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COURS 01
PLAN
RDM introduction et hypothèses
Torseur de cohésion
Rappels de statique
Traction compression
Cisaillement
Moment statique / moment quadratique
Torsion
Flexion plane simple
M. EL ALLAMI 1 / 34 RDM 01
INTRODUCTION ET HYPOTHESES
2. Hypothèses
Sont de 4 types :
2.1. Le matériau
Le matériau est :
Homogène : il a les mêmes propriétés en tout point
isotrope : en un point donné, il a les mêmes propriétés dans toutes les directions.
Le comportement du matériau est :
linéaire : les relations entre les contraintes et les déformations sont linéaires
Élastique : le solide reprend sa forme initiale si les forces appliquées sont supprimées.
M. EL ALLAMI 2 / 34 RDM 01
2.2. La disposition de la matière
La RDM étudie des pièces dont les formes sont relativement simples. Ces pièces sont
désignées sous le terme de « poutres ».
Poutre : on appelle poutre (voir figure) un solide engendré par une surface plane (S) dont le
centre de surface G décrit une courbe plane (C) appelée ligne moyenne.
(S ) G
FIG .1 (C ) L i g n e m o y e n n e
Mc
F1
A D E
C B
Les déformations étant petites devant les dimensions de la poutre, les actions s'exerçant sur
celle-ci seront calculées à partir du principe fondamental de la statique.
M. EL ALLAMI 3 / 34 RDM 01
Les supports des forces : seront considérés comme constants.
O A
A'
fi g .3
O A
fig.4
M. EL ALLAMI 4 / 34 RDM 01
RAPPELS DE STATIQUE
1. But de la statique
Détermination des efforts qui s’exercent sur un système matériel indéformable et au repos.
Le système matériel est considéré comme indéformable si, quels que soient deux points A et
B appartenant au système, la distance AB reste constante.
2. Force
Une force est une action mécanique qui :
Contribue à modifier le mouvement du solide qui la subit,
Ou contribue à déformer le solide sur lequel elle agit.
On distingue deux catégories de forces :
Les forces de contact (concentrée, linéaire, surfacique),
Les forces à distance (attraction magnétique, terrestre…).
Mc
F1
A D E
C B
Une force est modélisée par un vecteur et est caractérisée par 4 paramètres :
point d’application A,
direction,
sens,
intensité,
L’unité utilisée est le Newton (N).
3. Moment
Le moment d’une force ⃗ par rapport à un point B est défini par le
vecteur :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗
Algébriquement, le moment de la force par rapport au point B vaut :
⃗
M. EL ALLAMI 5 / 34 RDM 01
Avec d = BA.sin L’unité utilisée est le Newton-mètre (N.m).
1 1
A
F 1/ 2 F 2 /1
A
2 2 A
Si le solide 1 exerce en A une action sur le solide 2 : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ , alors le solide 2 exerce une action
en A sur le solide 1 : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ , égale et directement opposée à ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (principe de l’action et de la
réaction). On a alors :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
seulement si : F ext 0
T (E ) /( E) 0
M F ext / M 0
la résultante générale de ces forces est nulle,
le moment résultant de ces forces par rapport à un point M quelconque est nul.
NB: le choix du point M est uniquement guidé par des raisons de commodité.
Equations d’équilibre
M. EL ALLAMI 6 / 34 RDM 01
6. Les actions de liaison
7. Isostaticité – Hyperstaticité
Si un système en équilibre tel que :
n inconnues de réaction
p équations d’équilibre
Alors : h= p - n est le degré d ’hyperstaticité
M. EL ALLAMI 7 / 34 RDM 01
TORSEUR DES EFFORTS DE COHESION
1. Définition
Soit une poutre (E) en équilibre sous l'action de n actions extérieures. On associe à cette
poutre un repère R (x,y,z) dont l'axe x coïncide avec la ligne moyenne de la poutre.
Coupons la poutre (E) par un plan (P) orthogonal à sa ligne moyenne, situé à l'abscisse x. On
définit ainsi deux portions de poutre (E1) et (E2).
