Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Part I
Préambule
Avant de commencer, je suis MERAH Idriss, je suis actuellement à la sortie de cet ouvrage élève
ingénieur en génie électronique à l’École Nationale Polytechnique et un grand passionné de la physique
(notamment les maths mais mon amour est pour la physique). J’étais toujours curieux pour apprendre
la physique avec ces différentes branches : La mécanique classique, l’électrostatique, les vibrations, la
physique des ondes, la relativité générale et restreinte, la théorie des cordes et la mécanique quantique
(qui est ma préférée, y a une grande probabilité que je vous ai saoulé avec mes discussions sans fin sur la
physique quantique si vous me connaissez personnellement dans la vie réelle). Et actuellement j’ai une
page sur Instagram où je partage des trucs sur la physique et les mathématiques, je vous invite à à y
jeter un oeil @maths− library .
Ce livre est destiné aux étudiants des classes préparatoires CP-ST qui vont passer le concours nationale
d’accès aux grandes écoles d’ingénieur. Dans ce livre j’ai essayé d’englober toutes les notions sur les ondes
en générale et les ondes dans les cordes vibrantes. Une autre version pour ce livre est prévue, et elle con-
tiendra notamment un cours sur les ondes électromagnétiques qui va etre disponible dans quelques mois.
Ce livre est donc la première réédition, il a été relu et en principe corrigé de de toute les coquilles qui
ont été maladroitement mises lors de son écriture initiale. Mais bien sur l’erreur est humaine et j’invite
tout lecteur trouvant une erreur de m’en faire part à mon adresse mail idriss.merah@g.enp.edu.dz,
merci d’avance.
Au final j’aimerai remercier toutes les personnes qui m’ont aidé lors de la rédaction de ce livre et en parti-
culier mon idole Mr. BERROUDJI Sid-Ahmed docteur en physique à l’École Nationale Supérieur des
Travaux Publics, que j’ai eu l’honneur d’être son élève et pour qui je serai éternellement reconnaissant,
car il m’a appris la physique mais aussi il m’a appris à aimer la physique. Dieu je peux écrire un autre
livre dans l’admiration de cet homme incroyable. je tiens aussi à saluer ma promotion d’électronique, qui
sont tous des gens incroyables, qui m’ont toujours soutenu et étaient là pour moi, je m’estime chanceux
de les avoir dans ma vie VIVE ELN MATCH.
Si vous trouvez ce livre utile pour vous, je vous demande de prier pour ma mère Makouta et ma grand-
mère Yamina que la paix soit sur leurs âmes, que Dieu les accueille dans son paradis.
"The chief philosophical value of physics is that it gives the mind something distinct to
lay hold of, which, if you don’t, Nature at once tells you you are wrong."
Page 2
MERAH Idriss Cordes vibrantes
I Préambule 2
1 Rappel Mathématique 6
4 Oscillations Libres 21
4.1 Conditions aux limites et les ondes stationnaires . . . . . . . . . . . . . . 21
4.2 Cordes fixée à ses deux extrémités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
4.2.1 Étude des modes propres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
4.2.2 Les noeuds . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
4.2.3 Les ventres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
4.3 Corde fixé à l’une de ses extrémités et fermée par une impédance à son autre
extrémité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
Page 3
MERAH Idriss Cordes vibrantes
5 Oscillations Forcées 27
5.0.1 Expérience de Melde . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
5.0.2 pulsations de résonances . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
5.0.3 Distances entre deux noeuds et deux ventres . . . . . . . . . . . . . 28
6 Réflexion et transmission 29
6.1 Réflexion et transmission entre deux cordes semi-infinies . . . . . . . . . . 30
6.2 Réflexion et de transmission pour deux cordes semi-infinies reliée avec un
système (m − K − α) en x = 0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
6.3 Coefficients de réflexion et de transmission en tension et en vitesse et en
énergie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33
6.3.1 En vitesse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33
6.3.2 En tension . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34
6.3.3 En énergie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
6.4 Corde fermée par une impédance terminale ZL . . . . . . . . . . . . . . . 36
6.4.1 Impédance ramenée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37
6.4.2 Impédance d’entrée Ze = Z(0) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38
6.4.3 Taux d’onde stationnaire T.O.S . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38
IV Exercices corrigés 40
7 Exercice 1 41
7.1 Énoncé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41
7.2 Corrigé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41
8 Exercice 2 42
8.1 Énonce . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42
8.2 Corrigé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42
9 Exercice 3 43
9.1 Énoncé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43
9.2 Corrigé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43
10 Exercice 4 44
10.1 énoncé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44
10.2 Corrigé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44
11 Exercice 5 46
11.1 Énonce . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46
Page 4
MERAH Idriss Cordes vibrantes
11.2 Corrigé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46
12 Exercice 6 47
12.1 Énoncé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47
12.2 Corrigé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47
13 Exercice 7 50
13.1 Énonce . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50
13.2 Corrigé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50
14 Exercice 8 52
14.1 Énoncé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52
14.2 Corrigé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52
15 Exercice 9 54
15.1 Énoncé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54
15.2 Corrigé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54
Page 5
MERAH Idriss Cordes vibrantes
1 Rappel Mathématique
• Développement limité
∞
x
X xn x
e = =1+x+ + ...
n=0
n! 2!
∞
X (−1)n x2n+1 x3 x5
sin x = =x− + + ...
n=0
(2n + 1)! 3! 5!
∞
X (−1)n x2n x2 x4
cos x = =1− + + ...
n=0
(2n)! 2 4!
α(α − 1) 2 α(α − 1)(α − 2) 3
(1 + x)α = 1 + αx + x + x + ...
2! 3!
