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CHAPITRE I SYNTHESE BIBLIOGRAPHIE

Introduction
Depuis l’apparition de l’assurance la fin du moyen Age à nos jours elle n’a cessé
d’évoluer et de se développer parallèlement aux activités des individus .L’assurance se
trouve dans tous les rouages de l’économie car grâce à ses mécanismes de
compensation elle rend acceptable des activités des agents.
Pour mieux comprendre le système des assurances il est utile pour cette première
chapitre, de projeter l’attention sur son histoire, ses concepts de base ainsi que ses
techniques.

SECTION 1 : GENERALISTES ET CONCEPTS DE BASE SUR


ASSURANCES

1) Présentation et Historique de la Société Nationale d’Assurance SAA


C’est précisément le 12 Décembre 1963 que l’acte constitutif de la SAA fut signé à
Alger, par les deux actionnaires publics Algérien et Egyptien, dans le cadre d’un
partenariat, que voulait exemplaire par l’aide et la coopération que voulait apporter
’Egypte aux jeune pays, d’alors suite au départ massif des sociétés d’assurance
étrangères qui exerçaient en Algérie. Bien que la participation de l’Egypte au capital
de la SAA à hauteur de 39%, fût modeste financièrement, la coopération des cadres
égyptiens au démarrage de l’entreprise fut capitale au manque, en hautes compétences,
sur le marché national de l’emploi de l’époque. Depuis de l’eau a coulé sous les ponts.
Le 27 Mai 1986 la création de l’institution du monopole de l’état sur les opérations
d’assurance par ordonnance N° 66.127, ayant conduit à la nationalisation de la SAA
par ordonnance N° 66.192.
 De la spécialisation a l’autonomie des entreprises :
 Exploitation du marché dans le cadre du monopole de l’ETAT sur les opérations
d’assurance, en concurrence avec la CAAR, et suppression des intermédiaires des
assurances en 1972.
 Janvier 1976 : spécialisation des entreprises d’assurances : la SAA a été chargé de
développer les segment de marché concernant les branches d’assurances suivantes :

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1/ Automobile
2/ Risques des ménages, des artisans et commerçants, des collectivités locales et
autres institutions relevant du secteur de la santé et des professionnelles.
3/ Des assurances de personne (accident, vie, maladie, retraite, groupe.)
 Février 1989 : Transformation de la SAA en EPE dans le cadre de l’autonomie des
entreprises.
 1990 : Levée de la spécialisation des entreprises publiques d’assurance : la SAA se
lance dans la couverture des risques industriels, de la construction, de
l’engineering et du transport, pour étendre ces activités aux risques agricoles à
compter de l’année 2000.

2) Définition Et Rôle D’assurance


Le risque et le besoin de sécurité imprègnent la vie moderne; le recours à
l’assurance est devenu nécessaire, voire obligatoire pour exercer la plupart des
activités de la vie courante ou professionnelle. En outre, les conséquences de la
réalisation de certains risques dépassent, dans la plupart des cas, la capacité d’un seul
individu et même la capacité de toute une communauté.
Dans ce qui suit nous allons définir l’assurance et présenté ses acteurs et ses
éléments clé ainsi son rôle.
2.1) DEFINITION DE L’ASSURANCE
Si la variété des opérations d'assurance et des risques couverts ne permet pas de
donner une définition unique et exhaustive de l'assurance, il est cependant possible
d'envisager et d'analyser ces opérations sous différents angles.
Nous allons tout d’abord définir l’assurance de façon générale, technique, puis
juridique.
a. Définition générale :
D’une manière générale, l’assurance peut être définie comme : une réunion de
personnes qui, craignant l’arrivée d’un événement dommageable pour elles, se cotisent
pour permettre à ceux qui seront frappés par cet événement, de faire face à ses
conséquences.

