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Ecole Nationale Supérieure des Mines de Rabat

Rapport de stage d’initiation

Effectué au sein de :

Département Production

Réalisé par : ADIL MOUHMIL


Responsable du stage : le chef de production MR KHALID HIRCHY
Sujet :
Projet CALCUL capacité de stockage.

Période de stage : DU 12/07/2021 a 12/08/2021


Année universitaire : 2020-2021
Remerciements :

Au terme de ce projet de STAGE d’initiation , nous tenons à remercier non seulement


comme devoir mais par grand respect et gratitude profonde, notre parrain industriel
Monsieur khalid hirchy responsable amélioration continue et chef de production , pour leur
conseils, et leur encadrement de haut niveau, et pour l’intérêt particulier qu’il est porté à ce
travail malgré leur préoccupation.

Nous tenons à remercier vivement tous les membres de la société CIMAG, pour leurs
soutiens, leurs conseils et pour leur motivation pendant cette aventure d’un mois.

Il nous serait difficile d’établir une liste exhaustive des personnes ayant, d’une façon ou
d’une autre, contribué à la réalisation de notre sujet au sein de la société. L’absence d’une
référence explicite à chacun d’eux ne saurait, en aucun cas, être interprétée comme un
manque de reconnaissance.

Enfin, que tous ceux et celles qui ont contribué de près ou de loin à l’accomplissement de ce
travail trouvent l’expression de nos remerciements les plus chaleureux.

2
Remerciements : .......................................................................................................................... 2
Introduction générale ................................................................................................................... 4
Résumé ........................................................................................................................................ 5
Abstract ....................................................................................................................................... 6
Chapitre 1 : Bibliographie technique : ....................................................................................... 8
1 La fabrication de l’acier : ................................................................................................. 8
1.1 L’Origine du Fer : ..................................................................................................... 8
1.2 Définitions : ............................................................................................................. 8
1.2.1 Le Fer : ................................................................................................................. 8
1.2.2 La Fonte : ............................................................................................................. 8
1.2.3 La Ferraille : ......................................................................................................... 9
1.2.4 L’Acier : ................................................................................................................ 9
1.3 Les différents types des aciers :............................................................................... 9
1.4 La fabrication de l’acier : ....................................................................................... 10
1.5 La structure physique chimique du fer :................................................................ 13
Chapitre 2 : PRESENTATION DU LIEU DE STAGE ET SUIVI DE CHANTIER : .................................. 15
1. Introduction : ....................................................................................................................................... 15
2. Présentation du lieu de stage : ............................................................................................................ 15
3. Fiche signalétique de l’entreprise........................................................................................................ 15
4. Organisation de CIMAG : .................................................................................................................... 16
4.1 Organigramme : ................................................................................................................................ 16
Chapitre 3 : Projet capacité de stockage : ............................................................................... 20
1-La gestion des stocks ........................................................................................................... 21
2-Simulation PN ..................................................................................................................... 22
Conclusion générale ................................................................................................................... 24

3
Introduction générale
Un stage reste une étape cruciale dans la carrière professionnelle d’un étudiant
et cela dans n’importe quel domaine de spécialisation. Un stage est aussi une
opportunité pour l’étudiant afin d’acquérir l’expérience du travail au sein de
l’entreprise aussi bien que compléter sa formation supérieure.

Dans ce cadre, les élèves ingénieurs de l’Ecole Nationale Supérieure des Mines
de Rabat sont amenés à effectuer un stage d’initiation à la fin de la première
année du cycle d’ingénieur d’une durée d’un mois.

Ainsi, motivées par la notoriété dont jouit société CIMAG, nous avons sollicité
un stage d’initiation auprès de cette société prestigieuse.

Durant mon stage, j’ai réussi à appliquer mon savoir théorique au niveau de la
pratique et au niveau d’application des logiciels convenables, ce qui ma a
donné une grande expérience, chose dont j’avais besoin.

Le présent rapport rédigé au terme d’un mois de stage au sein de la société


CIMAG Plancher préfabriqué et treillis soudés

Ce rapport comporte trois parties :

➢ Bibliographie technique (la fabrication de l’acier et quelques


informations sur l’origine du fer).

