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Eco‐conception

En construction du Bâtiment
5ème
Année
Génie Civil

Pr. A. ARID
Pr  A  ARID
2020/2021
Eco conception
Eco-conception
Eco-conception

• Intégration des aspects environnementaux dans la conception et le


développement des produits (biens et services).

• Méthode de conception pour définir les produits et les services en


réduisant les impacts environnementaux négatifs au long de leur
cycle de vie, tout en préservant/améliorant la qualité d usage.

3
Habitat écologique, Bioclimatique, Durable

Quand on parle d’écologie en bâtiment, plusieurs termes, notions et thèmes peuvent


être évoqués. Parmi eux nous avons sélectionnés:

• Ecologique
• Bioclimatique
• Durable
• Bâtiment à énergie positive
• Bâtiment passif (autonome)
• Bâtiment à basse consommation (BBC)
• Eco-construction
E t ti
• Eco- habitat
architecture durable ou écologique :

est un mode de conception et de réalisation ayant pour préoccupation de concevoir une


architecture
hit t respectueuse
t de
d l’environnement
l’ i t ett de
d l’écologie.
l’é l i On O peutt distinguer
di ti plusieurs
l i
orientations: le choix des matériaux, de dispositif pour favoriser les économies d’énergie
en
réduisant les besoins énergétiques
énergétiques, choix des méthodes dd’apports
apports énergétiques
énergétiques, le choix
d’un
cadre de vie .Le but primordial de l’architecture durable est l’efficacité énergétique de la
totalité du cycle de vie du bâtiment.
bâtiment Les architectes utilisent de nombreuses techniques
différentes pour réduire les besoins énergétiques de bâtiments, et ils augmentent leur
capacité à capturer ou générer leur propre énergie.
Eco-construction :

Ou construction durable est la création ou la restauration, l’innovation ou la


réhabilitation dd’un
un bâtiment en lui permettant de respect au mieux ll’écologie
écologie à
chaque étape de la construction et plus tard, de son utilisation (chauffage,
consommation d’énergie, rejet des divers flux) . Ces constructions utilisent des
matériaux de construction et dd’isolation
isolation écologiques tel que la pierre, la brique
de
terre crue, chanvre et paille, fibre de bois, de laine…
Eco-habitat :

« un bâtiment bioclimatique basse énergie, utilisant exclusivement des matériaux


écologiques
gq choisis selon le climat régional.
g »

Bioclimatique :

« Une discipline de ll’architecture


architecture qui tire le meilleur parti des conditions dd’un
un site et de son
environnement, pour une architecture naturellement la plus confortable pour ses
utilisateurs ». La conception bioclimatique a pour objectif d’obtenir des conditions de vie,
confort dd’ambiance,
ambiance, dd’adéquats
adéquats et agréables (températures, taux dd’humidité,
humidité, insalubrité,
luminosité, etc..) de manière la plus naturelle possible, en utilisant avant tout des moyens
architecturaux, les énergies renouvelables disponibles sur le site (énergie solaire,
ggéothermique,
q , éolienne,, et plus
p rarement l’eau), ), et en utilisant le moins possibles
p les moyens
y
techniques mécanisés et le moins d’énergies extérieures au sites. »
Elle regroupe différentes appellations d’architectures ou de constructions spécialisées tel
que: Solaire (capatage d’energie)+ Passivhaus (respect de certains principes bioclimatiques).
Architecte d’intérieur

Le rôle de l’architecte
l architecte dd’intérieur
intérieur est dd’orienter
orienter, dd’accompagner
accompagner en construction
ou rénovation, les maîtres d’ouvrage à faire le meilleur choix en re-qualifiant
leurs espaces de vie ou de travail, par une analyse de l’existant, une prise en
compte de la qualité du bâti,
bâti des énergies renouvelables et des matériaux
écologiques.
L’architecture bioclimatique

Ce e succession
Cette success o d’événement
d évé e e à participer
p c pe à une
u e première
p e è e définition
dé o des principes
p c pes
bioclimatiques qui se résument en

• Réduire les besoins énergétiques


g q du logement
g et d’assurer le confort de
manière passive.
• Choix d’implantation et d’orientation
• Forme du bâtit
• Prolongement vers l’extérieur
• Les matériaux
• Intégration de la végétation
• Maison évolutive (selon les besoins de la famille)
L’architecture bioclimatique ou écologique:

• Relief : (Choix d’implantation et d’orientation)


• Climat
• Ressources régionales
• Culture locale
• Niveau social des usagers
• Choix politiques de ceux qui gouvernent
L’architecture bioclimatique: 1960-70

L’approche bioclimatique n’est pas nouvelle, elle s’inspire des maisons et habitats
vernaculaires.
Dans la période qui a suivi la seconde guerre mondiale, ll’expansion
expansion économique des
pays industrialisés à généraliser peu à peu l’emploi d’installations techniques chargées
d’assurer le confort des usagers en été comme hiver.

• 1960 – David Wright habitat organique profitant des apports solaires gratuits.
• 1970 – Prix croissant du gaz naturel et du pétrole a suscité une première crise
de conscience de la finitude des ressources naturels (pollution) refus des gaspillages ou
des énergies fossiles.
L Architecture bioclimatique :
L’Architecture
David Wright 70’s a développé l'archétype
d'une maison solaire capteur
L’architecture bioclimatique 1970

L'approche bioclimatique a été tout d’abord très intuitive sans des outils réelles de
conception ou de mise en oeuvre.
oeuvre Elle a tout de même évoluer vers une série de grille
d’évaluation importante (HBC, HPE).
1990 Première grille destinées à évaluer ‘’objectivement’’ les caractéristiques
environnementales du bâtiment.
• Green building Tool en amérique du Nord
• Breeam au Royaume-Uni,
• Dbca aux Pays-Bas,
y ,
• Klimaaktivhaus en Autriche,
• Minergie en Suisse,
• Habitat passif en Allemagne et en Autriche,
• RTCM Maroc.
L’architecture bioclimatique 1992

Sommet au Brésil, engagement en faveur du développement durable. Nombre de pays


ont accélérés le pprocessus menant à la ggénéralisation de la démarche environnementale
dans tous les secteurs économiques.