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b. Définition technique
« L’assurance est une opération par laquelle un assureur organisé en mutualité une
multitude d’assurés exposés à la réalisation de certains risques, indemnise ceux d’entre
eux qui subissent un sinistre grâce à la masse commune des primes collectées, cette
mutualisation permet aux assureurs d’équilibrer leur comptes et de prospérer »2.
c. Définition juridique
L’article 2 de l’ordonnance n°95-07 du 25 janvier 1995 relative aux assurances
définit l’assurance en référence à l’article 619 du code civil en Algérie comme suit :
« L’assurance est un contrat par lequel l’assureur s’oblige, moyennant des primes
ou autres versements pécuniaires, à fournir à l’assuré ou au tiers bénéficiaire au profit
duquel l’assurance est souscrite, une somme d’argent, une rente ou une autre prestation
pécuniaire, en cas de réalisation du risque prévu au contrat. »
d. Définitions économiques
« L’assurance c’est la volonté des agents économiques (les individus, mais aussi les
entreprises) de se protéger contre les aléas de l'existence, qu'il s'agisse de dommages
aux biens (automobiles, habitations) ou aux personnes (santé, invalidité, décès), que
ceux-ci aient été causés involontairement à autrui (responsabilité civile) ou à soi-
même»3
2.2) LE ROLE DE L’ASSURANCE :
L’assurance ne se limette pas à intervenir lors de la survenance des événements
malheureux aux quel ils sont exposés les individus, mais elle présente d’autres utilités.
On a fait ressortir l'importance de l'assurance en s'inspirant de ce qu'a dit Henry
Ford : «New York n’est pas la création des hommes, mais celle des assurances… »
Sans les assurances, il n'y aura pas de Gratte-ciel, car aucun ouvrier n'accepterait de
travailler à une pareille hauteur, en risquant de faire une chute mortelle est de laisser sa
famille dans la Misère.
En effet, sans les assurances, aucun investisseur n'aurait risqué les milliards de
dollars.
nécessaires à la construction des Gratte- ciel de Manhattan sans la garantie d'être
remboursé des conséquences d'un incendie ou d'un défaut de construction que seuls les
Assureurs peuvent proposer grâce aux mécanismes de l'assurance. Sans les assurances,

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Personne ne circulerait en voiture à travers les rues. Un bon chauffeur est conscient
qu'il Court à chaque instant le risque de renverser un piéton.
a. Le rôle économique de l’assurance
 L’assurance finance l’économie du pays grâce au fonds collectés par les sociétés
d’assurance lui permette d’investir. Dans l’attente de reverser ces sommes aux
assurés sous formes d’indemnisation, les sociétés placent ces fonds sur les
marchés financiers en achetant des titres émis par les entreprises en quête de
financement. Ces titres sont représentatifs soit de capitaux propres (les actions),
soit de dettes à long terme (les obligations). Ces placements contribuent donc au
financement des entreprises.
 Accompagnement des investisseurs, leur en offrent la protection nécessaire
 Protection de l’outil productif national et renouvellement des capacités productive
ayant subi les dommages.
b. Le rôle social de l’assurance
 Fonction réparatrice de l’assurance : L’assurance permet d’indemniser les
préjudices résultants de la réalisation des risques. Elle joue généralement ce rôle
dans l’intérêt de l’assuré lui-même car elle lui permet de conserver l’équilibre de
son patrimoine. Mais l’assurance est aussi utilisée pour garantir au tiers la
réparation du préjudice dont il est victime. C’est le but essentiel des assurances
de responsabilité obligatoire.
 Fonction d’épargne : L’assurance vie peut aussi permettre à l’assuré de se
constituer un capital ou une rente dans en bénéficiant des avantages de la fiscalité
de l'assurance vie cumulés avec ceux liés à la transmission du patrimoine.
 Fonction de prévention : Le rôle de l’assureur est aussi d’aider l’assuré à éviter
un sinistre en le sensibilisant au risque, en le dissuadant de prendre des risques
inconsidérés et incite les assurés à observer un comportement prudent afin
d’éviter les sinistres.
 Rôle de protection sociale : Les assurances privées jouent un rôle très important
pour compléter le rôle de l’Etat dans le cadre de la protection sociale en matière
de santé (complémentaire santé), de retraite (contrat retraite ) et de dépendance (
contrat dépendance).