• formules trigonométriques
a+b a−b
sin a + sin b = 2 sin cos
2 2
a−b a+b
sin a − sin b = 2 sin cos
2 2
a+b a−b
cos a + cos b = 2 cos cos
2 2
a+b b−a
cos a − cos b = 2 sin sin
2 2
√
A
A cos (α) + B sin (α) = A2 + B 2 sin (α + φ) , φ = arctan
B
• formules d’Euler
eix + e−ix
cos x =
eix = cosx + i sin x =⇒ 2
eix
− e−ix
sin x =
2i
• Nombres complexes z = a + jb
z = |z|ejθz
b z1
θz = arg (z) = arctan , arg (z1 z2 ) = arg (z1 ) + arg (z2 ) arg = arg (z1 ) − arg (z2 )
a z2
√
z1 |z1 |
2
|z| = a + b , 2 |z1 z2 | = |z1 |z2 |, =
z2 |z2 |
<e(z) = a, =m(z) = b, z ∗ = a − jb
z + z ∗ = 2<e(z), z − z ∗ = 2=m(z)
Page 6
MERAH Idriss Cordes vibrantes
Part II
Page 7
MERAH Idriss Cordes vibrantes
• Ondes mécaniques:Nécessitent un support matériel pour se propager (ondes sonores, vagues d’eau
. . . etc). se propagent à travers une matière physique dont la substance se déforme. Les forces de restau-
ration inversent alors la déformation. Par exemple, les ondes sonores se propagent via des molécules d’air
qui entrent en collision avec leurs voisines. Lorsque les molécules entrent en collision, elles rebondissent
aussi l’une contre l’autre. Cela empêche alors les molécules de continuer à se déplacer dans la direction
de la vague ;
• Ondes Électromagnétiques: Ce sont des ondes qui peuvent propager dans le vide sans avoir besoin
d’un support matériel (champs électrique et champs magnétique, la lumière, la radio . . . etc). Au lieu
de cela, elles consistent en des oscillations périodiques de champs électriques et magnétiques générés à
l’origine par des particules chargées, et peuvent donc voyager à travers le vide ;
Page 8
MERAH Idriss Cordes vibrantes
Comme tout phénomène physique on aura besoin d’un modèle mathématique pour le décrire et qui le
gouverne.
Pour cela une équation d’ondes qui décrit la propagation des ondes dans un milieu matériel a été in-
troduite par Jean le Rond D’Alembert en 1746 :
2
∂ s(x, t) 1 ∂ 2 s(x, t)
= à 1 dimension
∂x2
V 2 ∂t2
1 ∂ 2 s(~r, t)
à 3 dimensions
4s(~r, t) =
V 2 ∂t2
Où s est une fonction scalaire qui dépend de la positon et du temps dite ’fonction d’onde’, et
~r = xe~x + y e~y + z e~z est le vecteur position
et V est la vitesse de propagation de l’onde qui dépend des caractéristiques du milieu dans lequel elle se
propage.
Il est à noter que la grandeur de s n’est pas importante, s peut être un déplacement, une vitesse par-
ticulière, une tension ou une pression acoustique, c’est juste un porteur d’information(énergie), comme
cette dernière peut être exprimée en fonction de n’importe quel de ces grandeurs à une constante prés.
et donc
C =x±Vt
c’est les équations des plans caractéristique de s(x, t)
x + V t = Cte et x − V t = Cte
Prenons par exemple s(x, t) = Ae2(x−V t) si on injecte cette fonction dans l’équation de D’Alembert
on trouvera qu’elle est solution.
Page 9
MERAH Idriss Cordes vibrantes
(a) instant t0
(b) instant ultérieurt > t0
x
Par le même raisonnement on démontera que g t + représente la fonctions d’onde régressive (prop-
V
agation suivant les x décroissants) cette fois-ci
(x − 0) = V (t0 − t)
car t0 > t, de plus t0 = t + x
V
= cste et donc quand t augmente x décroît
x x
=⇒ s(t0 , 0) = s t + , 0 = g t +
V V
Page 10
MERAH Idriss Cordes vibrantes
et donc x x
s(x, t) = f t− + g t+
| {z V } | {z V }
Onde progressive Onde régressive
Mais physiquement elles ne sont pas tous acceptables car certaines fonctions peuvent avoir une am-
plitude qui croit indéfiniment et donc elles portent une énergie infinie (ce qui impossible).
Donc on va se limiter sur les fonctions sinusoïdales parce que la majorité des phénomènes de vibra-
tion sont décrit à travers ses fonctions
Cherchons les solutions de la forme
• s0 : l’amplitude de l’onde
et donc
ω
k=± : Relation de dispertion du milieu
V
La relation de dispertion est la piéce d’identité du milieu, elle nous donne la relation entre le nom-
bre d’onde k et la pulsation ω (ou la fréquence à une constante prés) i.e: k = f (ω)
Si la relation est linéaire (comme dans ce cas) k = αω le milieu est dit non dispersif
ω
On a trouvé deux solutions pour le nombre d’onde la 1ère k = signifiée une onde qui se propage le
V
ω
long des x croissant et la deuxième k = − signifiée une onde qui se propage le long des x décroissants.
V
→
−
Pour cela on définit le vecteur d’onde k = k~u, où k (le nombre d’onde) est son module et ~u est un
vecteur unitaire qui décrit la direction de propagation.
Page 11
MERAH Idriss Cordes vibrantes
→
−
a une dimension où la propagation est suivant l’axe OX le vecteur k peux prendre deux directions
(
→
− k e~x onde progressive suivant les x croissants
k =
−k e~x onde régressive suivant les x décroissants
On a:
2π 2π
ω = 2πf = où T est la période temporelle de l’onde et donc s(x, t + T ) = s(x, t) avec T =
T ω
• périodicité spatiale:
On a:
2π
k= où λ est la période spatiale de l’onde notée Longueur d’onde et donc s(x + λ, t) = s(x, t) avec
λ
2π
λ=
k
et la relation entre la longueur d’onde et la fréquence est
ω 2π 2πf
k= =⇒ =
V λ V
=⇒ λf = V
Page 12
MERAH Idriss Cordes vibrantes
Pour z = a + jb
<e{z} = a et =m{z} = b
donc on peut toujours associer à notre fonction d’onde sinusoïdale une fonction exponentielle complexe
et à la fin on prends soit la partie réelle soit la partie imaginaire.
s(x, t) = s0 cos (ωt − kx + φ) −→ s̄(x, t) = s0 ej(ωt−kx+φ)
avec s(x, t) = <e{s̄(x, t)}
Ce qui intéressant avec cette notation, est le fait qu’on peut effectuer les opérations dérivation/intégration
en notation complexe et puis prendre la partie réelle (où imaginaire)
∂s(x, t)
= −s0 ω sin (ωt − kx + φ)
∂t
Ou en notation complexe
¯ t)
∂ s(x,
= js0 ωej(ωt−kx+φ)
∂t
Donc
∂s(x, t) ¯ t)
∂ s(x,
= <e = s0 ω<e [j cos (ωt − kx + φ) − sin (ωt − kx + φ)]
∂t ∂t
= −s0 ω sin (ωt − kx + φ)
et donc on obtient le même résultat en utilisant la notation complexe.