• Isolation renforcée de l’enveloppe


pp
• développement de techniques liées aux énergies renouvelable
• Participation et insertion sociale (habitat écologique) , participation sociale :
« Institut Californien Carl Earth »
• Exp: Honduras l’association Eco-tec.
Aujourd’hui

3 tendances majeures en architecture:

1/ Low-tech : Antonius Lanzinger : économie des moyens et la mise en valeur de


savoir faire traditionnel.
2/ High-tech: Soutenu par la révolution industriel (Domotique)
3/ Architecture raisonnée (juste milieu)
matériaux innovation
matériaux, innovation, éco
éco-conception
conception et bâtiment
Les matériaux dans le bâtiment
Trois
i grandes
d catégories
i et, très vite,
i une quatrième.
i

métaux

composites
céramiques plastiques
Les métaux dans le bâtiment

fontes et aciers
Aluminium
Cuivre
zinc
i

Les céramiques dans le bâtiment

Pierres
Briques
Verres
Ciments
plâtres
Les polymères dans le bâtiment

Polycarbonates
Polyuréthane
Résines époxy
Silicones
PVC

Les composites dans le bâtiment

Du mur de pisé au béton


pisé : maçonnerie de terre argileuse comprimée sur place.
torchis : mortier composé de terre grasse et de paille
béton : mélange de ciment, sables et granulats
Obtention des métaux

Par voie chimique :


on part d’un oxyde d’un silicate, d’un carbonate, d’un
sulfate On ramène tout à ll’état
sulfate....On état dd’oxyde
oxyde que ll’on
on réduira
ensuite. Cette réduction produit des gaz à effet de serre (CO2 ,
SO2 , NOx , ...)) et consomme beaucoupp d’énergie.
g

Acier 15 MWh/tonne*
Aluminium
l i i 85 MWh/tonne
h/
Zinc 20 Mwh/tonne

* Choix des matériaux en conception mécanique Michael F. Ashby Dunod 2000


Obtention du ciment

Le ciment est obtenu par calcination à 1300 °C ° d’un mélange


de calcaire et d’argile. Cette calcination produit
également du dioxyde de carbone.
carbone

La calcination de 1 tonne de calcaire pproduit 440 kgg de CO 2


L’énergie consommée pour obtenir 1 tonne de ciment est de
l’ordre de : 1,5 MWh
La production de verre

Le verre pour le
L l bâtiment
bâti t estt un mélange
él de
d nombreux
b (6 – 7)
oxydes, silicates, carbonates, nitrates portés à 1500°C.
Un tel mélange, à cette température, dégage environ 250 m3 de
gaz, en majorité à effet de serre.

Pour le verre de vitre il faut une énergie de 5 MWh/tonne


Mise en forme des polymères

Pour les différents matériaux polymères utilisés dans le bâtiment les


énergies mises en jeu sont :

Polystyrène : 35 MWh/ tonne


PVC : 20 Mwh/tonne

Tous ces matériaux sont dérivés du pétrole ou d’hydrocarbures.


Bilan énergétique

A la suite des données numériques on peut rapidement faire un


bilan de l’énergie qui a été dépensée pour élaborer les matériaux
nécessaires à la construction du bâtiment.

Il faut maintenant mettre en œuvre les économies d’énergie au


moins
i équivalentes
é i l aux dépenses
dé précédentes.
é éd
Conception durable
IL FAUT REDESSINER NOS VILLES ET VILLAGES :

La meilleure source d'énergie est celle que l’on ne consomme pas ! Donc,
pour limiter les déplacements des habitants, le bon sens voudrait que l'on
trouve tout à proximité.
i i é Il faudrait
f d i revenir i à une mixité
i i é des
d zones : habitat
h bi
/ travail / commerces / culture / loisirs / santé /...
◦ Favoriser le commerce de pproximité qqui est tué par
p les concentrations
commerciales (qui pullulent en périphérie).
◦ Retrouver des services (culture / loisirs / santé) entre les zones
d’habitat
d habitat et de travail.
travail
◦ Le tout relié par des transports en commun.
◦ Crée également de ll’emploi
emploi localement et une mixité sociale.
Pour commencer, quelques priorités :

Transport
Économies d’énergies
Construction bioclimatique
Urbanisme
Matériaux
Éclairage public
Aspects
p sociaux
Il ne faut surtout pas rater cette prise de conscience environnementale pour
repenser une nouvelle façon de vivre et de travailler ensemble.
ensemble

◦ Retrouver des zones de convivialité dans les quartiers et favoriser le lien


social et intergénérationnel : Crèches jumelées avec des maisons de retraites
;
◦ Installer
I ll d des espaces de
d jardins
j di pour cultiver
li et apprendre,
d même
ê en ville
ill ;
◦ Répartir des locaux de rencontre pour les jeunes, les fêtes de quartier, des
activités de voisinage,
g , associatives ou artistiques,…
q , ;
◦ Créer des points de covoiturage, favorisés par des sites internet ;
◦ Dans chaque parking, pouvoir trouver des voitures partagées ; Généraliser les
vélibs avec des circuits dédiés,…
Voici quelques propositions sur un urbanisme qui intègrerait économie d’énergies ; lien
social et lieux de convivialités.
La notion du triangle : LOGEMENT / TRAVAIL /COMMERCES LOISIRS, illustré par ce
dessin :

Si l’on conçoit encore les villes en séparant les zones, on induit forcément des
déplacements,
p , sources de bien des maux (pollutions,
(p , isolement,, exclusion,, temps
p de
transport au détriment des autres activités,…)

Maintenant, si l'on ressert ce triangle, au sein même de la ville, on crée une mixité des
zones en réduisant les distances de déplacements.
zones, déplacements En créant des locaux ouverts aux
rencontres des habitants du quartier (gérer par une association) on peut favoriser la
convivialité...

Il faut également réserver des rues aux modes de déplacements doux…


conception durable
S
Stratégies
é i
IMPLANTATION ET BIO-CLIMATISME

L'architecture
L' h bbioclimatique
l est une discipline
d l de d l'l'architecture
h
qui recherche un équilibre entre la conception et la
construction de l'habitat, son milieu (climat, environnement, ...)
et les modes et rythmes de vie des habitants.
DEMARCHE BIOCLIMATIQUE !

BIOCLIMATISME !
Le bioclimatisme consiste à trouver la meilleure
adéquation entre "la vie et la nature", dans le but
de réduire au maximum les besoins thermiques.

BIO : c'est "la vie, lié à la nature«

CLIMATISME : c'est l’adaptation de l'habitation à son


environnement.

Le bioclimatisme utilise: le soleil, le vent, le sol, pour un


confort thermique inépuisable, tout en préservant
l'environnement.
Une démarche bioclimatique se développe sur trois axes :
- capter la chaleur,
- la transformer/diffuser
- la conserver.

Trouver un équilibre entre ces trois exigences, sans n’en négliger aucune, c'est
suivre
i une dé
démarcheh bioclimatique
bi li ti cohérente.
hé t

Dans les régions chaudes (de type méditerranéen par exemple), un quatrième
axe fondamental doit être pris en compte : se protéger de la chaleur et
l'évacuer. Cet axe, a priori contradictoire avec les précédents, est la base
d'une
d une conception bioclimatique bien comprise
comprise.
Une maison bioclimatique se caractérise par :

y des ouvertures
d t de
d grande
d dimension
di i au sud d quii apporteront
t t beaucoup
b de
d
chaleur en hiver (quand le soleil est bas), et moins en été (surtout si elle est
protégée par un auvent).
y très peu d'ouvertures au nord car elles auront un bilan presque nul en été et
fortement négatif en hiver.
y peu d
d'ouvertures
ouvertures à ll'est
est (soleil du matin) car elles auront un bilan presque nul
en été et négatif en hiver.
y peu d'ouvertures à l'ouest (soleil du soir) car elles apporteront beaucoup de
chaleur en été, mais en perdra en hiver.
y une fenêtre zénithale ou inclinée aura un bilan positif été comme hiver.
Apports solaires passifs en hiver
Protection solaire en été
Répartition des pièces
DU MACRO AU MICRO

Chaque construction oblige à hiérarchiser les stratégies différemment, d’où


l’importance de définir les besoins…

Dans tous les cas, une approche du macro au micro est pertinente.

