D’études ;
D’approvisionnement et d’achat ;
De production ;
De stockage ;
De distribution ;
De vente et d’après vente.
Achats
Production Ventes
Logistique
Stockage Distribution
Comme le marketing, la logistique est un état d’esprit, une façon d’aborder les
problèmes des flux de matières, de produits et d’information afin d’assurer au moindre coût
une qualité globale donnée.
Les études : prise en compte des contraintes logistiques pendant le choix des solutions ;
La production : planification en conciliant les objectifs des vendeurs avec les contraintes des
équipements de ressources humaines et financières de fabrication, résolution des problèmes
de circulation des produits ;
Le stockage : détermination des stockages les plus réduits possible, les mieux adaptés et les
moins coûteux ;
La distribution : participation au choix des systèmes de transport et de distribution des
produits ;
La vente : préconisation pour l’élaboration et la mise en place des systèmes de prévision des
ventes pour le conditionnement et l’emballage ;
L’origine du mot est militaire : la logistique des armées, c’est la mise en œuvre de
l’ensemble des ressources matérielles pour soutenir des opérations.
Dans les années 80 beaucoup d’entreprises ont réuni dans un même service
logistique toutes les fonctions qui traitent le flux : dès approvisionnements à la distribution,
en passant par la gestion de la production et la planification des ressources clés.
Et en même temps s’est répandue rapidement la notion volontariste de « juste à
temps » pour tendre ces flux et tout à la fois augmenter la qualité de service et réduire le
stock.
Cette évolution très avancées dans certaines entreprises et certains secteurs comme
par exemple l’automobile est encore tout juste en train de s’amorcer dans d’autres.
La supply chain est défini comme la suite des étapes de production et distribution
d’un produit depuis les fournisseurs des fournisseurs du producteur jusqu’aux clients de ses
clients.
Une supply chain est donc la chaîne de tous les intervenants de toutes les entreprises
qui contribuent à apporter un produit à des consommateurs ou à des entreprises utilisatrices.
A ceci s’ajoute des cycles de vie des produits de plus en plus courts, un impact
toujours plus fort des cycles de la conjoncture économique, des compétences technologiques
plus spécifiques et plus internationales.
La chaîne logistique :
Cette chaîne est très large et forcement ouverte car, d’un côté, les
fournisseurs ont presque toujours des fournisseurs et, de l’autre, on peut aller loin,
surtout si on va au-delà de l’acte de consommer en pensant au flux de recyclage.
Mais il faut aussi prendre en compte les chaînes locales, entre les différents secteurs
d’une même entreprise chacun étant client ou fournisseur d’un autre.
Le concept de chaîne logistique permet un regard sur l’activité qui ne se contente pas
d’apprécier les choses à l’intérieur du seul périmètre d’une usine, par exemple, mais qui
prend également en compte les clients et les fournisseurs pour trouver des solutions plus
optimales du point de vue de l’ensemble de la chaîne logistique : meilleurs coûts, flexibilité,
délais, qualité de service.
Usine fournisseur
Usine client
Usine
entreprise
Dépôt fournisseur
Magasin client
Sous-traitants
Dans les services, le réseau d’information revêt aussi une forme compliquée.
Les interactions entre les flux de produits, ceux d’information et les séquences
décisionnelles sont multiples et difficiles à gérer dans la mesure ou l’on cherche une
optimisation des coûts en regard des objectifs poursuivis par l’entreprise.
Management de la logistique :
Le service aux clients : le contrat avec le client est une promesse qu’il est vital d’honorer
convenablement pour l’image de l’entreprise fournisseur.
Livrer dans les conditions prévues en fonction de la demande est la première des
caractéristiques de la qualité logistique. En effet un client peut être très fortement pénalisé
s’il n’a pas les produits attendus dans les délais annoncés.
Les délais : les clients n’attendent pas seulement un produit de qualité, avec un coût
intéressant en proportion de sa valeur perçue, mais aussi un délai.
Suivant les produits, les secteurs industriels et commerciaux, suivant aussi les
cultures et les pays, cette dimension du délai peut prendre une part prépondérante dans le
choix qu’un client fait de son fournisseur.
Le délai de mise sur le marché est quant à lui vital pour les produits nouveaux ou
fortement évolutifs( informatique, pharmacie…).
Les stocks : ils sont là pour assurer la disponibilité des produits que l’on veut vendre, et
permettre un bon service au client malgré des temps de production interne longs ou peu
fiables.
Mais ils présentent de graves inconvénients : ils sont à l’origine de coûts importants
et, de plus, ont des effets secondaires ennuyeux ; ils rendent plus compliquée la gestion,
moins directe la détection des problèmes de qualité. Ils constituent vite une mauvaise
habitude dont on ne peut plus se passer.
On sous-estime souvent le véritable coût des stocks, le coût financier tout d’abord,
pour lequel il convient de prendre un taux d’actualisation puis un ensemble d’autres coûts
liés aux stocks : le coût des surfaces, des bâtiments utilisés pour le stockage et l’entretien de
ces bâtiments, le gardiennage, les équipements divers pour le stockage et la manutention, la
main-d’œuvre de manutention des stocks, les frais de gestion administrative, saisie des
mouvements, informatique, inventaires, temps de recherche de produits, risques de
vieillissement, de détérioration, risque d’obsolescence.
Les coûts logistiques : la logistique a un impact sur certains postes de coûts très significatifs,
si bien qu’il n’est pas rare que dans une entreprise les coûts logistiques soient estimés de 8 à
15% du chiffre d’affaires.
Les coûts de transport, les coûts de manutention, les coûts induits par les défaillances
logistiques : productivité et capacité diminuées en fabrication à cause de problèmes
d’approvisionnement, temps passé à résoudre de problèmes divers, pertes de ventes ou de
marges liées à un service médiocre.