Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Terminologie économique
Semestre : 2
Prof. : Nadir EL BOUBKARI
- Définition:
- Les ménages
- les sociétés et quasi-sociétés non financières (SQSNF).
- Les administrations publiques et privées
- Les institutions financières
- Le reste du monde (secteur fictif)
Les ménages:
- Les ménages: tous les individus qui vivent ensemble sous le même toit
qu’ils aient ou non des liens de parenté et ayant une consommation
commune.
- Trois catégories de ménages:
- ménages ordinaires
- ménages collectifs
- entreprises individuelles
- Fonction principale: c’est la consommation des B et S.
- Origine des ressources principales: c’est l’offre de travail
Les Sociétés et Quasi Sociétés non Financières (SQSNF):
- On les appelle aussi les institutions sans but lucratif au service des
ménages.
- Elles produisent des biens et services pour les ménages et sont financés
par les cotisations volontaires. Il s’agit par exemple des syndicats, partis
politiques, associations sportive ou culturelle etc.
Les institutions financières:
- Une subvention est une aide financière, directe ou indirecte, allouée par une personne publique en vue
de financer une activité d’intérêt général.
Le bénéficiaire de la subvention peut être une entreprise, une association, ou personne, etc. la subvention
peut porter sur un projet, sur un type de bien, sur une situation, etc.
• Il y a deux autres manières de calculer le PIB :
L’approche revenu
L’approche dépense.
• L’approche revenu: revient à considérer que les revenus issus de la production sont répartis entre les
salariés, l’Etat et les entreprises.
PIB = Rémunération des salariés + Excédent brut d’exploitation /revenu mixte+ Impôts liés à la production –
subvention d’exploitation reçues des administrations
Les trois approches du produit intérieur brut: L’approche dépenses
Emplois = Ressources
CF + FBCF + VS PIB + M
- Les revenus du capital ou revenu de la propriété: qui viennent rémunérer les individus
qui prêtent leur argent à l’entreprise, soit parce qu’ils y ont investi leur argent et en sont
propriétaires, soit parce qu’ils participent à l’achat de machines (par exemple, des
associés), soit parce qu’ils achètent des actions de l’entreprise.
- la fiscalité directe : elle regroupe essentiellement l’impôt sur le revenu des personnes physiques (salaires, revenus
des entreprises individuelles) et l’impôt sur les sociétés. Il existe aussi des impôts directement prélevés par les
collectivités territoriales pour financer leurs activités, comme la taxe d’habitation ou encore la taxe foncière ;
- la fiscalité indirecte : la taxe sur la valeur ajoutée représente l’impôt indirect le plus important. Il existe d’autres
contributions indirectes comme les impôts spécifiques sur les alcools, les tabacs, les produits pétroliers.
- Les cotisations sociales, quant à elles, financent les organismes de protection sociale. Le financement des
organismes sociaux se fait essentiellement grâce aux cotisations patronales et salariales prélevées sur le salaire brut
d’employé, par l’employeur. Les autres sources de financement proviennent des recettes fiscales de l’Etat.
Les prélèvements sociaux sont regroupés en quatre grandes catégories : les cotisations d’assurance, chômage, les
cotisations maladie, les cotisations familiales.
N.B : la distinction impôt direct/ indirect est fondé sur le mode de recouvrement.
Comparaison entre: impôt, taxe et redevance
- Taxe : La taxe est un prélèvement obligatoire perçu au profit de l’État ou des collectivités
locales à raison d’un service public, sans que son montant soit en corrélation directe avec
le coût du service.
Exemple : La taxe d’édilité est payée en contrepartie des services rendus par les agents
des autorités locales : Ramassage des ordures.
Remarque : Le terme taxe est souvent employé comme synonyme d’impôt, comme la TVA
qui est en réalité un impôt et non pas une taxe.
Comparaison entre: impôt, taxe et redevance
Impôt:
L’impôt est un prélèvement obligatoire, payé par le particulier, à titre définitif et
sans contrepartie. Il est destiné à couvrir les dépenses publiques de l’Etat telles
que l’infrastructure, les investissements….
Caractères de l’impôt:
- C’est un prélèvement obligatoire : c’est une prestation imposée aux
contribuables par la force de la loi (obligation légale).
- C’est un prélèvement sans contrepartie directe : absence de relation entre
l’impôt payé et les services publics rendus.
- C’est un prélèvement définitif : l’impôt ne fait pas l’objet de remboursement aux
contribuables.
Comparaison entre: impôt, taxe et redevance
Redevance:
Comme la taxe, la redevance est versée à l’occasion d’un service rendu. La
redevance ou rémunération pour service rendu peut être définie comme la
somme versée par l’usager d’un service public déterminé et qui trouve sa
contrepartie directe et immédiate dans les prestations fournies par ce service.
Exemple : la redevance téléphonique.
Par ailleurs, elle n’a pas le caractère obligatoire car les usagers peuvent renoncer
à acquérir les prestations de services en contrepartie desquels ces prélèvements
sont effectués.
