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Institut national de la formation

supérieure paramédicale de Boumerdes

Exposé sur:
La schizophrénie

Etablir par:
 MEZIZNE LINA
 MORSLI FATIMA
 CHABLA IMENE
 MAOUCHI RIMA
 KHOUMERI DHAOUIA
Plan de travail :
 Introduction .
 Définition de la schizophrénie .
 Les types de la schizophrénie.
 Les causes de la schizophrénie
 Les symptômes de la schizophrénie.
 Diagnostic de la schizophrénie.
 Traitement de la schizophrénie.
 Conclusion.
Introduction
La schizophrénie est une pathologie
psychiatrique qui évolue sous une forme
chronique dans le temps. Même si elle ne
peut pas être soignée, sa prise en charge
permet au patient d'avoir une qualité de vie
la plus normale possible. Les causes de cette
pathologie ne sont pas connues précisément.
I)- Définition de la schizophrénie :
La schizophrénie est une maladie mentale
qui affecte la pensée, le système émotionnel
ainsi que les comportements de la personne
qui en souffre.

II)- Types de la schizophrénie :

 1/-Schizophrénie dysthymique ou
affective:
La schizophrénie dysthymique (parfois
appelée trouble schizo-affectif ou psychose
aiguë schizo-affective) est une forme de
schizophrénie qui affecte en particulier les
émotions et les facultés cognitives. Les crises
sont généralement accompagnées de manies
et/ou de dépressions avec une tendance
suicidaire. Le sujet peut être victime de
manie, de délires et de paranoïa. Le
traitement repose sur la psychothérapie et la
prise de neuroleptiques (médicaments
tranquillisants), combinés parfois à des
antidépresseurs.

 2/-Schizophrénie hébéphrénique:
Dans cette forme, qui représente environ 20
% des schizophrénies, la maladie débute tôt,
au cours de l'adolescence, et ce sont le
syndrome dissociatif et le retrait qui sont au
premier plan. Les éléments délirants sont
souvent absents, le langage est incohérent
mais la personne parait indifférente au
monde extérieur malgré une forte anxiété.
Les patients refusent souvent les
traitements, ce qui en fait la forme la plus
résistante aux thérapeutiques.

3/- Schizophrénie catatonique:


Dans les formes catatoniques, les symptômes
corporels (à type de raideur, de maintien
d'attitudes), et le déficit cognitif (avec
absence d'initiatives, fléchissement des
habilités, l'indifférence affective, mutisme)
prédominent et isolent les malades
socialement. Certains troubles du langage et
du cours de la pensée sont présents comme
la répétition en écho ou le mimétisme. Le
traitement est difficile et doit viser à
maintenir une alimentation et une vie
relationnelle. C'est la forme de schizophrénie
la plus grave.

