Explorer les Livres électroniques
Catégories
Explorer les Livres audio
Catégories
Explorer les Magazines
Catégories
Explorer les Documents
Catégories
A- Plaintes principales :
Faiblesse, diminution de capacité de travail, fièvre, amaigrissement, insomnie
B- Plaintes secondaires :
Douleurs dans la région du cœur, palpitations, arythmies, toux, hémoptysie, syncope,
douleurs dans l’hypocondre droit, œdèmes, changements dans TA, dyspnée.
Les douleurs :
1- Caractères : ischémique : compressantes, brûlantes, pressantes.
Cardialgique : piquantes, ...
2- Intensité : faible – modérée – forte – intolérante.
3- Localisation : rétro-sternale, apex, à gauche du sternum.
4- Irradiation : bras, cou, mâchoire inferieure, omoplate, épigastre, hypocondre,
5- Durée : continue ou périodique
6- Conditions : repos, stress, exercices physiques SalHaj
7- Par quoi est bloquée : Validol – nitroglycérines…
8- Signes associés : pâleur, dyspnée ...
9- Liées à d’autres maladies : pleurite (après la respiration profonde), névrose (au
niveau du choc systolique, émotionnel), œsophage (nocturne, diminue après repas),
ostéochondrose (se produit lors de la marche, et lors de la palpation de la moelle
épinière), musculaire (lors de la palpation, stable)
Dyspnée : Trouble de fréquence, du rythme et de la profondeur de respiration,
liée généralement à l’insuffisance cardiaque.
Mécanisme : lors des maladies cardiaque, la dyspnée apparait après des efforts
physiques, ce qui est lié à l’augmentation de la pression dans les capillaires
pulmonaires, et dans l’oreillette gauche, ces derniers sont causés par l’insuffisance
cardiaque, le trouble de diastole du ventricule gauche, et par sténose mitrales.
Caractère : inspiratoire ou mixte, continue ou périodique.
Œdèmes : Apparaissent d’abord sur les extrémités inferieurs, puis sur la région
lombaire et abdominale et le visage, apparaissent le soir et durent jusqu’au matin.
Ils se développent lentement et symétriquement, peuvent causés l’hépatomégalie
1- верхушечный толчок :
Se trouve au niveau du 5é espace intercostal gauche, 1cm de la ligne médio-
claviculaire gauche. Sa superficie est de 1-2 cm, l amplitude (2-3 mV). Il a une
valeur clinique en cas d’hypertrophie du ventricule gauche, emphysème,
dilatation.
2- сердечный толчок :
Se trouve au niveau du 5é cote, 4é espace intercostal à gauche du sternum, à
une valeur en cas d’hypertrophie du ventricule droit.
3- Murmure du chat : кошачьего мурлыканья
Au niveau du 3é espace intercostal, sur l apex a une valeur clinique en cas de
sténose mitrale lors de diastole, sur l’aorte lors de la systole indique une
sténose aortique, sur l’artère pulmonaire indique une sténose de ce dernier.
4- Epigastrique : passage aortique.
Les dimensions du coeur. Les limites de la matité cardiaque relative
et absolue : la technique de la détérmination. La valeur
diagnostique.
+ Bord droit : on détermine la limite sup du foie qui en norme au 5é-6é espace
intercostal puis on remonte au 4é espace, percuter parallèlement à la limite
droite du cœur, en norme le bord droit se trouve au niveau du 4é espace
intercostal 1,5cm à droite du sternum.
La pression artérielle :
La pression artérielle indique la pression du sang dans les artères, elle dépend de la
capacité de pompe du cœur et de l’élasticité des vaisseaux.
Méthode de mesure :
En 1905, Korotkov a créé l’appareil de mesure de la pression artérielle, pour mesurer
la pression systolique et diastolique en utilisant la méthode d’auscultation.
La pression artérielle se mesure en un état calme, une position confortable, le patient
assit sur une chaise, le dos droit, la main positionnée sur une table de façon relaxée,
la mesure se fait 2h après le repas, et le patient ne dois pas fumer ni boire du café.
