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Indication
Supposer que q = λp et calculer de deux façons différentes q 2 en fonction de p.
Corrigé
Si (p, q) n'est pas libre, il existe λ ∈ K, λ ≠ 0, tel que q = λp. Alors
λp = q = q 2 = λ2 p2 = λ2 p.
Enoncé
Soient E1 , … , En des sous-espaces vectoriels de E. On suppose que E1 ⊕ ⋯ ⊕ En = E . On
note pi le projecteur sur Ei parallèlement à ⊕j≠i Ej . Montrer que pi ∘ pj = 0 si i ≠ j et que
p1 + ⋯ + pn = IdE .
Indication
Prouver d'abord que p1 (x) + ⋯ + pn (x) = x pour tout x ∈ Ei .
Corrigé
Il est clair que Im(pj ) = Ej ⊂ ker(pi ) ce qui prouve que pi ∘ pj = 0. D'autre part, si
x ∈ Ei , on a
Enoncé
Soit E un K-espace vectoriel, et soit u ∈ L(E). On dit qu'un sous-espace vectoriel F de E
est stable par u si u(x) ∈ F pour tout x ∈ F . Soit p un projecteur de E. Démontrer que u
commute avec p si et seulement si Im(p) et ker(p) sont stables par u.
Indication
Pour la réciproque, utiliser Im(p) ⊕ ker(p) = E.
Corrigé
Supposons d'abord que u ∘ p = p ∘ u, et prouvons que ker(p) et Im(p) sont stables par u.
En effet, si p(x) = 0, alors p ∘ u(x) = u ∘ p(x) = 0 et donc u(x) ∈ ker(p). De plus, si
x ∈ Im(p), alors x = p(y) et u(x) = u ∘ p(y) = p(u(y)) ∈ Im(p). Remarquons que
cette implication n'utilise pas du tout le fait que p est un projecteur.
Réciproquement, supposons que ker(p) et Im(p) sont stables par u, et prouvons que u et p
commutent. Prenons x ∈ E . Il se décompose de manière unique en x = y + z, avec
y ∈ ker(p) et z ∈ Im(p). En particulier, p(y) = 0 et p(z) = z. Mais alors, on a d'une part
u(p(x)) = u(z)
Enoncé
Soit f ∈ L(E) et soient α, β deux réels distincts.
(f − αIdE ) ∘ (f − βIdE ) = 0.
Indication
Corrigé
1. On remarque que
1
z = (f − βIdE )(z1 ) et z1 = x.
α−β
2. La relation s'écrit encore
f 2 − (α + β)f + αβIdE = 0
soit
1
f∘ (f − (α + β)IdE ) = IdE
−αβ
et
1
:
1
(f − (α + β)IdE ) ∘ f = IdE
−αβ
1
ce qui prouve que f est inversible, d'inverse −αβ
(f − (α + β)IdE ).
3. On commence par prouver que les espaces vectoriels sont en somme directe. En
effet, si x ∈ ker(f − αIdE ) ∩ ker(f − βIdE ), alors
f(x) = αx et f(x) = βx
(f − βIdE ) ∘ (f − αIdE ) = 0
1
p(x) = (f − βIdE ) ( x) .
α−β
Enoncé
Soit E un R-espace vectoriel. Soient p et q deux projecteurs de E.
Indication
1. Pour montrer que la condition est nécessaire, on pourra d'abord prouver que
p ∘ q + q ∘ p = 0, puis calculer p2 ∘ q de deux façons différentes.
2. Pour montrer que Im p et Im q sont en somme directe, on pourra remarque que
x = p(x) = q(x) pour tout élément de l'intersection. Pour prouver que
Im(p) + Im(q) ⊂ Im(p + q), on pourra démontrer que pour tout z du premier
ensemble, on a z = p(z) + q(z).
Corrigé
:
1. La condition est suffisante. En effet, si p ∘ q = q ∘ p = 0, alors
(p + q)2 = p2 + p ∘ q + q ∘ p + q 2 = p + q
p ∘ q + q ∘ p = 0.
On a alors :
p ∘ q = p2 ∘ q = p ∘ (p ∘ q) = −p ∘ (q ∘ p) = −(p ∘ q) ∘ p = (q ∘ p) ∘ p = q ∘ p.
Enoncé
Soit E un espace vectoriel, f ∈ L(E), et 1 ≤ p ≤ q deux entiers. Comparer ker(f p ) et
ker(f q ), puis Im(f p ) et Im(f q ).
Indication
Les inclusions ne vont pas dans le même sens. On pourra écrire q = p + (q − p).
Corrigé
Si x ∈ ker(f p ), alors f p (x) = 0. On a alors
Enoncé
Soient E, F , G trois K-espaces vectoriels, et soient f ∈ L(E, F ) et g ∈ L(F , G). Démontrer
que
g ∘ f = 0 ⟺ Imf ⊂ ker g.
