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PCSI 2019–2020, Lycée Lalande, Bourg–en–Bresse Alexandre Alles

TD 20 (Chap. 18) – Systèmes thermodynamiques

I Questions de cours

II Applications directes du cours

App1 Nombre de particules


pV 105 ⇥ (10 ⇥ 3)
1. N = n ⇥ NA = ⇥ NA ' ⇥ 6.02 ⇥ 1023 ' 7 ⇥ 1027 .
RT 8.314 ⇥ 300
2. N = n ⇥ NA = Meau ⇥ meau ⇥ NA ' 18 ⇥ 10 3 ⇥ 1.0 ⇥ 6.02 ⇥ 1023 ' 1 ⇥ 1022 .
3. N = n ⇥ NA = Meau ⇥ meau ⇥ NA ' 18 ⇥ 10 3 ⇥ 10 ⇥ 10 3 ⇥ 6.02 ⇥ 1023 ' 1 ⇥ 1020 .
App2 Ordres de grandeur de vitesses quadratiques moyennes
r s
1 3 p 3kB T 3 ⇥ 1.38 ⇥ 10 24 ⇥ 300
1. mu2 = kB T ) u2 = ' ' 430 m s 1
.
2 2 m 4 ⇥ 1.7 ⇥ 10 27
r s
1 5 p 5kB T 4 ⇥ 1.38 ⇥ 10 24 ⇥ 300
2. mu2 = kB T ) u2 = ' ' 210 m s 1
.
2 2 m 28 ⇥ 1.7 ⇥ 10 27
App3 Pression cinétique de la pluie sur une vitre
1. En un temps ⌧ , ce sont les gouttes comprises dans le volume représenté sur le schéma
qui parviendront à atteindre la vitre. Ce volume s’écrit, d’après les données de l’énoncé,

V = S ⇥ (v⌧ ) ⇥ sin ↵ .

Ce volume contient un total de particule

N = n⇤ V = n⇤ ⇥ v⌧ ⇥ S ⇥ sin ↵ .
2. La variation de quantité de mouvement d’une goutte est horizontale (la vitesse verticale est constante). Une goutte
arrive avec une quantité de mouvement horizontale mv sin ↵ vers la gauche et repart avec une quantité de mouvement mv sin ↵
vers la droite. Si on note u!
x le vecteur unitaire horizontal orienté vers la droite, la variation de quantité de mouvement d’une
goutte lors d’un impact s’écrit
!
p = 2mv sin ↵u! !
x = p v/g .
En un temps ⌧ la vitre reçoit N goutte, elle gagne donc une quantité de mouvement vers la gauche
!
pv =N !
p v/g = N 2mv sin ↵u!
x .
!
pv !
Le principe fondamental de la dynamique peut s’écrire = F . Ainsi on peut définir la pression subie par la vitre par

|F | 2n⇤ mv 2 ⌧ S sin2 ↵
pc = = = 2n⇤ mv 2 sin2 ↵ ' 0.12 Pa .
S ⌧S

App4 Définir un système


1. Gaz comprimé délimité par la bouteille, échange thermique à travers la paroi, échange de travail et de matière par
décompression dans le détendeur.
2. Café, modélisé par une phase incompressible et indilatable, pas d’échange thermique, échange de matière quand du café
est prélevé.
3. Frontière fictive entourant une portion de fluide en écoulement, échange thermique à travers la paroi, échanges de travail
avec la paroi (frottements fluides)...
App5 Pression dans des pneus
On modélise le gaz par un gaz parfait donc la relation pV = nRT est vérifiée. Le système étant fermé et indéformable
nR p
donc = est une constante. Ainsi, après élévation de température on a
V T
p1
p2 = T2 = 3.5 bar ;
T1
p2 p1
soit une variation de p= = 0.15 = 15 %.
p1

