3.1. Présentation
La solution pour l’IUT consiste à utiliser une technologie de réseau appelée réseau
local virtuel (VLAN, Virtual Local Area Network). Un VLAN permet à un
administrateur réseau de créer des groupes de périphériques en réseau logique qui se
comportent comme s’ils se trouvaient sur un réseau indépendant, même s’ils partagent
une infrastructure commune avec d’autres réseaux locaux virtuels.
3.2. Définition
Le VLAN : est domaine de diffusion logique qui peut s’étendre sur multiple segment
LAN physique. Un VLAN peut exister sur un switch où s’étendre sur plusieurs
switch.
Sécurité : les groupes contenant des données sensibles sont séparés du reste du
réseau, ce qui diminue les risques de violation de confidentialité. Les
ordinateurs de la faculté se trouvent sur le VLAN 10 et sont complètement
séparés du trafic des données des étudiants et des invités.
Réduction des coûts : des économies sont réalisées grâce à une diminution des
mises à niveau onéreuses du réseau et à l’utilisation plus efficace de la bande
passante et des liaisons ascendantes existantes.
1
- les VLAN de niveau 1 ou VLAN par port : ces VLAN associent chaque port
d’un commutateur à un VLAN. Une station raccordée à 1 port est
automatiquement affectée au VLAN du port. La configuration est statique, le
déplacement d’une station implique son changement de VLAN. C’est le mode
le plus sécurisé, un utilisateur ne peut changer sa machine de VLAN. Un port,
donc les stations qui luis sont raccordées ne peut appartenir qu’à un seul
VLAN ;
- Les VLAN de niveau 2 ou VLAN MAC : ces VLAN associent les stations par
leur adresse MAC. De ce fait, deux stations raccordées à un même port
(segment) peuvent appartenir à deux VLAN différents. Les relations adresse
1
Toutefois, dans le réseau, il existe plusieurs termes pour désigner les VLAN. Certains
termes définissent le type de trafic réseau transporté, tandis que d’autres décrivent une
fonction spécifique remplie par le VLAN. Voici certains des termes les plus
couramment utilisés pour désigner les VLAN :
VLAN de données
Un VLAN de données est un réseau local virtuel qui est configuré pour ne transporter
que le trafic généré par l’utilisateur. Un VLAN peut transporter le trafic vocal ou le
trafic utilisé pour gérer le commutateur, mais ces deux formes de trafic ne peuvent pas
faire partie d’un même VLAN de données
Tous les ports du commutateur deviennent membres du VLAN par défaut après le
démarrage initial du commutateur. Étant donné que tous les ports du commutateur
participent au VLAN par défaut, ils appartiennent tous au même domaine de diffusion.
Cela permet à n’importe quel périphérique connecté à n’importe quel port du
commutateur de communiquer avec d’autres périphériques sur d’autres ports du
commutateur.
VLAN natif
VLAN de gestion
Un VLAN de gestion est un réseau local virtuel que vous configurez pour accéder aux
fonctionnalités de gestion d’un commutateur. C’est le VLAN 1 qui fait office de
VLAN de gestion si vous ne définissez pas explicitement un VLAN distinct pour
remplir cette fonction. Vous attribuez au VLAN de gestion une adresse IP et un
masque de sous-réseau.
VLAN voix
Il est facile de comprendre pourquoi un VLAN distinct est requis pour prendre en
charge la voix sur IP (VoIP).
Une agrégation est une liaison point à point entre deux périphériques réseau qui porte
plusieurs VLAN. Une agrégation de VLAN vous permet d’étendre les VLAN à
l’ensemble d’un réseau. Cisco prend en charge la norme IEEE 802.1Q pour
coordonner les agrégations sur les interfaces Fast Ethernet et Gigabit Ethernet.
Bien qu’un commutateur Cisco puisse être configuré pour prendre en charge deux
types de ports d’agrégation, à savoir IEEE 802.1Q et ISL, aujourd’hui seul le
protocole 802.1Q est utilisé. Toutefois, il est possible que les réseaux existants
utilisent toujours le protocole ISL, donc il peut être utile d’en savoir plus sur chaque
type de port d’agrégation.
locaux virtuels sur un client VTP. Un client VTP stocke uniquement les
informations VLAN pour l’ensemble du domaine pendant que le commutateur
est sous tension. Une réinitialisation du commutateur entraîne la suppression
des informations VLAN. Vous devez configurer le mode client VTP sur un
commutateur.
Transparent VTP : les commutateurs transparents transmettent les annonces
VTP aux clients et serveurs VTP. Les commutateurs transparents ne participent
pas au protocole VTP. Les réseaux locaux virtuels créés, renommés ou
supprimés sur un commutateur transparent sont uniquement associés à ce
commutateur.
