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Tnmédiatement, on a ‘Théordme 9. Soit D une partic non vide de R. Soit (fx),cy une suite de fonctions on. dfinies sur D a valeurs dans B Si la suite de fonctions (fu),ey Converge uniformément vers la fonction f sur D alors la suite de fonctions (fa nex converge localement umiformement vers la fonction f sur D sur tout segment de D. La réciproque est fausse. La convergence localement uniforme n’entraine pas la convergence montre exemple du début de ee paragraphe. 3) Théoremes d’approximation forme comme Te 3-a) Le théoreme d’approximation de WeiprstRass Exercice 5. (Poly \es de BERNSTEIN) Soit f une fonction définie sur [0,1] & valeurs dans R ou C. Pour n € N*, on pose Ye € (0,11, Bu(fitx) = x (2) ()ea-w. Bu({) est Je n-éme polynéme de BERNSTEIN associé A f sur [0, 1]. 1) Calculer By(f) quand a) pour tout x de (0,1), ffx) =15 ) pour tout x de (0,1), {x) =x ©) pour tout x de (0,1), f(x) = x(x 1). 2) a) En déduire que : Yn € N°, vx € (0,1), Lo-me(t)sa =x)"* = nx(1—x). vy Beskegw mer ween, See wwe(*)s-ah nat 8) On fixe un réel ¢ > 0. 18) Montrer qu'il existe un réel «> 0 tel que pour tout (x,y) € (0,12, si fe— yl < a, alors [f(x] ~ flyll < 5. ) Montzer que pour tout n EN et tout x 10,1, [By (A(X) 00) < + Mls k Ino? k (On séparera les cas ot a). in Jaen Converge uniformément vers la fonetion f sur le segment [0,1] x ) Montrer que la suite (By (#), Solution 5. 1) a) Soit n EN’. Si pour tout x € (0,1), fx) = |. alors pour tout x de (0,1), d’aprés la formule du binome de Newron, Batti) = 3 ()t1—ay = et 1a = b) Soit n € N*. Si pour tout x € [0,1], f(x) =x, alors pour tout x de [0,1], Bulthiy) = E(u t= > EQ)0-on. Pour ke thnk £(f) = 5 * mse = ESAT EST = (=) oe Beinn) = 3 (Popstar => (MT atetr age HE (Henares. © Jean-Louis Rouget, 2015, Tous droits réservés u http ://www.maths-france.fr vn €N*, Va € (0,1, DE({ea—w tax & ) Soit n € N*. Supposons que pour tout x € (0, 1], f(x) = x(x — 1). Déja, pour tout x de [0, 1], Bi (f)(x) = 0. Dorénavant. n>2. Se ei 2 (Py peracgeten nod Axx) k- w(t ye xx)" towed (} s (1 =x) anita EQ) - ane omtexcemt Y E(B) (f yea samy *(f)xta ye aot ent (- = nx(1 =x). (1x) nt = ota? nn Ya x) tts = mx? Yn € Nt, We € 0,1) u nx) ( a (=n m9) Ee mvr({eone Konatlw) c® 3) a) Soit e > 0. La fonction f est continue sur le segment [0,1] et done est uniforméme le théoréme de HEINE. Done, il existe « > 0 tel que pour tout (x,y) € [0, 1, si lk — yl < « alors [f(x) — fly]] < £. « est 2 A b) Pour x € [0,1], x(1 x) = - } Done, pour tout n € N* et tout x de [0, 1 continue sur ce segment dapros ainsi dorénavant fixé < at. Puisaue (ea =x on, b) Soient n € N* et x € [0,1]. Posons A = {x €[n)/ 4 © Jean-Louis Rouget, 2015, Tous droits réservés. 15 http ://www.maths-france.fr =) (eo yr wy (ten ye Bu (F(x) = f)] = rh “2 *(%) ~ fx) (to mts EE o = f0x) ( ye xk hk, ban, (£) fd) (i )s xt xy X(t ye xt xy Gxt Par suite, pour tout n€ N* et tout x € (0,1), Bale) fale $+ kK i) (t)ta-ar. La fonction f est continue sur le segment (0,11 et doue est bornée sur ce segment. Par suite, pour tout k € [0,n] \ A, E <|r(£ < co. Ensu |r (¢) —f¢x) (4) +If(x)] < fae < +00. Ensuite, On en déduit que ke lon) \as |e x 1 () 19 (Qe0-we' <2itle To ({)xta—a* kelOmI\A xelOn\a <2flleo So sett flee 1 ile Fa mee (Sora fle at) < A et 26) Wl 2no?” On a montré que - ~ tan) < £4 Mflle Yn € N*, Vx € 10,1], [Balf}(x) — f(x)l < 2° Ino tend vers 0 quand n tend vers +00. Done il existe no € N tel que pour n > no, Ine Pour tout n > no ct tout x € [0,1], on a IBa(f)(x) —F091< 5 +5 On a montré que ¥e > 0, Sng € N*/¥n EN, Vx € [0,1], (n> mo = [Bn()(x) — flx)] < e) et done que © Jean-Louis Rouget, 2015, Tous droits réservés. 16 http ://www.maths-france.fr ‘Théoréme 10. (Théoréme approximation de WEIERSTRASS) Soit f une fonction définie et continue sur un segment (a, ) de R a valeurs dans R ou C. Il existe une suite de fonctions polynémes convergeant uniformément vers la fonction f sur le segment (a, ] (toute fonetion continue sur un segment est limite uniforme sur ce segment dune suite de polynémes).. Démonstration. L’exercice précédent démontre le théoréme de WEIERSTRASS dans Ie cas du segment [0, 1]. Soient [a,b] (a nt ow xR Ma) ~ Pate < Fort eter n> no tout réel x, [Pn (x) — Pro (x)! < [Pa(x} — f(x)| + Hf(x) — Pro (x) < } +} 1. Ansi, pour n > no, la fonction polyndme Py —Pay est bornée sur R. On en dédduit que pour n > no, Ia fonction polynome Pq —Pay est constante sur R. Done Vit 3 Mo, 3en €K/ VER, Pal) —Pnglx) en (4) Pour tout n > no, on & ey = Pa(0) — Png 0). Cette demiére expression tend vers f[0) —Prs(0) quand n tend vers +00 et done Insite (Ca) yey eoverge Posons © = lin ¢y- Quand m tend vers -+00 cs (4), om obtient WER, fix) Pro(x) +e. Ceci montre que f est un polynome. © Jean-Louis Rouget, 2015, Tous droits réservés Ww http ://www.maths-france.fr 3-b) Approzimation uniforme d'une fonction continue sur un segment par une fonction en escalier Soit f une fonction continue sur un segment (a, ] de R a valeurs dans R ou C. f est done uniformément continue sur ce segment daprés le théoréme de HEINE. Soit € > 0, 3a > 0/ ¥(x,y) € [a,bI?, (byl < «= If(x) — fly}] < €). «est ainsi dorénavant fixé Soit n € N°, On définit la fonction en escalier fy par : k £() sixe fare Yee [ab], fale) = (&) sxe [e+ fib) six O 22 ps 9=8 a, Sk n> me €10 To Dans ce eas, |f{e) — fal] = y= tals) 2e On a montré que We > 0, Sno € N/¥n EN, Vx € abl, (M > No > If(x) — f(x} f(a) < f(b)) et done que f est eroissante sur 1 © Jean-Louis Rouget, 2015, Tous droits réservés 18 itp ://www.maths-france.fr

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