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Dieu à la première place

Semaine de réveil de la Gestion


chrétienne 2022
27 novembre – 3 décembre 2022

Mettre Dieu à la première place

Par le pasteur Guillermo E. Biaggi, DMin

Jour 1

Observez la nature qui nous entoure. Écoutez le chant des oiseaux. Admirez les ébats
pittoresques des écureuils et des cerfs. Admirez l’intensité des couleurs des fleurs, leur parfum
exquis, et la texture douce de leurs pétales veloutés. Qui a conçu une nature aussi belle ? Le
Dieu unique et vrai, notre Créateur, notre pourvoyeur et notre rédempteur.
Jean a écrit en guise de confirmation : « Au commencement était la Parole, et la Parole
était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses
ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle » (Jean 1:1–3, LSG). « Et la
parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité ; et nous avons
contemplé sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père » (Jean 1:14). « Le
lendemain, il [Jean-Baptiste] vit Jésus venant à lui, et il dit : Voici l’Agneau de Dieu, qui ôte le
péché du monde » (Jean 1:29). « André, frère de Simon Pierre, était l’un des deux qui avaient
entendu les paroles de Jean, et qui avaient suivi Jésus. Ce fut lui qui rencontra le premier son
frère Simon, et il lui dit : Nous avons trouvé le Messie (ce qui signifie Christ) » (Jean 1:40, 41). « 
Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne
périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle » (John 3:16). La Parole de Dieu et la nature nous
présentent, sans l’ombre d’un doute, l’œuvre merveilleuse du Concepteur intelligent, le
Créateur, et de Jésus-Christ notre Rédempteur.
En outre, David a exprimé la réponse humaine appropriée : « C’est de toi que viennent
la richesse et la gloire, c’est toi qui domines sur tout, c’est dans ta main que sont la force et la
puissance, et c’est ta main qui a le pouvoir d’agrandir et d’affermir toutes choses. Maintenant,
ô notre Dieu, nous te louons, et nous célébrons ton nom glorieux. Car qui suis-je et qui est mon
peuple, pour que nous puissions te faire volontairement ces offrandes ? Tout vient de toi, et
nous recevons de ta main ce que nous t’offrons » (1 Chroniques 29:12–14).
Quelle extraordinaire vision du monde les Saintes Écritures nous offrent pour notre
cheminement dans la vie ! Le Seigneur, notre Dieu, est le Créateur (il possède donc tout
l’univers), et il fait en sorte que nous puissions le mettre à la première place. Cependant, nous
restons humains et fragiles, et nos décisions et promesses sont souvent vouées à l’échec ! Alors,
comment pourrions-nous prendre la décision durable et heureuse de mettre Dieu à la première
place dans nos vies ? Ainsi que de Le mettre à la première place dans l’administration de ce qu’Il
nous donne à gérer, peu en importe la quantité ?
Cinq éléments peuvent nous aider à mettre Dieu à la première place :

1. La Foi : Pour mettre Dieu à la première place, nous aurons besoin de la foi. « Or la foi est
une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne
voit pas » (Hébreux 11:1). C’est en définitive une question de confiance. Il est Dieu. Il est
le Créateur. Il est Celui qui pourvoit à nos besoins (Philippiens 4:19). Il est notre Sauveur,
et Il est « venu chercher et sauver ce qui était perdu. » (Luc 19:10) – vous et moi. Par
conséquent, au fur et à mesure que nous apprenons à Le connaître en lisant les Saintes
Écritures, la foi grandira (Romains 10:17), et nous serons capables d’avoir foi en Lui.
Salomon l’explique aussi clairement : « Confie-toi [aie foi] en l’Éternel de tout ton
cœur, et ne t’appuie pas sur ta sagesse ; reconnais-le dans toutes tes voies, et il aplanira
tes sentiers » (Proverbes 3:5, 6).
J’ai réfléchi à la grande vérité qui se trouve dans la citation suivante d’Ellen G.
White : « La vérité et la gloire de Dieu sont inséparables. Il est impossible à ceux qui ont
accès à la Parole d’honorer Dieu en suivant des opinions erronées. “Peu importe la
croyance, dit-on souvent, pourvu que l’on soit honnête.” C’est oublier que la vie est
l’expression de ce que l’on croit. Avoir l’occasion de voir et d’entendre la vérité et n’en
pas profiter, c’est rejeter la lumière et lui préférer les ténèbres. » (La Tragédie des
Siècles, p. 648)
Je veux choisir la lumière. Je veux choisir Jésus. Je veux mettre Dieu à la première
place par la foi, dans tous les domaines de ma vie, y compris la gestion de ce qu’Il m’a
donné. Et vous ?

2. L’Invisible : Pour mettre Dieu à la première place, nous aurons non seulement besoin de
la foi, mais aussi de fixer nos yeux sur « l’invisible », comme dans l’expérience de Moïse :
« C’est par la foi qu’il quitta l’Égypte, sans être effrayé de la colère du roi ; car il se
montra ferme, comme voyant celui qui est invisible » (Hébreux 11:27). Pouvons-nous
quotidiennement faire un choix libre et décider de fixer nos regards sur Jésus ?
(Hébreux 12:2) Le Seigneur est invisible, mais réel. Moïse a également déclaré : « 
Écoute, Israël ! l’Éternel, notre Dieu, est le seul Éternel. » (Deutéronome 6:4, c’est nous
qui soulignons.) Il veut éclairer notre sentier !
« Le Seigneur vous invite à... considérer ces choses avec des yeux illuminés par
l’Esprit, et non par les conseillers du monde. Acceptez la Parole telle qu’elle est... Placez-
vous dans l’éclatante lumière de la gloire céleste afin qu’elle puisse luire devant,
derrière et autour de vous, car vous êtes tous une lumière dans le Seigneur.
– Lettre 110, 1899 (8 août 1899), à une femme fortunée. » (Levez vos yeux en haut,
p. 226)
Avoir confiance en l’Unique. Décider chaque jour de venir en Sa présence (notre
moment quotidien de méditation, pour prier, méditer sur Ses promesses et étudier la
Bible), et avoir un désir ardent comme David : « Je demande à l’Éternel une chose, que
je désire ardemment : je voudrais habiter toute ma vie dans la maison de l’Éternel, pour
contempler la magnificence de l’Éternel et pour admirer son temple » (Psaumes 27:4).

Prenons-nous quotidiennement le temps de contempler la « magnificence de


l’Éternel » ? Prenons le temps chaque jour, tôt le matin (Psaume 5:3), de « nous
prosterner devant » Lui et de Lui rendre « gloire pour son nom » (Psaume 29:2) et
d’admirer les qualités de son merveilleux caractère : amour (Jérémie 31:3 ; Jean 3:16) ;
éternel (Hébreux 13:8) ; saint, vrai et juste (Psaume 75:7 ; Apocalypse 6:10) ;
miséricordieux, fidèle et compatissant (Exode 33:19 ; Lamentations 3:22, 23 ;
Hébreux 13:5). Quel Dieu merveilleux nous avons !

3. La Justice : Pour mettre Dieu à la première place, nous n’aurons pas seulement besoin
de la foi et de fixer nos regards sur l’invisible, mais nous devrons aussi faire l’expérience
de son extraordinaire justice. Paul, conscient de ce fait, s’exclame : « et d’être trouvé en
lui, non avec ma justice, celle qui vient de la loi, mais avec celle qui s’obtient par la foi en
Christ, la justice qui vient de Dieu par la foi » (Philippiens 3:9). Oui, nous avons besoin de
sa puissance transformatrice dans nos vies (Romains 12:2), pour pouvoir « choisir
correctement » et chercher « premièrement le royaume et la justice de Dieu ; et toutes
ces choses vous seront données par-dessus. » (Matthieu 6:33, c’est nous qui
soulignons.)
Lorsque nous choisissons de mettre Dieu à la première place, c’est parce que nous
réalisons qu’il a un plan pour chacun d’entre nous, et Paul nous assure d’un tel privilège
extraordinaire : « Nous faisons donc les fonctions d’ambassadeurs pour Christ, comme si
Dieu exhortait par nous ; nous vous en supplions au nom de Christ : Soyez réconciliés
avec Dieu ! Celui qui n’a point connu le péché, il l’a fait devenir péché pour nous, afin
que nous devenions en lui justice de Dieu » (2 Corinthiens 5:20, 21).
4. Servir Dieu : Mettre Dieu à la première place nécessitera non seulement un acte de foi,
de fixer nos regards sur l’invisible, et de faire l’expérience de Sa justice, mais surtout de
répondre à Son appel à Le servir !
Ésaïe explique cette expérience importante de sa vie, qui illustre ce que notre
Seigneur veut faire avec chacun de nous : « J’entendis la voix du Seigneur, disant : Qui
enverrai-je, et qui marchera pour nous ? » (Ésaïe 6:8)
Avec Ésaïe, sommes-nous prêts à répondre volontairement à un appel aussi
crucial ? « Me voici, envoie-moi ! » (Ésaïe 6:8, c’est nous qui soulignons.) Pour connaître
le privilège de mettre Dieu à la première place et de répondre quotidiennement à son
appel, nous devons dire avec confiance : « J’irai ».
Ellen G. White dit dans Vers Jésus :
« Ce dont vous avez besoin, c’est de connaître la véritable puissance de la
volonté. Le moteur de la personnalité humaine, c’est la faculté de décider, de
choisir. Tout dépend de la volonté. Dieu nous a accordé la puissance de choisir :
à nous de l’exercer. Vous ne pouvez changer votre cœur ; vous ne pouvez, de
vous-même, donner à Dieu vos affections ; mais vous pouvez décider de le servir.
Vous pouvez lui donner votre volonté, et alors il produira en vous le vouloir et le
faire selon son bon plaisir. Ainsi tout votre être sera placé sous l’action puissante
de l’Esprit du Christ ; vos affections seront concentrées sur lui, vos pensées
seront en harmonie avec les siennes. » (Vers Jésus, p. 72

Le fait de décider de mettre Dieu à la première place inondera votre vie de paix à
mesure que vous vous engagerez à le servir. « L’âme qui se consacre au service du Christ
possède une paix que le monde ne peut lui ravir. » (Avec Dieu chaque jour, p. 186)

5. Les Trésors : Mettre Dieu à la première place nécessitera de notre part, non seulement
un acte de foi, de fixer nos regards sur l’invisible, et de faire l’expérience de sa justice,
alors que nous décidons de servir Dieu, mais cela se reflétera également dans la manière
dont nous gérons les trésors que notre Père céleste nous confie, et si nous sommes
prêts à mettre Dieu à la première place dans leur gestion. En tant que bons
gestionnaires, nous voulons entendre de notre Seigneur des paroles d’approbation : « 
Son maître lui dit : C’est bien, bon et fidèle serviteur ; tu as été fidèle en peu de chose, je
te confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton maître » (Mathieu 25:21).
Dans ce monde, nous menons un combat spirituel contre les forces du mal, mais
notre Seigneur veut que nous réussissions et que nous surmontions tous les types de
tentations, et que nous l’honorions toujours. Mais la question est la suivante : « Un
homme trompe-t-il Dieu ? Car vous me trompez, et vous dites : en quoi t’avons-nous
trompé ? Dans les dîmes et les offrandes. Vous êtes frappés par la malédiction, et vous
me trompez, la nation tout entière ! Apportez à la maison du trésor toutes les dîmes,
afin qu’il y ait de la nourriture dans ma maison ; mettez-moi de la sorte à l’épreuve, dit
l’Éternel des armées. Et vous verrez si je n’ouvre pas pour vous les écluses des cieux, si
je ne répands pas sur vous la bénédiction en abondance » (Malachie 3:8–10).
Quelle bénédiction ce sera pour nos vies, nos familles et nos églises lorsque nous
appliquerons les instructions de Dieu dans notre expérience personnelle ! « Les églises
qui s’astreignent à soutenir systématiquement et d’une façon libérale la cause de Dieu
sont aussi les plus prospères spirituellement. » (Témoignages pour l’église, vol. 1, p. 443)

Guillermo E. Biaggi, DMin, est un vice-président général de la Conférence générale.