La redondance de niveau 2 est assurée par des technologies de réseau telles que le
Spanning Tree ou EtherChannel.
3.8.1.1. Définition
Le protocole STP définit une arborescence qui s’étend sur tous les commutateurs dans
un réseau commuté en étoile étendue. Les commutateurs vérifient constamment que le
réseau ne présente aucune boucle et que tous les ports fonctionnent correctement.
Pour empêcher les boucles de commutation, le protocole STP effectue les opérations
suivantes :
Dans la terminologie STP, le terme « pont » est souvent utilisé pour désigner un
commutateur. Par exemple, le pont racine est le commutateur principal et le point
central de la topologie STP. Le pont racine communique avec les autres commutateurs
à l’aide d’unités BPDU (Bridge Protocol Data Unit). Les BPDU sont des trames qui
envoient une multidiffusion à tous les autres commutateurs, toutes les 2 secondes.
Elles contiennent les informations suivantes :
Dès qu’un commutateur est mis sous tension, chaque port passe successivement par les
quatre états suivants : blocage, écoute, apprentissage et transmission. Un cinquième
état, désactivé, indique que l’administrateur a éteint le port du commutateur.
Lorsqu’un commutateur est mis sous tension, il adopte d’abord l’état de blocage afin
d’empêcher immédiatement la formation d’une boucle. Il passe ensuite en mode
d’écoute, afin de recevoir des BPDU provenant de commutateurs voisins. Après avoir
traité ces informations, le commutateur détermine quels ports peuvent transférer des
trames sans créer de boucle. Si un port peut transférer des trames, il passe en mode
d’apprentissage, puis en mode de transmission. Les ports d’accès ne créent pas de
boucles dans un réseau commuté et passent toujours en mode de transmission si un
1
hôte est relié à ces ports. Les ports agrégés peuvent éventuellement créer un réseau en
boucle et passer en mode de transmission ou de blocage.
Pour que le protocole STP fonctionne, les commutateurs du réseau doivent désigner un
commutateur comme point central de ce réseau. Le protocole STP utilise ce point
central, appelé pont racine ou commutateur racine, pour déterminer quels ports doivent
être bloqués et quels ports doivent passer en mode de transmission. Le pont racine
envoie à tous les autres commutateurs des BPDU contenant des informations sur la
topologie du réseau. Ces informations permettent au réseau d’être automatiquement
reconfiguré en cas de panne.
Chaque réseau comporte un seul pont racine, qui est choisi en fonction de l’ID de pont
(BID). La valeur de priorité du pont à laquelle est ajoutée l’adresse MAC constitue le
BID.
La valeur par défaut de la priorité du pont est 32 768. Si l’adresse MAC d’un
commutateur est AA-11-BB-22-CC-33, le BID de ce commutateur sera : 32768: AA-
11-BB-22-CC-33.
Le pont racine est basé sur la valeur de BID la plus petite. Étant donné que les
commutateurs utilisent généralement la même valeur de priorité par défaut, le
commutateur présentant la plus petite adresse MAC devient le pont racine. Lorsqu’un
commutateur est activé, il pense être le pont racine et par conséquent, envoie des
BPDU comprenant son BID.
1. Port racine
Le port qui fournit le chemin au coût le plus bas vers le pont racine devient le port
racine. Pour calculer le chemin au coût le plus bas, les commutateurs prennent en
compte le coût de la bande passante de chaque liaison requise pour atteindre le pont
racine.
1
2. Port désigné
Un port désigné transfère du trafic vers le pont racine sans se connecter au chemin au
coût le plus bas.
3. Port bloqué
Pour spécifier le pont racine, la priorité du BID du commutateur désigné est configurée
sur la valeur la plus petite qui soit. La commande de priorité de pont est utilisée pour
configurer la priorité de pont. La plage de priorité s’étend de 0 à 65 535, par
incréments de 4 096. La valeur par défaut est 32 768.
Après avoir établi le pont racine, les ports racine, les ports désignés et les ports
bloqués, le protocole STP envoie des BPDU via le réseau commuté, toutes les
2 secondes. Il continue d’écouter ces BPDU afin de s’assurer qu’aucune liaison n’est
interrompue et qu’aucune boucle ne se forme.