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App6 Fuite d’hélium


pV N p
1. m = n ⇥ M = ⇥ M ' 3.4 g et n⇤ = = NA ' 5.1 ⇥ 1025 m 3 .
RT V RT r
1 2 3 3RT
2. On sait que pour un GP monoatomique mu = kB T . Or R = NA kB alors u = = 1.4 ⇥ 103 m s 1
.
2 2 M
pV p0 V
3. m = m m0 = M M ' 1.0 g.
0
RT RT 0
m pV p
4. On a pV = RT 00 donc T 00 = 0 M = 0 T 0 ' 435 K.
M mR p
App7 Gonflage d’un pneu
1. L’air est assimilé à un gaz parfait, il vérifie donc initialement la relation pi V = nRTi puis après avoir roulé pf V = nRTf
ainsi
V pf
T f = pf = Ti ' 321 K .
nR pi
2.a
L’air dans la bouteille avant gonflage vérifie la relation p0 V0 = n0 RT0 .
L’air dans la bouteille après gonflage vérifie la relation p1 V0 = n1 RT0 .
L’air dans le pneu vérifie la relation pp Vp = np RT0 .
On cherche la pression dans la bouteille après un gonflage

n1 RT0 (n0 np )RT0 ) n0 RT0 np RT0 np RT0


p1 = = = = p0 .
V0 V0 V0 V0 V0
pp V p
Or np = donc
RT0
Vp
p 1 = p0 pp ' 13.4 bar .
V0
2.b Pour gonfler un pneu il faut que la pression dans la bouteille après gonflage soit supérieure à la pression d’un pneu,
i.e. pn > pp . De plus la diminution de pression dû au gonflage d’un pneu est de 1.6 bar. Ainsi on pourra gonfler

15, 0 2, 6
n=b c=7.
1, 6

App8 Di↵érents modèles de gaz


1. Isothèrmes de Clapeyron p(v), avec v volume massique, à T fixée.
nRT nRT nRT 1
Pour un gaz parfait p = = = ⇥ , fonction inverse.
V mv m v
nRT nRT nRT 1
Pour un gaz de Joule p = = = , fonction inverse décalée de nb/m.
V nb mv nb m v nb/m
Le gaz réel tend vers le gaz parfait si v nb/m ' v, i.e. v nb/m ou encore V nb. Le gaz réel tend vers le gaz parfait
pour les grands volumes (i.e. une faible pression).
2. Diagramme d’Amagat pV (p) à T fixé.
Pour un gaz parfait pV = nRT une constante, courbe horizontale.
Pour un gaz de Joule pV = nRT + nbp, fonction affine.
Le gaz réel tend vers le gaz parfait si pnb ⌧ nRT , i.e. pour p ⌧ RT /b. Le gaz réel tend vers le gaz parfait pour les faibles
pressions.
App9 Phase condensée et gaz
Pour le liquide : une faible variation de volume entraı̂ne une grande variation de pression, peu compressible.
Pour le gaz : une grande variation de volume entraı̂ne une faible variation de pression, très compressible.

App10 Température d’ébullition de l’eau


1. Lecture du diagramme p(T ) : la température de transition liquide/vapeur augmente avec la pression.
2. La température d’ébullition est proche des 360 K.
3. Pression plus élevée, donc température d’ébullition plus élevée... donc l’eau liquide atteint une température plus élevée
et la cuisson est plus rapide.

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App11 Volumes molaire et massique d’une phase condensée


V V 1 V V V M
1. v = = = et vm = = = M= .
m ⇢V ⇢ n m/M m ⇢
2. v(eau) = 1 ⇥ 10 3 m3 kg 1 , vm (eau) = 18 ⇥ 10 6 m3 mol 1
et v(f er) = 1.3 ⇥ 10 4
m3 kg 1
, vm (f er) = 7.3 ⇥ 10 6
m3 mol 1
.
App12 Équilibre diphasé dans une chaudière
1. La quantité d’eau est conservée au cours de la transformation nl + nv = n0 .
Sh⇢ p(T1 )S(L h)
Initialement on a nl = et nv = .
M RT1
S(h x)⇢ p(T2 )S(L h + x)
Après chau↵age on a nl = et nv = .
M RT2
En égalisant les deux expression de n0 on arrive à
⇣ ⌘
(L h) p(TT11)T2 p(T2 )
x= ' 0.50 cm .
p(T2 ) ⇢RT2 /M

2. De même pour une hauteur h di↵érente,


x = 0.56 cm .

Le niveau d’eau ne peut pas baisser autant, il y a rupture d’équilibre.


