Explorer les Livres électroniques
Catégories
Explorer les Livres audio
Catégories
Explorer les Magazines
Catégories
Explorer les Documents
Catégories
MINISTERE DE L'INTERIEUR
REGION DE FES-MEKNES
PROVINCE DE BOULEMANE
COMMUNE OULED ALI YOUSSEF
LOT UNIQUE
1
Marché n° /COAY/2022 passé par appel d’offres ouvert sur offres des prix séance publique en application de
l’alinéa 2 du paragraphe 1 de l’article 16 et paragraphe 1 de l’article 17 et l’alinéa 3 paragraphe 3 de l’article 17 et
paragraphe 3 de l’article 13 du décret n° 2.12.349 du 8 Joumada I 1434 (20 Mars 2013) relatif aux marchés publics
Entre
Monsieur le Président du Conseil Communal d’Ouled Ali Youssef, Ordonnateur du Budget Communal, désigné ci-après par
le maitre d’ouvrage
D’une part et d’autre part
je soussigné ………………………………………………………………………………………………….
Agissant en mon nom personnel et pour mon propre compte
Adresse du domicile …………………………………………………………………………………..
Adresse du siège de travail …………………………………………………………………………..
Adresse électronique ……………………………………………………………………………………
Téléphone n° …………………………………………………………………………………………….
Fax n° ……………………………………………………………………………………………..
Identifiant fiscal n°………………………………………………………………………………………
CNSS n° …………………………………………………………………………………………………
Registre du commerce n°…………………………………………………………………………………
Patente n° ………………………………………………………………………………………………..
Compte bancaire n° ………………………………………………………………………..
Désigné ci-après par le terme ‘’ Entrepreneur ‘’
Il a été arrêté et convenu ce qui suit :
3) Cas du groupement
2
Les membres du groupement constitué aux termes de la convention n° ……………………………….
Membre 1
Membre 2
a) Textes Généraux
Dahir n° 1-15-05 du 29 Rabii II 1436 (19 Février 2015) portant promulgation de la loi n° 112-13 relative au
nantissement des marchés publics.
Dahir n° 1-56-211 du 11 Décembre 1956 relatif aux garanties pécuniaires des soumissionnaires et
adjudicataires de marchés publics.
Dahir n° 1-15-85 du 20 Ramadan 1436 (7 Juillet 2015) portant promulgation de la Loi organique 113-14
relative aux Communes.
Dahir n° 1-03-194 du 14 Rajab 1424 ( 11 Septembre 2003 ) portant promulgation de la loi n° 65-99
relative au code du travail.
Décret n° 2-12-349 du 8 Joumada I 1434 (20 Mars 2013) relatif aux marchés publics.
Décret n° 2-14-394 du 6 Chaàbane 1437 ( 13 Mai 2016 ) approuvant le cahier des clauses
administratives générales applicables aux marchés de travaux (C.C.A.G-T) ;
Décret n° 2.19.69 du 18 ramadan 1440 (24 Mai 2019) modifiant et complétant le décret n° 2-12-349 du 8
joumada I 1434 (20 Mars 2013).
Décret Royal n° 330-66 du 10 Moharrem 1387 (21/04/1967) portant règlement général de la comptabilité
publique, tel qu’il a été modifié et complété.
Décret n° 2-07-1235 du 5 Kaada 1429 ( 04/11/2008 ) relatif au contrôle des dépenses de l’Etat
Décret n° 2-14-272 du 14 Rejeb I 1435 ( 14 Mai 2014 ) relatif aux avances en matière de marchés
publics.
Décret n° 2-03-703 du 18 Ramadan 1424 ( 13 Novembre 2003 ) relatif aux délais de paiement et aux
intérêts moratoires en matière de marchés publics.
Circulaire n° 72/CAB du 26 Novembre 1992 applicable au Dahir n° 1-56-211 du 11 Décembre 1956
relatif aux garanties pécuniaires des soumissionnaires et adjudicataires de marchés publics. Tous les
textes législatifs et réglementaires concernant l’emploi , les salaires de la main d’œuvre
particulièrement le Décret Royal n° 2-73-685 du 12 Kaada 1393 (08.12.1973 ) portant revalorisation
du salaire minimum dans l’industrie , le commerce , les professions libérales et l’agriculture.
Arrêté du Ministre de l’économie et des finances n° 1495.19 du 27 Chaâbane 1440 (3 Mai 2019) relatif
au dépôt électronique des factures et d’autres documents nécessaires à l’attestation du service fait ainsi que
les échanges y afférents ;
Arrêté du Ministre de l’économie et des finances n° 1871-13 du 4 Chaâbane 1434 (13.06.2013)
relative à la fixation des salaires relatifs à l’achat des plans et des documents techniques indiqués
aux articles 19 et 99 du décret n° 2-12-349 sus-précité
4
Arrêté du Ministre de l’économie et des finances n° 1872- 13 du 4 chaabane 1434 (13 juin 2013)
relative à la publication des document au portail des marchés publics
Arrêté du Ministre de l’économie et des finances n° 3011- 13 du 24 hija 1434 (30 octobre 2013)
relative à l’application de l’article 156 du décret n° 2-12-349
Arrêté du Ministre de l’économie et des finances n° 1874- 13 du 9 Moharrem 1435 (13.11.2013)
relative à la fixation des modèles des documents applicables pour l’élaboration , passation et
exécution des marchés publics indiqués à l’article 160 du décret n° 2-12-349 sus-précité
Arrêté du Ministre de l’Economie et des Finances n° 1982-21 du (14-12-2021) relatif à la dématérialisation
de la procédure de passation des marchés publics et des garanties pécuniaires
Arrêté du Ministre de l’Intérieur n° 3573- 13 du 6 Safar 1435 (10.12.2013) relative aux cahiers des
clauses administratives générales applicables au marchés des Régions , Préfectures , Provinces et
communes
Arrêté du Ministre de l’Intérieur n° 3574-13 du 6 Safar 1435 (10.12.2013) relative aux cahiers des
clauses communes applicables au marchés des Régions , Préfectures , Provinces et communes
Arrêté du Ministre de l’Intérieur n° 3575-13 du 6 Safar 1435 (10.12.2013) relative à la fixation des
modalités de constitution des commissions d’appel d’offres ouvert ou restreint ou par sélection
avancé ainsi que la commission des concours aux Régions , Préfectures , Provinces et communes
Arrêté du Ministre de l’Intérieur n° 3576- 13 du 6 Safar 1435 (10.12.2013) relative à la fixation du
nombre et la qualité des membres de la commission du suivi des marchés des Régions , Préfectures ,
Provinces et communes ainsi que leur organisation et leur gestion
Arrêté du Ministre de l’Intérieur n° 3610- 13 du 8 Safar 1435 (12.12.2013) relative à la fixation des
autorités habilitées pour l’approbation des marchés des Régions , Préfectures , Provinces et communes
Arrêté du Ministre de l’Intérieur n° 3611-13 du 8 Safar 1435 (12.12.2013) relative à la fixation de
la liste des prestations pouvant faire l’objet des marchés négociés
Tous les textes réglementaires ayant trait aux marchés publics rendus applicables à la date de signature du marché.
a) Textes Spéciaux
Le devis général d’architecture (édition 1956) du Royaume du Maroc approuvé par décision du
Ministre d’habitat et de l’urbanisme en date du 27.02.1956 et rendu applicable par le décret royal
n° 406-67 du 17.07.1967
La loi 12-90 du 15 Hijja 1412 (17 juin1992) relative à l’urbanisme
Les règles de calcul du béton armé CCBA 68 et BAEL
Le Décret n° 2-02-177 du 22.2.2002 approuvant le règlement parasismique
Le Décret n° 2-17-451 du 23 Novembre 2017 portant règlement de la comptabilité publique des
collectivités et des établissements de coopération intercommunales.
Le décret n° 2-94-233 du 6 Moharrem 1415 (16.6.1994) relatif à la qualification et la classification
des entreprises de bâtiments et des travaux publics.
L’arrêté n° 1872-13 du 13/06/2013 relatif à la publication des documents dans le portail des marchés
publics.
L’arrêté du Ministre de l’économie et des finances n° 20-14 du 04/09/2014 relatif à la dématérialisation de
la procédure de passation des marchés publics.
L’arrêté du Chef du gouvernement n° 3-302-15 du 15 Safar 1437 (27 Novembre 2015) fixant les règles
et les conditions de révision des prix des marchés publics.
Tous les textes réglementaires ayant trait aux marchés publics rendus applicables à la date de signature du marché.
Le titulaire du marché devra se procurer ces documents s’il ne les possède pas et ne pourra en aucun cas exciper
de l’ignorance de ceux - ci et se dérober aux obligations qui y sont contenues.
5
Le suivi permanent des travaux sera assuré par des techniciens des services de l’administration.