Mon engagement

Prier quotidiennement cette semaine : « Seigneur, aide-moi à Te mettre à la première


place. Aide-moi à être fidèle et généreux avec les ressources que Tu as utilisées pour bénir ma
vie et ma famille. Je veux Te mettre à la première place dans tous les domaines de notre vie et
de notre famille, et être fidèle et généreux avec la dîme et des offrandes régulières,
proportionnelles et systématiques. Au saint nom de Jésus. Amen. »
Citations extraites
Comment pourrions-nous prendre la décision durable et heureuse de mettre Dieu à la première
place dans nos vies ?
Le fait de décider de mettre Dieu à la première place inondera votre vie de paix à mesure que
vous vous engagerez à le servir.
Oser approfondir et donner la priorité aux choses
essentielles !

Par Melody Mason

Jour 2

Un jour, une professeure cherchait à enseigner à sa classe l’importance de fixer des


priorités. Pour ce faire, elle sortit un grand bocal en verre qui était rempli de pierres de la taille
d’un poing. Elle demanda alors à sa classe si le bocal était plein. « Oui », ont-ils tous répondu.
Elle sortit ensuite un seau de morceaux de gravier de la taille d’un pois et les introduisit dans le
bocal en les secouant autour des plus grosses pierres. « Le bocal est-il plein maintenant ? »
demanda-t-elle à nouveau. « Probablement pas », répondirent-ils. Ils devenaient plus sages.
Puis elle sortit un récipient de sable et le versa dans le bocal. Il remplit toutes les fissures autour
des petites et grandes pierres. « Et maintenant ? » demanda-t-elle. « Non ! » répondirent-ils
avec certitude. Elle sourit. « Vous avez raison », dit-elle, en sortant un pichet d’eau et en le
versant dans le bocal. L’eau s’infiltra dans le sable et autour des rochers. Elle fit un pas en
arrière avec un sourire. « Alors, qu’est-ce que j’essaie de vous enseigner à travers cette leçon de
choses ? » Un élève prit la parole : « Vous êtes en train de nous dire que, peu importe à quel
point nous sommes occupés, nous pouvons toujours glisser un peu plus dans notre emploi du
temps. » Tout le monde éclata de rire. Mais elle secoua la tête. « Non ! Ce que je vous dis, c’est
d’apprendre à mettre d’abord les grosses pierres dans le bocal, puis d’adapter tout le reste
autour ! Vous devez établir consciemment vos priorités dans la vie, sinon, les détails de la vie, le
sable, le gravier, etc. engloutiront votre temps. »
Il en va de même pour nos vies aujourd’hui – nous devons apprendre à mettre les
grosses pierres (les priorités spirituelles) de notre vie en premier. Cela s’applique à nos
pratiques de méditation quotidienne, à toutes nos habitudes de gestion chrétienne, y compris
nos pratiques en matière de dîme et d’offrande. Lorsque nous mettons Dieu à la première
place, cela rapporte toujours plus que nous ne pouvons en compter. Cependant, dans le monde
actuel où tout va très vite, cela peut souvent constituer un défi de taille.

Mon histoire personnelle « d’approfondissement »


Lorsque j’étais jeune, j’aurais probablement pu gagner un prix pour être une « Marthe »
moderne très occupée. À l’université, j’étais investie dans de multiples ministères et groupes de
jeunes adultes, et je voyageais déjà ici et là dans le monde. Lorsque j’ai atteint la trentaine,
j’avais déjà visité près de trente pays, fait du bénévolat dans des orphelinats, organisé des
campagnes d’évangélisation fructueuses, enseigné dans des jungles lointaines et participé à
diverses formes de travail médical en tant qu’infirmière diplômée. Cependant, c’est à cette
époque que j’ai reconnu qu’il manquait quelque chose de significatif dans ma vie. J’étais trop
occupée, et j’avais désespérément besoin d’une marche plus poussée avec Jésus.
Il est facile de se leurrer en pensant que prendre la décision de servir Dieu équivaut à
connaître Dieu. Mais Dieu nous appelle à être avec lui avant d’aller le servir (Marc 3:14). Nous
ne pouvons pas donner aux autres ce que nous n’avons pas reçu nous-mêmes en nous asseyant
à Ses pieds. En fait, on nous dit que lorsque Jésus reviendra, il y aura un groupe qui dira : « 
Seigneur, j’ai fait ceci et j’ai fait cela... » Et Il répondra : « Oui, mais je ne vous ai jamais connu !
Vous travailliez séparément de moi » (Matthieu 7:22, 23).
Bien que le « processus d’approfondissement » ait été un peu douloureux, je suis
tellement reconnaissante que Dieu m’ait finalement ouvert les yeux sur mon grand besoin.
Lorsque j’ai commencé à me pencher sur la Parole chaque matin, souvent avec des larmes
coulant sur mon visage, je suis tombée amoureuse de Jésus comme jamais auparavant. Mes
moments de méditation quotidiens sont devenus une expérience d’adoration vibrante que
j’attendais avec impatience chaque matin. J’ai également appris qu’à mesure que je donnais la
priorité au temps passé avec Dieu, paisiblement, sans empressement (même si je ne dormais
pas assez ou si je supprimais une autre activité), tout le reste de la vie commença à s’écouler
plus facilement.
Chaque fois que nous donnons à Dieu la première place, il nous rend toujours tellement
plus. Dans Matthieu 6:33, il nous est dit : « Cherchez premièrement le royaume et la justice de
Dieu ; et toutes ces choses vous seront données par-dessus. »

Clés pratiques pour approfondir


Une fois que vous vous êtes engagé à mettre Dieu à la première place, comment
protéger et garder votre temps avec Lui chaque jour tout en recherchant une effusion plus
profonde de Son Esprit ? Voici quelques-uns de mes conseils personnels :
1. Trouvez votre propre espace solitaire pour rencontrer Dieu. Dans Marc 1:35, il
nous est dit : « Vers le matin, pendant qu’il faisait encore très sombre, il se leva,
et sortit pour aller dans un lieu désert, où il pria. »
2. Couchez-vous de manière à pouvoir vous lever tôt. Si nous voulons expérimenter
tout ce que Dieu a pour nous, nous devons être déterminés à dire « non » à
certaines choses le soir afin de pouvoir dire « oui » au Seigneur le matin. Si vous
avez du mal à vous réveiller tôt, demandez simplement à Dieu de vous réveiller. Il
le fera !
3. Éliminez toutes les distractions, si possible. Lorsque vous vous levez le matin,
évitez d’allumer tout bruit ou toute distraction qui détournerait votre attention
de Dieu. Essayez également de vous abstenir de vérifier vos e-mails, vos SMS, vos
comptes de médias sociaux ou toute autre communication électronique.
L’utilisation de la fonction « mode avion » sur votre téléphone portable, jusqu’à
ce que vous ayez terminé votre méditation, est une excellente pratique.
L’auteur E. M. Bounds écrit : « Si Dieu n’est pas à la première place dans nos
pensées et nos efforts le matin, il sera à la dernière place le reste de la journée ».
4. Confessez vos péchés et supprimez les brèches spirituelles. Souvent, les gens ont
l’impression qu’il y a un mur entre eux et Dieu. C’est parce qu’il y a des péchés
non confessés et des brèches spirituelles qui doivent être traitées. Priez et
demandez à Dieu de sonder votre cœur et de vous montrer les domaines qui ont
besoin d’être réparés (Psaume 66:18 ; Psaume 139:23, 24 ; 1 Jean 1:9).
5. Demandez un baptême quotidien du Saint-Esprit. Avec le Saint-Esprit viennent
toutes les autres bénédictions, mais nous devons le demander (Luc 11:13). Ellen
White nous dit : « Même si nous avons déjà reçu une mesure de son Esprit,
demandons-en davantage par la prière et par la foi. » (Vous recevrez une
puissance, p. 306)
6. Prenez le temps de prier et d’étudier la Bible. Il n’y a pas nécessairement de
bonne ou de mauvaise façon de méditer. Le point important est que nous le
fassions. Cherchez Jésus pendant que vous étudiez. De même, lorsque vous lisez
la Parole, personnalisez-la et transformez-la en une prière. Lorsque vous priez,
réclamez les promesses de Dieu ! Enfin et surtout, demandez à Dieu comment il
veut que vous appliquiez ce que vous avez étudié à votre vie aujourd’hui.
7. Continuez à demander une marche plus approfondie. La Bible nous dit : « Or, à
celui qui peut faire, par la puissance qui agit en nous, infiniment au-delà de tout
ce que nous demandons ou pensons » (Éphésiens 3:20). Dieu a tant de choses en
réserve pour nos vies, si nous continuons à oser demander davantage.
8. Dernier point, mais non des moindres, gardez Dieu avec vous tout au long de
votre journée. Dieu doit aller avec nous, rester avec nous, et demeurer avec
nous. Il veut marcher avec nous comme il a marché avec Hénoc. « Vivons si près
de Dieu qu’à chaque épreuve inattendue, nos pensées se tournent vers lui aussi
naturellement que la fleur vers le soleil. » (Vers Jésus, p. 152)

Faites de votre moment de méditation avec Jésus votre principale priorité quotidienne,
et vous en récolterez de riches bienfaits dans tous les aspects de la vie. C’est la première
condition pour grandir en tant que gestionnaire fidèle des ressources que Dieu nous a confiées.
Essayez-le ! Vous verrez !

