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INTRODUCTION
Généralités sur la Fiscalité d’Entreprises
o Notion de l’impôt
o Caractéristiques de l’impôt
o Rôle de l’impôt
o Distinction entre l’impôt et les autres prélèvements
o Classification des impôts
o Les sources du droit fiscal marocain
o Technique fiscale
L’impôt constitue également un instrument de politique économique susceptible d’appuyer les orientations
économiques d’ensemble d’une nation.
IV- Distinction entre l’impôt et les autres prélèvements :
On peut distinguer l’impôt de la taxe, la redevance et la parafiscalité :
A- La Taxe :
La taxe est un prélèvement obligatoire payé en contrepartie d’un service direct rendu par la collectivité,
tandis que l’impôt est sans contrepartie directe.
Exemple : La taxe urbaine et la taxe d’édilité.
On peut aussi trouver des impôts qui ne disent pas leur nom :
la taxe sur la valeur ajoutée, qui, contrairement à ce que son nom indique, est un impôt et non une
taxe
la taxe d’habitation
B- La Redevance :
La redevance est prélèvement obligatoire qui est due par les usagers en contrepartie de l’utilisation d’un
service public. Elle ne s’impose qu’aux utilisateurs effectifs.
Exemple : La redevance de l’eau et de l’électricité et la redevance audiovisuelle.
C- La Parafiscalité :
La parafiscalité est un prélèvement effectué dans un intérêt économique et social au profit des organismes
sociaux.
Elle s’apparente à l’impôt car c’est un prélèvement obligatoire et sans contrepartie directe. Mais elle est
affectée à des organismes déterminés.
Exemple : les cotisations à la CNSS et les cotisations à la CIMR
A- Classification économique :
C’est une classification reposant sur l’assiette de l’impôt c’est-à-dire sur quoi porte l’impôt.
On distingue entre l’impôt sur le revenu et l’impôt sur la dépense.
a- Impôt sur le revenu : Origine de la richesse
L’imposition est au moment où le revenu est perçu ou produit.
Exemple : Impôt sur les revenus I/R, Impôt sur les sociétés I/S.
b- Impôt sur la dépense : Emploi de la richesse
L’imposition est au moment où le revenu est dépensé ou consommé.
Exemple : La Taxe sur la valeur ajoutée TVA, les droits de douanes DD, Les doits d’enregistrement
et de timbre DDT.
B- Classification administrative :
C’est une classification d’après le recouvrement de l’impôt c’est-à-dire comment payer l’impôt. On
distingue entre l’impôt direct et l’impôt indirect.
a- L’impôt direct : sans un intermédiaire
Il existe une relation directe entre le contribuable et le trésor public.
Exemple : Impôt sur les revenus I/R, Impôt sur les sociétés I/S.
b- L’impôt indirect : Avec un intermédiaire
Il existe un tiers collecteur qui intervient pour encaisser l’impôt et le reverse au trésor public.
Exemple : La Taxe sur la valeur ajoutée TVA.
A- Sources législatives :
La constitution ;
La loi fiscale : Dahirs votés par le parlement ;
Les traités et accords internationaux.
B- Sources réglementaires :
Les décrets et arrêtés ministériels conformes à la loi émanent du pouvoir exécutif.
C- La doctrine :
Elle regroupe l’ensemble des écrits et interprétations des personnes du domaine fiscal (professeurs,
analystes, avocats, juges, intellectuels) ainsi que les commentaires des textes de la loi et les modalités de
leur application (instructions, circulaires, notes, réponses du gouvernement aux questions posées au
parlement).
D- La jurisprudence :
Elle regroupe l’ensemble des jugements rendus par les tribunaux compétents à l’occasion de contentieux
entre le contribuable et l’administration fiscale. Autrement dit, c’est l’activité des juridictions et décisions
juridictionnelles.
A- Champ d’application
Trois éléments permettent de déterminer l’impôt : l’opération imposable, la personne imposable et la
territorialité de l’opération.
Exemple : Les opérations de ventes réalisées par une société au Maroc
B- L’Assiette
C’est la base ou la matière sur laquelle repose l’impôt. L’assiette s’analyse comme une détermination
opérée dans la matière imposable pour délimiter une base de calcul à l’impôt. C’est le montant auquel
s’applique le tarif de l’impôt. Exemple : Le résultat fiscal est la base de calcul de l’I/S.
C- La liquidation
C’est le calcul de la somme due par le contribuable sur la base de l’assiette. La liquidation est effectuée soit
par le contribuable lui-même (cas d’I/S et de la TVA), soit par l’administration fiscale (cas d’I/R). deux
types d’imposition peuvent être distingués :
-Imposition proportionnelle : l’impôt est proportionnel lorsqu’il croît proportionnellement à la matière
imposable. Le taux est constant quelle que soit la base d’imposition.
Exemple : Impôt sur les sociétés I/S.
-Imposition progressive : l’impôt est progressif lorsqu’il croît plus rapidement que la matière imposable.
Le taux augmente au fur et à mesure que s’accroît la base d’imposition.
Exemple : Impôt sur les revenus I/R.
D- Le Recouvrement
Le recouvrement de l’impôt est l’ensemble des techniques et démarches qui ont pour objectif le paiement
de l’impôt. Il se fait de trois manières différentes :
-Paiement spontané : le contribuable prépare sa déclaration fiscale et s’acquitte de l’impôt dont il est
redevable sans recevoir de document administratif.
Exemple : La Taxe sur la valeur ajoutée TVA.
-Paiement par voie de rôle : Le contribuable reçoit un avis d’imposition émanant de l’administration pour
payer ses impôts.
Exemple : Impôt sur les revenus I/R et les taxes de services communaux.
-Retenue à la source : Le contribuable donne l’autorisation à son employeur ou à sa banque de prélever le
montant de l’impôt au moment du paiement.
Exemple : L’I/R Salarial, la Taxe sur les Produits de Placements à Revenu Fixe TPPRF, la taxe sur
les produits des actions TPA.
I- Champ d’application :
Il s’agit des opérations imposables ou des personnes assujetties à l’impôt.
A- PERSONNES IMPOSABLES A l’I/S :
La loi sur I/S fait une distinction entre les personnes morales passibles de l’I/S à titre obligatoire et les
sociétés passibles de l’I/S sur option :
1- Personnes obligatoirement passibles de l’I/S :
Sont obligatoirement passibles de l’I/S :
-Les sociétés quels que soient leur forme et leur objet:
S.A : Les sociétés anonymes ;
S.A.R.L : Les sociétés à responsabilité limitée ;
S.C.A : Les sociétés en commandite par actions ;
-Les établissements publics qui exercent une activité industrielle ou commerciale ainsi que ceux qui
fournissent des services.
-Les autres personnes morales (associations, clubs, groupements) se livrant à une exploitation à caractère
lucratif.
-Si une SNC (Sociétés en nom collectif), ou une S.C.S (Les sociétés en commandite simple)
comprennent des personnes morales, elles deviennent soumises obligatoirement à l’I/S.
- A compter du 1er Janvier 2014, les grandes sociétés agricoles réalisant un chiffre d’affaires supérieur
ou égal à 5.000.000 DH seront désormais imposées au taux de 17,50% selon une démarche progressive
en fonction des seuils de chiffre d’affaires suivants :
a-Du 1er Janvier 2014 au 31 Décembre 2015, si le CA >= 35 Millions de DH.
b-Du 1er Janvier 2016 au 31 Décembre 2017, si le CA >= 20 Millions de DH.
c-Du 1er Janvier 2018 au 31 Décembre 2019, si le CA >= 10 Millions de DH.
d-A compter du 1er Janvier 2020, si le CA >= 5 Millions de DH.
II.- les produits de placements à revenu fixe et les revenus des certificats de Sukuk visés respectivement aux
articles 14 et 14 bis ci-dessous versés, mis à la disposition ou inscrits en compte des personnes physiques ou
morales bénéficiaires, qu’elles soient imposables, exonérées ou exclues du champ d’application de l’impôt et
ayant au Maroc leur siège social, leur domicile fiscal ou un établissement auquel se rattachent les produits
servis ;
III.- les produits bruts visés à l’article 15 ci-dessous, versés, mis à la disposition ou inscrits en compte des
personnes physiques ou morales non résidentes.
L’inscription en compte visée aux paragraphes I, II et III ci-dessus s’entend de l’inscription en comptes
courants d’associés, comptes courants bancaires des bénéficiaires ou comptes courants convenus par écrit
entre les parties.
les sommes distribuées provenant des prélèvements sur les bénéfices pour le rachat d’actions ou de parts
sociales des organismes de placement collectif en valeurs mobilières (O.P.C.V.M.), régis par le dahir
portant loi n° 1-93-213 précité et des organismes de placement collectif immobilier (OPCI)
- précités ;
- les dividendes perçus par les organismes de placement collectif en valeurs mobilières (O.P.C.V.M.),
régis par le dahir portant loi n° 1-93-213 précité ;
- les dividendes perçus par les organismes de placements en capital risque (O.P.C.R.), régis par la loi
n°41-05 précitée ;
- les dividendes perçus par les organismes de placement collectif immobilier (O.P.C.I) précités ;
- les dividendes distribués à leurs actionnaires par les banques Offshore régies par la loi n° 58-90 relative
aux places financières offshore, promulguée par le dahir n°1-91-131 du 21 chaabane 1412 (26 Février
1992) ;
- les dividendes distribués à leurs actionnaires par les sociétés holding offshore régies par la loi n° 58-90
précitée, au prorata des bénéfices correspondant à l’activité éligible à l’impôt forfaitaire prévu à
l’article 19-III-C ci-dessous et dans les conditions prévues à l’article 7-VIII ci-dessous ;
- les dividendes et autres produits de participations similaires versés, mis à la disposition ou inscrits en
compte des non-résidents, provenant d'activités exercées par les sociétés installées dans les zones
franches d'exportation, régies par la loi n°19-94 promulguée par le dahir n°1-95-1 du 24 chaabane 1415
(26 janvier 1995) ;
- les bénéfices et dividendes distribués par les titulaires d’une concession d’exploitation des gisements
d’hydrocarbures régis par la loi n°21-90 relative à la recherche et à l’exploitation des gisements
d’hydrocarbures, promulguée par le dahir n°1-91-118 du 27 ramadan 1412 ( 1er avril 1992) ;
- les produits des actions appartenant à la Banque Européenne d'Investissements (B.E.I.), suite aux
financements accordés par celle-ci au bénéfice d'investisseurs marocains et européens dans le cadre de
programmes approuvés par le gouvernement.
2°- Les intérêts et autres produits similaires servis aux :
- établissements de crédit et organismes assimilés régis par la loi n° 34-03 promulguée par le dahir n° 1-
05-178 du 15 moharrem 1427 Règles d'assiette 17 (14 février 2006), au titre des prêts et avances
consentis par ces organismes ;
- organismes de placement collectif en valeurs mobilières (O.P.C.V.M.) régis par le dahir portant loi n°1-
93-213 précité ;
- fonds de placements collectifs en titrisation (F.P.C.T.) régis par la loi n°10-98 précitée ;
- organismes de placement en capital-risque (O.P.C.R.) régis par la loi n°41-05 précitée ;
- organismes de placements collectifs immobiliers (O.P.C.I.) précités ;
- titulaires des dépôts et tous autres placements effectués en monnaies étrangères convertibles auprès des
banques offshore régies par la loi n° 58-90 précitée.
2°- bis38. - Les revenus des certificats de Sukuk servis aux :
- organismes de placement collectif en valeurs mobilières (O.P.C.V.M.) précités ;
- fonds de placements collectifs en titrisation (F.P.C.T.) précités ;
- organismes de placement collectif en capital (O.P.C.C.) précités;
- organismes de placement collectif immobilier (O.P.C.I.) précités.
3°-Les intérêts perçus par les sociétés non résidentes au titre :
- des prêts consentis à l’État ou garantis par lui ;
- des dépôts en devises ou en dirhams convertibles ;
- des prêts octroyés en devises pour une durée égale ou supérieure à dix (10) ans ;
- des prêts octroyés en devises par la Banque Européenne d’Investissement (B.E.I.) dans le cadre de
projets approuvés par le gouvernement.
4°-Les droits de location et les rémunérations analogues afférents à l’affrètement, la location et la
maintenance d’aéronefs affectés au transport international.
2°- Bénéficient pour une période de cinq (5) ans à compter de la date d’obtention du permis d’habiter, du
taux prévu à l’article 19-II-C ci-dessous , au titre des revenus provenant de la location de cités, résidences
et campus universitaires réalisés en conformité avec leur destination, les promoteurs immobiliers
personnes morales, qui réalisent pendant une période maximum de trois (3) ans courant à compter de la
date de l’autorisation de construire , des opérations de construction de cités, résidences et campus
universitaires constitués d’au moins cinquante (50) chambres, dont la capacité d’hébergement est au
maximum de deux (2) lits par chambre, dans le cadre d’une convention conclue avec l’Etat assortie d’un
cahier des charges.
