SAE 2.5
Etude hygrothermique des parois
d’une maison individuelle
Professeur : Mme.Besombes
Introduction
𝑒
Rmur = 𝜆 [m².K.W¯¹]
RT= Rse+R1+R2+Rn…+Rsi
1
Up = 𝑅𝑇 [W.m¯².K¯¹]
Il faut effectuer ces calculs pour les murs, le plafond, la porte d’entrée ainsi que le sol.
Note : Toutes les valeurs d’épaisseur, de résistance superficielle et de conductivité thermique
sont inscrites en annexe 1.
Rt e λ U
BA13 0,182 13 0,25 5,494
Isolant 2,564 100 0,039 0,39
Maçonnerie 0,23 200 0,87 4,35
Enduit 0,0515 15 1,3 19,403
RTmurs 3,028
Upmurs 0,332
Rt e λ U
BA13 0,152 13 0,25 6,579
Isolant 3,698 150 0,041 0,270
RTtoit* 3,850
Uptoit* 0,260
Rt e λ U
Porte 19.048 40 2,1 52,5
R Total porte 19.21
Uporte 0.053
Rt e λ U
Carrelage 5,652 13 2,3 0,177
Chape 0.096 50 0,52 10 .4
Isolant 3.695 85 0,023 0,271
Dallage 0.052 120 2,3 19.167
Rtsol 9.66
Upsol 0,103
b) Surfaces déperditives
Le calcul des surfaces déperditives consiste à en calculer toutes les surfaces de murs puis d’y
soustraire la surface des menuiseries. Pour effectuer cela nous nous somme aider du plan de la maison
en annexe 2. On doit effectuer ces calculs pour les quatre murs et pour le toit.
Il nous faut dans un premier temps calculé le flux de chaleur perdu par chaque paroi opaque. Dans
un second temps l’on calculera les flux totaux de chaleur perdue par les murs et le toit.
φ Murs 7,59667
φ Toit 3,63586
Il faut maintenant calculer les températures d’interfaces de chaque composant des parois
opaques, pour cela on utilise :
ϴi = 𝑇𝑖 − 𝜙 ∗ 𝑅 [C°]
Murs C°
θsi 18,01
θ1 17,62
θ2 -1,86
θ3 -3,61
θse -3,70
θe -4,00
Toit C°
θsi 18,636
θ1 18,447
θse 5,145
θe 5,000
𝑒
Rd= [m².s.pa.kg¯¹]
π
Rd e (m)
Enduit 6000000000 0,015
Maçonnerie 1,487E+10 0,2
Isolant mur 526315789 0,1
BA13 446122169 0,013
Isolant toit 789473684 0,15
Rd total
Murs 2,1842E+10
Toit 1235595853
b) Méthode Glaser
La méthode Glaser consiste à analyser les potentiels risques dans une paroi, dans un premier
temps calcul les pressions de vapeur saturante, puis les pressions de vapeur. On vérifie ensuite que
pression de vapeur est toujours inférieure à la pression de vapeur saturante. Dans le cas contraire, il y
aura de la condensation dans les parois.
Il nous faut dans un premier temps calculé la pression saturante à l’aide d’une formule
complexe. (Annexe 3)
𝐻𝑅𝑖𝑛𝑡−𝑃𝑠𝑎𝑡𝑠𝑖/𝑠𝑒
Pvsi/e = 100
[Pa]
𝑃𝑣𝑠𝑖−𝑃𝑣𝑠𝑒
gv =
RdTotal
[kg.m¯².s¯¹]
Note : Les profils de pressions de vapeur saturante ainsi que de pressions de vapeur du mur et du toit
sont en annexe 6 et 7.
Murs :
Pour ce qui est du toit, il n’y a aucun risque de condensation dans la paroi. En effet, en
analysant le profil vapeur on observe que la pression vapeur reste inférieure à la pression saturante.
a) Optimisation thermique
Pour rappel, voici les résultats des résistances totales pour les murs et le toit. Pour que ces
parois soit considéré comme acceptable d’un point de vue performance il faut : pour le mur une
résistance comprise entre 4 et 6 [m².K.W¯¹] et pour le toit entre 7 et 10 [m².K.W¯¹]
RTmurs 3,027
RTtoit 3,850
Dans l’idéal, les résistances thermiques des parois que l’on doit optimiser devraient respecter
les critères suivants pour assurer un confort thermique convenable pour les occupants :
Murs Toit
Rd [m².K.W¯¹] 4< Rd <6 7< Rd <10
Pour améliorer ces résultats, nous allons proposer deux compositions de paroi alternative :
Mur :
BA13 13 mm
Béton 200 mm
Isolant 200 mm
Enduit 15 mm
Plafond :
BA13 13 mm
Isolant 300 mm
Pour cette première composition alternative, nous avons choisi de garder le même isolant que
pour les parois existantes. Dans le mur nous avons modifié l’épaisseur de l’isolant et changé le mode
d’isolation pour une qui se fait par l’extérieur. En ce qui concerne le plafond, seulement l’épaisseur de
l’isolant a changé. On peut supposer qu’avec la modification des épaisseurs des isolants et le
changement de place de l’isolant, les résistances thermiques totales seront plus élevées afin de
correspondre à nos attentes.
