littéraire
➢ Le travail préliminaire est identique à celui de la lecture linéaire : lecture du texte, examen
du paratexte, contextualisation (appartenance à un mouvement littéraire…) ; identification du
genre, du type et du registre du texte, des buts de l’auteur ; recherche d’idées directrices
➢ Une lecture linéaire (rapide) est essentielle : elle permet de faire apparaître les centres d’intérêt
du texte, ainsi que les procédés d’écriture.
Élaboration de la problématique
La lecture linéaire permet de relever des éléments marquants. Il convient ensuite de dresser le bilan
du travail d’analyse. Il s’agit ensuite de dégager une ligne directrice autour de laquelle on va
structurer les éléments majeurs que l’on a distingués : c’est la problématique, c’est-à-dire le
questionnement autour duquel va s’organiser tout le devoir, le problème que l’on pose en
introduction, et auquel le développement permettra de répondre.
Il s’agit, dans cette problématique, de mettre l’accent sur ce qui paraît contradictoire dans le texte :
par exemple, un apologue propose une histoire particulière et il prétend pourtant donner une leçon
de portée générale. Voici deux aspects contradictoires sur lesquels la problématique mettra
l’accent : « comment un texte qui raconte une anecdote particulière peut-il en même temps donner
une leçon à tous les hommes ? »
Comment à partir de cette problématique, dégager un plan ? Un commentaire est argumentatif et
doit se présenter comme un tout ordonné en fonction d’un raisonnement. Le plan se présente
comme une série d’étapes qui permettent de répondre à la question posée dans la problématique et
d’aboutir à la conclusion
Cette annonce du plan que l’on suivra au cours du développement (se contenter d’indiquer les
grands titres) peut rejoindre ou recouper la problématique.
Erreurs à éviter :
➢ Ne pas confondre une idée directrice avec les indices qui servent à l’étayer : ce que vous
surlignez dans le texte n’est qu’une illustration pour soutenir la démonstration ; l’idée directrice
ne peut être surlignée puisqu’il s’agit d’une interprétation. Un aspect formel du texte (champ
lexical, figure de style…) ne peut constituer une idée directrice
➢ Ne jamais séparer le fond de la forme ; ne jamais relever un procédé de style sans indiquer en
même temps l’effet qu’il produit sur le lecteur ou l’idée qu’il soutient ? Donc ne pas commenter
le sens sans étudier la forme, n’étudiez pas la forme sans expliquer le sens.
➢ Ne procédez pas à un éparpillement de remarques ponctuelles sur le texte sans lien entre elles
et sans progression générale
ÉLABORATION DU PLAN
Le commentaire doit être organisé avec rigueur. Le plan du commentaire permet cette solidité ; il
s’agit de classer les fruits de l’analyse en grands ensembles d’éléments qui vont dans le même
sens, qui abordent le même thème et qui constituent les axes du commentaire et les parties du
développement. Ce plan doit donc permettre de rendre compte de l’organisation des centres
d’intérêt à l’intérieur du texte, de rendre compte de vos hypothèses de lecture.
Les parties sont elles-mêmes divisées en paragraphes. Le commentaire compte deux ou trois
parties divisées en 2 ou 3 paragraphes.
2 erreurs à éviter absolument :
➢ Le commentaire linéaire qui suivrait l’ordre du texte (ce n’est pas une explication linéaire !!!!)
➢ Le commentaire qui séparerait le fond et la forme
Établir une progression : vous devez hiérarchiser les différentes parties, suivre un fil conducteur,
choisir pour votre commentaire une progression du plus simple au plus complexe, du plus évident
au plus implicite (notamment pour les textes critiques, symboliques ou allégoriques, qui recourent
à l’implicite, au sous-entendu, à l’ironie)