Page 13
MERAH Idriss Cordes vibrantes
Part III
Page 14
MERAH Idriss Cordes vibrantes
Une corde est un milieu continu unidimensionnel ayant une longueur finie ou parfois infinie. Elle possède
généralement des propriétés d’élasticité et peut être tendue à ses deux extrémités et être amenée à
une longueur supérieure à sa longueur de repos. Dans ce cas, elle possède une tension interne dont
l’effet est d’attirer toute portion de la corde vers sa position d’équilibre. Pour une corde tendue, la
position d’équilibre correspond à la ligne droite joignant les deux extrémités. La corde tendue peut ^etre
modélisée au niveau microscopique par la juxtaposition de ressorts de taille infinitésimale couplés entre
proches voisins et exerçant l’un sur l’autre des forces de rappel. Lorsqu’on écarte une portion de la corde
de sa position d’équilibre (c’est-à-dire de la ligne droite) elle subit immédiatement les forces de rappel
des portions voisines et il en résulte un mouvement oscillatoire autour de la position d’équilibre qui crée
une onde qui se propage sur toute la corde
Page 15
MERAH Idriss Cordes vibrantes
• Petits déplacements autour de la position d’équilibre (y(x, t) est petit et donc θ(x, t) est faible aussi )
Appliquant la PFD sur un petit élément de la corde, le bilan des forces est
→
− →
−
| T (x + dx, t)| cos θ(x + dx, t) − | T (x, t)| cos θ(x, t) = 0
Dans l’hypothèse des petits angles: cos θ(x, t) = cos θ(x + dx, t) ≈ 1
→
− →
−
=⇒ | T (x, t)| = | T (x + dx, t)| = T0 ∀x
-Cela signifie que la tension (son module) est la même en tout point de la corde et ne dépend pas de la
position.
Page 16
MERAH Idriss Cordes vibrantes
Sur Oy:
∂ 2 y(x, t)
−T0 sin θ(x, t) + T0 sin θ(x + dx, t) − dmg = dm
∂t2
Dans l’hypothèse des petits angles:
∂y(x, t)
sin θ(x, t) ≈ θ(x, t) ≈ tan θ(x, t) ≈
∂x
∂y(x + dx, t)
sin θ(x + dx, t) ≈ θ(x + dx, t) ≈ tan θ(x + dx, t) ≈
∂x
Et en supposant que le poids de l’élément de masse est négligeable devant la tension de la corde T0 >>>
dmg
∂y(x, t) ∂y(x + dx, t) ∂ 2 y(x, t)
=⇒ −T0 + T0 = µdx
∂x ∂x ∂t2
∂y(x + dx, t) ∂y(x, t)
− ∂ 2 y(x, t)
⇐⇒ T0
∂x ∂x =µ
dx ∂t2
Or dx → 0
∂ 2 y(x, t) µ ∂ 2 y(x, t)
=⇒ =
∂x2 T0 ∂t2
C’est homogène à l’équation de D’Alembert
∂ 2 s(x, t) 1 ∂ 2 s(x, t)
=
∂x2 V 2 ∂t2
s
T0
Alors y(x, t) est une onde(transversale) qui se propage le long de l’axe OX à une vitesse V =
µ
∂y(x, t) ∂y(x, t)
On pourra démontrer que la vitesse particulière ẏ(x, t) = et la tension transversal Ty = −T0
∂t ∂x
sont des ondes transversales aussi qui se propage le long de l’axe OX s
T0
i.e : Ty (x, t) et ẏ(x, t) obéissent à l’équation de D’Alembert avec V =
µ
On a déjà montrer précédemment qu’une telle onde admet des solution de la forme
x x
y(x, t) = f t − +g t+
V V
Page 17
MERAH Idriss Cordes vibrantes
Puisque on s’intéresse que à l’étude des ondes planes progressives sinusoïdales, trouvons l’impédance de
la corde pour une telle onde
ω
y(x, t) = A sin (ωt − kx + ψ) avec k =
V
←→ ȳ(x, t) = Aej(ωt−kx+ψ) = Āej(ωt−kx) avec Ā = Aejψ
Calculons l’impédance de la cordes
∂ ȳ(x, t)
−T0 +T0 jk Āej(ωt−kx) T0 k T0
Z(x) = ∂x = = =
∂ ȳ(x, t) jω Āe j(ωt−kx) ω V
∂t
s
T0
Or V =
µ
p
=⇒ Z(x) = Zc = T0 µ = µV
On remarque que pour une onde purement progressive l’impédance de la corde est la même en tout
point x et c’est une constante qu’on appelle impédance caractéristique
NB: attention ces deux expressions démontrées précédemment ne sont valables que pour des ondes
progressives/régressives.
Si on prends par exemple une ondes qui est la superpositions des deux ondes progressive et régressive
y(x, t) = y(x, t) = A sin (ωt − kx + ψ) + B sin (ωt + kx + φ)
dans ce cas là Z(x) 6= Zc mais dépend de x.