On mesure généralement la pression artérielle dans l’artère brachiale, pour cela le
brassard (large 12-14cm) est placé autour du bras (2,5 plus haut de la fosse cubitale),
on cherche le pouls brachiale avec les doigts, et à l’endroit détecté on place le
stéthoscope. On gonfle le brassard avec la poire, valve fermée, jusqu’à une valeur qui
interrompe la circulation dans l’artère brachiale. On écoute dans le stéthoscope tout
en dévissant légèrement la valve (vitesse de 2mmHg) pour faire diminuer lentement
la pression du brassard. A l’écoute on distingue 5 phases :
1- En diminuant la pression du brassard, le pouls devient audible (P Sys)
2- Le volume du pouls devient peu à peu fort
3- Le volume du pouls atteint la valeur maximale SalHaj
4- Le volume du pouls diminue (P Dias)
5- L’absence à l’écoute du sens du pouls
La valeur normale de la pression systolique 100-140mmHg
La valeur normale de la pression diastolique 60-80mmHg
La différence entre la P Sys et la P Dias est dite la pression pulsée
La pression artérielle moyenne = P A Dias + P A Pulsée / 2. Sa norme est 70-
110mmHg.
ECG
C’est l'enregistrement de l'activité électrique qui traverse le cœur, via des électrodes
cutanées positionnées dans les différents points du corps.
Technique de réalisation :
Fonctions du cœur : automatisme + conductibilité + excitabilité
Equipements : ECG + câbles + électrodes
Etapes : gel – ECG [ON] – réglage – start
+ Réglage : - Vitesse de déroulement d papier : 1) 25mm/s, 1mm=0,04s
2) 50mm/s, 1mm=0,02s
- Amplitude d’enregistrement: 10mm/mV)
Mise en place des électrodes :
o dérivations standards : Les électrodes posées sur les quatre membres selon le code
couleur :
rouge : bras ou (épaule droit, en cas de position en racine)
noir : jambe ou aine droit
jaune : bras ou épaule gauche.
vert : jambe ou aine gauche.
o dérivations précordiales : Les électrodes posées sur le thorax selon une position
précise :
V1 (rouge) : 4e espace intercostal droit, au bord du sternum.
V2 (jaune) : 4e espace intercostal gauche, bord du sternum.
V3 (vert): entre V2 et V4.
V4 (brun) : 5e espace intercostal gauche, la ligne médioclaviculaire.
V5 (noir) : entre V4 et V6. Plus précisément sur la ligne axillaire antérieure, au même
niveau de V4 (5é EIC).
V6 (mauve) : 5e espace intercostal gauche, sur la ligne axillaire moyenne, au même
niveau de V4.
Dans l’ECG on peut trouver 12 dérivations :
A-Standartisées : D1- entre bras droit (-) et gauche (+), correspond aux parois
antérieurs et latérales du ventricule gauche.
D2-entre jambe gauche (+) et bras droit (-),
D3-entre jambe gauche (+) et bras gauche (-) correspond à la paroi inferieur du
ventricule gauche.
B-Des extrémités (a=augmented, v=voltage) :
1-aVR : mesure unipolaire d bras droit
2-aVL : bras gauche
3-aVF : jambe gauche
C-Précordiales : de V1 à V6, plus V7 (ligne axillaire post),V8 (sous la pointe de
l’omoplate),V9 (ligne paravertébrale, au niveau de V4 et V6)
Les intervalles :
a- L’intervalle PQ : correspond à la conduction atrio-ventriculaire, dure (0,12-0,2s), à
une grande importance clinique
b- Segment ST : correspond à la phase de repolarisation des ventricules, en norme se
trouve sur la ligne isoélectrique, ou plus haut d’ 1mm, ou en bas de 0,05mm.
c- Point J : correspond à la fin du complexe QRS et le début du segment ST, en norme
est sur la ligne isoélectrique.