➢ Présentation du lieu de stage et suivi du chantier.

➢ Projet de calcul capacité de stockage optimal.

4
Résumé
Ce stage est basé sur le traitement du sujet de calcul de capacité de stockage
pour résoudre un des fameux problèmes dans le département industriel au
sein de CIMAG.

Tout d'abord La gestion des stocks est primordiale à l’organisation optimale de


l’entrepôt et au bon déroulement de toutes les activités de la supply chain.

Maintenir un niveau de stock suffisant facilite les opérations. Cela facilite


également le transport et la distribution des produits afin d’assurer un service
plus efficace aux clients. La réduction des erreurs et des retours et, par
conséquent, la satisfaction du client font partie des priorités de toute
entreprise.

Grâce à la gestion des stocks, l’entreprise comptabilise les articles qu’elle a en


stock, tient à jour toutes les informations et connaît son historique.

En principe, l’entreprise va pouvoir ainsi anticiper les besoins futurs, c’est-à-


dire prévoir la préparation des commandes. De cette façon, les ressources sont
organisées à l’avance, un stock de sécurité est conservé évitant les ruptures de
stock.

Alors ce projet va s’articuler autour le calcul de capacité de stockage en


utilisant un logiciel convenable.

5
Abstract
This internship is based on the treatment of the subject of storage capacity
calculation to solve one of the famous problems in the industrial department
within CIMAG.

First of all, Inventory management is essential to the optimal organization of


the warehouse and the smooth running of all supply chain activities.

Maintaining a sufficient level of stock facilitates operations. It also facilitates


the transportation and distribution of products to provide more efficient
service to customers. Reducing errors and returns and therefore customer
satisfaction is a top priority for any business.

Through inventory management, the company records the items it has in stock,
maintains all information and knows its history.

In principle, the company will thus be able to anticipate future needs, that is to
say, to plan for the preparation of orders. In this way, resources are organized
in advance, a safety stock is kept avoiding stockouts.

So, this project will revolve around calculating storage capacity using suitable
software.

6
‫نبذة مختصرة‬
‫يعتمد هذا التدريب على معالجة موضوع حساب‬
‫سعة التخزين لحل إحدى المشكالت الشهيرة في‬
‫القسم الصناعي داخل ‪.CIMAG‬‬
‫بادئ ذي بدء ‪ ،‬تعد إدارة المخزون ضرورية‬
‫للتنظيم األمثل للمستودع والتشغيل السلس‬
‫لجميع أنشطة سلسلة التوريد‪.‬‬
‫الحفاظ على مستوى كاف من المخزون يسهل‬
‫العمليات‪ .‬كما أنه يسهل نقل وتوزيع‬
‫المنتجات لتقديم خدمة أكثر كفاءة للعمالء‪.‬‬
‫إن تقليل األخطاء والعائدات وبالتالي إرضاء‬
‫العمالء هو أولوية قصوى ألي عمل تجاري‪.‬‬
‫من خالل إدارة المخزون‪ ،‬تسجل الشركة العناصر‬
‫الموجودة لديها‪ ،‬وتحتفظ بجميع المعلومات‬
‫وتعرف تاريخها‪.‬‬
‫من حيث المبدأ‪ ،‬ستكون الشركة بالتالي‬
‫قادرة على توقع االحتياجات المستقبلية‪ ،‬أي‬
‫التخطيط إلعداد الطلبات‪ .‬بهذه الطريقة‪ ،‬يتم‬
‫ًا‪ ،‬ويتم االحتفاظ بمخزون‬ ‫تنظيم الموارد مسبق‬
‫األمان لتجنب نفاد المخزون‪.‬‬
‫لذلك سوف يدور هذا المشروع حول حساب سعة‬
‫التخزين باستخدام البرامج المناسبة‪.‬‬

‫‪7‬‬
Chapitre 1 : Bibliographie technique :
1 La fabrication de l’acier :

