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En construction du Bâtiment
5ème
Année
Génie Civil
Pr. A. ARID
Pr A ARID
2020/2021
Eco conception
Eco-conception
Eco-conception
3
Habitat écologique, Bioclimatique, Durable
• Ecologique
• Bioclimatique
• Durable
• Bâtiment à énergie positive
• Bâtiment passif (autonome)
• Bâtiment à basse consommation (BBC)
• Eco-construction
E t ti
• Eco- habitat
architecture durable ou écologique :
Bioclimatique :
Le rôle de l’architecte
l architecte dd’intérieur
intérieur est dd’orienter
orienter, dd’accompagner
accompagner en construction
ou rénovation, les maîtres d’ouvrage à faire le meilleur choix en re-qualifiant
leurs espaces de vie ou de travail, par une analyse de l’existant, une prise en
compte de la qualité du bâti,
bâti des énergies renouvelables et des matériaux
écologiques.
L’architecture bioclimatique
Ce e succession
Cette success o d’événement
d évé e e à participer
p c pe à une
u e première
p e è e définition
dé o des principes
p c pes
bioclimatiques qui se résument en
L’approche bioclimatique n’est pas nouvelle, elle s’inspire des maisons et habitats
vernaculaires.
Dans la période qui a suivi la seconde guerre mondiale, ll’expansion
expansion économique des
pays industrialisés à généraliser peu à peu l’emploi d’installations techniques chargées
d’assurer le confort des usagers en été comme hiver.
• 1960 – David Wright habitat organique profitant des apports solaires gratuits.
• 1970 – Prix croissant du gaz naturel et du pétrole a suscité une première crise
de conscience de la finitude des ressources naturels (pollution) refus des gaspillages ou
des énergies fossiles.
L Architecture bioclimatique :
L’Architecture
David Wright 70’s a développé l'archétype
d'une maison solaire capteur
L’architecture bioclimatique 1970
L'approche bioclimatique a été tout d’abord très intuitive sans des outils réelles de
conception ou de mise en oeuvre.
oeuvre Elle a tout de même évoluer vers une série de grille
d’évaluation importante (HBC, HPE).
1990 Première grille destinées à évaluer ‘’objectivement’’ les caractéristiques
environnementales du bâtiment.
• Green building Tool en amérique du Nord
• Breeam au Royaume-Uni,
• Dbca aux Pays-Bas,
y ,
• Klimaaktivhaus en Autriche,
• Minergie en Suisse,
• Habitat passif en Allemagne et en Autriche,
• RTCM Maroc.
L’architecture bioclimatique 1992
métaux
composites
céramiques plastiques
Les métaux dans le bâtiment
fontes et aciers
Aluminium
Cuivre
zinc
i
Pierres
Briques
Verres
Ciments
plâtres
Les polymères dans le bâtiment
Polycarbonates
Polyuréthane
Résines époxy
Silicones
PVC
Acier 15 MWh/tonne*
Aluminium
l i i 85 MWh/tonne
h/
Zinc 20 Mwh/tonne
Le verre pour le
L l bâtiment
bâti t estt un mélange
él de
d nombreux
b (6 – 7)
oxydes, silicates, carbonates, nitrates portés à 1500°C.
Un tel mélange, à cette température, dégage environ 250 m3 de
gaz, en majorité à effet de serre.
La meilleure source d'énergie est celle que l’on ne consomme pas ! Donc,
pour limiter les déplacements des habitants, le bon sens voudrait que l'on
trouve tout à proximité.
i i é Il faudrait
f d i revenir i à une mixité
i i é des
d zones : habitat
h bi
/ travail / commerces / culture / loisirs / santé /...
◦ Favoriser le commerce de pproximité qqui est tué par
p les concentrations
commerciales (qui pullulent en périphérie).
◦ Retrouver des services (culture / loisirs / santé) entre les zones
d’habitat
d habitat et de travail.
travail
◦ Le tout relié par des transports en commun.
◦ Crée également de ll’emploi
emploi localement et une mixité sociale.