Le taux précité est appliqué dans les conditions prévues à l’article 7-II ci-après.
3°- Les banques offshore sont soumises, en ce qui concerne leurs activités pour les quinze (15) premières
années consécutives suivant la date de l'obtention de l'agrément, soit à l’impôt au taux spécifique, soit à
l’impôt forfaitaire prévu respectivement à l’article 19 (II-B et III-B) ci-dessous. Après expiration du délai
prévu à l'alinéa précédent les banques offshores sont soumises à l'impôt sur les sociétés dans les conditions
de droit commun.
4°- Les sociétés holding offshore sont soumises, en ce qui concerne leurs activités, pendant les quinze (15)
premières années consécutives suivant la date de leur installation, à un impôt forfaitaire tel que prévu à
l’article 19-III-C ci-dessous, libératoire de tous autres impôts et taxes sur les bénéfices ou les revenus.
Après expiration du délai prévu à l'alinéa précédent, les sociétés holding offshore sont soumises à l'impôt
sur les sociétés dans les conditions de droit commun.
L’impôt forfaitaire précité est appliqué dans les conditions prévues à l’article 7-VIII ci-après .
5°- les exploitations agricoles imposables bénéficient du taux prévu à l’article 19-II-C ci-dessous pendant
les cinq (5) premiers exercices consécutifs, à compter du premier exercice d’imposition.
III- REDUCTION D’IMPOT EN FAVEUR DES SOCIETES DONT LES TITRES SONT
INTRODUITS EN BOURSE
1- Les sociétés qui introduisent leurs titres à la bourse des valeurs, par ouverture ou augmentation du
capital, bénéficient d'une réduction au titre de l'impôt sur les sociétés pendant trois (3) ans consécutifs à
compter de l'exercice qui suit celui de leur inscription à la cote. Le taux de ladite réduction est fixé comme
suit :
- 25% pour les sociétés qui introduisent leurs titres en bourse par ouverture de leur capital au public et
ce, par la cession d'actions existantes ;
- 50% pour les sociétés qui introduisent leurs titres en bourse par augmentation de capital d'au moins
20% avec abandon du droit préférentiel de souscription, destinée à être diffusée dans le public
concomitamment à l'introduction en bourse desdites sociétés. Toutefois, sont exclus du bénéfice de la
réduction citée, ci-dessus : - les établissements de crédit ; - les entreprises d'assurance et de
réassurances ; - les sociétés concessionnaires de services publics ; - les sociétés dont le capital est
détenu totalement ou partiellement par l'Etat ou une collectivité publique ou par une société dont le
capital est détenu à au moins 50% par une collectivité publique.
2- Pour bénéficier de la réduction visée au 1 ci-dessus, les sociétés doivent fournir au service local des
impôts du lieu de leur siège social ou de leur principal établissement, en même temps que la déclaration du
résultat fiscal et du chiffre d'affaires, une attestation d'inscription à la cote de la bourse des valeurs délivrée
par la société gestionnaire prévue à l'article 4 de la loi n° 19-14 relative à la bourse des valeurs, aux
sociétés de bourse et aux conseillers en investissement financier promulguée par le dahir n°1-16-151 du 21
kaada 1437( 25 août 2016).
3- Par dérogation aux dispositions de l'article 232 ci-dessous, la radiation des actions des sociétés visées
au 1 ci-dessus de la cote de la bourse avant l'expiration d'un délai de dix (10) ans qui court à compter de la
date de leur inscription à la cote entraîne la déchéance de la réduction d'impôt prévue au 1 ci-dessus et le
paiement du complément d'impôt sans préjudice de l'application de la pénalité et des majorations de retard
prévues à l'article 208 ci-dessous. Toutefois, et au cas où la société produit une attestation délivrée par la
société gestionnaire prévue au 2 ci-dessus justifiant que la radiation des actions de la société a eu lieu pour
des motifs non imputables à la société, la déchéance de la réduction prend effet à partir de l'année de la
radiation.
4- La société gestionnaire de la bourse est tenue de communiquer annuellement à l'administration fiscale
la liste des sociétés dont les actions sont radiées de la bourse et ce, dans les quarante cinq (45) jours qui
suivent la date de la radiation, sous peine de l'application des sanctions prévues à l'article 185 ci-dessous.
III.- (abrogé).
IV.- L’exonération et le taux spécifique prévus à l’article 6 (I- B- 1°) ci- dessus s’appliquent :
1- aux entreprises exportatrices, au titre de leur dernière vente effectuée et de leur dernière prestation de
service rendue sur le territoire du Maroc et ayant pour effet direct et immédiat de réaliser l’exportation
elle-même ;
2- aux entreprises industrielles exerçant des activités fixées par voie réglementaire, au titre de leur chiffre
d’affaires correspondant aux produits fabriqués vendus aux entreprises exportatrices visées ci-dessus qui
les exportent.
Cette exportation doit être justifiée par la production de tout document qui atteste de la sortie des produits
fabriqués du territoire national. Les modalités de production desdits documents sont fixées par voie
réglementaire ;
3- aux prestataires de services et aux entreprises industrielles exerçant des activités fixées par voie
réglementaire, au titre de leurs chiffre d’affaires en devises réalisés avec les entreprises établies à
l’étranger ou dans les zones franches d’exportation et correspondant aux opérations portant sur des
produits exportés par d’autres entreprises.
Toutefois, en ce qui concerne les entreprises de services visées aux 1 et 3 ci-dessus, l’exonération et le
taux réduit susvisés ne s’appliquent qu’au chiffre d’affaires réalisé en devises.
Par exportation de services, on entend toute opération exploitée ou utilisée à l’étranger.
L’inobservation des conditions précitées entraîne la déchéance du droit à l’exonération et à l’application
du taux réduit susvisés, sans préjudice de l’application de la pénalité et des majorations prévues par les
articles 186 et 208 ci-dessous.
V.-(abrogé)61
VI. Pour bénéficier des dispositions de l’article 6(I-B-3°) ci-dessus, les entreprises hôtelières et les
établissements d’animation touristique62concernés doivent produire en même temps que la
déclaration du résultat fiscal prévue aux articles 20 et 150 ci-dessous, un état faisant ressortir :
- l’ensemble des produits correspondants à la base imposable ;
- le chiffre d’affaires réalisé en devises par chaque établissement hôtelier, ainsi que la partie de ce chiffre
d’affaires exonéré totalement ou partiellement de l’impôt.
L’inobservation des conditions précitées entraîne la déchéance du droit à l’exonération et à l’application
du taux spécifique susvisés63, sans préjudice de l’application de la pénalité et des majorations prévues par
les articles 186 et 208 ci-dessous.
VII.-(abrogé)
VIII. - Pour bénéficier de l’application de l’impôt forfaitaire prévu à l’article 19-III-C ci- dessous,
les sociétés holding offshore visées à l’article 6 (II-C-4°) ci- dessus doivent :
- avoir pour objet exclusif la gestion de portefeuille de titres des entreprises non résidentes et la prise de
participation dans ces entreprises ;
- avoir un capital libellé en monnaies étrangères ;
- effectuer leurs opérations au profit des banques offshore ou des personnes physiques ou morales non
résidentes en monnaies étrangères convertibles.
IX.- Le bénéfice des dispositions de l’article 6 (II- A- 1°- 2ème alinéa) ci-dessus est subordonné aux
conditions suivantes :
- le produit final doit être destiné à l’exportation ;
- le transfert des marchandises entre les entreprises installées dans différentes zones franches d'exportation
doit être effectué conformément à la législation et la réglementation douanières en vigueur .
X. - Le bénéfice des dispositions de l’article 6-I-B-1° (3ème alinéa) et II-A-1° (3ème alinéa) ci-dessus
est subordonné aux conditions suivantes :
- le transfert des produits destinés à l’export entre les entreprises installées dans les zones franches
d’exportation et les entreprises installées en dehors desdites zones doit être effectué sous les régimes
suspensifs en douane, conformément à la législation et à la réglementation en vigueur ;
- le produit final doit être exporté.
Cette exportation doit être justifiée par tout document attestant la sortie du bien du territoire national.
L’inobservation des conditions précitées entraîne la déchéance du droit à l’exonération et à l’application
du taux réduit susvisés, sans préjudice de l’application de la pénalité et des majorations prévues par les
articles 186 et 208 ci-dessous.
XI- Le bénéfice des exonérations prévues par les dispositions de l’article 6-I (A et C) ci-dessus au
profit des organismes de placement collectif immobilier (OPCI) est subordonné au respect des
conditions suivantes :
1- évaluer les éléments apportés à ces organismes par un commissaire aux apports choisi parmi les
personnes habilitées à exercer les fonctions de commissaire aux comptes ;
2- conserver les éléments apportés auxdits organismes pendant une durée d’au moins dix (10) ans à
compter de la date dudit apport ;
3- distribuer :
- au moins 85% du résultat de l’exercice afférent à la location des immeubles construits à usage
professionnel ;
- 100% des dividendes et parts sociales perçus ;
- 100% des produits de placements à revenu fixe perçus ;
- au moins 60%de la plus-value réalisée au titre de la cession des valeurs mobilières.
XII.- Le bénéfice de la réduction d’impôt prévue par les dispositions de l’article 6-IV au profit des
entreprises qui prennent des participations dans le capital des jeunes entreprises innovantes en
nouvelles technologies est subordonné aux conditions suivantes :
- le montant de la participation ouvrant droit à la réduction d'impôt est plafonné à deux cent mille (200
000) dirhams, par jeune entreprise innovante en nouvelles technologies ;
- le montant global de la réduction d'impôt ne doit pas dépasser 30% du montant de l'impôt dû au titre de
l'exercice de la prise de participation ;
- la participation dans le capital desdites entreprises innovantes précitées doit être réalisée par des apports
en numéraire ;
Exercice 3 : Exonérations
1 Une coopérative légalement constituée à but non lucratif
2 Une entreprise artisanale
3 Une entreprise exportatrice de services
4 Une société qui exploite un centre de gestion de comptabilité
5 Un établissement de crédit qui perçoit des intérêts au titre de prêts consentis à ses clients
6 Une société marocaine soumise à l’IS qui perçoit des dividendes versés par unesociété exonérée de l’IS
7 Les organismes de placement en capital risque (O.P.C.R)
8 Un promoteur immobilier qui encaisse des revenus provenant de la location d’une cité universitaire
9 les établissements privés d'enseignement ou de formation professionnelle
10 Un établissement hôtelier
11 Une banque off shore
12 Une société intervenante dans l’aménagement du projet Tanger-Méditerranée
13 les entreprises qui exercent leurs activités dans les zones franches d'exportation,
14 l'Agence pour la promotion et le développement économique et social des préfectureset provinces du
Nord du Royaume
15 Les entreprises ayant leur siège social dans la province de Tanger
TAF : Pour chacune des 15 « sociétés » visées ci-dessus, il vous est demandé de préciser :
a) le type d’exonération (permanente ou temporaire) ;
b) la durée de l’exonération (art 6 du CGI);
c) le taux d’imposition réduit s’il existe (art 19 du CGI)
d) ainsi que les conditions éventuelles posées par le législateur pour accorder lesdites exonérations (art 7 du
CGI).
1 Les coopératives légalement constituées bénéficient d’une exonération permanente de l’IS
(art 6- I-A9°). Cette exonération est accordée dans les conditions ci-après (art 7- I) :
- lorsque leurs activités se limitent à la collecte de matières premières auprès des adhérents et à leur
commercialisation ;
- ou lorsque leur chiffre d’affaires annuel est inférieur à cinq millions (5.000.000) de dirhams hors taxe
sur la valeur ajoutée, si elles exercent une activité de transformation de matières premières collectées
auprès de leurs adhérents ou d’intrants à l'aide d’équipements, matériel et autres moyens de production
similaires à ceux utilisés par les entreprises industrielles soumises à l’IS et de commercialisation des
produits qu’elles ont transformés.
2 Les entreprises artisanales dont la production est le résultat d'un travail essentiellement manuel
bénéficient d’une imposition temporaire (art 6 –II-C-1°-b))
pendant les cinq (5) premiers exercices consécutifs suivant la date du début de leur
exploitation au taux réduit de 17,5% (art 19 –II-C-5°)
3 Les entreprises exportatrices de services, qui réalisent dans l'année un chiffre d'affaires à
l'exportation (art 6 - II-B-1°), bénéficient pour le montant dudit chiffre d'affaires :
- de l'exonération totale de l'impôt sur les sociétés pendant une période de 5 ansconsécutifs qui court
à compter de l'exercice au cours duquel la première opération d'exportation a été réalisée ;
- et de l’imposition au taux réduit de 17,5% au-delà de cette période (art 19 –II-C- 1°).
