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II.1.1 Dégrillage
Dès sa prise, l’eau passe à travers des grilles pour arrêter les éléments grossiers (corps
flottants et gros déchets tel que des branchages et des cailloux). L’installation de dégrillage se
compose : d’un canal, de la grille, du dégrilleur et d’une benne pour les déchets.
L’espacement entre les barreaux des grilles est soit plus de 30 mm (dégrillage grossier), entre
10-30 (dégrillage moyen) ou de moins de 10 mm (dégrillage fin).
II.1.2 Tamisage
Ce procédé consiste en un filtrage plus fin de l'eau à travers une toile de fils ou de fibres ou à
travers une membrane poreuse. Les particules organiques, minérales et le plancton sont
interceptés si leur taille est supérieure à celle des ouvertures du microtamis. Celui-ci
n'améliore, ni la turbidité causée par de fines particules, ni la couleur de l'eau ; les argiles, les
substances dissoutes, les éléments colloïdaux minéraux et organiques ne se trouvant pas
arrêter.
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II.1.3 Dessablage
Cette étape a pour but d’enlever le sable et les graviers. On utilise le principe des solides
minéraux (d=2,65) en se gardant de décanter les matières organiques (d=1,2) avec une vitesse
de passage de 0,3 à 0,6 m/s. En retenant les sables qui sont associés aux polluants, le
dessableur participe à la protection du milieu récepteur ; il permet également :
d’éviter la détérioration des ouvrages situés en aval (usure des pièces mécaniques)
de limiter la réduction de la débitance des collecteurs.
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Cours de traitement des eaux Dr. BENYOUCEF N.
Ainsi, l’implantation d’un dessableur diminuera les difficultés d’exploitation des réseaux
et la quantité de sables rejetée dans le milieu. Le dessableur doit être conçu pour que la
vitesse de l’eau à l’intérieur de l’ouvrage soit comprise entre 0,2 et 0,4 m/s. La conception
du dessableur se fait en fonction du choix de la taille des particules à éliminer (0,2 mm) et
de leur pourcentage à éliminer (80 à 95 %).Il existe deux grands types de dessableurs
Longitudinal
Circulaire
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II.2.1 Coagulation-floculation
floculation
La couleur et la turbidité d’une eau sont dues à la présence de particules de très faible
diamètre : les colloïdes. Leur élimination ne peut se baser sur la simple décantation. En effet,
leur vitesse de sédimentation est extrêmement faible. Le temps nécessaire pour parcourir 1m
en chute libre peut être de plusieurs années.
années. La coagulation et la floculation sont les processus
qui permettent l’élimination des colloïdes (figure II.4).
Cette classification résulte de la taille des particules. Les colloïdes présentent un diamètre
compris entre 1µm et 1nm. Ils présentent deux autres caractéristiques très importantes. Leur
rapport surface/volume leur confère des propriétés d’adsorption des ions présents dans l’eau.
Ce phénomène explique en partie l’existence
l’ dee charges électriques à leur surface
surface. Ces
charges souvent négatives, engendrent des forces de répulsion intercolloïdales. Celles Celles-ci
permettent d’expliquer la grande stabilité de ces particules mises en solution
solution. Leur densité qui
peut atteindre 2,5, ne modifie
fie pas la valeur de leur vitesse de décantation.
L’origine des colloïdes est très diverse. On peut citer : l’érosion du sol, la dissolution des
substances minérales, la décomposition des matières organiques, le déversement des eaux
résiduaires urbaines et industrielles ainsi que les déchets agricoles.
Les particules colloïdales sont soit hydrophiles, soit hydrophobes. Les particules hydrophiles
déshydratées se dispersent spontanément dans l'eau et sont entourées
entourée de molécules d'eau qui
préviennent tout contact
act ultérieur entre ces particules. Les particules hydrophobes ne sont pas
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Cours de traitement des eaux Dr. BENYOUCEF N.
entourées de molécules d'eau ; leur dispersion dans l'eau n'étant pas spontanée, on doit la
faciliter à l'aide de moyens chimiques ou physiques.