Melody Mason est coordinatrice des ressources pour l’Association pastorale de la Conférence
générale et auteur de Daring to Ask for More [Oser demander plus] et Daring to Live by Every
Word [Oser vivre selon chaque parole].
Mon engagement
Mettre à part les premiers moments de chaque journée pour communier avec le
Seigneur par la prière, l’étude de la Bible, de l’Esprit de prophétie, de la leçon de l’École du
sabbat, et participer au culte familial.

Citations extraites

À mesure que je donnais la priorité au temps passé avec Dieu, paisiblement, sans
empressement… tout le reste de la vie commença à s’écouler plus facilement.

Nous devons être déterminés à dire « non » à certaines choses le soir afin de pouvoir dire « 
oui » au Seigneur le matin.
Cultiver des relations de qualité

Par Willie et Elaine Oliver

Jour 3

Quel type de mariage avez-vous ? Êtes-vous heureux et satisfait la plupart du temps, ou


vous retrouvez-vous le plus souvent triste et en colère, regrettant de ne pas avoir écouté vos
parents qui vous conseillaient de prendre les choses plus posément ?
Il ne faut pas grand-chose pour se rendre compte – une fois que l’on commence à lire
les ouvrages de recherche sur le mariage ou à parler à d’autres couples mariés que l’on connaît
bien – que chaque couple connaîtra des moments difficiles dans son mariage. Il n’y a pas de
mariages parfaits parce qu’il n’y a pas de personnes parfaites. Cependant, un grand nombre des
couples avec lesquels nous travaillons ont tendance à considérer leur mariage comme
dysfonctionnel.
Lorsque le mot dysfonctionnel est utilisé dans le contexte des relations, il fait référence
à un effondrement de ce qui est normal dans une relation conjugale. Pourtant, il est tout à fait
normal que deux personnes imparfaites aient des différences dans leur vision du monde. Cela
signifie que chaque mariage sera confronté au défi de gérer les conflits.
Lorsque les couples ignorent leurs différences fondamentales et ne les abordent qu’à
l’occasion d’un événement ou d’un incident, cette approche tend à susciter du ressentiment et
à détruire la paix de tout mariage. Même lorsque des couples ont un mariage relativement sain,
s’ils ne prennent pas la peine de parler de leurs différences de manière calme et contrôlée, cela
peut conduire au désespoir et au sentiment de vouloir sortir de la relation.
De nombreux facteurs contribuent à une relation dysfonctionnelle, notamment les
mauvais traitements, l’abandon, les addictions et les troubles psychologiques tels que l’anxiété,
la dépression et les troubles de la personnalité évalués cliniquement. Néanmoins, de nombreux
couples connaissent des dysfonctionnements parce qu’ils n’ont jamais appris à bien
communiquer, ce qui entraîne souvent des sentiments de détresse et de frustration. Ces
sentiments peuvent facilement dégénérer jusqu’à la pensée qu’ils ont épousé la mauvaise
personne, et que la seule façon d’échapper à ce cauchemar est de divorcer.
Les couples qui réussissent leur mariage apprennent à éliminer les schémas
destructeurs ou négatifs de leurs relations mutuelles. Au lieu d’être frustré et d’accuser son
partenaire de toujours faire les choses de la mauvaise façon, chaque partenaire se concentre
sur ce qu’il peut faire pour être un meilleur conjoint. Ces couples ont tendance à voir leur
relation conjugale comme une tasse à moitié pleine – en capitalisant sur les forces de leur
partenaire – plutôt que de voir leur mariage comme une tasse à moitié vide, en se concentrant
sur les faiblesses de leur partenaire et de leur relation.
La bonne nouvelle est qu’il est possible de cultiver des relations de qualité. Les deux
personnes engagées dans la relation peuvent choisir de construire leur mariage en trouvant le
bon côté de l’autre personne et en changeant leur façon de voir leur conjoint. Au lieu de voir
leur conjoint comme un adversaire, ils peuvent choisir de jouer dans la même équipe.
Alors, comment les couples peuvent-ils apprendre à être de meilleurs gestionnaires de
leur relation conjugale ? En vérité, de même que les gens s’engagent à rendre fidèlement la
dîme et à donner une offrande généreuse, ils peuvent reconnaître que leur mariage a la
responsabilité de refléter l’image de Dieu aux yeux du monde.
Voici sept habitudes qui aideront tout couple à cultiver des relations de qualité :

1. Voyez votre mariage comme un don de Dieu. Plus vous verrez votre mariage comme un
bien précieux et un don de Dieu, plus vous aurez une opinion positive de votre relation
conjugale. Puisque votre cerveau est câblé pour croire ce que vous lui dites, changez
votre discours personnel et commencez à vous dire que vous avez un mariage
formidable. Si vous le faites régulièrement, vous et votre conjoint commencerez bientôt
à le croire et à le vivre. La Bible a raison quand elle dit : « Si tu peux !... Tout est possible
à celui qui croit. » (Marc 9:23, LSG).
2. Priez régulièrement pour votre mariage et votre conjoint. Parce que Dieu a créé le
mariage, il est essentiel de Le garder au centre de votre relation. Utilisez votre foi à bon
escient en demandant à Dieu la patience et le désir d’être compréhensif et aimable
envers votre conjoint. Si vous croyez que Dieu voit tout et sait tout, alors vous voudrez
faire attention à ce que vous dites ou faites à votre conjoint. C’est la raison pour laquelle
Ellen White déclare dans Le Foyer Chrétien : « Contemplez-le sans cesse, et votre amour
pour lui deviendra chaque jour, à mesure qu’il subira l’épreuve, plus profond et plus
fort. C’est alors que votre amour réciproque augmentera aussi en force et en
profondeur » (p. 100). Par conséquent, votre prière devrait être que Dieu fasse pour
votre mariage « par la puissance qui agit en nous, infiniment au-delà de tout ce que
nous demandons ou pensons » (Éphésiens 3:20).

3. Apprenez et pratiquez des techniques de communication efficaces. La plupart des


humains apprennent à communiquer dès la naissance. Pourtant, la plupart des gens ont
acquis des modes de communication imparfaits et défectueux. Les maris et les femmes
apportent ces modes de communication – bons et mauvais – dans leur mariage. C’est la
raison pour laquelle chaque partenaire doit être prêt à modifier ses styles relationnels et
de communication pour améliorer la qualité de sa relation conjugale. Si les couples
prenaient le temps de s’écouter sincèrement et de voir les choses du point de vue de
l’autre, de nombreux problèmes seraient résolus. Le sage conseil biblique de
Jacques 1:19 dit : « chacun doit être prompt à écouter, mais lent à parler et lent à se
mettre en colère » (BFC).

4. Découvrez ce que votre conjoint aime, et continuez à le faire. Découvrez ce que votre
conjoint n’aime pas, et cessez de le faire ! Découvrez ce que votre conjoint n’aime pas,
et cessez de le faire ! Avant le mariage, les couples sont très fiers d’être le meilleur
d’eux-mêmes. Ils sont prêts à tout faire pour rendre l’autre personne heureuse. Après le
mariage et la lune de miel, cependant, de nombreux couples ont tendance à cesser de
faire des choses spéciales pour l’autre et commencent à s’éloigner. Si les couples
appliquaient la règle d’or « Tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous,
faites-le de même pour eux » (Matthieu 7:12), leur relation conjugale se renforcerait et
les comblerait de satisfaction et de la joie de Dieu.
5. Pardonnez souvent. Dans le mariage, les couples se blesseront inévitablement l’un
l’autre. Nous ne parlons pas nécessairement d’abus de quelque nature que ce soit –
bien que ce soit également une possibilité – mais des réalités inhérentes aux relations
humaines imparfaites. Sans jamais vouloir blesser l’autre, les partenaires disent ou font
souvent des choses qui le font. C’est la raison pour laquelle vous devez apprendre à
pardonner. Pardonner à quelqu’un qui vous a fait du mal est la partie la plus difficile de
l’amour, et pourtant il n’y a pas de véritable amour sans pardon. Pardonner ne signifie
pas devenir un paillasson ou libérer l’autre personne de toute responsabilité.
Néanmoins, pardonner aide à entamer le processus de guérison de vos blessures et du
besoin de punir l’autre personne. Le pardon aide également à réduire le fossé qui s’est
creusé dans la relation. Bien sûr, vous ne pouvez apprendre à pardonner que si vous
êtes soumis à la souveraineté de Jésus-Christ, qui a dit : « pardonne-nous nos offenses,
comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés » (Matthieu 6:12).

6. Apprenez à rire. L’ancien adage « le rire est un bon médicament » est encore vrai
aujourd’hui. En effet, la recherche médicale suggère que le rire présente des avantages
physiologiques et neurologiques. Le rire aide à réduire le stress, stimule le système
immunitaire, réduit la tension artérielle, soude les couples et préserve la fraîcheur de la
relation. Chaque couple marié doit trouver des raisons de rire et arrêter de se stresser
pour les petites choses. Proverbes 17:22 nous rappelle : « Un cœur joyeux est un bon
remède, mais un esprit abattu dessèche les os. »

7. Faites des versements émotionnels. Les relations – en particulier le mariage –


fonctionnent comme un compte bancaire. Lorsque vous faites ou dites des choses
gentilles à l’autre, vous faites des versements émotionnels dans le compte bancaire
émotionnel de l’autre. En revanche, lorsque vous vous faites du mal ou ne tenez pas vos
promesses, vous effectuez des retraits émotionnels. Plus nous déposons d’argent sur
nos comptes bancaires, plus nous avons d’argent. Plus nous effectuons de retraits,
moins nous avons d’argent. Si nous faisons plus de retraits émotionnels que de
versements émotionnels sur le compte bancaire émotionnel de notre conjoint, nous
finissons par faire faillite. Alors, décidez aujourd’hui d’être intentionnel et de faire des
versements émotionnels sur le compte bancaire émotionnel de votre conjoint. Après
tout, la Bible dit dans Colossiens 3:14 : « Mais par-dessus toutes ces choses revêtez-vous
de la charité, qui est le lien de la perfection. »

Lorsque vous êtes fidèle dans votre gestion, Dieu ouvre les écluses du ciel et déverse
d’abondantes bénédictions. Lorsque vous êtes patients, aimables, fidèles et doux l’un envers
l’autre dans le mariage, les bénédictions de Dieu débordent non seulement dans vos foyers,
mais aussi dans les foyers des voisins, des parents et des amis.
Résolvez dans votre cœur de commencer à pratiquer ces sept habitudes dans votre mariage
dès aujourd’hui.

