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Jour 1
Observez la nature qui nous entoure. Écoutez le chant des oiseaux. Admirez les ébats
pittoresques des écureuils et des cerfs. Admirez l’intensité des couleurs des fleurs, leur parfum
exquis, et la texture douce de leurs pétales veloutés. Qui a conçu une nature aussi belle ? Le
Dieu unique et vrai, notre Créateur, notre pourvoyeur et notre rédempteur.
Jean a écrit en guise de confirmation : « Au commencement était la Parole, et la Parole
était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses
ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle » (Jean 1:1–3, LSG). « Et la
parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité ; et nous avons
contemplé sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père » (Jean 1:14). « Le
lendemain, il [Jean-Baptiste] vit Jésus venant à lui, et il dit : Voici l’Agneau de Dieu, qui ôte le
péché du monde » (Jean 1:29). « André, frère de Simon Pierre, était l’un des deux qui avaient
entendu les paroles de Jean, et qui avaient suivi Jésus. Ce fut lui qui rencontra le premier son
frère Simon, et il lui dit : Nous avons trouvé le Messie (ce qui signifie Christ) » (Jean 1:40, 41). «
Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne
périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle » (John 3:16). La Parole de Dieu et la nature nous
présentent, sans l’ombre d’un doute, l’œuvre merveilleuse du Concepteur intelligent, le
Créateur, et de Jésus-Christ notre Rédempteur.
En outre, David a exprimé la réponse humaine appropriée : « C’est de toi que viennent
la richesse et la gloire, c’est toi qui domines sur tout, c’est dans ta main que sont la force et la
puissance, et c’est ta main qui a le pouvoir d’agrandir et d’affermir toutes choses. Maintenant,
ô notre Dieu, nous te louons, et nous célébrons ton nom glorieux. Car qui suis-je et qui est mon
peuple, pour que nous puissions te faire volontairement ces offrandes ? Tout vient de toi, et
nous recevons de ta main ce que nous t’offrons » (1 Chroniques 29:12–14).
Quelle extraordinaire vision du monde les Saintes Écritures nous offrent pour notre
cheminement dans la vie ! Le Seigneur, notre Dieu, est le Créateur (il possède donc tout
l’univers), et il fait en sorte que nous puissions le mettre à la première place. Cependant, nous
restons humains et fragiles, et nos décisions et promesses sont souvent vouées à l’échec ! Alors,
comment pourrions-nous prendre la décision durable et heureuse de mettre Dieu à la première
place dans nos vies ? Ainsi que de Le mettre à la première place dans l’administration de ce qu’Il
nous donne à gérer, peu en importe la quantité ?
Cinq éléments peuvent nous aider à mettre Dieu à la première place :
1. La Foi : Pour mettre Dieu à la première place, nous aurons besoin de la foi. « Or la foi est
une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne
voit pas » (Hébreux 11:1). C’est en définitive une question de confiance. Il est Dieu. Il est
le Créateur. Il est Celui qui pourvoit à nos besoins (Philippiens 4:19). Il est notre Sauveur,
et Il est « venu chercher et sauver ce qui était perdu. » (Luc 19:10) – vous et moi. Par
conséquent, au fur et à mesure que nous apprenons à Le connaître en lisant les Saintes
Écritures, la foi grandira (Romains 10:17), et nous serons capables d’avoir foi en Lui.
Salomon l’explique aussi clairement : « Confie-toi [aie foi] en l’Éternel de tout ton
cœur, et ne t’appuie pas sur ta sagesse ; reconnais-le dans toutes tes voies, et il aplanira
tes sentiers » (Proverbes 3:5, 6).
J’ai réfléchi à la grande vérité qui se trouve dans la citation suivante d’Ellen G.
White : « La vérité et la gloire de Dieu sont inséparables. Il est impossible à ceux qui ont
accès à la Parole d’honorer Dieu en suivant des opinions erronées. “Peu importe la
croyance, dit-on souvent, pourvu que l’on soit honnête.” C’est oublier que la vie est
l’expression de ce que l’on croit. Avoir l’occasion de voir et d’entendre la vérité et n’en
pas profiter, c’est rejeter la lumière et lui préférer les ténèbres. » (La Tragédie des
Siècles, p. 648)
Je veux choisir la lumière. Je veux choisir Jésus. Je veux mettre Dieu à la première
place par la foi, dans tous les domaines de ma vie, y compris la gestion de ce qu’Il m’a
donné. Et vous ?
2. L’Invisible : Pour mettre Dieu à la première place, nous aurons non seulement besoin de
la foi, mais aussi de fixer nos yeux sur « l’invisible », comme dans l’expérience de Moïse :
« C’est par la foi qu’il quitta l’Égypte, sans être effrayé de la colère du roi ; car il se
montra ferme, comme voyant celui qui est invisible » (Hébreux 11:27). Pouvons-nous
quotidiennement faire un choix libre et décider de fixer nos regards sur Jésus ?
(Hébreux 12:2) Le Seigneur est invisible, mais réel. Moïse a également déclaré : «
Écoute, Israël ! l’Éternel, notre Dieu, est le seul Éternel. » (Deutéronome 6:4, c’est nous
qui soulignons.) Il veut éclairer notre sentier !
« Le Seigneur vous invite à... considérer ces choses avec des yeux illuminés par
l’Esprit, et non par les conseillers du monde. Acceptez la Parole telle qu’elle est... Placez-
vous dans l’éclatante lumière de la gloire céleste afin qu’elle puisse luire devant,
derrière et autour de vous, car vous êtes tous une lumière dans le Seigneur.
– Lettre 110, 1899 (8 août 1899), à une femme fortunée. » (Levez vos yeux en haut,
p. 226)
Avoir confiance en l’Unique. Décider chaque jour de venir en Sa présence (notre
moment quotidien de méditation, pour prier, méditer sur Ses promesses et étudier la
Bible), et avoir un désir ardent comme David : « Je demande à l’Éternel une chose, que
je désire ardemment : je voudrais habiter toute ma vie dans la maison de l’Éternel, pour
contempler la magnificence de l’Éternel et pour admirer son temple » (Psaumes 27:4).