Plafond : Mur :
BA13 13 mm BA13 13 mm
Isolant 270 mm Isolant 180 mm
Air 30 mm
Béton 200 mm
Enduit 15 mm
Pour cette seconde composition, nous avons recherché un isolant qui sois plus performant pour
nous aider à optimiser les parois tout en réduisant les épaisseurs des isolants. Nous avons une seule
contrainte pour cette composition, l’épaisseur des plaques d’isolant est de 90mm. Il est donc impossible
de faire plus petit que son épaisseur. De plus, nous avons aussi rajouté une lame d’air ventilé entre
l’isolant et les maçonneries.
Rt e λ U
Murs
BA13 0,182 13 0,25 5,494
Isolant 200 0,039 0,195
Maçonnerie 0,23 200 0,87 4,348
Enduit 0,051 15 1,3 19,403
Toit
BA13 0,152 13 0,25 6,579
Isolant 7,3571 300 0,041 0,136
Bois 1,194 150 0,13 0,837
R Total Murs 5,592 0,179
R Total Toit 7,509 0,133
Flux de chaleur perdu
Murs (W) 317,293
Toit (W) 175,061
Gain par rapport aux parois de base :
Murs 45.86 %
Toit 48.72 %
Avec cette nouvelle paroi on peut facilement observer que les performances sont nettement
meilleures. La résistance thermique des murs ainsi que du toit sont tous deux dans les critères
demandés. Pour ce qui concerne le flux de chaleur qui est perdu à travers les parois est presque réduit
de moitié par rapport a la paroi de base de la maison. Cette amélioration des performances peut être
expliquée par l’augmentation des épaisseurs des isolants dans les parois et du changement de mode
d’isolation pour les murs.
Rt e λ U
Murs
BA13 0,182 13 0,25 5,494
Isolant 5,143 180 0,035 0,194
Maçonnerie 0,23 200 0,87 4,348
Enduit 0,051 15 1,3 19,403
air 0,04 30 x x
Toit
BA13 0,152 13 0,25 6,579
Isolant 7,754 270 0,035 0,129
Bois 1,194 150 0,13 0,838
R Total Murs 5,646 0,177
R Total Toit 7,906 0,126
Flux de chaleur perdu
Murs (W) 314,222
Toit (W) 166,266
Murs 46,38 %
Toit 51,30 %
Dans cette composition-ci, On observe une légère amélioration par rapport à la composition 1
et a la composition de base. Les résistances thermiques sont encore dans les critères et le flux perdu est
diminué de moitié voir plus pour les deux parois. Ce résultat est logique état donné que l’isolant utilisé
est plus performant que celui présent de base dans les murs et le plafond et que les épaisseurs sont
sensiblement les mêmes.
b) Optimisation Hygrométrique
Dans le second parti de ce rapport, nous avions trouvé qu’il y avait un risque de condensation dans
les murs, et aucun risque dans le toit. Il nous faut maintenant vérifier qu’il n’y est pas de problème de
condensation dans les parois. Pour ce faire, nous avons utilisé un logiciel en ligne « Ubakus », il nous
permet de modéliser les parois souhaitées et vérifie automatiquement s’il y a des risques pour la paroi.
On voit très clairement qu’il n’y a aucun risque de condensation dans la paroi. On observe que
l’installation d’un pare vapeur à une influence assez grande sur le taux d’humidité dans la paroi. En
effet, celui-ci empêche le taux d’humidité d’augmenter à l’interface béton/isolant.
Toit :
Pour le toit, aucun risque n’est encouru par la paroi. Ce résultat est logique, il n’y avait déjà
aucun risque avec une plus petite épaisseur.
La lame d’air ventilé placé à l’interface entre l’isolant et le béton à effet un gros impact sur
l’humidité dans la paroi. En effet celle-ci va évacuer l’humidité vers l’extérieur l’empêchant alors de
provoquer de la condensation aux interfaces des composants.
Toit :
Après avoir analysé plusieurs configurations d’isolation hygrothermique pour les murs, le choix que
nous avons retenu est celle d’une isolation par l’extérieur avec un changement d’épaisseur de l’isolant
tout en ajoutant un pare vapeur a l’interface entre le béton et l’isolant.
Nous avons choisi d’isoler les murs par l’extérieur car isoler les murs par l’extérieur va permettre de
garder une grande partie de la paroi à des températures confortables pour les occupants. L’ajout du
pare vapeur a été presque forcée en vue de la température et e l’humidité à l’extérieur. En effet l’air
froid va pouvoir absorber beaucoup moins d’eaux que l’air chaud qui règne à l’intérieur de la maison.
L’air froid va donc saturer beaucoup plus vite que l’air chaud. Dans la composition de base, la
température passait en dessous de 0°C à l’interface isolant/Béton ce qui fessait saturée l’air et crée de
la condensation. L’ajout du pare vapeur va réduire l’augmentation de l’humidité dans la paroi et donc
empêcher la condensation. Sur le plan thermique, l’augmentation de l’épaisseur de l’isolant a augmenté
la résistance thermique de 46 %.
Dans le cas du choix de la composition du plafond, nous avons retenu la solution avec l’isolant plus
performant. En effet, celui-ci améliore grandement les performances thermiques de cette paroi. Pour
choisir, nous nous sommes basés uniquement sur la résistance thermique de la paroi vue que de toute
façon il n’y avait aucun risque de condensation dans celle-ci.
Murs Toit
Rd [m².K.W¯¹] 5,591 7,906
Flux perdu [W] 317,29 166,26
Gain (%) 45,85 51,3