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Sommaire

 Analyse et critique de l’étude financière


o Coût d’investissement
o Plan de financement
o Bilan d’exploitation prévisionnelle
o Analyse de la rentabilité financière du projet
 Valeur actuelle nette
 Taux de rentabilité interne
 Délai de récupération
 Sensibilité du projet
 Annexe : Projet de création d'une unité de trituration des olives (pris comme exemple pour
l'analyse et critique)

Analyse et critique de l’étude financière

L’étude financière consiste à traduire, en termes financiers, tous les éléments réunis au cours des
étapes abordées précédemment, notamment les informations recueillies lors de l’étude
d’approvisionnement, de l’étude de commercialisation et de l’étude technique, et à  vérifier la
viabilité de l’entreprise en projetant ces éléments sur une période pertinente et suffisamment
lisible.

A travers l’étude financière, le créateur essaye de répondre aux quatre principales questions
suivantes :

 Combien faut-il investir pour réaliser le projet ? Il s’agit d’établir le coût


d’investissement.
 Quels sont les capitaux nécessaires pour lancer le projet : il s’agit d’élaborer un plan de
financement initial.
 L'activité prévisionnelle de l'entreprise va-t-elle générer un montant de recettes suffisant
pour couvrir les charges entraînées par les moyens humains, matériels et financiers mis en
œuvre ? Il s’agit d’élaborer un compte de résultat prévisionnel.
 Le projet sera-t-il rentable ? et dans quelles conditions ? Il s’agit de procéder à
une analyse financière du projet.

L’analyse et critique de l’étude financière consiste à revoir les chiffres et les calculs présentées
dans ladite étude et les confronter aux énoncées de l’étude de faisabilité technique (étude de
l’approvisionnement, de la commercialisation et de la transformation).

Pour l’analyse et critique de notre projet exemple, nous allons examiner les quatre éléments cités
ci-dessus en insistant plus particulièrement sur l’analyse financière.

Coût d’investissement

Le coût d’investissement est le montant global nécessaire pour réaliser le projet. C’est le total de
l’investissement physique et du besoin en fond de roulement.
L’investissement physique est le montant nécessaire pour l’acquisition des immobilisations
incorporelles (frais d'établissement, de recherche, brevets, droit au bail, fonds commercial...) et
corporelles (terrains, constructions, installations techniques, matériel et outillage industriel,
matériel de bureau, de transport...).

Le besoin en fond de roulement correspond aux dépenses qu’il faut engager pour assurer le
démarrage et le fonctionnement de l’activité de production de l’entreprise (achat matière première,
frais du personnel, eau, carburant, etc.) pendant une période donnée. Cette dernière correspond à
la durée nécessaire pour que l’entreprise puisse commencer à encaisser ses ventes (ou
prestations).
La détermination de l’investissement physique se base essentiellement sur l’étude technique, alors
que l’estimation des besoins en fond de roulement se base sur l’étude de l’approvisionnement,
l’étude de la commercialisation et sur l’étude technique.

Exemple :

IV- Analyse et critique de l’étude financière

Rappels :

Avant de procéder à l’analyse et critique de l’étude financière, il


convient de rappeler les principales remarques dégagées dans les étapes
précédentes et qui sont susceptibles d’influencer les estimations annoncées
dans l’étude financière :

 Le prix de matières premières (MP) et produits ne sont pas à jour,


mais nous supposons que l’augmentation du prix de la MP est
récompensée par l’augmentation du prix du produit fini.
 Le montant nécessaire pour l’achat des fûts et caisses doit être
majoré de 67%.
 Le rendement d’extraction est 17% au lieu de 20%. Donc, pour produire
400 T d’huile pendant la première année, il faut triturer 2353 tonnes
(23,5 tonnes/j) au lieu de 2000 tonnes. Ceci correspond à une
majoration des achats de 17,6%.
 Les charges liées au carburant sont surestimées et doivent être
minoré de 70% pour avoir la valeur réelle de ces charges.

IV-1- Coût d’investissement

Investissement physique :

L’investissement physique est estimé par le créateur à 5.872.104,00 DH. En


appliquant une correction de +67% sur les frais relatifs à l’achat des fûts
et caisses, ce montant devient 6.044.780,00 DH.