1.1 L’Origine du Fer :

Dans le nuage de gaz qui est à l’origine de notre système solaire, les réactions nucléaires ont donné
naissance entre autres à de nombreux métaux dont le fer et le nickel, mais aussi le magnésium, le
silicium et l’aluminium pour ne citer que les plus répandus. Lors de la formation des planètes, les
éléments les plus lourds, dont le fer, sont restés à proximité du soleil alors que les éléments plus
légers ont pu s’en éloigner. C’est ainsi que les quatre planètes les plus proches du soleil Mercure,
Vénus, la Terre et Mars sont constituées d’une importante proportion de fer. Notre Terre elle-même
possède un noyau de fer et de nickel, et ses couches superficielles contiennent des quantités
notables de fer. Au contraire des éléments fossiles comme le charbon ou le pétrole, il n’y a donc
aucun risque de pénurie de fer sur Terre, d’autant que contrairement aux combustibles, le fer est
recyclé. Le fer et le nickel sont les constituants de certaines météorites qui ont été les premières
sources de fer utilisées par l’humanité. La tombe de Toutankhamon contenait un magnifique
poignard dont la lame est en fer-nickel météoritique. Les civilisations précolombiennes d’Amérique
par exemple et encore très récemment les Esquimaux du Groenland exploitaient des météorites pour
fabriquer des armes de guerre ou de chasse alors qu’ils ne disposaient d’aucun savoir-faire
sidérurgique. Cette utilisation du fer météoritique est à l’origine d’une légende selon laquelle le mot
« sidérurgie » aurait la même origine que l’adjectif « sidéral » parce que le premier fer utilisé venait
des étoiles. En fait, « sidérurgie » vient d’un mot grec signifiant « atelier du forgeron » alors que «
sidéral » vient d’un mot latin signifiant « astral ».

1.2 Définitions :

1.2.1 Le Fer :

Le Fer est un élément chimique, un corps pur. Il est assez difficile d’obtenir du fer très pur, mais ce
n’est pas gênant car les propriétés d’emploi du fer deviennent bien plus intéressantes et variées
lorsqu’on lui ajoute des éléments d’alliage judicieusement choisis et dosés. Le fer a une propriété
rare parmi les corps purs : il est ferromagnétique, ce qui signifie qu’il est attiré par un aimant,
propriété extrêmement utile pour isoler le fer au milieu d’un monceau de déchets. Parmi les autres
métaux courants, seuls le nickel et le cobalt sont ferromagnétiques.

1.2.2 La Fonte :

La Fonte est un alliage fer-carbone contenant plus de 2 % de carbone, et d’autres éléments. Elle peut
être utilisée directement, le plus souvent par moulage. Mais la plupart de la fonte liquide produite
est utilisée pour l’élaboration de l’acier. Pourquoi passer par l’étape fonte ? Dans la croûte terrestre,
le fer se trouve sous forme d’oxydes. Pour les débarrasser de leur oxygène, il faut utiliser un élément
« réducteur » capable d’arracher les atomes d’oxygène. Le plus économique est généralement
d’utiliser du carbone sous forme de charbon, mais il est possible d’utiliser d’autres réducteurs tels
que des gaz excédentaires de l’extraction du pétrole par exemple, en attendant une future
production d’hydrogène à bon marché, ou d’autres procédés plus révolutionnaires. En utilisant du
carbone, la réaction chimique conduit à un alliage liquide saturé en carbone, autour de 4,5 %, ce qui
est beaucoup trop élevé pour la majorité des applications.

8
1.2.3 La Ferraille :

Le mot Ferraille n’a aucune connotation péjorative en sidérurgie. C’est une matière première
constituée des déchets de la fabrication de l’acier ou de sa mise en œuvre chez les clients, de la
déconstruction de bâtiments, ouvrages d’art et installations ainsi que de la récupération de l’acier
dans les biens en fin de vie tels qu’automobiles, boîtes de conserve, électroménager… C’est ainsi que
si beaucoup de matériaux sont recyclables, l’acier est lui recyclé ! L’atome de fer est identique dans
un minerai et dans une ferraille. Seule la composition chimique de certaines ferrailles peut limiter
économiquement leur utilisation pour des applications particulières. Des aciers aussi différents que
les aciers pour échangeurs thermiques de centrales électriques, les ressorts, les aciers inoxydables et
bien d’autres peuvent être produits à partir de 100 % de ferrailles.