DU MACRO AU MICRO
y Topographie
y Végétation
y Plan de masse
y Volumétrie Compacité
y Orientations
y Inertie
y Ouvertures
Topographie

Etude du terrain
La végétation
Plan de masse
Volumétrie, Compacité
Inertie hiver et mi-saison

En hiver et en mi-saison, lors d’une jjournée bien


ensoleillée, une forte inertie (courbe rouge) permet
d’emmagasiner les apports solaires et de décaler le
pic de température intérieure plus tard dans journée,
quand
and la température
tem érat re extérieure
e térie re sera plus
l s basse.
basse Une
faible inertie (courbe verte), par contre, n’amortit que
très peu le pic de température intérieure, qu’il ne
retarde qque de qquelques
q heures seulement. L’inertie
thermique agit donc comme une régulation naturelle
du climat intérieur. Par contre, pour les maisons
passives l’effet de l’inertie sera moins prononcé, parce
que la température intérieure reste quasi constante
jour et nuit
Inertie d’été

En été, les apports de chaleur reçus pendant


la journée pourraient conduire à une
surchauffe
h ff considérable.
dé bl U Une bonne
b inertie
(courbe rouge) permet de stocker la
chaleur reçue en journée pour la restituer
pendant la nuit, lorsque la température
extérieure s’est refroidie. Pour les maisons
ppassives l’effet de l’inertie sera moins
prononcé.
Ouvertures
Choix des ouvertures:
a) Prévoir une grande fenêtre plutôt que plusieurs petites fenêtres. En effet, une grande ouverture à la
lumière naturelle occasionne moins d’éblouissement qu’une petite car elle augmente le niveau
d’adaptation des yeux et diminue le contraste de luminance et la sensation d’éblouissement qui lui
est associée ;
b) Voiler le ciel par l’utilisation d’une protection solaire ;
c) Voiler en partie le ciel en assombrissant la fenêtre par un élément déflecteur (lightshelf, murs de
refends, débords de toiture...) ;
d) Voiler
V il en partie i le
l ciel
i l en disposant
di à l’l’extérieur
éi d
des élé
éléments moins
i llumineux
i que lle ciel
i l (atrium,
( i cour
intérieure) ;
e) Situer les percements en hauteur (ouvertures zénithales, clere-stories…), afin de limiter
l’éblouissement direct puisque la plupart des tâches visuelles nécessitent une vue horizontale ou vers le
bas ;

Les couleurs de surface :


f) Diminuer le contraste fenêtre-châssis en augmentant le coefficient de réflexion du châssis au moyen
de couleurs claires et mates ;
g) Diminuer le contraste mur-fenêtre en éclairant le mur qui contient la fenêtre ;
h) Diminuer le contraste mur-fenêtre en augmentant le coefficient de réflexion du mur qui contient la
fenêtre ;
i)) Diminuer le contraste mur-fenêtre
f ê en augmentant la part indirecte de l’éclairage
’é naturel au moyen de
parois très claires ;
j) Favoriser les revêtements mats car ils diffusent la lumière
Optimiser la ventilation nocturne

y Unilatérale : ouverture sur une seule façade

y Transversale : ouvertures sur des façades opposées

y P tirage
Par ti th
thermique
i ou effet
ff t de
d cheminée
h i é
LES STRATÉGIES DE CONCEPTION

Architecture et climat on peut distinguer 3 stratégies constructives :

la stratégie
é du chaud
la stratégie du froid
la stratégie de l’éclairage
EN HIVER (stratégie du chaud)

En hiver, Il importe de :
◦ Capter l’énergie solaire gratuite à travers les
surfaces vitrées orientées au sud.
◦ Se protéger du froid, en isolant l’enveloppe
extérieure du bâtiment et en minimisant les
ouvertures subissant les vents froids au nord.
◦ Conserver l’énergie accumulée à l’intérieur de
l’habitat en recherchant la meilleure capacité
d’
d’accumulation
l ti ddans lles matériaux
té i utilisés
tili é
(inertie thermique).
EN ETE (stratégie du froid)

En été, il faut :
◦ Se protéger de l’ensoleillement direct en
rapportant un écran pare-soleil ou un écran de
végétation
é é i caduque.
d
◦ Minimiser les apports internes de chaleur par
le degré
g d’inertie des parois.
p
◦ Dissiper la chaleur excessive accumulée à
l’intérieur de l’habitat en ventilant la nuit.
◦ Refroidir naturellement l’air par l’utilisation de
plans d’eau extérieurs.
◦ Minimiser les apports internes de chaleur.
LA STRATEGIE DE LA LUMIERE NATURELLE

y L’habitat bioclimatique s’emploie à tirer le meilleur parti


possible de la lumière naturelle (stratégie de la lumière
naturelle).
y Contrairement aux apports solaires, toutes les
orientations peuvent apportées
é de la lumière
è naturelle.
y Elle varie bien sur en qualité et quantité, le but étant
d’assurer
d assurer un éclairage suffisant et uniforme suivant les
fonctions des pièces et le type d’activités.
y Par contre un trop fort rayonnement solaire peut être
source ded gêne,
ê dans
d ce cas on ttentera
t de
d contrôler
t ôl
l’éclairement de la lumière naturelle en évitant
l’éblouissement, par la mise en place de stores, voilages,
écrans mobiles, etc...
PARAMETRES DE CONFORT
La température ambiante confortable
Influence des rayonnements
y
Calcul de la température opérative

Une bonne image du confort thermique est donnée par la


température de confort (ou T° opérative), moyenne arithmétique
entre la température de l'air et la température des parois.
Tconfort = (Tair + Tparois) / 2
Température de surface d'une paroi nettement plus faible que la
température
p ambiante. Cette relation simple
p s'applique
pp q pour
p autant
que la vitesse de l'air ne dépasse pas 0,2 m/s.
Cas du vitrage
Généralement les simples et les doubles vitrages
ordinaires sont considérés comme des parois froides,
cc'est
est à dire qu
qu'un
un inconfort inévitable dû à un
rayonnement froid se produit à leur proximité. Ce
phénomène est d'autant plus important que la
surface est grande.
Température de surface d'un simple vitrage.

Température de surface d'un double vitrage.