Cette exonération et imposition au taux réduit s’applique :
-à la dernière prestation de service rendue sur le territoire du Maroc
-au chiffre d'affaires à l'exportation réalisé en devises (art 7- IV)
4 Une société qui exploite un centre de gestion de comptabilité est exonérée de l‘IS au titre de leurs
opérations, pendant une période de quatre (4) ans suivant la date de son agrément. (art 6 - II-B-3°).
5 Un établissement de crédit qui perçoit des intérêts au titre de prêts consentis à ses clients est exonéré
de manière permanente en matière d’impôt retenu à la source. (art 6 - C - 2° alinéa 1).
6 Une société marocaine soumise à l’IS qui perçoit des dividendes versés par une société exonérée de
l’IS est exonérée de manière permanente de l’IS retenu à la source, à condition qu’elles fournie à la
société distributrice ou à l’établissement bancaire délégué une attestation de propriété de titres
comportant le numéro de leur identification à l’IS. (art 6 – C – 1° alinéa 1)
Ces produits, sont compris dans les produits financiers de la société bénéficiaire avec
un abattement de 100%.
MOHAMMED BEJJAJ Page 21 Tel :07.07.87.29.77
FISCALITE DES ENTREPRISES « IMPOT SUR LES SOCIETES » S5/ 2019
7 Les organismes de placement en capital risque (O.P.C.R) bénéficient d’une exonération permanente
pour les bénéfices réalisés dans le cadre de leur objet légal (art 6 – I- A – 18°) sous réserve des 2
conditions suivantes (art 7 – III) :
-Ils doivent détenir dans leur portefeuille titres au moins 50% d’actions de sociétés marocaines non
cotées en bourse dont le chiffre d’affaires, hors taxe sur la valeur ajoutée, est inférieur 50 millions de
dirhams ;
- Et tenir une comptabilité spécifique.
8 Un promoteur immobilier qui encaisse des revenus provenant de la location d’une
cité universitaire bénéficie d’une imposition temporaire pour une période de 5 ans à
compter de la date d’obtention du permis d’habiter, au taux réduit de 17,5% (art 19 –IIC - 7°).
Conditions posées par l’article 6 –II-C-2° :
- il dispose d’une période maximum de trois (3) ans pour finir les travaux ;
- la cité doit contenir au moins cent cinquante (150) chambres ;
- la capacité d’hébergement est au maximum de deux (2) lits par chambre,
- il doit conclure une convention avec l’Etat assortie d’un cahier des charges.
De plus le paragraphe II de l’article 7 précise que le promoteur immobilier doit :
a) tenir une comptabilité séparée pour chaque opération de construction ;
b) joindre à sa déclaration d’IS, un exemplaire de la convention et du cahier des charges et un état du
nombre de chambres réalisées ainsi que le montant du chiffre d’affaires y afférent.
9 les établissements privés d'enseignement ou de formation professionnelle bénéficient d’une
imposition temporaire (art 6 - II-C-1°- c) pendant les 5 premiers exercices consécutifs suivant la date
du début de leur exploitation au taux réduit de 17,5% (art 19 –II-C-6°)
10 Un établissement hôtelier bénéficie pour la partie de la base imposable correspondant à son chiffre
d’affaires réalisé en devises :
- de l’exonération totale de l’IS (art 6 - I- B - 3°) pendant une période de cinq (5)
ans consécutifs qui court à compter de l’exercice au cours duquel la première opération d’hébergement
a été réalisée en devises ;
- suivie de l’imposition permanente au taux réduit de 17,5% (art 19 – II – C - 2°) au de là de cette
période.
Conditions posées par l’article 7 –II-C-2° :
les entreprises hôtelières doivent produire en même temps que la déclaration du résultat fiscal, un état
faisant ressortir :
- l’ensemble des produits correspondants à la base imposable ;
- le chiffre d’affaires réalisé en devises par chaque établissement hôtelier, ainsi que la partie de ce
chiffre d’affaires exonéré totalement ou partiellement de l’impôt.
11 Une banque off-shore est soumise, en ce qui concerne son activité pour les 15 premières années
consécutives suivant la date de l'obtention de son agrément (art 6- II- C- 3°):
- soit à l’impôt au taux spécifique de 10% (art 19 – II- B) ;
- soit à l’impôt forfaitaire qui correspond à la contre-valeur en dirhams de vingt
cinq mille (25.000) dollars US par an libératoire de tous autres impôts et taxes (art 19 III B)
12 Une société intervenante dans l’aménagement du projet Tanger-Méditerranée et qui s’installent dans
les zones franches d’exportation bénéficient (art 6-II-A-2°) :
- de l'exonération totale durant les cinq (5) premiers exercices consécutifs à compter de la date du
début de leur exploitation ;
- et de l'imposition au taux réduit de 8,75%, pour les vingt (20) exercices consécutifs suivants (art 19
– II- A).
13 es entreprises qui exercent leurs activités dans les zones franches d'exportation, (art 6-II-A-1°) Même
traitement fiscal que le cas précédent
14 l'Agence pour la promotion et le développement économique et social des préfectures et provinces
du Nord du Royaume bénéficie d’une exonération permanente de l’IS pour l'ensemble de ses
activités ou opérations et pour les revenus éventuels y afférents. (art 6 – I – A – 22°)
15 Les entreprises ayant leur siège social dans la province de Tanger bénéficient d’une imposition
permanente (art 6 – I – D – 2°) au taux réduit de 17,50% (art 19 - II- C-4°).
Résolution :
1 / RF = RC - PNI + CND ; RF = 253 821,70 – 45 000 + 62 500 ; RF = 271 321,70 DH
Remarque : La base imposable de l’I/S, de cotisation minimale et de l’I/R est toujours arrondie à la
dizaine de dirhams inférieure.
Donc : RF arrondi à 271 320 dhs
2/ L’I/S = RF * 10%
L’I/S = 271 320 * 10% = 271 32 dhs
Remarque : L’impôt est toujours arrondi au dirham supérieur. (L’I/S = 27 132 dhs )
3 / RNC= RC – L’I/S
RNC = 253 821,70 – 27 132 = 226689,7dhs.
Tableau Extra- Comptable
Tableau de détermination du résultat fiscal : interne
Eléments Réintégrations (+) Déductions (-)
R C avant I/S 253 821,70
I- PNI 45 000
II- CND 62 500
Total 316 321,7 45 000
Remarque: Les produits financiers comprennent également ce que la loi appelle les produits de
participation. Ces produits de participation bénéficient d’un abattement de 100% pour éviter une
double imposition.
Dividendes
Produits de participation Amortissement du capital Non imposables
Boni de liquidation
-Dividendes : Ce sont des sommes allouées à chaque actionnaire d’une société à l’occasion de la
distribution des bénéfices réalisés par ladite société. (Article 331 de la loi n°17-95 du 30 Août 1996 relative
aux S.A).
Précisions : les dividendes provenant de la distribution des bénéfices sont incorporés dans les produits
financiers de la société bénéficiaire, mais ils bénéficient d’un abattement de 100% car ils ont subi une
retenue à la source libératoire d’I/S.
-A compter du 1er Janvier 2013, le taux de l’impôt retenu à la source sur les produits des actions, parts
sociales et revenus assimilés a été augmenté de 10% à 15%.
-Les intérêts provenant de placement à revenu fixe doivent être incorporés dans les produits financiers pour
leur montant brut. La retenue à la source de 20% non libératoire de l’I/S est considérée comme un crédit
d’impôt imputable sur l’I/S.
-Amortissement de capital : C’est l’amortissement de la valeur nominale des actions du capital effectué
en vertu d’une stipulation statutaire ou une décision de l’assemblée générale extraordinaire et au moyen des
bénéfices distribuables. Cet amortissement ne peut être réalisé que par voie de remboursement égal sur
chaque action d’une même catégorie et n’entraîne pas de réduction de capital. (Article 202 de la loi n°17-
95 du 30 Août 1996 relative aux S.A).
-Boni de liquidation : Peut être défini comme le solde ou le reliquat du produit de liquidation des biens
d’une société après paiement de ses dettes et le remboursement des apports des associés.
5-Subventions, dons et primes :
- subventions d’exploitation + les subventions d’équilibre sont imposables
-Les primes et dons reçus sont imposables.
-Les subventions d’investissement sont des éléments des capitaux propres du passif du bilan, cependant il
faut les virer chaque année par une fraction au compte des produits, ces fractions ou
quottes parts sont calculées selon le taux d’amortissement des immobilisations qui ont été financées grâce
à ces subventions. Ces quottes parts sont imposables.
6- Produits de cession des immobilisations :
A compter du 1er Janvier 2009, les abattements appliqués sur les plus values de cession d’éléments
incorporels et corporels de l’actif immobilisé sont supprimés. Par conséquent, les plus-values réalisées par
l’entreprise suite à la cession ou au retrait de certains éléments de l’actif immobilisé sont désormais
imposables.
MOHAMMED BEJJAJ Page 28 Tel :07.07.87.29.77
FISCALITE DES ENTREPRISES « IMPOT SUR LES SOCIETES » S5/ 2019
7-Reprise/provision :
Comptablement la reprise/provision désigne l’annulation de la provision initiale.
Le sort fiscal des reprises/provision dépend de celui des provisions auxquelles elles se rapportent.
De ce fait on désigne deux cas :
1 cas : Reprise/ provision : Déductible Imposable Reprise/ provision pour litige ou bien
perte de change ;
2 cas : Reprise /provision : Non déductible Non imposable Reprise/provision pour
congé payé.
8-Dégrèvement d’impôt :
C’est la restitution et le remboursement de l’impôt par l’Etat.
Dégrèvement d’impôt déductibles sont des produits imposables ; par exemple : dégrèvement de la taxe de
douane ;
Dégrèvement d’impôt non déductibles sont des produits non imposables ; par exemple dégrèvement de
l’I/S / Pénalité fiscale.
Exemple d’application :
La société ABC a réalisé au titre de l’exercice 2018, un bénéfice avant impôt de 245 825,40 dhs.
I) Les charges comptabilisées mais non déductibles fiscalement sont 175 500 dhs.
II) Parmi les produits figurent les éléments suivants :
1-Avances Clients sur commandes non encore livrées c TAF
2-Transports facturés aux clients 20 500 Déterminez le résultat net fiscal de l'exercice
3-Jetons de présence perçus 21 200 2017 en tenant compte des éléments
4-Intérêts bancaires reçus 42 000 suivants ?
5-Dividendes reçus 15 000 Remarque :
6-Profit de change 12 400 - lle dispose d’un déficit reportable de
7-Subventions d’exploitation 34 000 24 500.
8-Dégrèvement d’un impôt déductible (patente) 15 000
9-Reprise sur des provisions non déductibles 12 000
Solution
Eléments Réintégrations Déductions
Résultat comptable 245 825,40
charges non déductibles 175 500
Les produits
1-Avances clients : le critère de rattachement est la livraison, il
faudrait le sortir de l’assiette, il s’agit d’une dette et non pas d’un 175 500
produit (à déduire).
2-Le transport facturé aux clients est un produit accessoire
imposable.
3-Les jetons de présence reçus : Produit imposable.
4- Intérêts bancaires reçus : Produits financiers imposables.
5-Dividendes reçus : Produits financiers (Produits de participation)
15 000
bénéficiant d’un abattement de100%
6-Profits de change : Produits financiers imposables.
7-Subventions d’exploitations : Produits imposable
8-Dégrèvement d’un impôt déductible est un produit imposable # et
celui d’un impôt non déductible est un produit non imposable.
9-Reprise / provision non déductible est un produit non imposable #
12 000
Reprise / provision déductible est un produit imposable.
Total 421 325.4 202 500
Résultat brut fiscal de l'exercice 2017 218 825.4 DH
Imputation du déficit fiscal de l'exercice précédent 24.500 DH
Résultat net fiscal de l'exercice 2017 194 325.4 DH
Exercice : Cas d’Examen
I) La société ABC a réalisé au titre de l’exercice 2018, un bénéfice avant impôt de 775 000 dhs. IL dispose d’un déficit
reportable de 24 500. Les charges comptabilisées mais non déductibles fiscalement sont 715 858 dhs.
- 1- Les achats :
Achats de marchandises ; Achats de matières premières ; Achat non stockée de
matières et fournitures ; Achat d’emballages non récupérables
1-
Les achats doivent être comptabilisés pendant l’exercice à partir de leur réception même si la facture n’a
pas été reçue et le prix n’a pas été payé à la fin de l’exercice. Cependant les frais qui peuvent se
rattacher directement à un achat déterminé peuvent être comptabilisés avec cet achat.
Les entreprises qui importent les produits sont autorisées à comptabiliser le coût réel des importations en
incluant dans le prix d’achat, les frais accessoires d’achat (transport, Frète, assurance, droit de douane,
frais transit, frais portuaire).
L’outillage de faible valeur soit porté en charges déductibles.