3. La Justice : Pour mettre Dieu à la première place, nous n’aurons pas seulement besoin
de la foi et de fixer nos regards sur l’invisible, mais nous devrons aussi faire l’expérience
de son extraordinaire justice. Paul, conscient de ce fait, s’exclame : « et d’être trouvé en
lui, non avec ma justice, celle qui vient de la loi, mais avec celle qui s’obtient par la foi en
Christ, la justice qui vient de Dieu par la foi » (Philippiens 3:9). Oui, nous avons besoin de
sa puissance transformatrice dans nos vies (Romains 12:2), pour pouvoir « choisir
correctement » et chercher « premièrement le royaume et la justice de Dieu ; et toutes
ces choses vous seront données par-dessus. » (Matthieu 6:33, c’est nous qui
soulignons.)
Lorsque nous choisissons de mettre Dieu à la première place, c’est parce que nous
réalisons qu’il a un plan pour chacun d’entre nous, et Paul nous assure d’un tel privilège
extraordinaire : « Nous faisons donc les fonctions d’ambassadeurs pour Christ, comme si
Dieu exhortait par nous ; nous vous en supplions au nom de Christ : Soyez réconciliés
avec Dieu ! Celui qui n’a point connu le péché, il l’a fait devenir péché pour nous, afin
que nous devenions en lui justice de Dieu » (2 Corinthiens 5:20, 21).
4. Servir Dieu : Mettre Dieu à la première place nécessitera non seulement un acte de foi,
de fixer nos regards sur l’invisible, et de faire l’expérience de Sa justice, mais surtout de
répondre à Son appel à Le servir !
Ésaïe explique cette expérience importante de sa vie, qui illustre ce que notre
Seigneur veut faire avec chacun de nous : « J’entendis la voix du Seigneur, disant : Qui
enverrai-je, et qui marchera pour nous ? » (Ésaïe 6:8)
Avec Ésaïe, sommes-nous prêts à répondre volontairement à un appel aussi
crucial ? « Me voici, envoie-moi ! » (Ésaïe 6:8, c’est nous qui soulignons.) Pour connaître
le privilège de mettre Dieu à la première place et de répondre quotidiennement à son
appel, nous devons dire avec confiance : « J’irai ».
Ellen G. White dit dans Vers Jésus :
« Ce dont vous avez besoin, c’est de connaître la véritable puissance de la
volonté. Le moteur de la personnalité humaine, c’est la faculté de décider, de
choisir. Tout dépend de la volonté. Dieu nous a accordé la puissance de choisir :
à nous de l’exercer. Vous ne pouvez changer votre cœur ; vous ne pouvez, de
vous-même, donner à Dieu vos affections ; mais vous pouvez décider de le servir.
Vous pouvez lui donner votre volonté, et alors il produira en vous le vouloir et le
faire selon son bon plaisir. Ainsi tout votre être sera placé sous l’action puissante
de l’Esprit du Christ ; vos affections seront concentrées sur lui, vos pensées
seront en harmonie avec les siennes. » (Vers Jésus, p. 72
Le fait de décider de mettre Dieu à la première place inondera votre vie de paix à
mesure que vous vous engagerez à le servir. « L’âme qui se consacre au service du Christ
possède une paix que le monde ne peut lui ravir. » (Avec Dieu chaque jour, p. 186)
5. Les Trésors : Mettre Dieu à la première place nécessitera de notre part, non seulement
un acte de foi, de fixer nos regards sur l’invisible, et de faire l’expérience de sa justice,
alors que nous décidons de servir Dieu, mais cela se reflétera également dans la manière
dont nous gérons les trésors que notre Père céleste nous confie, et si nous sommes
prêts à mettre Dieu à la première place dans leur gestion. En tant que bons
gestionnaires, nous voulons entendre de notre Seigneur des paroles d’approbation : «
Son maître lui dit : C’est bien, bon et fidèle serviteur ; tu as été fidèle en peu de chose, je
te confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton maître » (Mathieu 25:21).
Dans ce monde, nous menons un combat spirituel contre les forces du mal, mais
notre Seigneur veut que nous réussissions et que nous surmontions tous les types de
tentations, et que nous l’honorions toujours. Mais la question est la suivante : « Un
homme trompe-t-il Dieu ? Car vous me trompez, et vous dites : en quoi t’avons-nous
trompé ? Dans les dîmes et les offrandes. Vous êtes frappés par la malédiction, et vous
me trompez, la nation tout entière ! Apportez à la maison du trésor toutes les dîmes,
afin qu’il y ait de la nourriture dans ma maison ; mettez-moi de la sorte à l’épreuve, dit
l’Éternel des armées. Et vous verrez si je n’ouvre pas pour vous les écluses des cieux, si
je ne répands pas sur vous la bénédiction en abondance » (Malachie 3:8–10).
Quelle bénédiction ce sera pour nos vies, nos familles et nos églises lorsque nous
appliquerons les instructions de Dieu dans notre expérience personnelle ! « Les églises
qui s’astreignent à soutenir systématiquement et d’une façon libérale la cause de Dieu
sont aussi les plus prospères spirituellement. » (Témoignages pour l’église, vol. 1, p. 443)
Mon engagement
Jour 2
Faites de votre moment de méditation avec Jésus votre principale priorité quotidienne,
et vous en récolterez de riches bienfaits dans tous les aspects de la vie. C’est la première
condition pour grandir en tant que gestionnaire fidèle des ressources que Dieu nous a confiées.
Essayez-le ! Vous verrez !
Melody Mason est coordinatrice des ressources pour l’Association pastorale de la Conférence
générale et auteur de Daring to Ask for More [Oser demander plus] et Daring to Live by Every
Word [Oser vivre selon chaque parole].
Mon engagement
Mettre à part les premiers moments de chaque journée pour communier avec le
Seigneur par la prière, l’étude de la Bible, de l’Esprit de prophétie, de la leçon de l’École du
sabbat, et participer au culte familial.
Citations extraites
À mesure que je donnais la priorité au temps passé avec Dieu, paisiblement, sans
empressement… tout le reste de la vie commença à s’écouler plus facilement.
Nous devons être déterminés à dire « non » à certaines choses le soir afin de pouvoir dire «
oui » au Seigneur le matin.
Cultiver des relations de qualité
Jour 3
1. Voyez votre mariage comme un don de Dieu. Plus vous verrez votre mariage comme un
bien précieux et un don de Dieu, plus vous aurez une opinion positive de votre relation
conjugale. Puisque votre cerveau est câblé pour croire ce que vous lui dites, changez
votre discours personnel et commencez à vous dire que vous avez un mariage
formidable. Si vous le faites régulièrement, vous et votre conjoint commencerez bientôt
à le croire et à le vivre. La Bible a raison quand elle dit : « Si tu peux !... Tout est possible
à celui qui croit. » (Marc 9:23, LSG).