Température de surface d'un double vitrage basse


émissivité.
La plage de confort température-humidité
ASPECTS
S C S SOC
SOCIAUX
U ET CU
CULTURELS
U S
Vitesses résiduelles Réactions Situation

y Age 0 à 0,08 m/s Plaintes quant à la stagnation de l'air Aucune

y Vitesse de l'air
0,13 m/s Situation idéale Installation de grand confort

Situation agréable
0,13 à 0,25 m/s mais à la limite du confort pour les personnes assises en Installation de confort
permanence

0,33 m/s Inconfortable, les papiers légers bougent sur les bureaux Grandes surfaces et magasins

0,38 m/s Limite supérieure pour les personnes se déplaçant lentement Grandes surfaces et magasins

Installations industrielles et usines où


0,38 à 0,5 m/s Sensation de déplacement d'air important
l'ouvrier est en mouvement

y Activités
Minimum Maximum

Travaux très légers 20°C 30°C


Travaux légers 18°C 30°C
Travaux semi lourds 15°C 26,7°C
Travaux lourds 12°C 25°C
Sensation de froid Vitesse de l'air [m/s] Refroidissement éq
équivalent
i alent [°C]

0,1 0

0,3 1

,
0,7 2

1,0 3

1,6 4

2,2 5

3,0 6

4,5 7

6,5 8
L’inertie thermique
q
On parle souvent d'inertie thermique au singulier concernant une paroi. Mais, plus
précisément, nous pouvons distinguer deux types d'inertie de nature différente :
l’inertie de transmission et l’inertie par absorption.
L'inertie de transmission
◦ Agit en résistant à la transmission de la température et de la chaleur.
chaleur Elle ne
concerne que les parois opaques de l'enveloppe d'un bâtiment.
◦ Concrètement, l'inertie de transmission augmente quand, pour les matériaux de
paroi :
x La diffusivité diminue (a)
x La conductivité diminue (λ)
x L'épaisseur augmente (e)

L’inertie par transmission fait plutôt appel à des matériaux légers que sont
les isolants.
L'inertie ppar absorption
p
◦ Réduit les variations de température en absorbant (ou restituant) la chaleur (la
puissance thermique).
L’inertie thermique
q
L’inertie thermique
L'inertie thermique d'un matériau est évaluée à l'aide des deux paramètres suivants :
◦ la diffusivité : α = λ / (ρ * c) [m²/s]
◦ l'effusivité : E = √ (λ * ρ * c) [ J. s1/2K-1.m-2]
où :
◦ λ conductivité thermique [W . m-1 . K-1]
◦ ρ la masse volumique du matériau en [kg.m-3]
◦ c la
l capacitéé thermique
h massique du
d matériau
é en [J.kg
[J k -11.K
K-11]
L’inertie thermique
q
Pour garantir le confort d'été (éviter les surchauffes) on essaiera d'utiliser un matériau possédant les caractéristiques suivantes :
◦ une faible diffusivité, pour que l'échange
l échange d'énergie
d énergie thermique entre le mur et le climat intérieur se fasse le plus
lentement possible. Ceci conduit à choisir un matériau possédant une capacité thermique (ρ * c) élevée
◦ une forte effusivité thermique pour que le mur stocke au maximum l'énergie thermique du climat extérieur
L’inertie thermique
q
L’inertie thermique
q
Parois : principe de fonctionnement
Son principe de fonctionnement est simple : trois composants de base
(peau interne, isolant, peau externe) calculés les uns par rapport aux autres
afin d’accélérer le transit d’air, d’eau et de vapeur de l’intérieur vers
l’extérieur. Ce qui entre dans le mur en ressort tout naturellement sans
qu’il soit nécessaire d’établir de barrières étanches. Le matériau isolant est
choisi principalement pour ses propriétés hygroscopiques qui lui
permettent d’absorber
d’ b b sans dommage
d les
l surplus
l ponctuels l dde vapeur
d’eau et de les restituer quand les conditions le permettent tout en
limitant le flux de chaleur vers l’extérieur
Parois respirantes
y Une pparoi respirante
p fonctionne ggrâce à un différentiel de p
pression intérieur-extérieur q qui ppermet
de faire migrer l’air lentement dans les murs, de l’ambiance présentant la pression la plus élevée à
l’ambiance dont la pression est la moins élevée avec lesquels il échange peu à peu ses calories et son eau
excédentaire.
y Pour respecter
P t ce principe,
i i lla mise
i en œuvre d
de parois
i respirantes
i t nécessite
é it le
l respectt de
d conditions
diti
suivantes :
◦ la paroi sera la plus homogène possible, donc sans ponts thermiques pour éviter les concentrations
u té,
d’humidité,
◦ les matériaux de construction devront être des matériaux perméants ayant tous une capacité
hygroscopique moyenne à élevée, tels : bois, laine de bois, laine végétale ou animale, terre cuite,
chaux, plâtre, etc,
◦ les matériaux seront disposés de telle sorte que leur résistance à la vapeur d’eau ou leur valeur Sd
soit en dégressivité de l’intérieur vers l’extérieur.
Terminologie générale/Notions techniques
La diffusion de la vapeur est caractérisée par la perméance d
d'un
un
matériau. Plus un matériau est perméant, plus il permet le transfert
de vapeur.

Par contre
P t l'l'approche
h éécologique
l i de
d l'isolation
l'i l ti respirante
i t prendd en compte t les
l qualités
lité
hygroscopiques de la plupart des isolants naturels. Le plus spectaculaire étant la laine de
mouton qui peut absorber 30 % de son poids de vapeur d'eau sans perdre ses propriétés
pphysiques
y q et isolantes. Dans cette optique
p q il ne s'agit
g pplus de placer
p une barrière de vapeur
p
pour en interdire le transfert mais d'adapter la perméance du pare-vapeur (qui se place côté
chaud du local à isoler) aux qualités de respiration de la paroi extérieure. Dans certains cas,
comme l'isolation sur combles perdus où la masse d'air sous la toiture, elles constituent une
paroi très respirante qui
q i excluent
e cl ent le pare-vapeur.
pare ape r Ainsi le volant
olant hhygrométrique
grométriq e de l'isolant
peut être utilisé au maximum pour participer à la régulation de l'humidité à l'intérieur du
bâtiment.
Qualité de ll’air
air
LLa qualité
lité d
de l’l’air
i ddans lles bâti
bâtiments
t estt souventt
moins bonne que celle à l’extérieur. La raison de ce
constat est double :
o Tant
T lles occupants que lleurs diverses
d activités
é
sont sources d’eau, de CO2 et d’autres polluants. Le
bâtiment lui-même, les revêtements, le mobilier, les
plantes
l t éégalement.
l t
o Les espaces clos favorisent l’accumulation des
polluants.
Pour la vapeur d’eau, on parlera de pourcents
d’humidité relative. Pour les matières radioactives, de
becquerels par m³ d’air.
Polluants physico-chimiques
physico chimiques :
o Les matériaux ppris isolément ppeuvent émettre des substances nocives ppour la santé.
On peut citer les solvants organiques présents dans les colles et les résines, le formaldéhyde et d’autres
substances de traitement de surface ou agents conservateurs de matériaux. Bio-contaminants (poussières,
moisissures, champignons, …) :
o Essentiellement, on évitera les matériaux difficile à entretenir et présentant un risque élevé
d’accumulation de poussière (par exemple, les moquettes).
o Lors d’activités générant des poussières, comme des travaux d’aménagement, on pensera à ouvrir
les fenêtres pour ventiler intensivement le local.
local
o La condensation de la vapeur d’eau en des endroits spécifiques peut entraîner le développement de
moisissures et devenir source de polluants affectant la qualité de l’air ambiant. Pour limiter les
condensations et le développement
pp de moisissures,, on ppeut jjouer sur un effet tampon
p des matériaux.
Certains matériaux, de par leurs propriétés hygroscopiques, permettant d’absorber rapidement de grandes
quantités de vapeur (argile, enduits à la chaux, panneaux de plâtre, etc.) s’ils sont en contact avec
l’ambiance humide. Ce faisant, ils atténueront les pointes de production de vapeur et ainsi un rôle de
régulateur.
régulateur
Les modes constructifs
Bio-contaminants
Bio contaminants :
o Le choix et la mise en œuvre d’un pare-vapeur ou freine-vapeur couplé à
l’isolant, le traitement des ponts thermiques et la ventilation des locaux
i fl
influencent la
l formation
f i ou pas d de condensation
d i et, par conséquent,
é la
l
présence de moisissure.