Dans une eau de surface, les colloïdes portent des charges électriques négatives situées à leur
surface. L’ensemble constitue la charge primaire de la particule qui a pour origine l’ionisation
des groupements chimiques tels que OH, COOH et NH2 et l’adsorption des anions présents
dans l’eau. Ces charges négatives attirent les ions positifs en solution dans l’eau. Ceux-ci sont
étroitement collés au colloïde et forment la couche liée ou de STERN. La couche de STERN
attire à son tour des anions accompagnés d’une faible quantité de cations. Cette nouvelle
formation comporte une alternance d’anions et de cations : c’est la couche diffuse ou couche
de GOUY. Il y’a donc formation d’une double couche ionique, présente au niveau de tout
colloïde (figure II.5).
La couche liée est définie entre la surface de la particule et la distance d1. Le potentiel
électrostatique décroit linéairement, car les cations constitutifs sont empilés uniformément. La
couche diffuse se situe entre les points d1 et d2. Sa répartition ionique n’étant pas figée car
issue d’un mélange aléatoire de cations et d’anions, le potentiel électrostatique décroit d’une
manière non linéaire.
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La limite entre la couche de STERN et celle de GOUY constitue le plan de cisaillement, qui
est caractérisé par un potentiel électrostatique appelé potentiel zéta noté ζ. Etant négatif, ce
potentiel inhibe toute agglomération des colloïdes, il est de l’ordre de -30 à -35mV pour les
eaux naturelles.
II.2.1.2.1 Principe
Il est admis que la stratégie d’élimination des colloïdes passe par l’annulation du potentiel
Zéta. En effet, la neutralisation des charges permet d’annuler les forces de répulsion. Les
solutions théoriquement possibles pour annuler le potentiel Zéta, sont nombreuses :
Les deux premières possibilités ne sont pas applicables au niveau industriel. On n’ose
d’imaginer les quantités d’acides ou de bases, ainsi que les montagnes de sels nécessaires au
traitement de millions de mères cubes d’eau.
L’efficacité des coagulants est directement liée à la valence des cations utilisés. Les ions
monovalents sont moins efficaces que les bi ou trivalents.
Il est évident que les doses du coagulant à mettre en œuvre (dose optimale) sont déterminées
par l’étude du potentiel Zéta en fonction du taux du coagulant : la dose optimale étant celle
pour laquelle le potentiel Zéta devient nul (figure II.6).
La mise en solution d’un coagulant se déroule en deux étapes. Le cas du sulfate d’alumine est
très significatif. Les réactions peuvent être représentées de la façon suivante :
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Figure II.6 : Evolution du potentiel Zéta des eaux traitées en fonction type et du taux de
coagulant.
L’étape 1 est une phase d’hydrolyse. Des intermédiaires polychargés positifs se forment et
permettent de neutraliser la charge primaire négative des colloïdes. Cette étape dépend de la
température et du pH qui doit être compatible avec la formation de ces composés. Le temps de
formation de ces composés est de l’ordre de 0,1s.
Les floculants sont des composés agissant par pontage. Il s’agit de polymères à haut poids
moléculaire présentant des groupes réactionnels de charges inverses de celle de la suspension
à traiter. On distingue les floculants naturels et les floculants synthétiques.
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de nature minérale telle que la silice activée, l’alumine et la bentonite. Laminaria digitata est
l’algue la plus utilisée pour la production d’alginate.
II.2.1.4.1 Stratégie
La stratégie de mise en œuvre de la coagulation-floculation est basée sur l’association dans un
temps assez court, deux phases distinctes et incompatibles. En effet, les conditions de mise en
œuvre de la coagulation sont différentes de celles de la floculation. On distingue les deux
phases suivantes :
Dans un premier temps, un mélange rapide est nécessaire pour disperser les additifs dans la
totalité du volume d’eau à traiter. L’injection se fait dans une zone de turbulence créée par des
chicanes ou par mélange mécanique avec des pales ou hélices. La deuxième phase favorise les
contacts entre les particules de floc sans les léser. Le mélange doit être néanmoins assez
énergétique pour engendrer des différences de vitesse dans le bassin nécessaire à la rencontre
des particules.