Pour commencer, quelques priorités :
Transport
Économies d’énergies
Construction bioclimatique
Urbanisme
Matériaux
Éclairage public
Aspects
p sociaux
Il ne faut surtout pas rater cette prise de conscience environnementale pour
repenser une nouvelle façon de vivre et de travailler ensemble.
ensemble
Si l’on conçoit encore les villes en séparant les zones, on induit forcément des
déplacements,
p , sources de bien des maux (pollutions,
(p , isolement,, exclusion,, temps
p de
transport au détriment des autres activités,…)
Maintenant, si l'on ressert ce triangle, au sein même de la ville, on crée une mixité des
zones en réduisant les distances de déplacements.
zones, déplacements En créant des locaux ouverts aux
rencontres des habitants du quartier (gérer par une association) on peut favoriser la
convivialité...
L'architecture
L' h bbioclimatique
l est une discipline
d l de d l'l'architecture
h
qui recherche un équilibre entre la conception et la
construction de l'habitat, son milieu (climat, environnement, ...)
et les modes et rythmes de vie des habitants.
DEMARCHE BIOCLIMATIQUE !
BIOCLIMATISME !
Le bioclimatisme consiste à trouver la meilleure
adéquation entre "la vie et la nature", dans le but
de réduire au maximum les besoins thermiques.
Trouver un équilibre entre ces trois exigences, sans n’en négliger aucune, c'est
suivre
i une dé
démarcheh bioclimatique
bi li ti cohérente.
hé t
Dans les régions chaudes (de type méditerranéen par exemple), un quatrième
axe fondamental doit être pris en compte : se protéger de la chaleur et
l'évacuer. Cet axe, a priori contradictoire avec les précédents, est la base
d'une
d une conception bioclimatique bien comprise
comprise.
Une maison bioclimatique se caractérise par :
y des ouvertures
d t de
d grande
d dimension
di i au sud d quii apporteront
t t beaucoup
b de
d
chaleur en hiver (quand le soleil est bas), et moins en été (surtout si elle est
protégée par un auvent).
y très peu d'ouvertures au nord car elles auront un bilan presque nul en été et
fortement négatif en hiver.
y peu d
d'ouvertures
ouvertures à ll'est
est (soleil du matin) car elles auront un bilan presque nul
en été et négatif en hiver.
y peu d'ouvertures à l'ouest (soleil du soir) car elles apporteront beaucoup de
chaleur en été, mais en perdra en hiver.
y une fenêtre zénithale ou inclinée aura un bilan positif été comme hiver.
Apports solaires passifs en hiver
Protection solaire en été
Répartition des pièces
DU MACRO AU MICRO
Dans tous les cas, une approche du macro au micro est pertinente.
DU MACRO AU MICRO
y Topographie
y Végétation
y Plan de masse
y Volumétrie Compacité
y Orientations
y Inertie
y Ouvertures
Topographie
Etude du terrain
La végétation
Plan de masse
Volumétrie, Compacité
Inertie hiver et mi-saison
y P tirage
Par ti th
thermique
i ou effet
ff t de
d cheminée
h i é
LES STRATÉGIES DE CONCEPTION
la stratégie
é du chaud
la stratégie du froid
la stratégie de l’éclairage
EN HIVER (stratégie du chaud)
En hiver, Il importe de :
◦ Capter l’énergie solaire gratuite à travers les
surfaces vitrées orientées au sud.
◦ Se protéger du froid, en isolant l’enveloppe
extérieure du bâtiment et en minimisant les
ouvertures subissant les vents froids au nord.
◦ Conserver l’énergie accumulée à l’intérieur de
l’habitat en recherchant la meilleure capacité
d’
d’accumulation
l ti ddans lles matériaux
té i utilisés
tili é
(inertie thermique).
EN ETE (stratégie du froid)
En été, il faut :
◦ Se protéger de l’ensoleillement direct en
rapportant un écran pare-soleil ou un écran de
végétation
é é i caduque.
d
◦ Minimiser les apports internes de chaleur par
le degré
g d’inertie des parois.
p
◦ Dissiper la chaleur excessive accumulée à
l’intérieur de l’habitat en ventilant la nuit.