Polluants physico-chimiques :
o Des modes de mise en œuvre permettent d’éviter les sources de pollution
chimiques que sont les colles et solvants. Par exemple, on privilégiera des
fixations mécaniques plutôt que chimiques.
La production de chaleur

Le bon choix d
d’un
un système de production de chaleur minimisera le risque de
production de polluants tels que le monoxyde de carbone CO, NOx, le dioxyde de
carbone CO2, …
On éévitera
O it ttoutt contact
t t entre
t l’l’ambiance
bi ett lles produits
d it dde la
l combustion
b ti en
choisissant des appareils à combustion fermés.
On veillera également à ce que le système de ventilation ne perturbe pas le
f
fonctionnement d
des appareils
l à combustion
b quell qu’il
’ l soit.
En cas d’intoxication, une aération intensive et l’appel de secours sont indispensables.
La ventilation
Le choix de la ventilation est primordial pour réduire les concentrations de
polluants liés à l’occupation des locaux et ceux éventuellement liés aux
matériaux.
LLe principe
i i d’d’une ventilation
il i hhygiénique
ié i efficace,
ffi est d’i
d’insuffler
ffl d de l’l’air
i ffrais
i ddans
les locaux « secs » (chambres, séjours, bureaux) par des grilles dans les châssis
ou un système de pulsion mécanique, de laisser cet air transiter dans le
bâtiment, souvent en passant sous les portes, puis d’extraire dans les locaux «
humides » (cuisines, WC, salles de bain) par des cheminées naturelles ou des
ventilateurs.

Une ventilation bien dimensionnée suffit à évacuer la plupart des polluants dont
le dioxyde de carbone CO2
LE SYSTEME CONSTRUCTIF
Un exemple : LE BLOC FIXOLITE
C’est un bloc de coffrage de 30 cm d’épaisseur avec
isolation intégrée côté extérieur, fabriqués à partir
d’ bé
d’un béton de
d fib
fibres d
de bbois,
i composésé de
d copeaux ded
bois de texture homogène et d’essences non acides,
dépoussiérés, minéralisés et agglomérés au ciment
Portland, intégrant côté extérieur un isolant
thermique.

Ce bloc de coffrage se pose à sec (sans mortier ni


colle), les uns sur les autres, comme un jeu de
construction puis une fois le mur monté reçoit un
construction,
béton coulé dans ses cavités.
Isolation par ll’extérieur
extérieur ou par ll’intérieur
intérieur ?
Isolation par ll’intérieur
intérieur
Mur extérieur isolé par l’intérieur Mur extérieur isolé par l’extérieur
Avantage
g :
– réduction des coûts de chauffage dans les pièces rarement occupées.
Inconvénients :
– capacité d’accumulation thermique du mur non utilisée,
– variations de température rapides au niveau de la maçonnerie,
– conduites dans le mur non protégées contre le gel,
– ponts thermiques,
– pare-vapeur
pare vapeur la plupart du temps nécessaire côté intérieur pour prévenir la
formation d’eau de condensation.
Isolation par l’extérieur
Avantage :
– excellente isolation thermique,
– réduction
éd i drastique
d i des
d coûts
û d de chauffage,
h ff
– pas de ponts thermiques prononcés,
– exploitation optimale de la capacité d
d’accumulation
accumulation thermique du mur
mur,
– climat ambiant agréable,
–p
protection contre la chaleur en été,
– pas de dégradations dues à la température,
– grande liberté de conception des façades,
– valorisation du bâtiment.
Inconvénient :
– ne convient
i pas aux façades
f d des d bâtiments
bâ i classés
l é monuments historiques.
hi i
Analyse du Cycle de Vie
L’éco-conception
La mise en place d’une stratégie efficace d’éco conception conduit à fonctionner en deux temps.
En ppremier lieu, la réflexion doit ppermettre d’élaborer les outils.
Les axes de cette réflexion :
• optimisation des sites de production pour conduire, à terme, à des chantiers sans nuisances
environnementales ;
• définition de technologies de production pour des systèmes constructifs plus économes ;
• diffusion de bonnes pratiques avec, entre autres, des notices d’utilisation sur le mode
d’emploi des ouvrages.
En second lieu
lieu, une série d
d'objectifs
objectifs sont définis
définis, dans une stratégie d
d'ensemblier
ensemblier.
Les objectifs à court terme :
• redéfinition de la conception des ouvrages en partenariat avec la MO et la MOE ;
• maîtrise du volume des prélèvements et des rejets polluants résultants d’un ouvrage ;
• optimisation de la chaîne de valeurs en travaillant, en amont, avec les fournisseurs industriels
et, en aval, avec les sous-traitants.
Cette démarche d'éco conception est calquée sur les pratiques issues de l'industrie.
La notion de cycle de vie
Une construction ne doit plus être pensée comme un simple chantier, mais bien comme un bâtiment
qui durera entre 30 et 50 ans, voire plus. L’éco conception suppose que l’analyse des flux ne se
limite plus à la stricte construction, mais intègre également l’analyse des flux propres à la période
d’ ili i du
d’utilisation d bâtiment.
bâ i
L’analyse de l’ensemble de ces flux dans le temps est l’analyse du cycle de vie d’un bâtiment. Elle doit
être réalisée avant le début du chantier. Le modèle générique de l’éco conception est donc conçu
sur l’analyse
l analyse de la totalité des flux dans les différentes phases de vie d’un
d un bâtiment.
bâtiment
Étapes
p d’une ACV

Définition des objectifs


Unité fonctionnelle
Frontières du système
Hypothèses : énergie,
énergie transport,
transport recyclage
Calcul de l’inventaire
Agrégation
g g (thèmes
( environnementaux))
Normalisation -> écoprofil
Interprétation des résultats
Les piliers de l’éco conception
L’éco conception repose sur trois grands principes :
• la définition des flux mobilisés par l’ouvrage projeté ;
• la qquantification de ces flux ppour mieux les considérer ;
• le travail sur des choix appropriés pour les réduire.
Pour cela nous avons 12 indicateurs : Chaque flux interagit avec le système écologique et son
volume est converti en impact environnemental. Les douze indicateurs suivants ont été définis par
des organismes scientifiques et sont largement répandus parmi les praticiens de l'analyse de cycle de
vie.
L’effet de serre
L’eutrophisation
La formation d’ozone photochimique
L’odeur
Le taux de toxicité humaine
Les ressources naturelles
L’énergie primaire
L’eau utilisée
Les déchets ultimes
Les déchets radioactifs
L’écotoxicité
Réglementation
g Thermique
q de Construction au Maroc
(RTCM)
Objectifs du RTCM

1. Couvrir la plupart des types de bâtiments


Le règlement thermique concerne uniquement l’enveloppe des bâtiments et couvre à la fois le
secteur de l’habitat et les bâtiments tertiaires. Dans l’habitat, le règlement couvrira, a
ppriori,, toutes les catégories
g socioéconomiques
q des bâtiments,, à savoir :

** Économique, ** Standing

P
Pour ces dderniers,
i quatre
t segments
t sontt particulièrement
ti liè t couverts,
t à savoir
i :

** Les hôtels, ** Les bâtiments administratifs (bureaux), ** Les bâtiments d’éducation et


d’enseignement
g supérieur,
p , ** Les hôpitaux
p

2. Focaliser sur le neuf


Bien que la problématique de l’efficacité énergétique dans les bâtiments
existants soit très importante compte tenu de l’ampleur du parc au Maroc,
le règlement thermique proposé ne couvre, dans un premier temps, que
les bâtiments neufs.
neufs Le traitement du segment des bâtiments existants
pourra être traité à travers les audits énergétiques et la mise en œuvre
des mesures d’efficacité énergétique qui en découlent.
Zonage Climatique

Les travaux de zonage climatique ont été réalisés en étroite coordination entre la DMN et
l’ADEREE, avec l’appui d’une expertise internationale.