ARTICLE 7 : MODE DE PASSATION DU MARCHE
Le marché est passé après appel d'offres ouvert sur offres de prix en application des dispositions du décret n° 2-12-349 du 8
joumada I 1434 (20 mars 2013) relatif aux marchés publics, notamment l’alinéa 2 paragraphe 1 de l’article 16 et l’alinéa 3
paragraphe 3 de l’article 17.
ARTICLE 8 : VALIDITE ET NOTIFICATION DE L’APPROBATION
Le présent marché ne sera définitif et exécutoire qu’après notification de son approbation par l’autorité compétente
. A cet effet , l’approbation du marché doit intervenir avant le commencement des travaux . Cette approbation sera
notifiée dans un délai de Soixante Quinze (75) jours à compter de la date d’ouverture des plis . Les conditions de
prolongation de ce délai sont fixées par les dispositions de l’article 33 du Décret n° 2-12-349 du 8 joumada I 1434 (20
Mars 2013) relatif aux marchés publics
ARTICLE 9 : PIECES MISES A LA DISPOSITION DE L’ENTREPRENEUR
Aussitôt après la notification de l’approbation du marché, le maître d’ouvrage remet gratuitement au titulaire, contre
décharge de ce dernier, un exemplaire vérifié et certifié conforme de l’acte d’engagement, du cahier des prescriptions
spéciales et des pièces expressément désignées comme constitutives du marché du cahier des clauses administratives générales
relatifs au marché de travaux.
Le maître d’ouvrage ne peut délivrer ces documents qu’après constitution du cautionnement définitif, le cas échéant.
ARTICLE 10 : ELECTION DU DOMICILE DE L’ENTREPRENEUR
A défaut d’avoir élu domicile au niveau de l’acte d’engagement, toutes les correspondances relatives au présent marché
sont valablement adressées au domicile élu par l’entrepreneur, En cas de changement de domicile, l'entrepreneur est tenu d'en
aviser le maître d'ouvrage dans un délai de 15 jours suivant ce changement.
ARTICLE 11 : NANTISSEMENT
Dans l’éventualité d’une affectation en nantissement , il sera fait application des dispositions du Dahir du 28 Aout
1948 relatif au nantissement des marchés publics , étant précisé que :
-La liquidation des sommes dues en exécution du présent marché sera opérée par les soins de Monsieur le Président
de la Commune d’Ouled Ali Youssef.
-Le fonctionnaire chargé de fournir au titulaire du marché ainsi qu’au bénéficiaire des nantissements ou subrogations
les renseignements et états prévus à l’article 7 du Dahir du 28 Août 1948 est Monsieur Le Président de la
Commune d’Ouled Ali Youssef.
-Les paiements prévus au présent marché seront effectués par le Percepteur d'Outat El Haj seul qualifié pour
recevoir les significations des créanciers du titulaire du présent marché
En cas de nantissement du marché, Le maître d’ouvrage délivre sans frais , au titulaire du marché, sur sa demande et
contre récépissé , un exemplaire spécial du marché portant la mention ‘’exemplaire unique’’ et destiné à former titre
conformément aux dispositions du Dahir n° 1-15-05 du 29 Rabii II 1436 (19 Février 2015) portant promulgation de la loi n°
112-13 relatif au nantissement des marchés publics. Les frais de timbre de l’exemplaire remis et de l’original conservé par
l’administration sont à la charge de ce dernier.
ARTICLE 12 : CONNAISSANCE DES LIEUX
L’Entrepreneur est réputé avoir reconnu en personne ou fait reconnaître par son représentant qualifié l'emplacement des
ouvrages à réaliser et des gîtes des matériaux de construction. Il est censé avoir une parfaite connaissance des lieux et des
sujétions d'exécution résultant des conditions du site du chantier.
L’Entrepreneur ne peut, en aucun cas, formuler des réclamations basées sur une connaissance insuffisante des lieux, des
gîtes de matériaux et des conditions d'exécution des travaux
ARTICLE 13 : DOCUMENTATION SUR LES CONDITIONS DE REALISATION DES TRAVAUX
L’Entrepreneur est réputé avoir examiné le site, et avoir, après examen général de tous les documents existants, fait toutes
les études qu'il pourrait désirer pour juger par lui-même des conditions de travail.
Les renseignements techniques et les indications données dans le Dossier de consultation n'ont qu'un caractère indicatif dont
l'appréciation est laissée à l’Entrepreneur qui a la liberté de les contrôler par toutes les enquêtes et mesures voulues ; et ce
particulièrement en ce qui concerne la nature géologique des terrains et toutes les conditions naturelles de la région
(météorologie, hydrogéologie etc.).
En particulier les pièces dessinées du Dossier de consultation ne peuvent être considérées comme plans d'exécution. Le Maître
d’œuvre se réserve en conséquence le droit de les modifier partiellement ou en totalité lors de l'élaboration des plans
d'exécution des ouvrages. L’Entrepreneur ne peut pas, lors de la réalisation des ouvrages, faire valoir une disposition
particulière (fouilles, modification des profils etc.) indiquées sur les plans du présent dossier de consultation des Entreprises
pour déposer une quelconque réclamation auprès du Maître d’œuvre.
6
D'une manière générale l’Entrepreneur ne peut élever aucune réclamation, ni demander aucune indemnité au cas où il estime
que, du fait des renseignements donnés dans les documents contractuels, il aurait subi une perte ou des dépenses imprévues par
suite de mésestimation des risques ou de toute sujétion.
L’Entrepreneur est réputé avoir étudié toutes les conditions du marché et avoir lui-même contrôlé en détail que les travaux
peuvent être exécutés conformément à ces conditions ; Il est aussi réputé avoir une connaissance détaillée du site des ouvrages,
des moyens d'accès et d'alimentation en eau et en électricité ainsi que de tout autre moyen ou possibilité dont il peut disposer
sur son chantier.
Enfin, l’Entrepreneur doit prendre toutes ses dispositions pour se documenter de manière complète sur les coutumes et usages
locaux, la législation marocaine, les ressources exactes en main d'Œuvre, matériel et matériaux, les conditions climatiques, la
nature du sol, les débits dans les cours d'eau, les niveaux des nappes phréatiques, etc. Et, d'une façon générale, toutes les
sujétions qui sont susceptibles d'influencer les conditions d'exécution et les prix des ouvrages. L’Entrepreneur doit effectuer sa
propre enquête sous son entière responsabilité et ne peut donc élever aucune réclamation pour manque d'information et
mésestimation de certains facteurs.
ARTICLE 14 : EMPLACEMENTS OCCUPES PAR L’ENTREPRENEUR
L’Entrepreneur fera son affaire en ce qui concerne les installations et l’emplacement des chantiers et des cités du
personnel.
Tous les frais relatifs à ces installations seront à la charge de l’Entrepreneur.
La création des voies de communications et accès à ces emplacements, ainsi que leur entretien, seront également à la charge de
l’Entrepreneur.
Article 15 : LABORATOIRE DE CHANTIER
L’Entrepreneur est responsable de la bonne qualité des matériaux utilisés dans les ouvrages définitifs ainsi que des
produits finis.
Pour assurer cette qualité, il doit organiser la réalisation des essais prescrits définis en détail dans le présent CPS par un
laboratoire, agréé au préalable par le Maître de l’Ouvrage.
Tous les frais d’organisation et de fonctionnement du laboratoire sont à la charge de l’entrepreneur.
Le Maître de l’Ouvrage se réserve le droit de contrôler tous les essais qu’il juge opportun. L’Entrepreneur doit se conformer
aux décisions prises par le Maître de l’Ouvrage en vue des résultats de ces essais.
Article 16 : ATELIER DE CHANTIER
La liste du matériel fourni par l’Entrepreneur dans le mémoire technique n'est pas limitative et il ne peut élever aucune
réclamation si, en cours de travaux, il est amené à modifier ou à compléter ce matériel. Si, pour une raison quelconque,
l’Entrepreneur désire retirer du chantier une partie du matériel avant l'achèvement des travaux auxquels il est destiné, il ne
peut le faire qu'avec l'accord du Maître d'Œuvre, cet accord laissant toutefois à l’Entrepreneur la responsabilité et les
conséquences de ce retrait.
ARTICLE 17 - CONSISTANCE DES TRAVAUX DE PIQUETAGE ET DE MENSURATION
17.1- Travaux à la charge du Maître d'ouvrage
Le dossier d’exécution sera fourni à l’Entrepreneur par le Maître d'ouvrage, il comportera en particulier les pièces
suivantes :
Plans d’exécution des ouvrages types
Les profils en long des tronçons des séguias à aménager
Documents donnant les caractéristiques des ouvrages à exécuter
7
ARTICLE 18- PLAN D’EXECUTION
18.1- Plans d’exécution pour les ouvrages
Après piquetage et implantation, et partant des documents et plans d'exécution fournis par le Maître d’Ouvrage, l'Entreprise est
chargée d'établir les plans d'exécution définitifs des ouvrages.
