurs études et à retarder l’âge du mariage.
Wangari Maathai
66 ans, kényane. Présidente de Green Belt Mouvement, Prix Nobel de la paix 2004
En 1974, à l’époque où je suis devenue la première femme d’Afrique de l’Est à l’obtenir un doctorat,
très peu de femmes faisaient des études scientifiques. Elles s’étaient découragées, elles
s’autocensuraient. Dans mon entourage, personne, sinon mes parents, ne comprenait pourquoi je
voulais continuer à aller à l’école. Chercheur ne faisait pas partie des professions dont les femmes
étaient jugées capables. On les voyait plutôt au foyer, ou institutrices. Aujourd’hui, il n’y a plus cette
pression sociale. Les jeunes filles n’ont plus d’excuses pour ne pas aller à l’école, sinon la pauvreté
qui freine l’accession des femmes à des postes de responsabilité. La position des femmes dans la
société est le reflet du développement économique. Quand il y a de la richesse, on a quelque chose à
partager et tout le monde obtient sa part. Mais quand il y a peu à partager, ce peu revient d’abord aux
hommes. Les femmes sont toujours le second choix. Quand on choisit une femme pour un poste,
c’est toujours la deuxième solution. Les hommes respectent les compétences et le mérite des
femmes, mais mettront du temps avant d’accepter qu’une femme puisse être meilleure qu’eux.
Meilleure ne signifie pas pour autant identique. Les femmes développent des qualités différentes des
96
hommes. Elles sont plus sensibles aux enfants, elles œuvrent plus volontiers pour la paix, car ce sont
elles qui perdent leurs fils et qui deviennent réfugiées quand les hommes partent au front. Mais
quand une femme occupe une position de pouvoir d’influence, il est bien souvent difficile de la
distinguer d’un homme. C’est le problème des femmes aujourd’hui : elles évoluent dans un système
vieux de plusieurs siècles fait par des hommes. Chaque femme qui accomplit quelque chose est un
grand pas en avant pour que plus personne ne se demande : « une femme peut-elle être élue
présidente ? »
LECTURE
Emancipation de la femme
La femme a toujours été, sinon l’esclave de l’homme, du moins sa vassale; les deux sexes ne se sont
jamais partagés le monde à égalité; et aujourd’hui encore, bien que sa condition soit entrain
d’évoluer, la femme est lourdement handicapée. En presque aucun pays son statut n’est identique à
celui de l’homme et souvent il l’a désavantage considérablement. Même lorsque des droits lui sont
abstraitement reconnus, une longue habitude empêche qu’ils ne trouvent dans les mœurs leur
expression concrète.
Economiquement, hommes et femmes constituent presque deux castes : A toutes choses égales, les
premiers ont des fonctions plus avantageuses, des salaires plus élevés, plus de chance de réussite
que leurs concurrents de fraîche date. Ils occupent dans l’industrie, la politique etc... Un plus grand
nombre de postes et ce sont eux qui détiennent les postes les plus importants.
[ ...] Au moment où les femmes commencent à prendre part à l’élaboration du monde, ce monde est
encore un monde qui appartient aux hommes. Ils n’en doutent pas, elles en discutent à peine.
Refuser d’être l’autre, refuser la complicité avec l’homme, ce serait pour elles renoncer à tous les
avantages que l’alliance avec la caste supérieure peut leur conférer. L’homme tout puissant protégera
la femme faible et il se chargera de justifier son existence.
Simone DE BEAUVOIR
Tout le monde savait que c’était impossible. Puis un jour est venu un homme qui ne le savait pas. Et
il l’a fait.
Winston Churchill
L’amitié est une embarcation assez grande pour porter deux personnes par beau temps, mais une
seule en cas de tempête.
Ambroise Bierce
97
Celui qui a commencé a fait la moitié de la besogne.
Horace
Il n’y a pas d’hommes cultivés il n’y a que des hommes qui se cultivent.
Maréchal Foch
Ce n’est pas difficile d’être une vedette. Ce qui est difficile. C’est d’être un débutant.
Coluche
Humour
Toutes les opinions sont respectables. Bon, c’est vous qui le dites. Moi, je dis le contraire. C’est mon
opinion : respectez-la donc.
Jacques Prévert
Plus on fait de choses, plus on a de temps pour en faire. Moins ou en fait, moins on en a : les oisifs
n’ont jamais une minute à eux.
Maurice Sachs
On aurait des enfants tout élevés, si les parents étaient élevés eux-mêmes.
Goethe
Mon cœur trouvait sa joie dans mon travail ; c’est le fruit que j’en ai retiré.
Ancien Testament
Si vous ratez l’éducation de vos enfants, je ne vois pas très bien ce que vous pourriez réussir d’autre.
Jacqueline Kennedy ONassis
Visages de femmes
Penda Mbow – Professeur d’Histoire à L’UCAD
Elle voulait être Magistrate ou Médecin. Mais elle est devenue historienne, consultante internationale
et membre actif de la société civile. Considérée par certains comme une « femme bavarde et
agaçante » et par d’autres comme « acteur civil intégral », elle reste une rebelle qui provoque à
souhait tout en étant assise sur de solides principes personnels.
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L’APIX, la structure qu’elle dirige a obtenu la certification ISO 9001 version 2000 de son guichet
unique. Une vraie performance quand on sait qu’en Afrique seul un pays comme la Tunisie peut se
targuer d’avoir obtenu cette certification qui atteste de la qualité des services offerts aux investisseurs
en matière d’information et d’assistance pour la réalisation de leurs projets. En outre, cette dame qui
fait d’excellentes choses sans tambours ni trompettes, a la redoutable mission de changer
radicalement la face de Dakar et de nous livrer, dans les plus brefs délais, des échangeurs, des
98
viaducs et une autoroute à péage qui vont révolutionner complètement la mobilité urbaine de notre
capitale.
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Aline Sitoé Diatta est née à Cabrousse vers 1920. Elle prônait « l’égalité entre les hommes et les
femmes.
Contrairement aux Français qui voulaient développer les cultures commerciales », Aline Sitoé Diatta
encourageait les cultures vivrières ».
Aline Sitoé Diatta était une prêtresse surnommée « la faiseuse de pluie ». Elle est née en 1920 à
Cabrousse près d’Oussouye : on l’appelait aussi « la Dame de Cabrousse ».
Elle prônait la solidarité entre les jeunes et les personnes âgées. Elle prônait aussi l’égalité entre les
hommes et les femmes.
C’était une grande patriote et elle a mené une résistance passive* à la colonisation française.
Sa lutte a eu lieu pendant la Deuxième Guerre Mondiale (1939-1945). Durant cette période, les
Français obligeaient la population à participer à l’effort de guerre : ils réquisitionnent* du riz, par
exemple. Aliné Sitoé Diatta s’est opposée avec détermination au développement des cultures
commerciales imposées par les Français, et encourageait les cultures vivrières. Elle s’opposait aussi
au travail forcé.
Son action gênait les Français. C’est pourquoi ils l’ont arrêtée, jugée et condamnée. Elle a été
emprisonnée à Bakel puis à Tombouctou, dans le Soudan Français (l’actuel Mali). Elle y est morte
en 1943.