Y
x
G X
Z E1 E2
M. EL ALLAMI 8 / 34 RDM 01
N Mt
R( x )
Cohésion Avec : R Ty et MG Mfy
G M G ( x ) Tz Mfz
R R
Ty
R My
MG
G
G
N MT
Tz Mz
Suivant les éléments de réduction non-nuls du torseur de cohésion : N, Ty, Tz, MT, Mfy et Mfz,
on peut alors identifier le type de sollicitation que subit la poutre, à savoir :
Composantes Sollicitation
>0 Extension (traction)
N
<0 Compression
Ty
Cisaillement
Tz
Mt Torsion
Mfy
Flexion
Mfz
Lorsque l’on a une seule de ces sollicitations on parle de sollicitation simple, sinon on a un
problème de sollicitations composées.
3. Notion de contrainte
Considérons un point M de la surface S et dS de normale ⃗⃗ un élément de la section
infiniment petit entourant le point M.
Soit ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ l’effort élémentaire sur dS exercé par la matière de (E2) sur (E1).
On appelle vecteur contrainte au point M, le vecteur :
⃗
⃗⃗ ⃗⃗
Unité
Pa (N/m2) ou MPa (N/mm2)
M. EL ALLAMI 9 / 34 RDM 01
⃗⃗ 𝑀 𝑛
𝑇
∬ ⃗⃗ ⃗⃗
⃗⃗
{ } { } { }
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
∬ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗ ⃗⃗
{ }
Les actions mécaniques de cohésion sont modélisées par le torseur des efforts intérieurs de
cohésion caractérisé au point G, centre de la section droite.
Le torseur des efforts intérieurs de cohésion ne représente qu’une vision globale sur la section
droite de toutes les actions mécaniques qui s’appliquent localement en chaque point de la
surface.
3.2. Contrainte normale/ contrainte tangentielle :
Soit le repère local affecté à la section droite S.
⃗⃗ ⃗⃗ ⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
: Contrainte normale à la section droite S.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ : Contrainte tangentielle dans le plan de la section S.
M. EL ALLAMI 10 / 34 RDM 01
EXTENSION / COMPRESSION
1. Définition
Une poutre est sollicitée à l'extension (compression) simple lorsqu'elle est soumise à deux
forces directement opposées, appliquées au centre de surface des sections extrêmes et qui
tendent à l'allonger (comprimer).
B B
A A
y
R
(S)
A R
A x
N 0
Cohésion 0
0
0 0
G ( x , y , z )
Avec N > 0 pour la traction et N < 0 pour la compression
2. Essai d'extension
Une éprouvette en acier est sollicitée à l'extension par une machine d'essai, qui permet de
déterminer l'allongement de l'éprouvette en fonction de l'effort qui lui est appliqué.
l
0
A B
F F
A'
l
0
l B'
M. EL ALLAMI 11 / 34 RDM 01
2.1. Courbe d’essai de traction
F(N)
A
B
D
O
l (m m )
M. EL ALLAMI 12 / 34 RDM 01
3.3. Allongement A%
l l0
A% *100
l0
Avec
l0 : longueur initiale de l'éprouvette.
l : longueur de l'éprouvette à sa rupture.
Pour l'acier, on constate des valeurs de A% voisines de 20%.
3.4. Module d'élasticité longitudinal ou module de Young E
La propriété constatée ci-dessus a permis pour différents matériaux d'établir la relation :
Ou bien encore :
Unités :
2
N en Newton, S en mm2, E en MPa (N/mm ), l et l en mm.
E est une caractéristique du matériau appelée module d'élasticité longitudinal ou module de
Young.
Exemples pour quelques matériaux :
Ou bien encore :
coefficient de Poisson (sans unité), il est de l'ordre de 0,3 pour les métaux.
4. Relation déformation/déplacement
Soit une poutre en traction de longueur L0.
Prenons un petit tronçon de poutre de longueur dx et situé à une distance x de O :
M. EL ALLAMI 13 / 34 RDM 01
donc
∫ ∫ ∫ D’ou
5. Contraintes
Lorsqu’une poutre est sollicitée à la traction, la contrainte tangentielle est nulle.
⃗⃗ ⃗ ⃗
E1
y
(S )
R = N .x
F R
x
G
fi g .8
z
La contrainte normale vaut :
M. EL ALLAMI 14 / 34 RDM 01
5.1. Le torseur des efforts intérieurs se calcule :
∬ ⃗⃗ ⃗⃗ ∬ ⃗
⃗
{ } { }
⃗⃗
∬ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗ ⃗⃗ ∬ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗
{ } { }
Si est contant sur S, on a alors :
⃗ ∬ ⃗ ⃗∬ ⃗ soit
∬ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗
Au bilan, La seule contrainte non nulle dans la section droite de normale x , de surface S, est
la contrainte normale.
