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Industriel et Biologique
(ESGIB)
M. GNINGUE
RÉPARTITION DES ÉLÉMENTS CHIMIQUES DANS LES
ENVELOPPES TERRESTRES
Le degré de différenciation d’un élément chimique i pourra être déterminé à partir d’un
rapport de concentration de i dans différents matériaux soit Ri.
𝐶𝐶𝐶𝐶(é𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐)
Ri =
𝐶𝐶𝐶𝐶(𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠)
Le coefficient de distribution peut être utiliser pour calculer des concentrations lors de la fusion des roches. On
a pour un élément i : Cil/Co=1/(D(1-F)+F) avec CiL la concentration de l’élément dans le liquide, Co sa
concentration dans le solide et F le taux de fusion.
Application
Soit une roche de composition olivine 50%, orthopyroxène 30%, clinopyroxène 10%, grenat
10% cette roche contient 3000ppm de nickel et 10ppm de rubidium.
On fait subir à cette source une fusion de 30%.
Calculer le coefficient de distribution total du Nickel et du Rubidium.
Calculer la concentration de nickel et de Rubidium dans le liquide Lo obtenu puis commenter
ces concentrations.
APPROCHE THERMODYNAMIQUE DE L’ÉTUDE DES ROCHES
Une roche peut être définie comme un ensemble de phase (minéraux) en équilibre
thermodynamique. La variation des conditions d’équilibre entraine des transformations qui
aboutissent à la formation d’un nouveau assemblage minéralogique.
Les diagrammes de phases sont régis par la règle de Gibbs qui définit la variance (c’est à dire
le nombre de degré de liberté) en fonction du nombre de phases en présence…
Dans le cas de l’étude des roches, le diagramme des phases est utilisé lors des
transformations thermodynamiques.
Les diagrammes de phases que nous utilisons ici (diagrammes X vs. T),
sont des représentations de l’état du système dans l’espace de la
composition (représentée par 2 constituants A et B selon X) et de la
température T. La Pression est supposée fixée ; n, le nombre de paramètres
intensifs du système est donc de 1. Dans certains cas de fractionnement, on
admettra que P = PAtmosphérique.
Le degré de liberté de ces système, défini par la règle des phases de Gibbs, V
(ou F) = C + n - ⏀ (avec C = 2 ; n =1 ; 1≤⏀≤ 3) est donc compris ici entre 0
et 2.
Aux hautes T° considérées, le système est généralement entièrement liquide
(monophasé) quelque soit la concentration (f=2), et aux basses T° considérées, le
système est entièrement solide; il peut alors être polyphasé si les constituants A et B
représentent des corps purs non miscibles (f=1), ou monophasé si les corps représentés
par A et B sont miscibles en toutes proportions (f=2, solutions solides = SS). Entre ces
deux états, initial et final, ces diagrammes nous montrent les deux domaines des
compositions possibles pour le liquide et pour le solide. Ces deux domaines sont
limités chacun par une courbe (f=1, composition fixée si T° fixée):
1. le liquidus limite en direction des basses températures le domaine des
compositions possibles à l’état liquide;
2. le solidus, à l’inverse, limite en direction des hautes températures le domaine
des compositions possibles à l’état solide.
Ces deux courbes sont toujours disjointes, sauf aux points d’abscisse A et B qui
illustrent la cristallisation des corps purs représentés par A et B, et éventuellement en
un point singulier de composition A/B défini, eutectique ou extremum.L’espace situé
entre liquidus et solidus est donc un espace de composition impossible, tant pour le
liquide que pour le solide.
Exemple de Diagramme de phases
Cas de la silice SiO2.
Différentes phases minérales existent à l’état solide selon les conditions de pression et de
température.