Willie Oliver, PhD, CFLE, est un pasteur consacré, conseiller pastoral, sociologue de la famille et
éducateur certifié en vie familiale. Il est également directeur du département des Ministères de
la Famille au siège mondial de l’Église adventiste du septième jour.

Elaine Oliver, PhDc, LCPC, CFLE, est conseillère professionnelle clinique agréée, psychologue de
l’éducation et éducatrice certifiée en vie familiale. Elle est également directrice associée du
département des Ministères de la Famille au siège mondial de l’Église adventiste du septième
jour.

Mon engagement

Améliorer mes relations en grandissant dans la fidélité, le pardon, et en aimant par


principe.
Citation extraite
De même que les gens s’engagent à rendre fidèlement la dîme et à donner une offrande
généreuse, ils peuvent reconnaître que leur mariage a la responsabilité de refléter l’image de
Dieu aux yeux du monde.
Développer des habitudes de santé mentale

Par Julian Melgosa

Jour 4

De nombreuses personnes savent quel médicament prendre ou quel remède naturel


appliquer pour un mal d’estomac, un mal de gorge ou une entorse musculaire. Et si un malaise
physique les laisse perplexes, ils prendront les dispositions nécessaires pour recourir à un
médecin ou à un professionnel de la santé. Iraient-ils voir un professionnel de la santé mentale
s’ils étaient confrontés à des pensées, des sentiments et des comportements qui les dérangent
considérablement ? Probablement pas. Et probablement à cause de la stigmatisation. Ces
exemples nous rappellent à quel point nous sommes mal équipés pour faire face à des
symptômes mentaux et émotionnels indésirables. Nous ne pouvons oublier qu’il est de notre
devoir, en tant que gestionnaires des ressources de Dieu, de gérer notre santé, et il n’y a pas de
santé sans santé mentale.
Qu’est-ce que la santé mentale ?
Comme pour la santé physique, la santé mentale ne peut être définie comme
l’absence de maladie. De nombreuses personnes souffrent et font souffrir les autres avec
des symptômes partiels qui ne répondent pas à un diagnostic complet.
La santé mentale se compose de trois domaines essentiels : les pensées, les
sentiments et les comportements. Lorsqu’une personne jouit d’un bien-être
psychologique/mental, qu’elle utilise bien ses capacités, qu’elle fait face au stress avec un
succès raisonnable, qu’elle regarde le passé avec satisfaction, le présent avec calme et
l’avenir avec espoir, qu’elle entretient des relations agréables avec les autres et qu’elle fait
son travail de manière productive et heureuse, nous pouvons conclure qu’elle est en bonne
santé mentale. Les personnes souffrant de problèmes mentaux et émotionnels ont
tendance à avoir des difficultés dans un ou plusieurs de ces domaines fondamentaux de la
santé mentale : les pensées, les sentiments/émotions et les comportements.
Les personnes souffrant de schémas de pensée malsains peuvent être négatives
dans l’analyse qu’elles font d’elles-mêmes, de leur environnement, des autres personnes et
de l’avenir. Elles peuvent également se méfier des autres, évaluer les problèmes comme
étant noirs ou blancs, aborder les défis avec des pensées craintives et penser de manière
illogique pour arriver à des conclusions catastrophiques.
Les personnes ayant des problèmes au niveau des sentiments peuvent s’énerver
face à de petites difficultés, ressentir une envie ou une jalousie injustifiée, être impatientes,
se décourager facilement, éprouver de la colère, du ressentiment, de la vindicte et manquer
d’empathie.
Les personnes atteintes de troubles du comportement peuvent éviter les contacts
sociaux, faire preuve d’agressivité verbale et/ou physique, mal remplir leurs fonctions (au
travail, à l’école ou en famille), sangloter sans raison ou rire hors contexte. Ils peuvent
également être enclins aux addictions (chimiques ou comportementales), avoir des troubles
de l’alimentation et du sommeil, avoir des difficultés à profiter de la vie et même avoir des
problèmes avec la justice.
Il est intéressant de noter que ces trois domaines de la santé mentale sont
étroitement liés les uns aux autres : les pensées déterminent les états psychologiques
(sentiments, émotions), qui à leur tour donnent lieu à un comportement. La Bible met en
évidence ce lien : « Car il est comme les pensées de son âme » (Proverbes 23:7), et « Tout
homme prudent agit avec connaissance » (Proverbes 13:16).
Ellen G. White place cette question non seulement au niveau de la santé mentale et
du bien-être personnel, mais également au cœur de notre fibre morale : « Si les pensées
sont désordonnées, les sentiments le seront aussi ; or, l’association des pensées et des
sentiments constitue le caractère… Si vous cédez à vos impressions et si vous permettez à
vos pensées de s’engager sur la voie de la suspicion, du doute et du mécontentement, vous
serez parmi les plus malheureux des humains, et vos vies se solderont par un échec »
(Équilibre mental et spirituel, vol. 2, p. 613, c’est nous qui soulignons).
Gestionnaires de la santé mentale
« Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit qui est en vous, que
vous avez reçu de Dieu, et que vous ne vous appartenez point à vous-mêmes ? » (1
Corinthiens 6:19) Nous considérons le plus souvent cette déclaration par rapport aux aliments
sains que nous devrions manger et à l’alcool, aux drogues et au tabac dont nous devrions nous
abstenir. Mais nos processus mentaux, qui constituent la fonction exécutive de notre corps, ne
sont-ils pas une partie importante du temple de Dieu ? Dans sa lettre suivante, l’apôtre Paul
écrit aux mêmes croyants de Corinthe, les exhortant à être purs non seulement dans la chair,
mais aussi dans l’esprit : « Ayant donc de telles promesses, bien-aimés, purifions-nous de toute
souillure de la chair et de l’esprit, en achevant notre sanctification dans la crainte de Dieu. » (2
Corinthiens 7:1, c’est nous qui soulignons.)
Nous sommes gestionnaires de tous les biens que Dieu nous a confiés. Cela inclut notre
esprit, nos sentiments/émotions et nos comportements. Nous sommes appelés à adopter des
mesures de bonne gestion non seulement physiques, mais aussi mentales, comme le dit Ellen
G. White : « Nous devons recourir à tous les moyens que Dieu a mis à notre portée pour
dominer et cultiver nos pensées. » (Équilibre mental et spirituel, vol. 1, p. 240)
Gestionnaires de nos pensées
La santé mentale dépend en partie de la façon dont nous traitons les pensées.
Considérez par exemple l’inquiétude. Nous pouvons être très préoccupés par des questions
importantes pour notre vie et celle de nos proches. Nous pouvons envisager et débattre des
solutions possibles. C’est légitime. Mais lorsque ces pensées deviennent compulsives,
exagérées et préoccupées par des choses qui pourraient arriver, nous franchissons la limite
du domaine de l’inquiétude, qui est au mieux inutile, et pourrait être un précurseur de
l’anxiété et de l’obsession. Ce type de pensée doit être rejeté le plus tôt possible dans la
chaîne de pensée.
Un autre exemple est la pensée négative. (« Cette crise financière ne finira jamais »,
ou « Je ne m’adapterai pas à mon nouveau patron. ») Certaines personnes appliquent ce
schéma de pensée à la plupart des situations qu’elles rencontrent. Depuis des décennies, la
littérature psychologique montre que les personnes qui choisissent ce schéma de pensée
présentent un risque plus élevé de tendances dépressives, obsessionnelles-compulsives et
anxieuses que la population générale.
En tant que gestionnaire de mes pensées, je dois trouver des moyens de chasser les
pensées erronées, négatives et toxiques. Avec l’aide de Dieu, je peux placer délibérément
mes pensées sur un contenu qui nourrira mon esprit (Philippiens 4:8). Nous savons que les
pratiques religieuses, telles que la lecture des Psaumes ou des Proverbes dans la Bible,
peuvent nous aider à chasser les pensées indésirables et favoriser le réconfort et les
émotions positives.
Enfin, et surtout, le mauvais type de pensée entraîne une souillure morale. C’est ce
que voulait dire Jésus lorsqu’il a déclaré que « c’est du cœur [de l’esprit] que viennent les
mauvaises pensées, les meurtres, les adultères, les impudicités, les vols, les faux
témoignages, les calomnies. Voilà les choses qui souillent l’homme » (Matthieu 15:19, 20).
Ce principe peut être un guide sûr pour nous protéger des pensées qui nous poussent à des
conséquences immorales.
Gestionnaires de nos émotions
Les émotions suivent généralement les pensées ; c’est pourquoi la gestion de nos
pensées est si cruciale pour éviter les humeurs néfastes et promouvoir celles qui sont
saines. Les émotions peuvent aussi parfois survenir à cause d’autres personnes, de
l’environnement, ou peuvent émerger sans raison apparente. Même lorsqu’elles sont
causées par les circonstances, en tant que gestionnaire de mes émotions, je dois apprendre
à gérer et à transformer les émotions négatives en émotions positives. Je peux également
tirer profit du fait d’apprendre à supporter les expériences émotionnelles douloureuses qui
sont inévitables en adoptant une attitude d’espoir, telle que décrite par Jésus.
Un passage utile pour gérer les émotions négatives (principalement le malheur) se
trouve dans Jean 16:20-24. Dans ce passage, Jésus aborde l’injustice de la vie, comme
lorsque ses disciples sont harcelés pour avoir fait ce qu’il fallait. Jésus promet que leur
chagrin sera transformé en joie. Il reconnaît qu’il y aura du chagrin, mais assure au croyant
que l’aide arrivera tout aussi rapidement, en le comparant à la façon dont la douleur aiguë
d’une mère qui accouche fait rapidement place à la joie lorsque son enfant est né. Jésus
savait qu’une grande partie de la misère humaine est liée à des émotions douloureuses du
passé, et il nous assure que les souvenirs désagréables du passé seront effacés. Si le chagrin
est parfois nécessaire (verset 22), et si la douleur peut parfois être porteuse de sens, Jésus
nous montre la joie permanente qu’il donnera à ses enfants à son retour, et que personne
ne pourra leur enlever (verset 22).

