Maintenance -1-
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f) Améliorer le niveau de maintenance : tout système de maintenance passe principalement par l'utilisateur
de l'équipement, qui est le mieux placé pour détecter les défaillances. Mais l'amélioration de l'entretien
passe aussi par le fabricant. La collaboration entre l'utilisateur et le fabricant favorise la recherche
d'améliorations possibles pour les équipements existants et d'idées de conception pour les équipements
futurs. L'utilisation d'indicateurs de performance, tels le TRS, permet de suivre la performance du
programme de maintenance préventive tout en identifiant les opportunités d'amélioration.
Pour chaque équipement, on attribue une note de 0 à 3 à chaque critère mentionné dans la grille de
criticité, 0 étant le plus critique et 3 le moins critique. Ensuite, en additionnant les résultats obtenus
pour chacun des critères, on obtient une note globale correspondant à la criticité de l'équipement. Plus
cette note est basse, plus l'équipement est critique. En classant les équipements selon leur niveau de
criticité, on peut identifier un premier groupe d'équipements auquel on appliquera la maintenance
préventive
Les pertes de performances, se mesurent ou se ramènent souvent à des temps perdus, qui génèrent
donc des coûts eux aussi perdus.
a- Rappels sur les temps :
Le temps efficace de bon fonctionnement est la durée pendant laquelle l’équipement fonctionnant à sa
cadence nominale fournit des pièces « bonnes » à son client.
b- Les pertes :
Les 6 pertes ont été classées en 3 familles dans une logique TPM, c'est-à-dire sans se soucier des
fonctions (production, maintenance, qualité) responsables ou victimes de ces pertes.
Temps requis
Pertes d’arrêts de la machine
Temps de marche brut 2- changement et 1- Arrêt propres
arrêts induits sur pannes
Pertes de productivité
Temps de marche net 4- Ralentissement et 3- Micro-arrêts
marche à vide
Pertes de non qualité
TBF 6- Pertes au 5- Défauts
démarrage de qualité
1- Arrêts propres sur pannes : selon Nakajima, ce sont des pannes de durées supérieures à 10 minutes (par
oppositions aux micro-arrêts). Elles concernent le plus souvent l’équipement, mais aussi l’outillage.
2- Changements et arrêts induits : ils sont généralement liés à l’organisation et aux aléas de production
(changements d’outillages ou de production, les temps de réglages, manques de pièces, de ressources…etc.)
3- Les micro-arrêts : une grande quantité de causes arrêtent la production pour des durées très courtes mais
répétitives. Chaque machine automatisée a ses propres arrêts. L’aide des opérateurs est ici incontournable.
4- Les ralentissements et « marches à vide » : il est difficile d’évaluer les pertes de production dues aux
ralentissements variables, ou au choix d’une cadence inférieure au nominal, ou aux marches à vide.
5- Défauts de qualité : c’est la pire perte. Mieux vaut un équipement en panne qu’un équipement qui consomme de
l’énergie, des matières, de la main d’œuvre pour fabriquer des pièces non conformes.
6- Pertes au démarrage : le démarrage ou le redémarrage après arrêt entraîne sur de nombreux processus une
période transitoire (à mesurer) de fabrication de produits hors qualité.
c- Comment agir sur les pertes :
Chacune des 6 pertes est à évaluer en criticité relative de façon à déterminer des priorités pour les
améliorations à apporter. Voici quelques pistes :
Mettre en place des équipes autonomes d’opérateurs chargées de la conduite, de l’auto maintenance afin de
minimiser les pertes en temps réel.
Supprimer les pertes par un travail de réflexion (en temps différé) des cercles de qualité ou groupes de travaux.
Mettre en œuvre les mesures anti-pannes (ouvrage de Mr Nakajima):
o Satisfaire les conditions de base (nettoyage, lubrification ….. etc.)
o Respecter les conditions d’utilisation
o Améliorer les déficiences de conception ….. etc.
Une démarche TPM rejoint les objectifs de la qualité totale, sa mise en place a un impact très
important sur la réduction des coûts et l’augmentation de la qualité. Elle concerne 6 domaines
Ressources sur lesquelles on peut agir pour obtenir les effets attendus
Effets attendus sur : Personnel Equipement
La production P XXX XXX
La qualité Q XXX XXX
Les coûts C XXX XXX
Les délais D XXX XXX
La sécurité S XXX XXX
La motivation M XXX
Formation à l’auto maintenance Mesure et évaluation du TRS
Mesure des performances des ressources
Un des objectifs principaux de la TPM est d'améliorer la performance des ressources de production.
Cette performance qui se mesure par le TRG: Taux de Rendement Global (appelé aussi TRS : Taux de
rendement synthétique)
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Remarque :
Le TRS est un ratio de production, de qualité et de maintenance. Afin que les études soient fiables, il est
impératif de pouvoir saisir tous les arrêts et plus particulièrement les micro-arrêts.
Il existe actuellement de plus en plus de boîtiers de saisie automatique des temps d’arrêts ; boîtiers reliés à la
GPAO et/ou à la GMAO.
IV- Les 5 principes de développement de la T P M
La T P M est structurée autour de 5 principes qui en font « Une démarche globale de management
des ressources de production ayant pour objectif la performance économique de l'entreprise ».
Principe n° 1 : Atteindre l'efficacité maximale des équipements
De respecter les conditions de base d'utilisation des équipements
De prévenir les défaillances naturelles dues aux phénomènes d'usure
De supprimer les causes de pertes de rendement dues à l'organisation.
D’améliorer les connaissances et le savoir-faire des opérateurs et des techniciens de
maintenance.
Principe n° 2 : Démarrer le plus rapidement possible les nouveaux produits et les nouveaux
équipements « Maîtrise de la Conception »
Concevoir des produits faciles à fabriquer
Concevoir des équipements faciles à utiliser et faciles à entretenir.
Principe n° 3 : Obtenir l'efficacité maximale des services fonctionnels (techniques et administratifs)
Fournir à la production les informations nécessaires à l'amélioration de sa compétitivité,
Diminuer les tâches administratives
Simplifier les procédures et les méthodes de travail
Principe n° 4 : Stabiliser les 5 M (Matière, Machine, Milieu, Main d’œuvre, Méthodes) à un haut
niveau
« Maîtrise de la Qualité ».
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Application :
Temps requis : 8 heures = 480 minutes
Temps brut de fonctionnement mesuré : 403 minutes (saisie de 77 minutes d’arrêts non programmés)
Temps de cycle théorique : 0,6 minute / pièce
Temps de cycle réel mesuré : 0,8 minute / pièce
Pièces fabriquées : 395
Pièces défectueuses : 8
Corrigé :
: Non prioritaire quant à la productivité, mais peut être non suffisant pour la clientèle.
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