Page 18
MERAH Idriss Cordes vibrantes
3.4.4 Densité d’énergie totale pour une onde sinusoïdale purement progressive
Puisque on s’intéresse qu’aux ondes planes sinusoïdales, étudiant l’énergie pour une telle onde
s
ω T0
y(x, t) = A sin (ωt − kx + ψ) avec k = ,V =
V µ
Il est a noter que le calcule des énergies se fait en notation réelle, car l’énergie est une grandeur quadra-
tique
Page 19
MERAH Idriss Cordes vibrantes
• 1ère méthode: →
− −
P = F .→
v
donc →
−
P(x, t) = T (x, t).~v (x, t)
→
− ∂y(x, t) ∂y(x, t)
Or T (x, t) = −T0 e~x − T0 e t v(x, t) = e~y
∂x ∂t
∂y ∂y
=⇒ P(x, t) = −T0 ×
∂x ∂t
On sais que pour une onde progressive de la forme y(x, t) = A cos (ωt − kx + φ)
∂y(x, t)
−T0
Zc = µV = ∂x
∂y(x, t)
∂t
Page 20
MERAH Idriss Cordes vibrantes
Et donc 2
∂y
P(x, t) = Zc
∂t
∂y(x, t)
avec = Aω cos (ωt − kx + ψ) = |v0 | cos (ωt − kx + ψ)
∂t
=⇒ P(x, t) = Zc |v0 |2 cos (ωt − kx + ψ)2
Et la puissance moyenne est
1
hPi = Zc |v0 |2
2
s
T0
avec Zc = µV et V =
µ
et on démontre facilement (utiliser l’impédance de l’onde régressive) que la puissance moyenne d’une
onde régressive différe d’un signe moins
1 1
hP 0 i = Zc0 |v00 |2 = − Zc |v00 |2
2 2
|v00 | = ωB l’amplitude en vitesse de l’onde régressive
4 Oscillations Libres
• Si la corde est of ixeà l’une de ses extrémités x0 , la condition aux limites est y(x0 , t) = 0, ∀t
∂y
• Si la corde est libre à l’une de ses extrémités x0 , la condition aux limites est T0 = 0, ∀t
∂x x0
Page 21
MERAH Idriss Cordes vibrantes
Nous verrons qu’une corde de longueur finie avec des conditions aux limites, présente une solution à
variables séparées y(x, t) = f (x)g(t), une telle onde est dite onde stationnaire, et nous verrons
que pour ces cordes on a que certaines pulsations (fréquences) qui sont permises appelées pulsations
propres et en revanche que certaines modes de vibrations dites modes propres
1.Écrire l’expression de l’onde de déplacement transversale y(x, t) qui se propage le long de la corde
-L’onde réfléchie: l’onde incidente subit une réflexion en x = L et donne une naissance à une onde
réfléchie qui est notation réelle
yr (x, t) = B cos (ωt + kx + φ)
et en notation complexe
yr (x, t) = B̄ej(ωt+kx)
Et la fonction d’onde générale sera la somme de l’onde incidente et l’onde réfléchie
y(x, t) = yi (x, t) + yr (x, t)
et en notation complexe
y(x, t) = Āej(ωt−kx) + B̄ej(ωt+kx) (1)
ejωt
y(x, t) = −2j Ā sin (kx) |{z} (3)
| {z }
f (x) g(t)
Page 22
MERAH Idriss Cordes vibrantes
soit,
nπ 2L λn
kn = et λn = ou L = n (n = 1, 2, 3...)
L n 2
5.En déduire l’équation aux pulsations(ou fréquences) propres
πV ωn V
ωn = kn V = n et fn = =n (n = 1, 2, 3...)
L 2π 2L
Page 23
MERAH Idriss Cordes vibrantes
Page 24
MERAH Idriss Cordes vibrantes
Où an et bn sont les coefficient de Fourier qui se déterminent à l’aide des conditions initiales y(0, t) et
ẏ(0, t)
NB Ces résultats trouvés ne sont valables que pour une cordes fixées à ses deux extrémités, si on change
les conditions aux limites le résultat change, mais il faut garder en tête que la méthodologie de travail
est la même en suivant les mêmes étapes mais pour des conditions aux limites différentes.
4.3 Corde fixé à l’une de ses extrémités et fermée par une impédance à son
autre extrémité
Comment déterminer les modes propres et la solution générale y(x, t) d’une corde fixée à l’une de ses
extrémités et x = 0 et reliée à un oscillateur (m − K) à son autre extrémité x = L
1.Écrire l’expression de l’onde de déplacement y(x, t) qui se propage le long de la corde
y(x, t) = Āe j(ωt−kx)
| {z } + B̄e
j(ωt+kx)
| {z } (4)
Onde incidente Onde réfléchie
où Ā et B̄ sont les amplitudes complexes du déplacement.
Page 25
MERAH Idriss Cordes vibrantes
Figure 11: Corde fixée à une extrémité et fermée par une impédance à son autre extrémité
Page 26
MERAH Idriss Cordes vibrantes
5 Oscillations Forcées
Page 27
MERAH Idriss Cordes vibrantes
π
⇐⇒ cos kL = 0 =⇒ kn L = (2n − 1)
2
Or ωn = V kn
πV V
ωn = (2n − 1) et fn = (2n − 1) (n = 1, 2, 3...)