Les plans d'exécution définitifs établis sur la base des plans remis par le Maître d'ouvrage feront apparaître tous les détails
de l'ouvrage et comprendront également les plans du ferraillage pour les parties en béton armé, les côtes princi pales seront
précisées. Les calculs de béton armé seront établis suivant les prescriptions des règles de Béton Armé aux Etats Limites (BAEL) ou
selon les règles CCBA68 et ses modificatifs
Les plans d'exécution recevront obligatoirement la mention "visé bon pour exécution" de la part du bureau de contrôle
agrée. L'entrepreneur remettra à celui-ci 5 exemplaires de ces dossiers d'exécution. Les prix unitaires de l'entreprise sont réputés
tenir compte de l'ensemble de ces sujétions.
18.2- Plans d’exécution pour les seguias
Partant des plans et documents fournis par le Maître d'ouvrage, l’Entrepreneur procédera à l’implantation et au
piquetage du tracé des seguia.
Les plans d’exécution feront apparaître :
Le tracé des canaux et le nivellement de détail
La longueur des seguias et leur section type
La nature, les caractéristiques et les dimensions des revêtements,
L’encombrement des ouvrages de prises et autres ouvrages interrompant la file de seguia,
Une adaptation du tracé fourni par le Maître d’ouvrage aux contraintes du terrain est à prévoir par l’Entreprise et à
faire approuver par le Maître d'ouvrage avant exécution.
8
Article 21 : ETUDES, PLANS D’EXECUTION ET AUTRES DOCUMENTS
L’établissement des études d'exécution des ouvrages définitifs est à la charge de l’Entrepreneur.
Après la réalisation du piquetage, des travaux topographiques et des études nécessaires, l’Entrepreneur doit remettre les plans
et notes provisoires des ouvrages au Maître d’Ouvrage suivant un planning préétabli en se conformant aux dates d’intervention
figurant sur le planning des travaux. Le Maître d’Ouvrage formule des remarques et observations éventuelles.
Les plans d'exécution définitifs doivent être disponibles 15 jours avant le début des travaux correspondants.
Cet échéancier prévisionnel devra être mis à jour mensuellement, au cas où des changements interviennent dans la
programmation des travaux.
Sous réserve des dispositions précédentes, l’Entrepreneur doit se conformer strictement aux plans, profils, tracés « Bon pour
exécution », et à toutes prescriptions qui lui sont données par le Maître d'œuvre en exécution du marché.
L’Entrepreneur doit se conformer également aux changements qui lui sont prescrits au cours des travaux, mais seulement
lorsque le Maître d'œuvre les a ordonnés par écrit.
Il ne peut être tenu compte des conséquences de ces changements que si l’Entrepreneur les a motivés par écrit au Maître
d'œuvre dans un délai maximum de dix jours à dater de la réception des ordres les prescrivant.
L’Entrepreneur ne peut apporter de lui-même aucun changement au projet. Sinon il peut être tenu, sur l'ordre écrit du Maître
d'œuvre et dans le délai qui lui est alors prescrit, de remplacer les matériaux ou de reconstruire les ouvrages dont les
dimensions ou les dispositions ne sont pas conformes au marché ou aux prescriptions des clauses de garantie, l’Entrepreneur
ne peut se prévaloir d'un défaut de surveillance ou d'une fausse manœuvre si ce défaut ou cette fausse manœuvre résulte de
lacunes ou d'erreurs dans les manuels d'entretien et d'exploitation remis par l’Entrepreneur au Maître d'œuvre.
Article 22 : REUNIONS DE COORDINATION - REUNIONS DE CHANTIER
Des conférences de travaux ou réunions de coordination sont tenues à la diligence du Maître d'œuvre, en principe tous les mois
pour examiner l’avancement des travaux et les mesures nécessaires pour faire respecter l’échéancier du projet.
Les comptes rendus des réunions sont établis par le B.E.T chargé de suivi. Ils sont soumis pour approbation à la réunion
suivante par l’Entrepreneur.
En plus des réunions mensuelles, des réunions hebdomadaires, appelées réunion de chantier, sont tenus une fois par semaine
pour régler les problèmes courant de chantier. Elles font l'objet de PV établi séance tenante, signé conjointement par
l’Entrepreneur et le comité de suivi désigné à l’article 7 et le Maître d'œuvre.
Les PV et comptes rendus des réunions mensuelles et des réunions de chantier ont un caractère contractuel.
Article 23 : DEMOLITION DES OUVRAGES PROVISOIRES ET REMISE EN ETAT DES LIEUX
L’Entrepreneur est tenu de démolir à sa charge tous les ouvrages provisoires qui ne doivent pas être maintenus et de faire
enlever tous les matériaux non employés et les déchets de toute espèce. Il doit procéder à la remise en état des lieux de manière
à redonner à la nature un aspect et une couleur s'intégrant parfaitement au site et aux ouvrages définitifs et assurer
l'assainissement de toutes les zones utilisées lors des travaux ceci conformément aux modalités définies contradictoirement
avant le démarrage des travaux à exécuter dans chaque zone considérée et à la satisfaction du Maître d'œuvre.
L’Entrepreneur doit également remettre dans les zones indiquées par le Maître d'œuvre toute la terre végétale décapée et mise
en stock provisoire.
Article 24 : SUJETIONS RESULTANT DE CHANTIERS VOISINS, PRESENCE SIMULTANEE D'AUTRES
ENTREPRISES OU DE FOURNISSEURS ET LIAISONS AVEC CEUX-CI
L’Entrepreneur ne peut se prévaloir, ni pour éluder les obligations de son marché, ni pour élever une réclamation, du fait de
sous contrats ou que d'autres chantiers sont ouverts à proximité de ses travaux ou dans la région.
D'autre part, le Maître ouvrage se réserve le droit de faire exécuter pour le même aménagement, par un autre l’Entrepreneur,
tout travail qui ne figure pas dans la consistance des travaux faisant l’objet du présent marché.
ARTICLE 25 : SOUS-TRAITANCE
Si l’entrepreneur envisage de sous-traiter une partie du marché, il doit requérir l’accord préalable du maître d’ouvrage auquel
il est notifié la nature des prestations, l’identité, la raison ou la dénomination sociale, et l’adresse des sous-traitants et une
copie conforme du contrat de la sous-traitance.
La sous-traitance ne peut en aucun cas dépasser cinquante pour cent (50%) du montant du marché ni porter sur le lot ou le
corps d’état principal du marché.
Les sous-traitants doivent satisfaire aux conditions requises des concurrents conformément à l’article 24 du décret du 20 mars
2013.
ARTICLE 26 : DELAI D’EXECUTION ET PENALITES
Le titulaire de marché devra exécuter les travaux désignés en l’objet dans un délai de Dix mois (10) . Le délai
d’exécution court à partir de la date prévue par l’ordre de service prescrivant le commencement de l’exécution des travaux. Il
9
s’applique à l’achèvement de tous les travaux incombant au titulaire du marché y compris le repliement des
installations du chantier et la remise en état initial des lieux . Les pénalités de retard est fixé à 1/1000 du montant
du marché . Ce montant est plafonné à 8% du montant du marché.
10
Il est précisé toutefois que cette réception provisoire de l'ensemble des ouvrages ne pourra pas être prononcée tant que les plans
conformes à l'exécution n'auront pas été remis et approuvés par le Maître d'œuvre.La réception provisoire sera prononcée par le
comité de suivi des travaux (MO, B.E.T, province, et tout représentant des services concernant par le projet) à l’achèvement
des travaux et après essais satisfaisants, des ouvrages exécutés conformément au présent C.P.S.Faute de quoi la réception
provisoire est suspendue jusqu’à la remise des plans ‘’Conforme à l’exécution’’ à la MAITRE DE L’OUVRAGE.Avant de
procéder à la réception provisoire, L’ENTREPRENEUR est tenu au repliement de ses installations de chantier et devra faire
enlever tous les matériaux non employés et les déchets de toute espèce. Il devra procéder à la remise en état des lieux
conformément aux directives du MAITRE DE L’OUVRAGE
ARTICLE 33 : RECEPTION DEFINITIVE
La réception définitive est faite par le Maître d'œuvre à l'expiration du délai de garantie, soit un an à compter de la date de la
réception provisoire, conformément aux dispositions du C.C.A.G.T
La réception définitive est prononcée à la suite d'une visite contradictoire.
Dans le cas où l’Entrepreneur ne remédierait pas aux défauts constatés lors des visites faites pour la réception provisoire ou
pour la réception définitive, le Maître d'ouvrage aurait le droit de faire exécuter immédiatement aux frais de l’Entrepreneur, les
opérations nécessaires.
ARTICLE 34 : DELAI DE GARANTIE
Le délai de garantie est fixé à une année à compter de la date de la réception provisoire.
Pendant le délai de garantie, l’entrepreneur sera tenu de remettre au maître d’ouvrage les plans des ouvrages conformes à
l’exécution, de procéder aux rectifications qui lui seraient demandées en cas de malfaçons ou d’insuffisances constatées et de
remédier à l’ensemble des défectuosités, sans pour autant que ces travaux supplémentaires puissent donner lieu à paiement à
l'exception de ceux résultant de l’usure normale, d'un abus d'usage ou de dommages causés par des tiers.