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Aïda MBODJ
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99
Présidente du Cnra, Mme Nancy Ndiaye Ngom s’est engagée à fournir des gages aux syndicats et
autres acteurs de la société civile quant à la capacité de l’organe de régulation à s’acquitter
souverainement de sa mission.
« La tâche sera ardue », reconnaît-elle. Mais, il importe de laisser au Cnra le bénéfice du doute,
indique-t-elle. Avant d’ajouter : « nous allons vers un évènement majeur, attendez de voir quel sera
le comportement du Cnra et la vous le jugerez aux actes.
Mais il faudrait dit-elle, « laisser du temps au temps, car une révolution de taille devrait s’opérer
bientôt dans le paysage audiovisuel », annonce-t-elle.
Walfadjri – Samedi 20 Dimanche 21 Janvier 2007
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Joséphine Baker
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Il y eut assurément des espionnes plus redoutables que Mata-Hari, tant au cours de la première
guerre mondiale que de la seconde. Mais peu de noms ont laissé une trace aussi durable dans les
annales de l’espionnage que celui de la petite Frisonne qui périt tragiquement dans les fossés de
Vincennes le 15 octobre 1917.
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Marilyn Monroe (1er juin 1926 à Los Angeles, Californie — 5 août 1962 à Los Angeles, Californie)
fut une actrice et chanteuse américaine qui parvint à devenir mondialement célèbre au début des
100
années 1950. Elle est considérée comme une des premières stars hollywoodiennes
Elle inspira de nombreuses actrices et célébrités comme Jayne Mansfield ou Madonna dont
quelques-unes essayaient de bénéficier de son énorme succès en imitant sa façon de se présenter en
public. En dépit de son immense notoriété, elle resta malheureuse et insatisfaite le long de sa vie.
Marilyn finit par prendre des somnifères, qui, d'après une des abondantes théories de conspiration,
conduisirent à sa mort le 5 août 1962 (à 36 ans), au sujet de laquelle courent toujours de nombreuses
rumeurs.
(L’Amérique a pleuré trois personnages célèbres qui sont décédés dans les années 60)
- Président John Fitzgerald Kennedy Politicien
- Ernest Hemingway (Le vieil homme et la mer) Ecrivain
- Marilyn Monroe Actrice
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Condoleezza Rice (née le 14 novembre 1954 à Birmingham en Alabama) est l'ancienne Conseillère
à la Sécurité nationale entre 2001 et 2005 de George W. Bush et l'actuelle Secrétaire d'État des
États-Unis depuis janvier 2005.
Elle fut secondée à ce poste de janvier 2005 à juillet 2006 par le Secrétaire d'État Adjoint Robert
Zoellick.
En 2004 et en 2005, elle est classée comme la 1re femme la plus puissante au monde par le magazine
Forbes. En 2006, elle est détrônée par Angela Merkel.
Citations
« Le parti républicain me regarde comme un individu, pas comme une partie d'un groupe. » (1980) à
propos de sa non-adhésion au communautarisme noir américain.
« Il y a ceux qui disent que la démocratie mène au chaos [...], à la terreur (...). C'est le contraire qui
est vrai : la liberté et la démocratie sont les seules idées assez fortes pour vaincre la haine, la division
et la violence. » (21 juin 2005 - Université américaine du Caire)
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101
FEMME
En France, il faut bien chercher pour trouver une femme dans l’hémicycle. Mais ce n’est pas
forcément le cas ailleurs. La preuve en chiffres.
Les femmes n’entendent plus rester passives face à la recherche de solutions pour l’atteinte des
OMD (Objectifs du Millénaire pour le Développement). A leur bénéfice, une séance de formation
sur la micro finance a été organisée, pour les appuyer dans leurs activités économiques. Initiatrices
du projet de renforcement des capacités des femmes du secteur informel, les membres de
l’association « Ji géén gni tamit », (les femmes aussi), affiliés au Réseau des caisses d’épargne et de
crédit de Dakar (Resec), ont reçu mardi dernier leurs diplômes.
Le réseau des caisses d’épargne et de crédit (Resec) est une institution de micro finance, gérant une
vingtaine de caisses de crédit de base (à Dakar, Mbour et Kounguèle). Au nombre de 23.150, les
femmes mutualistes et non moins actrices de l’économie sociale solidaire, s’activent dans le domaine
du secteur informel (commerce, maraîchage, transformation de produits locaux, et de produits
halieutiques…).
Le Resec, encadré par Enda Graf, joue le rôle d’encadrement des caisses de solidarité, qui organisent
la collecte de l’épargne primaire et le renforcement des capacités de ses membres. Dans l’optique de
faciliter aux femmes l’accès aux crédits, le Resec a noué des partenaires avec d’autres institutions
dont Planet Finance, une institution de micro finance orientée principalement vers la lutte contre la
pauvreté. C’est dans ce cadre qu’une vingtaine de femmes mutualistes ont bénéficié d’une formation
en micro finance.
Convaincu que la Mutuelle d’épargne et de crédit est une alternative pour les couches les plus
démunies, le Réseau a effectivement atteint les couches vulnérables du quartier de Missirah et Arafat
de Grand Yoff, en proie à une pauvreté criarde.
A travers leur forte mobilisation, les femmes, qui réclament la parité, souhaitent être dotées d’outils
de gestion fiables. Oury Niang, explique que « Dji guéén gni tamit » traduit toute la détermination de
la gent féminine d’occuper les devants de la scène.
« Nous avons intitulé notre projet ainsi, pour que les femmes ne jouent plus les seconds rôles dans
cette société en mutation », explique Seynabou Diop, la coordonnatrice du Resec. Et d’ajouter :
« toutes ces femmes, réunies pour la même cause, partagent l’idée que dans cette société en
mutation, il faut aller au même pas que les hommes, être au fait des nouvelles technologies et,
surtout, être mieux outillées, en termes de techniques de gestion et des finances.
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102
LECTURE
FEMME
« Ndeye » est l’intitulé d’une nouvelle émission féminine. Présentée par Karine et Nafissatou Diouf,
en wolof, elle a pour vocation d’être « une émission réalisée par des femmes, pour les femmes ».
C’est un rendez-vous mensuel d’une heure, tous les mercredis soirs, à 22h, sur la RTS1. L’émission
va comporter huit rubriques allant du droit au courrier des téléspectatrices, en passant par la santé, la
beauté, la cuisine ou encore l’accent sur une réussite féminine. Selon le communiqué de presse,
« Ndeye » souhaite apporter « un regard nouveau aux femmes africaines. De l’adolescence à la
femme d’âge mûr, de la citadine à la paysanne, de la bourgeoise à la plus démunie, Ndeye s’adresse
donc à un large public. Vu le développement croissant de la gent féminine, au Sénégal, représentant
aujourd’hui la moitié de la population, ce format d’émission vient à son heure pour prendre en
charge l’intégralité des problèmes relatifs à cette importante couche de la population ».
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LECTURE
FEMMES
Le parapluie de la honte.