2L 4L
Page 28
MERAH Idriss Cordes vibrantes
6 Réflexion et transmission
On définit le coefficient de réflexion au point de réflexion x = L comme
Onde réfléchie en x = L
r(L) =
Onde incidente en x = L
et le coefficient de transmission au point de transmission x = L comme
Onde transmise en x = L
t(L) =
Onde incidente en x = L
En générale ces deux coefficients sont complexes car on travail en notation complexe
considérons
j(ωt−kx)
y1 (x, t) = yi + yr = y0i e
+ y0r ej(ωt+kx) x≤L
y(x, t) =
y (x, t) = y (x, t) = y ej(ωt−kx)
x≥L
2 t 0t
Page 29
MERAH Idriss Cordes vibrantes
. -Milieu 1: (x ≤ 0)
y1 (x, t) = y0i ej(ωt−k1 x) + y0r ej(ωt+k1 x)
| {z } | {z }
Onde incidente Onde réfléchie
s
ω T0
. avec k1 = et V1 =
V1 µ1
. -Milieu 2: (x ≥ 0)
y2 (x, t) = y0t ej(ωt−k2 x)
| {z }
Onde transmise
2.Écrire l’expression générale de coefficient de réflexion et de transmission en x = 0
Onde réfléchie en x = 0 y0r Onde transmise en x = 0 y0t
r(0) = = , t(0) = =
Onde incidente en x = 0 y0i Onde incidente en x = 0 y0i
3.Écrire l’équation du mouvement (la somme des forces) et la continuité de déplacement/vitesse au niveau
de la jonction x = 0 X→ −
F x=0 = ~0
∂y1 ∂y2
−T0 + T0 =0
∂x 0 ∂x 0
∂y1 ∂y2
−T0 = −T0 (8)
∂x 0 ∂x 0
ẏ1 (0, t) = ẏ2 (0, t) = ẏ(0, t) (9)
4.Diviser (8) par (9)
∂y1 ∂y2
−T0 −T0
∂x 0 ∂x 0
=
ẏ (0, t) ẏ (0, t)
| 1 {z } | 2 {z }
Z1 (0) Z2 (0)
Page 30
MERAH Idriss Cordes vibrantes
1−r
5.Rappeler que Z1 (0) = ZC1 (voir section précédente)
1+r
1−r
ZC1 = Z2 (0)
1+r
√
avec ZC1 = T0 µ1
Pour Z2 (0):
puisque la deuxième corde est le siège d’une onde purement progressive y2 (x, t) = y0t ej(ωt−k2 x)
p
Z2 (x) = ZC2 = T0 µ2 ∀x
En remplaçant dans l’équation précédente
1−r
ZC1 = ZC2 =⇒ ZC1 (1 − r) = ZC2 (1 + r)
1+r
D’où on tire
ZC1 − ZC2
r=
ZC1 + ZC2
Ou encore √ √
µ1 − µ2
r=√ √
µ1 + µ2
6.Rappeler que 1 + r = t pour déterminer le coefficient de transmission
2ZC1
t=1+r =
ZC1 + ZC2
7.S’assurer de la règle
impédance du milieu (1)-impédance du milieu (2)
r=
impédance du milieu (1)+impédance du milieu (2)
et
2 × impédance du milieu (1)
t=
impédance du milieu (1)+impédance du milieu (2)
On remarque que le coefficient de réflexion est réel, cela signifié que l’onde réfléchie et l’onde incidente
sont en phase ou en opposition de phase
• 1er cas : si µ1 > µ2
ZC1 − ZC2
yi et yr sont en phase car r = >0
ZC1 + ZC2
• 2ème cas : si µ1 < µ2
yi et yr sont en opposition de phase car le déphasage entre eux égale à π
ZC1 − ZC2 ZC − ZC1 ZC2 − ZC1 jπ
r= =− 2 = e
ZC1 + ZC2 ZC1 + ZC2 ZC1 + ZC2
Page 31
MERAH Idriss Cordes vibrantes
1−r
4.Rappeler que Z1 (0) = ZC1 , et calculons Z2 (0)
1+r
Puisque la corde (2) est le siège d’une onde purement progressive (pas de réflexion)
et d’où on tire
ZC1 − (X + jY )
r=
ZC1 + (X + jY )
5.Rappeler que t = 1 + r d’où
2ZC1
t=
ZC1 + (X + jY )
K
avec X = ZC1 + α et Y = mω −
ω
6.S’assurer de la règle
impédance du milieu (1)-impédance du milieu (2)
r=
impédance du milieu (1)+impédance du milieu (2)
et
2 × impédance du milieu (1)
t=
impédance du milieu (1)+impédance du milieu (2)
Cette fois-ci l’mpédance du 2ème milieu est égale à l’impédance de la corde (2) semi-infinie+l’impédance(m−
k − α)
Page 32
MERAH Idriss Cordes vibrantes
On a
∂yi
yi (x, t) = y0i ej(ωt−k1 x) =⇒ vi = = jωy0i ej(ωt−k1 x) = jωyi (x, t)
∂t
et on trouve aussi
vr (x, t) = jωyr (x, t)
et le coefficient de réflexion en vitesse est
yr (L, t) jωyr (L, t) yr (L, t)
rv (L) = = =
yi (L, t) jωyi (L, t) yi (L, t)
=⇒ rv (L) = r(L)
Où r(L) est le coefficient de réflexion en déplacement, et donc
On a
∂yi
yt (x, t) = y0t ej(ωt−k2 x) =⇒ vi = = jωy0i ej(ωt−k2 x) = jωyt (x, t)
∂t
et on trouve aussi
vi (x, t) = jωyi (x, t)
et le coefficient de transmission en vitesse est
yt (L, t) jωyt (L, t) yt (L, t)
tv (L) = = =
yi (L, t) jωyi (L, t) yi (L, t)
=⇒ tv (L) = t(L)
Où t(L) et le coefficient de transmission en vitesse, et donc :
Page 33
MERAH Idriss Cordes vibrantes
6.3.2 En tension
Comment faire pour trouver le coefficient de réflexion et transmission en tension transver-
sale 1.Rappeler l’expression de la tension transversale en fonction du déplacement
∂y
Ty (x, t) = −T0
∂x
2.Expliciter l’expression de la tension en fonction en fonction de l’impédance en fonction de la vitesse
particulière
Onde incidente: puisque yi (x, t) = y0i ej(ωt−k1 x) est une onde purement progressive.