2. Priez régulièrement pour votre mariage et votre conjoint. Parce que Dieu a créé le
mariage, il est essentiel de Le garder au centre de votre relation. Utilisez votre foi à bon
escient en demandant à Dieu la patience et le désir d’être compréhensif et aimable
envers votre conjoint. Si vous croyez que Dieu voit tout et sait tout, alors vous voudrez
faire attention à ce que vous dites ou faites à votre conjoint. C’est la raison pour laquelle
Ellen White déclare dans Le Foyer Chrétien : « Contemplez-le sans cesse, et votre amour
pour lui deviendra chaque jour, à mesure qu’il subira l’épreuve, plus profond et plus
fort. C’est alors que votre amour réciproque augmentera aussi en force et en
profondeur » (p. 100). Par conséquent, votre prière devrait être que Dieu fasse pour
votre mariage « par la puissance qui agit en nous, infiniment au-delà de tout ce que
nous demandons ou pensons » (Éphésiens 3:20).
4. Découvrez ce que votre conjoint aime, et continuez à le faire. Découvrez ce que votre
conjoint n’aime pas, et cessez de le faire ! Découvrez ce que votre conjoint n’aime pas,
et cessez de le faire ! Avant le mariage, les couples sont très fiers d’être le meilleur
d’eux-mêmes. Ils sont prêts à tout faire pour rendre l’autre personne heureuse. Après le
mariage et la lune de miel, cependant, de nombreux couples ont tendance à cesser de
faire des choses spéciales pour l’autre et commencent à s’éloigner. Si les couples
appliquaient la règle d’or « Tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous,
faites-le de même pour eux » (Matthieu 7:12), leur relation conjugale se renforcerait et
les comblerait de satisfaction et de la joie de Dieu.
5. Pardonnez souvent. Dans le mariage, les couples se blesseront inévitablement l’un
l’autre. Nous ne parlons pas nécessairement d’abus de quelque nature que ce soit –
bien que ce soit également une possibilité – mais des réalités inhérentes aux relations
humaines imparfaites. Sans jamais vouloir blesser l’autre, les partenaires disent ou font
souvent des choses qui le font. C’est la raison pour laquelle vous devez apprendre à
pardonner. Pardonner à quelqu’un qui vous a fait du mal est la partie la plus difficile de
l’amour, et pourtant il n’y a pas de véritable amour sans pardon. Pardonner ne signifie
pas devenir un paillasson ou libérer l’autre personne de toute responsabilité.
Néanmoins, pardonner aide à entamer le processus de guérison de vos blessures et du
besoin de punir l’autre personne. Le pardon aide également à réduire le fossé qui s’est
creusé dans la relation. Bien sûr, vous ne pouvez apprendre à pardonner que si vous
êtes soumis à la souveraineté de Jésus-Christ, qui a dit : « pardonne-nous nos offenses,
comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés » (Matthieu 6:12).
6. Apprenez à rire. L’ancien adage « le rire est un bon médicament » est encore vrai
aujourd’hui. En effet, la recherche médicale suggère que le rire présente des avantages
physiologiques et neurologiques. Le rire aide à réduire le stress, stimule le système
immunitaire, réduit la tension artérielle, soude les couples et préserve la fraîcheur de la
relation. Chaque couple marié doit trouver des raisons de rire et arrêter de se stresser
pour les petites choses. Proverbes 17:22 nous rappelle : « Un cœur joyeux est un bon
remède, mais un esprit abattu dessèche les os. »
Lorsque vous êtes fidèle dans votre gestion, Dieu ouvre les écluses du ciel et déverse
d’abondantes bénédictions. Lorsque vous êtes patients, aimables, fidèles et doux l’un envers
l’autre dans le mariage, les bénédictions de Dieu débordent non seulement dans vos foyers,
mais aussi dans les foyers des voisins, des parents et des amis.
Résolvez dans votre cœur de commencer à pratiquer ces sept habitudes dans votre mariage
dès aujourd’hui.
Willie Oliver, PhD, CFLE, est un pasteur consacré, conseiller pastoral, sociologue de la famille et
éducateur certifié en vie familiale. Il est également directeur du département des Ministères de
la Famille au siège mondial de l’Église adventiste du septième jour.
Elaine Oliver, PhDc, LCPC, CFLE, est conseillère professionnelle clinique agréée, psychologue de
l’éducation et éducatrice certifiée en vie familiale. Elle est également directrice associée du
département des Ministères de la Famille au siège mondial de l’Église adventiste du septième
jour.
Mon engagement
Jour 4
Mon engagement
Pour établir une nouvelle habitude saine, afin de mieux servir le Seigneur avec mon
esprit, je m’engage à :
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Citations extraites
- Il n’y a pas de santé sans santé mentale.
- Les pratiques religieuses, telles que la lecture des Psaumes ou des Proverbes dans la
Bible, peuvent nous aider à chasser les pensées indésirables et favoriser le réconfort et
les émotions positives.
Quand vous priez pour les âmes, croyez !
Jour 5
Avez-vous déjà demandé à Dieu de vous donner quelque chose que vous désirez, pour
ensuite rejeter rapidement ce qu’Il vous donne parce que vous ne reconnaissez pas que la
réponse à vos prières est juste devant vous ? Avez-vous déjà prié pour quelque chose, puis
l’avez rejeté après que Dieu vous l’ait donné ? Eh bien, je dois avouer que je suis passé par là à
plusieurs reprises. Il y a quelques années, je visitais des personnes dans une communauté, avec
l’intention de commencer des études bibliques en vue d’une réunion d’évangélisation. J’ai prié
Dieu de me conduire vers des personnes de la communauté qui étaient ouvertes à recevoir
l’évangile. Des personnes sur lesquelles Dieu travaillait déjà. Des personnes qui avaient faim de
la Vérité. Je ne voulais pas entrer dans des disputes religieuses avec les gens. Tout ce que je
voulais, en tant que gestionnaire de l’évangile, c’était partager Jésus avec des personnes qui
voulaient entendre l’évangile.