ARTICLE 35 : ENLEVEMENT DU MATERIEL ET DES MATERIAUX
En application de l’article 44 du CCAG-Travaux, le délai fixé pour le dégagement, le nettoiement et la remise en état des
emplacements mis à la disposition de l’entrepreneur est de trente (30) jours de calendrier à compter de la date de la réception
provisoire. Une pénalité particulière de Cinq Cent (500) DH par jour de calendrier de retard, plafonnée à 2% du montant
initial du marché, sera appliquée à compter de la date d’expiration du délai indiqué plus haut. Cette pénalité sera retenue
d’office sur les sommes encore dues à l’entrepreneur.
ARTICLE 36 : DISPOSITIONS GENERALES RELATIVES AU REGLEMENT DU MARCHE
36.1 ORDRES DE SERVICE
Conformément à la réglementation en vigueur il est envoyé à l’Entrepreneur un ordre de service de commencer les travaux.
Suivant l’appréciation du Maître d’ouvrage et pour un motif jugé valable, des ordres de service d’arrêt et de reprise des travaux
peuvent être donnés à l’Entrepreneur.
L’Entrepreneur doit se conformer aux ordres de service qui lui sont donnés par le Maître d’ouvrage.
36.2 ATTACHEMENTS
Les attachements sont pris conformément aux dispositions du Cahier des Clauses Administratives Générales, applicable aux
marchés des travaux.
L'attachement constitue un constat contradictoire d'un certain état de fait en vue de préparer l'établissement des décomptes et
des métrés. Il peut avoir en particulier pour but de constater un état de choses susceptible de disparaître, d'être caché ou
modifié.
Les attachements indiqueront clairement les travaux exécutés et définiront sans ambiguïté toutes les données nécessaires à
l'établissement des métrés, (calculs de quantités et prix du bordereau à appliquer).
Les attachements doivent être établis et signés par le Maître d'Œuvre et l’Entrepreneur, et sont la base des décomptes
provisoires mensuels.
Dans le cas de refus de signature ou de signature avec réserves par l’Entrepreneur, le Maître d'Œuvre dressera un procès-verbal
de la prestation et des circonstances qui l'ont accompagnée. Ce procès-verbal est annexé aux pièces non acceptées.
ARTICLE 37 : RETENUE A LA SOURCE APPLICABLE AUX TITULAIRES ETRANGERS NON RESIDENTS AU
MAROC
Une retenue à la source au titre de l’impôt sur les sociétés ou de l’impôt sur le revenu, le cas échéant, fixée au taux de dix pour
cent (10 %), sera prélevée sur le montant hors taxe sur la valeur ajoutée des travaux réalisés au Maroc dans le cadre du présent
marché.
Cependant, le titulaire peut opter pour une imposition forfaitaire au taux de huit pour cent (8 %) sur le montant hors TVA dans
les conditions prévues à l’article 19 du Code général des Impôts.
11
En cas de survenance d’un événement de force majeure, telle que définie par les articles 268 et 269 du dahir du 9 ramadan
1331 (12 aout 1913), formant code des obligations et contrats, il sera fait application de l'article 47 du CCAGT.
PRESCRIPTIONS TECHNIQUES
3.1 - Sable
a)- Le sable sera crissant, dense, stable, propre, exempt de poussières, de débris schisteux, gypseux, argileux, micacés ou
organiques. A sa livraison sur les aires de gâchage, il devra avoir un degré d'humidité uniforme et, relativement constant.
b)- Les proportions maximums de matières dans le sable au moment de sa livraison aux bétonnières, ne devront pas dépasser
les valeurs suivantes :
- Matériaux passant au tamis n°20 trous carrés de 0.080 mm de vide 3 % en poids
- Argile 1 % en poids
- Matières charbonneuses 1 % en poids
13
- Marne 1 % en poids
- Ensemble des autres matières étrangères telles que mica, grains, impurs, particules 2 % en poids
tendres ou effritées
- Sulfate 0 % en poids
Le tableau ci-dessous précise le pourcentage en poids maxima d’élément fin (0.1 à 0.4 mm) par rapport au poids total
du sable et les dimensions maximales des grains déterminées à l’aide de passoires.
Nature d’ouvrage Pourcentage maximum d’éléments fin 0.1 Dimensions maximales des grains de sables
à 0.4 (mm)
Enduits 35% 3.5
Béton armé 20% 6.3
Béton ordinaire 25% 6.3
Le pourcentage, d'ensemble des matières impropres à quelques catégories qu'elles appartiennent, ne devra pas être au
total supérieur à cinq pour cent (5%) en poids.
L'équivalent de sable mesuré conformément aux normes (ASTM ê D2419- méthode avec piston) doit être au moins
égal à 80. Le sable devra avoir un poids spécifique minimum de 2,60.
La granulométrie du sable livré au chantier devra satisfaire aux conditions et aux pourcentages ci-après :
N° du Tamis dans la Trous carrés des tamis Pourcentages cumulés en poids retenus par le
série tamis
38 5,00 mm 0à5
35 2,500 mm 10 à 20
32 1,250 mm 20 à 40
29 0,630 mm 40 à 70
26 0,315 mm 70 à 85
23 0,160 mm 92 à 98
Le module de finesse du sable, quotient par cent, de la somme des pourcentages du tableau ci-dessus, devra être compris entre
2,50 et 3,00.
3.2- Agrégats pierreux
Les granulats pour béton seront fournis par l’entrepreneur, ils proviendront de carrières agréées par le Maître
d'ouvrage et seront conformes quant à leurs caractéristiques : granularité, propreté, etc. aux prescriptions des articles 5.1, 5.3 et
5.4 du fascicule n°65 relatifs à l’exécution des ouvrages en béton armé.
Les installations de criblage, concassage, lavage dépoussiérage et d’une manière générale, toutes les installations de
préparation des agrégats devront faire l’objet d’une étude soumise à l’agrément du Maître d'ouvrage.
Tous les granulats seront complètement purgés de terre, passés à l’eau et lavés si le maître d'ouvrage en reconnaît la
nécessité. Le coefficient DEVAL de la pierre utilisée pour leur fabrication devra être au moins égale à dix (10)
Les agrégats pierreux doivent être durs, stables, denses exempts de gangue fragile ou terreuse, et de tous débris
organiques ou terreux, argile, mica etc. La propreté des agrégats peut être assurée par lavage et s'il y a lieu par ventilation.
Le pourcentage des matières étrangères ne devra excéder les valeurs ci-après :
Matières passant au tamis n°20 1% en poids
Argile 1% en poids
Matières charbonneuses 1% en poids
Marne 0,5% en poids
Autres matières étrangères 1% en poids
De plus le pourcentage, de l'ensemble des matériaux impropres de quelque nature qu'ils soient, ne devra pas être supérieur à
3% en poids des agrégats pierreux rendus aux bétonnières.
La dimension maximum des agrégats pierreux sera pour les mortiers et les bétons comme suit :
Les gravillons pour mortier ne peuvent passer au tamis de mailles 5 mm (module 38).
Les gravillons pour le béton armé sont retenus au tamis de maille 25 mm (module 45).
Les gravillons pour béton ordinaire ou légèrement armé, coffré ou non coffré sont retenus : (i) au tamis de maille 31,5
mm (module 46) pour les épaisseurs de béton inférieures ou égales à 25 cm et (ii) au tamis de maille 40 mm (module
47) pour épaisseur de béton supérieure à 25 cm.
Pour l'équivalence tamis passoire, on admettra qu'un tamis est équivalent à une passoire dont le diamètre des trous est
égal à 1,25 fois l'ouverture de la maille.
La forme des agrégats doit être à peu près cubique pour les concassés ou sphérique pour les roulés. Tout matériau tendant à se
casser en plaques ou en aiguilles sera éliminé.
3.3- Eau.
L'eau employée pour la confection des mortiers et bétons, le cas échéant pour le lavage des agrégats ou pour
l'humidification des bétons, devra être exempte d'impuretés préjudiciables à la tenue des mortiers et des bétons.
L'eau ne devra pas contenir plus de 5 grammes de sels dissous par litre, et 2 grammes d'impuretés en suspension par
litre tels que définis par la norme NM 10.03.F-009
14
Les essais sur l’eau doivent se faire au démarrage des travaux mais aussi à chaque fois que le Maître d'ouvrage le jugera
nécessaire.
L'Entrepreneur procédera à ses frais, à l'analyse préalable de l'eau à utiliser en vue de déterminer si son emploi ne
présente pas d'inconvénient ou de risques pour la tenue des mortiers et bétons.
L'Entrepreneur devra se procurer par ses propres moyens et à ses frais l'eau nécessaire à l'exécution des travaux et au
chantier.
La teneur en sulfates de l'eau de gâchage pourra exceptionnellement être comprise entre 0,15 grammes par litre et 0,80
grammes par litre et elle nécessite alors l'utilisation d'un ciment de classe ASTM 5 résistant mieux que le ciment Portland de
qualité ordinaire, à l'action des sulfates.