∂yi (x, t)
−T0
ZC1 = ∂x =⇒ Tyi (x, t) = ZC1 vi (x, t)
vi (x, t)
Où ZC1 = T0 µ1 est l’impédance caractéristique du 1er milieu, et vi (x, t) est l’onde incidente de vitesse.
p
Onde réfléchie
puisque yr (x, t) = y0r ej(ωt+k1 x) est une onde purement progressive
∂yr (x, t)
−T0
−ZC1 = ∂x =⇒ Tyr (x, t) = −ZC1 vr (x, t)
vr (x, t)
Onde transmise puisque yt (x, t) = y0t ej(ωt−k2 x) est une onde purement progressive :
∂yr (x, t)
−T0
ZC2 = ∂x =⇒ Tyt (x, t) = ZC2 vt (x, t)
vt (x, t)
Et le coefficient de transmission tension transverse est
Ty (L) ZC2 vt (L, t) ZC2
ty = t = = tv
Tyr (L) ZC1 vi (L, t) ZC1
ZC2
=⇒ tY = t
ZC1
Page 34
MERAH Idriss Cordes vibrantes
6.3.3 En énergie
Comment trouver les coefficients de réflexion et de transmission en énergie en fonction des
coefficient de réflexion et de transmission en déplacement ?
Il est à noter qu’il s’agit du module d’un nombre complexe car r est complexe
Page 35
MERAH Idriss Cordes vibrantes
Cas particuliers
1. ZL = 0 (corde libre à son extrémité Ty (L, t) = 0) :
=⇒ r = 1
On a une réflexion totale sans déphasage car |r| = 1 et arg (r) = 0, l’onde réfléchie est donc en
phase avec l’onde incidente
2. ZL → ∞ (corde libre à son extrémité y(L, t) = 0) :
=⇒ r = −1 = 1.ejπ
On a une réflexion totale avec un déphasage de π car |r| = 1 et arg (r) = π, l’onde réfléchie est
donc en opposition de phase avec l’onde incidente avec la même amplitude
k
3. ZL = jX (corde terminée avec masse et (ou) un ressort X = mω − ) :
ω
ZC − jX
r=
ZC + jX
p
Z2 + X2
Nous remarquons que |r| = p C2 = 1 et que arg (r) = arg (ZC − jX) − arg (ZC + jX) =
ZC + X 2
X
−2 arctan
ZC
On a donc une réflexion totale avec un déphasage de arg (r)
4. ZL = ZC (cordes semi-infinie)
Z(x) = ZC
on obtient immédiatement que r = 0, pas de réflexion, ce qui est prévisible car la corde est
semi-infinie
Page 36
MERAH Idriss Cordes vibrantes
Cas particuliers:
nous allons voir l’impédance en tout point x
1. ZL = 0 (corde libre à son extrémité Ty (L, t) = 0) :
Dans ce cas là on aura
Z(x) = jZc tan k(L − x)
L’impédance en tout point x est purement imaginaire assimilée à une réactance (inductance ou
capacitance)
2. ZL → ∞ (corde fixée à son extrémité ẏ(L, t) = 0) :
Dans ce cas là on aura
Z(x) = −jZc cot k(L − x)
L’impédance en tout point x est purement imaginaire assimilée à une réactance (inductance ou
capacitance)
Page 37
MERAH Idriss Cordes vibrantes
k
3. ZL = jX (corde terminée avec masse et (ou) un ressort X = mω − ) :
ω
Dans ce cas là on aura
X + ZC tan k(L − x)
Z(x) = jZc
ZC − X tan k(L − x)
L’impédance en tout point x est purement imaginaire assimilée à une réactance (inductance ou
capacitance)
Dans les trois cas précedents l’impédance de la corde est purement imaginaire, ces cas corre-
spondent à un phénomène d’onde stationnaire
4. ZL = ZC (cordes semi-infinie)
Z(x) = ZC
Nous retrouvons bien le résultat précèdent de l’impédance d’une corde semi-infinie qui est le siège
d’une onde progressive, où l’impédance en tout point est constante et vaut son impédance carac-
téristique ZC
Page 38
MERAH Idriss Cordes vibrantes
Où xmaxn et xminn sont les maximas (ventres) et les minimas (noeuds) de vibration, qu’on exprime
en fonction de la longueur d’onde λ et l’angle de réflexion θr
λ θr
xmaxn = L − − 2n n∈N
4 π
λ θr
xminn = L − − (2n + 1) n∈N
4 π
On vérifie facilement que la distance entre deux maximas (ou minimas aussi) consécutives xmaxn+1 et
xmaxn vaut λ2 .
On vérifie facilement que la distance entre un maxima xmaxn et un minima et xminn vaut λ4 .
1 + |r|
ρ=
1 − |r|
Page 39
MERAH Idriss Cordes vibrantes
Part IV
Exercices corrigés
N.B: Certains exercices sont tires de la série de l’ENSTP
Page 40
MERAH Idriss Cordes vibrantes
7 Exercice 1
7.1 Énoncé
Une onde sinusoıdale transversale d’amplitude 4 cm et de longueur d’onde 0, 5m se propage le long d’une
corde tendue de tension 100N et de masse lineique 10g.m−1 déterminer la fonction d’onde qui décrit cette
onde dans les deux cas suivants:
1. l’onde se propage le long des z croissants
2. l’onde se propage le long des z décroissants.
7.2 Corrigé
2π 2π
On a k = = = 4π radm−1
λ 0.5
De plus
ω = kV
Mais s r
T0 100
V = = = 100ms−1
µ 10 × 10−3
et d’où ω = 400π radm−1
Page 41
MERAH Idriss Cordes vibrantes
8 Exercice 2
8.1 Énonce
Une corde de masse linéique 0, 2kgm−1 et de longueur très grande est tendue par une tension de 500N.
Déterminer
1. la vitesse des ondes transversales qui se propagent le long de la corde
2. la puissance moyenne qui permet à l’onde de se propager avec une amplitude de 10 mm et une
longueur d’onde de 0, 5 m.
8.2 Corrigé
la vitesse de propagation est
s
√
r
T0 500
V = = −3
= 500 10ms−1
µ 0.2 × 10
Page 42
MERAH Idriss Cordes vibrantes
9 Exercice 3
9.1 Énoncé
On considère une corde horizontale, de masse m = 1 g et de longueur L = 2 m, soumise à une tension
T0 = 0, 5 N. La corde est fixée à ses deux extrémités et est le siège de vibrations d’ondes stationnaires
grâce ‘a un vibreur de fréquence 100 Hz placé à l’extérieur. Quelle est la distance qui sépare deux noeuds
successifs?