Exemple :
Parmi les charges comptabilisées au titre de l’exercice 2018 de La société ABC, sont soumis à votre
appréciation :
1-Marchandises reçues non encore payées à la fin de l’exercice : 120 000
2-Marchandises reçues, factures non parvenues : 30 000
3-Avances sur Marchandises non encore reçues à la fin de l’exercice : 10 000
4-Importation des matières premières : 50 000 ; Droit de douane sur importation des matières premières :
20 000
5- Importation d’un micro-ordinateur pour les besoins du bureau : 20 000 ; Droit de douane sur micro-
ordinateur :4 000
6- Emballages non récupérables (perdus) :15 000 ; Emballages récupérables : 25 000 ;
7- Achat de petits outillages : 150
8- Fournitures de bureau dont 30% non encore consommée :10 000
Solution
N°op Justifications et calculs Réintégration Déductions
01 - Marchandises reçues : il s’agit effectivement d’une charge de
l’exercice, et donc il ne faut faire aucune rectification.
02 - Marchandises reçues, factures non parvenues : critère de
rattachement est la réception et non la facturation, donc il s’agit
d’une charge, pas de rectification.
03 - Avance Marchandises non reçues : il ne s’agit pas de CD, parce
que la réception de Mses n’a pas eu lieu, en outre, sur le plan + 10 000
juridique, il s’agit d’une créance, donc élément actif et non pas
une charge.
04 - Importation des matières premières : il s’agit effectivement d’une
charge de l’ex, et donc il ne faut faire aucune rectification
- Droit de douane sur importation des matières premières : MP
déductibles, donc DD déductibles.
05 - Importation d’un micro-ordinateur pour les besoins du bureau : ce
sont des Immobilisation, il s’agit de véritable Immobilisation et + 20 000
non pas de charges, il faut les réintégrer.
- Droit de douane sur micro-ordinateur : ces DD ne constituent pas
charges déductibles, parce qu’ils sont relatifs à Immobilisation, + 4 000
les dd d une immobilisation ne sont pas des charges mais c est une
immobilisation il faut l ajouter au prix de l immobilisation.
06 - Emballages perdus : achat déductible, pas de redressement.
- Emballages récupérables : ce sont des Immobilisation, il s’agit de
véritable Immobilisation et non pas de charges, il faut les + 25 000
réintégrer.
07 - Petits outillages : pour des raisons pratiques, l’outillages et
matériel de bureau de faibles valeurs peuvent être passés en
charges déductibles.
08 - F de bureau : ce qui importe c’est la consommation et non l’achat,
il faut donc réintégrer (10 000x30% = 3000) qui constitue une + 3 000
charge de l’ex suivant
2-
Toute TVA déductible ne fait pas partie du prix de revient, de ce fait les achats et autres charges sont
comptabilisés en HT, lorsque la TVA sur ces éléments est déductible.
Ne sont déductibles du résultat fiscal que dans la limite de cinq mille (5.000) dirhams par jour et par
fournisseur sans dépasser cinquante mille (50.000) dirhams par mois et par fournisseur , les dépenses dont
le règlement n'est pas justifié par chèque barré non endossable, effet de commerce, moyen magnétique de
paiement, virement bancaire, procédé électronique ou par compensation avec une créance à l’égard d’une
même personne, à condition que cette compensation soit effectuée sur la base de documents dûment datés
et signés par les parties concernées et portant acceptation du principe de la compensation.
Exemple
Parmi les charges comptabilisées au titre de l’exercice 2018 de La société ABC, sont soumis à votre
appréciation :
1. Achats de marchandises reçues pour 125 560 DH HT réglés par C.B.N.E.
2-La société a constaté dans sa comptabilité une facture d’achat réglés par C.B.N.E. de matières premières
pour un montant global de 144 000 DH TTC.
3- Facture relatives à des frais de transport sur achats assuré par un transporteur 23 940 dhs T.T.C. réglés
par C.B.N.E.
4- Pour une raison inconnue, une facture d'un montant de 30.000 DH TTC à été payée en espèces.
5- L’entreprise ABC a effectué auprès de l'un de ses fournisseurs des achats de marchandises au cours de
juin 2018 à raison de 5.000 DH TTC par jour Ces achats, au nombre de 26, sont réglés en espèces.
Solution
N°op Justifications et calculs Réintégration Déductions
01 - Les achats de marchandises revendus en l’état et qui ont fait l’objet
d’une réception sont considérés comme des charges déductibles
02 - Les achats consommés de matières et fournitures sont des charges
déductibles au sens de l’article 10 du CGI.
- Toutefois, la TVA déductible ayant grevé la facture d’achat n’est + 24 000
pas une charge.
- le montant de la TVA à réintégrer, soit :
- 144 000/6 = 24 000 OU 144 000/1.2X0.2=24 000
03 - Frais de transport sur achats : déductibles hors TVA
- TVA à réintégrer (23940/1,14) x0, 14=2940 + 2940
04 - Le règlement n'étant pas justifié par chèque barré non endossable
effet de commerce, moyen magnétique de paiement, virement
bancaire, procédé électronique ou par compensation.
- Le montant de la facture ne sera déductible qu'a hauteur de :
- Limite de la déduction = 5.000 TTC
+ 20 833
- Charge déductible 5.000 / 1,2 = 4.167
- Montant HT comptabilisé = 30.000 /1,2= 25.000
- La réintégration fiscale à opérer est de
- Réintégration fiscale = 25.000 - 4,167 =20.833 DH
05 - Dans ce cas, la limite de déduction par jour est respectée, soit
l'équivalent de 5.000 DH TTC.
- Il reste à vérifier la deuxième limite, celle de 50.000 DH TTC par
mois.
- Charge comptabilisée en HT : (5.000 x 26)/1,2 = 108.333
+ 66 666
- Charge admises en déduction = 50.000/1,2 = 41.667
- La réintégration fiscale à opérer est de :
- Réintégration fiscale = 108.333 - 41.667=66.666 DH
SOLUTION
N°op Justifications et calculs Réintégration Déductions
01 - Au niveau fiscal, les achats à prendre en considération sont ceux
qui ont donné lieu à une réception au cours de l’exercice. Il faut + 66 850
donc les retirer de la classe 6 et les mettre dans un compte de
régularisation.
02 - Achats de marchandises non livrés : Ils ne sont considérés comme
charges qua partir du moment où les produits sont effectivement + 41 150
livrés, et ce quelle que soit la date de leur enregistrement
comptable et celle de leur paiement
03 - L'avance ne constitue pas une charge, mais une créance sur le
fournisseur à inscrire au bilan + 8 000
04 - Frais de transport sur achats : déductibles hors TVA
- TVA à réintégrer (23940/1,14) x0, 14=2940 + 2940
05 - En vertu de l’article 11 du C.G.I., la facture de fourniture de
bureau ne sera déductible du résultat fiscal que dans la limite de + 12 807.33
cinq mille (5.000) dirhams étant donné que le moyen de règlement
utilisé pour cette opération ne respecte pas les conditions posées
par la loi.
- Montant à réintégrer = (16 974 - 5 000/1,2) = 12 807.33
06 - Achats de fournitures contre espèce : le montant HT dépasse
5000dh ; à compter du 1er janvier 2018 les dépenses payées en
espèces ne sont déductible que dans la limite de 5000dh par jour, + 10 893.33
par fournisseur et 50000 par mois par fournisseur) Réintégration
15060-5000/1.2= 15060
07 - Les droits de douane font partie du coût d’acquisition du matériel
et doivent être immobilisés, et ce conformément aux dispositions
de l’article 10 du CGI qui stipule « …Cette valeur d’origine est + 20 500
constituée par :
- le coût d’acquisition qui comprend le prix d’achat augmenté des
autres frais de transport, frais d’assurance, droits de douanes et
frais d’installation ; …». Ce montant est donc à réintégrer 20 500
08 - Le droit au bail constitue une immobilisation et non pas une charge +80 000
pour l’entreprise.
-
-
Redevances crédit-bail :
Il s’agit d’une opération de location d’un bien matériel de transport avec possibilité de rachat de ce bien en
fin de période couverte par le contrat de leasing.
Au cours de la durée du contrat leasing, l’entreprise doit payer des redevances leasing qui sont
comptabilisées en charge. Sur le plan fiscal, ces redevances constituent des charges qui sont déductibles.
En fin de période, si l’entreprise acquiert le bien loué, elle doit payer une indemnité de rachat, qui est
portée en immobilisations. Fiscalement cette indemnité de rachat est non déductible.
Exemple :
Parmi les charges comptabilisées au titre de l’exercice 2018 de La société ABC, sont soumis à votre
appréciation :
1- Redevances leasing : 4 000
2- Indemnité de rachat du matériel qui a été pris en leasing : 10 000
Solution :
-
-
-
-
-
Exemple :
Expliquer le traitement fiscal de chaque opération en matière d'I.S en remplissant le tableau des
réintégrations et des déductions.
1- La société a souscrit une assurance voiture automobile pour trois véhicules de tourisme lui appartenant
pour une prime globale de 18 000 DH par an. Deux véhicules sont utilisés à usage professionnel et affectés
au déplacement de l'ensemble du personnel. Le troisième véhicule est mis à la disposition exclusive du
Directeur Général. La prime payée pour ce dernier véhicule est de 7 000 DH par an.
2 - Prime d’assurance d’accident de travail couvre la période du 1er octobre 2017 au 30 septembre 2018.
12 000 DH
3- La société a souscrit une assurance vie à son profit sur la tête de son président du conseil
d'administration pour un montant de 3 500 DH par mois,
4-Suite au décès de l’ancien directeur, la société a perçu une indemnité de 250 000DH en juin au titre de
l’assurance vie qu’elle a contracté sur la tête de ce dernier au profit d’elle-même. La société versait depuis
janvier 2011 une prime annuelle de 5 000,00 DH.
5-Une prime d'assurance vie souscrite sur la tête de l'un de ses dirigeants au profit de la société, pour un
montant de 9.000 DH réglé le 02/01/2017. Ce dirigeant est décédé le 15/04/2017. La compagnie
d'assurance a payé une indemnité de 520.000D11 non comptabilisée, étant rappelé que le total des primes
payées jusqu'à lin 2016 s'élève à 90.000DH.
Solution :
N°op Justifications et calculs Réintégration Déductions
Solution :
N°op Justifications et calculs Réintégration Déductions
-
-
Exemple :
Expliquer le traitement fiscal de chaque opération en matière d'I.S en remplissant le tableau des
réintégrations et des déductions.
1-TVA du décembre : 35 000 dh
2- Impôt sur revenu salariale 30 000 dh
3- Les acomptes payés au titre de l’exercice 2016 d’un montant global de 90.000 DH.
4- droit d’enregistrement relatif à l’acquisition terrain 20 000
5- Des droits de douane d'un montant de 20 500 OH sur l'importation d'un matériel ont été payés par la
société par C.B.N.E.; + 20 500
6- pénalité et majoration fiscale :
- Taxe professionnelle de l’exercice 19 965 DH dont 3 965 DH de pénalités et majorations de retard ;
- 3.200 DH pénalités pour retard de paiement des acomptes de l’IS et 4.200 DH d’amendes pour diverses
infractions du code de la route
Solution :
N°op Justifications et calculs Réintégration Déductions
01 - TVA n’est effective, entreprise ne fait que collecter, c’est une simple
réceptrice Elle n’est pas une charge de l’entreprise, donc non déductible + 35 000
02 - sont retenus à la source « au niveau du salaire », l’entreprise joue rôle
d’intermédiaire ‘‘ Tiers payeur ’’
pour éviter l’encombrement du service fiscal (mesure de simplification, + 30 000
mesure pratique, ignorance), il s’agit d’impôt personnel du salarié et non
une charge pour l’entreprise, l’impôt dû par le salarié et le reverse à
l’Etat, il faut à réintégrer montant correspondant
03 - Les acomptes provisionnels ne sont pas des charges déductibles suivant les
dispositions de l’article 10 du CGI. Soit à réintégrer le montant de 90 000 + 90 000
DH 90 000.
04 - droit d’enregistrement : Deux possibilités : soit l’amortir à 5ans. Soit
l’intégrer, droit d’enregistrement est non valeur, non récupérable. + 20 000
05 - Les droits de douane font partie du coût d’acquisition du matériel et
doivent être immobilisés, et ce conformément aux dispositions de l’article
10 du CGI qui stipule « …Cette valeur d’origine est constituée par : le + 20 500
coût d’acquisition qui comprend le prix d’achat augmenté des autres frais
de transport, frais d’assurance, droits de douanes et frais d’installation ;
…». Ce montant est donc à réintégrer
06 - La taxe professionnelle est un impôt à la charge de la société qui est
déductible du résultat fiscal.