L’édition 2006 de « Diakarlo », la traditionnelle « Nuit des grands griots » à été le théâtre d’une
bêtise que seule une certaine catégorie de « femmes driankés » pouvait se permettre.
Comment comprendre ces femmes qui, pour la plupart, ont trimé pour asseoir un semblant de
business, claquer tout leur avoir, en un seul jour, et d’une manière si effrontée et idiote ?
Mais qu’est-ce qu’elles veulent ? Se faire connaître ? Se faire voir ? S’amuser ou passer du bon
temps ? Certainement, elles-mêmes ne savent pas ! Parce qu’il faut être habité par un coefficient
intellectuel en dessous du zéro pour se comporter de la sortie.
Et ceux qui laissent faire ? Eux aussi ont leur part de responsabilité. L’on se demande dans quel tiroir
se trouve enfouie la « loi contre le gaspillage dans les cérémonies » ? Nous l’avons toujours dit :
« Quand l’oubli s’installe, la permissivité reprend ses droits ! »
Un parapluie orné de liasses de billet de banque, voilà la dernière bêtise de nos « femmes-
driankés » ! L’anti-icône en puissance. C’est dommage !
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- Le vote républicain et démocratique
Proverbe : Sentence, maxime, exprimée souvent en peu de mots, traduisant une vérité générale et
traditionnelle et qui apparaît le plus souvent dans la langue parlée pour étayer une affirmation,
confirmer une décision, etc. : Il a beaucoup voyagé et – comme dit le proverbe : « Pierre qui roule
n’amasse pas mousse » - il est revenu avec très peu d’argent. (L’emploi des proverbes, fréquent dans
les parlers locaux, est aujourd’hui en nette régression dans la langue parlée commune.
Le peuple qui a les meilleures écoles est le premier peuple, s’il ne l’est pas aujourd’hui, il le sera
demain.
Une citation de 1895
103
Suffrage universel : c’est le droit de vote accordé à tous les citoyens. A ses débuts en 1848, le
suffrage universel concerne seulement les hommes à partir de 21 ans.
En France les femmes ont commencé à voter en 1944, en Suisse en 1929 etc…
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- Article 3 : la souveraineté nationale appartient au peuple sénégalais qui l’exerce par ses
représentants ou par la voie du référendum.
Aucune section du peuple, ni aucun individu, ne peut s’attribuer l’exercice de la souveraineté.
Le suffrage peut être direct ou indirect. Il est toujours universel, égal et secret.
Tous les nationaux sénégalais des deux sexes, âgés de 18 ans accomplis, jouissant de leurs droits
civils et politiques sont électeurs, dans les conditions déterminés par la loi.
Article 67 : l’assemblée nationale détient le pouvoir législatif, elle vote seule la loi.
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ARISTOTE souligne, formellement que l’Egypte est le berceau des Mathématiques et il précise
que les égyptiens étaient excessivement noirs de peau.
Le savant grec HERODOTE, témoin oculaire, atteste que « les anciens égyptiens ont la peau noire
et les cheveux crépus ».
Sans remonter aux anciennes cultures africaines vieilles de plusieurs centaines d’années (invention
des mathématiques, de l’astronomie, de la médecine, de l’écriture, de la philosophie, maîtrise du feu,
invention de l’agriculture, invention des premiers outils etc.), on peut affirmer que la contribution du
monde noir à la science et aux techniques modernes mérite d’être soulignée.
Un homme dans « le projet Manhattan » (Fabrication de la Bombe Atomique) :
Dr. Philipp Emeagwalli, un GENIE NOIR contemporain
Adulé et respecté par les plus grands esprits de l’univers scientifique. Un phénomène connu de
tous les milieux technologiques.
Surnommé « le Bill Gates de l’Afrique », il a été salué par le Goldon Guardian comme la nouvelle
étoile de l’âge de l’information. Pourtant les médias le laissent dans un quasi-anonymat.
Philipp Emeagwalli est originaire du Nigeria. Il est né en 1954 à Akura, de parents Igbo. Il a 3
maîtrises et un doctorat en : Science de l’informatique, génie maritime, génie civil et
environnemental et mathématiques appliquées. Il est reconnu comme un témoin vivant du génie
africain dans le domaine de l’informatique mais c’est aussi un inventeur multidisciplinaire.
Les pionniers contemporains
Léopold Sédar Senghor, Aimé Césaire etc… (voir Sembène/document)
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Mythologie
La Mythologie grecque, histoire fabuleuse des dieux, demi-dieux et héros de l’Antiquité, est
assez mal connue des générations actuelles. Alors qu’elle faisait partie autrefois de toute éducation
tant soit peu soignée, elle est reléguée à présent parmi les connaissances les moins nécessaires, et la
plupart de nos contemporains n’en savent plus guère que ce qu’ils en ont pu glaner çà et là, par
bribes, au hasard de leurs lectures. Est-ce suffisant ?
C’est bientôt dit. Il est pourtant un fait incontestable : c’est que la Mythologie des Grecs, qui
a personnifié des idées de tous les temps, des abstractions éternelles, a exercé une influence profonde
sur la formation et le développement de notre pensée.
Cette influence de la Mythologie sur la pensée, les sentiments, les idées d’une humanité dont
nous sommes les héritiers directs, la fin du Paganisme ne l’a pas supprimée ; elle a traversé les
104
siècles, marquée d’âge en âge par des manifestations d’art et des monuments de littérature qui sont
les témoins irrécusables et glorieux de notre ascendance intellectuelle.
C’est pourquoi la Mythologie doit n’être pas banne d’une bonne culture générale.
La Mythologie est entrée dans notre patrimoine national et elle n’en sortira plus. Elle a
pénétré jusque dans notre langage usuel. Ceux-là même qui l’ignorent ne lui font-ils pas
journellement mille emprunts involontaires ?
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105
Notable : personne qui occupe le 1er rang dans Priver : ôter à quelqu’un la possession
une ville Raturer : annuler ce qui est écrit en biffant
Notoire : connu d’un grand nombre de Rayer : faire des raies sur
personnes Roder : soumettre une surface au rodage
Objecter : opposer une objection Rôder : errer
Objectiver : rapporter à une réalité extérieure Serment : affirmation solennelle
Obstruer : boucher par un obstacle Sermon : prédication
Obturer : boucher hermétiquement Solitude : état d’une personne seule
Œuvre : production Sollicitude : attitude de soins attentifs
Ouvrage : action de travailler Véhiculaire : langue parlée par des
Panser : appliquer un pansement communautés
Penser : former des idées dans son esprit Vernaculaire : langue parlée à l’intérieur d’une
Privatiser : procéder à la privatisation communauté
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Lycée…
Dakar, le ……………………………
106
7- Comment appelle-t-on l'industrie qui produit du fer et de l'acier ? La sidérurgie.
8- Que trouve-t-on dans une ludothèque ? Des jeux
9- Au théâtre qu'appelle-t-on une longue réplique ? Une tirade.
10- Comment se nomme l'habitation du lièvre ? Le gîte.