Si à un moment quelconque de l'exécution des travaux la limite supérieure de cette tolérance était atteinte,
l'Entrepreneur devrait soit traiter l'eau de manière satisfaisante avant son utilisation, soit modifier sa source. Ces modifications
se feraient sans indemnité pour l'Entrepreneur.
3.4- Ciments
Les ciments proviendront d'usines agrées par le Maître d'ouvrage et seront de la qualité Portland artificiel à prise lente
de la classe CPJ 45 répondant à la norme NM 10-01-F-004 ou d'une qualité équivalente ou supérieure. Ils devront satisfaire
aux prescriptions des circulaires officielles, normes ou Cahier des Charges pour la fourniture des liants hydrauliques en usage
dans les Administrations marocaines. Le recours aux ciments spéciaux pour les conditions de terrain doit être envisagé suivant
la norme Française AFNOR P15-350.
L'Entrepreneur est tenu d'effectuer toutes les vérifications utiles en ce qui concerne la qualité du ciment et le Maître
d'ouvrage pourra à tout moment, pendant la durée des travaux, prélever dans les stocks ou sur le chantier les échantillons
nécessaires pour faire vérifier dans ses laboratoires ou dans des laboratoires agrées, la qualité des ciments approvisionnés et
livrés, sans qu'il en résulte aucune atténuation de la responsabilité de l’Entrepreneur. Les frais du laboratoire seront à la charge
de l’Entrepreneur.
Les lots de ciments qui ne répondent pas aux conditions de qualité spécifiées seront rebutés.
Le ciment sera obligatoirement stocké sur le chantier dans des magasins à l'abri de l'humidité selon les prescriptions en
vigueur.
3.5- Aciers
La fourniture des aciers fait partie de l'Entreprise. Les ronds lisses bruts de laminage, et les aciers à haute adhérence
ou adhérence améliorée, écrouis ou non, pour armatures de béton armé seront respectivement des qualités Fe E 22 et Fe E 40
définies par le fascicule 4, titre I du Cahier des Prescriptions Communes applicables aux travaux de travaux publics.
Les aciers à haute adhérence ou à adhérence améliorée seront choisis parmi ceux qui ont fait l'objet de fiches
d'agrément.
Tous les aciers proviendront d'usines agrées par le Maître d'ouvrage ou des concessionnaires de vente de celles-ci.
L'Entrepreneur sera tenu de présenter au Maître d'ouvrage, avant tout montage, les bons de livraison (ou éventuellement des
factures) de ces aciers, de façon à en justifier l'origine.
Le Maître d’ouvrage pourra faire transporter hors du chantier, aux frais de l'Entrepreneur, les lots qu'il jugera
défectueux.
Les aciers doivent être conformes aux spécifications des normes NM 10-1-012 et NM 10-1-013
3.6- Coffrages
Les bois, planches rabotées ou non, chevrons, bastaings, madriers, contre-plaqués, panneaux bois ou panneaux
métalliques coffrages ordinaires, approvisionnées sur le chantier seront neufs ou à l'état neuf.
Les surfaces des coffrages destinées aux parements vus de l'ouvrage bétonné devront être parfaitement lisses,
nettoyées ou rabotées. Toutes irrégularités de surface, épaufrures d'angle, vides ou jointoiement entre planches ou panneaux
seront soigneusement bouchés à l'aide de mastic, plâtre ou produit similaire, de façon à ce que le parement bétonné présente un
aspect net.
Les coffrages présentant des défectuosités ou une certaine vétusté du fait de plusieurs réemplois devront être réutilisés
sur les parements non vus, après réparation, soit au rebut sur instructions du Maître d'ouvrage. Dans tous les cas, ces coffrages
devront présenter une rigidité suffisante pour résister sans déformation aux charges et aux chocs qu'ils seront exposés à subir
pendant le bétonnage et en particulier du fait de la vibration des bétons.
Les bois ou les panneaux métalliques de coffrage approvisionnés sur chantier seront neufs ou à l'état neuf. Ils
présenteront une rigidité suffisante pour résister sans déformation aux charges et aux chocs qu'ils sont appelés à subir,
notamment lors du bétonnage.
Aucun matériau de base : eau, ciment, agrégats, armatures, joints, coffrages etc., ne pourra être mise en œuvre avant
d'avoir été vérifié et accepté par le Maître d'ouvrage.
Des échantillons de toute nature en quantité suffisante pour les essais devront être remis au Maître d'ouvrage quinze
(15) jours au moins avant la mise en œuvre des matériaux.
Le Maître d'ouvrage pourra d'ailleurs procéder lui-même au choix des échantillons.
Les matériaux refusés et reconnus non conformes seront immédiatement retirés du chantier aux frais de l'Entrepreneur
et sans indemnité aucune.
3.7 - L'entrepreneur a en charge
15
Toutes les installations nécessaires pour le stockage des matériaux et doit s'assurer de leur parfaite conservation. Pour chaque
matériau, l'entrepreneur doit avoir en stock une quantité minimale pouvant assurer le bon fonctionnement du chantier pour une
période minimale de 15 jours.
ARTICLE 4 - MOELLONS POUR MACONNERIE ET PERRES MACONNEES
Les moellons ordinaires pour maçonnerie et perrés seront durs, bien gisants, sans fils, non gélifs, dégagés de toutes
gangues de terre propres et lavées si l'Ingénieur en reconnaît la nécessité.
Ils proviendront de carrières agrées par le Maître d'ouvrage et devront satisfaire aux prescriptions et normes en vigueur
ainsi qu'aux articles 2, 3, 4, 5 et 6 du fascicule n° 64 « Travaux maçonnerie »
Les moellons sont ébousinés à vif, leur préparation se fera sur le tas et consistera à faire disparaître, au marteau, les
irrégularités qui s'opposent à une bonne liaison.
Ils ont au moins dix centimètres d'épaisseur (0,10 m) sur vingt-cinq centimètres de queue (0,25m) pour les massifs et trente
centimètres (0,30 m) de longueur pour les parements, pour les murs en élévation la longueur de queue est comprise entre un tiers
(1/3) et deux tiers (2/3) de l'épaisseur du mur et la superficie de la face destinée à être vue n'est jamais inférieure à trois décimètres
carrés (0,03m2)á; les faces des moellons employés en parements ne doivent présenter, ni saillie, ni flache de plus de trois
centimètres (0,03 m), par rapport au nu des parements.
ARTICLE 5 - PRODUITS D'ADDITION AUX BETONS
L'Entrepreneur peut faire usage d'adjuvants après en avoir obtenu l'autorisation écrite du Maître d'ouvrage, lequel statuera
sur la vue des documents techniques justificatifs, présentés par l'Entrepreneur à l'appui de sa proposition, et après essais
Ces produits sont incorporés au béton selon les indications de la fiche technique du produit.
Dans tous les cas le mode d'incorporation doit être tel que la quantité de ces produits soit strictement égale à celle fixée an
accord avec le Maître d'ouvrage.
En aucun cas la résistance finale des bétons ne doit en être diminuée par l'incorporation d'un adjuvant sauf quand cela est
clairement indiqué dans la fiche technique. Il est interdit d'incorporer au béton des sels métalliques solubles, spécialement du
carbonate ou du sulfate de sodium, ou tout chlorure ou encore un produit quelconque en contenant.
ARTICLE 6 - MATERIAUX POUR JOINTS
Les produits de garnissage des joints courants d'étanchéité de revêtement des canaux sont coulés en place. Différents
types de mastics peuvent être utilisés à cet effet :
17
ARTICLE 10 - INSPECTION DES FOUILLES - RECEPTION
L'attention de l'Entrepreneur est attirée sur le fait que la réception des fouilles fait l'objet d'une inspection détaillée du
service de contrôle du Maître d’ouvrage. En conséquence il doit prévenir suffisamment tôt pour que ce contrôle n'ait pas
d'incidence sur le déroulement du chantier.
Pour inspecter les fouilles définitives après leur exécution, les surfaces doivent être complètement dégagées, nettoyées
et asséchées de telle sorte qu'elles puissent être examinées dans les meilleures conditions.
L'accès à tout point de la surface doit être assuré dans des conditions de sécurité convenables.
Les excavations ne sont en aucun cas bétonnées ou remblayées avant inspection et approbation par écrit. Le temps à
prendre par le Maître d’ouvrage pour l'approbation doit cependant être compatible avec les délais spécifiés ci-dessus entre le
dégagement du fond de fouille et son recouvrement par les remblais, par les bétons, la gunite ou le béton projeté.
Si un approfondissement est décidé, les nouvelles fouilles sont soumises aux mêmes règles énoncées ci-dessus.
ARTICLE 11- FABRICATION DES MORTIERS ET BETONS
11.1- COMPOSITION DES MORTIERS ET BETONS
La composition des mortiers et rappelée ci-après d'une manière générale pour toutes les catégories de mortier et béton
rencontrées :
Le Maître d’ouvrage se réserve, à tout moment, la faculté de modifier l'un ou l'autre de ces éléments de la composition
des mortiers et bétons indiqués.
