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Morellec

Nicolas
Groupe 2
22042346
Droit administratif

Dissertation :

Définition :
loi : les lois sont des actes édictées par le parlement (pouvoir législatif, députés, sénateurs), il faut
aussi distinguer deux types de loi, en premier lieu la loi spéciale qui a suivit une procédure
d’adoption particulière, c’est le cas des lois organiques (= précise la constitution, par exemple: la
QPC), des lois de finance (loi qui fixe le budget de l’État) et des lois référendaire (référendum) et en
deuxième lieu la loi ordinaire (simple) qui intervient dans le domaine classique qui est issu du
l’article 34 de la constitution, la nouveauté de la constitution, c’est que cet article 34 ,liste de
manière limitée les domaines dans lesquels le législateur est compétent,(exemple: tous ce qui
concerne les crimes et les délits, c’est la parlement qui est compétent,mais aussi les régimes
matrimoniaux, les impôts, tout le droit du travail…), l’importance est que cette liste est limitative en
dehors de ces domaines, le parlement ne peut pas intervenir, il excéderait ses compétences. Mais il y
a eu une extension des compétences comme pour l’environnement par exemple.

Règlement :le pouvoir réglementaire, c’est le pouvoir édicté tous les actes administratifs (donc des
décrets, des arrêtes, des circulaires lignes directrices…). C’est extrêmement vaste, tous ce qui ne
relève pas du domaine de la loi sont du domaine réglementaire, de très nombreuses autorités
administratives qui interviennent dans les domaines les plus essentielles comme par exemple le
confinement (attestation), mais aussi les plus techniques, par exemple déterminer la vitesse de
circulation automobile ou encore accorder des subventions à des festivals de musique. Il faut ici
distinguer deux types de pouvoirs réglementaire avec dans un premier temps, le règlement
autonome est un règlement adopté spontanément par le gouvernement sur un sujet autre que ceux
qui sont réservés à la loi (découle de l’article 37) et dans un deuxième temps Le pouvoir
réglementaire d'exécution des lois apparaît comme une garantie concrète, qui permet aux lois votées
par le Parlement d'être effectivement appliquée dans notre droit interne et donc de s'imposer aux
citoyens (exemple : loi sur le mariage, détaille techniques à régler donc où à lieu le mariage, qui
peut le célébrer, que doivent dire les mariées, quand est-ce que ça doit avoir lieu, que doit dire la
personne qui organise le mariage, ceci découle du règlement), explicité par l’article 21 de la
constitution.

« Notre Constitution est à la fois parlementaire et présidentielle » ainsi soit les mots de Charles De
Gaulle le 11 avril 1961, ceci pour rappeler que la constitution est à la fois le parlement (vote la loi)
mais aussi présidentielle donc faisant référence à l’exécutif et par la même occasion aussi au
gouvernement (pourvoir réglementaire). Une autre citation de Jean Rivero qui disait que « la
révolution n’a pas eu lieu » qu’il invoque sur la révolution juridique de 1958 avec le renforcement
de l’exécutif. Dans le contexte historique l’idéologie de la révolution et des révolutionnaires à été de
donner énormément d’importance au parlement, que ce soit le seul créateur des règles de droit. Le
parlement est vu comme la volonté du peuple puisque les parlementaires sont élus contrairement
aux membres du gouvernement qui sont nommés au préalable. Le parlement à le pouvoir de prendre
toutes les questions qu’il veut en domaine de droit, par la suite sous la 4ème République, le
parlement était beaucoup plus puissant qui ne l’ai actuellement, la loi était considérée comme
l’expression de la volonté générale et elle n’était pas contrôlée, ceci avant 1958. Les lois n’était
pour autant injuste, il y a eu de nombreuses innovations sociales y sont votées, sécurité sociale, les
caisses d’allocation familiale, le SMIC… Mais depuis 1958, il y a eu un rééquilibrage entre les
deux, en 1958, le pouvoir est incapable de réglé la guerre d’Algérie, De Gaulle accepte les pouvoirs
pour régler cette guerre mais en échange il veut pouvoir changer la constitution. Parce qu’il ne veut
pas d’un parlement puissant. De Gaulle se voit déjà à la tête de l’exécutif et ne conçoit pas d’être
subordonnée au parlement donc il veut restreindre les pouvoirs du parlement. De Gaulle cherche à
rationaliser le parlement, sous cette expression, tout simplement De Gaulle va limiter les pouvoirs
du parlement. Cette rationalité s’effectue de deux manières, d’une part la limitation du domaine de
la loi et d’autre part par un contrôle stricte de cette séparation. Ainsi nous allons voir de quelle
manière s’effectue le contrôle de la séparation du domaine de la loi et du règlement ?
Dans une première partie nous allons voir, le contrôle strict de la séparation du domaine de la loi et
règlement et dans une deuxième partie, le contrôle souple de la séparation du domaine de la loi et
du règlement.