Le territoire Marocain a été subdivisé en zones climatiques homogènes en se basant sur


l’analyse des données climatiques enregistrées par 37 stations météorologiques sur la
période de 1999-2008 (10 ans).

Le zonage final qui répond au mieux aux besoins de la réglementation thermique du


bâtiment, est réalisé en se basant sur les zonages suivants:

* Les degrés jours de chauffage à base 18°C (réalisé par la DMN)


* Les degrés jours de climatisation à base 21°C (réalisé par la DMN)
* Résultats de simulations énergétiques et thermiques sur plusieurs villes marocaines types
(zonage réalisé par les experts désignés par ll’ADEREE
ADEREE
Un zonage climatique unique pour les besoins du
règlement thermique a été réalisé par les experts
internationaux avec des fichiers climatiques
annuels horaires
horaires, sur la base des résultats de
simulations des besoins thermiques annuels de
chauffage et de climatisation des bâtiments dans
onze villes marocaines représentatives.
Une carte représentative du zonage climatique adopté
par le règlement thermique de la construction.
construction
Le RTCM dans le secteur de l’habitat
1. Approche Performancielle

Les spécifications techniques minimales des performances thermiques des bâtiments sont
fixées par le RTCM conformément à l’approche performancielle suivante :
2. Approche Prescriptive

Ces spécifications peuvent être exprimées selon une approche prescriptive, en fonction
d zones, comme indiqué
des i di é dans
d le
l tableau
bl ci-après
i è (Zone
( 5 prise
i comme exemple). l )
Le RTCM dans le secteur tertiaire :
Le règlement thermique proposé cible de manière spécifique les quatre grandes branches du
secteur tertiaire à savoir :
* Les bâtiments administratifs
* Les établissements scolaires
* Les bâtiments hospitaliers
* Les établissements hôteliers

1. Approche Performancielle
Selon l’approche performancielle, les spécifications techniques minimales de performance
thermique des bâtiments sont fixées par le RTCM comme suit :
2. Approche Prescriptive
Les spécifications techniques prescriptives sont exprimées de la même manière pour
l’ensemble du secteur tertiaire dans un but de simplification de la mise en œuvre du règlement
thermique. Ces spécifications prescriptives se présentent en fonction des zones comme
indiqué dans le tableau ci-après (Zone 5 prise comme exemple).
DOCUMENTAIRE
BIO-HABITAT

18
https://www.france.tv/france-3/c-est-pas-sorcier/811739-bio-habitat-la-maison-se-met-au-vert.html

18
PROJET
Etude d'une maison individuelle

18
Etude d'une maison individuelle

Dans le cadre de la réalisation d'une eco-conception et un développement durable d'un bâtiment au maroc, On est
amené à étudier une maison (12 m x 7 m), située à Ifrane (et/ou Ouarzazate) dont le plan de masse est donné ci-
dessous. En effet, on cherche à concevoir, de point de vue énergétique et environnementale, notre maison en
phase de sa construction et aussi en phase d'utilisation. La ventilation de cette maison est assurée par une VMC
auto-réglable. On cherche à maintenir la température de cette maison à Tint, sachant que la température
extérieure de base est Text .
La hauteur sous plafond est 275 cm. Les dimensions des parois vitrées sont regroupées dans le tableau1.

N.B. Le premier groupe doit étudier la maison individuelle en période hivernale à ifrane (Tint = 20 [°C] et
Text = -5
5 [[°C]
C] ) pour dimensionner la puissance de chauffage à installer.
Le deuxième groupe doit étudier la maison individuelle en période estivale à Ouarzazate (Tint = 25 [°C] et
Text = 45 [°C] ) pour dimensionner la puissance de climatisation à installer.
Fig 1 : Plan de masse de la maison individuelle.
Fig. individuelle

tableau1 : Dimensions des parois vitrées.

18
Partie 1 : Eco-conception du bâtiment

I) Ventilation

1. Déterminer le débit maximum d'air vicié à extraire du logement.


2. Déterminer le débit d'air neuf à introduire dans le logement.
g
3. En supposant que la ventilation est assurée par une VMC simple flux, déterminer les déperditions par
renouvellement d'air Hv en [W.K-1].

II)) Transmission des parois


p

Le mur des façades est constitué, de l’extérieur vers l’intérieur, d’un enduit de mortier de 2 [cm] d’épaisseur, d’une
couche de parpaings (20 × 20 × 50 à trois rangées d’alvéoles (R = 0, 24 [m2.K.W-1]) et d’un enduit de plâtre de 1.5
[ ]
[cm].

Le plancher sur vide sanitaire non-chauffé est constitué d’une dalle en béton de 16 [cm] revêtue en sous-face de 5 [cm]
d'un isolant fibreux (λ = 0, 12 [W m-1.K-1]) et en surface d’un carrelage (λ = 1.9 [W m-1.K-1]) de 1.5 [cm] d'épaisseur.

Le plafond sous combles perdues non-chauffées, est constitué de deux feuilles de plâtre cartonnées (λ = 0, 35 [W m-
1.K-1]) de 15 [mm] d’épaisseur chacune, accrochées aux fermes et recouvertes de 6 [cm] de laine de verre (λ = 0, 047

[W m-1.K-1]).
1. Calculer le coefficient de déperditions surfacique Umur du mur en partie opaque.
2. Calculer les coefficients de déperditions surfaciques Uw des parties vitrées :
menuiseries en PVC de coefficient Uf = 2,5 [W m-2.K-1] et représente 15 % de la surface total de l'ouvrant,
double vitrageg 4/10/4 en verre ppeu émissif et remplissage
p g à 85% de krypton,
yp ,
la résistance thermique de la porte est Rporte = 0,3 [m .K.W ].
2 -1

3. Faire l'inventaire de tous les ponts thermiques sachant que :


– les liaisons d’angle mur-mur : Ψ mur,mur = 0.07 [W m-1.K-1]
– les liaisons mur-plafond
p : Ψ mur,ph
,p = 0.38 [[W m-1.K-1]
– les liaisons mur-plancher : Ψ mur,pb = 0.35 [W m-1.K-1].

4. Calculer le coefficient de déperditions Hs du plafond sous combles perdues.


5. Calculer le coefficient de déperditions
p Hd des p
parois en contact avec l'extérieur.
6. Calculer le coefficient de déperditions Hu du plancher sur vide sanitaire.
7. Calculer les coefficients de déperditions HT [W.K-1] et déduire le coefficient de transmission Ubat [W m-2.K-
1] à travers l'enveloppe du bâtiment.