App13 État d’équilibre final en présence d’un équilibre liquide-vapeur
1. Si toute l’eau est sous forme liquide elle occupe le volume Vl = vL ⇥ m = 1.09 ⇥ 10 4 m3 = 0.109 L. L’eau ne peut donc
pas être entièrement liquide, une fraction s’évapore pour atteindre un état d’équilibre liquide/vapeur.
nRT mRT
2. D’après l’équation d’état des gaz parfaits p = = , on trouve p1 = 3.91 ⇥ 105 Pa = 3.91 bar < Psat état
V MV
totalement gazeux, p2 = 195 ⇥ 105 Pa = 195 bar > Psat équilibre liquide/vapeur.
p2 V 2
3. Équilibre liquide/vapeur atteint donc p2 = Psat = 4.76 bar, la quantité de gaz est donc mg = M ng = M =
RT
3 3
2.44 ⇥ 10 kg et ml = m mg = 97.6 ⇥ 10 kg.
App14 État d’équilibre final lors de l’évaporation dans une atmosphère inerte
1. L’équilibre est atteint lorsque la pression de vapeur est égale à la pression de vapeur saturante, i.e. H = 100 %.
pi V
2. pi = HPsat = 3.6 ⇥ 10 3 bar donc mv,i = M nv,i = M = 6.50 g.
RT
pf V
3. Pour atteindre pf = Psat il faut avoir une masse de vapeur mv,f = M = 21.6 g, toute l’eau ne s’évapore pas et on
RT
atteint H = 100 %.

III Exercices

Ex1 Des voiliers dans l’espace


1. E = h⌫ et p = ~k.
2. Un photon transporte une énergie h⌫, la densité volumique de photon est n⇤ alors en un temps ⌧ il arrive un total
de n⇤ c⌧ S photon sur une surface S. L’ensemble de ces photon est associé à un flux surfacique d’énergie par unité de temps
h⌫ ⇥ n⇤ c⌧ S
J= = h⌫n⇤ c.
⌧S
3.a Considérons des photons arrivant avec une incidence normale à la voile. La quantité de mouvement initiale est p = ~k
dans un sens puis dans l’autre sens après rebond. Ainsi un photon voit sa quantité de mouvement varier de pp = 2~k. Ainsi
l’ensemble des photon est associé à une variation de quantité de mouvement
J ⇥ dS ⇥ dt
p= pp .
h⌫
3.b Le principe fondamental de la dynamique s’écrit

| p| | p| J h 2⇡ hc J
= |F | = pv dS ) pv = = 2~k = 2n⇤ c~k = 2n⇤ c = 2n⇤ = 2n⇤ h⌫ = 2 ' 1 ⇥ 10 4
Jm 3
.
dt dSdt h⌫ 2⇡ c
3.c Pour un albedo nul, le photon est absorbé ainsi la quantité de mouvement gagnée par la voile lors d’un impact est
divisée par un facteur 2. De ce fait la pression est divisée d’un facteur 2.
4. La force subie est de norme F = pv ⇥ S ' 500 N.

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Ex2 Évaporation d’une atmosphère


1. La vitesse de libération est la vitesse à donner un objet à la surface de la Terre pour atteindre la trajectoire libre de
plus faible énergie Em = Ec + Ep = 0 (voir chapitre sur les forces centrales) donc
p
vL = 2GmT RT ; vL,lune = 2.3 ⇥ 103 m s 1
; vL,terre = 11 ⇥ 103 m s 1
.

D’autre part les vitesse quadratiques moyennes sont


r r
⇤ 5kB T 5RT
v = = ; v ⇤ (H2 ) = 2.5 ⇥ 103 m s 1
; v ⇤ (N2 ) = 670 m s 1
.
m M

Évaporation parielle de l’atmosphère lunaire, le rayonnement solaire apporte une énergie importante permettant d’arracher
les molécules à l’attraction... On fait un modèle très simplifié ici.
2GmT M (N2 )
2. vL,terre = v ⇤ (N2 ) ) T = ' 84 ⇥ 103 K.
5RRT
Ex3 Pression cinétique (inspiré de ENAC 2017)
1. N = 6 ⇥ 1026 , m = 6.6 ⇥ 10 26 kg.
2. ! pa = 2vx ! ex .
3. Le temps entre deux collisions, est le temps pour aller d’une paroi à l’autre ⌧ = a/vx , ce qui conduit à un nombre de
collisions par seconde Nc = 1/⌧ = vx /a.
4. La force subie par la paroi est l’opposée de la force subie par la particule lorsqu’elle percute la dite paroi, de plus la
paroi subit Nc /2 collisions par seconde donc...
! mvx2 !
Fp = ex .
a
2 2
! mvm ! ! mvm !
5. On a donc Fp = ex à cause d’une particule. Or la boite contient N particules la force subie est Fp,tot = N ex .
3a 3a
2
La norme de la force pressante sur cette paroi s’exprime F = pS = pa donc
2
mvm
p=N 3
.
3a
2
pV Mm v m
6. T = = .
nR 3R
Ex4 Lecture d’un diagramme (P,T)

1.
2. Gaz
3. Liquide : compression du gaz, transition de phase à pression
constante, compression du liquide.
4.
5. Solide : refroidissement du gaz, transition de phase à
température constante, refroidissement du liquide, transition
de phase à température constante, refroidissement du solide.