Toutefois les amendes, pénalités et majorations de toute nature mises à la + 3 965
charge des entreprises pour infractions aux dispositions législatives ou
réglementaires, notamment à celles commises en matière, de paiement
tardif d’ impôts et taxes, ne sont pas déductibles du résultat fiscal. (art.11)
3 965
- Les pénalités, majorations et amendes sont des charges non déductibles
fiscalement suivant l’article 11 du CGI. Soit à réintégrer : 3 200 + 4 200 =
7 400 DH + 7 400
- 4-Les frais du personnel :
-Les rémunérations directes et indirectes ; -Cotisations sociales (Cotisations patronales et cotisations
salariales) ; -Frais de formation, autres frais…
A) Condition de déduction : Les rémunérations directes et indirectes sont déductibles à condition qu’elles
correspondent à un travail effectif, elles ne sont pas excessives en égard (%) au travail rendu. Toutes les
cotisations sociales sont déductibles, tout ce qui touche les frais du personnel c’est déductible.
B) Rémunération du personnel : Elles comprennent deux éléments :
1- Rémunérations de base : salaire de base qui peut être mensuel déductible.
2- Suppléments de rémunération : les primes ( caractère obligatoire) - gratifications (caractère facultatif) -
les indemnités (contre partie, remboursements des frais déjà engagées par salariés ; elles sont réelles ou
forfaitaires) - des avantages en argent (payer une partie ou en totalité les frais des loyers, voiture,
électricité…) - des avantages en nature (logement de fonctionnement ou voitures de services…)
C) Les charges patronales de sécurité sociale retraite :
1- cotisation patronale obligatoire de s.s : A.M.O (assurance maladie obligatoire.
2- cotisation patronale de retraite, d’assurance maladie, assurance vie.
D) Les frais de formation de personnel et autres frais: cours, stage, bourse d’étude, similaire, cours du
soir au Maroc ou à l’étranger - Les tenues de travail, les frais de pharmacie
- 5-Les jetons de présence et tantièmes :
Les jetons de présence : Ils sont des sommes allouées aux membres de conseil d’administration (et de
conseil du surveillance) par l’assemblé générale (ordinaire) sont assimilés fiscalement aux salaires (donc
déductibles)
Tantièmes spéciaux : Ils sont versés aux membres du conseil d’administration pour des missions
accomplies dont l’intérêt de la société. Ils sont fiscalement déductibles.
Tantièmes ordinaires : Il s’agit d’une partie des bénéfices nets distribuables affectés aux membres du
conseil (administrateurs) les tantièmes ordinaires sont interdits depuis 2001 par la nouvelle loi sur la société,
donc fiscalement ils sont non déductibles.
MOHAMMED BEJJAJ Page 39 Tel :07.07.87.29.77
FISCALITE DES ENTREPRISES « IMPOT SUR LES SOCIETES » S5/ 2019
.Exemple :
Expliquer le traitement fiscal de chaque opération en matière d'I.S en remplissant le tableau des
réintégrations et des déductions.
1- salaire :
- Salaire de gérant majoritaire du SARL 12 000 DH
- Salaire de la femme de gérant qui exerce un travail effectif comptable 5 000 DH
- Salaire de secrétaire qui n’exerce aucune fonction de l’entreprise 6 000 DH
- Salaire d’un employé non déclaré 3 000
2- avantage
- La société a mis à la disposition de son président, Mr BADII, un grand appartement qu'elle loue pour un
montant de 20 000 DH par mois et une carte d'abonnement au Golf tennis club d'un montant de 6 000 DH
par an.
- 9. La société a payé des cours du soir (cours intensif d'anglais) à tous les employés affectés à la Direction
financière pour un montant global annuel de 17 000 DH.
3- indemnité de licenciement
- Suite à un litige avec un cadre commercial, la société a dû lui régler une indemnité de licenciement de 250 000
DH (l'indemnité légale étant de 135 800 DH) ; La transaction proposée à ce cadre a permis à la société de ne pas
aller dans les tribunaux. Par contre, un autre employé licencié pour faute professionnelle, a obtenu après un
recours devant les tribunaux, une indemnité de licenciement de 112 000 DH.
4- Les organismes sociaux
- Cotisation patronale des retraités (CIMR) 3 000 DH
- Cotisations patronales d’assurance maladie. 3 000 DH
Cotisations salariales des sécurités sociales. 3 000 DH
5- Les jetons de présence et tantièmes :
- Des jetons de présence et des tantièmes ordinaires versés par virement bancaire aux membres du conseil
d’administration pour respectivement 72 000 DH et 60 000 DH.
- La société a versé des tantièmes spéciaux par virement bancaire aux membres du conseil d’administration
pour un montant de 70 000 DH.
Solution :
N°op Justifications et calculs Réintégration Déductions
Les dons :
La loi sur IS a prévu trois catégories de dons
1- Des dons déductibles sans aucune limitation
2- Des dons déductibles, mais avec limitation.
3- Des dons non déductibles.
Les dons déductibles sans limitation : Il s’agit des dons en argent ou en nature octroyés aux
organismes suivants : Habous publics - Entraide nationale – Hôpitaux - Associations reconnues d’utilité
publique - Etablissements publics qui dispensent des soins de santé (hôpitaux, dispensaire) ou qui assurent
des actions culturelles, d’enseignement ou de recherche (exemple la fac) - Fondation Hassan II de lutte
contre le cancer - Ligue nationale de lutte contre les maladies cardio-vasculaires - Comité olympique
marVocain - Fédérations sportives.
Les dons déductibles à concurrence de 2 0/00 CA H.T : Il s’agit des dons octroyés aux œuvres sociales des
E/ses publiques et privées et aux œuvres sociales des institutions qui sont autorisées par la loi qui les
institue à percevoir des dons. A noter que les dons limités à deux pour mille (2‰) du chiffre
d'affaires hors TVA du donateur peuvent être cumulés avec les autres dons non limités.
Les dons non déductibles : Tous les autres dons qui ne relèvent pas de la 1ère et de la 2ème catégorie ne
bénéficient pas de la déductibilité fiscale.
Les dons en argent ou en nature octroyés : CGI
- aux habous publics ;
- à l'entraide nationale créée par le dahir n° 1-57-009 du 26 ramadan 1376 (27 avril 1957) ;
- aux associations reconnues d'utilité publique, conformément aux dispositions du dahir n° 1-58-376 du 3
joumada I 1378 (15 novembre 1958) réglementant le droit d'association tel qu’il a été modifié et complété
par la loi n° 75-00 promulguée par le dahir n°1-02-206 du 12 joumada I 1423 (23 juillet 2002), qui
oeuvrent dans un but charitable, scientifique, culturel, artistique79, littéraire, éducatif, sportif,
d'enseignement ou de santé ;
- aux établissements publics ayant pour mission essentielle de dispenser des soins de santé ou d'assurer des
actions dans les domaines culturels, d'enseignement ou de recherche ;
- à l’Université Al Akhawayne d’Ifrane, créée par le dahir portant loi n° 1-93-227 précitée ;
- à la Ligue nationale de lutte contre les maladies cardio-vasculaires créée par le dahir portant loi n° 1-77-
334 précité ;
- à la Fondation Hassan II pour la lutte contre le cancer créée par le dahir portant loi n° 1-77-335 précité ;
- à la Fondation Cheikh Zaïd Ibn Soltan créée par le dahir portant loi n° 1-93-228 précité ;
- à la Fondation Mohammed V pour la solidarité ;
- à la Fondation Mohammed VI de promotion des oeuvres sociales de l'éducation-formation créée par la loi
n° 73-00 précitée ;
- au Comité olympique national marocain et aux fédérations sportives régulièrement constituées ;
- au Fonds national pour l’action culturelle, créé par l’article 33 de la loi de finances n° 24-82 pour l’année
1983 promulguée par le dahir n° 1-82-332 du 15 rabii I 1403 (31 décembre 1982) ;
- à l'Agence pour la promotion et le développement économique et social des préfectures et provinces du
Nord du Royaume créée par la loi n° 6-95 précitée ;
- à l'Agence pour la promotion et le développement économique et social des préfectures et provinces du
Sud du Royaume créée par le décret-loi n° 2-02-645 précité ;
- à l’Agence pour la promotion et le développement économique et social de la préfecture et des provinces
de la région orientale du Royaume créée par la loi n° 12-05 précitée ;
- à l’Agence spéciale Tanger-Méditerranée créée par le décret-loi n° 2-02-644 précité ;
- à l’Agence de développement social créée par la loi n° 12-99 promulguée par le dahir n° 1-99-207 du 13
joumada I 1420 (25 août 1999) ;
- à l’Agence nationale de promotion de l'emploi et des compétences créée par la loi n° 51-99 promulguée
par le dahir n° 1-00-220 du 2 rabii I 1421 (5 juin 2000) ;
- à l'Office national des oeuvres universitaires sociales et culturelles créé par la loi n° 81-00 précitée ;
- aux associations de micro-crédit régies par la loi n° 18-97 promulguée par le dahir n° 1-99-16 du 18
chaoual 1419 (5 février 1999) ;
- aux oeuvres sociales des entreprises publiques ou privées et aux oeuvres sociales des institutions qui sont
autorisées par la loi qui les institue à percevoir des dons, dans la limite de deux pour mille (2 °/oo) du
chiffre d'affaires du donateur ;
MOHAMMED BEJJAJ Page 41 Tel :07.07.87.29.77
FISCALITE DES ENTREPRISES « IMPOT SUR LES SOCIETES » S5/ 2019
Exemple :
La société Anonyme "ABC" au capital de 5 000 000 DH, entièrement libéré, ayant son siège social à
Casablanca. Au cours de l'exercice clos 2018, elle a réalisé un chiffre d'affaires hors taxe de 5 375 000 DH
Les dons versés par la société au cours de l’exercice 2018 sont de 114 000 DH répartis comme suit:
1- 20 000 DH versé par chèque aux oeuvres sociales d’un établissement public marocain
2-
- 10 000 DH versé aux Habous par chèque barré non endossable;
- Dons octroyés au Comité Olympique National Marocain pour un montant de 50 000.
- Dons octroyés à l’association Lalla Salma pour la lutte contre le cancer pour un montant de 20.000 DH.
3-
- Dons versés en espèces à un club de foot-ball pour 11 000 DH ;
- Pour équipe de foot de quartier 3 000
Expliquer le traitement fiscal de chaque opération en matière d'I.S en remplissant le tableau des
réintégrations et des déductions.
Solution :
N°op Justifications et calculs Réintégration Déductions
01 - Les dons octroyés aux œuvres sociales d’un établissement public
sont déductibles dans la limite de 2/00 du chiffre d’affaires HT du + 9 250
donateur, et ce en vertu de l’article 10-I-B-2° du CGI.
- Don déductible = 5 375 000 x 2/00 = 10 750 DH
- Montant à réintégrer = 20 000 – 10 750 = 9 250 DH
02 - Les dons octroyés aux Habous sont déductibles fiscalement ;
- Les dons octroyés au comité olympique national marocain sont
déductibles sans limitation puisque cet organisme fait partie de la
liste prévue par la loi (C.G.I)
- Le don de 20 000 DH octroyé à l’association Lalla Salma est
déductible fiscalement;
03 - Les dons versés à un club de football ne sont pas déductibles du
résultat fiscal car la loi ne permet la déductibilité des dons, que + 11 000
pour les fédérations sportives régulièrement constituées.
Montant à réintégrer = 11 000
- Equipe de foot du quartier 3ème catégorie de dons à réintégrer + 3 000
quelque soit le montant
- Amortissements :
Notion et fonction de l’Amortissement : L’amortissement est la constatation comptable de la
dépréciation subie par les immobilisations du fait de l’usure, l’obsolescence et la durée.
L’amortissement a pour objet de permettre le renouvellement de l’immobilisation.
L’amortissement permet notamment la répartition d’une dépense d’investissement sur plusieurs exercices.
Base d’amortissement : La base d’amortissement est constituée par le prix de revient et non pas le prix
d’achat. Toute TVA déductible ne fait pas partie du prix de revient, de ce fait si la TVA déductible on
prend le prix de revient HT, par contre si elle n’est pas déductible, on prend le prix de revient TTC ; par
exemple : Voitures de tourisme.
Point de départ des amortissements :A partir de quel moment on va amortir ?
Le point de départ des amortissements est constitué par la date d’acquisition ou la date de mise en service
de l’immobilisation et toute fraction de mois est considérée comme un mois entier.
Conditions de déductibilité des amortissements :
-Les amortissements doivent être comptabilisées même sur absence de bénéfice ;
-Les amortissements doivent être calculés selon les taux admis par l’usage ;
-La somme des amortissements ne doit pas dépasser la valeur d’origine ;
-Les amortissements fiscalement déductibles des voitures de tourisme sont calculés sur une base maximale
de 300 000 DH TTC à un taux d’amortissement ne dépassant pas 20%.
Exemple :
Expliquer le traitement fiscal de chaque opération en matière d'I.S en remplissant le tableau des
réintégrations et des déductions.