III) besoins énergétiques de la maison

1. Déterminer la puissance de chauffage à installer.


2. Déterminer les apports
pp internes Ai ((kWh).)
3. Déterminer les apports solaires As (kWh).
4. Déterminer les besoins annuels en chauffage, sachant que le Degrè Jour de chauffe annuel à ifrane est DJ=2000 K.J.

Après
p mesure des apports,
pp on donne respectivement
p l'ensoleillement et les apports
pp internes p
par surface
habitable (SHON): E= 15 kWh. m et Ai= 20 kWh. m
-2 -2
Partie 2 : développement durable et ACV du bâtiment

Le bilan carbone est le total des émissions de CO2 engendrées par une activité de construction d'une maison individuelle. Dans le cadre de
ce bilan, l’analyse du cycle de vie de tous les matériaux et produits formant cette activité sera prise en compte afin d’en faire ressortir
l’impact environnemental en phase de construction et utilisation.

I) bilan carbone en phase construction

11. faire ll'inventaire


inventaire des matériaux utilisés pour la construction de cette maison.
maison
2. Déterminer l'émission de GES des matériaux utilisés (kg eq CO2).
3. Déterminer le bilan carbone global de la maison (kg eq CO2).

On donne :
enduit
d it de
d mortier
ti 5 kg
k éq.
é CO2 /m2
/ 2
parpaings 10 kg éq. CO2 /m2
enduit de plâtre 2 kg éq. CO2 /m2

dalle en béton 200 kg éq. CO2 /m3


isolant fibreux 3 kg éq. CO2 /m2
carrelage 15 kg éq. CO2 /m2
laine de verre 5 kg éq. CO2 /m2

II) bilan carbone en phase utilisation

Pour une durée de vie de 50 ans, on cherche à faire évaluer un bilan carbone de cette maison lors de son utilisation. Pour ce faire, on néglige
la consommation énergétique des auxiliaires et on donne 40 % de la consommation globale pour l'éclairage et la production de l'ECS,
assurée par le réseau électrique urbain.

1. Déterminer la consommation électrique annuelle de l'éclairage et la production de l'ECS de cette maison (kWh/an).
2. Déterminer le bilan carbone global annuel de cette maison, dans le cas où le chauffage est en bois(kg eq CO2/an).
3. Donner le bilan carbone de cette maison pour une DVT de 50 ans.

4. Donner le bilan carbone de cette maison en phases de mise en œuvre et utilisation.


DIAGNOSTIC DE PERFORMANCE ENERGETIQUE
DPE
Qu'est-ce qu'un
DIAGNOSTIC DE PERFORMANCE ENERGETIQUE ?

y Le diagnostic de performance énergétique (DPE) est une évaluation qui renseigne


sur la quantité d'énergie consommée par un bâtiment et évalue sa performance
énergétique, ainsi que l'impact de sa consommation en termes d'émissions de gaz à
effet de serre.

y Il se traduit par un document dont le contenu et les modalités d'établissement sont


réglementés. Il s'inscrit dans le cadre de la politique énergétique définie au niveau
européen afin de réduire la consommation d'énergie
d énergie des bâtiments et de limiter les
émissions de gaz à effet de serre.
Le Diagnostic de Performance Energétique

y Concerne tous les types de bâtiments ( individuel,


collectif,, non résidentiel))
y Évaluation des consommations en kWh/m²/an.
y (chauffage ECS
(chauffage, ECS, Ventilation
Ventilation, refroidissement
refroidissement, éclairage)
y Évaluation des Taux de CO².
• Recommandations et Orientations.
• Délivrance par un expert agréé (Défini en conseil d’Etat).
• Validité du diagnostic pendant 10 ans.
Quelles opérations nécessitent un DPE ?
Le DPE doit être établi à l'occasion de la vente ou de la construction de tout bâtiment ou partie de
bâtiment clos et couvert, quel que soit son usage.
Il doit
o t également
ga t être
t établi
tab à l'occasion
occas o de laa mise
s en location
ocat o d'un
u logement
og t ou d'un
u bâtiment
bât t à usage
usag
principal d'habitation.
L'obligation de fournir un DPE s'applique actuellement en France métropolitaine uniquement.
Le DPE n
n'est
est pas obligatoire pour les opérations portant notamment sur les bâtiments
suivants :
- certaines constructions provisoires ;
- un bâtiment indépendant
p dont la surface est inférieure à 50 mètres carrés (un
( logement,
g , qquelle qque soit sa taille,,
lorsqu'il est situé dans un bâtiment dont la surface est supérieure à 50 m², est cependant soumis au DPE) ;
- certains bâtiments à usage agricole, artisanal ou industriel, autres que le local servant à l'habitation ;
- un monument historique classé ou inscrit à l'inventaire en application du code du patrimoine
- un bâtiment ou partie de bâtiment neuf, dont la température normale est inférieure ou égale à 12°C ;
- un logement à la vente qui ne dispose pas de système de chauffage fixe (même s'il existe un dispositif de production
d'eau chaude), ou qui n'a pas d'autre moyen de chauffage qu'une cheminée à foyer ouvert ; en revanche, le DPE est
obligatoire
bli at ire pourr unn logement
l ement à la vente
ente pourvu
r d d'un
n équipement
é i ement de cha
chauffage
ffa e de ttypee insert
insert, cha
chaudière,
dière cha
chauffage
ffa e
électrique fixe.
Le contenu du DPE
Le contenu du DPE est réglementé.
Il ne faut pas confondre le DPE avec tout autre diagnostic ne répondant pas aux mêmes exigences qui
pourrait vous être proposé par des professionnels non certifiés pour l'établir.
y Le DPE décrit le bâtiment ou le logement et ses équipements de chauffage, de production d'eau
chaude sanitaire, de refroidissement, de ventilation, ainsi que les conditions de leur utilisation.
y Il indique suivant les cas, soit la quantité d'énergie effectivement consommée (sur la base de relevés
de consommations d'énergie), soit la consommation d'énergie estimée pour une utilisation
standardisée du bâtiment ou du logement. Deux étiquettes classent le logement ou le bâtiment, en
fonction de sa performance énergétique et de la quantité de gaz à effet de serre émise.
émise
Diagnostic de performance énergétique
Nr : impact Type de bâtiment : Maison
Date : 26/10/2005 Surface habitable (m²) : 100
Date approximative de construction :

Ce document ne peut être utilisé que dans le cadre de l'expérimentation IMPACT, la forme et le fond sont issus de documents de travail préparatoires au futur DPE.
Les résultats (chiffres et recommandations) n'ont donc aucune valeur juridique. La responsabilité de l'expert ne peut, en aucun cas, être engagée.