11- En six lettres : est à la fois profession et fruit ? Avocat.
12- Quelle est la bonne orthographe du pluriel de "un pull marron" ? Des pulls marron.
13- Complète le proverbe : "Qui s'y frotte s'y ……………….."
14- Comment appelle-t-on une strophe de quatre vers ? Un quatrain.
15- Quel engin permet aux sous-marins de voir sans être vus ? le périscope.
16- Quelle ligne sépare un dessin en deux parties superposables ? L'axe de symétrie.
17- A partir de quelle date les jours diminuent-ils ? Le 21 Juin.
18- En quatre lettres : est à la fois un animal et un fruit ? Kiwi
19- Comment appelle-t-on le passage de l'enfance à l'adolescence ? La puberté.
20- Que signifie l'expression "casser du sucre sur le dos de quelqu'un"? Dire du mal à une personne
en son absence.
21- Comment appelle-t-on une figure à 12 côtés ? Dodécagone.
22- Quelle est la racine du mot citoyen ? Cité.
23- Quel animal est le mâle de la hase ? Le lièvre.
24- Le chameau qui crie, on dit qu'il blatère.
25- Comment crie la cigogne ? Elle craquette.
26- Comment appelle-t-on un bracelet sur lequel on grave un nom ? Une gourmette
27- Que mangent les animaux nécrophages ? des animaux morts.
28- Quel est le surnom des policiers anglais ? Les bobbies.
29- Comment appelle-t-on un collectionneur de timbres ? Un philatéliste.
30- Quel animal glapit ? le renard.
31- Trouve un synonyme de l'adjectif "crédule"? Naïf - Candide.
32- Qu'est-ce qu'un hobby en français ? Un passe temps.
33- Quelle île a été surnommée île de la beauté ? La Corse.
34- Quel carburant met-on dans les avions ? Du kérosène.
35- Pour désigner un entraîneur en langage moderne, on peut utiliser le mot Coach.
36- Quelle arme australienne revient à son point de départ ? Boomerang.
37- Dans quel sport jette-t-on l'éponge : La boxe.
38- Qui invente IN TERNET ? L’armée :les militaires du Pentagone(USA)
39- Que laissent passer les métaux conducteurs ? Le courant électrique.
40- Comment appelle-t-on une réserve souterraine de pétrole ? Un gisement de pétrole.
41- Quel animal terrestre proche du lézard est noir tacheté de jaune ? La Salamandre.
42- Quelle langue parle-t-on en Autriche ? L’allemand.
43- Ecrivez 800 en lettres. Huit cents
44- Comment appelle-t-on les bateaux dans lesquels rament les esclaves ? Les galères.
45- Quand fut voté la déclaration des droits de l'homme ? En 1789
46- Qui a inventé la Coca-Cola ? Un pharmacien du nom de John Remberton.
47- Au handball, quelle partie est réservée au gardien ? La zone
48- En cinq lettres, coup de poing, force et énergie en anglais = Punch
49- Quel mot en cinq lettres désigne un récit imaginaire : Romain.
50- Quel nom donne-t-on au plus âgé en sport ? Un vétéran.
51- En cinq lettres est synonyme de chanson à succès= un tube.
52- Que signifie isoler en électricité ? Protéger.
53- Dans quels organes de sens trouve-t-on du cartilage ? dans le nez et les oreilles.
54- Quel animal est la mygale ? l'araignée.
55- Comment appelle-t-on une couleur qui va du très sombre au très clair ? Du dégradé.
56- Comment appelle-t-on les petites pointes autour d'un timbre ? Les dents.
57- Le gaz qui se raréfie en prenant de l’ altitude ? L'oxygène.
58- Comment appelle-t-on l'énergie provenant de la force de l'eau ? L'énergie hydraulique.
59- Comment les vers de terre respirent-ils ? par leur peau.
107
60- Quel peuple fut persécuté par Hitler de 1934 à 1945 ? Les juifs.
61- Grâce à quel élément une éolienne fournit-elle de l'électricité ? Le vent.
62- Qu'est-ce que le S.M.I.C ? Le Salaire Minimum Interprofessionnel de Croissance.
63- Quel type de culture pratique un culturiste ? de la culture physique.
64- Qu'est-ce qui donne la couleur rouge au sang ? L'hémoglobine.
Notes de Culture
1 700 ans av. J.-C. : maîtrise de l’astronomie et des mathématiques par les Babyloniens.
297 av. J.-C. : construction de la bibliothèque d’Alexandrie.
260 av. J.-C. : Archimède formule le principe d’hydrostatique.
80 av. J.-C. : invention du premier calculateur astronomie, en Grèce.
820 : le texte « Al-jabr wa’l muqabalah » (« Algèbre ») introduit les chiffres connus sous le
nom de chiffres arabes.
1628 : William Harvey décrit la circulation du sang.
1687 : Newton publie les « Principia ».
1735 : Carl Linné développe son système de classification des plantes.
1769 : James Watt brevète la machine à vapeur.
1796 : Edward Jenner découvre que la vaccine immunise contre la variole.
1859 : Charles Darwin publie « On the origin of species ».
1885 : Louis Pasteur découvre le principe de la vaccination.
1896-1897 : Henri Becquerel et Marie Curie découvrent la radioactivité.
1937 : machine à calculer de Turing.
1945 : première bombe atomique.
1959 : Luna 2 atteint la Lune.
1960 : invention du laser.
1970 : Venera 7 atterrit sur Vénus.
1971 : lancement de Saliout 1, première station orbitale (soviétique).
1981 : lancement de la navette Columbia.
1986 : Pioneer 10, sonde spatiale, quitte le système solaire.
1990 : lancement du télescope spatial Hubble.
1995 : découverte d’une planète en formation d’une étoile proche de la Terre, B-Pictoris.
Notes de Culture
1543 Copernic remet la Terre à sa place : C’est le début de la révolution scientifique. L’astronome
polonais Nicolas Copernic publie une théorie révolutionnaire : selon lui, la Terre et les planètes
tournent autour du Soleil. Il va à l’encontre du dogme en vigueur, qui plaçait la Terre au centre du
système solaire.
1615 Galilée rejoint Copernic : Alors qu’il vient de publier, deux ans auparavant, son soutien à la
théorie copernicienne, Galilée fait le voyage de Rome pour la défendre face à la hiérarchie de
l’Eglise catholique. Il sera condamné en 1633.
1859 Darwin et l’évolution : Au cours d’un voyage, Charles Darwin prend conscience, en observant
les pinsons des îles, de la diversité des espèces et de leur origine commune. Il formulera sa théorie de
l’évolution dans son livre « De l’origine des espèces ».
1905 Einstein relativise : Cette année-là, Albert Einstein propose la théorie de la relativité
restreinte. Elle suppose que la vitesse de la lumière est une constante qui ne peut être dépassée.
L’une des conséquences fondamentales de la théorie est l’équivalence de la masse et de
l’énergie.
108
1953 Découverte de la structure de l’ADN : James Watson et Francis Crick élucident la structure
tridimensionnelle de l’ADN, support de l’information génétique. La biologie moléculaire peut
prendre son essor.