I) le contrôle strict de la séparation du domaine de la loi et du règlement

A)Pour ce qui est du domaine de la loi

L’une des pièces maîtresse pouvant définir la loi par sa compétence est l’article 34 de la
constitution, cet article permet de lister de manière limitée les domaines dans lesquels le législateur
est compétent, donc de la compétence du parlement. Ici nous avons un contrôle de la part de
l’article 34 qui limite le champs d’action de la loi, cette liste qui a été partiellement invoquée dans
la définition de la loi. Tous ce qui ne concerne pas les domaines de compétences énumérés de
l’article 34 relève donc du règlement, mais la question qui peut se poser, si la loi empiète sur le
domaine du règlement, que ce passe t-il ? Ainsi il serait important de citer la procédure de l’article
41 (d'irrecevabilité) de la constitution qui avec cette procédure, nous sommes dans l’instant de la
discussion parlementaire, la loi est tout simplement entrain d’être élaborée par le parlement mais si
une disposition de cette loi (article de cette loi) est suspectée de sortir du champs de compétence du
parlement, dans ce cas de figure, on interrompt le débat parlementaire. Par la suite le gouvernement,
le président de l’assemblée national ou encore le président du sénat peut saisir le conseil
constitutionnel, le conseil constitutionnel va examiner le contentieux et aura deux possibilités, d’une
part, la loi intervient dans le domaine réglementaire donc la loi ou de l’article de la loi doit être
abandonnée et le débat parlementaire reprends sans l’article en question. Dans une deuxième
possibilité, le conseil constitutionnel considère que la loi n’intervient dans le domaine réglementaire
donc la disposition (l’article en question), reste dans la loi et le débat parlementaire reprend. Ainsi
nous avons un contrôle nette qui dit que si la loi intervient dans le domaine du règlement, alors ceci
est abandonné et si elle intervient pas, rien ne change, bien sûr pendant le débat parlementaire.
Autre instance de contrôle sur la loi serait l’ article 61-1 de la constitution donc la QPC (instance
juridictionnel) on peut dans une QPC dire qu’une loi est inconstitutionnel, le conseil constitutionnel
accepte de sanctionner une loi qui méconnais son domaine de compétence seulement si cette
méconnaissance prive le requérant d’un droit ou d’une liberté constitutionnelle (explicité en 2010,
Kimberly Clark). Ceci est appelé l’incompétence négative du législateur, une loi peut être
inconstitutionnel (article 34) si elle intervient or de son domaine de compétence mais aussi le
législateur est tenu de préciser touts les droits et libertés.

B)Pour ce qui est du domaine du règlement

Il découle de l’article 37 de la constitution, cet article dit clairement que les matières qui ne sont pas
du domaine de la loi ont un caractère réglementaire, la combinaison de l’art 34 et 37, prévoit ainsi
un principe et exception, le pouvoir réglementaire est compétent par principe sur tous les domaines
hormis ceux qui relèvent de l’article 34 qui sont de la compétence du parlement. Nous avons donc
un pouvoir réglementaire, ce pouvoir réglementaire est dit autonome puisqu’il découle directement
de la constitution, Nous pourrions prendre l’exemple du CE 1919 appelé Labonne qui dit que le
premier ministre ou le Président de la République à compétence de Police sur tout le territoire.
Autre exemple, tous les chefs de services administratif dispose d’un pouvoir réglementaire pour
organiser leur service, ceci découle d’un Arrêt Jamart de 1936. Le gouvernement s’occupe des
infractions donc réglementaire.
Dans le domaine du règlement, il y a un pouvoir d’exécution des lois, un pouvoir qui révèle
notamment du premier ministre, prévu par l’article 21 de la constitution, dans ces domaines de
compétences, le législateur ne peut pas régler, il ne fait que fixer de grandes lignes (règles
générales) par exemple, le parlement définit dans une loi le mariage, il reste plein de détaille
techniques à régler (où à lieu le mariage, qui peut le célébrer, que doivent dire les mariées, quand
est-ce que ça doit avoir lieu, que doit dire la personne qui organise le mariage), tous ces détails
techniques sont fixés par le pouvoir réglementaire donc parlement les règles générale et le
réglementaire, l’exécution. Donc le réglementaire ici à besoin d’une loi au préalable contrairement
au pouvoir réglementaire autonome qui n’a pas besoin de loi. C’est un pouvoir subordonnée mais il
ne faut pas croire que c’est pouvoir mineur.
Ainsi nous voyons que son pouvoir est d’ordre administratif mais dans le cas où un acte
administratif intervient dans le domaine de la loi dans ce cas il est possible de contester l’acte
devant le juge administratif et d’invoquer la méconnaissance de l’article 34 de la constitution, dans
ce cas, l’acte administratif est automatiquement annulé par le juge administratif sauf si on est dans
le régime de l’ordonnance que nous verrons dans la deuxième partie.

Nous voyons donc un contrôle strict puisque nous avons d’une part par la constitution une
énumération des compétences du domaine de la loi et du règlement, ce qui leur donne un rôle à
suivre et en cas de non respect et d’empiétement sur le domaine qui ne les correspondent pas alors
pour la loi, le conseil constitutionnel intervient et pour le règlement, c’est le juge administratif qui
intervient, mais pourtant il y a quelques failles (possibilité du domaine de la loi d’intervenir dans le
domaine du règlement et inversement) pour empiéter dans le domaine qui pourtant n’est pas de leur
compétence.