1- Amortissement comptabilisé correspondant à une omission de l’exercice 2018 : 86 000 DH
2- Amortissements afférents à l’acquisition de 5 micro-ordinateurs pour un prix de 240.000 DH TTC (dont
40 000,00 DH de TVA), livrés et mis en service le 15 octobre 2018,
(Soit : 240 000,00 × 20 % × 2,5/12) = 10 000 ; NB : le taux fiscalement déductible est de 15%
3-L’amortissement d’une voiture utilitaire mise à la disposition d’un agent commercial, acquise début avril
2018 pour 120 000 DH HT. L’annuité passée en comptabilité a été calculée comme suit : 120 000 x 20% =
24 000 DH.
4-La société ABC a acquis en janvier 2018 un véhicule de transport de personnes à 400.000 DH TTC qu'elle
amortie à 20%.
5- Au cours de l'exercice 2018, la société ABC a pris en location une voiture de type Mercedes. La période
d'utilisation est de 5 mois. Le montant de la location est de 60.000 DH.
Le véhicule a été acquis par la société de location le 01.01.2018 à 500.000 HT.
Le taux d'amortissement retenu par la société de location est de 25% l'an
Solution :
N°op Justifications et calculs Réintégration Déductions
Exercice 2:
Cas la société Travaumix :
Pour financer ses investissements, la société Travaumix recourt souvent à la formulé du crédit bail. En
2018, les charges locatives comptabilisées contiennent notamment les redevances de leasing relative aux de
véhicules de transport et se répartissent comme suit :
Type de véhicule Prix d’achat HT Prix d’achat Durée utilisation Montant
TTC redevances
Autocar de 500.000 600.000 12 mois 125.000
transport du
personnel
Véhicule utilitaire 100.000 114.000 6 mois 18.700
économique
Mitsubishi 500.000 600.000 12 mois 88.200
Mercedes 400.000 480.000 9 mois 70.000
Le taux d'amortissement pratiqué par la société de leasing est de 25%. Le taux de TVA est de 20%.
Travail à faire : Il vous est demandé de calculer le montant des redevances fiscalement déductibles au titre
de l'exercice 2017.
Solution de l’Exercice 2 :
Le traitement fiscal des charges de la société Travaurnix dépend des types de véhicules.
a. Car de transport collectif du personnel :Pour ce qui est du car de transport collectif du personnel,
aucune limitation de déduction n'est prévue par le CGI. Ainsi le montant des redevances de ce véhicule, de
l'ordre de 125.000 DH, est entièrement déductible.
b. Véhicule utilitaire économique : Il en est de même pour le véhicule utilitaire économique. Les
redevances payées, d'un montant de 18.700 DH, sont déductibles sans aucune limitation.
Pour les autres véhicules, le calcul des redevances de leasing fiscalement déductibles au titre de
l'exercice en question peut se faire comme suit :
c. Pour la Mitsubishi :
- Première méthode de calcul de la réintégration :
Les redevances comptabilisées sont de l'ordre de 88.200
La dotation aux amortissements de ce véhicule présumée avoir été constatée chez la société de leasing au
taux limité de l'ordre de : 500.000 x 20% = 100.000
La dotation aux amortissements n’est déductible qu'à hauteur de :
Dotation déductible = 300.000 x 20% = 60.000
D’où une réintégration de la différence, soit :100.000-60.000=40.000
- Deuxième méthode de calcul de la réintégration :
Réintégration=(500.000 - 300.000) x 20% = 40.000 DH.
d. Pour la Mercedes :Les redevances comptabilisées sont de l'ordre de 70.000
La dotation aux amortissements de ce véhicule présumée avoir été constatée chez la société de leasing au
taux de 20% est de l'ordre de : 400.000 x 20% x 9112 = 60.000
La dotation aux amortissements n'est déductible qu'à hauteur de :
Dotation déductible 300.000 x 20% x 9/12 45.000
D'où une réintégration de la différence, soit : Réintégration = 60.000 - 45 000=15.000 DH.
Récapitulation :
Données Mitsubishi Mercedes
Redevances comptabilisées 88.200 70.000
Dotation chez la société de leasing 100.000 60.000
Dotation déductible limitée à 60.000 45.000
Réintégration à hauteur de 40.000 15.000
Montant déductible des redevances 48.200 55.000
- Les Provisions :
Notion de provisions : Les provisions sont destinées à faire face à des charges futures que les
évènements en cours de l’exercice rendent probables.
On distingue 3 types de provisions :
-Provisions pour dépréciation des comptes d’actif : L’ensemble de l’actif sauf la caisse.
-Provisions réglementées :
-Provisions pour risques et charges.
Provisions pour dépréciation
Les provisions pour dépréciation ont pour objet de constater une diminution de la valeur d'un élément de
l'actif. Si la dépréciation est définitive, elle se traduit par une moins-value ou une perte. Les principales
provisions pour dépréciation sont :
Les provisions pour dépréciation des immobilisations non amortissables : terrains, fonds de commerce ;
- Les provisions pour dépréciation de stocks ;
- Les provisions pour dépréciation de créances (créances douteuses ou litigieuses).
Provisions réglementées :
Au Maroc, on distingue 3 catégories de provisions réglementées :
Provisions pour logements : Les entreprises sont autorisées à constituer une provision déductible pour
logement à concurrence de l’ordre de 3% du bénéfice fiscal avant impôt (BFAI). Cette provision est
destinée soit à la construction ou à l’acquisition de logement par l’employeur et affectée à l’habitation
principale des salariés, soit à l’octroi des crédits aux salariés pour l’acquisition de ces logements.
Provisions pour investissements : Les entreprises peuvent constituer une provision déductible à hauteur de
20% du BFAI pour financer le maximum 30% des investissements en biens d’équipements.
Provisions pour reconstitution des gisements : Les entreprises minières sont autorisées à constituer une
provision déductible pour reconstitution
Provisions pour risques et charges :
Les provisions pour risques et charges, qui doivent être distinguées des charges à payer, peuvent être de
nature diverses :
*Provisions pour procès ou litiges en cours : Lorsque des procès en cours sont intentés à l’encontre de la
société, et que des risques de versements de dommages sont probables, la société peut constituer des
provisions déductibles pour faire face à cette situation.
*Provisions pour amendes et pénalités : Lorsque la société est amenée à payer des amendes et pénalités,
elle peut constituer une provision déductible, lorsque ces amendes et pénalités sont elles-mêmes
déductibles.
*Provisions pour charges de personnel :D'une façon générale, les dépenses de personnel présentent le
caractère de charges annuelles et normales de la société. De ce fait, elles ne doivent être portées en charges
que durant l'exercice au cours duquel elles sont effectivement supportées et ne peuvent, par conséquent,
donner lieu à la constitution de provisions déductibles. Il en est ainsi des traitements, des salaires et des
rémunérations pour congés payés.Toutefois, la constitution de provisions est admise à l'égard de
certaines dépenses, qui, bien que ne devant être supportées qu'au cours de l'exercice suivant,
peuvent être considérées, dès la clôture de l'exercice envisagé, comme une charge certaine ayant
pris naissance au cours dudit exercice en raison d'engagements formels pris par la société. C'est le cas
notamment des gratifications et des participations au résultat de la société versées au personnel, sous
réserve que leur versement résulte d'engagements formels (convention collective, statut du personnel
etc.).
Par contre, une provision constituée en vue de servir des gratifications au personnel en l'absence
d'engagement formel est irrégulière dès l'origine.
MOHAMMED BEJJAJ Page 45 Tel :07.07.87.29.77
FISCALITE DES ENTREPRISES « IMPOT SUR LES SOCIETES » S5/ 2019
*Provision pour garantie :C’est la provision constituée par une société dans le but de couvrir le
risque de la garantie donnée à ses clients. Cette provision n’est pas déductible.
Solution :
N°op Justifications et calculs Réintégration Déductions
- Frais financiers :
-Intérêts des emprunts ; Agios bancaires ; Escomptes de règlement ; Perte de change ; Dotations
financières ; Intérêts des comptes courants des associés Ces frais financiers sont déductibles.
Remarque : Règles fiscales relatives aux intérêts des comptes courants des associés.
Les intérêts des comptes courants des associés sont déductibles sous réserve de condition et deux
limitations :
-Condition : Pour que les intérêts des comptes courants soient déductibles, il faut que le capital soit
intégralement libéré.(Le capital non libéré représente une dette des associés vis-à-vis de la société), ces
associés doivent se libérer de la dette avant de prêter de l’argent à la société.
Capital souscrit : capital acquis ; Capital libéré : capital payé
-2 limitations :
1ère limitation relative au montant des comptes courants : Fiscalement, les intérêts déductibles sont
calculés sur un montant maximum égal à celui du capital social.
2ème limitation relative au taux d’intérêt :Les intérêts déductibles sont calculés selon un taux fixé chaque
année par le ministère des finances est appelé taux réglementaire.
Exemple :
Expliquer le traitement fiscal de chaque opération en matière d'I.S en remplissant le tableau des
réintégrations et des déductions.
1- La société a des difficultés pour récupérer toutes ses créances. Elle a comptabilisé une provision pour,
créances douteuses de l'ordre de 400 000 DH sur une base forfaitaire ;
2- Provisions pour impôt destinée à couvrir un rappel de TVA pouvant résulter d’un contrôle en 2018 pour :
18 830
1-
La société « FISCA » est une société anonyme constituée au capital de 800 000 DH libéré de 3/4. Lors de
l'analyse fiscale de la comptabilité de La société vous constatez notamment DES Intérêts des comptes
courants des associés: 15 000 DH ; Montant des comptes courant : 150 000 DH ; Taux d’intérêt appliqué
10 % (Taux d’intérêt fixé par la BAM 5.5%)
2-
Lors de l'analyse fiscale de la comptabilité de La société Anonyme "Les amandiers" au capital de 5 000
000 DH, entièrement libéré, vous constatez notamment Des intérêts versés à un associé pour un montant
de 8 030 DH. Cette rémunération a été calculée au taux de 10% sur un solde du compte courant d'associé
créditeur de 80 000 DH. Le taux autorisé par le Ministère des Finances en 2016 est supposé égal à 6%;
3-
1-Lors de l'analyse fiscale de la comptabilité de la société ABC Sarl au capital de 1.500.000 DH, vous
constatez notamment des intérêts versés aux associés au cours d'un exercice 2018 pour un montant total
de 62.240 DH.
Les avances des associés effectuées au cours de l’exercice sont inférieures à leur part dans le capital. Ces
avances sont de l'ordre de :
- Mademoiselle Asmae : 400.000 DH versé en début janvier et retiré en fin septembre ;
- Monsieur Abdeljalil 300.000 DH versé en début octobre et retiré en fin décembre ;
- Monsieur Kamal : 600.000 DH versé en début juin et retiré en fin septembre pour 200.000 DH.
Le taux fixé par le ministère des finances pour la déduction des intérêts sur comptes courants des associés
créditeurs de cet exercice de 3%.
4-
La société L2E est une SA au capital de 1.200.000DH entièrement libéré.
La situation du compte courant des actionnaires à la fin de l'exercice se présente comme suit :
Actionnaire Part dans le capital Comptes courants Créditeurs
M. Said 800 000 1 000 000
Mme Amina 200 000 300 000
• Le compte courant de Said a été créditeur pour 600 000dh au 01/01 /2017 ; Said a versé à la caisse de la
société une somme de 400 000DH le 01/05/2017.
• Le compte courant de Mme Amina a été créditeur de 300 000 DH depuis le 01/07/2017
(Le taux d'intérêt servi aux actionnaires est de 6% et le taux d'intérêt affiché par le Ministère des Finances
pour l'année 2017 est de 3,5%).
Solution :
N°op Justifications et calculs Réintégration Déductions
01 les intérêts constatés ou facturés relatifs aux sommes avancées par les
associés à la société pour les besoins de l’exploitation, ne sont pas + 15 000
déductibles car le capital social de la Sté n’est pas entièrement libéré.
Montant à réintégrer =15 000
02 les intérêts constatés ou facturés relatifs aux sommes avancées par les
associés à la société pour les besoins de l’exploitation sont déductibles
dans les conditions suivantes :
Le capital social est entièrement libéré
Le montant total des sommes portant intérêts déductibles n’excède pas
le montant du capital social ; + 3 200
Le taux des intérêts déductibles ne peut être supérieur au taux fixé
annuellement par arrêté du ministre des finances.
Donc :
- Intérêts constatés en comptabilité = 80 000 x 10% = 8 000 DH
- Intérêts déductibles fiscalement = 80 000 x 6% = 4 800 DH
- Intérêts non déductibles à réintégrer = 8 000 – 4 800 = 3 200 DH.
03 Montant des intérêts enregistrés en comptabilité : 62.240.
Montant des intérêts fiscalement déductibles :
(400.000x3% x9/12)+ (300.000x3% x3/12)+ (600.000x3% x4/12)+
(400.000x3% x3/12)= 20.250 + 41 990
Montant des intérêts à réintégrer extracomptable :
62.240-20.250 = 41.990 DH.