1961 Gagarine fait sa révolution : Après l’envoi d’un satellite artificiel, Spoutnik 1, le 4 octobre
1957, les Soviétiques franchissent une nouvelle étape en lançant le premier vol habité. Le 12 avril
1961, Youri Gagarine effectue la première révolution humaine autour de la Terre, à bord du vaisseau
spatial Vostok 1.
1969 Un grand bond pour l’humanité : En 1969, les Américains envoient trois astronautes sur la
Lune (mission Apollo 11). Neil Armstrong sera le premier homme à poser le pied sur le sol de notre
satellite, le 21 juillet.
VOCABULAIRE
Adepte: Les adeptes d’une religion, ceux qui pratiquent cette religion.
Aduler : Un artiste adulé, choyé, chéri par le public.
Allitérations : Ce sont les répétitions rapprochées de mêmes sonorités à l’intérieur d’un texte.
Anarchiste : Partisan de l’anarchie , doctrine socialiste qui refuse toutes formes d’autorité.
Angoissé : Je n’ai pas reçu de ses nouvelles, je suis angoissé, je suis très inquiet
Annihiler : Il a annihilé tous les efforts de son frère, il les a détruits, réduits.
Asservir : Asservir un peuple, c’est le réduire à l’esclavage.
Augurer : Que faut –il augurer de ce fait ? Que faut-il prévoir pour l’avenir ? Quel présage
en tirer.
Adage : Formule brève, énonçant une règle de morale pratique, proche de proverbe.
Amender : Amender quelqu’un, c’est le corriger.
Antagonisme : Opposition permanente entre deux personnes, deux, idées.
Arrogance : Orgueil mêlé de suffisance.
Bâillonner : Si tes fait prisonnier, tu seras bâillonné on appliquera sur ta bouche un morceau de
tissu pour tissu pour t’empêcher de parler ou de crier.
Barioler : C’est un tissu bariolé, aux couleurs vives et variées.
Belliqueux : Un enfant belliqueux aime les querelles ; il est agressif et batailleur.
Bombance : Faire bombance, c’est faire un repas somptueux, manger beaucoup.
Boursoufler : Gonfler
Bredouille : Se dit d’un chasseur qui n’a pas pris de gibier. Brûle-pourpoint(à) Expression un peu
vieillie qui s’emploie après un verbe de déclaration et signifiant brusquement.
Buriné : Un visage buriné par les épreuves ou par l’age.
Carence : Insuffisance ,lacune ,imperfection
Capituler : Les ennemis étaient trop nombreux, l’armée a capitulé, elle a cessé de se battre, elle
s’est avouée vaincue.
Charrier : Le fleuve en crue charriait des troncs d ’arbre ; il les transportait.
Chatoyant : Qui a des reflets changeants comme les yeux des chats.
Commun des mortels : Le commun des hommes, le plus grand nombre.
Compassion : Sentiment de pitié qui nous rend sensibles aux malheurs des autres.
Concevoir : Devenir enceinte.
Conciliabule : Entretien plus ou moins secret et suspect.
Consterné Echec l’a consterné ,désolé, navré.
Contester : Abdou n’est pas d’accord avec moi, il conteste ce que je lui dit.
Coreligionnaire : Personne qui a la même religion qu’une autre.
Caves : Adjectif :Creux –des yeux caves, ce sont des yeux enfoncés dans des orbites creuses.
Corsé : Un discours corsé ,c’est un discours relevé par des anecdotes amusantes, parfois
piquantes.
Décapiter : Le criminel a été décapité, on lui a coupé la tête.
Se dédire : Il avait promis de venir, mais il s’est dédit .
Déférent : Respectueux
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Délivrant « On nous tue, on ne nous déshonore pas » ,voilà la devise de ces soldats, les mots
qui expriment leur idéal.
Dicton : Un proverbe d ‘origine ancienne.
Doléance : Il a présenté ses doléances, ses sujets de plainte et de récriminations.
Dynastie : Une famille de rois qui ont régnés l’un après l’autre.
Damer : Tasser fortement avec un pilon, par extension, cogner avec force.
Décoction : Liquide dans lequel on a bouilli des plantes.
Dévaluation : Abaissement de la valeur d’une monnaie.
Diapason : Vivre en diapason de la nature, c’est suivre le rythme des saisons, profiter de l’air,
des plantes, des animaux.
Doctoralement : Définit la conduite d’un homme au ton grave et solennel.
Ephémère : Qui ne dure qu’un jour, par extension se dit de tout qui ne dure pas longtemps.
Epopée : Récit d’aventures héroïque et merveilleuses.
Emaillé : Une voix émaillée, c’est une voix rauque.
Ebahi : Très étonné.
Edifiant Conduite édifiante ,exemplaire, vertueuse.
Emailler : Il émaille son discours de mots anciens, il le pars&me d’expressions vieillies.
Eploré : Elle est éploré, en pleurs.
Essaimer : Se disperser.
Firmament : Les étoiles brillent au firmament dans le ciel.
Généalogie : Suite, dénombrement des ancêtres de quelqu’un.
Génocide : Extermination systématique d’un peuple.
Glas : La fin , le déclin
Harem : Autre fois les femmes des sultans étaient enfermées dans un harem, dans une partie
du palais uniquement réservée aux femmes.
Hébété : Je regardais sa maison brûler, d’un air d’une personne devenue stupide.
Fanatisme : Un zèle trop passionné au service d’une cause.
Faste : Etalage de luxe et richesse.
Fieffé : Se dit de quelqu’un qui a atteint le degré le plus élevé d’un défaut, le mensonge par
exemple.
Flasque : Mou et sans vigueur.
Galanterie : Courtoisie envers les femmes.
Halieutique : Qui est relatif à la pêche.
Héraut : Celui qui parle au nom d’une communauté.
Hilarité : Gaieté qui se manifeste par une explosion de rires.
Hypnotisé: Fasciné , envoûté.
Impétueux : Plein de fougue et de vivacité .
Incantation : Formule magique que l’on récite pour obtenir un effet surnaturel sur les esprits.
Ingénuité: Simplicité et franchise
Insinuation : Manière adroite de faire entendre quelque chose sans l’exprimer formellement.
Intrus : Personne qui s’introduit quelque part sans y être invitée.
Imberbe : C’est un jeune homme imberbe, qui n’a pas de barbe.
Immonde : Des propos immondes, ignobles, dégoûtants.
Immuniser : Les vaccins nous immunisent contre les maladies :ils nous empêchent de les attraper
En habituant notre corps à se défendre contre elles.
Impassible : Quelqu’un d’impassible ne montre aucune émotion, aucun trouble, même s’il en
ressent.
Incarnation : Action de s’incarner, de prendre le corps, le caractère où l’esprit de quelqu’un.
Intelligentsia : Ensemble des intellectuels d’un pays.
Intègre : Un homme intègre d’une honnêteté parfaite.
Liesse : Joie, réjouissance collective.«Une foule en liesse»
Longévité : Ce vieillard a cent cinq ans, sa longévité est étonnante ; la longueur de vie
Lumignon : Une petite lumière, un petit bout de chandelle.