Gestionnaires de notre comportement


La plupart des comportements sont le résultat de pensées et de sentiments, d’où
l’importance de la gestion des pensées. Certains comportements conduisent également à
des perturbations émotionnelles et mentales, agissant ainsi comme des déclencheurs de
psychopathologie. Pensons aux addictions. Une personne qui est dépendante d’une
substance perd le contrôle de soi. Cela se traduit par des envies, des compulsions, de la
culpabilité, etc. La répétition entraîne une plus grande tolérance à la substance, rend la
dépendance plus forte et cause de graves problèmes à la personne, à ses proches et à la
société en général.
Beaucoup pensent qu’ils ne peuvent pas être victimes d’une addiction, puisqu’ils ne
consomment jamais d’alcool ou de drogues. Mais il existe aussi des dépendances
comportementales, comme la pornographie, les jeux d’argent ou les jeux sur Internet. Une
fois « accrochés », les individus vivent des schémas presque identiques à ceux des
addictions chimiques. Même les choses nécessaires de la vie, comme certains aliments, le
travail, l’argent, le shopping ou l’Internet, peuvent devenir des addictions si elles sont
utilisées de manière excessive et obsessionnelle.
Oui, la santé mentale est un bien, tout comme la santé physique, les talents, l’argent
ou les possessions. Tous nous sont confiés pour rendre gloire à Dieu et servir les autres.
Nous devons comprendre comment les valoriser, les apprécier et les mettre au service du
Seigneur, c’est-à-dire au service de nos semblables, comme l’a écrit Pierre : « Comme de
bons dispensateurs des diverses grâces de Dieu, que chacun de vous mette au service des
autres le don qu’il a reçu » (1 Pierre 4:10).
Julian Melgosa est directeur associé du département de l’Éducation de la Conférence générale.

Mon engagement
Pour établir une nouvelle habitude saine, afin de mieux servir le Seigneur avec mon
esprit, je m’engage à :
______________________________________________________________________________
Citations extraites
- Il n’y a pas de santé sans santé mentale.
- Les pratiques religieuses, telles que la lecture des Psaumes ou des Proverbes dans la
Bible, peuvent nous aider à chasser les pensées indésirables et favoriser le réconfort et
les émotions positives.
Quand vous priez pour les âmes, croyez !

Par Ramon Canals

Jour 5
Avez-vous déjà demandé à Dieu de vous donner quelque chose que vous désirez, pour
ensuite rejeter rapidement ce qu’Il vous donne parce que vous ne reconnaissez pas que la
réponse à vos prières est juste devant vous ? Avez-vous déjà prié pour quelque chose, puis
l’avez rejeté après que Dieu vous l’ait donné ? Eh bien, je dois avouer que je suis passé par là à
plusieurs reprises. Il y a quelques années, je visitais des personnes dans une communauté, avec
l’intention de commencer des études bibliques en vue d’une réunion d’évangélisation. J’ai prié
Dieu de me conduire vers des personnes de la communauté qui étaient ouvertes à recevoir
l’évangile. Des personnes sur lesquelles Dieu travaillait déjà. Des personnes qui avaient faim de
la Vérité. Je ne voulais pas entrer dans des disputes religieuses avec les gens. Tout ce que je
voulais, en tant que gestionnaire de l’évangile, c’était partager Jésus avec des personnes qui
voulaient entendre l’évangile.
À ma grande surprise, Dieu a répondu à ma prière exactement comme je l’avais
demandé. Il m’a envoyé chez une dame qui avait toutes les caractéristiques pour lesquelles
j’avais prié, sauf qu’elle ne correspondait pas à mon stéréotype. Je ne l’ai pas reconnue comme
une personne qui cherchait Dieu. 
Rencontres divines non identifiées
Alors que mon ami et moi visitions le quartier à la recherche de personnes intéressées
par l’étude de la Bible, nous sommes arrivés à une maison qui était légèrement différente de
toutes les autres. La maison avait la forme d’une pyramide. La couleur rouge était
prédominante dans la maison, y compris les rideaux rouges, les portes et les fenêtres. Hésitant,
j’ai sonné à la porte. Une grande dame élégante aux yeux bleus a ouvert la porte. Nous avons
pensé faire demi-tour et partir dès que nous l’avons vue. Non pas parce qu’elle était laide, mais
parce qu’elle était très belle. Et en plus, elle était habillée de vêtements plus appropriés pour le
lit que pour l’extérieur.
Nous sommes restés devant la porte, stupéfaits. Devions-nous parler à cette dame, ou
pas ? Avec un peu de crainte, nous lui avons dit que nous étions en train de visiter le quartier,
de distribuer de la littérature et de prier pour les gens. Puis elle a dit : « Entrez. » J’ai regardé
mon ami, et sans échanger de mots, nous avons tous deux compris que nous devions quitter cet
endroit au plus vite. Mais elle continuait à insister : « S’il vous plaît, entrez. » Nous avons hésité.
Plus tard, mon ami et moi avons échangé nos pensées et découvert que nous pensions tous les
deux la même chose : c’est une maison de prostitution, cette dame est une prostituée, et nous
ferions mieux de fuir pour sauver notre vie. Mais la dame continuait à insister pour que nous
entrions.
Finalement, nous avons décidé d’entrer dans la maison, et sans la regarder, nous avons
ouvert nos Bibles et commencé à parler de Jésus. Nous lui avons dit à quel point Jésus est
précieux dans nos vies et comment il nous a sauvés et donné sa vie. Nous exprimé à quel point
Dieu nous aime et qu’Il vient bientôt pour nous prendre à la maison. Puis, tout à coup, elle a
dit : « Excusez-moi ». Elle a quitté la pièce et est revenue complètement habillée quelques
minutes plus tard. Nous n’avons jamais dit un mot sur ses vêtements. Nous ne parlions que de
Jésus. Mais le Saint-Esprit travaillait dans son cœur. Alors que nous poursuivions l’étude
biblique, j’ai remarqué qu’elle se mettait à pleurer. Je ne savais pas ce qui se passait. Puis elle
s’est mise à parler et nous a dit qu’elle ne savait pas prier, mais qu’elle avait demandé à Dieu
d’envoyer quelqu’un pour lui enseigner la Bible. Je ne pouvais pas croire ce qu’elle disait. Je
priais pour que Dieu me conduise vers quelqu’un avec qui il travaillait déjà, et il l’a fait. Mais à
cause de mon idée préconçue, je ne l’ai pas vu. 
Croire aux résultats de Dieu
Dieu a répondu à mes prières en m’envoyant dans ce foyer. Et au même moment, Dieu
répondait à ses prières en m’envoyant lui enseigner la Bible. Cependant, j’ai failli manquer cette
occasion parce que je la jugeais sur son apparence. Betty (cette belle dame) et toute sa famille
ont donné leur vie au Seigneur et ont été parmi les premières personnes à être baptisées lors
de ces réunions d’évangélisation. Betty avait une fille de dix ans qui a été baptisée. Elle
s’appelle Cindy. J’ai vu Cindy il y a quelques semaines à St. Louis. Elle est maintenant une
femme de 47 ans avec deux enfants à elle. Elle m’a donné une grande accolade et m’a dit : « 
Merci d’avoir témoigné auprès de ma famille. C’est la meilleure chose qui nous soit jamais
arrivée ». Mon cœur a été touché. C’est le genre d’histoires qui me convainquent que le
témoignage est la forme la plus élevée de gestion chrétienne, car le témoignage consiste à
partager Jésus, le Donneur de vie.
Cette expérience m’a enseigné trois leçons importantes : 1) Lorsque vous priez, croyez
que Dieu vous envoie au bon endroit. Ne jugez personne en fonction de son apparence. 2)
Lorsque vous priez, croyez que Dieu parle aux gens avant vous. 3) Lorsque vous priez pour les
âmes, croyez que Dieu se servira de vous pour témoigner auprès d’autres personnes. Nous
avons tous appris l’Évangile d’un autre chrétien. 
Poursuivre le dessein de Dieu
Je ne savais pas ce qu’était le témoignage jusqu’à ce que je l’expérimente moi-même et
que je voie comment il changeait la vie des gens. Être un témoin du Christ est la plus haute
vocation que l’on puisse avoir. Que vous soyez mécanicien, infirmier, ingénieur, médecin,
pasteur ou administrateur, témoigner est votre priorité numéro un. Que nous soyons jeunes ou
vieux, hommes ou femmes, quelle que soit notre identité culturelle, vous et moi avons été
appelés à parler de ce que nous avons vu et vécu avec Dieu.
Voici cinq raisons pour lesquelles témoigner est si crucial :
1. Rien n’apporte plus de bonheur à nos cœurs. Témoigner, c’est partager Jésus avec d’autres
personnes. Il s’agit de leur dire quel précieux Sauveur nous avons en Jésus. Il y a de la joie à
partager la mission de Dieu. S’associer à Dieu pour le salut des âmes est la chose la plus
excitante de l’univers. « Il n’y a pas ici-bas de plus grande bénédiction que de gagner des
âmes pour le Christ. » (Évangéliser, p. 300)
2. Nous offrons une opportunité de salut. Lorsque nous partageons Jésus avec les autres,
nous leur donnons une chance de salut. « Cela est bon et agréable devant Dieu notre
Sauveur, qui veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la
vérité » (1 Timothée 2:3, 4). Nous devons donner aux gens toutes les occasions de répondre
à l’appel du Saint-Esprit. Nous devons tirer le meilleur parti de chaque occasion de
témoigner de Jésus.
3. Cela apporte de la joie au cœur de Dieu. Rien n’apporte plus de joie au cœur de Dieu que
de voir des gens Lui donner leur vie. « De même, je vous le dis, il y a de la joie devant les
anges de Dieu pour un seul pécheur qui se repent » (Luc 15:10).
4. Nous devenons comme Jésus. Jésus est un gagneur d’âmes. Il veut que ses disciples soient
comme lui. « Il leur dit : Suivez-moi, et je vous ferai pêcheurs d’hommes » (Matthieu 4:19).
Participer à la mission de l’église nous aide à développer un caractère comme celui de Jésus.
5. Nous sommes fidèles au commandement de Dieu. Dieu attend de chacun de ses disciples
qu’il participe à l’accomplissement de la Grande Commission. « Allez, faites de toutes les
nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et enseignez-
leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours,
jusqu’à la fin du monde. Amen » (Matthieu 28:19, 20). 

Lorsque vous priez pour des âmes, croyez. Dieu répond toujours à vos prières. Chaque
chrétien naît en tant que missionnaire. Nous sommes sur cette planète pour une seule raison :
témoigner de ce merveilleux Dieu de l’univers.

Ramon Canals est le secrétaire pastoral de la Conférence générale.

Mon engagement
Consacrer un moment régulier chaque semaine pour partager la bonne nouvelle par le
biais d’études bibliques, de petits groupes et d’autres moyens, et intercéder pour les autres.