 Besoin en fond de roulement :

Le fond de roulement est estimé par le créateur à 829.841,00 DH mais sans


indiquer la durée de la période couverte par ce fond de roulement. Pour
estimer cette période, nous allons calculer les charges moyennes par jour
tout en apportant les corrections nécessaires (majoration de la capacité de
production par 17% due à la correction du rendement d’extraction et
minoration par 70% des charges liées à l’énergie). Les charges moyennes par
jour se présentent comme suit :

 Achat Matière première (redressée) : (20.000x2,2)x1,176 = 51.744,00


DH
 Assurances : 62655/365 = 172,00 DH
 Frais divers de gestion : 187320/360 = 520,00 DH
 Entretien et réparation : 60426/100 = 604,00 DH
 Eau et énergie (redressées) : (1062174x30/100)x0,3 = 3.187,00 DH
 Personnel : [(272400x1/12)+( 102144x30/100)]x1,23 = 2.187,00 DH

 Soit une moyenne par jour = 58.414,00 DH


Donc, le fond de roulement estimé par le créateur suffira pour faire
tourner l’unité pendant une période de 14 jours environ. Passé cette
période, la future unité doit être en mesure de faire des recettes pour
couvrir les charges liées à son fonctionnement. Ceci est faisable, si le
projet disposera d’une équipe commerciale compétente.

 Coût d’investissement :

Pour ce projet, on estime que le coût total d’investissement est


de : 6.044.780 + 829.841 = 6.874.621,00 DH (soit le coût d’investissement
estimé par le créateur majoré de 2,6%).

Donc, on peut considérer que malgré les corrections apportées, le coût


d’investissement calculé par le créateur reste valable.

Plan de financement

La construction du plan de financement initial est une démarche essentielle. Il s'agit de rechercher
la meilleure solution financière de façon à pouvoir intégrer des financements bancaires et ce, au
plus juste.

Dans le plan financier, on précise quel est le montant de l’apport personnel de l’entrepreneur et ses
associés, le montant des crédits bancaires et éventuellement les autres sources de financement
(facilités, etc.).

Exemple :

IV-2- Plan de financement

Le plan de financement proposé par le créateur est le suivant :

 Prêt bancaire : 70%


 Fond propre : 28%
 Primes d’investissement : 2%

Bilan d’exploitation prévisionnelle

Le bilan d’exploitation prévisionnel (ou le compte de résultat prévisionnel) consiste à projeter


l’activité prévisionnelle de l’entreprise. Ceci afin de montrer si les recettes générées par le projet
sont en mesure de couvrir les différentes charges qui lui sont associées et de rémunérer
convenablement l’entrepreneur. La durée de projection des prévisions doit être suffisamment
visible ; généralement supérieure ou égale à la durée de remboursement du projet.

Les éléments essentiels qu’il faut faire apparaître sont :

 Chiffre C’est le total des ventes réalisées pendant une année. Il est exprimé en
d’affaire (CA) : unités monétaires et se calcule hors taxe.

 Achats (Ach) : C’est le total des achats en matières premières et intrants de fabrication,
réalisées pendant une année. Il est exprimé en unités monétaires et se
calcule TTC (toutes taxes comprises).

 Charges C’est l’ensemble des charges autres que les charges du personnel : Eau,
d’exploitation électricité, carburant, entretien et réparation, assurances, frais divers de
(CE) : gestion.
 Charges du C’est le total des salaires bruts annuels octroyés au personnel.
personnel
(CP) :

 Frais C’est le montant annuel destiné au remboursement des différents crédits.


financiers
(FF) :

 Dotation aux L'amortissement est une notion comptable qui a pour objet de constater la
amortissement dépréciation subie par une immobilisation en raison de l'usure ou du
s (DA) : temps.

Ne peuvent être amorties que les immobilisations corporelles ou


incorporelles qui se déprécient par l'usure ou le temps (fonds de
commerce, droit au bail, marques, terrains et œuvres ne sont pas
amortissables).