Mânes : Ames des morts.
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Maximes : « Bien mal acquis ne profite jamais » est une maxime, une phrase qui nous indique
comment il faut nous conduire., qui nous fait réfléchir.
Mégère : C’est une mégère, une femme méchante et hargneuse.
Métaphores : Elles permettent de désigner un objet ou une idée par un mot qui convient pour un
autre objet ou une autre idée. La métaphore se distingue de la comparaison par l’absence de termes
marquant l’équivalence.
Mélopée : Chant monotone et rythmé.
Mutinerie : Révolte de soldats
Moribond : Désigne celui qui n’a pas longtemps à vivre.
Morigéner : Réprimander
Occulte : Les magiciens, les sorciers pratiquent les sciences occultes, des activités qui font
intervenir des forces mystérieuses.
Off-shore : Adjectif anglais s’appliquant aux forages pétroliers pratiqués en mer et aux
installations qui les accompagnent.
Ourdir : Ourdir un complot, préparer machiner ,tramer un complot.
Patrimoine : Ensemble des biens, des charges et des droits d’une personne évaluable. Ce qui
constitue le bien l’héritage commun.
Pédagogue : Homme ou femme qui sait instruire les enfants en leur donnant de bonnes leçons.
Philosophique : Les conseils philosophiques que nous donnait Grand’mère illustraient sa sagesse et
sa compréhension des problèmes de la vie.
Prérogative : Avantage dû à une fonction, une charge ou un titre.
Postulant : Qui cherche à accéder un poste.
Présager : Indiquer une chose à venir.
Promulgation : Action de rendre publique une loi.
Prospection : Recherche systématique entreprise pour découvrir des richesses naturelles.
Prodigue : Le retour de l’enfant prodigue, c’est le retour près de sa famille d’un jeune qui s’en
était éloigné.
Ratatiné : Rabougri, tassé sur soi –même.
Romance : Chanson sur un sujet tendre et touchant.
Rustique : Qui à la simplicité de la campagne et de ses habitants.
Sabbat : Repos sacré.
Sarcastique : Dont les railleries sont mordantes.
Scarifier : Inciser la surface de la peau.
Seoir : S’accorder bien avec l’extérieur d’une personne.
Sérénité : Tranquillité, placidité.
Sinistré : Personne qui a subi un désastre, physique ou moral.
Satiété : Nous mangeâmes à satiété.
Serein : Un visage serein, calme et apaisé.
Subterfuge : Un moyen détourné de se tiré d’embarras.
Suzerain : Seigneur ou chef qui a sous son autorité des vassaux, des chefs de moins importants
qui lui sont liés par les services qu’ils lui doivent.
Toge : Longue robe ou manteau ample porté par les dignitaires.
Tonitruant : Bruyant comme le tonnerre.
Traquer : Les chasseurs ont traqué un sanglier : ils l’ont poursuivi pour l’ épuiser et le traquer.
Veule : Qui manque totalement d’énergie et de volonté.
Virilité : Caractères sexuels et moraux propres à l’homme.
Viscère : Chacun des organes que renferment les cavités du corps humain comme l’abdomen.
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-VOCABULAIRE UTILE POUR LES SCIENCES DE LA VIE ET DE LA
TERRE
-LA MEDECINE
Abcès Amas de pus dans une cavité naturelle ou non (destruction de la peau par
l’infection).
Absence Perte passagère de la connaissance et de la mémoire (trou de mémoire) due la
fatigue, à une intoxication ou à une maladie.
Accès Perturbation de l’organisme d’apparition brutale due à la maladie : accès de
fièvre.
Accoutumance Etat de l’organisme qui s’habitue progressivement à l’action d’un médicament,
d’une drogue au point que le sujet ne peut plus s’en passer, ou que l’organisme
ne réagit plus à la chose donnée obligeant à administrer une dose plus forte pour
que le médicament soit efficace.
Aérophagie Présence d’air dans l’estomac.
Albinisme Maladie congénitale des « albinos » par absence de sécrétion d’une substance
(mélanine).
Allergie Réaction de l’organisme qui n’accepte pas le contact ou l’absorption d’un
produit ou de certaines substances (allergie aux poils de chat, allergie au pollen,
à la poussière, à la pénicilline).
Aménorrhée Arrêt des règles chez la femme non ménopausée et non enceinte.
Amibiase Maladie due à la présence dans l’organisme d’un certain type d’amibe
pathogène.
Amnésie Perte de mémoire sur une durée plus ou moins longue.
Amputation Intervention chirurgicale qui consiste à couper ou à enlever une partie du corps
(amputation d’une jambe).
Ampoule Renflement de la peau gorgée d’eau dû à un frottement ou à une brûlure.
(phlyctène)
Analgésique Médicament qui supprime la douleur.
Anémie Insuffisance des globules rouges dans le sang.
Angine Maladie due à l’inflammation du gosier.
Anophèle Moustique qui transmet le paludisme.
Anorexie Perte de l’appétit.
Anthrax Ensemble de plusieurs furoncles juxtaposés.
Antibiotique Substance médicamenteuse d’origine chimique ou naturelle visant à détruire un
microbe au sein de l’organisme.
Anticoagulant Substance médicamenteuse qui empêche le sang de s’épaissir, de se coaguler
(aspirine).
Anticorps Substance que l’organisme secrète comme moyen de défense contre un microbe.
Antidote Substance médicamenteuse ou non qui lutte contre un poison.
Antisepsie Ensemble des méthodes permettant de protéger l’organisme contre toute
invasion microbienne.
Aphte Petite lésion douloureuse à l’intérieur de la cavité buccale.
Artérite Inflammation d’une artère due à une infection.
Arthrite Inflammation d’une articulation due à une infection.
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Arthrose Maladie des articulations liée au vieillissement.
Arythmie Irrégularité du rythme cardiaque.
Asphyxie Gêne ou arrêt respiratoire soit par manque d’air, soit par inhalation d’un gaz
toxique, soit par obstruction des voies respiratoires par un corps étranger, soit
par envahissement des poumons par un liquide.
Asthénie Absence de force physique ou morale.
Attelle Objet permettant d’immobiliser un os fracturé (planchette, couverture roulée,
journal etc).
Bacille Microbe en forme de bâtonnet (observation au microscope).
BCG Vaccin contre la tuberculose (Bacille Calmette Guérin).
Bec de lièvre Malformation congénitale de la mâchoire supérieure.
Biopsie Prélèvement d’une infime partie d’un organe ou d’un tissu pour l’étudier au
microbe a fin de déceler l’origine de la maladie.
Blennorragie Infection des organes génitaux due au gonocoque.
(MST)
Bronchite Inflammation de la muqueuse des bronches occasionnant une toux avec
expectoration (crachats).
Caféisme Intoxication due à une absorption excessive de café.
Caillot Sang coagulé.
Cancer Maladie évolutive due à une prolifération anormale des cellules sous forme de
tumeur.
Carence Absence ou insuffisance d’éléments indispensables à la bonne santé (vitamines,
sels minéraux, etc…..).