ETUDE DE LA CRISTALLISATION OU FUSION
Pour évaluer le taux de fusion partielle, on peut réaliser un bilan des concentrations entre
les roches et le liquide de fusion.
f = %K(roches mère)−%K(résidu)
%K(liquide)−%K(résidu)
Application à un exemple (Taux de fusion (f) de 20 %)
% en poids
SiO2 MgO Al2O3 CaO Na2O K2O FeO
Roche-mère 45.5 41.8 1.8 1.6 0.6 0.1 7.2
Résidu 44.2 49.3 0.5 0.1 0.3 0 6
Liquide
Conclusion : tous les éléments chimiques ne fondent pas dans les mêmes
proportions. Ils fondent plus ou moins bien en fonction de leur compatibilité
avec le solide.
% en poids
SiO2 MgO Al2O3 CaO Na2O K2O FeO
Roche 45.5 41.8 1.8 1.6 0.6 0.1 7.2
Résidu 44.2 49.3 0.5 0.1 0.3 0 6
Liquide 50.7 11.8 7 7.6 1.8 0.5 12
Lors du refroidissement les liquides de fusion des roches passent de l’état liquide à l’état
solide (solide cristallin ou solide amorphe). En fonction de la vitesse à laquelle on fait le
refroidissement, on a :
- Un solide amorphe, non cristallisé : refroidissement rapide (idéal pour stabiliser une
phase instable à l’état cristallin ou pour avoir certaines propriétés)
- solide cristallin (formation de cristaux) : vitesse de refroidissement lente
La molécule d’eau, H2O, présente une géométrie particulière qui lui confère les propriétés
d’un dipôle électrique, avec un pôle chargé négativement du côté de l’oxygène et un pôle
chargé positivement du côté des deux atomes d’hydrogène. De fait, les molécules d’eau
s’attirent les unes les autres et des liaisons hydrogène faibles s’établissent entre les
molécules.
Les minéraux constitutifs des roches peuvent se ramener a quelques grandes familles
minéralogiques dont le comportement vis-à-vis des processus d’altération sera envisage.
Ce comportement sera surtout sous la dépendance de l’agencement des atomes dans la
structure et de la présence ou non de fer ferreux.
Compte tenu du comportement variable des ions vis-à-vis de la molécule d’eau, les
minéraux sont dégradés par soustraction, d’abord, des ions les plus solubles puis,
progressivement, des ions les moins solubles.
Les minéraux sont essentiellement constitués de silicates d’alumine, fer, magnésie et
bases.
Ils forment des composés ioniques où Si, Fe, Al, Mg, Ca, Na, K, etc.. forment avec l’oxygène
des édifices de configuration bien définie, régie par les règles de PAULING (1960). Le
silicium est au centre d’un tétraèdre où les sommets sont occupés par des oxygènes.
Le fer ferreux ou ferrique est, le plus souvent, au centre d’octaèdres. L’aluminium est au
centre de tétraèdres (feldspaths, micas),
ou d’octaèdres (micas). Le magnésium est au centre d’octaèdres.
Les bases (Ca, Na, K) sont au centre d’édifices à 8 ou 12 sommets. La stabilité des
minéraux sera fonction de l’agencement dans l’espace des édifices structuraux, les uns par
rapport aux outres.
La présence de fer ferreux oxydable dans un réseau constituera un point de faiblesse.
Dans les péridots, les tétraèdres de silice n’ont pas de sommets en commun, mais sont reliés
silice est dissoute et le fer oxydé. Le résidu final sera essentiellement ferrugineux.
Dans les pyroxènes, les tétraèdres de silice forment des chaînes reliées par un oxygène
commun a deux tétraèdres. Dans les amphiboles, les tétraèdres forment des chaînes
doubles. Les pyroxènes résistent mieux a l’altération que les péridots, mais moins bien que
les amphiboles. Les bases sont libérées par hydrolyse, et la silice dissoute.