À ma grande surprise, Dieu a répondu à ma prière exactement comme je l’avais
demandé. Il m’a envoyé chez une dame qui avait toutes les caractéristiques pour lesquelles
j’avais prié, sauf qu’elle ne correspondait pas à mon stéréotype. Je ne l’ai pas reconnue comme
une personne qui cherchait Dieu.
Rencontres divines non identifiées
Alors que mon ami et moi visitions le quartier à la recherche de personnes intéressées
par l’étude de la Bible, nous sommes arrivés à une maison qui était légèrement différente de
toutes les autres. La maison avait la forme d’une pyramide. La couleur rouge était
prédominante dans la maison, y compris les rideaux rouges, les portes et les fenêtres. Hésitant,
j’ai sonné à la porte. Une grande dame élégante aux yeux bleus a ouvert la porte. Nous avons
pensé faire demi-tour et partir dès que nous l’avons vue. Non pas parce qu’elle était laide, mais
parce qu’elle était très belle. Et en plus, elle était habillée de vêtements plus appropriés pour le
lit que pour l’extérieur.
Nous sommes restés devant la porte, stupéfaits. Devions-nous parler à cette dame, ou
pas ? Avec un peu de crainte, nous lui avons dit que nous étions en train de visiter le quartier,
de distribuer de la littérature et de prier pour les gens. Puis elle a dit : « Entrez. » J’ai regardé
mon ami, et sans échanger de mots, nous avons tous deux compris que nous devions quitter cet
endroit au plus vite. Mais elle continuait à insister : « S’il vous plaît, entrez. » Nous avons hésité.
Plus tard, mon ami et moi avons échangé nos pensées et découvert que nous pensions tous les
deux la même chose : c’est une maison de prostitution, cette dame est une prostituée, et nous
ferions mieux de fuir pour sauver notre vie. Mais la dame continuait à insister pour que nous
entrions.
Finalement, nous avons décidé d’entrer dans la maison, et sans la regarder, nous avons
ouvert nos Bibles et commencé à parler de Jésus. Nous lui avons dit à quel point Jésus est
précieux dans nos vies et comment il nous a sauvés et donné sa vie. Nous exprimé à quel point
Dieu nous aime et qu’Il vient bientôt pour nous prendre à la maison. Puis, tout à coup, elle a
dit : « Excusez-moi ». Elle a quitté la pièce et est revenue complètement habillée quelques
minutes plus tard. Nous n’avons jamais dit un mot sur ses vêtements. Nous ne parlions que de
Jésus. Mais le Saint-Esprit travaillait dans son cœur. Alors que nous poursuivions l’étude
biblique, j’ai remarqué qu’elle se mettait à pleurer. Je ne savais pas ce qui se passait. Puis elle
s’est mise à parler et nous a dit qu’elle ne savait pas prier, mais qu’elle avait demandé à Dieu
d’envoyer quelqu’un pour lui enseigner la Bible. Je ne pouvais pas croire ce qu’elle disait. Je
priais pour que Dieu me conduise vers quelqu’un avec qui il travaillait déjà, et il l’a fait. Mais à
cause de mon idée préconçue, je ne l’ai pas vu.
Croire aux résultats de Dieu
Dieu a répondu à mes prières en m’envoyant dans ce foyer. Et au même moment, Dieu
répondait à ses prières en m’envoyant lui enseigner la Bible. Cependant, j’ai failli manquer cette
occasion parce que je la jugeais sur son apparence. Betty (cette belle dame) et toute sa famille
ont donné leur vie au Seigneur et ont été parmi les premières personnes à être baptisées lors
de ces réunions d’évangélisation. Betty avait une fille de dix ans qui a été baptisée. Elle
s’appelle Cindy. J’ai vu Cindy il y a quelques semaines à St. Louis. Elle est maintenant une
femme de 47 ans avec deux enfants à elle. Elle m’a donné une grande accolade et m’a dit : «
Merci d’avoir témoigné auprès de ma famille. C’est la meilleure chose qui nous soit jamais
arrivée ». Mon cœur a été touché. C’est le genre d’histoires qui me convainquent que le
témoignage est la forme la plus élevée de gestion chrétienne, car le témoignage consiste à
partager Jésus, le Donneur de vie.
Cette expérience m’a enseigné trois leçons importantes : 1) Lorsque vous priez, croyez
que Dieu vous envoie au bon endroit. Ne jugez personne en fonction de son apparence. 2)
Lorsque vous priez, croyez que Dieu parle aux gens avant vous. 3) Lorsque vous priez pour les
âmes, croyez que Dieu se servira de vous pour témoigner auprès d’autres personnes. Nous
avons tous appris l’Évangile d’un autre chrétien.
Poursuivre le dessein de Dieu
Je ne savais pas ce qu’était le témoignage jusqu’à ce que je l’expérimente moi-même et
que je voie comment il changeait la vie des gens. Être un témoin du Christ est la plus haute
vocation que l’on puisse avoir. Que vous soyez mécanicien, infirmier, ingénieur, médecin,
pasteur ou administrateur, témoigner est votre priorité numéro un. Que nous soyons jeunes ou
vieux, hommes ou femmes, quelle que soit notre identité culturelle, vous et moi avons été
appelés à parler de ce que nous avons vu et vécu avec Dieu.
Voici cinq raisons pour lesquelles témoigner est si crucial :
1. Rien n’apporte plus de bonheur à nos cœurs. Témoigner, c’est partager Jésus avec d’autres
personnes. Il s’agit de leur dire quel précieux Sauveur nous avons en Jésus. Il y a de la joie à
partager la mission de Dieu. S’associer à Dieu pour le salut des âmes est la chose la plus
excitante de l’univers. « Il n’y a pas ici-bas de plus grande bénédiction que de gagner des
âmes pour le Christ. » (Évangéliser, p. 300)
2. Nous offrons une opportunité de salut. Lorsque nous partageons Jésus avec les autres,
nous leur donnons une chance de salut. « Cela est bon et agréable devant Dieu notre
Sauveur, qui veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la
vérité » (1 Timothée 2:3, 4). Nous devons donner aux gens toutes les occasions de répondre
à l’appel du Saint-Esprit. Nous devons tirer le meilleur parti de chaque occasion de
témoigner de Jésus.
3. Cela apporte de la joie au cœur de Dieu. Rien n’apporte plus de joie au cœur de Dieu que
de voir des gens Lui donner leur vie. « De même, je vous le dis, il y a de la joie devant les
anges de Dieu pour un seul pécheur qui se repent » (Luc 15:10).