Céphalée Migraine, mal de tête.
Cérumen Substance jaune-marron sécrétée au niveau du conduit auditif.
Chancre Petite lésion de la peau de type ulcéreux (chancre de la syphilis).
Colique Douleur abdominale violente.
Colite Inflammation du gros intestin (colon).
Collyre Préparation médicamenteuse à usage des yeux.
Colostrum Substance liquide précédant la montée laiteuse après l’accouchement.
Coma Sommeil profond anormal caractérisé par une perte de la sensibilité consécutif à
un accident ou à une maladie.
Congénital Qui existe au moment de la naissance (malformation congénitale).
Constipation Difficulté à évacuer les matières fécales.
Contagion Transmission d’une maladie par voie directe ou indirecte.
Contusion Meurtrissure à la suite d’une pression ou d’un choc sans plaie au niveau de la
peau mais possibilité d’ecchymose (bleu).
Convulsion Agitation, contraction de tout le corps ou d’une partie du corps de façon
involontaire avec souvent perte de connaissance.
Crampe Cystite Contracture musculaire subite, involontaire et douloureuse de courte durée.
Inflammation due à une infection de la vessie entraînant de fausses envies
d’uriner accompagnées de brûlures.
Délire Ensemble de propos incohérents émis par une personne.
Delirium Délire avec hallucinations chez les alcooliques.
tremens
Délivrance Expulsion du placenta et autres substances après l’accouchement.
113
Démence Perte de la raison, de la cohérence d’un individu.
Dermatologie Spécialisation de la médecine qui traite de la peau et de ses maladies.
Désinfection Opération visant à détruire les microbes à l’aide de produits chimiques ou
physiques (chaleur).
Diabète Maladie due à un dérèglement de la sécrétion d’insuline.
Diarrhée Evacuation de selles liquides fréquentes.
Diète Suppression partielle ou totale de toute nourriture dans un but thérapeutique.
Diurétique Médicament favorisant ou augmentant l’élimination d’urine.
Dysenterie Maladie caractérisée par des ulcérations de la paroi intestinale occasionnant une
diarrhée.
Ecchymose Dépôt de sang occasionné par l’éclatement de vaisseaux à la suite d’un choc ou
(bleu) d’un écrasement.
Eczéma Maladie réactionnelle causée par le contact ou l’absorption de substances
diverses par une personne dont l’organisme les rejette.
Electrocar Enregistrement des contractions du cœur a fin de déceler d’éventuelles
diogramme anomalies.
(ECG)
Embolie Obstruction d’un vaisseau sanguin (veine, artère) par un caillot de sang, une
bulle d’air (injection intraveineuse) ou autre substance (graisse) pouvant
occasionner la mort.
Entérite Inflammation de l’intestin grêle.
Entorse Atteinte à la suite d’un choc ou d’un faux mouvement des ligaments d’une
articulation.
Epidémie Propagation soudaine d’une maladie infectieuse qui atteint un grand nombres
d’individus d’une même région.
Erysipèle Maladie infectieuse cutanée et douloureuse due au streptocoque.
Erythème Rougeur subite de la peau qui disparaît à la pression du doigt.
Escarre Lésion de la peau occasionnée par un manque d’irrigation d’un point d’appui
(escarre coccygienne chez une personne alitée sans changement de position).
Ethylisme Alcoolisme.
Fécondation Union d’un ovule et d’un spermatozoïde.
Fièvre Elévation de la température normale du corps.
Fœtus Produit de la conception de 3 à 9 mois. (Embryon 0 à 3 mois) vivant dans
l’utérus.
Folie Maladie mentale.
Furoncle Inflammation à la base d’un poil caractérisée par un tumeur rouge, chancre et
douloureuse.
Gale Maladie de la peau due à un parasite occasionnant de fortes démangeaisons.
Garrot Bande de tissu ou de caoutchouc, tout élément qui arrête la circulation du sang
de façon volontaire ou involontaire.
Gérontologie Etude de tous les phénomènes relatifs au vieillissement de l’être humain.
Goitre Grosseur au niveau du cou due à un dérèglement de la thyroïde.
Hallucination Le sujet atteint voit, entend, sent des images, des odeurs qui n’existent pas.
Hématémèse Vomissement de sang.
Hématie Globule rouge du sang.
Hématome Epanchement de sang dans une cavité naturelle ou sous la peau dû à la rupture
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(bleu) d’un vaisseau de façon spontanée ou non.
Hématurie Présence de sang dans les urines.
Hémiplégie Paralysie complète d’un côté du corps.
Hémorragie Ecoulement important de sang à la suite de la rupture d’une veine ou d’une
artère.
Hémorroïdes Varices au niveau de l’anus.
Hépatique Relatif au foie.
Hernie Tumeur occasionnée par la sortie d’un organe hors de sa cavité.
Herpes Eruption cutanée virale caractérisée par des vésicules groupées sur une base
rouge.
Hoquet Secousse brusque du thorax et de l’abdomen occasionnée par une contraction
désordonnée du diaphragme.
Hormone Substance chimique sécrétée par une glande.
Hygiène Ensemble des règles et des pratiques permettant à l’être humain de se maintenir
en bonne santé.
Hyperglycémie Augmentation du taux de sucre dans le sang.
Hypertension Tension artérielle anormalement élevée.
Ictère (jaunisse) Coloration jaune de la peau, des muqueuses, du blanc de l’œil.
Immunité Protection acquise ou naturelle de l’organisme à certains microbes.
Incubation Période entre la contamination de l’organisme et l’apparition des premiers
symptômes de la maladie.
Infection Envahissement de l’organisme par un microbe.
Inflammation Ensemble des phénomènes réactionnels localisés au point de contamination par
un agent pathogène.
Intoxication Empoisonnement de l’organisme par l’absorption d’un aliment avarié, d’un gaz
toxique, d’un produit chimique.
Invasion Etape d’une maladie infectieuse faisant suite à l’incubation où les symptômes de
la maladie apparaissent.
Kyste Tumeur bénigne bien délimitée remplie de liquide ou d’une substance pâteuse.
Laryngite Inflammation du larynx.
Laxatif Lipides Substance favorisant le transit intestinal. Ensemble de matières grasses de
l’organisme.
Lumbago Douleurs lombaires.
Luxation Déboîtement d’une articulation.
Malaria Paludisme.
Méconium Nom des premières matières évacuées par le nourrisson durant les premières
heures suivant sa naissance.
Ménopause Arrêt définitif de la fonction ovarienne de la femme.
Menstruation Communément appelé « règles » chez la femme.
Métastases Extension de cellules cancéreuses d’une tumeur maligne à d’autres endroits du
corps.
Migraine Mal de tête de la moitié du crâne accompagné de nausées voire de
vomissements.
Mucosité Sécrétion épaisse et filante d’une muqueuse.
Multipare Femme ayant eu plusieurs enfants.
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Nausée Envie de vomir.
Neurologie Spécialisation de la médecine qui étudie le système nerveux.
Obstétrique Spécialisation de la médecine relative à l’accouchement.