Le mica blanc alumineux résiste très longtemps a l’altération en raison de l’absence de fer
ferreux. Par contre, la biotite, riche en magnésie et fer ferreux, est plus rapidement attaquée.
régulièrement dans I ‘espace. Le quartz est constitué d’édifices où chaque tétraèdre est relié
aux suivants par les quatre sommets. II ne présente aucun point faible qui puisse donner lieu
à une hydrolyse ou a une oxydation. Seule la dissolution pourra intervenir ; le quartz pourra
donc disparaître, mais avec extrême lenteur ; la plupart du temps, il subsistera dons le sol.
ETUDE DES TRANSFORMATIONS DES GISEMENTS ET DES HALDES
MINERAI
COMPOSITION
D’UN GISEMENT
MINIER
GANGUE
(ROCHES ENCAISSANTES)
Dans un gisement les principaux minéraux qui contiennent les métaux d’intérêts
économiques, sont également associés à d’autres éléments chimiques délétères qui seront
présents lors du traitement métallurgique.
Les résultats obtenus permettent aux entreprises de mieux comprendre les variations de
teneurs du concentré de minerai et les différents taux de récupération métallurgiques des
métaux obtenus à l’usine.
Une approche de plus en plus utilisée pour améliorer la récupération du minerai est de
considérer les interactions entre les différentes phases minéralogiques le composant.
LA CONCEPTION ET ANALYSES ET ETUDE CHIMIQUES
APPLICATION DE PROCÉDÉS DE DU MINERAI
TRAITEMENT MÉTALLURGIQUE
SIGNIFICATIF SUR
MAILLE DE LIBÉRATION
Dans le cadre de exploitation d’un gisement on peut chercher à appliquer l’approche axée
sur la connaissance des propriétés.
La caractérisation d’un gisement peut se faire de la façon suivante :
a) Caractériser les différentes variables géologiques, pétrographiques, minéralogiques et
géochimiques qui existent au sein d’une enveloppe minéralisée et de ses lithologies
encaissantes ;
b) Obtenir une meilleure compréhension des réactions chimiques des minéraux des
lithologies composant le minerai avant même l’extraction du gisement ;
c) Considérer les propriétés des minéraux, dont la composition chimique, la morphologie,
la texture, etc. ainsi que les relations spatiales entre le minerai et les minéraux de la gangue ;
d) Identifier les principaux minéraux qui contiendront non seulement des métaux d’intérêt
économique ou délétère et potentiellement néfastes pour l’environnement, mais également
les minéraux qui seront susceptibles de générer ou de neutraliser l’acide.
L’étude des stériles des gisements
Dans un gisement de roches massives, les principaux sulfures rencontrés sont généralement
la pyrite et la chalcopyrite, le blende ZnS, la galène PbS.
Les principales réactions d’oxydation chimique de la pyrite ont été décrites par de nombreux
auteurs.
Ces réactions sont présentées ci-après :
Les réactions 2.1, 2.2 et 2.3 se produisent lors du premier stage de développement du drainage
minier acide alors que le pH est près de la neutralité.
La réaction 2.4 représente la réaction résultante à ce stade.
La réaction 2.1 caractérise l’oxydation directe de la pyrite et la libération de soufre sous forme
de sulfate (SO42-) et la production de fer ferreux (Fe2+) qui sera oxydé en fer ferrique (Fe3+)
en présence d’oxygène selon la réaction 2.2.
La réaction 2.3 indique que l’hydrolyse du Fe3+ produit des ferrohydroxydes et 3 moles d’ions
H+.
La réaction 2.4 indique que l’oxydation de pyrite en présence d’eau génèrera des
ferrohydroxydes (Fe(OH)3) et de l’acide sulfurique (H2SO4) favorisant ainsi une diminution du
pH des eaux de drainage. Les réactions impliquant la pyrite seront accélérées à un stade plus
avancé du drainage minier acide (réaction 2.5) alors que la pyrite réagira avec le fer ferrique
(Fe3+) et l’eau pour produire du soufre sous forme sulfate ainsi que 16 moles d’ions hydrogène.