Indication
Corrigé
Supposons d'abord que g ∘ f = 0, et prenons y ∈ Imf . Alors il existe x ∈ E tel que
y = f(x). Mais alors, g(y) = g ∘ f(x) = 0, et donc y ∈ ker g.
Réciproquement, supposons que Imf ⊂ ker g. Alors, pour tout x ∈ E ,
f(x) ∈ Imf ⊂ ker g, et donc g(f(x)) = 0, prouvant que g ∘ f = 0.
Enoncé
Soit E un espace vectoriel et u, v ∈ L(E). On suppose que u ∘ v = v ∘ u. Démontrer que
ker(u) et Im(u) sont stables par v, c'est-à-dire que
Indication
Corrigé
Prenons x ∈ ker(u). Alors u(x) = 0, donc v(u(x)) = 0, donc u(v(x)) = 0. Ainsi,
v(x) ∈ ker(u).
Prenons ensuite y ∈ Im(u). Alors il existe x ∈ E tel que y = u(x). Mais alors
Enoncé
Soit f ∈ L(E) tel qu'il existe n ≥ 1 vérifiant f n = 0 et f n−1 ≠ 0. Démontrer qu'il existe
x ∈ E tel que la famille (x, f(x), … , f n−1 (x)) soit libre.
:
Indication
Considérer un x tel que f n−1 (x) ≠ 0.
Corrigé
Puisque f n−1≠ 0, il existe x ∈ E tel que f n−1 (x) ≠ 0. On va prouver que la famille
(x, f(x), … , f n−1 (x)) est libre. Pour cela, si on a
λ0 f n−1 (x) = 0 ⟹ λ0 = 0
1 2
puisque f n− (x) ≠ 0. On continue en composant par f n− , puis par f n−3 ,etc... pour
trouver successivement que λ1 , λ2 jusque λn−1 sont nuls.
Enoncé
Soit f ∈ L(E). Démontrer que ker(f), ker(f − Id) et ker(f + Id) sont en somme directe.
Indication
Supposer qu'il y a une écriture x + y + z = 0 avec x, y, z dans les espaces respectifs, et
composer (deux fois) par f .
Corrigé
Soient x ∈ ker(f), y ∈ ker(f − Id) et z ∈ ker(f + Id) tels que x + y + z = 0. Il s'agit
de prouver que x = y = z = 0. Appliquons f à la relation x + y + z = 0. On trouve
f(x + y + z) = y − z = 0.
⎧
⎪
x+y+z = 0
⎨ y−z = 0
⎩
⎪ y+z = 0.
On en déduit facilement (par exemple en commençant par faire la somme des deux
dernières équations) que x = y = z = 0. Ainsi, ker(f), ker(f − Id) et ker(f + Id) sont
en somme directe.
g est linéaire : c'est une conséquence directe du fait que f est linéaire.
g est injective : si x ∈ ker(g), alors x ∈ G et x ∈ ker(f). Comme G et ker(f)
sont supplémentaires, on a x = 0.
g est surjective : prenons y ∈ Im(f). Alors y = f(x) avec x ∈ E. Décomposons x
en x = u + v avec u ∈ G et v ∈ ker(f). Alors
y = f(x) = f(u) + f(v) = f(u) = g(u) avec u ∈ G, ce qui prouve bien que g
est surjective.
Enoncé
Soit E un espace vectoriel et f ∈ L(E) tel que, pour tout x ∈ E , la famille (x, f(x)) est
liée.
Indication
1.
1.1. Écrire y = µx et calculer f(µx) de deux façons différentes.
1.2. Calculer f(x + y) de deux façons différentes.
2.
Corrigé
d'autre part,
Puisque la famille (x, y) est libre, toute décomposition d'un vecteur à l'aide de
combinaison linéaire de ces vecteurs est unique. On obtient donc
λx = λy = λx+y
3. D'après les questions précédentes, tous les λx , pour x ≠ 0, sont égaux, et donc il
existe un scalaire λ tel que, pour tout x ∈ E∖{0}, f(x) = λx. Ceci reste bien sûr
vrai si x = 0 : f est bien une homothétie.
Enoncé
Soit f ∈ L(E).
Indication
1.
2.
3. Pour prouver le sens réciproque, considérer y ∈ E et utiliser que f(y) = f 2 (z)
pour un certain z ∈ E . On pourra poser u = y − f(z)...
Corrigé
2
ker( ) = ker( ) ker( ) ∩ Im( ) = {0}
:
Supposons ensuite que ker(f) = ker(f 2 ) et prouvons que ker(f) ∩ Im(f) = {0}.
Soit y ∈ ker(f) ∩ Im(f). Alors f(y) = 0 et il existe x ∈ E tel que y = f(x). Mais
alors f 2 (x) = f(y) = 0 et donc x ∈ ker(f 2 ) ⊂ ker(f). Ainsi, f(x) = 0 donc
y = 0 et on a bien prouvé que ker(f) ∩ Im(f) = {0}.