La durée de l’amortissement est variable d’un élément à l’autre. Les taux


usuel d’amortissement au Maroc sont :

 Immobilisations incorporelles : 5 ans


 Immobilisations corporelles
o Constructions : 20 ans
o Matériel et outillage : 10 ans
o Matériel de transport : 5 ans
o Matériel et mobilier de bureau : 10 ans
o Matériel informatique : de 5 à 7 ans
o Agencement et aménagements : 10 ans

 Résultat Il exprime le résultat réalisé par une entreprise à travers l'exploitation


d’exploitation habituelle de ses seuls facteurs de production. Il ne prend en compte ni les
(RE) : produits et charges financiers, ni les produits et charges exceptionnels, ni
la participation des salariés aux résultats de l'entreprise, ni les impôts sur
les bénéfices.

 Impôts et Prélèvement (pécuniaire) obligatoire sur les ressources des personnes


taxes (IT) : physiques ou morales, servant à couvrir les dépenses de l'État ou des
collectivités locales (Impôts sur les sociétés, taxe urbaine, etc.).

La nature et le taux de ces impôts et taxes changent d’un pays à l’autre.


Dans le cas du Maroc (Lieu d’implantation de notre projet exemple), on
peut se référer au lien suivant : http://fiscompta.xooit.com/index.php

 Bénéfice net Le bénéfice net est calculé par la formule suivante :


(BN) :

 Cash flow Le cash-flow (aussi appelé flux de trésorerie) est la différence des
(CF) : encaissements (recettes) et des décaissements (dépenses) générés par
l'activité d'une organisation.

Le cash-flow est l'indice/ratio idéal pour évaluer la capacité financière et


bénéficiaire d'une entreprise. Il montre si les propres moyens suffisent
pour assurer, à long terme, l'existence de l'entreprise.
Le cash-flow d’un exercice donné est calculé à partir du bénéfice net de
l'exercice auquel on ajoute les dotations aux amortissements.

 Cash Flow Le cash-flow cumulé est calculé par la formule suivante :


cumulé
(CFC) :

CFi est le Cash Flow de l’exercice i

Exemple :

IV-3- Bilan d’exploitation prévisionnelle

Il ressort du bilan d’exploitation prévisionnel que le projet réalisera un


bénéfice net de 1.359.130 DH pendant la première année et 2.190.551 DH à
partir de la troisième année. Le cash-flow estimé pour la 1ère et la 3ème
année est respectivement de 1.940.798 DH et 2.772.219 DH.

Cependant, on remarque que :

 Le chiffre d’affaire estimé pour la 2ème année et la 3ème année ne


correspond pas à une augmentation de 10% qui est prévue par le
créateur (+12,5% pour la 2ème année et +11% pour la 3ème année). En
appliquant les corrections, le chiffre d’affaire diminue d’environ
3,2% (à partir de la 3ème année).
 En appliquant un rendement d’extraction de 17%, les achats de
matières premières doivent augmenter de +17,6% pour maintenir le même
chiffre d’affaire.
 Le créateur a estimé les frais de gestion à 2% du chiffre d’affaire
ce qui correspond à 234150 DH au lieu de 187320 DH. Aussi, on a
estimé que les charges liées aux matières énergétiques doivent être
minorées de -70%. Ceci fait diminuer les charges externes de -50%.
 les dotations aux amortissements sont gonflées. En effet, le créateur
a appliqué un taux d’amortissement de 10% pour les constructions ; or
que le taux usuel appliqué au Maroc est de 5%.

En appliquant l’ensemble de ces corrections au bilan d’exploitation


prévisionnel, on remarque que le bénéfice net et le cash-flow diminuent
d’environ -13% et -14% respectivement. Dans ce qui suit (analyse de la
rentabilité financière), nous allons voir si le projet reste rentable même
avec ces diminutions.

Analyse de la rentabilité financière du projet

Pour évaluer la rentabilité d’un projet, on utilise essentiellement 3 indices : la valeur actuelle nette
(VAN), le taux de rentabilité interne (TRI) et le délai de récupération (DR). La sensibilité du projet
est un autre indicateur qui nous informe du comportement du projet face à la variation du chiffre
d’affaire ou des charges totales.
Valeur actuelle nette

La valeur actuelle nette (VAN) est définie comme étant la différence entre l’investissement initial et
la somme des cash-flows actualisés. Il se calcule par la formule suivante :

avec :

a : Taux d’actualisation (= le taux moyen d’intérêt + un pourcentage de risque)


I0 : Investissement initial (Investissement + fond de roulement)
CFi : Cash-flow non actualisé correspondant à l’année i

Critère de décision : On accepte le projet si la VAN est positive. En cas de choix mutuellement
exclusif, on choisit le projet dont la VAN est la plus élevée.