Afin de déterminer les doses nécessaires pour une bonne coagulation floculation, il faut
toujours avoir recours à l’expérience dite « Jar-test ».
une série de béchers sont agités de façon identique. Un bêcher contient une suspension
témoin (sans addition de coagulant). Les autres contiennent la même suspension mais soumise
à des doses croissantes de coagulant. Les réactifs sont d’abord mélangés rapidement pendant
une courte durée. Puis l’agitation est réduite pour favoriser la floculation (5 min puis 1 min).
Enfin les flocons sont laissés au repos et les résultats sont appréciés visuellement ou par des
mesures de turbidité exprimée en NTU (Néphlometric Turbidity Unit).
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II.2.2 Décantation-Flottation
Ces procédés sont des méthodes de séparation des matières en suspension et des colloïdes
rassemblés en floc, après l’étape de coagulation-floculation. Si la densité des flocs est
supérieure à celle de l’eau, il y’a décantation. L’eau clarifiée située prés de la surface est
dirigée vers les filtres à sable. Dans le cas des particules de densité inferieure à celle de l’eau,
le procédé de flottation est à appliquer.
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II.2.2.1 Décantation
Si on laisse reposer une suspension solide dans une phase liquide, on observe que les
particules sous l'action de la pesanteur et de la poussée d'Archimède, tendent à tomber vers le
fond ou à remonter à la surface selon leur densité et leur taille. Cette décantation peut
cependant être relativement lente pour les très fines particules (sensibles à l'agitation
thermique) et les liquides particulièrement visqueux. Toutefois, il est possible d'agir sur
plusieurs paramètres pour augmenter la vitesse de sédimentation :
la différence de densité.
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La particule A est soumise à deux forces qui sont représentées par Ueau et Vs
perpendiculaires. La valeur de Vs est donnée par l’expression de STOKES. A une trajectoire
ு
oblique on a ܸ = ݏ ܷ݁ܽݑ.
Il faut considérer tout le flux d’eau et pas seulement la tranche qui contient la particule A. en
conséquence, on multiplie par la largeur I.
ுூ
On a donc ܸ= ݏ ܷ݁ܽݑ
ூ
Le produit HI représente la surface traversée par l’eau. La quantité HI a pour des m 3.h-1, c’est
donc un débit. La surface au sol du décanteur est donnée par le produit LI.
Les décanteurs lamellaires peuvent être considérés comme des décanteurs multi-étages dans
lesquels la surface S a été multipliée par les lamelles parallèles entre elles, en respectant un
angle permettant l’évacuation des boues. Trois possibilités de circulation de l’eau et des boues
existent. Si l’eau brute à traiter et les boues circulent dans le même sens, il s’agit d’une
décantation à co-courant. Une circulation en sens inverse donne un décanteur à contre
courant. Il existe aussi des ouvrages lamellaires à flux croisé. Lors du fonctionnement la boue
s’accumule sur les lamelles et est ainsi éliminée par raclage.
Dans la première catégorie, un lit de boue est maintenu en suspension fluide par une
alternance de phases de compression et d’expansion. Lors de la première phase, une pompe à
vide crée une dépression qui aspire l’eau floculée dans la cloche. Sa durée est de l’ordre de 40
à 50 secondes. Un flotteur annexé au système monte avec l’eau et atteint un seuil
prédéterminé. La pompe s’arrête et une vanne casse vide rétablit la pression atmosphérique.
Cette chasse permet le passage de l’eau floculée dans le bas du décanteur. C’est la phase
d’expansion des boues. L’eau traverse cette masse en y abandonnant ces flocs.