Le protocole STP n’est pas instantané. Lorsqu’une liaison est rompue, le protocole
STP détecte la panne et recalcule les meilleurs chemins sur tout le réseau. Ce calcul
ainsi que la période de transition dure entre 30 à 50 secondes pour chaque
1
3.8.2. Etherchannel
3.8.2.1 Définition
EtherChannel est une fonctionnalité qui permet de combiner plusieurs liens physiques
(au-delà de 8) en une seule connexion logique pour augmenter la bande passante. Les
données entre les liens sont en équilibrage de charge. Tous les liens peuvent être
utilisés (FastEthernet, Gigabit Ethernet où 10GibabitEthernet).
3.8.2.4. PAGP
1
Pagp est un protocole propriétaire Cisco utilisé pour la création automatique des liens
EtherChannel. Il travaille en envoyant les paquets aux ports configurés Etherchannel et
fait la gestion de cet agrégation en vérifiant la configuration, l’ajout des liens
supplémentaire ou même de problème qui survient entre les Switchs.
Les paquets Pagp sont envoyés après 30 seconds pour la vérification de l’agrégation de
liens.
3.8.2.5. LACP
Link Agggregtion Control Protocol est un standard ratifié par IEEE.802.3ad qui
fonctionne similairement à Pagp en activant automatiquement la création des liens
EtherChannel. Comme Lacp est un standard ratifié, il peut être déployé sur dans un
environnement multi vendeur.
1. PAGP
2. LACP
Pour réussir la création d’une liaison logique EtherChannel, il faut respecter un certain
des conditions entre les interfaces participant sa création telles que :
- Vitesse et Duplex ;
- Mode d’interface (Access ou Trunk) ;
- Vlan correspondant ;
- Rang de Vlan ;
- Vlan native.
La redondance de niveau 3 est assurée par des technologies de réseau long distant
utilisé souvent sur internet pour permettre la redondance de Passerelle (gateway) entre
plusieurs fournisseurs d’accès à l’internet.
HSRP fournit un mécanisme qui permet à une seule adresse MAC et IP d’être partagée
par deux ou plusieurs routeurs fournissant ainsi la redondance de passerelle pour
plusieurs périphériques finaux.
Est un routeur qui expédie les paquets pour le routeur virtuel dans le groupe HSRP. Il
répond aux requêtes ARP (Address Resolution Protocol) de la passerelle par défaut
avec l’adresse MAC de l’interface virtuelle. Il envoie le message Hello à l’adresse
multicast 224.0.0.1 chaque 3 seconds.
Le routeur actif est le routeur avec la plus haute valeur de priorité par défaut est 100.
Si plus d’un routeur ont la même priorité, le routeur avec la plus grand adresse IP sur
l’interface active devient routeur active.
Est le 1er routeur de sauvegarde dans le groupe HSRP. Le routeur standby écoute les
messages Hello du routeur actif, si le routeur standby n’attend plus les messages Hello
après une période de temps configurable appelé HOLDTIME alors le routeur standby
devient actif.
HSRP interface Tracking active la priorité d’un groupe de routeur en standby basé sur
la disponibilité de l’interface uplink du routeur. Quand l’interface Tracking HSRP
1
devient indisponible (up vers down), le fonctionnalité du HSRP tracking assure que le
routeur actif avec l’interface indisponible perde automatiquement la priorité de l’état
actif pour le donné au routeur standby de plus grande priorité.
Un autre concept à définir est la préemption HSRP qui est une fonctionnalité
permettant au routeur avec plus grande valeur de priorité de devenir actif.
Le HSRP support également une technologie nommée HSRP Load Balancing connu
aussi sous le nom de MultiGroup HSRP. Cette fonctionnalité permet aux routeurs
d’être configurés dans un groupe pour différents VLAN, permettant aux routeurs de
réaliser l’équilibrage de charge. Par exemple, un routeur peut être actif pour le VLAN
10 et en standby pour le VLAN 20.
Est un protocole standard crée par l’IEFT contrairement à HSRP qui est propriétaire à
Cisco. Les deux protocoles fournissent la même fonctionnalité et opèrent de façon
similaire.
La différence entre VRRP et HSRP est que dans le VRRP la préemption est active par
défaut et aussi on peut utiliser la même adresse IP sur une interface configurée comme
Virtuelle par contre le HSRP exige une adresse IP différent pour le routeur virtuel et
l’autre différence est sur l’adresse IP multicast pour le message Hello 224.0.0.18 pour
le VRRP et 224.0.0.1 pour le HSRP.
1
Deux protocoles sont utilisés pour la création des sous interfaces ISL et 802.1Q
La liaison trunk est capable de transporter les trafics de multiple vlans, le Switch Cisco
utilise deux protocole qui :
Une liaison trunk modifie la trame originale pour transporter les informations des
vlans différents, il ajoute dans la trame l’identification des chaque vlans. IEEE 802.1Q
est la méthode standard pour le trunking même sur le routeur Cisco.