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3) LA STRUCTURE ORGANISATIONNELLE DE LA SAA


Chaque entreprise de toute nature se doit adopter une structure organisationnelle
bien définie, qu’elle juge la mieux adaptée, visant une meilleure performance de
gestion et de contrôle. En effet, la structure organisationnelle permet de déterminer la
manière dont l'autorité est considérée à travers les relations de la hiérarchie, la façon
dont les activités sont spécifiées et distribuées et encore la façon dont les systèmes de
communication à l'intérieur des organisations sont établis. Ainsi, la bonne structure
organisationnelle est un prérequis de performance.
Dans cette logique, la SAA a adopté une structure organisationnelle propre que l’on
peut présenter comme suit :

Direction Générale

Directions Régionales

Réseau de distribution

Figure N° 05 : La structure organisationnelle de la SAA en générale


Source : établir par nous-mêmes, à partir des données de la SAA.
La direction générale, dont le siège social est situé à Alger (Zone des affaires, Bab
Ezzouar), est subdivisée en sous directions régionales qui sont en nombre de 15
implantées sur le territoire national comme nous le monte le tableau ci-dessous.
Tableau 05 : Les directions régionales

Source : établir par nous-mêmes, à partir des données de la SAA

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4) LES ACTIVITES (LA VOCATION) DE LA SAA


La SAA offre et met à la disposition des clients des opérations d'assurances de toutes
branches que l’on peut énumérer comme suit :
 Assurances automobiles et assistance automobile.
 Assurances Incendie et Risques divers :
 assurance incendie et risque annexes (RI/RS).
 assurances des catastrophes naturelles (RI/RS).
 assurance multirisques habitation (RS).
 assurance Multirisques professionnelles (RI/RS).
 assurance dégâts des eaux.
 assurance vol.
 assurance bris de glaces.
 Assurances de Construction.
 Assurances de Responsabilité Civile.
 Assurances des Risques Techniques.
 Assurances de Pertes d’Exploitation.
 Assurances des Risques Agricoles.
 Assurances des Transports.
 Assurances des Personnes en partenariat avec Amana Assurance.
5) PRESENTATION DE LA DIRECTION REGIONALE DE RELIZANE
La direction régionale de RELIZANE est dotée d’un réseau de distribution, implanté
sur sept « 7 » wilayas, et est composé de : 29 agences directes, 11 agents agréés et 11
guichets de bancassurance au sein de la BADR (09) et BDL(02).
6) LES METIERS DE L’ASSURANCE :
Intervenant dans pratiquement tous les domaines de l’activité humaine, l’assurance
offre une grande variété de carrières à ses professionnels. Les produits d’assurance
concernent presque tous les domaines d’activité des personnes physiques et morales.
La variété de leur clientèle et les besoins sans cesse croissants de sécurité auxquels
leurs produits sont destinés à faire face, amène les assureurs à recourir à des équipes de
spécialistes dans les domaines les plus variés.

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Le monde de l’assurance offre donc des possibilités de carrière dextrement


diversifiées soit au sein des entreprises d’assurance elles-mêmes soit au sein des
entreprises auxiliaires auxquelles elles délèguent certaines de leur fonction.
6.1) Organisation Type D’une Compagnie D’assurances:
Les structures d’une compagnie d’assurance ne sont pas fondamentalement
différentes de celles des autres entreprises. On y trouve un conseil d’administration (ou
de surveillance), une direction générale (ou un directoire), des fonctions
administratives financières, commerciales et techniques comme dans toutes les autres
sociétés, mais, surtout pour les fonctions techniques, leur mode d’exercice présente
des particularités qui font de l’assurance un métier différent des autres.
a. Le Conseil d’Administration :
C’est l’organe suprême de la société qui fixe les grandes orientations stratégiques de
l’entreprise, nomme la Direction Générale, et arrête les comptes annuels avant de les
soumettre à l’assemblée Générale avec une proposition d’affectation des résultats.
Dans les sociétés anonymes, le conseil est élu par l’assemblée Générale des
actionnaires, dans la pratique sur présentation du ou des principaux actionnaires.
Dans les sociétés mutuelles, le conseil est élu par les sociétaires (c’est-à-dire les
assurés) ou leurs délégués, en pratique, sur cooptation des dirigeants de la mutuelle.
Dans certaines mutuelles, le droit de vote est réservé à certains sociétaires, par
exemple ceux qui payent les cotisations les plus élevées. Dans tous les cas, le Conseil
d’Administration élit en son sein un président qui est le responsable légal de
l’entreprise.
b. La direction générale
Le Directeur général, nommé par le conseil d’administration et révocable par ce
même conseil à tout moment, est chargé d’appliquer les décisions du conseil mais
surtout de diriger et développer l’entreprise dans les meilleures conditions de
rentabilité possible.
6.2) Les Fonctions Techniques :
Il s’agit des fonctions essentielles au sein d’une entreprise d’assurances, celles qui
constituent sa raison d’être, c’est-à-dire la constitution, la gestion et le maintien à
l’équilibre de la mutualité des risques transférés par les assurés.