6. Loi de HOOKE
N F l
Nous avons déjà vu que et que E , on peut en déduire que :
S S l
E loi de Hooke
9. Condition de résistance
Pendant toute la durée de son service, une pièce doit conserver un comportement élastique.
Cette condition s'exprime par : R
max i e
M. EL ALLAMI 15 / 34 RDM 01
On définit un coefficient de concentration de contrainte Kt tel que la contrainte maximale a
pour valeur :
max i K t . nom
= contrainte atteinte au voisinage de la singularité
= contrainte moyenne nominale calculée
M. EL ALLAMI 16 / 34 RDM 01
CISAILLEMENT
1. Définition
Une poutre subit une sollicitation de cisaillement simple lorsqu'elle est soumise à deux
systèmes d'action de liaison qui se réduisent dans un plan (P) perpendiculaire à la ligne
moyenne à deux forces directement opposées.
(E) (P)
F
F'
B
Sous l'action de ces deux forces la poutre tend à se séparer en deux tronçons E1 et E2 glissant
l'un par rapport à l'autre dans le plan de section droite (P).
y (S)
(E1 )
F
E1
T x
E2
G
z
F'
(P)
remarque :
on peut toujours remplacer les composantes d'effort tranchant (Ty et Tz) par une unique
composante T en réalisant un changement de repère.
Tz
T
Ty
M. EL ALLAMI 17 / 34 RDM 01
2 Essai de cisaillement
Il est physiquement impossible de réaliser du cisaillement pur au sens de la définition
précédente. Les essais et résultats qui suivent permettent toutefois de rendre compte des
actions tangentielles dans une section droite et serviront ainsi dans le calcul de pièces
soumises au cisaillement.
On se gardera cependant le droit d'adopter des coefficients de sécurités majorés pour tenir
compte de l'imperfection de la modélisation.
Considérons
une poutre (E) parfaitement encastrée et appliquons-lui un effort de cisaillement
F uniformément réparti dans le plan (P) de la section droite (S) distante de x du plan (S0)
d'encastrement (voir fig.).
On se rapproche des conditions du cisaillement réel, à condition de vérifier que x tend vers
0.
y
x
B
(E 1 ) G (E 2 )
A x
(S ) (S 0 )
(P )
B
x
y
C
(S 0 )
A
(S )
F
O
y (mm)
Zone OA
c'est la zone des déformations élastiques. Si l'on réduit la valeur de F jusqu'à une valeur nulle,
l'éprouvette retrouve sa forme initiale.
M. EL ALLAMI 18 / 34 RDM 01
Zone ABC
c'est la zone des déformations permanentes. Si l'on réduit la valeur de F jusqu'à une valeur
nulle, l'éprouvette ne retrouve pas sa forme initiale. (déformations plastiques)
Pour l'acier, cette valeur est comprise entre 250 MPa et 600 MPa.
3.2. Contrainte tangentielle de rupture
6 Condition de résistance
Pour des raisons de sécurité, la contrainte tangentielle doit rester inférieure à une valeur
limite appelée contrainte pratique de cisaillement p.
M. EL ALLAMI 19 / 34 RDM 01
MOMENT STATIQUE / MOMENT QUADRATIQUE
1. Moment statique d'une surface plane par rapport à un axe de son plan
Le moment statique d’une surface S par rapport à un axe de son plan est la quantité :
A r.ds
s
r: distance de ds à l’axe.
L'unité de moment statique est le mm3 (ou le m3)
Un moment statique est toujours positif.
Théorème
Soit (S) une surface plane et un repère orthonormé (O,x,y) associé.
y
M
S (S)
O y x
Aox y.ds S . yG
s
Aoy x.ds S .xG
s
x
G est le centre de la surface S
y
Propriétés
Le moment statique d’une surface par rapport à son axe passant par son centre de
surface est nul : AG 0
2. Moment quadratique d'une surface plane par rapport à un axe de son plan
Le moment quadratique d’une surface S par rapport à un axe de son plan est la quantité :
A r 2.ds
s
r: distance de ds à l’axe.