11.2- COMPOSITION ET DOSAGES
Les mortiers et bétons sont classés suivant le dosage en poids de ciment par m 3 de sable pour les mortiers et par m3 de
béton mis en place pour les bétons.
Pour les ouvrages prévus dans le présent Appel d'Offres, on distingue :
Béton 150 kg de ciment par m3 : béton de propreté,
Béton 250 kg de ciment par m3 : béton maigre,
Béton 300 kg de ciment par m3 : béton non armé ou légèrement armé, granulats inférieurs à 25 mm,
Béton 350 kg de ciment par m3 : béton armé à granulats inférieurs à 25 mm.
Béton 400 kg de ciment par m3 : béton armé à granulats inférieurs à 25 mm.
L'étude du béton est à la charge de l'entreprise. Elle portera en fonction de la qualité des ciments envisagés et des
granulats prévus, sur les dosages des constituants du béton, pour les différents types décrits ci-dessus, la qualité et quantité
d'eau de gâchage et l'utilisation détaillée des produits de cure et d'adjuvants.
L'étude sera soumise pour agrément au Maître d’ouvrage 1 (un) mois avant le démarrage des travaux de bétonnage.
Cette proposition accompagnée d'un compte rendu détaillé des études et essais faits à ce sujet par l'Entrepreneur et à ses
frais avec le concours d'un laboratoire agréé par le Maître d’ouvrage sera formulée quinze jours avant la mise en place des
premiers bétons. Le Maître d’ouvrage se réserve le droit de modifier en cours d'exécution, si le besoin s'en fait sentir, la
composition granulométrique des agrégats ainsi que le dosage des bétons en ciment et en eau, en vue de satisfaire au mieux,
dans chaque cas particulier aux conditions à remplir en ce qui concerne la résistance, l'étanchéité et la maniabilité des bétons.
11.3- FABRICATION
Les méthodes et les matériels employés pour le dosage de tous les constituants du béton, en particulier de l'eau, devront
être agrées par le Maître d’ouvrage.
L'eau de malaxage ne sera que le complément de l'eau contenue éventuellement dans le sable. A cet effet l'Entrepreneur
sera tenu de disposer sur le chantier d'appareillage nécessaire pour mesurer l'humidité du matériau et déterminera celle-ci
chaque fois qu'un changement dans cette humidité peut intervenir et en principe au moins deux fois par jour en période de
bétonnage important.
En définitive la quantité d'eau employée, sous réserve des résultats de l'étude de la composition des bétons ne devra pas
être mise en place qu'après serrage des bétons car il se produit un léger ressuyage à la surface libre.
Ce béton sera à 150 kg de ciment par m 3 de béton en place et utilisé pour le drainage des ouvrages. Il aura une
granulométrie limitée à 40 mm et sera damé.
Le dosage en ciment des divers bétons, suivant la nécessité du chantier pourra être éventuellement modifié. Les
changements qui seront apportés seront soumis à l'accord du représentant du Maître d’ouvrage et seront limités au point très
particulier pour lequel ils auront été effectués. Ils demeureront exceptionnels.
La durée de transport des bétons ne doit pas dépasser une heure après sa mise en mélange dans un malaxeur. Ce temps
peut être amélioré par l'ajout d'adjuvants spéciaux.
Le béton devra être mis en place dans le délai le plus court possible après sa fabrication et ne présenter alors aucun
dessèchement au début de prise.
Les terrains en contact avec le béton seront avant mise en place de celui-ci débarrassés de tous débris, boues et eau
stagnante et s'ils sont secs, éventuellement humidifiés en surface, suivant instructions du représentant du Maître d’ouvrage.
Les bétons d'ouvrages seront normalement pervibrés, en aucun cas le béton armé ne sera vibré par ses armatures.
A chaque reprise sur du béton durci on repiquera et nettoiera à vif la surface de l'ancien béton.
La surface de reprise sera mouillée abondamment de façon à ce que l'ancien béton soit saturé d'eau avant d'être mis en contact avec
le béton frais, cette surface ne devra cependant pas être ruisselante ni retenir des flaques d'eau.
Les travaux éventuels de finition sur les bétons coffrés laissés bruts de décoffrage ne donneront lieu à aucune plus-value.
Les hors profils ne seront en aucun cas rémunérés.
11.5- CURE DE BETON
La cure a pour objet de maintenir le béton dans l'état d'humidité nécessaire à un durcissement satisfaisant. Sa durée est de
quinze jours.
La cure peut être obtenue par humidification ou par application d'un vernis protecteur.
L'humidification doit être continue et commence dès que le béton a fait prise, elle est obtenue en recouvrant le béton de
protections maintenues imbibées d'eau (nattes, paillassons, toiles) ou par un arrosage permanent (aspersion).
Les vernis protecteurs éventuellement utilisés devront être agrées par le Maître d’ouvrage. Ils seront placés sur les surfaces
libres du béton dès le début de la prise. On admettra que le début de la prise coïncide pratiquement avec le moment où la surface du
béton fraîchement mis en place cesse d'être luisante pour virer au mat.
ARTICLE 12- BETONS DE REVETEMENT DU CANAL : MISE EN OEUVRE
- PREPARATION DE SURFACE EN CONTACT AVEC LE REVETEMENT
Avant la mise en œuvre du béton définitif des canaux, les parements à revêtir doivent être convenablement réglés. Le
réglage des surfaces est tel que tout hors profil éventuel doit être vers l'intérieur pour que l'épaisseur du béton soit partout, au
moins égale à celle précisée dans les plans d'exécution.
- FISSURES.
En cas de fissures traversantes, ou de toutes autre nature, la dalle affectée est refaite aux frais de l’Entrepreneur
19
ARTICLE 13 -OUVRAGES HYDRAULIQUES ET OUVRAGES ANNEXES EN BETON : MISE EN OEUVRE
13.1- CONDITIONS PREALABLES
Aucun béton n'est mis en place en principe avant que la totalité de la surface à couvrir par le béton ne soit
réceptionnée.
Avant le début de chaque opération de bétonnage, que ce soit sur fond de fouille, sur remblai préparé ou sur reprise,
l'Entrepreneur doit compléter toutes les opérations préparatoires, obtenir l'inspection par le Maître d'ouvrage qu'il aura prévenu
raisonnablement à l'avance, ainsi que l'autorisation écrite du Maître d'ouvrage pour commencer le bétonnage.
13.2- PREPARATION DES FONDATIONS
Les fouilles sont complètement nettoyées et mises à sec, sauf dérogation relative au bétonnage sous l'eau.
13.3- MISE EN PLACE - VIBRATION ET PERVIBRATION
Avant tout bétonnage, l'Entrepreneur devra obtenir l'accord écrit du Maître d’ouvrage.
Pendant les périodes de forte chaleur (quand la température ambiante dépasse 35° Celsius), le bétonnage ne
s'effectuera que de nuit.
Aucun bétonnage n'aura lieu au cours d'intempéries considérées comme dangereuses pour le béton. En particulier le
bétonnage peut être arrêté, sur ordre du Maître d’ouvrage en cas de chergui (vent chaud).
Pour en expulser l'air est assurer le remplissage complet des vides, le béton est serré par vibration ou pervibration
jusqu'à ce que le mortier reflue légèrement à la surface.
Les vibrateurs sont des aiguilles à air comprimé, hydrauliques ou électriques, utilisées à la main ou montées sur des
engins spéciaux.
ARTICLE 14 - CONTROLE DES BETONS - ÉPREUVES ET ANALYSES
La composition du béton aura été fixée dans la phase préalable d'étude et pourra, comme il est dit plus haut être modifiée en cours
de travaux en cas de modifications dans les agrégats. Les épreuves et analyses à la charge de l'Entrepreneur comprendront d'une
part des analyses ayant pour objet de s'assurer de la constance de la granulométrie des agrégats, d'autre part des épreuves de
résistance mécanique et de consistance des bétons. Il ne sera pas exigé d'essais directs concernant le ciment sauf si celui-ci présente
apparemment des signes de détérioration.
Les épreuves et analyses à la charge de l'Entrepreneur seront réalisées dans un laboratoire agréé.
Il sera établi pour chaque série d'épreuves un procès-verbal qui précisera :
14.1- FREQUENCE DES EPREUVES ET ANALYSES
A- épreuves de résistance mécanique
Béton dosé à 300 kg de ciment par m3 de béton : une série d'épreuves pour 80 m3 de béton,
À chaque changement dans les dosages ou dans les provenances des agrégats.
B- épreuves de consistance des bétons
Ces analyses sont à la charge de l’entrepreneur
14.2- Intervention du Maître d’ouvrage
L'Entrepreneur avertira en temps utile le Maître d’ouvrage, de la date et l'heure des prélèvements et pour les épreuves et
analyses effectuées sur chantier de leur date et heure. Le Maître d’ouvrage pourra se faire représenter à ces opérations.