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Ces fonctions sont donc de trois sortes :


Production : Rédaction et émission des contrats d’assurance.
Gestion et liquidation des sinistres.
Surveillance du portefeuille, statistique et prévention.
Les tâches mentionnées ci-dessus sont confiées aux directions chargées de la
production et ceux de la gestion des sinistres. Il se peut que les deux directions soient
regroupées en une seule entité, ce qui dépendra de la taille de l’entreprise avec une
supervision de la direction technique.
La production est chargée de mettre en œuvre la politique de souscription arrêtée
par la Direction Générale, de tarifier et de rédiger les contrats, de les archiver,
d’encaisser les cotisations et de surveiller les résultats techniques.
La gestion des sinistres est chargée de traiter les demandes d’indemnisation des
assurés, d’évaluer le cout des sinistres à payer, de régler les assurés vite et
honnêtement tout en dénonçant les fraudes éventuelles et d’encaisser les recours.
Certains secteurs techniques font appel à des professionnels spécialistes Transport,
Aviation, Vie, Prévoyance, Risques techniques, Assistance.
6.3) Les Fonctions Commerciales
Il ne suffit pas d’avoir mis au point de bons produits, de bien gérer ses contrats et
d’offrir une bonne sécurité, encore faut-il le faire savoir aux clients potentiels. Il est du
devoir d’une entreprise d’assurances de chercher à acquérir une clientèle nouvelle. Elle
doit remplacer les départs naturels de clients par suite de décès, résiliations par l’assuré
ou par l’assureur, disparitions de risques. Elle doit surtout améliorer la qualité de sa
gestion mutualiste.
Les responsables commerciaux des sociétés d’assurances ont pour tâche essentielle
d’accroitre le chiffre d’affaires. Pour cela, ils ont le rôle de:
Fidéliser les clients existants en améliorant constamment la qualité des
services rendus et celle des produits proposés ;
Augmenter le chiffre d’affaires par clients en augmentant les garanties de
leurs contrats ou en les persuadant de souscrire de nouveaux contrats ;
Augmenter le nombre de client ;

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Trouver de nouveaux modes de distribution des contrats et augmenter le


nombre des membres des réseaux existants en accroissant leur efficacité.
Les fonctions commerciales sont réparties entre divers services ou départements
dénommés :
a. Département du Développement
Il a pour rôle d’améliorer les produits vendus en révisant les rédactions des contrats
en fonction de la demande des clients, des observations des intermédiaires, de
l’évolution de la jurisprudence et des pratiques des sociétés concurrentes.
b. Département du Marketing
Il a pour tâche de veiller à la bonne image de la société dans le public et de mettre à
la disposition des réseaux commerciaux les outils et documents destinés à emporter la
décision des prospects.
c. Direction des réseaux de distribution
Les modes de distribution des produits d’assurance ont évolué au cours du temps et
évoluent de plus en plus vite dans les marchés modernes.
6.4) Les Fonctions Financières
La fonction financière gère les capitaux en les confiant à des spécialistes recrutés
dans le but d’avoir le maximum de rendement sans mettre en danger la sécurité et la
liquidité des entreprises, vu que l’impératif pour les entreprises d’assurances, nous
l’avons décrit plus haut, Est le maintien des fonds propres à la hauteur d’une
proportion élevée du chiffre d’affaire pour la satisfaction des exigences légales.
En outre, pour une entreprise activant dans le domaine assuranciel, le rendement du
capital investi est très important dans la mesure où il participe à l’amélioration du
résultat d’exploitation, et par conséquence, l’amélioration des conditions de l’offre par
des actifs plus avantageux que la concurrence.
6.5) Les Fonctions Administratives
Il s’agit de fonctions que l’on retrouve dans toutes les entreprises quel que soit leur
métier mais qui présentent quelques particularités dans les entreprises d’assurance du
fait de la législation ou de la nature même dans l’activité.
a. La comptabilité : est évidemment un service essentiel de l’entreprise. Il doit
permettre aux dirigeants et aux contrôleurs des administrations de tutelle de vérifier