Remarques
L'unité de moment quadratique est le mm4 (ou le m4)
M. EL ALLAMI 20 / 34 RDM 01
Un moment quadratique est toujours positif.
Théorème
Soit (S) une surface plane et un repère orthonormé (O,x,y) associé.
y
M
S (S)
O y x
I ox y 2.ds
s
I oy x .ds
2
IO 2.ds
s
y
M
S
y
O x (S) x
Propriété :
Soient x et y les coordonnées du point M. On a : = x2 + y2
M. EL ALLAMI 21 / 34 RDM 01
Moments quadratiques utiles
IGX IGY IG = IO
y
G x bh3 hb3 bh ( b2 + h2 )
h 12 12 12
b
y
a x a4 a4 a4
G
12 12 6
a
d
y
G x d 4 d 4 d 4
64 64 32
D
y d
x 4 4 4 4 4 4
(D - d ) (D - d ) (D - d )
G 64 64 32
M. EL ALLAMI 22 / 34 RDM 01
TORSION
Hypothèse supplémentaire
Les poutres étudiées sont des cylindres de révolution à base circulaire.
Pour toute section qui n’est pas circulaire :
les sections ne restent pas planes et se gauchissent,
la contrainte de cisaillement ne peut pas être tangente au contour non circulaire de la
section.
1. Définition
Une poutre est sollicitée en torsion simple lorsqu'elle est soumise à ses deux extrémités à des
liaisons dont les torseurs associés se réduisent à deux torseurs couples opposés dont les
moments sont parallèles à l'axe du cylindre.
(on suppose la poutre comme cylindrique et de section circulaire constante)
MG1 G2 MG2
G1
R y
(S)
MG1
MG
x
G1
2. Essai de torsion
Un dispositif permet d'effectuer un essai de torsion sur une poutre encastrée à son extrémité
G1 et soumise à un torseur couple à son extrémité G2.
M. EL ALLAMI 23 / 34 RDM 01
Cette machine permet de tracer le graphe du moment appliqué en G2 en fonction de l'angle de
rotation d'une section droite.
M1 M M2
MG2
G1 G2
M' G
M' 2
(S1) (S2)
x (S)
M
G
M'
On note lors de l'essai que, pour une même valeur du moment, l'angle croit de façon linéaire
avec x, l'abscisse de la section droite étudiée : = k.x
Ou bien encore :
1 2
... cste
1 2 x
d
d
On pose : cte
x x dx dx
: angle de torsion unitaire (rad/mm)
: angle total de torsion de (S)/(S ) (rad)
0
M G 2 (m N ))
O
Zone OA :
c'est la zone des déformations élastiques. Si l'on réduit la valeur du moment jusqu'à une valeur
nulle, l'éprouvette retrouve sa forme initiale.
Dans cette zone, l'angle de torsion est proportionnel au couple appliqué.
M. EL ALLAMI 24 / 34 RDM 01
Les sections droites et planes de l'éprouvette restent droites et planes pendant l'essai.
Zone AB :
c'est la zone des déformations permanentes.
L'éprouvette ne retrouve pas sa forme initiale après déformation.
4. Contraintes
On coupe le cylindre en une section (S) et on exprime que la partie isolée est en équilibre sous
l’action du moment de torsion MG ou Mt et des forces de cohésion dans la section (S).
dS : élément de surface situé à une distance r de l’axe Gx, soumis à une contrainte de
cisaillement
L’effort élémentaire de cisaillement dF vaut donc :
(E1)
y
R (S) M a x
MG1 dF .dS
M
MG M
G1 x
G
G v
(S )
Dans la zone élastique, l'angle de torsion est proportionnel au couple appliqué. Egalement,
la distorsion est proportionnelle à la contrainte de cisaillement
cela se traduit par l’équation de déformation :
∬ ∬
M. EL ALLAMI 25 / 34 RDM 01
On peut écrire alors :
ou encore
module de torsion en mm3
La contrainte de cisaillement est donc proportionnelle au rayon et elle est maxi pour
5. Conditions de résistance
Pour des raisons de sécurité, la contrainte tangentielle doit rester inférieure à une valeur
limite appelée contrainte pratique p :
M. EL ALLAMI 26 / 34 RDM 01
FLEXION PLANE SIMPLE
1. Définition
Une poutre est sollicitée à la flexion simple si les éléments de réduction au centre de gravité
de chaque section des forces de cohésion sont un effort tranchant et un moment de flexion.