Citations extraites
- Lorsque vous priez pour les âmes, croyez que Dieu se servira de vous pour témoigner
auprès d’autres personnes.
- Que nous soyons jeunes ou vieux, hommes ou femmes, quelle que soit notre identité
culturelle, vous et moi avons été appelés à parler de ce que nous avons vu et vécu avec
Dieu. 
L’observation du Sabbat

Par Hiskia et Ellen Missah

Jour 6

Le sabbat du septième jour est un important segment de temps que nous sommes
appelés à gérer. Il est essentiel de revoir la façon de passer ces heures sacrées, car cela a une
répercussion sur notre être.

Mon expérience personnelle

Alors que j’écris (Hiskia) cet article, mon esprit dérive, se remémorant les bons moments
que j’ai passés dans mon enfance avec mes parents et la manière d’observer le sabbat, qui a été
adoptée par ma famille il y a plus d’un demi-siècle. J’ai eu la chance de vivre ces moments
merveilleux où nous nous préparions pour le commencement du sabbat, et où nous saluions et
célébrions ce jour spécial et béni.
Voici les règles du sabbat dans la maison de mon enfance : Le jour du sabbat, il n’y avait
absolument aucun repassage, nettoyage ou cuisine. Avant le coucher du soleil le vendredi, tout
devait être préparé, comme repasser les vêtements que nous porterions pour l’église, cirer les
chaussures et cuisiner les aliments pour le sabbat. Puis, lorsque le soleil se couchait presque à
l’ouest, mon père rassemblait tous ses enfants et les membres de sa famille dans le salon, où
nous nous asseyions, chantions quelques chants du sabbat, lisions la Bible, prononcions des
versets à mémoriser, priions, et terminions par le Notre Père, récité ensemble. Tout de suite
après, nous formions un cercle et nous nous tenions la main, et nous nous souhaitions un
joyeux sabbat. Nous disions : « Joyeux Sabbat, joyeux Sabbat, joyeux Sabbat ». Alors que le
soleil glissait au-delà de l’horizon, un sentiment de paix envahissait nos cœurs et notre foyer.
C’était le rituel de ma famille pour saluer le sabbat.
Enfant, j’ai toujours aimé et apprécié le sabbat pour les raisons suivantes :
Premièrement, nous n’avions pas classe, ce qui signifiait : pas de devoirs ni d’interrogations.
Deuxièmement, je n’avais pas à accomplir mes activités de routine et mes tâches ménagères.
Troisièmement, je rencontrais mes amis à l’église et j’avais l’occasion de bavarder avec eux. Et
enfin, à cause des repas spéciaux. Ma mère cuisinait toujours des plats délicieux et un menu
spécifique, préparé uniquement pour le sabbat.
Pour nous, et pour moi en particulier, le sabbat est devenu un jour heureux, un jour que
nous attendons avec impatience. Cette expérience impressionnante est restée gravée dans mon
esprit jusqu’à aujourd’hui. À mon tour, j’ai mis en place la même routine et la même pratique
pour mes enfants, et ils l’ont beaucoup appréciée. Maintenant qu’ils ont leurs propres familles,
ils pratiquent la même routine avec leurs enfants et leurs familles. C’est un héritage que j’ai
laissé à mes descendants.

L’observation du sabbat dans l’Esprit de prophétie

Dans les écrits d’Ellen White, nous trouvons des instructions sur la pérennité du sabbat
et des conseils pratiques sur la façon de l’observer.

 « Dieu nous a donné l’ensemble des six jours pour accomplir notre travail et ne s’en est
réservé qu’un seul. Ce devrait être pour nous un jour de bénédiction – un jour où nous
mettons de côté toutes nos affaires profanes et où nous fixons nos pensées sur Dieu et
le ciel » (Child Guidance, p. 529).
 « Mais alors que nous adorons Dieu, nous ne devons pas considérer cela comme une
corvée. Le sabbat du Seigneur doit être vécu comme une bénédiction pour nous et pour
nos enfants. Ils doivent considérer le sabbat comme un jour de délices, un jour que Dieu
a sanctifié ; et ils le considéreront ainsi s’ils sont correctement instruits. Les parents
peuvent emmener leurs enfants à l’extérieur, pour voir Dieu dans la nature. Ils peuvent
leur montrer les fleurs en pleine floraison et les bourgeons qui s’ouvrent, les arbres
majestueux et les belles touffes d’herbe, et leur enseigner que Dieu a créé tout cela en
six jours, qu’il s’est reposé le septième jour et qu’il l’a sanctifié. Les parents peuvent
ainsi consolider leurs leçons d’instruction à leurs enfants, de sorte que lorsque ces
derniers regardent les choses de la nature, ils se rappellent le grand Créateur de toutes
ces choses. Leurs pensées remonteront jusqu’au Dieu de la nature, jusqu’à la création
de notre monde, lorsque le fondement du sabbat a été posé et que tous les fils de Dieu
ont poussé des cris de joie. Telles sont les leçons à imprimer dans l’esprit de nos
enfants » (Child Guidance, p. 531).

Le sabbat n’est pas notre temps, mais le temps de Dieu. Nous devons garder le sabbat
fidèlement et Lui donner son temps. Sinon, lorsque nous y empiétons, cela est considéré
comme un vol du temps de Dieu. Par conséquent, nous devons respecter le sabbat, car il est
saint ; c’est un signe que Dieu est le Créateur et que nous sommes Sa création. Nous devrions
garder cela à l’esprit à travers toutes nos générations.

Quelques bienfaits de l’observation du sabbat

1. Se réjouir dans le Seigneur. En tant qu’observateurs du sabbat, nous savons que Dieu a
dit que nous devions considérer ce jour saint comme un délice. Ésaïe 58:13, 14 dit : « Si
tu retiens ton pied pendant le sabbat, pour ne pas faire ta volonté en mon saint jour, si
tu fais du sabbat tes délices, pour sanctifier l’Éternel en le glorifiant, et si tu l’honores en
ne suivant point tes voies, en ne te livrant pas à tes penchants et à de vains discours,
alors tu mettras ton plaisir en l’Éternel. »
Dieu a promis que nous nous réjouirons dans le Seigneur le jour du sabbat.
Malheureusement, pour certaines personnes, le sabbat est devenu un fardeau, un jour
malheureux en raison des nombreuses restrictions créées par l’homme incluses dans la
loi du sabbat. Bon nombre des 1 521 règlements associés au sabbat nuisent à la beauté
et au plaisir du sabbat et de l’observation du sabbat. De cette façon, Satan empêche
beaucoup de personnes de faire l’expérience du sabbat, les privant ainsi de la joie que
Dieu a prévue.
2. Une source de prospérité. Le commandement du sabbat est accompagné de la
promesse de prospérité de la part de Dieu : « Et je te ferai monter sur les hauteurs du
pays, je te ferai jouir de l’héritage de Jacob, ton père ; car la bouche de l’Éternel a
parlé. » (Ésaïe 58:14)
Si nous observons fidèlement le sabbat, Dieu nous fera monter sur les hauteurs
du pays et nous nourrira de l’héritage de Jacob. En d’autres termes, si nous observons et
gardons le sabbat dans la joie, Dieu nous bénira. Il nous élèvera jusqu’au « sommet » du
monde, comme l’indique le Deutéronome 28:13 : « L’Éternel fera de toi la tête et non la
queue, tu seras toujours en haut et tu ne seras jamais en bas, lorsque tu obéiras aux
commandements de l’Éternel, ton Dieu, que je te prescris aujourd’hui, lorsque tu les
observeras et les mettras en pratique ». La nation qui garde et observe le sabbat prouve
la véracité du Deutéronome 28:13.
3. Apprécier la création. La nature est le deuxième livre qui révèle Dieu. Ellen White écrit :
« Les trésors de la Nature sont les silencieux témoins du Seigneur, qu’il nous donne pour
nous enseigner des vérités spirituelles. Ils nous parlent de l’amour de Dieu et nous
dispensent la sagesse du grand Artiste et Maître » (Le Foyer Chrétien, p. 139). Le repos
du sabbat offre une excellente occasion aux familles vivant dans un monde affairé,
entourées d’objets fabriqués par l’homme, d’accéder à la révélation de la nature. Nous
pouvons apprécier l’œuvre du Créateur et la façon dont il pourvoit aux besoins de
l’humanité. À ce titre, le septième jour constitue un rappel constant de notre position de
gestionnaires des ressources de Dieu.
Les simples activités suivantes, organisées l’après-midi du sabbat, peuvent nous
reconnecter avec la création de Dieu :
 Visitez un parc ou un jardin et faites-y une étude biblique.
 Asseyez-vous au bord d’une plage, d’un lac ou d’un ruisseau tranquille et écoutez le
doux clapotis de l’eau.
 Faites une randonnée en montagne, respirez profondément l’air frais, et découvrez
les merveilles de la nature.
 Faites une promenade dans la nature, en prenant une paire de jumelles pour
observer les oiseaux.
 Allongez-vous sur une couverture au soleil pour obtenir la vitamine D dont vous avez
besoin.
L’observation et l’interaction avec la nature augmenteront notre intérêt à
observer le sabbat et à l’accueillir avec plaisir chaque semaine.

Faisons des choix simples pour faire du sabbat une expérience joyeuse pour nous et
notre famille, maintenant et tout au long de l’année à venir.

Hiskia Missah, DMin, est directeur associé de la Gestion chrétienne à la Conférence générale,
aujourd’hui à la retraite.

Ellen Missah, PhD, occupe le poste d’assistante administrative à la présidence de la Conférence


générale.

Mon engagement

Me préparer pour le sabbat pendant la semaine et observer fidèlement et apprécier ce jour de


repos.

Citations extraites

C’est un héritage que j’ai laissé à mes descendants.


Le repos du sabbat offre une excellente occasion aux familles vivant dans un monde affairé,
entourées d’objets fabriqués par l’homme, d’accéder à la révélation de la nature.
Ouvrir les écluses des cieux

Par Aniel Barbe

Jour 7

Récemment, lors d’un déjeuner du sabbat, nous savourions notre plat préféré, une
bonne vieille discussion théologique. Après un certain temps, la conversation s’est orientée vers
la question des rétributions et des bénédictions. Dieu rétribue-t-il actuellement les fidèles ou
les rétributions de Dieu sont-elles réservées pour l’avenir ? Quelle est la nature de la rétribution
de Dieu : spirituelle, matérielle, ou les deux ? S’il existe une rétribution actuelle, quel en est le
but ? Il est intéressant de constater que différentes positions émergent parmi nous. Les
chrétiens sont divisés sur la question de la rétribution de Dieu. Pour certains, il s’agit d’obéir à
Dieu pour bénéficier d’une bénédiction plus importante, tandis que d’autres font une
abstraction totale d’une rétribution présente. Cette situation m'a amené à revisiter Malachie
3:10-12 ; un passage régulièrement cité comme étant la rétribution de Dieu pour ceux qui
pratiquent le versement fidèle de la dîme.