Ex5 Équilibre d’un piston (d’après oral CCP)


nRT0
1. Supposons que la température initiale correspond à la température extérieure alors pi = ' 0.31 bar. À cette
Vi
température la pression de vapeur saturante est plus élevée donc l’eau est uniquement sous forme de vapeur.
2. La pression d’équilibre est pf = p0 = 1.01 bar, à cette pression la température d’ébullition est de 100 C. Initialement
la température était de 100 C et le système a subi une compression, donc la température est désormais supérieure ou égale à
cette valeur : si le système est diphasé alors sa température n’a pas changé, sinon la température s’est élevée.
On peut raisonnablement négliger le volume qu’occupe l’eau liquide devant celui qu’occupe la vapeur d’eau v 0 ⌧ v 00 ainsi la
mv Vf 1
quantité de vapeur d’eau présente dans le système est nv = = 00 ' 0.33 mol, il reste donc 0.67 mol d’eau liquide.
Meau v Meau
Remarque : Une étude plus précise nécessite de poser un système composé de deux équations nl + nv = n et Vf = Vl + Vv =
Vf /M v 00 n
(v 0 nl + v 00 nv )M ... conduisant à nl = ' 0.67 mol.
v 0 v 00

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Ex6 Tables thermodynamique et équation d’état


1. D’après les données, l’énergie interne ne dépend pas uniquement de la température, ce n’est pas le cas du gaz parfait.
a a
2.a Um (1) Um (100) = 56, 33 54, 78 = + ) a ' 9.23 ⇥ 10 4 kJ m3 mol 2
6.43 ⇥ 10 2 5.90 ⇥ 10 4
RT
2.b b = Vm ' 8.2 ⇥ 10 5 m3 mol 1 .
P + a/Vm2
2.c L’énergie interne d’un gaz parfait est indépendante de la pression donc
a a 1
Um (40) + = Um (1) + ) Um (40) ' 55.8 kJ mol .
Vm (40) Vm (1)
✓ ◆
1 a
2.d T = p + 2 (Vm b) ' 778 K.
R Vm
2.e Le modèle prédit une valeur de température proche de ce qui est attendu 778 K pour 773 K. Mais cela reste un modèle
a priori...
Ex7 Détermination des coefficients CV , ↵ et T de la vapeur d’eau
1. Plus un gaz sera dilué, plus il s’approchera du modèle du gaz parfait. Ainsi pour des grands volumes, une courbe
isoénergétique correspondra à une courbe isotherme (1ère loi de Joule) : les courbes ”horizontales” correspondent aux isoénergétiques.
Par élimination les autres sont les courbes isobares.
2. Pour les grands volumes, le gaz peut être assimilé à un gaz parfait alors U = Cv T . Les isoénergétiques sont séparées
de 250 J chacune et sont comprises entre 402 et 498K. Ainsi
@U 10 ⇥ 250 1
Cv = ' ' 26.6 J K .
@T 498 402
Par lecture de l’isobare la plus à droite on peut écrire, dans le premier cas
1 0.0056 0.0044 3 1
↵= 3
' 2.4 ⇥ 10 K .
5 ⇥ 10 500 400
1 0.0040 0.0062 6 1
T = 3
' 1.5 ⇥ 10 Pa .
5 ⇥ 10 (9 6) ⇥ 105
Par lecture de l’isobare la plus à droite on peut écrire, dans le second cas

1
Cv =' 26.0 J K .

3 1
↵ =' 2.5 ⇥ 10 K .
6 1
T =' 0.7 ⇥ 10 Pa .