Taux de rentabilité interne.

Le taux de rentabilité interne (TRI) est défini comme étant le taux qui permet d’égaliser les cash-
flows positifs aux cash-flows négatifs. En d’autres termes, c’est le taux de rendement du projet
pour lequel la valeur actuelle nette est nulle (VAN=0). Il indique le taux de rendement que le projet
apporte à l’entreprise.

On peut écrire :

  

Critère de décision : On accepte le projet si le TRI est supérieur au taux d’intérêt appliqué par les
banques. En cas de choix mutuellement exclusif, on choisit le projet dont le TRI est le plus élevé.

Délai de récupération

Le délai de récupération (DR), aussi appelé «le temps de retour», est la date à partir de laquelle les
flux financiers du projet ont remboursé l’investissement initial. Autrement dit, c’est la date à partir
de laquelle le cash-flow cumulé (CFC) est égal à l’investissement initial (I0).

On peut écrire :

Critère de décision : On choisit le projet dont le DR est le plus bas.

Sensibilité du projet

Pour l’analyse de la sensibilité du projet, on se base essentiellement sur 2 indices : la sensibilité


par rapport au chiffre d’affaire (SCA) et la sensibilité par rapport aux charges totales (SCT).

Sensibilité par rapport au chiffre d’affaire

La sensibilité par rapport au chiffre d’affaire (SCA) est déterminée à partir de la formule suivante :
Cet indice nous indique que le chiffre d’affaire peut subir une baisse de SCA% avant que l’unité ne
soit déficitaire.

Sensibilité par rapport aux charges totales

La sensibilité par rapport aux charges totales (SCT) est déterminée à partir de la formule suivante :

Cet indice nous indique que les charges totales peuvent subir une augmentation de SCT% avant
que l’unité ne soit déficitaire.

Exemple :

IV-4- Rentabilité financière du projet

Le créateur n’a pas procédé à l’analyse de la rentabilité financière de son


projet. Il s’est limité au calcul des cash-flows actualisés. Ceci ne
permettra pas de tirer des conclusions concernant la rentabilité du projet.
Nous allons donc procéder au calcul des différents indicateurs pour évaluer
la rentabilité du projet ainsi que sa sensibilité par rapport aux
variations du chiffre d’affaire et des charges totales.

Les différents indicateurs que nous allons utiliser sont : la valeur


actuelle nette (VAN), le taux de rentabilité interne, la durée de
récupération du projet, la sensibilité par rapport au chiffre d’affaire et
la sensibilité par rapport aux charges totales.

IV-4-1- Valeur actuelle nette (VAN)

On se basant sur les cash-flows actualisé calculé par le créateur (tableau


46), on peut calculer la VAN pour les taux d’actualisation suivants :
a=15%, a=20% a=25% et a=34%. Les valeurs de la VAN calculée sont données
sur le tableau suivant :

a=15% a=20% a=25% a=34%


Taux d’actualisation (a)

Investissement initial (I0) 6.701.585 6.701.585 6.701.585 6.701.58


5
Cumul cash-flows 12.957.376 10.689.39 9.008.131 6.787.96
actualisés 4 5
VAN 6.255.791 3.996.809 2.306.546 86.380

Pour un taux d’actualisation de 20%, la VAN est positive ce qui veut dire
que le projet est rentable. Nous allons voir s’il va demeurer toujours
rentable même après l’application des corrections précédemment abordées :
Majoration de l’investissement initial de +2,6% et minoration des cash-
flows de -14%.
La VAN calculée pour les différents taux d’actualisation, après correction,
est donnée sur le tableau suivant :

Taux d’actualisation (a) a=15% a=20% a=25% a=34%

6.875.82
Investissement initial +2,6% 6.875.826 6.875.826 6.875.826
6
7.746.99
Cumul cash-flows actualisés -14% 11.143.343 9.200.618 5.837.649
2
VAN 4.267.517 2.324.792 871.166 -1.038.176

Pour un taux d’actualisation de 20%, la VAN est toujours positive. Ce qui


explique que le projet demeure rentable même après avoir apporté les
rectifications nécessaires.