Logement :
Adresse : Code Postal :
Propriétaire :
Adresse : Code Postal :
Syndic (s'il y a lieu ) :
Adresse : Code Postal :

INDICATEURS ENVIRONNEMENTAUX pour le chauffage, l'ECS et la climatisation

Consommation en énergie primaire : environ 328 kWhEP/m².an

Emission de gaz à effet de serre : environ 67 kg d'équivalent CO2 par m² et par an

Consommations énergétiques : Emissions de gaz à effet de serre (GES) :

Logement économe Logement à faible émission de GES


≤ 50 kWh A ≤ 10 kg

50.01-100 kWh B 10.01-20 kg

100.01-150 kWh C
C 20.01-30 kg

30.01-40 kg
150.01-200 kWh D

40.01-50 kg
200.01-250 kWh E

250.01-300 kWh F F 50.01-60 kg

300.01-350 kWh > 60 kg


G

350.01-400 kWh H Logement à forte émission de GES

> 400 kWh


I
Logement énergivore

P
Pourquoi
i un di
diagnostic
ti :
Le diagnostic de performance énergétique
- Pour informer le futur locataire ou acheteur.
- Pour pouvoir comparer différents logements entre eux
- Pour inciter à effectuer des travaux de rénovation afin d’économiser de l’énergie et contribuer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Statut des résultats :


Les calculs ont été faits avec des conditions d'occupation moyennes, avec un comportement "standard" des occupants, déterminés à partir d'enquêtes
de relevés de consommations dans différents logements et différents lieux.
L
Les résultats
é lt t sontt conventionnels.
ti l Il ne peuventt être
Ils êt remis
i en cause que sii lles d
données
é d'
d'entrée
t é pour les
l calculs
l l ne correspondent
d t pas au llogementt ét
étudié.
dié

En application de la loi de simplification du droit 2004-1343 du 9/12/2004, ce diagnostic a été élaboré par l'expert indépendant :
Expert :
Nom : Signature :
Adresse : Code Postal :
Détails

Descriptions et indicateurs liés à la qualité de l'isolation de l'enveloppe et aux rendements des systèmes de chauffage et eau chaude :

Indicateur Description
Murs -
Toiture ***
Fenêtres et porte-fenêtres ***
Plancher bas -
Enveloppe -
Système de chauffage ****
Système d'eau chaude sanitaire ***
Le plus performant : ***** L'indicateur ci-dessus ne se rapporte qu'aux systèmes ou éléments d'enveloppe principaux.
****
***
**
*
Le moins performant -

Détails des consommations par énergie : chauffage ; eau chaude sanitaire ; climatisation ; auxiliaires ; autres usages gaz et électriques

Electrique : 3000 - 4000 kWh Bois : 0 - 0 stères

Gaz naturel : 33000 - 34000 kWh PCS Charbon : 0 - 0 kg


GPL : 0 - 0 kg Réseau de chaleur : 0 - 0 kWh

Fioul : 0 - 0 litres Autre : 0 - 0 kWh

Répartitions des dépenses par poste de consommations conventionnelles :


Répartitions des dépenses par poste
Estimation du montant annuel conventionnel
abonnements
des frais inhérents à la consommation :
11%

1687 €TTC

autres usages Cette estimation théorique est basée sur les résultats du calcul
22% des consommations.

Elle prend en compte les dépenses de chauffage, eau chaude sanitaire,


chauffage climatisation, auxiliaires, autres usages et les abonnements.
60% Elle a été établie avec :
tarifs des énergies issus de l'Observatoire de l'énergie - août 2005 - eurosTTC
eau chaude
sanitaire
6%

Factures (si elles sont disponibles) :


Attention, les informations ci-dessous sont données à titre indicatif, si elles sont disponibles par le propriétaire.
Elles ne peuvent pas engager la responsabilité de l'expert.
Des divergences importantes entre les factures et les consommations conventionnelles peuvent apparaître pour plusieurs raisons
raisons.
Le calcul est fait avec des conditions climatiques moyennes du lieu, des occupants ayant un mode de vie et des comportements correspondant à des
moyennes statistiques observées. Votre comportement et vos habitudes peuvent diviser ou multiplier par 2 vos factures énergétiques.
Certaines consommations ne sont pas prises en compte dans la méthode : chauffage de l'eau d'une piscine, pompe de piscine ou d'aquarium ; machines de bricolage ; …

Consommations d'énergie basées sur les factures du logement :


Type d'énergie unité

Période de chauffage : Température inoccupation : °C


Température séjour : °C Température chambres : °C
Pièces non chauffées : Comportement :
Nombre d'occupant :
Autres usages électriques spécifiques non pris en compte dans le calcul conventionnel :
LES ENERGIES RENOUVELLABLES
Eau chaude sanitaire – p
production solaire
PERFORMANCES
DES SYSTEMES
Chauffage – rendement
Ventilation : Maison individuelle
ASPET ENVIRONNEMENTAL
ENERGIE RENOUVELABLE

18
Dimensionnement Ordre de grandeurs (pour la France)
Aspect environnemental
Méthode de l'Analyse de Cycle de Vie (ACV)
Aspect environnemental
Méthode de l'Analyse de Cycle de Vie (ACV)
Aspect environnemental
Exemple d'ACV de chauffe-eau solaire
Aspect environnemental
Exemple d'ACV de chauffe-eau solaire
Aspect environnemental
Temps de retour énergétique du chauffe-eau solaire
Aspect environnemental
Temps de retour énergétique du chauffe-eau solaire
Aspect environnemental
Temps de retour CO2 d’un chauffe-eau solaire
EXEMPLES DIMENSIONNEMENT
SYSTEMES ENERGETIQUES

18
I. Dimensionnement
Puit canadien

18
18
II. Dimensionnement
Installation PV

18
1. INTRODUCTION :

Il ya six étapes de dimensionnement d’une installation photovoltaïque autonome :

a. Evaluation du besoin en électricité (Bj)


b. Calcul de la puissance crête du champ photovoltaïque (Pc)
c
c. Le choix des panneaux
d. Dimensionnement des batteries
e. Dimensionnement de l’onduleur et du régulateur
f
f. Di
Dimensionnement
i des
d câbles
âbl

N.B. On se limitera ici aux qquatre ppremières étapes


p

18
2. Les étapes de dimensionnement :

On prend par exemple une maison d’un client qui habite à Caslanca et qui a les appareils suivant :

Deux lampes dans le salon, une lampe à la chambre, TV, PC, Réfrigérateur.
L’autonomie de 3jours.

a. Evaluation du besoin :

On évalue le besoin journalier, c'est-à-dire la consommation du client pendant une journée.


Donc :

18
b. Calcul de la puissance crête :

Le calcul de la puissance crête :

La tension de fonctionnement du système :

18
c. Le choix des panneaux :

Le choix des panneaux :


On choisit un ppanneau photovoltaïque
p q d’une ppuissance crête de 150 WC de type
yp ppolycristallin
y et
d’une tension de 12VDC .

Le câblage des panneaux :


On dispose de 4 panneaux, on câble les 4 sous la forme suivant :

18
Le schéma du câblage :

d. Dimensionnement des batteries :

Le calcul de la capacité de stockage de la batterie :

18
Le choix des batteries :
On choisit une batterie solaire de ((12 V/ 100 Ah),
), ((C20=100 Ah))

18
Le schéma du câblage des batteries :

18
DOCUMENTAIRE
NOUVELLES ENERGIES

18
https://www.france.tv/france-3/c-est-pas-sorcier/1120579-les-nouvelles-energies-la-planete-carbure-au-vert.html

18
M i de
Merci d votre
t attention
tt ti

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