4. Nous devenons comme Jésus. Jésus est un gagneur d’âmes. Il veut que ses disciples soient
comme lui. « Il leur dit : Suivez-moi, et je vous ferai pêcheurs d’hommes » (Matthieu 4:19).
Participer à la mission de l’église nous aide à développer un caractère comme celui de Jésus.
5. Nous sommes fidèles au commandement de Dieu. Dieu attend de chacun de ses disciples
qu’il participe à l’accomplissement de la Grande Commission. « Allez, faites de toutes les
nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et enseignez-
leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours,
jusqu’à la fin du monde. Amen » (Matthieu 28:19, 20).
Lorsque vous priez pour des âmes, croyez. Dieu répond toujours à vos prières. Chaque
chrétien naît en tant que missionnaire. Nous sommes sur cette planète pour une seule raison :
témoigner de ce merveilleux Dieu de l’univers.
Mon engagement
Consacrer un moment régulier chaque semaine pour partager la bonne nouvelle par le
biais d’études bibliques, de petits groupes et d’autres moyens, et intercéder pour les autres.
Citations extraites
- Lorsque vous priez pour les âmes, croyez que Dieu se servira de vous pour témoigner
auprès d’autres personnes.
- Que nous soyons jeunes ou vieux, hommes ou femmes, quelle que soit notre identité
culturelle, vous et moi avons été appelés à parler de ce que nous avons vu et vécu avec
Dieu.
L’observation du Sabbat
Jour 6
Le sabbat du septième jour est un important segment de temps que nous sommes
appelés à gérer. Il est essentiel de revoir la façon de passer ces heures sacrées, car cela a une
répercussion sur notre être.
Alors que j’écris (Hiskia) cet article, mon esprit dérive, se remémorant les bons moments
que j’ai passés dans mon enfance avec mes parents et la manière d’observer le sabbat, qui a été
adoptée par ma famille il y a plus d’un demi-siècle. J’ai eu la chance de vivre ces moments
merveilleux où nous nous préparions pour le commencement du sabbat, et où nous saluions et
célébrions ce jour spécial et béni.
Voici les règles du sabbat dans la maison de mon enfance : Le jour du sabbat, il n’y avait
absolument aucun repassage, nettoyage ou cuisine. Avant le coucher du soleil le vendredi, tout
devait être préparé, comme repasser les vêtements que nous porterions pour l’église, cirer les
chaussures et cuisiner les aliments pour le sabbat. Puis, lorsque le soleil se couchait presque à
l’ouest, mon père rassemblait tous ses enfants et les membres de sa famille dans le salon, où
nous nous asseyions, chantions quelques chants du sabbat, lisions la Bible, prononcions des
versets à mémoriser, priions, et terminions par le Notre Père, récité ensemble. Tout de suite
après, nous formions un cercle et nous nous tenions la main, et nous nous souhaitions un
joyeux sabbat. Nous disions : « Joyeux Sabbat, joyeux Sabbat, joyeux Sabbat ». Alors que le
soleil glissait au-delà de l’horizon, un sentiment de paix envahissait nos cœurs et notre foyer.
C’était le rituel de ma famille pour saluer le sabbat.
Enfant, j’ai toujours aimé et apprécié le sabbat pour les raisons suivantes :
Premièrement, nous n’avions pas classe, ce qui signifiait : pas de devoirs ni d’interrogations.
Deuxièmement, je n’avais pas à accomplir mes activités de routine et mes tâches ménagères.
Troisièmement, je rencontrais mes amis à l’église et j’avais l’occasion de bavarder avec eux. Et
enfin, à cause des repas spéciaux. Ma mère cuisinait toujours des plats délicieux et un menu
spécifique, préparé uniquement pour le sabbat.
Pour nous, et pour moi en particulier, le sabbat est devenu un jour heureux, un jour que
nous attendons avec impatience. Cette expérience impressionnante est restée gravée dans mon
esprit jusqu’à aujourd’hui. À mon tour, j’ai mis en place la même routine et la même pratique
pour mes enfants, et ils l’ont beaucoup appréciée. Maintenant qu’ils ont leurs propres familles,
ils pratiquent la même routine avec leurs enfants et leurs familles. C’est un héritage que j’ai
laissé à mes descendants.
Dans les écrits d’Ellen White, nous trouvons des instructions sur la pérennité du sabbat
et des conseils pratiques sur la façon de l’observer.
« Dieu nous a donné l’ensemble des six jours pour accomplir notre travail et ne s’en est
réservé qu’un seul. Ce devrait être pour nous un jour de bénédiction – un jour où nous
mettons de côté toutes nos affaires profanes et où nous fixons nos pensées sur Dieu et
le ciel » (Child Guidance, p. 529).
« Mais alors que nous adorons Dieu, nous ne devons pas considérer cela comme une
corvée. Le sabbat du Seigneur doit être vécu comme une bénédiction pour nous et pour
nos enfants. Ils doivent considérer le sabbat comme un jour de délices, un jour que Dieu
a sanctifié ; et ils le considéreront ainsi s’ils sont correctement instruits. Les parents
peuvent emmener leurs enfants à l’extérieur, pour voir Dieu dans la nature. Ils peuvent
leur montrer les fleurs en pleine floraison et les bourgeons qui s’ouvrent, les arbres
majestueux et les belles touffes d’herbe, et leur enseigner que Dieu a créé tout cela en
six jours, qu’il s’est reposé le septième jour et qu’il l’a sanctifié. Les parents peuvent
ainsi consolider leurs leçons d’instruction à leurs enfants, de sorte que lorsque ces
derniers regardent les choses de la nature, ils se rappellent le grand Créateur de toutes
ces choses. Leurs pensées remonteront jusqu’au Dieu de la nature, jusqu’à la création
de notre monde, lorsque le fondement du sabbat a été posé et que tous les fils de Dieu
ont poussé des cris de joie. Telles sont les leçons à imprimer dans l’esprit de nos
enfants » (Child Guidance, p. 531).
Le sabbat n’est pas notre temps, mais le temps de Dieu. Nous devons garder le sabbat
fidèlement et Lui donner son temps. Sinon, lorsque nous y empiétons, cela est considéré
comme un vol du temps de Dieu. Par conséquent, nous devons respecter le sabbat, car il est
saint ; c’est un signe que Dieu est le Créateur et que nous sommes Sa création. Nous devrions
garder cela à l’esprit à travers toutes nos générations.