04 En vertu de la loi, les intérêts relatifs aux sommes avancées par les
associés ne peuvent prétendre à la déductibilité qu’à la condition que le
capital social soit entièrement libéré. (C’est le cas pour la Sté les L2M).
Par ailleurs le montant des sommes portant intérêts déductibles ne doit
pas excéder celui du capital social, Toutefois, le taux des intérêts servi
par la société (6%) est supérieur à celui autorisé par le Ministre des
finances (3.5%)
- Montant des intérêts enregistrés en comptabilité : + 31 833
(600000x6%) + (400000x6%x8/12) + (300000x6%x6/12)
= 61 000
- Montant des intérêts fiscalement déductibles.
(600000x3.5%) + (200000x3.5%x8/12) + (200000x3.5%x6/12) =
29 1667
- Montant des intérêts à réintégrer extracomptable :
61 000 - 29 167 = 31 833
3 -Report Déficitaire:
I- NOTION
La société conserve la possibilité de déduire du résultat d’un exercice donné le déficit des exercices
antérieurs dans la limite de 4 ans. Cette limitation quadriennale ne s’applique pas au déficit correspondant
aux amortissements qui peut être reporté sans limite dans le temps.
Solution de l’application 2 :
Il faut distinguer entre le déficit hors amortissement et le déficit sur amortissement.
Donc le déficit de l’année N est de 150.000 dont :
*Amortissement 50.000 et hors amortissement 100.000.
Le traitement fiscal de ces déficits sera calculé comme suit :
Pour l’exercice N+1
Bénéfice de l’exercice N+1 : 10.000
Déficit fiscal reportable (HA) : - 100.000
Reliquat - 90.000
Déficit/Amort. 50.000
Pour l’exercice N+2
Bénéfice de l’exercice N+2 : 15.000
Déficit fiscal reportable (HA) : - 90000
Reliquat - 75.000
Déficit / Amort. 50.000
Pour l’exercice N+3 :
Bénéfice de l’exercice N+3 : 20.000
Déficit fiscal reportable (HA) : - 75.000
Reliquat - 55.000
Déficit / Amort. 50.000
Pour l’exercice N+4 :
Bénéfice de l’exercice N+4 : 35.000
Déficit fiscal reportable (HA) : - 55.000
Reliquat non reportable de N - 20.000
Le reliquat du déficit (HA) de l’exercice N (20 000) est perdu par la société qui n’a pas pu imputer en
totalité sur les bénéfices des 4 exercices ultérieurs, elle garde toutefois la possibilité de reporter la part du
déficit correspondant à l’amortissement (50 000) sur les résultats bénéficiaires des exercices ultérieurs.
Application 2 :
Soit une société qui après avoir enregistré au cours des exercices N et N+1 des déficits fiscaux s’élevant
respectivement à 15.000 et 25.000, a réalisé en N+2 un bénéfice fiscal de 55.000 DH.
T. A. F : Quelle est la base de son imposition au titre de l’exercice N+2 ?
Solution de l’application 2 :
Comparaison sur la base d'une hypothèse où les résultats fiscaux nets imposables sont
identiques pour l'année N-1 et l'année N (2018) (BNI = bénéfice net imposable)
Année Année Différence entre
N-1 (2017) N (2018) N et N-1, en %
Entreprise X Entreprise X Différence = 0
BNI = 280 000 DH BNI = 280 000 DH
IS= 280 000x 1096=28 000 DH IS = 200 000x 1096=28 000 DH
Entreprise Y Entreprise Y Différence = Baisse
BNI = 500 000 DH BNI = 500 000 DH de 30% d’impôt.
IS=500 000 x 20% = 100 000 DH IS = (300 000 x 10%), (200 000 x 20%)
= 70 000 DH
Entreprise Z Entreprise Z Différence = Baisse
BNI = 2 000 000 DH BNI = 2 000 000 DH de 20% d’impôt
IS= 2 000 000 x 30% = 600 000 DH IS= (300 000 x 10%) + (700 000 x 20%)+
(1 million x31%) = 480 000
Entreprise & Entreprise & Différence = Baisse
BNI = 7 000 000 DH BNI = 7 000 000 DH. de 6,45 % d’impôt
IS= 7 000 000 x 31% = 2 170 000 DH IS = (300 000 x 10%)+ (700 000 x 20%)+
(6 million x 31%) = 2 000 000 DH
Exercice 1 :
Soit une société qui a déclaré les résultats fiscaux suivants
Exercice 2016 : -100.000 DH
Exercice 2017 : 1.050.000 DH
Exercice 2018 : 3.000.000 DH
Exercice 2019 : 6.000.000 DH
Solution Exercice 1 :
Les taux à appliquer sont des taux proportionnels, c'est à-dire :
-IS 2016 = 0
-Résultat fiscal net 2017: 1.050.000 - 100.000 = 950,000 DH
-IS 2017 :950.000 x 20% =190.000 DH
Les taux à appliquer sont des taux progressifs, c'est à-dire :
-IS 2018: (300 000 x 10%)+ (700 000 x 20%) + (2 million x 31%) = 790 000 DH
-IS 2019: (300 000 x 10%)+ (700 000 x 20%) + (5 million x 31%) =1.720.000
Exercice d’application 2:
Au titre de l’exercice 2018 l’entreprise Féerique Blanca a enregistré un bénéfice brut fiscal de 1 187 500 et
un déficit fiscal au titre de l’exercice 2017 de 50 000 dont 20 000 en provenance de l’amortissement.
TAF : Calculer l’I/S théorique de l’entreprise Féerique Blanca au titre de l’année 2018.
Solution Exercice 2 :
Résultat Fiscal brut de 2018 = 1 187 500
Déficit de l’exercice 2017 (Hors Amortissement) = - 30 000
Résultat fiscal après imputation du déficit = 1 157 700
Déficit de l’exercice 2017 (Amortissement) = - 20 000
Résultat Net fiscal 2018 = 1 137 500
I/S théorique 2018 = (300 000 x 10%) + (700 000 x 20%) + (137 500 x 31%)* 10% = 212 625 DH
La contre-valeur en Libératoire de tous autres impôts effaces frappant les bénéfices ou les revenus, pour les sociétés
dirhams de 500 holding offshores.
dollars US par an
Exemples d’application :
Exemple 1:
Base de la cotisation minimale 2018 :
Pour le calcul de cette base, les produits suivants ont été portés à votre connaissance :
-Chiffre d'affaires : 10.000.000 Solution :
-Produits financiers : 140.000 Base de la CM
dont 40.000 de produits de participation 10.000.000 + 140.000 - 40.000 + 30.000 + 25.000 +
-Jetons de présence 30.000 15.000 + 40.000 = 10.210.000 DH.
-Subventions d'exploitation : 25.000 Les produits de participation, les reprises et
-Pénalités et dédits reçus : 15.000 transferts de charges et les produits de cession des
-Produits de cession des immobilisations : 80.000 immobilisations n'ont pas été pris en considération
-Rentrées sur créances soldées : 40.000 dans le calcul de la base de le la cotisation
-Reprises et transferts de charges : 60.000
Exemple 2 :
Les comptes de produits de l’entreprise Féerique Blanca pour l’exercice 2018 se présentent comme
suit :
Ventes HT : 1.250.000 Travail à faire :
RRR accordés : 50.000 Calculer le montant de la CM au titre de l’exercice 2017
Produits accessoires : 150.000
Produits financiers : 200.000
(40% de ces produits financiers
représentent des dividendes)
Subventions : 60.000
Reprises/ Provisions : 10.000
Production immobilisée : 100.000
Exemple 3 :
EN MATIERE D’IMPOT SUR LES SOCIETES La société "X" S.A. ayant une activité commerciale et
dont l'exercice comptable coïncide avec l'année civile, a souscrit en 2019 au titre de l'exercice 2018
(01/01/18 au 31/12/18) la déclaration de son résultat fiscal faisant état des éléments ci-après :
- CA H.T : 42.520.000 DH constitué comme suit
Sucre 8.000.000 Travail à faire : Calculer le montant de la CM au titre de
Huile 6.000.000 l’exercice 2018
Farine 11.800.000
Beurre 6.000.000
Autre produits alimentaires 10.460.000
Autres produits d'exploitation 260.000
Cas particuliers du calcul de CM en cas d’exonération :
Lorsqu’une société exerce une activité totalement exonérée, dans ce cas la cotisation minimale n’est pas
exigible, sauf si la société dispose des produits accessoires, des produits financiers et des subventions
d’investissement.
En revanche, si la société exerce une activité partiellement exonérée, dans ce cas elle doit dégager un
pourcentage appelé Prorata pour le calcul de sa cotisation minimale.
Exemple :
La société F a bénéficié des produits suivants au titre de l’exercice 2018. Elle est soumise au taux normal
de 0,5%.
CA imposable 1 200 000 DH
CA exonéré à 100 % 900 000 DH
CA exonéré à 50 % 500 000 DH
Produits accessoires imposables 350 000 DH
Produits financiers imposables 92 000 DH
TAF : Calculer la CM au titre de l’exercice 2018.
C- Calcul de l’I/S dû
Formule : Après avoir calculé l’I/S et la CM, il convient de déterminer le montant de l’impôt dû au titre de
l’exercice comptable. Trois cas peuvent être distingués :
1er cas : Si CM > I/S Calculé ; le montant de l’impôt dû est la CM
2ème cas : Si CM< I/S Calculé ; le montant de l’impôt dû est l’I/S calculé
3ème cas : Si CM = I/S Calculé ; le montant de l’impôt dû = I/S Calculé = CM
Remarque : Dans tous les cas le montant de l’I/S dû ne peut être inférieur à 3 000 dhs.
Exercice :
L’I/S dû au titre de l’exercice 2018 pour l’entreprise Féerique Blanca est de 140 000 DH
Travail à faire :
Déterminer le montant des acomptes provisionnels et leurs dates limites de paiement pour l’exercice
2019.
Résolution de l’Exercice :
On a: - I/S dû 2018 = 140 000 DH
- Acompte 2019 = I/S dû 2018 * 25 %
= 140 000 * 25 % = 35 000 DH
Les dates limites de paiement des acomptes :
- Le 1er Acompte = 35 000 DH à payer avant le 31/03/2019
- Le 2ème Acompte = 35 000 DH à payer avant le 30/06/2019
- Le 3ème Acompte = 35 000 DH à payer avant le 30/09/2019
- Le 4ème Acompte = 35 000 DH à payer avant le 31/12/2019
ASPECTS COMPTABLES
On distingue : - Les acomptes provisionnels - La cotisation minimale
A) L’impôt sur les sociétés
(1) Versement des acomptes provisionnels
3453 Acomptes sur impôts sur les résultats X
51... Trésorerie X
Versement du premier acompte
même écriture pour le versement du 2ème ou 3ème ou 4ème acompte
(2) Constatation de l’IS
6701 Impôts sur les bénéfices X
4453 Etat impôt sur les résultats X
IS de l’exercice clôturé
(3) Règlement IS
Premier Cas : IS < Acomptes provisionnels
4453 Etat Impôts sur les résultats X
3453 Acomptes sur impôts sur les résultats X
Deuxième Cas IS > Acomptes provisionnels
4453 Etat Impôts sur les sociétés X
Acomptes provisionnels X
51.. Trésorerie X
pour solde du compte / Impôt sur les résultats
B) La cotisation minimale
1) Constatation de la cotisation minimale
31/12/N
6705 Imposition minimale des sociétés X
4453 Etat impôt sur les résultats X
2) Paiement de la cotisation minimale
Premier Cas CM < Acomptes provisionnels
31/12/N
4453 Etat impôts sur les résultats X
51.. Acomptes provisionnels X
Deuxième Cas CM > Acomptes provisionnels
31/12/N
4453 Etat Impôts sur les sociétés X
51.. Acomptes provisionnels X
Trésorerie
Exercice d’application 1 :
Cas de la société «Alpha»
Vous êtes chargé de vérifier le dossier fiscal de la société Alpha au titre de l’exercice 2016.
A cet effet, vous relevez les données suivantes:
a. Produits d’exploitation 1.300.000 COMMENTAIRES:
b. Charges d’exploitation 800.000 b. Dont:
c. Produits financières 18.000 - Une facture d’achat de marchandises comptabilisée pour un montant
TTC de 60.000 (TVA à 20%)
d. Dotation aux provisions 19.000
- Une facture correspondant à un micro-ordinateur, acquis en janvier
e. Charges financières 21.000 2016, pour un montant HT de 15.000;
f. Produits non courants 0 c. Dont 14.000 de revenus des actions détenues en participation à
g. Charges non courantes 1.600 hauteur de 25% dans le capital d’une société soumise à l’IS.
h. Impôt sur les résultats 165.690 d. Il s’agit de la dotation aux provisions pour dépréciation d’une créance
i. Résultat net comptable 388.710 irrécouvrable d’un montant de 19.000. le jugement statuant sur
l’irrécouvrabilité de la créance n’a pas encore eu lieu.
g. Il s’agit exclusivement des pénalités et majoration de retard d’un
montant de1.600 pour paiement tardif des acomptes provisionnels payés
en 2016.