3. Supposons d'abord que ker(f) + Im(f) = E et prouvons que Im(f) ⊂ Im(f 2 )
(seule inclusion qu'il reste à démontrer). Soit y ∈ Im(f). Il existe x ∈ E tel que
y = f(x). On peut écrire x = u + v avec u ∈ ker(f) et v ∈ Im(f). En particulier,
il existe w ∈ E tel que v = f(w). Mais alors,
y = f(x) = f(u) + f 2 (w) = f 2 (w) ∈ Im(f 2 ), ce qu'il fallait démontrer.
Supposons pour terminer que Im(f) = Im(f 2 ) et démontrons que
ker(f) + Im(f) = E. Soit y ∈ E. L'hypothèse nous dit qu'il existe z ∈ E tel que
f(y) = f 2 (z). Posons u = y − f(z) et v = f(z). Alors f(u) = f(y) − f 2 (z) = 0
appartient à ker(f) tandis que v ∈ Im(f). Ainsi, on a bien prouvé que
ker(f) + Im(f) = E.
Enoncé
Soit E et F deux espaces vectoriels, f ∈ L(E, F ) et g ∈ L(F , E) vérifiant
f ∘ g ∘ f = f et g ∘ f ∘ g = g.
Indication
Corrigé
Avant de traiter l'exercice, remarquons que ker(f) et Im(g) sont bien des sous-espaces de
E.
1. Soit y ∈ ker(f) ∩ Im(g). Alors il existe x ∈ F tel que y = g(x). On a alors
Mais on sait aussi que g ∘ f ∘ g(x) = g(x) = y. Ainsi, y est nul et les sous-espaces
vectoriels ker(f) et Im(g) sont bien en somme directe.
2. Procédons par analyse-synthèse.
Analyse : Prenons z ∈ E et supposons que z = x + y avec x ∈ ker(f) et
= ( ) ∈ Im( ) ( )= ( )= ∘ ( )
:
y = g(u) ∈ Im(g). On a alors f(z) = f(y) = f ∘ g(u). Mais
g ∘ f(z) = g ∘ f ∘ g(u) = g(u) = y. On est donc incité à poser y = g ∘ f(z).
Synthèse : Soit z ∈ E et posons y = g ∘ f(z) qui est dans Im(g) et x = z − y.
Reste à vérifier que x ∈ ker(f). On a
Enoncé
Soit E un espace vectoriel et f, g ∈ L(E). Démontrer que
Indication
Corrigé
Avant de commencer l'exercice, on peut remarquer que l'on a toujours Im(g ∘ f) ⊂ Im(g),
et que c'est l'inclusion réciproque qui n'est pas toujours vraie, et qui sera donc utile dans
l'exercice pour prouver la réciproque.
⇒ : Soit y ∈ Im(g), y = g(x) avec x ∈ E. On peut écrire x = x1 + x2 avec
x1 = f(z) ∈ Im(f) et x2 ∈ ker(g). On a donc
Indication
1. Ceci est un fait général, qui ne dépend pas du fait que l'application soit linéaire!
2.
2.1. Calculer le noyau de f^ et montrer que f^ est surjective. Pour le dernier,
utiliser que f est surjective et décomposer un élément x de E dans la somme
directe ker(f) ⊕ G = E .
2.2. Facile!
3. Donner une équivalence pour f surjective.
Corrigé
Enoncé
Dans cet exercice, on admet que dans tout espace vectoriel, un sous-espace admet un
supplémentaire.
Soient E, F deux espaces vectoriels et u, v ∈ L(E, F ). Montrer que
Indication
Un sens est facile. Pour la réciproque, on pourra regarder comment définir f sur Im(u). On
prouvera que cette définition a bien un sens, et puis on la complètera sur un
supplémentaire.
Corrigé
Une inclusion est immédiate : si v = f ∘ u, et x ∈ ker(u), avec
v(x) = f(u(x)) = f(0) = 0 et donc ker(u) ⊂ ker(v).
Réciproquement, supposons que ker(u) ⊂ ker(v). Prenons y ∈ Im(u). Alors y = u(x)
pour un x dans E . Nécessairement, on a v(x) = f(u(x)) = f(y) et donc f doit être
définie sur Im(u) par f(y) = v(x) pour y = u(x).
On considère donc un supplémentaire S de Im(u) dans F et on définit f sur la somme
directe Im(u) ⊕ S par
f(y) = 0 si y ∈ S
{
f(y) = v(x) si y ∈ Im(u) et y = u(x).
et donc
Enoncé
Dans cet exercice, on suppose connue la propriété suivante : si E1 est un espace vectoriel et
:
F1 est un sous-espace vectoriel de E1 , alors il possède un supplémentaire. Soient alors
E, F , G trois espaces vectoriels, u ∈ L(F , G) et v ∈ L(E, G). Démontrer que les propriétés
suivantes sont équivalentes :
1. Im(v) ⊂ Im(u);
2. Il existe w ∈ L(E, F ) tel que v = u ∘ w.
Indication
Prendre x ∈ E et réfléchir à quoi doit être égal w(x)... à un y tel que u(y) = v(x)!
Corrigé