9.2 Corrigé
λ
La distance qui sépare deux noeuds de vibrations successifs est d = (elle est la même pour deux ventres
2
successifs)
2π
λ=
k
s
ω 2πf T0 m
k= = ,V = µ=
V V µ L
Faites vous même svp l’application numérique je n’ai pas une calculatrice sur moi :).
Page 43
MERAH Idriss Cordes vibrantes
10 Exercice 4
10.1 énoncé
On considère une corde horizontale, de longueur L = 2m et de masse
m = 80g, soumise ‘a une tension T réglable. L’une de ses extrémités
A, d’abscisse x = 0, est reliée à un ressort vertical de raideur K dont
l’extrémité C subit un déplacement transversal sinusoïdale d’amplitude
s0 = 1 cm et de fréquence f = 50Hz décrit par s(t) = s0 ejωt . L’autre
extrémité B de la corde, d’abscisse x = L, est reliée à un amortis-
seur de coefficient de frottement visqueux α = 0, 2 kg · s−1 . Des guides
parfaitement glissants n’autorisent que les mouvements verticaux trans-
verses des points A, B et C. Le mouvement d’un point M de la corde
d’abscisse x est repérer à l’instant t par son élongation y(x, t). On
supposera que l’onde se propageant de A vers B est progressive.
1. Pour quelle tension T , exprimée en fonction de µ et α, l’onde qui se
propage le long de la corde est progressive? En déduire la vitesse
de phase V de l’onde et sa longueur d’onde.
2. Montrer que les extrémités A et B de la corde vibrent en phase
3. Exprimer les forces qui s’exercent au point A et écrire l’équation
différentielle du mouvement de ce point.
4. Établir les expressions de l’amplitude y0 et de la phase Φ de l’élongation
y(0, t) du point A. En déduire l’élongation y(x, t) d’un point quel-
conque de la corde. Dans quel cas la phase Φ est nulle? Que vaut
dans ce cas l’amplitude de vibration de chaque point de la corde?
10.2 Corrigé
1. Écrivons l’équation de mouvement du point B en x = L
∂y
−T − αẏ(L, t) = 0
∂x x=L
Et d’où en tire
∂y
−T
∂x x=L
Z(L) = =α
ẏ(L, t)
√
Puisque la corde est le siège d’une onde progressive Z(x) = ZC = T µ ∀x (voir le cours)
Page 44
MERAH Idriss Cordes vibrantes
Application Numérique : je n’ai pas de calculatrice sur moi et je suis fainéant pour faire le
calcule, faites le vous même s’il vous plaît :).
s
T
En déduire la vitesse de phase V , on a : V = et d’où en tire
µ
α
V =
µ
2. Pour montrer que deux points vibrent en phase, il faut montrer que la différences entre leurs phases
instantanée est un multiple entier pair (et impaire si ils vibrent en opposition de phase).
On a y(x, t) = y0 sin (ωt − kx + ϕ), la phase en tout point x instantanée est donc φ(x, t) = ωt−kx+ψ
ω
Avec ω = 2πf = 100π rads−1 et k = et φ et sa phase initiale
V
Le point A se trouve à x = 0 et sa phase instantanée est φA = φ(0, t) = ωt + ψ.
Le point B se trouve à x = L et sa phase instantanée est φB = φ(L, t) = ωt − kL + ψ.
4. En notation complexe y(x, t) = y0 ej(ωt−kx+ϕ) et donc y(0, t) = y0 ejϕ ejωt = ȳ0 ejωt
et en plus ẏ(0, t) = jωy(0, t) = jω ȳ0 ejωt
Page 45
MERAH Idriss Cordes vibrantes
11 Exercice 5
11.1 Énonce
On considère une corde, de masse linéique µ et de longueur L, fixée à ses deux extrémités x = 0 et x = L.
La corde est tendue par une tension T0 .
1. Écrire les conditions aux limites.
2. En recherchant une solution de la forme y(x, t) = f (x)g(t), montrer que la corde est le siège d’ondes
stationnaires sinusoıdales.
11.2 Corrigé
Soit l’onde en déplacement dans la corde :
s
ω T0
y(x, t) = Aej(ωt−kx) + Bej(ωt+kx) , k= , V =
V µ
Page 46
MERAH Idriss Cordes vibrantes
12 Exercice 6
12.1 Énoncé
On considère une corde de masse linéique µ attachée à ses deux extrémités x = 0 et x = L. A l’´équilibre,
la corde est tendue avec une tension T et se confond avec l’axe Ox. On étudie les petits mouvements
transversaux de la corde dans le plan xOy, ce qui signifie qu’un point M d’abscisse x subit à l’instant t
un déplacement y(x, t) lorsque la corde est en mouvement. On néglige l’effet de la pesanteur. On admet
que les conditions aux limites permettent de déterminer les modes propres et la solution générale comme
une combinaison linéaire de ceux-ci sous la forme:
∞
X πV πV nπ
y(x, t) = an cos n + bn sin n t sin x
n=1
L L L
Les conditions initiales sont données par y(x, 0) = f (x) et ẏ(x, 0) = v(x, 0) = 0 où f (x) est une fonction
définie sur [0; L]
12.2 Corrigé
D’après l’exercice précèdent une corde de longueur L fixée à ses deux extrémités est le siège des ondes
stationnaires dont le nième mode de vibration et donnée par
nπ
nπV
yn (x, t) = 2An sin x sin t+ϕ
L L
Ou encore en développant le deuxième sinus (temporelle)
nπV nπV nπ
yn (x, t) = an cos t + bn sin t sin x
L L L
avec an = 2An sin ϕ et bn = 2An cos ϕ
Page 47
MERAH Idriss Cordes vibrantes
Puisque l’équation de D’Alembert est une équation linéaire, la solution générale est la superposition
(somme) des toute les solutions des n modes de vibrations y(x, t) = y1 (x, t) + y2 (x, t) + · · · + yk (x, t) + . . .