Un débordement de bénédictions

Malachie utilise un langage figuratif, « si je n’ouvre pas pour vous les écluses des cieux »,
pour décrire le résultat du versement intégral de la dîme au Seigneur. Auparavant, Moïse a
utilisé l’expression « les écluses des cieux s’ouvrirent » (Genèse 7:11) pour décrire la pluie
abondante qui est tombée pendant les quarante jours du Déluge. Ailleurs, il utilise une
expression presque similaire, « je ferai pleuvoir pour vous du pain, du haut des cieux »
(Exode 16:4), pour faire référence à la manne, la nourriture quotidienne d’Israël pendant
quarante ans. « Ouvrir pour vous les écluses des cieux », transmet l’idée d’initiative divine,
d’abondance et de biens matériels.
Malachie 3:10 apporte d’autres précisions sur le résultat pour ceux qui donnent fidèlement la
dîme : « Si je ne répands pas sur vous la bénédiction en abondance. » Cet enseignement est en
harmonie avec la promesse de Dieu trouvée dans Deutéronome 28. La ligne d’introduction
informe sur les bénéficiaires de la promesse, ceux à qui s'applique « Si tu obéis à la voix de
l’Éternel, ton Dieu, en observant et en mettant en pratique tous ses commandements que je te
prescris aujourd’hui » (verset 1). Plus loin, la bénédiction est décrite : « L’Éternel t’ouvrira son
bon trésor, le ciel, pour envoyer à ton pays la pluie en son temps et pour bénir tout le travail de
tes mains » (verset 12).

Bien que l’amour et les bénédictions de Dieu précèdent la dîme, il est scripturaire de
reconnaître que Dieu ajoute d’abondantes bénédictions matérielles à ceux qui donnent
fidèlement la dîme. Ellen White confirme cette compréhension : « S’ils avaient admis librement
et complètement les exigences de Dieu et répondu à ses demandes, sa bénédiction se serait
manifestée par une augmentation de la production de la terre. Les moissons auraient été plus
abondantes. Les besoins de tous auraient été plus largement satisfaits. Plus nous donnerons et
plus nous recevrons » (Conseils à l’économe, p. 95). La récompense présente et future des
fidèles est une vérité bien établie.

Les abondantes bénédictions de Dieu ne viennent pas en paquets uniformes. Elles


varient d’un individu à l’autre. Certains ne mendieront pas leur pain (Psaume 37:25), tandis que
d’autres produiront d’abondantes richesses. Ellen White explique cette réalité diverse : « 
Certains recevront le centuple dans cette vie et la vie éternelle dans le monde à venir. Mais tous
ne recevront pas le centuple en cette vie, parce qu’ils ne pourraient le supporter » (Conseils à
l’économe, p. 246). Ayons confiance en la sagesse de Dieu.

Selon The Message, Luc 16:10-13 dit : "Si tu n’es pas honnête dans les petits travaux, qui
te mettra à la tête du magasin ?" La fidélité dans le versement de la dîme montre que nous
pouvons gérer davantage de bénédictions de Dieu.

Actuellement, nous traversons des territoires inexplorés. Beaucoup sont confrontés à de


nouvelles circonstances de vie pour lesquelles ils n’ont pas l’expérience et les ressources
nécessaires. Dans de telles situations, la tentation d’interrompre le versement de la dîme est
généralement forte. Néanmoins, ne serait-il pas plus sage et plus rassurant de garder les
écluses du ciel ouvertes sur nous ?

Le plan de protection de Dieu

Les deux versets suivants, Malachie 3:11, 12, amplifient le verset 10. Malachie 3:11


déclare : « Pour vous je menacerai celui qui dévore, et il ne vous détruira pas les fruits de la
terre, et la vigne ne sera pas stérile dans vos campagnes. » Ici, Malachie détaille les mesures de
protection de Dieu.

La vie nous a enseigné qu’il ne suffit pas d’être béni, mais qu’il faut préserver nos
bénédictions et en jouir. Le prophète Michée décrit une conséquence de l’infidélité : « Tu
sèmeras, et tu ne moissonneras pas, tu presseras l’olive, et tu ne feras pas d’onctions avec
l’huile, tu presseras le moût, et tu ne boiras pas le vin » (Michée 6:15). Ce sont des scénarios de
vie frustrants. Lorsque les enfants d’Israël montaient à Jérusalem pendant les trois fêtes de
pèlerinage, ils chantaient leur profonde aspiration : « Heureux tout homme qui craint l’Éternel,
qui marche dans ses voies ! Tu jouis alors du travail de tes mains, tu es heureux, tu prospères »
(Psaume 128:1, 2). Cela se produit lorsque notre Dieu réprimande, littéralement estropie et
paralyse, le dévoreur.

Jésus mentionne la présence d’un dévoreur et nous rappelle son plan de protection : « 
Le voleur ne vient que pour dérober, égorger et détruire ; moi, je suis venu afin que les brebis
aient la vie, et qu’elles soient dans l’abondance » (Jean 10:10). Le « elles » dans ce verset fait
référence à « ses propres brebis », à celles qui « connaissent sa voix » et « le suivent »
(Jean 10:4). Il assure la protection et la vie abondante à ceux qui le reconnaissent comme
Propriétaire. À l’époque de Malachie, le peuple n’a pas reconnu Dieu comme Père et Maître
(Malachie 1:6), et en conséquence, ses bénédictions ont été maudites (Malachie 2:2). En
revanche, la dîme est une déclaration de reconnaissance de la propriété de Dieu sur nous et sur
toute chose. En tant que telle, elle permet à Jésus de nous inscrire dans son plan de protection.
La protection de Dieu est plus que nécessaire pour notre époque instable : « Dieu est
pour nous un abri sûr, un secours toujours prêt dans la détresse. C’est pourquoi nous n’avons
rien à craindre, même si la terre se met à trembler, si les montagnes s’écroulent au fond des
mers, si les flots grondent, bouillonnent, se soulèvent et secouent les montagnes » (Psaume
46:1-3, BFC). Dans un monde où la bourse vacille, où la guerre fait rage, où le COVID-19 et la
variole du singe menacent, et où le coût de la vie monte en flèche, n’est-il pas préférable de
nous placer, nous et tout ce que nous avons, sous la garde du Dieu tout-puissant ? En versant la
dîme, nous nous inscrivons dans le plan de protection de Dieu.

Plus de bénédictions dans un but précis

Nous lisons dans Malachie 3:12 : « Toutes les nations vous diront heureux, car vous
serez un pays de délices. » Ce verset utilise deux expressions pour désigner la réaction des
autres à l’égard de ceux qui versent fidèlement la dîme : « vous serez heureux » et « un pays de
délices ».

L’expression « vous diront heureux » s’applique à la femme vertueuse de Proverbes 31.


Elle est dite bienheureuse par ses enfants et son mari (verset 28). Ces louanges ne portent pas
sur sa beauté ou sur ce qu’elle a acquis, mais sur ses actions, qui ont été une bénédiction pour
eux et pour les autres : le fait qu’elle ait bien agi, les fruits de ses mains et ses œuvres.

Marie, la mère de Jésus, a également été appelée bienheureuse, car, grâce à ses actions
sacrificielles, le monde serait béni (Luc 1:48). On est appelé bienheureux lorsqu’on devient une
bénédiction spéciale pour les autres. C’est le but des abondantes bénédictions
supplémentaires.

L’apôtre Paul développe ce concept : « Et Dieu peut vous combler de toutes sortes de grâces,
afin que, possédant toujours en toutes choses de quoi satisfaire à tous vos besoins, vous ayez
encore en abondance pour toute bonne œuvre » (2 Cor. 9:8). Pour Paul, un plus grand nombre
de bénédictions a un but altruiste, celui de faire plus de bonnes œuvres. Le croyant
abondamment béni ne vit pas selon la norme de ce siècle, mais en vertu d’un principe plus
élevé. Non pas gagner plus pour dépenser plus pour nous-mêmes, mais gagner plus pour
devenir une plus grande bénédiction pour les autres. La finalité de la fidélité en matière de
dîme n’est pas d’acquérir plus de bénédictions, mais de devenir un plus grand canal de
bénédiction !

L’expression « pays de délices » évoque une augmentation de la capacité de témoignage


des enfants de Dieu, le fait qu’ils deviennent désirables. Tout en jouissant de bénédictions
abondantes, Israël deviendrait attrayant et désirable. Beaucoup voudraient leur ressembler et
en faire partie. Israël pourrait alors plus facilement réaliser le plan de Dieu pour lui : « Toutes
les nations de la terre seront bénies en ta postérité. » Et cela se produirait « parce que tu as
obéi à ma voix » (Gen. 22:18). La récompense abondante de la fidélité dans la dîme n’a pas pour
but de satisfaire nos désirs égoïstes, mais de servir de témoignage à la bonté et à la fidélité de
Dieu. Lorsque nous sommes abondamment bénis, nous avons des occasions supplémentaires
d’indiquer aux gens la Source de toutes les bénédictions.

Ellen White dit : « Nous devons prendre Dieu au mot, et avec la simplicité de la foi, marcher
selon sa promesse, et rendre à Dieu ce qui lui appartient » (Conseils à l’économe, p. 95). Ceux
qui donnent fidèlement la dîme sont récompensés maintenant et au grand jour de Dieu
(Malachie 4:2, 3). En tant que Seigneur des armées, capitaine et commandant des armées
angéliques, aucune de ses promesses ne manque de se réaliser. Cependant, la dîme n’est pas
une transaction de marchandage entre l’humanité et Dieu. Il ne s’agit pas de rendre pour
obtenir plus. Comme un esprit désintéressé conduit à donner fidèlement la dîme, le même
esprit nous aidera à utiliser nos bénédictions supplémentaires pour bénir les autres et
témoigner du Pourvoyeur de toutes les bénédictions.

Aniel Barbe Aniel Barbe est directeur adjoint de la Gestion chrétienne de la Conférence
générale et rédacteur en chef du magazine Dynamic Steward.

Mon engagement
Rendre fidèlement la dîme du Seigneur (10 % de mes revenus).
Citations extraites
Bien que l’amour et les bénédictions de Dieu précèdent la dîme, il est scripturaire de
reconnaître que Dieu ajoute d’abondantes bénédictions matérielles à ceux qui donnent
fidèlement la dîme.