III)- Causes de la schizophrénie


Cette maladie apparaît généralement au
début de l'âge adulte (dans 85% des cas) et
touche un peu moins de 1 % de la population
(environ 1 personne sur 100).
La schizophrénie n'a pas de cause unique
connue. Comme beaucoup d'autres maladies
psychiques, elle semble due à un ensemble
de facteurs qui interagissent : génétique,
environnemental, éducationnel... La
consommation de cannabis à un jeune âge
est aussi considérée comme un facteur de
risque.
Les membres de la famille d'un schizophrène
ont dix fois plus de risque de développer la
maladie que l'ensemble de la population.
Avoir un membre de sa famille schizophrène
augmente donc les risques, tout comme la
consommation régulière de cannabis qui
multiplie par 3 le risque de développer une
schizophrénie, en particulier lors d'une
consommation à l'adolescence.
IV)- Les symptômes de la schizophrénie
:
La schizophrénie se caractérise par des
déficiences dans l'épreuve de réalité et les
altérations du comportement se manifestent
sous forme de:
*idées délirantes persistantes.
*hallucinations persistantes.
*une pensée désorganisée (se traduisant
généralement par un discours désorganisé).
*un comportement globalement
désorganisé.
*des expériences de passivité et de contrôle.
*un affect émoussé ou une absence
d'émotions.
*un manque de volonté.
*Troubles psychomoteurs.
"Les symptômes surviennent avec une
fréquence et une intensité suffisantes pour
s'écarter des normes culturelles ou sous-
culturelles attendues. Ces symptômes
n'apparaissent pas en tant que
caractéristique d'un autre trouble mental et
comportemental (p. ex. un trouble de
l'humeur, un délire ou un trouble due à la
consommation d'une substance)".
V)- Diagnostic de la schizophrénie :
Le diagnostic de la schizophrénie n'est pas
facile à établir. Pour être pris en compte, les
symptômes doivent persister plus de six
mois, et un certain retentissement doit avoir
lieu sur la personne.
Des critères précis sont définis pour porter le
diagnostic de schizophrénie.
Un bilan complémentaire avec un bilan
sanguin, l'absence d'intoxication et une
imagerie cérébrale sont néanmoins
nécessaires pour éliminer une cause
organique.
La consultation chez un médecin psychiatre.
VI)- Traitement de la schizophrénie :
 Pour traiter la schizophrénie, les
médecins préconisent un traitement
pluridisciplinaire avec une prise en charge
par un psychiatre, un psychologue, un
assistant social et un infirmier.
 La famille joue souvent un rôle
prépondérant dans cette prise en charge.
 Il est difficile d'imaginer une personne
souffrant de schizophrénie mener une vie
comme tout un chacun.
 Les symptômes de la maladie sont un
frein réel à un quotidien classique.
 La charge qui incombe aux proches
est très lourde et c'est pourquoi il peut
leur être très utile de se tourner vers les
associations.
 Après traitement et selon la forme de
la maladie, il est possible pour certains
patients de mener une vie normale : se
marier, avoir des enfants, un travail, un
logement.
 Pour d'autres, l'acquisition d'une
certaine autonomie (prendre son
traitement, avoir un travail, s'occuper de
soi) est un objectif raisonnable.
 Enfin, d'autres auront toujours besoin
d'assistance. De nombreux éléments sont
à prendre en compte, mais la prise en
charge aide toujours les patients, d'une
manière ou d'une autre.
 Les neuroleptiques sont au cœur du
traitement médicamenteux de la
schizophrénie. Ils agissent en particulier
sur les symptômes positifs et plus
particulièrement sur le délire, qu'ils
permettent de bien juguler. Ils sont
moins efficaces sur les hallucinations
verbales. Le principe est de rétablir un
équilibre.
 Autre pan du traitement, en plus des
médicaments, la remédiation cognitive
permet quant à elle de travailler sur les
symptômes négatifs de la maladie. C'est
une méthode d'entraînement de certains
processus cérébraux : attention,
mémoire, concentration, etc.
 Grâce au traitement, les malades
peuvent avoir l'espoir de reprendre un
travail, de vivre de manière autonome.
 Le principe est d'arriver à stabiliser la
maladie et d'aboutir à une rémission car
il est certain qu'il n'est pas possible de
guérir, dans le sens littéral du terme, de
la maladie. D'une manière ou d'une
autre, on arrive toujours à les aider et
dans les meilleurs des cas, ils arrivent
même à devenir autonomes.
 Les patients suivent également une
psychothérapie qui leur permet de faire
le point sur l'évolution des symptômes,
les effets des traitements et les
événements qui ont pu le déstabiliser. La
psychothérapie a pour objectif de
diminuer à la fois les symptômes positifs,
négatifs, cognitifs, comportementaux, et
affectifs en tenant compte de la phase de
la maladie et des besoins particuliers du
patient. C'est une approche essentielle
dans le traitement de la maladie pour
évacuer les souffrances dues au psychose
du patient.
Conclusion :

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