En dehors des épreuves et analyses ci-dessus définies, le Maître d’ouvrage pourra demander à l'Entrepreneur toutes
nouvelles épreuves ou analyses jugées utiles en prenant en charge les frais qui en résulteraient. Les sujétions qui découleraient des
résultats de ces épreuves ne sauraient être un motif de réclamation pour l'Entrepreneur.
14.3- Remise des procès-verbaux résultant des essais
Les procès-verbaux seront établis en double exemplaire et remis au Maître d’ouvrage.
Quotidiennement pour les épreuves de consistance des bétons pour la série d'épreuves de résistance mécanique, un
mois après la date de prélèvement.
7 jours après la date de prélèvement pour des analyses d'agrégats.
ARTICLE 15- AUTRES CARACTERISTIQUES RELATIVES AUX BETONS
15.1- Gâchage de béton
L'Entrepreneur est tenu de malaxer tous les bétons à la bétonnière. L'Entrepreneur doit avoir en réserve au chantier
une bétonnière prête à fonctionner.
Les bétonnières utilisées seront agréées par le Maître d'ouvrage. L'Entrepreneur devra obligatoirement disposer sur
son chantier de caisses de dosage.
Le malaxage devra être suffisamment poussé pour obtenir le parfait mélange des constituants.
15.2- Produits pouvant être ajoutés au béton
a- Produits destinés à accélérer la prise
L'Entrepreneur ne pourra utiliser des produits destinés à accélérer la prise des bétons qu'après avoir obtenu
l'autorisation écrite du Maître d'ouvrage et l'acceptation écrite du produit proposé, de son dosage et des conditions de son
emploi, ces produits devront être dosés avec soin et ne devront être introduits, après l'autorisation suscitée, dans les bétonnières
que dissous dans l'eau de gâchage.
20
b- Produits entraîneurs d'air
L'Entrepreneur ne pourra utiliser ces produits entraîneurs d'air qu'après avoir obtenu l'autorisation écrite du Maître
d'ouvrage et l'acceptation écrite du produit proposé, de son dosage, et des conditions de son emploi. La quantité du produit
employé sera telle qu'elle produira un entraînement d'air de 3 à 5 % du volume du béton.
Le produit après l'autorisation suscité devra être incorporé à la gâchée sous forme de solution mélangée à une partie de
l'eau employée au gâchage. Pendant la période de malaxage, cette solution devra être introduite à l'aide d'équipements capables
d'assurer un dosage régulier et une répartition uniforme du produit dans la totalité de la gâchée.
15.3- Température du béton
La température du béton à la mise en place ne devra pas être supérieure à 35 °C ni inférieure à 5 °C.
Si le béton est mis en place durant les mois à température élevée, toutes les précautions utiles, telles qu'arrosage des
agrégats, devront être prises pour que la température des bétons au moment de leur mise en place, ne dépasse pas les 35 °C.
Le bétonnage sera interrompu, lorsque la température du béton au moment de sa mise en œuvre dépasse 35°C sans
que l'Entrepreneur puisse s'en prévaloir pour demander un allongement des délais d'exécution ou une quelconque indemnité.
ARTICLE 16 - COFFRAGES
Les coffrages devront avoir exactement, en chaque point, les positions et les orientations prévues, de manière à réaliser
avec précision les formes des ouvrages. La tolérance admise sera de 1 cm. Ils devront être étanches.
Les parements conservés bruts de décoffrage devront présenter un aspect net et agréable. A cet effet, on tiendra compte des
prescriptions suivantes et, de toutes autres que l'Entrepreneur et le Maître d'ouvrage estimeront utiles en cours d'exécution afin
d'atteindre ce but.
L'Entrepreneur devra, dans la mesure du possible, utiliser des coffrages métalliques en bon état.
Les fils d'attache et autres fers apparents seront recépés à deux centimètres sous le parement du béton, le ragrément qui
suivra sera fait avec du mortier étanche ayant, après séchage la même teinte que le béton. Cette dernière prescription s'appliquera à
tous les travaux de ragréage nécessaires.
Toutes les reprises, tâches, tous les ragréages, etc. seront moulés après séchage, de manière à livrer une surface régulière
de teinte et d'aspect uniforme.
Si l'on passe des enduits gras sur les coffrages, en vue de faciliter leur décollement, ces enduits devront être agréés
préalablement par le Maître d'ouvrage et ne devront pas souiller les surfaces de béton.
Le cas échéant, les surfaces défectueuses de parement seront ragrées par l'Entrepreneur et à ces frais, dans les conditions
qui seront prescrites par le représentant du Maître d’ouvrages.
Le coffrage sera réceptionné par le représentant du Maître d’ouvrage avant bétonnage.
ARTICLE 17- DECOFFRAGE
Il se fera toujours en présence d'un représentant du Maître d’ouvrage.
Le décoffrage se fera le plus tôt possible pour éviter tout retard dans le début du traitement des parements et permettra au plus tôt les
réfections des parties défectueuses. Mais il ne se fera jamais avant que le béton ait atteint une résistance suffisante pour ne faire
craindre ni affaissement ni dommage quelconque du fait des contraintes qu'on lui imposerait. Les opérations de décoffrage seront
soumises à l'autorisation du Maître d’ouvrage.
ARTICLE 18- EXECUTION DES OUVRAGES
Les ouvrages seront conformes aux dessins visés "Bons pour exécution"
Les bétons resteront bruts de décoffrage. Les parois seront unies, les bétons seront décoffrés 48 heures après. Les raccordements
entre canaux et ouvrages se feront par l'intermédiaire de joints secs.
Aux articulations prévues sur les différents ouvrages, on assurera l'étanchéité par un produit efficace qui sera soumis à l'approbation
du Maître d’ouvrage. Le Maître d’ouvrage décidera de la démolition, de la réfection aux frais de l'Entrepreneur d'ouvrages ou de
parties d'ouvrages contrefaits.
ARTICLE 19- TRAVAUX DE FINITIONS
Après exécution des travaux et avant la réception provisoire, l'Entrepreneur aura à sa charge de procéder au nettoyage
général du chantier, à l'évaluation des décombres et matériaux subsistants dans l'emprise du chantier et à la remise en état des
terrains défoncés par le passage des engins. Elle procédera également au repliement ordonné de ses installations de chantier et
s'attachera à faire disparaître toute trace de son occupation du terrain. Tout matériau ou matériel laissé à l'abandon pourra être
évacué d'office par le Maître d’ouvrage de l'Entreprise.
ARTICLE 20- ARMATURES
20.1- NETTOYAGE
Avant leur mise en place, les armatures (et tous leurs supports métalliques) sont nettoyées pour éliminer les traces de
béton, les poussières diverses, la graisse et tout autre matière néfaste. Les plaques de rouille ou de calamine qui peuvent
s'enlever par brossage énergique sont considérées comme néfastes. Après leur mise en place, les armatures sont maintenues
propres jusqu'à l'enrobage complet.
21
20.2- MISE EN PLACE
Les armatures sont placées avec précision et maintenues solidement de façon à ne pouvoir bouger lors du bétonnage ;
on s'attachera tout spécialement à éviter de déplacer des armatures du béton déjà coulé. Des chevalets, suspentes, épingles
métalliques, cales en béton, ou tout autres systèmes, acceptable, pourront être utilisés à cet effet.
Les cales peuvent être en plastiques, en béton ou mortier, les cales métalliques n'étant pas admises au contact des
coffrages.
Le mortier ou le béton constitutif des cales doit être d'une qualité comparable à celle du béton de l'ouvrage, la porosité
notamment doit être faible et la couleur doit être la même que celle de l'ouvrage si les cales peuvent être visibles sur le
parement.
Toutes les ligatures en acier doux recuit, disposées à tous les points de croisement des aciers se termineront du côté de
la masse du béton et ne doivent pas pointer vers les parements. Elles sont fortement serrées à la pince.
Les tolérances pour la mise en place des armatures sont les suivantes, sauf exception bien précisée :
En parement : le dixième de l'enrobage minimal prescrit,
6 mm dans les autres cas.
Sauf indication contraire des plans d'exécution, la distance minimale des armatures aux parements est de 5 cm pour les
parements exposé à l’eau et de 3 cm dans les autres cas.
20.3- FAÇONNAGE - RECOUVREMENTS
Tout façonnage, recouvrement et ancrage des armatures sont conforme aux normes BAEL á 91 sauf indication
contraire.
Tous les fers à béton sont façonnés à froid de manière progressive, en évitant tout à-coup. Le pliage des barres à chaud
n'est pas autorisé.
Le cintrage des barres en acier haute adhérence de diamètre supérieur à 12 mm doit être fait mécaniquement. Leur
dépliage n'est pas admis. Le façonnage dans le coffrage n'est admis que pour la fermeture des cadres et étriers constitués d'acier
doux de diamètre au plus égal à 12 mm.
Les pliures et dépliures systématiques des barres laissées en attente sont interdites sauf autorisation écrite du Maître
d'ouvrage ou indication spécifique des plans d'exécution.