y
ligne moyenne
z Mf
G
(S)
T
Plan de symétrie longitudinal et plan des charges
En G En G’
⃗ ⃗
{ } { } { } { }
⃗ ⃗
Qui donne : et
M. EL ALLAMI 27 / 34 RDM 01
3. Essai de flexion (domaine élastique)
Un dispositif représenté ci-dessous permet d'effectuer un essai de flexion
plane simple sur une
poutre reposant sur deux appuis A et B et soumise en C à une force F .
y
y
C y
x z
G
D
A B
(S)
F
l
raccourcissement relatif
y
x
G
(S)
M. EL ALLAMI 28 / 34 RDM 01
Les constats précédents amènent à deux conséquences.
– Les fibres s’allongent ou se raccourcissent et sont donc soumises à des contraintes
normales.
– Entre chaque fibre, on a des variations de longueur qui induisent des contraintes
tangentielles
On a à la fois des :
contraintes tangentielles longitudinales dans le plan (z;x)
et des contraintes tangentielles transversales dans le plan (z;y)
4. Déformations longitudinales
On considère un tronçon de poutre soumis à la flexion.
Déformations longitudinales :
M. EL ALLAMI 29 / 34 RDM 01
5. Contraintes normales
5.1. Loi de Hooke
Remarques
Répartition linéaire des contraintes normales dans la section droite
Traction / compression de part et d’autre de la ligne moyenne
5.2. Relation contrainte normale/moment fléchissant
Le vecteur contrainte dans la section droite : ⃗ ⃗
Le moment résultant du torseur de cohésion :
Finalement : et
Remarques
IGz grand : σ petit
Matière éloignée de la ligne moyenne : σ grand
M. EL ALLAMI 30 / 34 RDM 01
6. Équation de la déformée
7. Contraintes tangentielles
7.1. Mise en évidence expérimentale
On considère deux poutres de sections globales identiques, faites d’un même matériau,
soumises au même chargement. Une des deux poutres est constituée d’un empilement de
barres.
M. EL ALLAMI 31 / 34 RDM 01
Ce carré est en équilibre sous l’action :
des forces volumiques négligées ;
des résultantes des contraintes agissant sur ses côtés.
La somme des moments /O est nul :
( ) ( ) ( )
( )
Si l’on néglige les termes en da², cette équation s’écrit :
soit encore :
Conclusion
les contraintes tangentielles s’exerçant sur deux faces perpendiculaires sont égales et dirigées
vers l’arête commune.
7.3. Équilibre d’un prisme élémentaire
Considérons un tronçon élémentaire de poutre SS’, de longueur dx et soit le prisme
élémentaire ABCA’B’C’ situé au-dessus du plan ABA’B’.
Le tronçon est en équilibre, le prisme supérieur l’est donc également.
Ecrivons que la résultante des contraintes suivant Gx est nulle :
M. EL ALLAMI 32 / 34 RDM 01
τ(y) est la contrainte de cisaillement agissant le long de la corde AB dans la section S,
d’ordonnée y et de longueur b(y).
Bilan des contraintes qui s’exercent sur ABCA’B’C’ suivant Gx :
Sur S : ∬ ∬
Sur S :
Sur ABA’B’ :
m’(y) et m(y) sont les moments statiques des sections S(A’B’C’) et S(ABC)
Les moments statiques m’(y) = m(y) et les moments quadratiques car les sections
S(A’B’C’)=S(ABC)
La résultante des contraintes suivant Gx est nulle : R-R’+RS = 0 donne
En fin :
quelque valeurs de
M. EL ALLAMI 33 / 34 RDM 01
8. Conditions de résistance aux contraintes normales
Contraintes
normales
Contraintes
ou
tangentielles
Effet prépondérant
En général, une poutre sollicitée à la flexion simple est plus sensible aux contraintes normales
qu’aux contraintes tangentielles. Donc le calcul se fera selon la contrainte normale.
9. Condition de rigidité
Flèche ou Rotation
M. EL ALLAMI 34 / 34 RDM 01