∞ ∞
X X πV πV nπ
=⇒ y(x, t) = yn (x, t) = an cos n t + bn sin n t sin x
n=1 n=1
L L L
pour an :
On a ∞
X nπ
y(x, 0) = an sin x
n=1
L
En multipliant les deux cotés par sin mπ
et en intégrant entre 0 et L
L
x
∞
X ZL nπ mπ ZL mπ
an sin x sin x dx = y(x, 0) sin x dx
n=1
L L L
0 0
pour bn :
On a ∞
X nπ
ẏ(x, 0) = ωn bn sin x
n=1
L
En suivant les memes étapes on trouvera
ZL
2 nπ
bn = ẏ(x, 0) sin x dx
Lωn L
0
Page 48
MERAH Idriss Cordes vibrantes
5h L
x
0≤x≤ 5
2. On a y(x, 0) = f (x) = L et ẏ(x, 0) = 0 et donc on aura
− 5h x + 5h
L
≤x≤L
5
4L 4
25h nπ
an = sin
2n2 π 2 5
Page 49
MERAH Idriss Cordes vibrantes
13 Exercice 7
13.1 Énonce
Deux cordes (1) et (2), de longueurs L1 et L2 , sont relies à la jonction O pour former une corde f ixe à
ses deux extrémités et tendue horizontalement avec une tension T0 (figure a). Les cordes (1) et (2) ont
respectivement pour masses linéiques µ1 et µ1 . On ´étudie les vibrations transversales sinusoıdales de ce
système.
13.2 Corrigé
1. Écrivons l’expression de la fonction d’onde en déplacement
(
y1 (x, t) = A1 ej(ωt−k1 x) + B1 ej(ωt+k1 x) −L1 ≤ x ≤ 0
y(x, t) =
y2 (x, t) = A2 ej(ωt−k2 x) + B2 ej(ωt+k2 x) 0 ≤ x ≤ L2
s s
ω ω T0 T0
avec k1 = et k2 = V1 = et V2 =
V1 V2 µ1 µ2
En appliquant la 1ère condition aux limites y1 (−L1 , t) = 0 =⇒ B1 = −Aej2k1 L1
=⇒ y1 (x, t) = A1 ejωt e−jk1 x + ej2k1 L1 ejk1 x
Pour que le système de la figure (a) soit équivalent au système de la figure (2), l’impédance Z doit
etre égale à Z2 (0), où Z2 (x) et l’impédance en un point de la corde (2)
∂y2
−T0
∂x x T0 k2
Z2 (x) = = tan k2 (x − L2 )
y˙2 (x, t) jω
Page 50
MERAH Idriss Cordes vibrantes
De la deuxième condition on a
Z1 (L1 ) = Z
Trouvons Z1 (x)
∂y1
−T0
∂x x T0 k1
Z1 (x) = = tan k1 x
y˙1 (x, t) jω
et d’ou on tire
Z1 (L1 ) = −jZC1 tan k1 L1
et l’équation aux pulsations propres est obtenu
−jZC1 tan k1 L1 = jZC2 tan k2 L2
ω ω
=⇒ ZC1 tan L1 + ZC2 tan L2 = 0
V1 V2
La résolution de cette équation ce fait graphiquement.
Page 51
MERAH Idriss Cordes vibrantes
14 Exercice 8
14.1 Énoncé
Une corde très longue, de masse linéique µ, est tendue horizontalement
avec une tension T0 . La terminaison O, d’abscisse x = 0, de la corde
est liée à un petit anneau de masse négligeable qui coulisse sur une
tige verticale avec une force de frottement de type visqueux: f~ = α~v0
(α > 0), où ~v0 est la vitesse verticale du point O. Une onde incidente
progressive sinusoïdale de déplacement vibratoire: yi (x, t) = y0 ej(ωtkx)
se propage le long de la corde, dans le sens positif et dans la région des
x < 0. Il se produit une réflexion au niveau de la terminaison x = 0.
1. Calculer en fonction de µ, T0 et α, le coefficient de réflexion relatif
yr (0, t)
aux déplacement x = 0 : r = Préciser les déphasages
yi (0, t)
éventuels à la réflexion.
2. Montrer que le déplacement vibratoire résultant est de la forme
14.2 Corrigé
1. On a aux point de la réflexion (voir le cours)
ZC − Z(0)
r=
ZC + Z(0)
l’équation du mouvement en x = 0 nous donne
∂y
−T0 − αẏ(0, t) = 0
∂x 0
=⇒ Z(0) = α
et d’où on tire l’expression du coeff de réflexion
√
ZC − α T0 µ − α
r= =√
ZC + α T0 µ + α
• si ZC > α =⇒ réflexion sans déphasage (car arg (r) = 0 )
Page 52
MERAH Idriss Cordes vibrantes
y0r j2kx
y(x, t) = yi (x, t) 1 + e
y0i
=⇒ y(x, t) = (1 + rej2kx )yi (x, t)
et d’où
A(x) = 1 + rej2kx
Page 53
MERAH Idriss Cordes vibrantes
15 Exercice 9
15.1 Énoncé
Une corde de longueur L et de masse linéique µ a une de ses extrémités
x = 0 fixée et l’autre x = L soumise à une force transversale sinusoïdale
F (t) = F0 cos ωt. A l’équilibre, la corde est tendue avec une tension T0
et se confond avec l’axe Ox.
1. Déterminer en régime permanent le déplacement transversal y(x, t)
en un point M d’abscisse x à l’instant t.
2. Calculer les fréquences de résonance de la corde.
tnaket
15.2 Corrigé
y(x, t) = Aej(ωt−kx) + Bej(ωt+kx)
1. La première condition (corde fixée en x = 0) nous donne : y(0, t) = 0 =⇒ A = −B
y(x, t) = −2jA sin (kx)ejωt = C sin (kx)ejωt
2. Les fréquences de résonances sont les fréquences pour lesquelles l’amplitude est infinie :
π
cos (kL) = 0 =⇒ kn L = (2n + 1)
2
et d’où
(2n + 1)πV (2n + 1)V
ωn = =⇒ fn =
2L 4L
s
T0
avec V = .
µ
Page 54