II)le contrôle souple de la séparation du domaine de la loi et du règlements

A)une souplesse vis à vis de la loi

Dans le respect de l’article 34 de la constitution, le loi ne peut intervenir dans le domaine du


règlement pour tant avec la procédure de l’article 37 alinéa 2, nous avons une loi suspectée
d’intervenir dans le domaine réglementaire. Ceci est une procédure qui intervient après la
promulgation de la loi (loi adoptée) contrairement à ce qui à été vu auparavant donc on suspecte que
la loi intervient dans le domaine réglementaire. Dans ce cas deux cas de figure, d’une part si la loi
est antérieur à la constitution de 1958, on saisit le conseil d’État, il peut considérer que le domaine
de loi n’intervient pas dans le domaine réglementaire, dans ce cas rien ne se passe (la loi reste
comme elle est ), mais si la loi intervient dans le domaine réglementaire, dans ce cas, le conseil
d’État ouvre la possibilité au gouvernement de modifier ou non par décret la loi (pas annuler mais
modifier par le décret). Dans le deuxième cas, la loi est postérieure à 1958, dans ce cas là, c’est le
conseil constitutionnel qui est saisi, si la loi n’intervient pas dans le domaine réglementaire alors la
loi reste comme elle est mais si elle intervient dans le domaine réglementaire, le gouvernement peut
la modifier aussi par décret. Le conseil d’État et constitutionnel déclare que, c’est une possibilité,
les lois ne sont pas annulées, pas de sanction automatique d’une loi qui sort de son domaine de
compétence, la constitution à seulement donné au gouvernement la possibilité de modifier la loi par
décret. Ces deux procédure n’ont jamais eu pour finalité de déclarer automatiquement
inconstitutionnel une loi qui intervient dans le domaine réglementaire. Ceci à été précisé le 30 juillet
1982, loi sur les prix et les revenus, notamment ses articles 1,3 et 4, décision n°82-143 DC. Donc
nous avons une procédure facultative qui donne la possibilité par décret de modifier la loi au
gouvernement mais non de l’annuler.

B)une souplesse vis à vis du règlement

Dans le respect de l’article 37 de la constitution, le règlement ne peut intervenir dans le domaine de


la loi sous peine de voir son acte administratif annulé par le juge administratif pourtant par l’aide de
l’article 38 de la constitution, il va être possible d’intervenir sur le domaine de la loi avec cet
élément qui est l’ordonnance. Dans un domaine particulier, le pouvoir réglementaire peut intervenir
directement dans le domaine de la loi avec les ordonnances, leur régime juridique est prévu à
l’article 38 de la constitution. Ainsi il y a trois phases pour les ordonnances, en premier lieu le
parlement vote un projet de loi d’habilitation, ensuite cette loi est votée par le parlement et donne la
possibilité au gouvernement d’intervenir dans le domaine de la loi pour une période limitée et dans
un domaine limité. Dans un deuxième temps le gouvernement prend des ordonnances, durant ce
délai d’habilitation, les ordonnances sont des actes administratifs. Dan un troisième temps le
gouvernement dépose une loi de ratification dans laquelle le parlement valide toutes les
ordonnances et passer cette loi de ratification, les ordonnances acquérir une valeur de loi.
Les ordonnances sont extrêmement importantes pour le gouvernement puisqu’on évite le débat
parlementaire, donc nous évitons l’opposition au parlement qui peut ralentir l’adoption d’une
réforme et on évite la modification de la réforme. Dans le cadre des ordonnances, le parlement ne
peut que donner ou refuser l’habilitation mais il ne peut pas modifier les ordonnances.
l’adoption d’une loi met du temps, sur des réformes critiquées, l’opposition essaye de gagner du
temps.
Sous le gouvernement de Hollande ou encore Macron, il y a eu énormément de recours, en 2017,
par ordonnances on réforme le code du travail, en 2018, on réforme le statut de la SNCF et depuis le
début du confinement, bcp d’ordonnances sur des domaines variés et même sensible (travail).
Bruno le maire dit « je voudrait gouverner par ordonnances pour éviter de négocier avec les
syndicats » (éviter le débat et les oppositions, faire des réformes vites). Les ordonnances sont
adoptés pas le gouvernement (non élu alors que le parlement sont élus). Avec les ordonnances, le
gouvernement peut intervenir dans le domaine de la loi. Nous pourrions prendre l’exemple d’une
décision en 2020, sous le nom de « association force 5 » où nous avons un contexte d’opposition de
la construction d’une centrale à gaz à Landivisiau, ceci porte sur l’environnement donc il doit avoir
information et participation prévu sous l’ordonnance mais elle n’a pas été ratifié donc elle aurait dû
être annulée (ceci doit être défini par une loi) mais l’ordonnance acquiert valeur de loi dès lors que
le projet de loi de ratification à été déposé devant le parlement. Le conseil constitutionnel sauve le
projet. Nous pouvons dire qu’avec les ordonnances, le gouvernement peut intervenir dans le
domaine de la loi.

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