Les angles et les coudes auront une courbure intérieure adaptée à la nuance d'acier et à son diamètre; elle est précisée
sur les plans.
Les recouvrements sont toujours décalés.
En cas d'assemblage par soudure bout à bout, les règlements BAEL 91 sont appliqués avec l'accord du Maître
d'ouvrage.
La jonction des barres par manchons, taraudés, pressés ou coulés, est également soumise à l'agrément du Maître
d'ouvrage.
Toutes les autres précisions utiles sont données sur les plans de ferraillage.
ARTICLE 21- MACONNERIE DE MOELLONS
Les moellons sont posés à bain de mortier et en liaison. Ils sont placés à la main et serrés par glissement de manière
que le mortier reflue à la surface par tous les joints. Ils sont frappés et tassés au marteau ; ceux qui casseraient seront repris,
nettoyés et employés avec du nouveau mortier. Les joints et intervalles, bien garnis de mortier, sont remplis d’éclats de pierres
enfoncés et serrés de façon que chaque moellon ou éclat soit toujours enveloppé au mortier. On ne garnit pas d’éclats les joints
vus ; ces joints ne doivent pas avoir plus de 3 cm d’épaisseur.
Les parements vus sont construits en moellons bien gisants. Pour mieux assurer la liaison des parements avec le reste
de la maçonnerie, on exécute au moins un lançais par mètre carré de parements.
ARTICLE 22- HERISSONNAGE
Les pierres seront sèches de 0.20m d’épaisseur. Les pierres seront posées pointes dirigées vers le haut bien damé.
ARTICLE 23- FOURNITURES METALLIQUES DIVERSES
L'Entrepreneur est chargé de la fourniture et de la mise en place des diverses pièces métalliques suivantes y compris
soudure sur place et toutes sujétions, qui sont soumises à l'agrément du Maître d’ouvrage :
Toutes les fournitures métalliques diverses du type escaliers, échelles,
Passerelles, profilés, parapets, caillebotis, tôles striées, huisseries métalliques, portes, clôtures, portails, fenêtres, etc.
Tuyaux et autres pièces métalliques diverses.
Les menuiseries métalliques doivent recevoir un traitement anticorrosion, tel que défini ci-dessous :
Sablage à vif des surfaces
Métallisation zinc par shoopisation (projection à froid au pistolet), épaisseur minimale 120 microns.
Application de deux couches de peinture glycérophtalique.
Pour les petites pièces, notamment les couvercles et grilles au sol : même traitement sauf que la métallisation est
remplacée par une galvanisation à chaud au zinc.
Les parties oxydées après montage ou soudées en place sont brossées et repassées avec une couche de peinture à base de
poudre de zinc et deux couches de peinture glycérophtallique.
22
ARTICLE 24–POSE DE GABIONS.
Les gabions seront préparés sur place. Les gabions constituant les semelles souples seront remplis de préférences de cailloux
roulés ne passant en aucun sens dans les mailles du treillis. Les gabions constituant le corps de l’ouvrage seront garnis à la base
et sur les parements de moellons rangés à la main. A la finition du remplissage on utilisera des moellons similaires à eux
utilisés pour les parements.
La dernière rangée ne devra pas faire de saillie ou de creux par rapport à l’arête supérieure du gabion de plus de 5 cm.
23
Lorsque plusieurs types de béton ou de bétons armés correspondant à des prix différents seront incorporés dans un
même ouvrage, on prendra comme limite entre ces bétons pour déterminer leur volume ; les limites figurées sur les dessins
d’exécution.
Prix N° 3 : Béton de propreté dosé à 200 kg/m3
Ce prix concerne les bétons dosés à 200 kg de ciment par mètre cube, qui seront mis en œuvre en couches de 10 cm
d’épaisseur minimale pour leur emploi en béton de propreté des fonds de fouilles des ouvrages en béton, ou comme béton de
remplissage dans les zones d’exécution de déblai avec sur- profil agréé. Il s’applique au mètre cube. Le volume à prendre en
compte sera pris par attachement
*** Aciers
Les prix de cette série concernent les armatures pour béton légèrement armé et béton armé et différents ouvrages
métalliques prévus au projet, ils comprennent la fourniture, le transport, le façonnage et la mise en place du béton dans
l’embarras des armatures.
Les aciers seront à haute adhérence selon leurs destinations et les prescriptions du projet d’exécution.
Le prix d’armature s’applique pour tous les ouvrages au kilogramme d’acier mis œuvre et à l’unité de vannette posée.
Prix N° 6 : Acier HA
Ce prix rémunère en Kg les armatures de tous les bétons armés des ouvrages, en acier TOR, quel que soit le diamètre
indiqué dans les plans d’exécution
** Maçonnerie, Enrochement, Gabion et Hérissonage
Les prix de cette série concernent, ils comprennent la fourniture, le transport, le façonnage, la mise en place et toute
sujétion de parfaite exécution.
Prix N° 7 : Maçonnerie
Pour les murs en élévation à 1 ou 2 parements, de toutes épaisseurs et de toutes formes, exécutés en moellons hourdés
au mortier de ciment M3, les parements seront dressés sur leurs faces vues de façon à ne présenter aucune aspérité.
Les joints seront soigneusement remplis au mortier. Le prix de règlement comprend les tailles pour angle rentrant ou
sortants, les fuites, arrondis, boutisses, faisant toute l’épaisseur du mur et à raison d’une par mètre carré.
Ouvrage payé au mètre cube théorique des plans de fondations, déduction faite de tous vides de plus de 0,50 m² ainsi
que des ouvrages en BA qui pourraient y être inclus, compris toutes sujétions d’exécution.
Prix N° 8 : Enrochement
Ce prix rémunère, la fourniture à pied d’œuvre des matériaux en enrochement de 100 à 150kg pour remplissage, et
toutes autres sujétions de pose et de construction. Ce prix s’applique au mètre cube des enrochements mis en place selon les
indications des plans d’exécution et aux endroits prescrits pour la protection des ouvrages.
Prix N° 9 : Gabion
Ce prix rémunère la fourniture à pied d’œuvre des matériaux en pierres pour remplissage des gabions, et toutes autres
sujétions de pose et de construction. Les gabions livrés doivent être munis de facture d’usine et d’attestation de galvanisation
du fils de fer utilisé pour la confection des gabions de même que le diamètre de fer galvanisé qui ne doit en aucun cas être
inférieur à 0.004m de diamètre.
Ce prix s’applique au mètre cube de gabions mis en place selon les indications des plans. Les pierres auront une
épaisseur minimale de 0.20m et supérieur sur tous les côtés à la maille des gabions utilisés.
Prix N° 10 : Hérissonnage
Ce prix s’applique au mètre carré d’hérissonnage en pierres sèches (blocages en pierres de 0.15 m d’épaisseur), mis en
place selon les indications des plans, y compris transport, mise en place et toutes autres sujétions.
Prix N° 11 : Vannettes et glissières pour prises sur seguias en béton
Ce prix rémunère à l’ensemble de la fourniture, le transport et la pose de vannettes en plaque d’acier de 3 mm
d’épaisseur pour prises TOR, y compris pattes à scellement, boulons et écrous de fixation double cornières de guidage dans
laquelle glisse la vannette avec confection des trous nécessaires pour leur main – oeuvre à l’aide d’une tige ou vis sans fin et
toutes sujétions, tel que système de fixation antivol et les différents ouvrages métalliques prévus au projet. Ils comprennent la
fourniture, la pose et toutes sujétions d’approvisionnement, de façonnage, d’assemblage et de mise en place, y compris
protection par peinture en deux couches selon les prescriptions du marché et conformément aux plans d’exécution.
** Joints
Ces prix s’appliquent au mètre linéaire aux différents joints prévus, ils incluent toutes les sujétions de préparation du
joint (pose, protections, sciage, nettoyage, brossage et soufflage) et du fond de joint
Prix N° 12 : Joints d’étanchéité type « WATER STOP » de 22cm y compris toute sujétions
24
Le prix s’applique au mètre linéaire de joint « WATER STOP » de 22cm à boudin centrale il comprend le bourrage du
joint (coté eau) à l’aide d’un produit élastoplastique type accoplast ou similaire
6 Acier HA kg 26.600,00
7 Maçonnerie m3 20,00
8 Enrochement m3 80,00
9 Gabion m3 243,00
10 Hérissonage M2 25,00
T.V.A 20%
25
26 ET DERNIER FEUILLET
passé par appel d’offres ouvert sur offres de prix séance publique en vertu des dispositions de l’alinéa 2 du
paragraphe 1 de l’article 16 et paragraphe 1 de l’article 17 et l’alinéa 3 paragraphe 3 de l’article 17 du décret n° 2.12.349
du 8 joumada I 1434 (20 Mars 2013) relatif aux marchés publics
En lettres : ………………………………………………………………………….……………………………………………
26
VISA DU TRESORIER APPROUVE PAR L’ORDONNATEUR DE LA
COMPTABLE ASSIGNATAIRE COMMUNE
27