Dans les décanteurs à recirculation, les boues sont séparées de l’eau clarifiée dans une zone de
décantation. Elles sont ensuite en partie recyclées vers une zone de mélange munie d’une
agitation mécanique ou hydraulique et mélangée à l’eau floculée.
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II.2.2.2 Flottation
II.2.2.2.1 Principe
La flottation est un procédé de séparation liquide-liquide basé sur la formation d’un ensemble
appelé attelage, formé des particules à éliminer, de bulles d’air et des réactifs, plus léger que
l’eau. Cette technique convient principalement pour éliminer les particules de diamètre
compris entre 1 et 400 µm.
Les particules de floc doivent entrer en contact avec les bulles d’air. L’adhésion ne peut se
faire que si les bulles ont plus d’affinité pour le solide que pour l’eau. Il faut augmenter le
caractère hydrophobe ou aérophile des particules de floc par l’addition d’un agent collecteur.
En général, les particules de floc de taille moyenne de 1mm sont parsemées de bulles d’air de
50µm.
L’ozoflottation est procédé breveté basé sur l’utilisation d’ozone en remplacement de l’air. Ce
procédé est très efficace en cas d’eau riche en algue ou en matières organiques colloïdales.
II.2.2.3 La filtration
La filtration est un procédé physique destiné à clarifier un liquide qui contient des MES en le
faisant passer à travers un milieu poreux. La filtration, habituellement précédée des
traitements de coagulation, de floculation et de décantation, permet d'obtenir une bonne
élimination des bactéries, de la couleur, de la turbidité et, indirectement, de certains goûts et
odeurs.
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La rétention des MES se déroule à la surface des grains grâce à des forces physiques. La plus
ou moins grande facilité de fixation dépend étroitement des conditions d’exploitation du filtre
et du type de matériau utilisé. L’espace intergranulaire définit la capacité de rétention du
filtre. Au fur et à mesure du passage de l’eau, cet espace se réduit, le filtre se colmate. Les
pertes de charge augmentent fortement. Il faut alors déclencher le rétrolavage.
• la densité relative,
Il existe d'autres caractéristiques, beaucoup plus difficiles à mesurer, comme la forme des
grains et la surface spécifique.
La granulométrie est la mesure des dimensions des grains d’un mélange ainsi que la
détermination de leur forme et leur répartition statistique. Ce paramètre est déterminé à partir
de la norme NF. X.11.507.
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Cent grammes de matériau ( 50g dans le cas du charbon actif), sont séchés 4 heures à 120
°C.il sont passés sur tamis normalisés AFNOR X.11.501, dont la taille des mailles est
décroissante. On note la masse retenue sur chaque tamis et celle ayant réussi à passer. On
obtient respectivement le refus et le tamisat qui sont pesés et exprimés en pourcentage du
poids de l’échantillon. On trace sur papier semilogarithmique, les mailles des tamis en
abscisse et les pourcentages cumulés des poids des tamisats correspondant à l’ouverture des
mailles.
Il est important de connaitre la taille du plus petit et du plus gros grain afin de déterminer
l’homogénéité du matériau.
La taille effective notée TE est celle qui correspond à l’ouverture de la maille laissant passer
10% du matériau. La connaissance de ce paramètre permet de savoir que 90% de la masse des
grains ont un diamètre supérieur à TE . le coefficient d’uniformité noté CU est le rapport des
ouvertures de maille laissant passer respectivement 60 et 10% du sable.
்ா
On a donc ் = ܷܥாଵ si ce paramètre tend vers 1, les grains du matériau présentent la même
granulométrie.
Il faut distinguer les filtres fermés sous pression et les filtres ouvert. Ces derniers sont en
générale en béton et à l’air libre. La vitesse de filtration qui donne le débit admissible est de
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Cours de traitement des eaux Dr. BENYOUCEF N.
l’ordre de 5 à 6 m.h-1 pour un matériau unique type sable et d’environ 10 m.h-1 pour les filtres
bicouches. Ces filtres alternent sable et anthracite.