1.2.4 L’Acier :

L’Acier est un alliage fer-carbone contenant moins de 2 % de carbone, et d’autres éléments. Le fer
contenu dans l’acier provient soit de minerai, soit du recyclage. L’acier produit dans les pays
développés contient en moyenne un peu plus de la moitié de fer recyclé. Dans les pays émergents,
l’acier est produit majoritairement à partir de minerai puisqu’il n’y a pas encore suffisamment de
recyclage. Pour transformer la fonte en acier, il suffit de la débarrasser de son carbone excédentaire
en le brûlant avec de l’oxygène. La composition chimique de l’acier liquide obtenu à partir de la fonte
ou par fusion de fer recyclé doit ensuite être ajustée en fonction des propriétés de mise en œuvre et
d’utilisation souhaitées. L’acier liquide est ensuite solidifié, généralement sous une forme assez
massive, puis mis en forme habituellement par laminage à chaud et éventuellement par laminage à
froid pour les tôles les plus minces. Les tôles minces peuvent être revêtues d’une couche très fine
d’un autre métal, par exemple d’étain pour le fer-blanc ou de zinc pour les tôles galvanisées, voire
enduites d’un revêtement organique (vernis, peinture…) avant d’être livrées.

1.3 Les différents types des aciers :

Selon que l’acier est destiné à être utilisé dans le bâtiment, l’électronique, la construction
automobile, l’emballage, l’énergie etc., il devra présenter des caractéristiques adaptées. On pense
souvent aux propriétés physiques mais elles peuvent aussi être par exemple esthétiques pour le
bâtiment ou l’électroménager…

Ces propriétés sont obtenues :

-au premier ordre par ajustement de la teneur en carbone : moins il y a de carbone, plus l’acier est
déformable ; plus il y en a, plus l’acier est dur et résistant,

-par l’application d’une métallurgie subtile combinant maîtrise de la composition chimique à


l’aciérie et des traitements thermomécaniques au laminage,

-par un éventuel revêtement métallique ou organique mince final. L’amélioration permanente


des propriétés d’usage de l’acier est au cœur de la R&D sidérurgique. C’est ainsi que 40 % des
nuances d’acier utilisées aujourd’hui n’existaient pas il y a 5 ans.

Les aciers sont répartis en 3 classes en fonction de leur composition chimique :

9
- les aciers non alliés pour lesquels la teneur en quelque 25 éléments chimiques ne dépasse pas une
valeur limite fixée par une norme européenne,

- les aciers inoxydables qui contiennent au minimum 10,5 % de chrome et au maximum 1,2 % de
carbone,

- les autres aciers alliés qui ne sont pas des aciers inoxydables et pour lesquels au moins une des
limites mentionnées pour Les aciers non alliés est dépassée.

1.4 La fabrication de l’acier :

La sidérurgie du début du 21ème siècle est très différent de ce qu’elle était il y a encore 40 ans grâce
à un effort constant de recherche et d’innovation. Seul point commun : les principes métallurgiques
de base.

En revanche, d’importants sauts technologiques (par exemple, la coulée continue) ont radicalement
transformé les procédés de fabrication ; le développement considérable de l’informatique a permis
de généraliser les équipements d’automatisation et de contrôle.

Résultats :

- de meilleurs produits, de qualité mieux maitrisée,

- de nouvelles qualifications, de nouveaux métiers dans les usines : l’effort physique disparaît,
tandis que se multiplient les tâches d’opérateurs aux compétences techniques élevées, placés aux
commandes d’ensembles automatisés complexes,

- une meilleure gestion des flux de produits et des stocks pour livrer les clients justes à temps,

- une empreinte environnementale en constante diminution.

Comment fabrique-t-on l’acier ?

- Etape 1 : Des matières premières à l’acier liquide : ajuster la composition chimique de l’acier

Deux procédés : filière « fonte » et filière « ferrailles ».

- Etape 2 : De l’acier liquide aux demi-produits : solidification de l’acier et ébauches de formes

Deux procédés : coulée continue principalement, mais aussi coulée en lingots.