1. Se réjouir dans le Seigneur. En tant qu’observateurs du sabbat, nous savons que Dieu a
dit que nous devions considérer ce jour saint comme un délice. Ésaïe 58:13, 14 dit : « Si
tu retiens ton pied pendant le sabbat, pour ne pas faire ta volonté en mon saint jour, si
tu fais du sabbat tes délices, pour sanctifier l’Éternel en le glorifiant, et si tu l’honores en
ne suivant point tes voies, en ne te livrant pas à tes penchants et à de vains discours,
alors tu mettras ton plaisir en l’Éternel. »
Dieu a promis que nous nous réjouirons dans le Seigneur le jour du sabbat.
Malheureusement, pour certaines personnes, le sabbat est devenu un fardeau, un jour
malheureux en raison des nombreuses restrictions créées par l’homme incluses dans la
loi du sabbat. Bon nombre des 1 521 règlements associés au sabbat nuisent à la beauté
et au plaisir du sabbat et de l’observation du sabbat. De cette façon, Satan empêche
beaucoup de personnes de faire l’expérience du sabbat, les privant ainsi de la joie que
Dieu a prévue.
2. Une source de prospérité. Le commandement du sabbat est accompagné de la
promesse de prospérité de la part de Dieu : « Et je te ferai monter sur les hauteurs du
pays, je te ferai jouir de l’héritage de Jacob, ton père ; car la bouche de l’Éternel a
parlé. » (Ésaïe 58:14)
Si nous observons fidèlement le sabbat, Dieu nous fera monter sur les hauteurs
du pays et nous nourrira de l’héritage de Jacob. En d’autres termes, si nous observons et
gardons le sabbat dans la joie, Dieu nous bénira. Il nous élèvera jusqu’au « sommet » du
monde, comme l’indique le Deutéronome 28:13 : « L’Éternel fera de toi la tête et non la
queue, tu seras toujours en haut et tu ne seras jamais en bas, lorsque tu obéiras aux
commandements de l’Éternel, ton Dieu, que je te prescris aujourd’hui, lorsque tu les
observeras et les mettras en pratique ». La nation qui garde et observe le sabbat prouve
la véracité du Deutéronome 28:13.
3. Apprécier la création. La nature est le deuxième livre qui révèle Dieu. Ellen White écrit :
« Les trésors de la Nature sont les silencieux témoins du Seigneur, qu’il nous donne pour
nous enseigner des vérités spirituelles. Ils nous parlent de l’amour de Dieu et nous
dispensent la sagesse du grand Artiste et Maître » (Le Foyer Chrétien, p. 139). Le repos
du sabbat offre une excellente occasion aux familles vivant dans un monde affairé,
entourées d’objets fabriqués par l’homme, d’accéder à la révélation de la nature. Nous
pouvons apprécier l’œuvre du Créateur et la façon dont il pourvoit aux besoins de
l’humanité. À ce titre, le septième jour constitue un rappel constant de notre position de
gestionnaires des ressources de Dieu.
Les simples activités suivantes, organisées l’après-midi du sabbat, peuvent nous
reconnecter avec la création de Dieu :
Visitez un parc ou un jardin et faites-y une étude biblique.
Asseyez-vous au bord d’une plage, d’un lac ou d’un ruisseau tranquille et écoutez le
doux clapotis de l’eau.
Faites une randonnée en montagne, respirez profondément l’air frais, et découvrez
les merveilles de la nature.
Faites une promenade dans la nature, en prenant une paire de jumelles pour
observer les oiseaux.
Allongez-vous sur une couverture au soleil pour obtenir la vitamine D dont vous avez
besoin.
L’observation et l’interaction avec la nature augmenteront notre intérêt à
observer le sabbat et à l’accueillir avec plaisir chaque semaine.
Faisons des choix simples pour faire du sabbat une expérience joyeuse pour nous et
notre famille, maintenant et tout au long de l’année à venir.
Hiskia Missah, DMin, est directeur associé de la Gestion chrétienne à la Conférence générale,
aujourd’hui à la retraite.
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Citations extraites
Jour 7
Récemment, lors d’un déjeuner du sabbat, nous savourions notre plat préféré, une
bonne vieille discussion théologique. Après un certain temps, la conversation s’est orientée vers
la question des rétributions et des bénédictions. Dieu rétribue-t-il actuellement les fidèles ou
les rétributions de Dieu sont-elles réservées pour l’avenir ? Quelle est la nature de la rétribution
de Dieu : spirituelle, matérielle, ou les deux ? S’il existe une rétribution actuelle, quel en est le
but ? Il est intéressant de constater que différentes positions émergent parmi nous. Les
chrétiens sont divisés sur la question de la rétribution de Dieu. Pour certains, il s’agit d’obéir à
Dieu pour bénéficier d’une bénédiction plus importante, tandis que d’autres font une
abstraction totale d’une rétribution présente. Cette situation m'a amené à revisiter Malachie
3:10-12 ; un passage régulièrement cité comme étant la rétribution de Dieu pour ceux qui
pratiquent le versement fidèle de la dîme.
Un débordement de bénédictions
Malachie utilise un langage figuratif, « si je n’ouvre pas pour vous les écluses des cieux »,
pour décrire le résultat du versement intégral de la dîme au Seigneur. Auparavant, Moïse a
utilisé l’expression « les écluses des cieux s’ouvrirent » (Genèse 7:11) pour décrire la pluie
abondante qui est tombée pendant les quarante jours du Déluge. Ailleurs, il utilise une
expression presque similaire, « je ferai pleuvoir pour vous du pain, du haut des cieux »
(Exode 16:4), pour faire référence à la manne, la nourriture quotidienne d’Israël pendant
quarante ans. « Ouvrir pour vous les écluses des cieux », transmet l’idée d’initiative divine,
d’abondance et de biens matériels.
Malachie 3:10 apporte d’autres précisions sur le résultat pour ceux qui donnent fidèlement la
dîme : « Si je ne répands pas sur vous la bénédiction en abondance. » Cet enseignement est en
harmonie avec la promesse de Dieu trouvée dans Deutéronome 28. La ligne d’introduction
informe sur les bénéficiaires de la promesse, ceux à qui s'applique « Si tu obéis à la voix de
l’Éternel, ton Dieu, en observant et en mettant en pratique tous ses commandements que je te
prescris aujourd’hui » (verset 1). Plus loin, la bénédiction est décrite : « L’Éternel t’ouvrira son
bon trésor, le ciel, pour envoyer à ton pays la pluie en son temps et pour bénir tout le travail de
tes mains » (verset 12).