IV-4-2- Taux de rentabilité interne

D’après le tableau précédent (Calcul de la VAN après correction), on


constate que la VAN devient nulle lorsque ‘a’ est proche de 30%. Ceci veut
dire que le projet projeté pourra dégager un taux de rentabilité interne
allant jusqu’à 30% et ce en tenant compte de toutes les corrections et
modifications que nous avons proposées précédemment.

IV-4-3- Délai de récupération

En faisant le cumul des cash-flows, on constate qu’à partir de la quatrième


année ce cumul devient supérieur à l’investissement initial. Donc, on peut
dire que la durée de récupération du projet se situe entre la troisième et
la quatrième année, et ce en tenant compte des corrections à apporter au
cash-flow (-14%) et à l’investissement initial (+2,6%).

IV-4-4- Sensibilité du projet par rapport au chiffre d’affaire

Pour le calcul de la sensibilité du projet par rapport au chiffre d’affaire


(SCA), nous allons utiliser la formule suivante :

Chiffre d’affaire = 11.332.860 DH (Chiffre d’affaire à réaliser à partir de


la 3ème année).

Charges totales = 9.676.362 DH (Charges totales à partir de la 3ème année).

==> SCA = 14,7%

Ceci veut dire que le chiffre d’affaire peut subir une baisse 14,7% avant
que l’unité ne soit déficitaire. Ce qui représente une marge de sécurité
relativement faible.

IV-4-5- Sensibilité du projet par rapport aux charges totales

Pour le calcul de la sensibilité du projet par rapport aux charges totales


(SCT), nous allons utiliser la formule suivante :
Chiffre d’affaire = 11.332.860 DH (Chiffre d’affaire à réaliser à partir de
la 3ème année).

Charges totales = 9.676.362 DH (Charges totales à partir de la 3ème année).

==> SCA = 17%

Ceci veut dire que les charges totales peuvent subir une augmentation de
17% avant que l’unité ne soit déficitaire. Ce qui représente aussi une
marge de sécurité relativement faible.

Pour remédier à la sensibilité du projet (par rapport à la variation du


chiffre d’affaire et des charges totales), il faut le réadapter pour qu’il
soit en mesure de réaliser un chiffre d’affaire supérieur à celui prévu par
le créateur.

Conclusion

Sommaire
 Conclusion
 Annexe : Projet de création d'une unité de trituration des olives (pris comme exemple pour
l'analyse et critique)

Conclusion

En termes de conclusion, le groupe ou la personne chargé d’analyser et critiquer un projet procède


à une synthèse des principales remarques (points forts et points faibles) dégagées lors des étapes
précédentes et donne son avis concernant la viabilité du projet.

Exemple :

V- Conclusion

Il ressort de l’analyse critique de l’étude de faisabilité qui concerne


l’installation d’une unité de trituration des olives dans la province de
Taounate, que le projet est rentable et mérite d’être engagé. Le taux de
rentabilité interne est d’environ 30% même après application des
différentes corrections suite à l’analyse et critique de ce projet.

Cependant, le projet est sensible à la variation du chiffre d’affaire et à


la variation des charges totales. Pour remédier, on recommande au créateur
d’opter pour l’achat d’une chaîne de trituration ayant une capacité de
trituration supérieure à 30 tonnes d’olives par jour afin de pouvoir
réaliser un chiffre d’affaire supérieure à celui envisagé dans l’étude.

En plus, pour que l’étude de faisabilité soit complète et fiable, elle doit
être complétée en adoptant les différentes remarques soulevées dans
l’analyse critique, notamment :

 Prévoir la mise en place d’un système qualité afin de maîtriser les


différentes exigences réglementaires et normatives.
 Compléter l’étude de faisabilité par une étude de faisabilité
commerciale et d’approvisionnement bien ficelées.
 Réestimer les besoins réels de l’unité en équipement et en
constructions, et faire joindre à l’étude de faisabilité un plan
global de construction.
 Recalculer les dotations aux amortissements en se basant sur les taux
usuels appliqué au Maroc.
 Refaire les différentes estimations qui sont basées sur le rendement
en huile et ce, en adoptant un rendement d’extraction de 17% au lieu
de 20%.

Projet exemple à A/C

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