Travail à faire:
Sachant que l’entreprise Alpha a payé en 2018 quatre acomptes de l’IS d’un total de 130.000, on vous
demande de:
1- Calculer le résultat fiscal de l’exercice 2018.
2- Régulariser la situation de la société vis-à-vis de l’IS.
3- Calculer le montant des acomptes à payer au cours de 2019.
I. Charges diverses
1/ Achats consommés
La société a constaté dans sa comptabilité une facture d’achat de matières premières pour un montant
global de 144 000 DH TTC.
2/ Assurances
2.1- La société a souscrit une assurance vie à son profit sur la tête de son président du conseil
d'administration pour un montant de 3 500 DH par mois ;
2.2- La société a souscrit également une assurance voiture automobile pour trois véhicules de tourisme lui
appartenant pour une prime globale de 18 000 DH par an. Deux véhicules sont utilisés à usage
professionnel et affectés au déplacement de l'ensemble du personnel. Le troisième véhicule est mis à la
disposition exclusive du Directeur Général. La prime payée pour ce dernier véhicule est de 7 000 DH par
an.
3/ Salaires
La société a licencié un cadre commercial pour faute professionnelle ; Après un recours devant les
tribunaux, « Les semouleries du Bled » a payé une indemnité de licenciement de 112 000 DH.
4/ Dons
Les dons versés par la société au cours de l’exercice 2016 sont de 30 000 DH répartis comme suit:
- 10 000 DH versé aux Habous par chèque barré non endossable;
- 20 000 DH versé par chèque aux oeuvres sociales d’un établissement public marocain.
5/ Cadeaux publicitaires
La société pour se faire connaître davantage a distribué 500 casquettes portant son logo. La valeur globale
de la facture est de 54 000 DH.
Travail à faire:
1. Déterminer le résultat net fiscal de la société pour l’exercice 2016, sachant que le résultat fiscal en 2015
était déficitaire de 190 000 DH ;
2. Liquider l’impôt sur les sociétés à payer au titre de l’exercice 2016 sachant que la société a payé, courant
de l’exercice, 30 000 DH d’acomptes provisionnels et que les produits de l’exercice à retenir pour le calcul
de la cotisation minimale en 2016 sont de 5 600 000 DH.
Correction : Exercice 1
Op Justifications et calcul Réintégrations Déductions
1 Les achats consommés de matières et fournitures sont des charges 24 000,00
déductibles au sens de l’article 10 du CGI. Toutefois, la TVA déductible
ayant grevé la facture d’achat n’est pas une charge au sens dudit article du.
D’autant plus que le CGNC précise « Les entreprises assujetties à la taxe
sur la valeur ajoutée doivent enregistrer leurs achats hors taxes
récupérables ». D’où le montant de la TVA à réintégrer, soit : 144 000/6 =
24 000
2 - 2.1 L’assurance vie souscrite au profit de la société sur la tête de l’un de 42 000,00
ses dirigeants est considérée comme un placement et non comme une
charge déductible fiscalement. Soit à réintégrer = 3 500 x 12 = 42 000 DH
- 2.2 Nous allons supposer que les trois véhicules sont affectés à usage
professionnel puisqu’ils sont acquis et facturés au nom de la société (y
compris la voiture du D.G). Donc les primes d’assurance sont des charges
déductibles conformément aux dispositions de l’article 10 du CGI.
3 La société est en droit d’inclure dans ses charges déductibles le montant
total des indemnités versées au personnel licencié calculées d'après le code
du travail ou fixé par une juridiction. D’où l’indemnité de licenciement
payée par la société suite à une décision du tribunal est une charge
déductible ; Donc rien à faire.
4 * Les dons octroyés aux Habous sont déductibles fiscalement ;
* Les dons octroyés aux œuvres sociales d’un établissement public sont 9 800,00
déductibles dans la limite de 20/00 du chiffre d’affaires HT du donateur, et
ce en vertu de l’article 10-I-B-2° du CGI.
Don déductible = 5 100 000 x 20/00 = 10 200 DH
Montant à réintégrer = 20 000 – 10 200 = 9 800 DH
5 Les cadeaux publicitaires (casquettes) remis aux clients ne sont pas 54 000,00
déductibles car leur valeur unitaire dépasse 100 dirhams TTC (54 000÷500
= 108 DH).
6 Les avances doivent être retirées des produits pour être comptabilisés 60 000,00
parmi les dettes de l’actif circulant. Les ventes à prendre en considération
sont celles qui ont donné lieu à une livraison au cours de l’exercice, et ce
suivant le principe fiscal de l’exercice de rattachement. Donc c’est un
montant à déduire
8 Les intérêts courus sont des produits imposables pour leur montant brut. 13 750,00
Toutefois, La retenue à la source prélevée par la banque au taux de 20%
constitue un complément d’intérêts à réintégrer au résultat fiscal, soit :
55 000 / 0,8 x 20% = 13 750 DH
Ce complément constitue également un crédit d’impôt à imputer lors de la
liquidation de l’IS.
9 La reprise sur des provisions non déductibles fiscalement est un produit 90 000,00
correctement constaté en comptabilité mais qui n’est pas imposable
fiscalement du fait que la provision constatée initialement a fait l’objet
d’une réintégration extracomptable. Donc la provision est à déduire.
TOTAL 143 550,00 150 000,00
2. Liquidation de l’IS :
Le résultat brut fiscal = Résultat comptable avant IS + Réintégrations – Déductions
*Résultat brut fiscal = 710 000 + 143 550 – 150 000 = 703 550 DH
Le résultat net fiscal = Résultat brut fiscal – Report déficitaire
*Résultat net fiscal = 703 550 – 190 000 = 513 550 DH
- IS calculé = 513 550 x 20% = 102 710 DH
- CM = 5 600 000 x 0,5% = 28 000 DH
- IS dû = 102 710 DH
- IS à régulariser = IS dû – TPPRF - acomptes provisionnels = 102 710 – 13 750 - 30 000 = 58 960 DH
Exercice 2:
La société Anonyme "Les amandiers" au capital de 5 000 000 DH, entièrement libéré, ayant son siège
social à Casablanca, est spécialisée dans la fabrication de la pâte d'amande destinée à tous les pâtissiers et
confiseurs du Royaume. Au cours de l'exercice clos 2016, elle a réalisé un chiffre d'affaires hors taxe de 5
375 000 DH et un bénéfice comptable avant impôt de 225 000 DH.
La société vous communique les renseignements suivants concernant certaines opérations comptables et
vous demande de proposer les ajustements nécessaires (A noter qu'il faut se conformer aux dispositions
fiscales de 2016):
Travail à faire :
1. Analyser, en se servant du modèle ci-après, chacune des opérations au regard de l’IS et déterminer le
résultat net fiscal de la société pour l'exercice 2016, sachant que le résultat fiscal en 2015 émit déficitaire
de 110 000 DH;
2. Liquider l'impôt sur les sociétés à payer au titre de l'exercice 2016 sachant que la société a payé, courant
de l'exercice, 22 500 DH d'acomptes provisionnels et que les produits de l'exercice à retenir pour le calcul
de la cotisation minimale en 2016 sont de 6 800 000 DH
Op Justifications et calcul Réintégrations Déductions
Correction Exercice 2 :
Op Justifications et calcul Réintég Déduc
1 Les produits de participation perçus sont exonérés de la retenue à la source et vont 80 000,00
bénéficier d’un abattement de 100% et ce conformément aux dispositions de l’article 6-
I-C-1°du CGI
2 Les intérêts courus sont des produits imposables suivant les dispositions de l’article 9-I- 6 000,00
B-3°. Toutefois, La retenue à la source prélevée par la banque au taux de 20% constitue
un complément d’intérêts à réintégrer au résultat fiscal et ce conformément aux
dispositions dudit article, soit : 24 000 / 0,8 x 20% = 6 000
Ce complément constitue également un crédit d’impôt à imputer lors de la liquidation de
l’IS.
3 Les droits de douane font partie du coût d’acquisition du matériel et doivent être 20 500,00
immobilisés, et ce conformément aux dispositions de l’article 10 du CGI qui stipule «
…Cette valeur d’origine est constituée par :
- le coût d’acquisition qui comprend le prix d’achat augmenté des autres frais de
transport, frais d’assurance, droits de douanes et frais d’installation ; …». Ce montant
est donc à réintégrer
4 les intérêts constatés ou facturés relatifs aux sommes avancées par les associés à la 3 200,00
société pour les besoins de l’exploitation sont déductibles dans les conditions suivantes :
Le capital social est entièrement libéré
Le montant total des sommes portant intérêts déductibles n’excède pas le
montant du capital social ;
Le taux des intérêts déductibles ne peut être supérieur au taux fixé
annuellement par arrêté du ministre des finances.
Donc :
*Intérêts constatés en comptabilité = 80 000 x 10% = 8 000 DH
*Intérêts déductibles fiscalement = 80 000 x 6% = 4 800 DH
*Intérêts non déductibles à réintégrer = 8 000 – 4 800 = 3 200 DH.
5 Les dons octroyés aux œuvres sociales d’un établissement public sont déductibles dans 4 250,00
la limite de 20/00 du chiffre d’affaires du donateur, et ce en vertu de l’article 10-I-B-2°
du CGI.
Don déductible = 5 375 000 x 20/00 = 10 750 DH
Montant à réintégrer = 15 000 – 10 750 = 4 250 DH
6 L’assurance vie souscrite au profit de la société sur la tête de l’un de ses dirigeants est 18 000,00
considérée comme un placement et non comme une charge déductible fiscalement. Soit
à réintégrer = 1 500 x 12 = 18 000 DH
7 La provision pour créances douteuse constatée sur la base d’un montant forfaitaire ne 400 000,00
remplit pas les conditions fiscales de sa déductibilité. L’article 10-I-F-2 stipule «… Les
charges et les pertes doivent être nettement précisées quant à leur nature et doivent
permettre une évaluation approximative de leur montant. La déductibilité de la provision
pour créances douteuses est conditionnée par l’introduction d’un recours judiciaire dans
un délai de douze (12) mois suivant celui de sa constitution… »
8 Les jetons de présence versés aux dirigeants de la société sont déductibles du résultat 60 000,00
fiscal dans la mesure où ils n’excèdent pas la rétribution normale des fonctions exercées
par les intéressés.
Quant aux tantièmes ordinaires, il s’agit d’un montant correspondant à une participation
aux bénéfices de la société, et qui est versé à des personnes non salariés. Ce montant
constitue donc une charge non déductible fiscalement, à réintégrer
9 L'appartement loué constitue un avantage en nature accordé au dirigeant soumis à l'IR 6 000,00
sur les revenus salariaux et est considéré aussi comme une charge déductible en matière
d’IS. La carte d'abonnement au Golf tennis club est une libéralité et constitue donc une
charge non déductible à réintégrer et ce en vertu de l’article 11 du CGI.
TOTAL 517 950,00 80 000,00
2. Liquidation de l’IS :
Le résultat brut fiscal = Résultat comptable avant IS + Réintégrations – Déductions
Résultat brut fiscal = 225 000 + 517 950 – 80 000 = 662 950 DH
Le résultat net fiscal = Résultat brut fiscal – Report déficitaire
Résultat net fiscal = 662 950 – 110 000 = 552 950 DH
- IS calculé = 552 950 x 20% = 110 590 DH
- CM = 6 800 000 x 0,5% = 34 000 DH
- IS dû = 110 590 DH
- IS à régulariser = IS dû – TPPRF - acomptes provisionnels = 110 590 – 6 000 - 22 500 = 82 090 DH
Travail demandé :
1. Analyser chacune des opérations au regard de l’IS pour déterminer le résultat fiscal pour l’exercice
2014, sachant que le résultat fiscal en 2013 était déficitaire de 148 000,00 dhs
2. Calculer le montant de l’IS dû au titre de l’exercice 2014 en prenant en considération que les produits de
l’exercice à retenir pour le calcul de la Cotisation minimale en 2014 sont de 19 200 000 dhs (dont
C.A. 17 500 000 dhs).
1
sa principale filiale est implantée dans la province de Tanger
2
le placement a été effectué dans un dépôt à terme auprès d’une banque marocaine pour une période allant du 01/10/2014 au 30
juin 2015. (9 mois)
3
le dégrèvement d’impôt a été obtenu sur un impôt non déductible
4
le 1er août 2014, Tecma avait emprunté 100 000 euros au cours de 11,00 dhs, le dernier cours de change à la clôture de son
exercice en 2014 est de 10,92 dhs
5
il s’agit de la taxe professionnelle de l’année 2013
MOHAMMED BEJJAJ Page 65 Tel :07.07.87.29.77
FISCALITE DES ENTREPRISES « IMPOT SUR LES SOCIETES » S5/ 2019