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en permanence l’étendue des engagements de la société et si les actifs du bilan sont


suffisants pour y faire face.
b. Le contrôle de gestion : est chargé de vérifier si l’ensemble des opérations de la
société respectent les normes de procédure imposées par la loi et la Direction
Générale. Il doit aussi suggérer toute mesure de nature à simplifier la gestion de la
société, réduire les frais et améliorer les résultats ;
c. L’informatique : est un rouage essentiel dans une compagnie d’assurance moderne
puisqu’elle intervient dans toutes les phases du métier : fabrication des contrats,
archivages et renouvellement de ceux-ci, encaissement des cotisations, gestion des
sinistres et des provisions techniques, comptabilité, statistiques, marketing et gestion
des clients, gestion du personnel, etc .
d. La gestion du personnel : dans les assurances comme dans tout autre métier,
requiert évidement toute l’attention de la Direction Générale. Une entreprise ne
prospère et ne se développe que si ses clients sont satisfaits des services et produits
vendus, et donc si ses collaborateurs sont compétents et motivés .
e. Les formateurs : compte tenu de l’évolution permanente des besoins des clients,
des contenus des contrats, des méthodes de commercialisation et des technologies de
l’information et de la gestion, les métiers de l’assurance changent constamment, les
assureurs doivent donc adapter régulièrement leurs méthodes et leur façon de
pratiquer leur métier.
f. Les services des moyens généraux : sont chargés d’assurer la logistique de
l’entreprise : entretien et gestion des immeubles d’exploitation, des services de
communication (téléphone, courrier, fax, reprographie), du restaurant d’entreprise,
du parc automobiles, service de sécurité, accueil des visiteurs. Un bon
fonctionnement de ces services peut faire beaucoup pour la motivation du personnel
et la réputation de l’entreprise auprès du publique.
g. L’international : dans certaines entreprises, l’activité ne se limite pas aux
dimensions du marché national mais s’étend à des marchés étrangers. Dans ce cas, le
développement, l’implantation, le contrôle et l’animation des gestions étrangères sont
confiés à un Département international qui peut faire appel aux autres départements

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de l’entreprise mais dispose souvent de ses propres spécialistes : techniciens,


comptable, inspecteurs et contrôleurs de gestion.
6.6) La Distribution Des Produits D’assurances
La distribution des produits d’assurance peut être faite par des collaborateurs
salariés (bureaux directs, vendeurs salariés, plateau de marketing téléphonique). Elle
est souvent faite par des apporteurs d’affaires non-salariés, intermédiaires entre
l’assureur et les assurés les agents, mandataires de l’assureur, et les courtiers,
mandataires des assurés.
6.7) Les Métiers Auxiliaires
D’autres professions sont nécessaires au bon fonctionnement des marchés
d’assurances. Elles sont souvent exercées à titre individuel par des spécialistes
exerçant sous forme de profession libérale tel que : les médecins, les formateurs et les
auditeurs d’assurance

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7) ORGANIGRAMME :
Direction Régionale Type « A »

Directeur Adjoint Service Contentieux général

Service Inspection

Sce Gestion du Sce Moyens


Département
Personnel Généraux
Administration Générale

Département F&C Service Finance Service Comptabilité

Département Sce Sce indemnisation Sce Indemnisation Sce Recours


Automobile Production Sinistres Matériels Sinistres Corporels

Sce Incendies Sce Risques Sce Sce Sce


Département IARDT .multi risques Divers Risques Risques.
et CATNAT Responsabilité Agricoles Transport
Civile Industriels
Département Sce Animation et Suivi Sce Statistique et suivi
Commercial du Réseau Commercial des Réalisations

Département Service Soft Service Hard


Informatique

DÉLÉGATION INTERMEDIAIRES
AGENCES
COMMERCIALE
DIRECTES

NB/ Sont retirés de l’organigramme :


Le département Bancassurance et ses services
Le département Assurance de personne et ses services
Le service Statistique (DPT Automobile)
Il y a lieu de vous conformer à ces organigrammes pour la mise à jour du système WINGRH

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SECTION 2: BASE DE DONNEES

1) DEFINITION D’UN SYSTEME D’INFORMATION (SI)