- Etape 3 : Des demi-produits aux produits finis : mise en forme et mise à dimensions par laminage,
finitions diverses avant la livraison

Deux familles de produits :

- les produits plats : tôles fortes, tôles minces laminées à chaud, tôles laminé

- les produits longs : barres, fils machine, ronds à tubes, profilés moyens et lourds, rails.

10
Filière ferrailles et four électrique :

11
Matière première : l’acier.

Produit fini : l’acier...

Un processus court qui consiste à :

Préparer les ferrailles : tri, calibrage, broyage...

D’où viennent ces ferrailles ?

- du recyclage sélectif de l’acier contenu dans les biens en fin de vie (véhicules, bâtiments...) et les
déchets ménagers.

- des chutes d’acier ou de fonte récupérées chez les sidérurgistes ou les transformateurs.

Fondre la matière première.

Des ferrailles de choix et des additions de métaux divers sont fondues dans un four par des arcs
électriques puissants qui jaillissent entre des électrodes (3 en général).

Ajuster la composition chimique de l’acier

Pour lui donner sa pureté optimale. La « matière première » a déjà une composition très élaborée,
mais il faut le plus souvent modifier celle-ci pour adapter l’acier à sa nouvelle destination.

Les opérations se déroulent selon les mêmes modalités que pour les aciers élaborés à l’oxygène.

1.4.1.1 DE L’ACIER LIQUIDE AUX DEMI-PRODUITS :

12
A la fin de l’opération d’élaboration de l’acier (acier « à l’oxygène » ou acier « électrique »), celui-ci
est recueilli à l’état liquide dans une poche métallique garnie de réfractaires et transporté ainsi
jusqu’au lieu de coulée.

La coulée en lingots :

L’acier est coulé et solidifié dans des moules en fonte : les lingotières. Une fois la solidification
terminée, les lingots sont démoulés. Après un réchauffage à 1200 °C, ils sont écrasés dans un gros
laminoir pour être transformés en

• brames, ébauches de produits plats (slabbing) ;

• blooms, futurs produits longs (blooming).

1.5 La structure physique chimique du fer :

Le fer était connu dès le chalcolithique à travers les sites de fer telluriques et surtout
les météorites de fer au fer souvent déjà allié de grande qualité, et il n'est pas assuré que
sa métallurgie soit demeurée confidentielle comme on l'estime souvent
jusqu'au XIIe siècle av. J.-C., époque qui marque, précisément, le début de « l'Âge du fer » :
autour du XVe siècle av. J.-C. les Hittites, en Anatolie, avaient développé une assez bonne
maîtrise du travail du fer, leur tradition déterminant son origine dans la région du Caucase, et
cette technique semble également avoir été connue assez tôt en Inde du nord, notamment
dans l'Uttar Pradesh.
Dans le monde hellénistique le fer est l'attribut d'Héphaïstos, dieu grec de la métallurgie et
des volcans15. Chez les Romains, toujours forgé par Vulcain, avatar italique de Héphaïstos, il
est un attribut princier de Mars. Les alchimistes donnèrent au fer le nom de Mars, dieu de la
guerre dans la mythologie romaine.
Jusqu'au milieu du Moyen Âge, l'Europe raffina le fer au moyen de bas fourneaux, qui ne
produisent pas de fonte ; la technique du haut fourneau, qui, elle, produit de la fonte brute à
partir de charbon de bois et de minerai de fer, a été mise au point en Chine au milieu
du Ve siècle av. J.-C.. Elle est courante en Europe occidentale dès le milieu du XVe siècle.

