Partie II
L’expressionnisme
Une nouvelle forme d’art. Au XXème siècle une évolution s’effectue vers l’irréalisme.
Conduit à des œuvres en rupture avec la nature, l’émergence de nouveaux langages dont
l’expressionnisme, c’est une nouvelle tendance qui apparait en France et en Allemagne vers la
fin du XIXème, mais surtout en Allemagne dut au désir de contestation. Le pouvoir de
Guillaume II, qui régule un art strict pour la monarchie, l’expressionnisme tente donc de
contester cela.
Il existe un principe fondamental à toutes les formes de l’expressionnisme, c’est la nécessité
intérieure, c’est la représentation du monde à travers la vision de l’artiste, cela prime donc sur
les lois ancestrales de la représentation. En France, c’est le groupe des fauves qui en fait
usage, en Allemagne, il s’agit de deux grouppes, un autour du peintre Kandinsky Vasileski.
Préambule
La fin de l’illusionnisme.
En effet c’est un refus des artistes de se laisser imposer cette forme d’art, c’est tout le XXème
siècle qui veut se faire différent. Ce changement, qui n’est pas habituel car depuis longtemps
La rupture
Elle se fait au XIXe siècle, fondé sur la valeur de l’autonomie des moyens, et la qualité de
leur expressionnisme, les moyens sont la surface, la peinture, la technique… Qui sont ce qui
permet d’étager l’étage, mettre de la profondeur, ou de donner l’illusion de volume, mais dans
l’expressionnisme se voit retrouver sa forme véritable.
La peinture se différencie de cette illusion, avec le « comment c’est peint », ce n’est plus le
sujet du tableau qui intéresse mais comment la toile est peinte et quelle vision il laisse place.
La photographie :
Découverte au début du XIXe, la photographie sert à imiter la réalité, faisant ainsi perdre cette
notion représentative de la peinture.
Exemple : Nadar, Portrait de George Sand.
On découvre aussi l’art archaïque, on découvre aussi l’art Egyptien, et ceux dès la fin du
XVIIe. Ces pays qui on était explorés ou conquis intrigue les artistes contemporains.
L’expressionnisme
« C’est seulement à partir de 1900 que l’art appliquera son lyrisme à exalter ce qui ruine la
quiétude, ce qui évoquera la tension, la discordance, le risque et l’aventure. Désormais, il
ébranle, il nie, il cris. A l’harmonie succède le heurt et l’agression. » René Huygue, Le monde
et l’art Moderne.
Henri Matisse, Femme au chapeau, 1905.
Les précurseurs
Henri de Toulouse Lautrec, Vincent Van Gogh, Paul Gauguin, les Nabus, les néo-
impressionnistes : Georges Seurat et Paul Signac, Paul Cézanne, Edward Munch.
Un style en opposition
A l’impressionnisme et au symbolisme, l’expressionnisme romps totalement avec ces genres.
« La lumière n’est pas supprimée, mais elle se trouve exprimée par un accord des surfaces
colorées intensément » Matisse.
Le rejet avec le symbolisme est bien plus net, il est bien plus bourgeois et dépend lui aussi des
règles en opposition avec l’expressionnisme.
Les Fauves
Reconstitution historique
Louis Vauxcelles : « C’est Donatello parmi les fauves », in Gil Blas, 1905. C’est donc de là
que le nom de Fauve est resté.
La couleur est mise en avant, elle prime réellement que sur la fonction représentative
de l’œuvre, faisant presque oublier le paysage. C’est sous la direction de Gauguin que
Sérusier son disciple va peindre cette œuvre très petite.
Une exposition de Seurat va marquer son influence. C’est lui l’inventeur du divisionnisme.
Valtat est lui aussi un des précurseurs du divisionnisme.
En 1895-1896 il réalise Valtat, La Teste de Buch, une œuvre elle aussi en point divisé, avec
aussi les couleurs intenses, et la forte lumière.
Vincent Van Gogh, est lui aussi une source d’inspiration de l’expressionnisme, avec aussi le
tableau : Saules têtards au coucher du soleil, 1888.
Le monde est ici non pas représenté comme il le voit, mais comme il le ressent. L’exposition
chez Bernheim jeune en 1901 : l’œuvre de Van Gogh est présenté au Salon des Indépendants
de 1905. C’est une grande rétrospective des œuvres de Van Gogh, qui est là dans un Salon de
l’expressionnisme. C’est un des précurseurs des Fauves.