Les filtres fermés sous pression acceptent des vitesses de filtration beaucoup plus élevées que
les filtres ouverts. Les valeurs sont comprises entre 5 et 20 m.h-1.
Le lavage des filtres est réalisé en inversant le sens d’écoulement de l’eau. Le sable est mis en
expansion et les impuretés, moins denses que les grains de sable, sont décollés par les
phénomènes de frottement intergranulaires. On injecte donc de l’air pour augmenter les
turbulences afin de décoller efficacement les particules de floc fixées sur les grains.
II.2.2.4 Désinfection
La désinfection est un traitement visant à éliminer les microorganismes pathogènes (bactéries,
virus et parasites ainsi que la majorité des germes banals moins résistant). C’est le moyen de
fournir une eau bactériologiquement propre, toute en y maintenant un pouvoir désinfectant
suffisamment élevé pour éviter les reviviscences bactériennes dans les réseaux de distribution.
La désinfection est une post-oxydation.en eau potable, elle est assurée par des oxydants
chimiques tels que le chlore Cl2 , dioxyde de chlore ClO2, l’ozone O3 et dans un certain
nombre de cas, un procédé physique comme le rayonnement UV.
II.2.2.4.1 Principe
Les agents pathogènes transmis par voie hydrique sont de trois types : les bactéries, les virus
et les parasites. On recherche les GTCF, c'est-à-dire les germes témoins de contamination
fécale non pathogènes, mais qui sont la preuve d’une contamination fécale. Les coliformes,
streptocoques et salmonelles constituent les GTCF.
La disparition de ces germes par désinfection n’est pas nécessairement synonyme du zéro
risque sanitaire le choix doit se porter sur un GID ou germes indicateurs de désinfection plus
résistant que les pathogènes. Les bactériophages et les spores bactériennes remplissent cette
condition.
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Cours de traitement des eaux Dr. BENYOUCEF N.
La loi de CHICK est une relation empirique qui quantifie le nombre de micro-organismes
survivants au temps t en présence d’une concentration C d’un désinfectant.
ௗே
L’équation s’établit comme suit : = −݇ܰ avec k constante de réaction égal à ݇ = ܥܣ
ௗ௧
ಿ
ே௧ ି
En intégrant on obtient ݊ܮ = ݐ ܥܣavec =ݐ ܥ ಿబ
avec :
ே
Seul l’ozone possède une forte activité virulicide. Il oxyde directement ou par radicaux libres
les protéines de l’enveloppe et de la capside dont la perméabilité augmente brutalement.
L’oxydation de l’acide nucléique est alors possible. Les cibles de la structure bactériennes
sont la membrane cytoplasmique, les enzymes respiratoires associées à l’ADN.
L’augmentation de la perméabilité membranaire provoque une fuite d’ions responsable d’une
chute de la pression osmotique qui entraine la lyse bactérienne. Les oxydants chimiques
classiques sont efficaces.
Les mécanismes de l’inactivation des protozoaires sont mal connus. Néanmoins, la rupture
membranaire semble être en cause. Le Cl2 et le ClO2 sont inefficaces. Seul l’ozone a une
action certaine.
La persistance d’un oxydant dans l’eau traitée ou rémanence, est la garantie de la limitation de
la prolifération des micro-organismes dans le réseau de distribution. L’ozone ne possède pas
cette qualité.
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Cours de traitement des eaux Dr. BENYOUCEF N.
traitement est une garantie sur la qualité bactériologique d’une eau, même en ce qui concerne
les formes les plus résistantes comme les virus et les parasites.
En ce qui concerne les eaux résiduaires urbaines, la concentration en GTCF pour 100 ml
d’effluent entrant s’établit entre 107-109 de coliformes totaux, 106-108 de coliformes fécaux et
104-107 de streptocoques. Les différents traitements d’une filière classique permettent un
abattement bactérien sans avoir recours à un désinfectant.
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