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L’Occident réinvente indépendamment la technique plus d'un millier d'années après la
Chine. Selon le doxographe antique Théophraste, c'est Délas, un Phrygien, qui inventa le fer
Les infimes changements dans les pièces de métal solide obtenues par le labeur physique du
forgeron (martelage, réchauffement, alliages superficiels, etc.) sont très peu importants pour
le chimiste. La chimie du fer oublie en grande partie l'appréciation extrêmement fine des
forgerons ou des mares de forges au cours de la longue histoire technique du fer.
Le noyau de fer 56 possède la masse par nucléon la plus faible de tous les nucléides mais pas
l'énergie de liaison la plus élevée, en raison d'une proportion de protons un peu plus élevée que
le nickel 62 qui, lui, a l'énergie de liaison la plus élevée par nucléon.
Le fer 56 résulte de la désintégration naturelle du nickel 56, isotope instable produit au cœur
d'étoiles massives par fusion du silicium 28 au cours de réactions alpha en cascade qui s'arrêtent
au nickel précisément parce que ce dernier possède l'énergie de liaison nucléaire par nucléon la
plus élevée : poursuivre la fusion, pour produire par exemple du zinc 60, consommerait de
l'énergie au lieu d'en libérer.
Le fer possède 28 isotopes connus, de nombre de masse variant de 45 à 72, ainsi que
six isomères nucléaires. Parmi ces isotopes, quatre sont stables, 54Fe, 56Fe, 57Fe et 58Fe, 56Fe
étant largement le plus abondant (91,754 %), suivi de 54Fe (5,845 % possiblement légèrement
radioactif avec une demi-vie supérieure à 3,1 × 1022 années), 57Fe (2,119 %) et 58Fe (0,282 %).
La masse atomique standard du fer est de 55,845(2) u.
Le plus stable des radio-isotopes du fer est 60Fe avec une demi-vie de 1,5 million d'années, suivi
de 55Fe (2,7 années), 59Fe (un peu moins de 44,5 jours) et de 52Fe (8,5 heures).

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Chapitre 2 : PRESENTATION DU LIEU DE STAGE ET SUIVI DE
CHANTIER :
1. Introduction :
Le premier chapitre est consacré à la présentation de l’organisme d’accueil, la description de ses
activités et le processus de fabrication au sein de l’entreprise

2. Présentation du lieu de stage :


CIMAG en général est une entreprise qui se base sur la fabrication des planchers
préfabriqués et poutrelles préfabriqués en béton et les treillis soudée
Crée en 2001, elle est située au route Médiouna Km 12 – 20450 CASABLANCA MAROC
pour plus d'information vous pouvez consulter ce lien
https://www.kerix.net/fr/annuaire-entreprise/cimag

3. Fiche signalétique de l’entreprise


DIRIGEANTS Mafoud Ablad ( Gérant )

Tarik Belhacen ( Directeur Commercial )

CHIFFRE D'AFFAIRES De 100,000,000 à 500,000,000 dh


CAPITAL S.a.r.l. 5,000,000.00 DH
RC 113193 Casablanca
CREATION 2001
PRODUITS / SERVICES Béton - produits en : Poutrelles
préfabriquées en béton , treillis soudées

15
4. Organisation de CIMAG :
4.1 Organigramme :

L‘organigramme de CIMAG est donné dans la Figure ci-dessous.

Responsable
usine acier

Responsable Chef de Assistante de


Chef déquipe
Maintenance chargement production

Opérateurs Opérateur de
tourneur
Tréfillage Tronçonneuse

Opérateur
Agent Agents de
tréillis
maintenance chargement
soudées

Opérateur
chaudronier tréillis
soudées

Equipe parc

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Partie 2 : Le suivi de chantier :

Le chantier de l'entreprise : est un lieu où l'on procède à des travaux, constructions,


espaces de stockage pour rendre la tache simple on peut schématiser le chantier de
CIMAG par le schéma suivant :

Poutrelle Nues

Partie de
Stock
Traitement Stock semi finie Treillis soudée
Matière première
Fil machine

Fil transversal

Le chantier de CIMAG est composé de :

- partie de tréfilage

-partie de fabrication

- partie de stockage

17
Pour la partie tréfilage, après l'arrivée de la quantité demandé du fil machine, les
machines TREUREMA T1, SCHNELL T2, SCHNELL T3 entament l'ajustement des bobines
FM, cet ajustement sert à la mise des bobines FM de diamètre initiale face aux
traitements mécaniques, dilatations et élargissements mécaniques (système ménage à
froid) pour adapter le fil au besoin de client.