Ex8 Modélisation d’un gaz réel


Le dihydrogène, dans le domaine des pressions peu élevées, peut se modéliser comme un gaz de Joule,
d’équation d’état P (V nb) = nRT,où b est une constante positive.
1. Donner le sens physique de b.
2. Quelles sont les isothermes en diagramme d’Amagat (P en abscisse, P V en ordonnée) ? Conclure sur la compressibilité
du dihydrogène comparée à celle du gaz parfait.
3. Comparer l’équation d’état de Joule à celle de Van der Waals (voir exercice II.4). Que peut-on en conclure sur l’énergie
interne pour le dihydrogène ? ✓ ◆ ✓ ◆
1 @V 1 @V
4. Calculer les coefficients thermoélastiques ↵ = et T = du gaz de Joule. Les comparer à ceux
V @T P V @P T
d’un gaz parfait.
Ex9 Modélisation d’une phase condensée réelle
✓ ◆
1 @V
1. ↵ = or p, V et T sont les seuls variables thermodynamique donc à pression constante la dérivée partielle de
V @T p
V par rapport à T peut s’identifier à une dérivée usuelle alors
dV
= ↵dT ) ln V = cste(p) + ↵T ) V = A(p)e↵T .
V
2. ✓ ◆
1 @V A0 (p)
T = = ) A0 (p) + T A(p) = 0 ) A(p) = A0 e Tp
.
V @p T A(p)

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Alors
T p+↵T
V (T, p) = A0 e
Si on prend comme conditions “initiales” (T0 , p0 , V0 ) alors V0 = A0 e T p0 + ↵T0 ainsi

V (T, P ) = V0 exp (↵(T T0 ) T (P P0 )) ..

3. Travaillant ici avec 1 kg d’eau, on peut identifier le volume précédent au volume massique en prenant garde à l’unité.
V (T0 , p) T (p p0 ) 3
v(T0 , p) = = v0 e ' 1.0016 ⇥ 10 m3 kg 1
.
m
4. De même
v(T, p0 ) = v0 e↵(T T0 )
' 1.0026 ⇥ 10 3
m3 kg 1
.
↵(T T0 ) T (p p0 )
↵ 6
5. On a V (T, p) = V0 e )p= (T T0 ) + p0 ' 49 ⇥ 10 Pa.
T
Ex10 Stockage d’eau chaude
V0
1. Le volume massique du mélange est v = = 2.0 ⇥ 10 3 m3 kg 1 .
m
D’après le théorème des moments
v vl 0.002 0.001 4
xg = = ' 1.3 ⇥ 10 .
vg vl 8 0.001
Alors
mg = xg m = 13 g ; ml = (1 xg )m ' m .
2. Cuve indéformable donc volume (et volume massique) constant : système intégralement liquide ou pas loin du fluide
supercritique.
De plus on a V = V0 donc l’équation d’état de l’eau liquide conduit à

p = p0 + (T T0 ) ' 2.1 ⇥ 103 bar .
T

3. On après l’évolution v 0 = V /m0 ' 0.50 m3 kg 1


. Cela correspond à un système totalement gazeux à 500 C et 0.7 MPa =
7 bar.
Ex11 Règle des moments
1.
2.
3. Dans les conditions initiales, si tout l’argon e gazeux la
pression s’élève à 19 bar ce qui est bien supérieure à la pres-
sion de vapeur saturante de 1.5 bar, l’argon ne peux pas
être entièrement gazeux. D’autre part, l’argon sera totale-
ment liquide si son volume massique initial vI = V0 /m =
1.0 ⇥ 10 2 m3 kg 1 est inférieur au volume massique de la
courbe d’ébullition 7 ⇥ 10 4 m3 kg 1 ... ce qui n’est pas le cas,
il y a donc équilibre liquide/vapeur.
vg (90) vI
Appliquons le théorème des moments xI,l = =
vg (90) vl (90)
0.3 1 ⇥ 10 2
' 0.97, psat (90) ' 1.5 bar.
0.3 7.5 ⇥ 10 4
vg (120) vI
4. Théorème des moments xF,l = =
vg (120) vl (120)
1.7 ⇥ 10 2 1 ⇥ 10 2
' 0.43 appauvrissement en liquide.
1.7 ⇥ 10 2 9 ⇥ 10 4
5. Tmin = 130 K, p = 20 bar.

IV Problèmes

Pb1 Pluie sur une vitre


! !
p
On a N = v t ⇥ S cos(✓) ⇥ ng donc F = N = v ⇥ S cos(✓) ⇥ ng ⇥ 2mv !
ex = 2mv 2 S cos(✓)ng !
ex . On en déduit
t
p = 2mv 2 ng cos(✓) ' 750 Pa.