Les principales réactions chimiques concernant l’oxydation de la chalcopyrite sont les suivantes
Les réactions 2.6 et 2.7 caractérisent l’oxydation de la chalcopyrite en présence d’oxygène
ou en présence de fer ferrique et d’eau.
Ces réactions conduisent à la libération de cuivre, de fer ferreux (Fe2+) et de soufre sulfate
dans les eaux de surface.
L’équation 2.7 est similaire à l’équation 2.5 décrite précédemment pour la pyrite et indique
que la chalcopyrite se dissous en présence de fer ferrique ainsi que d’eau pour libérer du
cuivre, du fer, du soufre sulfate et des ions H+ menant à l’acidification des eaux. Le fer
ferrique peut être obtenu par la réaction 2.2 si la pyrite est en association avec la
chalcopyrite dans le minerai et les stériles.
La calcite est le minéral possédant la plus grande capacité de neutraliser l’acide généré par
l’oxydation de la pyrite et/ou de la chalcopyrite.
En fait, la calcite a un des taux de dissolution parmi les plus rapides et se dissout totalement.
Pour ce carbonate, les réactions de neutralisation sont les suivantes :
La réaction 2.8 se réalise dans des conditions de drainage caractérisé par un pH allant 6,4 à
10,3. Dans ce contexte, la calcite neutralise une mole d’acide pour libérer du calcium et du
bicarbonate (HCO3-). Les réactions 2.9 et 2.10 concernent la neutralisation par la calcite du
drainage minier à des pH inférieurs à 6,4. La réaction 2.9 produit du calcium et de l’acide
carbonique alors que la réaction 2.10 donne comme produits de l’eau et du dioxyde de
carbone. La vitesse de neutralisation d’un carbonate variera selon sa composition chimique.
Les carbonates composés de calcium comme la calcite (CaCO3) et de magnésium tel la
dolomite (Ca,Mg)(CO3)2 et la magnésite (MgCO3) neutraliseront beaucoup plus rapidement
l’acide que les carbonates contenant du fer dont l’ankérite et la sidérite.
Exemple : L'altération par les eaux, riches en oxygène,
Soit une mine à ciel ouvert dont le minerai est constitué en grande
majorité de pyrite FeS2 (95%) et en plus faible quantité de galène (PbS)
et de blende (ZnS).
Décrire l’évolution de ces minerais due à l'oxydation par l'oxygène
dissous. Conclure
Les équations d'oxydation de FeS2, PbS et ZnS en ions sulfates, Fe2+
Pb2+ et Zn2+.
PbS(s) +2O2(g) = SO42- + Pb2+
La proportion des particules fines qui seront présentent sera fortement influencée par
certaines propriétés intrinsèques de la roche dont sa compétence (solidité) ainsi que sa
résistance à l’érosion. Certains travaux suggèrent que des roches à granulométrie fine (ex.
basalte, dacite) produisent une proportion plus faible de particules de dimension < 2 mm que
des roches modérément à grossièrement grenues. La proportion de particules < 2 mm peut
excéder 40% du volume de fragments composant une halde à stérile, en particulier si la
composition minéralogique des échantillons les prédispose à s’altérer rapidement sous l’effet
des processus d’altération météorique.
La surface spécifique (aire massique) d’une roche représente la surface totale par unité de
masse (m2/Kg). Elle est déterminée par la mesure
La connaissance de la granulométrie est donc importante pour évaluer la
réactivité des minéraux
Quoique les réactions chimiques d’altération météorique affectent toutes les tailles de
fragments, les fragments les plus fins sont beaucoup plus sensibles et susceptibles
d’être soumis aux transformations minéralogiques et géochimiques.