◦ Refroidir naturellement l’air par l’utilisation de
plans d’eau extérieurs.
◦ Minimiser les apports internes de chaleur.
LA STRATEGIE DE LA LUMIERE NATURELLE
y Vitesse de l'air
0,13 m/s Situation idéale Installation de grand confort
Situation agréable
0,13 à 0,25 m/s mais à la limite du confort pour les personnes assises en Installation de confort
permanence
0,33 m/s Inconfortable, les papiers légers bougent sur les bureaux Grandes surfaces et magasins
0,38 m/s Limite supérieure pour les personnes se déplaçant lentement Grandes surfaces et magasins
y Activités
Minimum Maximum
0,1 0
0,3 1
,
0,7 2
1,0 3
1,6 4
2,2 5
3,0 6
4,5 7
6,5 8
L’inertie thermique
q
On parle souvent d'inertie thermique au singulier concernant une paroi. Mais, plus
précisément, nous pouvons distinguer deux types d'inertie de nature différente :
l’inertie de transmission et l’inertie par absorption.
L'inertie de transmission
◦ Agit en résistant à la transmission de la température et de la chaleur.
chaleur Elle ne
concerne que les parois opaques de l'enveloppe d'un bâtiment.
◦ Concrètement, l'inertie de transmission augmente quand, pour les matériaux de
paroi :
x La diffusivité diminue (a)
x La conductivité diminue (λ)
x L'épaisseur augmente (e)
L’inertie par transmission fait plutôt appel à des matériaux légers que sont
les isolants.
L'inertie ppar absorption
p
◦ Réduit les variations de température en absorbant (ou restituant) la chaleur (la
puissance thermique).
L’inertie thermique
q
L’inertie thermique
L'inertie thermique d'un matériau est évaluée à l'aide des deux paramètres suivants :
◦ la diffusivité : α = λ / (ρ * c) [m²/s]
◦ l'effusivité : E = √ (λ * ρ * c) [ J. s1/2K-1.m-2]
où :
◦ λ conductivité thermique [W . m-1 . K-1]
◦ ρ la masse volumique du matériau en [kg.m-3]
◦ c la
l capacitéé thermique
h massique du
d matériau
é en [J.kg
[J k -11.K
K-11]
L’inertie thermique
q
Pour garantir le confort d'été (éviter les surchauffes) on essaiera d'utiliser un matériau possédant les caractéristiques suivantes :
◦ une faible diffusivité, pour que l'échange
l échange d'énergie
d énergie thermique entre le mur et le climat intérieur se fasse le plus
lentement possible. Ceci conduit à choisir un matériau possédant une capacité thermique (ρ * c) élevée
◦ une forte effusivité thermique pour que le mur stocke au maximum l'énergie thermique du climat extérieur
L’inertie thermique
q
L’inertie thermique
q
Parois : principe de fonctionnement
Son principe de fonctionnement est simple : trois composants de base
(peau interne, isolant, peau externe) calculés les uns par rapport aux autres
afin d’accélérer le transit d’air, d’eau et de vapeur de l’intérieur vers
l’extérieur. Ce qui entre dans le mur en ressort tout naturellement sans
qu’il soit nécessaire d’établir de barrières étanches. Le matériau isolant est
choisi principalement pour ses propriétés hygroscopiques qui lui
permettent d’absorber
d’ b b sans dommage
d les
l surplus
l ponctuels l dde vapeur
d’eau et de les restituer quand les conditions le permettent tout en
limitant le flux de chaleur vers l’extérieur
Parois respirantes
y Une pparoi respirante
p fonctionne ggrâce à un différentiel de p
pression intérieur-extérieur q qui ppermet
de faire migrer l’air lentement dans les murs, de l’ambiance présentant la pression la plus élevée à
l’ambiance dont la pression est la moins élevée avec lesquels il échange peu à peu ses calories et son eau
excédentaire.
