FDS
Parcours Physique
SERIE 2
Exercice 1
Un point matériel P est animé d’un mouvement rectiligne sinusoïdal de part et d’autre de O sur l’axe 𝑥′𝑂𝑥. L’amplitude
du mouvement est 𝑎, sa période 𝑇.
1. Quelle est la vitesse initiale vo à l’instant 𝑡 = 0 où l’abscisse est 𝑥 ? Cas particuliers où 𝑥 = 0 et 𝑥 = 𝑎.
2. Ecrire l’équation du mouvement sachant que 𝑇 = 2 𝑠, 𝑥 = 5 𝑐𝑚, 𝑎 = 10 𝑐𝑚 et 𝑣 > 0.
3. Que devient-elle si l’on prend pour nouvelle origine du temps l’instant où P passe en 𝑂 avec une vitesse positive ?
Exercice 2
On considère les systèmes suivants :
1. Montrer en utilisant la relation fondamentale de la dynamique pour les systèmes mécaniques et la loi d’Ohm pour le
circuit électrique que les équations différentielles régissant les oscillations de ces systèmes peuvent s’écrire :
𝑑 𝑢
+𝜔 𝑢=0
𝑑𝑡
avec 𝜔 = 𝑐𝑡𝑒 et 𝑢(𝑡) = 𝑥(𝑡), 𝜃(𝑡) 𝑜𝑢 𝑞(𝑡)
2. Calculer 𝑢(𝑡)
3. On suppose que le mouvement des masses est freiné par un frottement visqueux (force de frottement proportionnelle
à la vitesse). La self du circuit électrique a une résistance 𝑅. Montrer que l’équation décrivant ces oscillations peut se
mettre sous la forme :
𝑑 𝑢 𝑑𝑢
+ 2𝛼𝜔 +𝜔 𝑢 =0
𝑑𝑡 𝑑𝑡
avec 𝛼 une constante que l’on déterminera pour chaque système. Calculer 𝑢(𝑡) dans les cas suivants en discutant la
nature du mouvement :
3.1. 𝛼 > 1 ; 3.2. 𝛼 = 1 ; 3.3. 𝛼 < 1
4. On considère le système mécanique (a)
4.1. Système non amorti
Calculer les valeurs moyennes des énergies cinétique et potentielle sur une période du mouvement.
4.2. Système faiblement amorti
1
4.2.1. On définit pour le cas 𝛼 < 1 (amortissement faible) le décrément logarithmique 𝛿 = 𝐿𝑜𝑔 , 𝑥 et 𝑥 sont
Exercice 3
Un oscillateur harmonique perd 5 % de son énergie mécanique par pseudo-période.
1. De quel pourcentage sa pseudo-fréquence diffère-t-elle de sa fréquence propre 𝑓 ? Estimer le facteur de qualité 𝑄 de
l’oscillateur.
2. Après combien de pseudo-périodes son amplitude sera-t-elle égale à la moitié de sa valeur initiale ?
3. Après 𝑄 pseudo-périodes, quelle est l’amplitude d’oscillation ?
Exercice 4
Une masse m peut osciller en se déplaçant sans frottement sur un plan horizontal sous l’action d’un ressort de raideur 𝐾.
1. Quelle est la pulsation propre ω0 du système ?
2. On fait agir sur la masse m une force extérieure 𝐹 = 𝐾𝑥 sin(𝜔𝑡); on ne considère que les oscillations
forcées et l’on pose 𝑥 = 𝐴 sin(𝜔𝑡 + 𝜑), avec 𝐴 > 0.
2.1. Quelle est la phase du mouvement par rapport à la force 𝐾 m
𝐹⃗
imposée pour 𝜔 < 𝜔 et pour 𝜔 > 𝜔 .
2.2. En déduire la phase de la vitesse par rapport à la force dans 𝑥
ces deux cas.
2.3. Etudier la variation de l’amplitude 𝐴 en fonction de 𝜔⁄𝜔 .
Donner l’allure de la variation de 𝐴⁄𝑥 en fonction de 𝜔⁄𝜔 .
Pour quelle valeur de ω repasse-t-on par l’amplitude initiale statique ?
3. Une onde électromagnétique de pulsation ω (longueur d’onde dans le vide 𝜆), en se propageant dans un milieu
transparent, fait effectuer à certains électrons des atomes de ce milieu des oscillations forcées de pulsation ω ; l’interaction
de l’onde avec ces électrons se traduit par l’existence d’un indice de réfraction n. Une analyse théorique du phénomène
montre que la quantité (𝑛 − 1) est proportionnellement à l’amplitude du mouvement des électrons.
D’autre part, on peut considérer, de façon approchée, que les électrons d’un atome peuvent vibrer sous l’action de forces
de rappel, telles que les pulsations propres ω0 soient situées dans l’ultraviolet lointain.
3.1. Soit 𝜆 la longueur d’onde dans le vide d’une onde électromagnétique de pulsation ω, montrer que l’on a :
𝜔⁄𝜔 = 𝜆 ⁄𝜆.
On suppose que l’onde électromagnétique de pulsation 𝜔 appartient à la partie visible du spectre, comparer 𝜔 et 𝜔 .
En se référant aux résultats de la question précédente, indiquer comment varie l’amplitude A du mouvement des électrons
avec la pulsation ω.
Tracer la courbe représentant les variations de (𝑛 − 1) en fonction de 𝜆⁄𝜆 quand 𝜆 varie du visible à l’ultraviolet.
3.2. Un électron qui effectue un mouvement rectiligne sinusoïdal, rayonne, dans un plan orthogonal à sa trajectoire, des
ondes électromagnétiques de même pulsation ; on démontre que l’intensité lumineuse J ainsi diffusée est proportionnelle
au carré de la valeur maximale de l’accélération Γ du mouvement. On écrira que l’élongation instantanée de l’électron est
proportionnelle à (𝑛 − 1) sin(𝜔𝑡) ; en déduire que la loi de variation de 𝐽 est 1⁄𝜆 et calculer 𝑚.
Application numérique : Comparer les intensités diffusées pour la radiation bleue 𝜆 = 0,45 𝜇𝑚 et la radiation rouge
𝜆 = 0,7 𝜇𝑚. Expliquer alors comment nous apparaît la fumée du tabac.
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Exercice 5
1. On suppose que le système mécanique étudié dans le problème précédent est amorti grâce à un amortisseur à air
(fig.1), produisant une force de frottement visqueux proportionnelle à la vitesse et égale à −𝑓 le coefficient de
frottement 𝑓peut être mis sous la forme 𝑓 = 2𝛼𝜔 𝑚.
Fig.
m 1.