Un système d’information regroupe toutes les informations d’un domaine précis. Par
exemple, toutes les informations concernant la gestion des employés : les coordonnées
de l’employé, son grade, son département, ses activités etc.
2) DEFINITION D’UNE BASE DE DONNEES (BD)
Une Base de Données (BD) représente l’ensemble (structuré, cohérent, organisé) des
informations nécessaires au fonctionnement d’une entreprise.
3) DEFINITION D’UN SYSTEME DE GESTION DE BASE DE DONNEES
(SGBD)
Un Système de Gestion de Base de Données (SGBD) est un logiciel qui permet à
l’utilisateur d’interagir avec une BD. Il permet d’organiser les données sur les
périphériques et fournit les procédures de sélection et de recherche de ces mêmes
données. Exemple : ACCESS, ORACLE …
4) CYCLE DE VIE D’UNE BASE DE DONNEES
On appelle cycle de vie d’une BD la suite des phases de conception, d’implantation
et d’utilisation d’une BD.
4.1) Conception d’une BD
On appelle conception d’une BD, la phase d’analyse du SI qui aboutit à déterminer
le futur contenu de la base. Il existe plusieurs méthodes d’analyse dont MERISE
(Méthode d’Etude et de Réalisation Informatique par Sous-Ensemble). Par exemple, si
on se propose de créer une BD permettant de gérer les commandes des clients d’une
société, on peut modéliser l'application par le schéma entité-association présenté sur la
figure 1 ci-dessous.

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4.1.1) Concept d’entité (ou objet), occurrence et d’association :


Une entité permet de modéliser un ensemble d'objets de même nature, concrets ou
abstraits, ayant un intérêt dans le domaine d’étude. Exemples d'entités : Client,
Commande et Produit.
Les valeurs prises par une entité sont appelés occurrence d'entité. Exemples
d'occurrences de l'entité Produit : savon, lait yaourt... Une association (relation) est un
lien entre plusieurs entités.
4.1.2) Concept de propriétés :
Une propriété ou un attribut est la modélisation d'une information élémentaire présente
dans le domaine d’étude. L'attribut est l'élément descriptif de l'entité ou de
l'association. Il est unique dans un modèle conceptuel et ne peut être rattaché qu'à un
seul concept (entité ou association).
Exemples d'attribut de l’entité Produit : numProd, designation, prixUnit.
4.1.3) Concept d’identifiant (ou clé) d'entité :
Un identifiant est constitué d'un ou plusieurs attributs d’une entité, de sorte qu'à
chaque valeur de l'identifiant correspond une occurrence unique de l'entité.
L'identifiant est représenté souligné pour qu'il puisse être distingué des autres attributs
de l'entité.
Exemple : L'entité Produit a pour identifiant numProd, il s'agit d'un numéro unique à
chaque produit.

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4.1.4) Concept de règles de gestion :


Le schéma entité/association permet d'exprimer graphiquement des règles de gestion
qui correspondent aux contraintes d'intégrités sur des données. Elles représentent les
lois du domaine d’étude modélisé dans le SI. Exemple : un client peut passer plusieurs
commandes.
4.1.5) Concept de dépendance fonctionnelle
La dépendance fonctionnelle permet de déterminer les liens existant entre les entités et
entre les propriétés. Il y a dépendance fonctionnelle entre une entité (respectivement
une propriété) A et entité (respectivement une propriété) B, si la connaissance d’une
valeur A permet la connaissance d’une valeur de B. On note A B.
Par exemples : la connaissance d’une commande entraine la connaissance du client qui
a passé la commande.
4.1.6) Concept de cardinalités
Le terme « cardinalité » d’un couple entité/association traduit la participation des
occurrences de l’entité aux occurrences d'une association. Une cardinalité appartient à
une patte (branche) de l'association. Chaque patte possède deux cardinalités : une
cardinalité minimum (m) et une cardinalité maximum (M).
4.2) Implantation d’une BD
On appelle implantation d’une BD, la phase qui consiste à transmettre au SGBD les
caractéristiques des informations (structure des tables…) qu’il faut garder pour assurer
la gestion de l’entreprise. Après la description des données, l’utilisateur peut passer à
la saisie des données.
4.3) Utilisation d’une BD
Une fois l’implantation terminée, peut commencer l’utilisation de la BD. Ceci se fait
au moyen d’un Langage de Manipulation de Données (LMD). Le LMD permet
d’exprimer aussi bien les requêtes d’interrogation que des requêtes de mise à jour.

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