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Pb2 Existence d’une atmosphère ?


r
2GM
Vitesse de libération (voir chapitre sur les forces centrales) vL = et vitesse quadratique moyenne du diazote
r R
5kb T
(composant majoritaire de l’atmosphère terrestre) u = .
m
Mercure Vénus Terre
vL 4.3 ⇥ 103 m s 1
1.0 ⇥ 104 m s 1
1.1 ⇥ 104 m s 1

u 1.0 ⇥ 103 m s 1
1.0 ⇥ 103 m s 1
6.8 ⇥ 102 m s 1

Pour Mercure et Vénus, la vitesse quadratique moyenne est un ordre de grandeur inférieur à la vitesse de libération... toutefois
la vitesse réelle d’une particule suit une distribution de vitesse dont la vitesse quadratique moyenne est u, i.e. certaines
particules ont une vitesse plus élevée et pourront s’échapper. Tandis que sur Terre la di↵érence est de deux ordre de grandeur
ce qui rend l’évaporation du diazote beaucoup plus difficile.
Pb3 Pompe isotherme
1. Avant action de la pompe, le système est compris dans le volume du réservoir (pression Pn , quantité n) ET dans le
volume résiduel de la pompe (pression p0 , quantité n0 ), on a
Pn V = nRT ; p0 v2 = n0 RT .
Après action de la pompe, le système est compris dans le volume du réservoir et de la pompe (pression Pn+1 , quantité n + n0 ),
on a
Pn+1 (V + v2 ) = (n + n0 )RT .
V v1
Donc Pn+1 = Pn + p0 .
V + v2 V + v2
v1
2. La limite correspond à Pn+1 ' Pn = Plim , on isole Plim dans la relation précédente et on trouve Plim = p0 . Plus v2
v2
est important devant v1 plus la pression limite est faible.
V V
3. On montre (avec quelques calculs) que Pn+1 Plim = (Pn Plim ) , suite géométrique de raison < 1 donc
V + v2 V + v2
✓ ◆n
V
Pn = (p0 Plim ) + Plim .
V + v2

Pb4 Bassine d’eau


1. p(30%, 17 C) ' 400 Pa.
p(30%, 17 C)V
2. n0 = = 5.0 mol, m0 = n0 ⇥ Meau = 90 g.
RT
3. Évaporation car la pression partielle initiale est inférieure à la pression de vapeur saturante, l’évaporation s’arrête
lorsque la pression partielle atteint la pression de vapeur saturante.
4. Psat (17 C) = p(100%, 17 C) ' 1400 Pa, à l’état final Psat (17 C)V = nf RT i.e. nf ' 17 mol, mf ' 310 g, toute l’eau
ne s’est pas évaporée nev = nf n0 ' 12 mol, mev = mf m0 ' 220 g.
Pb5 Stockage sous contrôle

1.
2.
3. Psat ' 23 bar, vg = 1.0 ⇥ 10 3 m3 kg 1 et vl =
1.5 ⇥ 10 2 m3 kg 1 .
4. La pression de vapeur saturante à 290 K est de 52 bar, si
l’état final comporte une goutte de liquide alors la pression sera
trop élevée... il faut choisir un volume suffisamment grand, de
telle façon que l’état final soit totalement gazeux et de pression
suffisamment faible.
L’isotherme correcte et une lecture graphique donne un vo-
lume V V0 = vlim ⇥ m avec vlim = 6.5 ⇥ 10 3 m3 kg 1 donc
V > V0 = 6.5 ⇥ 10 3 m3 .

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Pb6 Stockage de l’ammoniac


1 V RT
1. vl = ' 1.6 ⇥ 10 3 m3 kg 1 et vg = = ' 1.6 ⇥ 10 1 m3 kg 1 .
⇢l m M psat (T )
2. Au delà du point critique parler de ⌧ masse volumique du liquide et ⌧ pression de vapeur saturante n’a plus de
sens car la distinction liquide/gaz n’a plus de sens.
3. Lors d’une augmentation de température un mélange se transformera intégralement en gaz si v > vC . Un gaz étant en
général compressible cela évitera les augmentations de pression trop importantes.
Vcit 1
4. mmax = = ' 9.6 ⇥ 103 kg.
vc ⇢C
Vcit
5. L’ammoniac est uniquement sous forme gazeuse si v vg i.e. m  ' 2.4 ⇥ 102 kg.
vg
vg v
6. D’après le théorème des moments xl = ' 0.89 avec v = Vcit /m. On en déduit donc
vg vl

ml = cl m ' 1.7 ⇥ 103 kg .

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