Occlusion Obstruction d’un conduit naturel.
Odontologie Spécialisation de la médecine qui s’intéresse aux dents.
Œdème Gonflement des tissus par l’infiltration du liquide séreux.
Ophtalmologie Spécialisation de la médecine s’intéressant à l’œil.
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Phrases incitatrices
« Le malheur qui vient à l’homme du fait qu’il a été un enfant, c’est donc que sa liberté lui a été
d’abord masquée et qu’il gardera toute sa vie la nostalgie du temps où il en ignorait les exigences. »
(Simone de Beauvoir)
« Les enfants sont… colères, envieux, curieux, intéressés, paresseux, volages, timides, intempérants,
menteurs, dissimulés… ils ne veulent point souffrir de mal, et aiment à en faire : ils sont déjà des
hommes. »
(La Bruyère)
« Les jeunes gens prennent tout au sérieux, bien qu’ils ne sachent pas donner leur sérieux à ce qu’ils
prennent. A la vérité, ils y mettent seulement des émotions disproportionnées. »
(Max Jacob)
« Nous étions si pressés de devenir des hommes pour n’être plus surveillés et pour être enfin un peu
pris au sérieux, que nous ne demandions qu’à voir notre cœur se dessécher et nos illusions se
flétrir. »
(Valéry Larbaud)
« Bien des vérités ne se feront sentir qu’après qu’on aura vu la chaîne qui les lie à d’autres. »
(Montesquieu)
« Je vous dis qu’il faut regarder tous les hommes comme nos frères. »
(Voltaire)
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« J’appelle grands hommes tous ceux qui ont excellé dans l’utile ou dans l’agréable. »
(Voltaire)
« Sous les moqueries légères, on trouve des idées profondes ; sous l’ironie perpétuelle, on trouve la
générosité habituelle ; sous les ruines visibles, on trouve des bâtisses inaperçues. »
(Taine)
« Et plus mon acte sera lourd à porter, plus je me réjouirai, car ma liberté, c’est lui. »
(Jean-Paul Sartre)
« Faire en sorte que nul ne puisse ignorer le monde et que nul ne s’en puisse dire innocent. »
(Jean-Paul Sartre)
« Si vous ne pouvez pas faire ce que vous voulez, efforcez vous d’aimer ce que vous faîtes. »
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Quelques Conseils Pratiques aux élèves
Une école en construction comme la nôtre requiert les efforts de tous et de chacun à côté, et une
complémentarité aux actions de l’Etat.
Voilà pourquoi nous devons faire de notre école le creuset de l’éclosion du génie de notre peuple.
« Celui qui ne se décourage pas peut arriver à décourager l’adversité ».
Je dois être le meilleur dans ma classe.
Je dois non seulement réussir en fin d’année à mon examen, mais d’obtenir, occuper un bon rang.
Mes efforts, mon assiduité dans le travail me garantissent à l’avance le succès.
Je lis tout ce qui me tombe sous la main et que je trouve l’intéressant. La lecture est le plus sûr
moyen pour se donner une culture générale solide gage d’une plus grande ouverture d’esprit
et de progrès dans toutes les disciplines scolaires.
C’est toi et toi seul qui est responsable de ton succès comme de ton échec.
L’habitude de l’effort décharge l’effort de tout ce qui le rend pénible.
Ne l’oublie pas, les horizons du succès sont sans limites, ils sont infinis.
Je ne laisse rien s’accumuler.
Il faut travailler – beaucoup travailler – toujours travailler – encore travailler. A. Wade.
Je ne néglige rien. J’apprends tout.
« Je peux le faire » : « je veux le réussir ».
« Si d’autres ont pu le faire, il n’y a pas de raison qu’à mon tour je ne le fasse point ».
Je fais de la réussite et du succès ma religion.
Privilégier le travail de groupe.
Ne jamais forcer.
La fiche, c’est la substance, l’essence, la synthèse du cours du professeur.
En classe, le maximum de concentration me semblait nécessaire pour bien suivre les enseignements
des professeurs.
Je n’aime pas qu’on me parle lorsque le professeur fait son cours.
Je fouille des manuels autres que ceux en usage dans le lycée, (CEM).
Je me sens toujours en devoir de servir d’exemple.
Qui toujours remet à demain, trouvera malheur en chemin.
Le génie n’est autre chose que du travail soutenu (Emerson). Le génie est 10% inspiration et 90%
transpiration.
J’ai tellement pris goût au travail que je ne sais plus me détendre qu’en faisant des exercices. Un réel
plaisir, croyez-moi !
De se mesurer aux mathématiques avec la détermination de les vaincre.
Ni fatalisme, ni fatalité ; tu forges ta vie sur l’enclume de la volonté.
Comme des millions d’autres, j’ai adoré le travail. Du travail, encore et toujours du travail. Le travail
est pour moi à la fois un calmant et un stimulant, une évasion et un exercice, une distraction et une
passion. Edna Ferber.
Rien au monde ne m’a jamais paru aussi satisfaisant, durable et réconfortante que le travail.
Le travail est beau et noble. Il donne une fierté et une confiance en soi que ne peux donner la
richesse héréditaire. Alfred de Vigny.
Si tu ne sais pas donner, ne t’attends point à recevoir.
Tout le génie que j’ai est le fruit du travail. Alexander Hamilton.
Le vrai miracle finalement c’est le travail.
Celui qui ne se décourage pas, décourage l’adversité.
Un lâcheur ne gagne jamais. Un gagneur ne lâche jamais.
Si vous croyez que allez perdre, vous êtes vaincus.
Le succès c’est l’objet principal de ce document.
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Malgré l’effort fourni, des imperfections peuvent subsister ; c’est pourquoi, je reçois avec sympathie
toutes les suggestions des enseignants et des élèves sur le fond et la forme et je
remercie………………………………………………………………………………………….
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Qui (a) ou (auront) pris la charge de la publication de cet ouvrage (première mouture).
Tout homme qui dirige, qui fait quelque chose, a contre lui ceux qui font le contraire,
et surtout la grande armée des gens beaucoup plus sévères qui ne font rien.
J. Clarétie
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N’abandonne jamais !
Même si tu sens la fatigue,
Même si le triomphe t’abandonne,
Même si une erreur te fait mal,
Même si une illusion s’éteint,
Même si une trahison te blesse,
Même si une douleur brûle tes yeux,
Même si on ignore ses efforts,
Même si l’ingratitude en est la prise,
Même si l’incompréhension coupe ton rêve,
Même si tout à l’air de rien.
Recommence!
La vie étant un éternel recommencement, seule l’acceptation de la
défaite signifie la fin de tout. Tant et aussi longtemps que l’on sait
recommencer rien n’est totalement perdu.
Fleurette LEVESQUE
J’ai accepté comme une obligation morale de consacrer une partie non
négligeable de mon temps (des années de recherche) depuis 1994,
pour faire partie des gens qui ont essayé de relever le niveau de
culture (culture générale, culture scientifique) de la jeunesse.
Dans la même collection Admina Entrée en 6e, Admina Français,
Admina Mathématiques.
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