y Pour respecter
P t ce principe,
i i lla mise
i en œuvre d
de parois
i respirantes
i t nécessite
é it le
l respectt de
d conditions
diti
suivantes :
◦ la paroi sera la plus homogène possible, donc sans ponts thermiques pour éviter les concentrations
u té,
d’humidité,
◦ les matériaux de construction devront être des matériaux perméants ayant tous une capacité
hygroscopique moyenne à élevée, tels : bois, laine de bois, laine végétale ou animale, terre cuite,
chaux, plâtre, etc,
◦ les matériaux seront disposés de telle sorte que leur résistance à la vapeur d’eau ou leur valeur Sd
soit en dégressivité de l’intérieur vers l’extérieur.
Terminologie générale/Notions techniques
La diffusion de la vapeur est caractérisée par la perméance d
d'un
un
matériau. Plus un matériau est perméant, plus il permet le transfert
de vapeur.
Par contre
P t l'l'approche
h éécologique
l i de
d l'isolation
l'i l ti respirante
i t prendd en compte t les
l qualités
lité
hygroscopiques de la plupart des isolants naturels. Le plus spectaculaire étant la laine de
mouton qui peut absorber 30 % de son poids de vapeur d'eau sans perdre ses propriétés
pphysiques
y q et isolantes. Dans cette optique
p q il ne s'agit
g pplus de placer
p une barrière de vapeur
p
pour en interdire le transfert mais d'adapter la perméance du pare-vapeur (qui se place côté
chaud du local à isoler) aux qualités de respiration de la paroi extérieure. Dans certains cas,
comme l'isolation sur combles perdus où la masse d'air sous la toiture, elles constituent une
paroi très respirante qui
q i excluent
e cl ent le pare-vapeur.
pare ape r Ainsi le volant
olant hhygrométrique
grométriq e de l'isolant
peut être utilisé au maximum pour participer à la régulation de l'humidité à l'intérieur du
bâtiment.
Qualité de ll’air
air
LLa qualité
lité d
de l’l’air
i ddans lles bâti
bâtiments
t estt souventt
moins bonne que celle à l’extérieur. La raison de ce
constat est double :
o Tant
T lles occupants que lleurs diverses
d activités
é
sont sources d’eau, de CO2 et d’autres polluants. Le
bâtiment lui-même, les revêtements, le mobilier, les
plantes
l t éégalement.
l t
o Les espaces clos favorisent l’accumulation des
polluants.
Pour la vapeur d’eau, on parlera de pourcents
d’humidité relative. Pour les matières radioactives, de
becquerels par m³ d’air.
Polluants physico-chimiques
physico chimiques :
o Les matériaux ppris isolément ppeuvent émettre des substances nocives ppour la santé.
On peut citer les solvants organiques présents dans les colles et les résines, le formaldéhyde et d’autres
substances de traitement de surface ou agents conservateurs de matériaux. Bio-contaminants (poussières,
moisissures, champignons, …) :
o Essentiellement, on évitera les matériaux difficile à entretenir et présentant un risque élevé
d’accumulation de poussière (par exemple, les moquettes).
o Lors d’activités générant des poussières, comme des travaux d’aménagement, on pensera à ouvrir
les fenêtres pour ventiler intensivement le local.
local
o La condensation de la vapeur d’eau en des endroits spécifiques peut entraîner le développement de
moisissures et devenir source de polluants affectant la qualité de l’air ambiant. Pour limiter les
condensations et le développement
pp de moisissures,, on ppeut jjouer sur un effet tampon
p des matériaux.
Certains matériaux, de par leurs propriétés hygroscopiques, permettant d’absorber rapidement de grandes
quantités de vapeur (argile, enduits à la chaux, panneaux de plâtre, etc.) s’ils sont en contact avec
l’ambiance humide. Ce faisant, ils atténueront les pointes de production de vapeur et ainsi un rôle de
régulateur.
régulateur
Les modes constructifs
Bio-contaminants
Bio contaminants :
o Le choix et la mise en œuvre d’un pare-vapeur ou freine-vapeur couplé à
l’isolant, le traitement des ponts thermiques et la ventilation des locaux
i fl
influencent la
l formation
f i ou pas d de condensation
d i et, par conséquent,
é la
l
présence de moisissure.