Bien que l’amour et les bénédictions de Dieu précèdent la dîme, il est scripturaire de
reconnaître que Dieu ajoute d’abondantes bénédictions matérielles à ceux qui donnent
fidèlement la dîme. Ellen White confirme cette compréhension : « S’ils avaient admis librement
et complètement les exigences de Dieu et répondu à ses demandes, sa bénédiction se serait
manifestée par une augmentation de la production de la terre. Les moissons auraient été plus
abondantes. Les besoins de tous auraient été plus largement satisfaits. Plus nous donnerons et
plus nous recevrons » (Conseils à l’économe, p. 95). La récompense présente et future des
fidèles est une vérité bien établie.
Selon The Message, Luc 16:10-13 dit : "Si tu n’es pas honnête dans les petits travaux, qui
te mettra à la tête du magasin ?" La fidélité dans le versement de la dîme montre que nous
pouvons gérer davantage de bénédictions de Dieu.
La vie nous a enseigné qu’il ne suffit pas d’être béni, mais qu’il faut préserver nos
bénédictions et en jouir. Le prophète Michée décrit une conséquence de l’infidélité : « Tu
sèmeras, et tu ne moissonneras pas, tu presseras l’olive, et tu ne feras pas d’onctions avec
l’huile, tu presseras le moût, et tu ne boiras pas le vin » (Michée 6:15). Ce sont des scénarios de
vie frustrants. Lorsque les enfants d’Israël montaient à Jérusalem pendant les trois fêtes de
pèlerinage, ils chantaient leur profonde aspiration : « Heureux tout homme qui craint l’Éternel,
qui marche dans ses voies ! Tu jouis alors du travail de tes mains, tu es heureux, tu prospères »
(Psaume 128:1, 2). Cela se produit lorsque notre Dieu réprimande, littéralement estropie et
paralyse, le dévoreur.
Jésus mentionne la présence d’un dévoreur et nous rappelle son plan de protection : «
Le voleur ne vient que pour dérober, égorger et détruire ; moi, je suis venu afin que les brebis
aient la vie, et qu’elles soient dans l’abondance » (Jean 10:10). Le « elles » dans ce verset fait
référence à « ses propres brebis », à celles qui « connaissent sa voix » et « le suivent »
(Jean 10:4). Il assure la protection et la vie abondante à ceux qui le reconnaissent comme
Propriétaire. À l’époque de Malachie, le peuple n’a pas reconnu Dieu comme Père et Maître
(Malachie 1:6), et en conséquence, ses bénédictions ont été maudites (Malachie 2:2). En
revanche, la dîme est une déclaration de reconnaissance de la propriété de Dieu sur nous et sur
toute chose. En tant que telle, elle permet à Jésus de nous inscrire dans son plan de protection.
La protection de Dieu est plus que nécessaire pour notre époque instable : « Dieu est
pour nous un abri sûr, un secours toujours prêt dans la détresse. C’est pourquoi nous n’avons
rien à craindre, même si la terre se met à trembler, si les montagnes s’écroulent au fond des
mers, si les flots grondent, bouillonnent, se soulèvent et secouent les montagnes » (Psaume
46:1-3, BFC). Dans un monde où la bourse vacille, où la guerre fait rage, où le COVID-19 et la
variole du singe menacent, et où le coût de la vie monte en flèche, n’est-il pas préférable de
nous placer, nous et tout ce que nous avons, sous la garde du Dieu tout-puissant ? En versant la
dîme, nous nous inscrivons dans le plan de protection de Dieu.
Nous lisons dans Malachie 3:12 : « Toutes les nations vous diront heureux, car vous
serez un pays de délices. » Ce verset utilise deux expressions pour désigner la réaction des
autres à l’égard de ceux qui versent fidèlement la dîme : « vous serez heureux » et « un pays de
délices ».
Marie, la mère de Jésus, a également été appelée bienheureuse, car, grâce à ses actions
sacrificielles, le monde serait béni (Luc 1:48). On est appelé bienheureux lorsqu’on devient une
bénédiction spéciale pour les autres. C’est le but des abondantes bénédictions
supplémentaires.
L’apôtre Paul développe ce concept : « Et Dieu peut vous combler de toutes sortes de grâces,
afin que, possédant toujours en toutes choses de quoi satisfaire à tous vos besoins, vous ayez
encore en abondance pour toute bonne œuvre » (2 Cor. 9:8). Pour Paul, un plus grand nombre
de bénédictions a un but altruiste, celui de faire plus de bonnes œuvres. Le croyant
abondamment béni ne vit pas selon la norme de ce siècle, mais en vertu d’un principe plus
élevé. Non pas gagner plus pour dépenser plus pour nous-mêmes, mais gagner plus pour
devenir une plus grande bénédiction pour les autres. La finalité de la fidélité en matière de
dîme n’est pas d’acquérir plus de bénédictions, mais de devenir un plus grand canal de
bénédiction !
Ellen White dit : « Nous devons prendre Dieu au mot, et avec la simplicité de la foi, marcher
selon sa promesse, et rendre à Dieu ce qui lui appartient » (Conseils à l’économe, p. 95). Ceux
qui donnent fidèlement la dîme sont récompensés maintenant et au grand jour de Dieu
(Malachie 4:2, 3). En tant que Seigneur des armées, capitaine et commandant des armées
angéliques, aucune de ses promesses ne manque de se réaliser. Cependant, la dîme n’est pas
une transaction de marchandage entre l’humanité et Dieu. Il ne s’agit pas de rendre pour
obtenir plus. Comme un esprit désintéressé conduit à donner fidèlement la dîme, le même
esprit nous aidera à utiliser nos bénédictions supplémentaires pour bénir les autres et
témoigner du Pourvoyeur de toutes les bénédictions.
Aniel Barbe Aniel Barbe est directeur adjoint de la Gestion chrétienne de la Conférence
générale et rédacteur en chef du magazine Dynamic Steward.
Mon engagement
Rendre fidèlement la dîme du Seigneur (10 % de mes revenus).