La température et les conditions climatiques
La température et les conditions climatiques peuvent avoir un effet important sur les
processus géochimiques qui influences la composition du drainage minier dont les taux
d’oxydation des sulfures, la précipitation et la dissolution des minéraux secondaires, la
solubilité de l’oxygène et les taux de réactivités des minéraux neutralisants.
La température serait responsable d’un ralentissement important du taux d’altération des
sulfures exposés aux conditions de terrain.
Dans les conditions naturelles d’entreposage, le centre des haldes est souvent caractérisé
par des températures plus élevées qu’à la surface, ce qui peut avoir pour effet de modifier la
cinétique des réactions chimiques de lixiviation des métaux.
LA CONCENTRATION EN OXYGÈNE
La concentration en oxygène a un effet important sur les taux d’oxydation des sulfures. Les
essais en laboratoire sont généralement réalisés dans des conditions ou la concentration en
oxygène est d’environ 20%. Cette concentration en oxygène est également présente à la
surface des empilements de stériles, mais diminue graduellement à mesure que l’on
s’enfonce vers le centre et la base de la haldes où elle peut atteindre 3%. Ces faibles
concentrations en oxygène peuvent réduire considérablement les taux de réaction des
sulfures situés au centre de la haldès comparativement à ceux exposés en surface et dont les
taux pourraient s’approcher de ceux mesurés en laboratoire.
LA VITESSE D’ÉCOULEMENT DES EAUX DE LIXIVIATION
La vitesse d’écoulement de l’eau dans les haldès à stériles est souvent très lente, voire même
hydraulique. Les essais réalisés sur le terrain indiquent que de 30 à 45% de l’eau présente
dans les haldès est immobile alors que de 55 à 70% présentent un certain écoulement selon
des réseaux de drainage préférentiel. Les endroits où l’eau est relativement immobile
dissous et lixiviés de phases minérales primaires des roches composants les stériles.
Généralement, plus la vitesse de percolation des eaux de lixiviation est lente, plus les cations
et anions lixiviés auront tendance à former des minéraux secondaires. La formation de ces
2 Diffraction X
Des analyses en diffraction des rayons X (DRX) peuvent être réalisées sur des
échantillons de roches. Ces analyses permettent d’identifier les phases minéralogiques
présentent dans chacun des échantillons et d’effectuer une évaluation quantitative de
leurs proportions..
Le microscope électronique à balayage
Les résultats obtenus des analyses géochimiques pour les éléments majeurs ont été utilisés
pour déterminer la composition normative « norme » des minéraux primaires et secondaires
de chaque échantillon. Deux types de norme minéralogique peuvent être calculés avec les
compositions chimiques, soit la norme CIPW (Cross et al., 1903).
Le principal intérêt d’utiliser les calculs de norme minéralogique est qu’ils permettent
d’obtenir une évaluation quantitative rapide des compositions minéralogiques d’une grande
quantité d’échantillons et ce, à très faible coût.
La norme CIPW peut être utilisée pour quantifier la composition des minéraux primaires d’un
échantillon.
Méthodes de caractérisation géochimique
Plusieurs types d’analyses peuvent être réalisés dans les travaux de caractérisation
géochimique. Les analyses en éléments majeurs et traces permettront d’effectuer une
discrimination lithogéochimique des échantillons qui servira pour la classification des
différents types de roches et peut aussi permettre de calculer la composition normative des
roches. Tel que mentionné précédemment, les résultats de ces analyses seront également
utilisés, pour effectuer des calculs de compositions normatives de minéraux primaires et
secondaires. Les résultats ainsi obtenus seront combinés aux observations minéralogiques
pour conduire à l’identification des phases minérales potentiellement acidifiantes et
neutralisantes. Les résultats des travaux de géochimie et de minéralogie normative peuvent
être utilisés pour réaliser l’étude de caractérisation géoenvironnementale du gisement. Les
différentes méthodes analytiques chimiques utilisées pour déterminer les concentrations
des éléments chimiques sont la fluorescence x et la spectrométrie de masse