Polluants physico-chimiques :
o Des modes de mise en œuvre permettent d’éviter les sources de pollution
chimiques que sont les colles et solvants. Par exemple, on privilégiera des
fixations mécaniques plutôt que chimiques.
La production de chaleur
Le bon choix d
d’un
un système de production de chaleur minimisera le risque de
production de polluants tels que le monoxyde de carbone CO, NOx, le dioxyde de
carbone CO2, …
On éévitera
O it ttoutt contact
t t entre
t l’l’ambiance
bi ett lles produits
d it dde la
l combustion
b ti en
choisissant des appareils à combustion fermés.
On veillera également à ce que le système de ventilation ne perturbe pas le
f
fonctionnement d
des appareils
l à combustion
b quell qu’il
’ l soit.
En cas d’intoxication, une aération intensive et l’appel de secours sont indispensables.
La ventilation
Le choix de la ventilation est primordial pour réduire les concentrations de
polluants liés à l’occupation des locaux et ceux éventuellement liés aux
matériaux.
LLe principe
i i d’d’une ventilation
il i hhygiénique
ié i efficace,
ffi est d’i
d’insuffler
ffl d de l’l’air
i ffrais
i ddans
les locaux « secs » (chambres, séjours, bureaux) par des grilles dans les châssis
ou un système de pulsion mécanique, de laisser cet air transiter dans le
bâtiment, souvent en passant sous les portes, puis d’extraire dans les locaux «
humides » (cuisines, WC, salles de bain) par des cheminées naturelles ou des
ventilateurs.
Une ventilation bien dimensionnée suffit à évacuer la plupart des polluants dont
le dioxyde de carbone CO2
LE SYSTEME CONSTRUCTIF
Un exemple : LE BLOC FIXOLITE
C’est un bloc de coffrage de 30 cm d’épaisseur avec
isolation intégrée côté extérieur, fabriqués à partir
d’ bé
d’un béton de
d fib
fibres d
de bbois,
i composésé de
d copeaux ded
bois de texture homogène et d’essences non acides,
dépoussiérés, minéralisés et agglomérés au ciment
Portland, intégrant côté extérieur un isolant
thermique.
** Économique, ** Standing
P
Pour ces dderniers,
i quatre
t segments
t sontt particulièrement
ti liè t couverts,
t à savoir
i :
Les travaux de zonage climatique ont été réalisés en étroite coordination entre la DMN et
l’ADEREE, avec l’appui d’une expertise internationale.
Les spécifications techniques minimales des performances thermiques des bâtiments sont
fixées par le RTCM conformément à l’approche performancielle suivante :
2. Approche Prescriptive
Ces spécifications peuvent être exprimées selon une approche prescriptive, en fonction
d zones, comme indiqué
des i di é dans
d le
l tableau
bl ci-après
i è (Zone
( 5 prise
i comme exemple). l )
Le RTCM dans le secteur tertiaire :
Le règlement thermique proposé cible de manière spécifique les quatre grandes branches du
secteur tertiaire à savoir :
* Les bâtiments administratifs
* Les établissements scolaires
* Les bâtiments hospitaliers
* Les établissements hôteliers
1. Approche Performancielle
Selon l’approche performancielle, les spécifications techniques minimales de performance
thermique des bâtiments sont fixées par le RTCM comme suit :
2. Approche Prescriptive
Les spécifications techniques prescriptives sont exprimées de la même manière pour
l’ensemble du secteur tertiaire dans un but de simplification de la mise en œuvre du règlement
thermique. Ces spécifications prescriptives se présentent en fonction des zones comme
indiqué dans le tableau ci-après (Zone 5 prise comme exemple).