Et par suite les bobines tréfiles semi produits sont prêt pour l'opération de stockage en
respectant les volumes occupée par chaque bobine les poids et le métrage adéquate
après tréfilage les ouvriers transportent les bobines au post convenable pour produire
différentes structures

Commençons par la production des poutrelles nues : La machine EVG occupe de la


fabrication des PN, en utilisant 5 par 5bobines, 2bobines pour la base inférieure et une
bobine pour le fil supérieur pour les 2 autre sont relative à la demande et forment le fil
zigzag qui support la PN

18
Et maintenant parlons de la fabrication des treillis soudées : les machines SCHLATTER
TS1, MESH LINE TS2 occupent de l'assemblage des files de trame et fils de chaine donc
construction des treillis

CIMAG aussi produit les fils en acier multi largeurs, en effet les machines VITARI NR 220,
VITARI NR16 coupent et dressent les fils en respectant la demande du client et enfin les
places de stockages

19
Chapitre 3 : Projet capacité de stockage :

20
1-La gestion des stocks
La gestion des stocks est l'ensemble des mesures qu'utilise une entreprise pour
savoir quelle quantité commander et à quel moment, dans l'optique d'atteindre
l'équilibre entre un coût de stockage faible et une capacité de réponse élevée
face aux clients. Une bonne gestion des stocks est indispensable pour assurer la
pérennité de votre entreprise.

En effet, les stocks doivent être bien évalués, avoir un taux de rotation cohérent
et ne pas être trop importants. Dans le cas contraire, cela veut dire que vous
avez immobilisé votre argent inutilement. La gestion des stocks doit être
pertinente pour ne pas alourdir votre besoin en fonds de roulement.

La gestion et le contrôle des stocks efficace nous permet de détenir le bon volume de
stock au bon endroit et au bon moment ceci garantit un bénéfice remarquable pour
l'entreprise et protège la production si des problèmes surviennent avec la chaine
d'approvisionnement

Pour bien gérer le stock il faut avant dimensionner la place de stockage, donc on doit
trouver l'extremum de la quantité qu'on peut stocker dans chaque région et trouver les
capacités de stockage pour chaque article ou produit

Cette étude faite dans le cadre d’un flux de sortie constante, la méthode suivie pour
dimensionner les stocks est une combinaison de la méthode mathématique qui utilise
les calculs des volumes et l’interpolation numérique et la méthode simple de calcule par
paquets de chaque article

En utilisant le logiciel de simulation THINKERCAD qui nous donne une simulation


proportionnelle à la vérité on trouve les semi croquis suivants :

Simulation spatiale du stock TS

21
Les produits A et C 3,5 / 3,5
Produit H 8/8
Produit E 5/3,5
Produit F 5/5
Produit G 6/6
Produit B 1O /1O

2-Simulation PN

L'espace hachurée présent un espace libre et l'autre espace de stockage

Stock Capacité maximale de stockage


TS 808880kg
FM 7400000kg
FTR 1200350Kg

22
PN 950000Kg

Zone stock (TS) Pourcentage Capacité maximale de


stockage stock (Kg)
A 30,45 246303,96
B 5,6 45297,28
E 23,49 190005,912
F 5,55 44892,84
G 18,92 153040,096
H 15,99 129339,912

23
Conclusion générale

Ce stage était pour moi une occasion parfaite de traduire mes connaissances théoriques et
le savoir-faire pratique dans le domaine professionnel, particulièrement dans une entreprise
ayant son poids dans le secteur des matériaux de construction et fabrication des éléments
très utiles dans le domaine du construction civil et bâtiments à l’échelle nationale.

Ce stage ma ouvre mes yeux au domaine d’ingénierie professionnel et m’a permis de

développer plusieurs connaissances et attitudes tel que :


➢ L’esprit d’équipe, la collaboration entre les différents cadres et l’intégration
dans le monde de travail.
➢ Exploiter mes connaissances théoriques sur le terrain de travail.
➢ Utiliser des logiciels pour résoudre des problèmes techniques dans le
domaine d’usinage.
➢ Bien assimiler les mots techniques du jargon des sociétés et usinage.
➢ Assurer un contact bénéfique avec des ingénieurs et des chefs des
départements du société.
➢ Découvrir la responsabilité d’un ingénieur.

24

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