Classification des impôts
A- Classification administrative:
Impôt direct et impôt indirect
Impôt direct: Un impôt direct est un impôt supporté et payé par la même personne. C’est-
à-dire que la personne qui verse le montant de l’impôt ne le répercute pas sur autrui.
Exemples :
Impôt sur le revenu des personnes physiques
Impôt sur les sociétés
Impôt indirect : Est versé par les entreprises ou les personnes redevables, mais répercuté
sur le prix de vente d’un produit ; il est donc supporté par une autre personne. Ainsi, la TVA
est versée par les entreprises redevables, mais entièrement payée par les consommateurs
finaux, contribuables, inconnus de l’administration fiscale.
Exemple :
La taxe sur la valeur ajoutée
Les droits de douane.
Classification des impôts
B- Classification selon les modalités d’assiette:
En comptabilité Nationale
La Dépense nationale est la somme correspondant aux consommations des
ménages, des administrations et à la formation brute du capital fixe.
Equipement: (Eco. Gén)
Les équipements individuels et les équipements collectifs dont une partie peut être
privée et d’autres relever des biens collectifs. Ainsi une route nationale ou un parc
public sont des biens collectifs et des équipements collectifs, tandis qu’une salle de
réunion dans un grand ensemble est un bien privé tout en étant un équipement
collectif.
N.B : La terminologie demeure flottante et peut être inversée chez certains auteurs. La
notion d’équipement appartient plus au sens commun qu’au langage scientifique.
Travaux publics: (Eco. Gén)
- Le budget de l’Etat : Le budget peut être défini comme étant « un acte, document
politique, juridique et financier, par lequel sont prévues et autorisées les recettes
et les dépenses annuelles de l’Etat».
- Le budget de l’Etat est un moyen utilisé par l’Etat pour agir sur la vie
économique.
Loi de finance et budget de l’Etat: (Suite)
- PLF, Projet de Loi de Finance : texte qui est destiné à devenir une loi et qui
émane du gouvernement. Après avoir été adopté en conseil des ministres et
avant vote définitif du parlement. En clair, il s’agit du projet de budget de l’Etat
pour l’année qui vient.
Travail simple : (Eco. Gén) travail accompli par un travailleur sans qualification
et sans formation spéciale. c’est aussi une unité de compte pour mesurer la
valeur du travail complexe qui, dans sa forme concrète, n’est pas un travail
homogène, car il existe plusieurs degrés de formation.
Le travail: Notions connexes(suite)
Travail noir ou travail au noir : consiste à employer quelqu’un sans le déclarer du
tout. La personne employée n’a donc ni contrat de travail ni contrat de
prestation. Elle ne bénéficie d’aucune protection sociale et n’est pas protégée
en cas d’accident du travail. (cela implique de ne pas payer les cotisations
sociales afférentes à toutes activité rémunérée de nature légale).
Travail au gris: Le travail au gris diffère du travail au noir en ceci que l’employeur
déclare une partie des heures de travail effectuées par son employé. Il y a bien
un contrat de travail ou de prestation signé entre les deux parties, mais il ne
couvre par l’intégralité des horaires de travail effectuées. Par exemple, une
personne travaille huit heures et on ne la déclare que quatre heures.
Travail collectif : (Eco. Gén) Travail obtenu par l’association d’un grand nombre
de travailleurs (collectif) au processus de production : cadres, agents de
maîtrise, ouvriers, etc…
Le travail productif/ travail improductif:
Seul est productif : désigne le travail qui participe à la production de biens avec
obtention d’une plus-value. On le trouve dans des usines, la conception des
logiciels, les mines, les transports, l’agriculture, …etc. (Le but déterminant de
la production, c’est la plus-value. Donc n’est censé productif que le travail
qui rend une plus-value au capitaliste ou dont le travail féconde le capital).
Remarque : C’est une vision linéaire de l’évolution économique des pays qui suppose que tous les pays doivent suivre ces
étapes. Les actuels pays en développement en seraient donc aux premières étapes, ce que contestent d’autres théoriciens de
la croissance.
La croissance économique : (Suite)
L’activité économique évolue de manière cyclique en alternant deux phases :
L’expansion : « Expansion économique » désigne une phase d’essor de l’économie caractérisée par une
augmentation de la production. Mesurée par la croissance du Produit Intérieur Brut (PIB) ou du revenu
national, elle s’accompagne en général d’une hausse du pouvoir d’achat et souvent de l’inflation.
Récession : une récession est une période de diminution passagère de l’activité. On parle de récession dès qu’il y
a un ralentissement de la croissance c’est-à-dire une baisse des taux de croissance, même s’ils restent positifs.
La récession est l’une des phases du cycle économique dans le système capitaliste : expansion, crise, récession, reprise.
- Le progrès technique : Représenté par l’ensemble des innovations, les nouvelles avancées
scientifiques, les nouveaux procédés de fabrication… assure la pérennité de la croissance en
repoussant toujours plus loin le problème de la rareté et la loi des rendements décroissants.
Développement: Définition