DOCUMENTAIRE
BIO-HABITAT
18
https://www.france.tv/france-3/c-est-pas-sorcier/811739-bio-habitat-la-maison-se-met-au-vert.html
18
PROJET
Etude d'une maison individuelle
18
Etude d'une maison individuelle
Dans le cadre de la réalisation d'une eco-conception et un développement durable d'un bâtiment au maroc, On est
amené à étudier une maison (12 m x 7 m), située à Ifrane (et/ou Ouarzazate) dont le plan de masse est donné ci-
dessous. En effet, on cherche à concevoir, de point de vue énergétique et environnementale, notre maison en
phase de sa construction et aussi en phase d'utilisation. La ventilation de cette maison est assurée par une VMC
auto-réglable. On cherche à maintenir la température de cette maison à Tint, sachant que la température
extérieure de base est Text .
La hauteur sous plafond est 275 cm. Les dimensions des parois vitrées sont regroupées dans le tableau1.
N.B. Le premier groupe doit étudier la maison individuelle en période hivernale à ifrane (Tint = 20 [°C] et
Text = -5
5 [[°C]
C] ) pour dimensionner la puissance de chauffage à installer.
Le deuxième groupe doit étudier la maison individuelle en période estivale à Ouarzazate (Tint = 25 [°C] et
Text = 45 [°C] ) pour dimensionner la puissance de climatisation à installer.
Fig 1 : Plan de masse de la maison individuelle.
Fig. individuelle
18
Partie 1 : Eco-conception du bâtiment
I) Ventilation
Le mur des façades est constitué, de l’extérieur vers l’intérieur, d’un enduit de mortier de 2 [cm] d’épaisseur, d’une
couche de parpaings (20 × 20 × 50 à trois rangées d’alvéoles (R = 0, 24 [m2.K.W-1]) et d’un enduit de plâtre de 1.5
[ ]
[cm].
Le plancher sur vide sanitaire non-chauffé est constitué d’une dalle en béton de 16 [cm] revêtue en sous-face de 5 [cm]
d'un isolant fibreux (λ = 0, 12 [W m-1.K-1]) et en surface d’un carrelage (λ = 1.9 [W m-1.K-1]) de 1.5 [cm] d'épaisseur.
Le plafond sous combles perdues non-chauffées, est constitué de deux feuilles de plâtre cartonnées (λ = 0, 35 [W m-
1.K-1]) de 15 [mm] d’épaisseur chacune, accrochées aux fermes et recouvertes de 6 [cm] de laine de verre (λ = 0, 047
[W m-1.K-1]).
1. Calculer le coefficient de déperditions surfacique Umur du mur en partie opaque.
2. Calculer les coefficients de déperditions surfaciques Uw des parties vitrées :
menuiseries en PVC de coefficient Uf = 2,5 [W m-2.K-1] et représente 15 % de la surface total de l'ouvrant,
double vitrageg 4/10/4 en verre ppeu émissif et remplissage
p g à 85% de krypton,
yp ,
la résistance thermique de la porte est Rporte = 0,3 [m .K.W ].
2 -1
Après
p mesure des apports,
pp on donne respectivement
p l'ensoleillement et les apports
pp internes p
par surface
habitable (SHON): E= 15 kWh. m et Ai= 20 kWh. m
-2 -2
Partie 2 : développement durable et ACV du bâtiment
Le bilan carbone est le total des émissions de CO2 engendrées par une activité de construction d'une maison individuelle. Dans le cadre de
ce bilan, l’analyse du cycle de vie de tous les matériaux et produits formant cette activité sera prise en compte afin d’en faire ressortir
l’impact environnemental en phase de construction et utilisation.
On donne :
enduit
d it de
d mortier
ti 5 kg
k éq.
é CO2 /m2
/ 2
parpaings 10 kg éq. CO2 /m2
enduit de plâtre 2 kg éq. CO2 /m2
Pour une durée de vie de 50 ans, on cherche à faire évaluer un bilan carbone de cette maison lors de son utilisation. Pour ce faire, on néglige
la consommation énergétique des auxiliaires et on donne 40 % de la consommation globale pour l'éclairage et la production de l'ECS,
assurée par le réseau électrique urbain.