Citations extraites
Bien que l’amour et les bénédictions de Dieu précèdent la dîme, il est scripturaire de
reconnaître que Dieu ajoute d’abondantes bénédictions matérielles à ceux qui donnent
fidèlement la dîme.
Lorsque nous sommes abondamment bénis, nous avons des occasions supplémentaires
d’indiquer aux gens la Source de toutes les bénédictions.
Offrandes acceptables et inacceptables
Jour 8
Dans la Bible, il y a de nombreux indices qui laissent entendre que le Seigneur évalue, jauge et
note nos dons ou leur absence. Le fait qu’Il se soit délibérément assis en face du trésor
(Marc 12:41) et qu’Il ait noté l’offrande de la pauvre veuve (Marc 12:43) devrait nous indiquer
qu’aujourd’hui encore, Il observe et évalue nos comportements en matière de dons.
Une autre vérité importante est que certaines offrandes sont acceptées et appréciées par Lui,
tandis que d’autres, quel que soit leur montant, ne peuvent être acceptées et sont même
offensantes à Ses yeux. Quelles sont certaines des conditions pour que Dieu accepte une
offrande ?
1. Lorsqu’elle est présentée par un cœur qui est en règle avec Dieu. (Psaume 40:6-8 ;
51:16, 17 ; Ésaïe 1:10-13 ; Osée 6:6 ; Malachie 3:2-5 ; Matthieu 9:13 ; Marc 12:33)
Selon Malachie 3, Dieu accepte les offrandes qui sont apportées « avec justice »
(verset 3), c’est-à-dire par ceux qui ont permis à Dieu de les affiner, de les purifier
(versets 2, 3) des péchés tels que la sorcellerie, l’adultère, le parjure, l’abus ou
l’oppression des mercenaires dans leur salaire, l’oppression des personnes vulnérables
et des étrangers (verset 5), pour n’en citer que quelques-uns. Ce n’est qu’à cette
condition que « l’offrande... sera agréable à l’Éternel » (verset 4).
Il devient clair que le Seigneur évalue le donateur avant le don. La meilleure et plus
grande offrande ne sera jamais acceptée si celui qui l’apporte n’est pas en règle avec
Dieu. Ainsi, nous devons apporter une « offrande de cœur » avant d’apporter une «
offrande monétaire ». Nous apportons une « offrande de cœur » lorsque nous prenons
régulièrement le temps, chaque jour, de permettre au Saint-Esprit d’examiner nos
pensées et nos inclinations, en les comparant à la Parole de Dieu. En confessant nos
péchés et en croyant que la mort de Jésus a été suffisante pour payer notre dette, nous
recevons le pouvoir de nous prendre en dégoût à cause de nos mauvaises voies et
actions (Ézéchiel 36:31), puis de recevoir un cœur nouveau, plein du désir de faire la
volonté de Dieu (Ézéchiel 36:26, 27).
2. Lorsqu’elle est apportée par un cœur qui est intègre avec les hommes. (Matthieu 5:23,
24 ; Hébreux 13:16)
Toute personne qui est intègre avec Dieu s’efforcera d’être intègre avec les autres êtres
humains. Ceux qui ont un esprit contestataire ou qui sont inconscients des sentiments,
des droits ou des besoins des autres montrent que leur religion est fausse. Par
conséquent, leurs offrandes ne peuvent être acceptées par Dieu.
C’est pourquoi Jésus dit : Si donc tu présentes ton offrande à l’autel [le trésor de
Dieu], et que là tu te souviennes que ton frère a quelque chose contre toi, laisse là ton
offrande devant l’autel, et va d’abord te réconcilier avec ton frère ; puis, viens présenter
ton offrande » (Matthieu 5:23, 24). Ai-je fait tout ce que je peux pour vivre en paix avec
tous les hommes et toutes les femmes (Romains 12:18) et pour aider ceux qui sont dans
le besoin autour de moi ? Sans cette expérience sanctifiante, nos offrandes ne peuvent
être acceptées par Dieu.
3. Lorsqu’elle est présentée par une personne obéissante. (1 Samuel 15:22 ; Psaume
40:6-8 ; Ésaïe 66:2-4)
Le roi Saül était impatient de présenter des offrandes au Seigneur, mais uniquement
pour couvrir sa désobéissance délibérée au commandement du Seigneur. Au lieu de
confesser son péché, il ne cessait de présenter des excuses pour faire ce qui était
contraire à la volonté de Dieu (1 Samuel 15). De nos jours, certaines personnes agissent
de la même manière lorsqu’elles travaillent pendant les heures du sabbat, en
promettant d’apporter le salaire de ce jour-là comme une sorte d’« offrande de
compensation » pour avoir fait ce qui n’est pas juste. Mais si un homme marié a une
liaison, sa femme acceptera-t-elle un gâteau préparé par l’autre femme comme
compensation ?
C’est pourquoi Samuel dit à Saül : « Samuel dit : L’Éternel trouve-t-il du plaisir
dans les holocaustes et les sacrifices, comme dans l’obéissance à la voix de l’Éternel ?
Voici, l’obéissance vaut mieux que les sacrifices, et l’observation de sa parole vaut mieux
que la graisse des béliers » (1 Samuel 15:22). Dieu n’acceptera jamais des offrandes pour
remplacer la fidélité à ses commandements.
Conclusion
Avant tout acte d’adoration par des offrandes, Dieu nous invite à évaluer notre cœur
pour voir s’il ne reste pas un péché non confessé qui pourrait empêcher notre offrande d’être
acceptée. Mais nous devons également évaluer notre relation avec Dieu et avec les autres, la
motivation qui nous pousse à offrir, ainsi que la régularité et la qualité de l’offrande. Est-ce le
meilleur que nous puissions apporter ? Exprime-t-elle notre gratitude et notre allégeance
envers Lui ?
Profitons de l’adoration par les offrandes pour nous rapprocher encore plus de Celui qui
nous a non seulement rachetés par son sang, mais qui nous maintient aussi en vie !
Mon engagement
Pour tout revenu qu’Il me donne, je promets un pourcentage (____ %) comme offrande
régulière.
Citations extraites
La meilleure et plus grande offrande ne sera jamais acceptée si celui qui l’apporte n’est pas en
règle avec Dieu.
En choisissant le système proportionnel pour décider quand et combien offrir, nous témoignons
que nous ne donnons pas pour gagner du mérite. Au contraire, nous donnons en réponse à Son
don…