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Je vous présente l'oeuvre Assaut sous les gaz d'Otto Dix

Ma thématique est les arts entre liberté et propagande


et mon objet d'étude est art et pouvoir: contestion, dénonciation ou
propagande.
Problématique: Cette œuvre est t elle un témoignage ou + ?

Plan avec mon diapo au tableau

DESCRIPTION:Otto dix est né le 2 décembre 1891 de nationalité


allemande il était peintre mais aussi graveur il est décédé le 25 juillet
1969

l’œuvre montre 3 personnes au premier plan et 2 autres au second ils


portent tous des masques pour se protéger du gaz moutarde souvent
utilisé pour asphyxier l’adversaire. Ils avancent dans un atmosphère
enfumée.
Le cadrage est serré un des soldat brandit une grenade ont a même
l’impression qu’il va nous l’a jeté dessus tandis que les autres tiennent
une arme
Ce sont des soldats allemands qu’on reconnaît grâce a leurs uniformes
et leurs masques.

ANALYSE:soldats jetant leurs grenades entre les barbelés et les


racines, les soldats masqués n'ont plus rien d'humain, Otto dix pour
cette gravure utilise une expression fantomatique ( irréel fantastique,
fictif), tout comme le lieu n'a plus rien de réel. Entre les tranchées
ennemies se trouve le no man's land de la tranchée. Il est remarquable
que l’artiste choisis de montrer des soldats allemands et non des
ennemis. En 1924, une telle gravure a de quoi choquer l'opinion
publique allemande, dans la mesure où Otto Dix ne fait preuve d'aucun
respect pour les combattants, ses anciens camarades. A l'exaltation de
l'héroïsme, il oppose la dénonciation de la sauvagerie destructrice.
Dans ce recueil, Otto Dix s'attarde à représenter le corps des blessés,
les détails de leurs souffrances, la mort omniprésente, il dénonce la
sauvagerie destructrice. L'artiste ne cesse de témoigner des effets de la
guerre sur l'homme, la nature et le patrimoine.
L’absence de couleur renforce ce sentiment de mal-être, les hommes se
mélangent au décor, à cette terre qui sera, dans quelques instants, leur
tombeau. Ils ne sont d’ailleurs plus des hommes, leurs masques
grossiers renvoient l’image de crânes, de têtes de mort. L’image de la
tête de mort rappelle d’autres compositions de l’artiste. Ils font face aux
spectateurs et nous regardent de leurs orbites vides. Le spectateur
devient l’ennemi et n’a pas de mal à imaginer l’angoisse que pouvait
ressentir le soldat en voyant apparaître devant lui ces tristes figures. Le
cadrage extrêmement resserré nous impose la charge, la grenade nous
est destinée.
On comprend aisément pourquoi en 1933, à l’avènement des nazis au
pouvoir ce type d’image fut largement sanctionné.
Le choix des soldats allemands renvoie au principe qu’il n’y a pas de
bons ou de méchants mais que les deux camps se sont étripés pendant
quatre longues années.

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