1. Déterminer la consommation électrique annuelle de l'éclairage et la production de l'ECS de cette maison (kWh/an).
2. Déterminer le bilan carbone global annuel de cette maison, dans le cas où le chauffage est en bois(kg eq CO2/an).
3. Donner le bilan carbone de cette maison pour une DVT de 50 ans.
Ce document ne peut être utilisé que dans le cadre de l'expérimentation IMPACT, la forme et le fond sont issus de documents de travail préparatoires au futur DPE.
Les résultats (chiffres et recommandations) n'ont donc aucune valeur juridique. La responsabilité de l'expert ne peut, en aucun cas, être engagée.
Logement :
Adresse : Code Postal :
Propriétaire :
Adresse : Code Postal :
Syndic (s'il y a lieu ) :
Adresse : Code Postal :
100.01-150 kWh C
C 20.01-30 kg
30.01-40 kg
150.01-200 kWh D
40.01-50 kg
200.01-250 kWh E
P
Pourquoi
i un di
diagnostic
ti :
Le diagnostic de performance énergétique
- Pour informer le futur locataire ou acheteur.
- Pour pouvoir comparer différents logements entre eux
- Pour inciter à effectuer des travaux de rénovation afin d’économiser de l’énergie et contribuer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
En application de la loi de simplification du droit 2004-1343 du 9/12/2004, ce diagnostic a été élaboré par l'expert indépendant :
Expert :
Nom : Signature :
Adresse : Code Postal :
Détails
Descriptions et indicateurs liés à la qualité de l'isolation de l'enveloppe et aux rendements des systèmes de chauffage et eau chaude :
Indicateur Description
Murs -
Toiture ***
Fenêtres et porte-fenêtres ***
Plancher bas -
Enveloppe -
Système de chauffage ****
Système d'eau chaude sanitaire ***
Le plus performant : ***** L'indicateur ci-dessus ne se rapporte qu'aux systèmes ou éléments d'enveloppe principaux.
****
***
**
*
Le moins performant -
Détails des consommations par énergie : chauffage ; eau chaude sanitaire ; climatisation ; auxiliaires ; autres usages gaz et électriques
1687 €TTC
autres usages Cette estimation théorique est basée sur les résultats du calcul
22% des consommations.
18
Dimensionnement Ordre de grandeurs (pour la France)
Aspect environnemental
Méthode de l'Analyse de Cycle de Vie (ACV)
Aspect environnemental
Méthode de l'Analyse de Cycle de Vie (ACV)
Aspect environnemental
Exemple d'ACV de chauffe-eau solaire
Aspect environnemental
Exemple d'ACV de chauffe-eau solaire
Aspect environnemental
Temps de retour énergétique du chauffe-eau solaire
Aspect environnemental
Temps de retour énergétique du chauffe-eau solaire
Aspect environnemental
Temps de retour CO2 d’un chauffe-eau solaire
EXEMPLES DIMENSIONNEMENT
SYSTEMES ENERGETIQUES
18
I. Dimensionnement
Puit canadien
18
18
II. Dimensionnement
Installation PV
18
1. INTRODUCTION :
18
2. Les étapes de dimensionnement :
On prend par exemple une maison d’un client qui habite à Caslanca et qui a les appareils suivant :
Deux lampes dans le salon, une lampe à la chambre, TV, PC, Réfrigérateur.
L’autonomie de 3jours.
a. Evaluation du besoin :
18
b. Calcul de la puissance crête :
18
c. Le choix des panneaux :
18
Le schéma du câblage :
18
Le choix des batteries :
On choisit une batterie solaire de ((12 V/ 100 Ah),
), ((C20=100 Ah))
18
Le schéma du câblage des batteries :
18
DOCUMENTAIRE
NOUVELLES ENERGIES
18
https://www.france.tv/france-3/c-est-pas-sorcier/1120579-les-nouvelles-energies-la-planete-carbure-au-vert.html
18
M i de
Merci d votre
t attention
tt ti