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• Les modalités de règlement du passif et les garanties éventuelles souscrites par toute personne
pour en assurer l’exécution ;
• Les modifications des statuts nécessaires à la réorganisation de l’entreprise ;
• Le niveau et les perspectives d’emploi ;
• Les conditions sociales envisagées pour assurer la poursuite de l’activité ;
• En cas de licenciement pour motif économique, les motifs déj intervenues et la définition des
actions à entreprendre pour faciliter le redressement et l’indemnisation des salariés concernés.
B. L’adoption du plan de sauvetage
L’adoption du plan est de la compétence du tribunal qui arrête les mesures économiques visant la
réorganisation de l’entreprise. Le tribunal peut subordonner l’adoption du plan de sauvegarde au
remplacement d’un ou plusieurs dirigeants.
Le jugement arrêtant ou rejetant le plan est notifié au débiteur et aux délégués du personnel et porté à
la connaissance du ministère public et des mandataires de justice par le greffier, dans huit jours de la date
du jugement.
• L’avenir de l’activité ;
• Les modalités du maintien et du financement de l’entreprise ;
• Le financement du règlement du passif né antérieurement au jugement d’ouverture ;
• Les garanties fournies pour assurer l’exécution ;
• Il expose et justifie le niveau et les perspectives d’emploi ainsi que les conditions sociales
envisagées pour la poursuite d’activité.
B. Les effets du plan de sauvegarde
Le plan de sauvetage met fin à la période d’observation et ne peut excéder cinq ans.
Le jugement arrêtant le plan rend les dispositions opposables à tous, à l’exception des personnes
morales, des coobligés et des personnes ayant consenti un cautionnement ou une garantie autonome.
L’arrêt du plan entraine aussi la levée de plein droit de toute interdiction d’émettre des chèques.