Lorsque nous sommes abondamment bénis, nous avons des occasions supplémentaires
d’indiquer aux gens la Source de toutes les bénédictions.
Offrandes acceptables et inacceptables

Par Marcos Faiock Bomfim

Jour 8

Dans la Bible, il y a de nombreux indices qui laissent entendre que le Seigneur évalue, jauge et
note nos dons ou leur absence. Le fait qu’Il se soit délibérément assis en face du trésor
(Marc 12:41) et qu’Il ait noté l’offrande de la pauvre veuve (Marc 12:43) devrait nous indiquer
qu’aujourd’hui encore, Il observe et évalue nos comportements en matière de dons.
Une autre vérité importante est que certaines offrandes sont acceptées et appréciées par Lui,
tandis que d’autres, quel que soit leur montant, ne peuvent être acceptées et sont même
offensantes à Ses yeux. Quelles sont certaines des conditions pour que Dieu accepte une
offrande ?

1. Lorsqu’elle est présentée par un cœur qui est en règle avec Dieu. (Psaume 40:6-8 ;
51:16, 17 ; Ésaïe 1:10-13 ; Osée 6:6 ; Malachie 3:2-5 ; Matthieu 9:13 ; Marc 12:33)
Selon Malachie 3, Dieu accepte les offrandes qui sont apportées « avec justice »
(verset 3), c’est-à-dire par ceux qui ont permis à Dieu de les affiner, de les purifier
(versets 2, 3) des péchés tels que la sorcellerie, l’adultère, le parjure, l’abus ou
l’oppression des mercenaires dans leur salaire, l’oppression des personnes vulnérables
et des étrangers (verset 5), pour n’en citer que quelques-uns. Ce n’est qu’à cette
condition que « l’offrande... sera agréable à l’Éternel » (verset 4).
Il devient clair que le Seigneur évalue le donateur avant le don. La meilleure et plus
grande offrande ne sera jamais acceptée si celui qui l’apporte n’est pas en règle avec
Dieu. Ainsi, nous devons apporter une « offrande de cœur » avant d’apporter une « 
offrande monétaire ». Nous apportons une « offrande de cœur » lorsque nous prenons
régulièrement le temps, chaque jour, de permettre au Saint-Esprit d’examiner nos
pensées et nos inclinations, en les comparant à la Parole de Dieu. En confessant nos
péchés et en croyant que la mort de Jésus a été suffisante pour payer notre dette, nous
recevons le pouvoir de nous prendre en dégoût à cause de nos mauvaises voies et
actions (Ézéchiel 36:31), puis de recevoir un cœur nouveau, plein du désir de faire la
volonté de Dieu (Ézéchiel 36:26, 27).

2. Lorsqu’elle est apportée par un cœur qui est intègre avec les hommes. (Matthieu 5:23,
24 ; Hébreux 13:16)
Toute personne qui est intègre avec Dieu s’efforcera d’être intègre avec les autres êtres
humains. Ceux qui ont un esprit contestataire ou qui sont inconscients des sentiments,
des droits ou des besoins des autres montrent que leur religion est fausse. Par
conséquent, leurs offrandes ne peuvent être acceptées par Dieu.
C’est pourquoi Jésus dit : Si donc tu présentes ton offrande à l’autel [le trésor de
Dieu], et que là tu te souviennes que ton frère a quelque chose contre toi, laisse là ton
offrande devant l’autel, et va d’abord te réconcilier avec ton frère ; puis, viens présenter
ton offrande » (Matthieu 5:23, 24). Ai-je fait tout ce que je peux pour vivre en paix avec
tous les hommes et toutes les femmes (Romains 12:18) et pour aider ceux qui sont dans
le besoin autour de moi ? Sans cette expérience sanctifiante, nos offrandes ne peuvent
être acceptées par Dieu.
3. Lorsqu’elle est présentée par une personne obéissante. (1 Samuel 15:22 ; Psaume
40:6-8 ; Ésaïe 66:2-4)
Le roi Saül était impatient de présenter des offrandes au Seigneur, mais uniquement
pour couvrir sa désobéissance délibérée au commandement du Seigneur. Au lieu de
confesser son péché, il ne cessait de présenter des excuses pour faire ce qui était
contraire à la volonté de Dieu (1 Samuel 15). De nos jours, certaines personnes agissent
de la même manière lorsqu’elles travaillent pendant les heures du sabbat, en
promettant d’apporter le salaire de ce jour-là comme une sorte d’« offrande de
compensation » pour avoir fait ce qui n’est pas juste. Mais si un homme marié a une
liaison, sa femme acceptera-t-elle un gâteau préparé par l’autre femme comme
compensation ?
C’est pourquoi Samuel dit à Saül : « Samuel dit : L’Éternel trouve-t-il du plaisir
dans les holocaustes et les sacrifices, comme dans l’obéissance à la voix de l’Éternel ?
Voici, l’obéissance vaut mieux que les sacrifices, et l’observation de sa parole vaut mieux
que la graisse des béliers » (1 Samuel 15:22). Dieu n’acceptera jamais des offrandes pour
remplacer la fidélité à ses commandements.

4. Lorsque l’adorateur recherche une récompense céleste, et non terrestre. (Matthieu


6:1-4)
Certaines personnes peuvent apporter de grandes offrandes ou faire des dons
importants tout en étant poussées par des motivations moins qu’idéales. Certains, par
exemple, veulent être reconnus comme des philanthropes ou des bienfaiteurs, d’autres
lorgnent un poste au sein du comité de l’église, et d’autres encore peuvent donner par
amour pour le pasteur. Parce que ces motivations terrestres attendent généralement
une reconnaissance humaine (une sorte de récompense), elles ne peuvent être
acceptées par Dieu. En revanche, lorsque je ne cherche pas à me promouvoir par mes
offrandes, alors ce que Jésus a dit peut s’accomplir dans ma vie : « et ton Père, qui voit
dans le secret, te le rendra » (Matthieu 6:4).

5. Lorsqu’elle représente une proportion appropriée du revenu. (Deutéronome 16:17 ;


Marc 12:41-44 ; 1 Corinthiens 16:1, 2)
Jésus a dit un jour que la personne qui donnait la plus petite somme donnait plus
que tous ceux qui donnaient des sommes beaucoup plus importantes (Marc 12:41-44).
Loin de manquer de connaissances en maths, le Créateur de l’univers a indiqué que son
estimation de ce que nous donnons n’est pas basée sur le montant, mais sur la
proportion donnée. Six pour cent du revenu donné par la personne la plus pauvre a la
même valeur qu’une offrande de six pour cent du revenu de la personne la plus riche,
même si les montants sont très différents.
En choisissant le système proportionnel pour décider quand et combien offrir,
nous témoignons que nous ne donnons pas pour gagner du mérite. Au contraire, nous
donnons en réponse à Son don, car Il est toujours le premier à donner. Il n’attendra
jamais de nous que nous donnions quoi que ce soit s’il ne nous a pas donné quelque
chose (2 Corinthiens 8:11, 12).
En ne destinant pas un pourcentage fixe de leurs revenus à donner en offrande
(2 Corinthiens 9:7), les gens peuvent laisser à leur propre cœur trompeur (Jérémie 17:9)
le soin de décider quand et combien donner. À l’inverse, en choisissant dans la prière
une proportion du revenu à donner en offrande, ils laissent à Dieu le contrôle du
moment et de la quantité à donner.
Je donne une proportion fixe de ce qu’Il m’a donné, en réponse à Son don.
Comme nous sommes partenaires dans Son entreprise de salut des âmes, plus Il me
bénit financièrement, plus le montant que je Lui rendrai sera important. Et s’Il a besoin
que davantage soit investi dans Son entreprise, Il me donnera davantage, car Il sait que
de chaque centime qu’Il me donne, un pourcentage fixe sera réinvesti dans
l’avancement de Son royaume.
6. Lorsqu’elle est donnée selon les instructions. (Gen 4:4, 5 ; Héb. 11:4)
L’histoire de Caïn et Abel nous montre que Dieu ne peut pas accepter les offrandes qui
ne sont pas apportées selon Ses instructions. Caïn a résolu de faire les choses à sa
manière, et Dieu « n’a pas respecté Caïn et son offrande » (Genèse 4:5). Abel a plu à
l’Éternel en suivant ses directives et en apportant « des premiers-nés de son troupeau et
de leur graisse. Et l’Éternel respecta Abel et son offrande » (Genèse 4:4).
L’espace ne nous permettra pas d’explorer toutes les instructions que l’on trouve
dans la Bible et l’Esprit de prophétie au sujet des offrandes acceptables. Mais outre les
points déjà abordés ci-dessus, nous pouvons ajouter que les offrandes régulières
doivent également être apportées au Seigneur en tant que prémices, en respectant le
principe « Dieu en premier » (Matthieu 6:33).
Les offrandes de prémices (ou de premiers-nés) étaient régulièrement apportées
à Dieu par ses enfants en souvenir du fait qu’il est le Pourvoyeur et le Soutien de la vie.
Elles ne sont acceptées que parce que Jésus, l’Agneau de Dieu, est mort en tant que
rançon pour nos péchés, ouvrant la voie pour que nous soyons acceptés par le Père.
Ce type d’offrande est « principalement déclenché, non pas par de bons
sentiments, un besoin spécifique, un appel, de la sympathie pour un pasteur ou un
responsable religieux, ni même un désir de pourvoir au temple ou à l’œuvre
missionnaire. Au contraire, [elle] devrait être déclenchée par l’acte de Dieu d’envoyer
une certaine forme de croissance. Elles sont un moyen d’adorer Dieu, en plus de la dîme
(Mal. 3:8-10), chaque fois qu'il y a un ajout de revenu. »

Conclusion

Avant tout acte d’adoration par des offrandes, Dieu nous invite à évaluer notre cœur
pour voir s’il ne reste pas un péché non confessé qui pourrait empêcher notre offrande d’être
acceptée. Mais nous devons également évaluer notre relation avec Dieu et avec les autres, la
motivation qui nous pousse à offrir, ainsi que la régularité et la qualité de l’offrande. Est-ce le
meilleur que nous puissions apporter ? Exprime-t-elle notre gratitude et notre allégeance
envers Lui ?
Profitons de l’adoration par les offrandes pour nous rapprocher encore plus de Celui qui
nous a non seulement rachetés par son sang, mais qui nous maintient aussi en vie !

Marcos Faiock Bomfim est le directeur de la Gestion chrétienne de la Conférence générale

Mon engagement

Pour tout revenu qu’Il me donne, je promets un pourcentage (____ %) comme offrande
régulière.

Citations extraites
La meilleure et plus grande offrande ne sera jamais acceptée si celui qui l’apporte n’est pas en
règle avec Dieu.

En choisissant le système proportionnel pour décider quand et combien offrir, nous témoignons
que nous ne donnons pas pour gagner du mérite. Au contraire, nous donnons en réponse à Son
don…

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