d- L’intervalle QT : du début de Q à la fin de T, plus visible sur D2, il dépend de la
fréquence cardiaque, plus la FC est grande, l’intervalle est petit, on le calcule à l’aide
des ordinateurs. L’allongement de cet intervalle plus de 500ms et moin de 320 est
considéré comme un cas pathologique.
e- L’intervalle RR : montre la durée du cycle cardiaque et la fréquence cardiaque, sa
durée peut changer dans le cadre de 0,1s,
L’axe électrique du cœur :
Représente l’amplitude et la direction moyenne des différentes forces
électromotrices pendant la dépolarisation, il est lié à l’amaigrissement, à la position
du cœur par rapport au diaphragme et aux hypertrophies. On y trouve certaines
positions au plan frontal par rapport à la ligne 0, et forme l’ongle alfa (positif s’il se
trouve sous la ligne horizontale, et négative s’il est sur la même ligne), pour le définir
on prend les amplitudes du complexe QRS dans les dérivations frontales. Pour
déterminer l’axe on utilise deux méthodes :
1- La méthode des quadrants : on utilisant l’ongle alfa
2- La méthode du triangle d’Einthoven
On distingue 5 positions :
1-normogramme : caractérisée par les critères suivants sur ECG :
+ L’onde R se trouve avant l’onde S dans toutes les dérivations standards
+ L’onde R maximale est dans D2
+ En trouve l’onde R Dans aVF et aVL, généralement dans aVF l’onde est plus haute
que aVL.
2-verticale : l’amplitude de l’onde R est la même dans D2 et D3. L’onde R dans D1 a
une petite hauteur mais comme même plus longue que l’onde S. Le complexe QRS
dans aVF est positif, et dans aVL est negatif
3-droite : l’onde R est maximale dans D3, et diminue dans D1 et D2, le complexe QRS
dans D1 est négatif. L’onde R est très langue dans aVF, dans aVL l’onde S est
profonde, et l’onde R petite.
4-horizontale : dans D1 et D2 a la même hauteur, dans D3 on trouve l’onde R dont
l’amplitude est plus petite que celle de l’onde S, dans aVL l’onde R est longue mais
plus petite que l’onde S, dans aVF l’onde R est courte mais plus longue que S.
5-gauche : l’onde R dans D1 est plus longue que D2 et D3, le complexe QRS dans D3
est négatif, dans aVL l’onde R est longue presque pareille à D1, dans aVF le complexe
QRS est pareil à D3.
L’interprétation de l’ECG :
1- L’analyse du rythme cardiaque : évaluer la régulation de contractilité cardiaque,
contrôler la fréquence cardiaque (=60/RR), définir la conduction, évaluer l’excitabilité
(voir P dans D2 et V1 pour déterminer le type de rythme qui peut être sinusal,
auriculaire, nodale, et idio-ventriculaire).
2- Déterminer l’axe électrique
3- Analyse de l’onde P
4- Analyse du complexe QRST (le complexe QRS, segment ST, l’onde T, intervalle QT).
5- La conclusion d’ECG.
Analyse des parties du cœur :
-D1, aVL, V4, V6 : bord latérale du ventricule gauche
-D1, aVL, V1, V6 : bord antérieur du cœur et latérale du ventricule gauche
-V1-V3 : bord antérieur du cœur, et le septum du cœur
-V4 : apex
-D2, D3, aVF : bord inferieur du ventricule gauche
-D2, D3, aVF, D1, aVL, V4 et V6 : le bord inferolaterle d ventricule gauche
Le syndrome d’hypertrophie du myocarde :
1- Hypertrophie des oreillettes : déterminée par l’onde P, en norme l’onde P est
positive et l’excitabilité commence par l’oreillette droite
a- Hypertrophie de l’oreillette droite : ici on détermine l’onde P-poulmonalé, c’est une
onde longue plus de 2,5mm dans D2, D3, avF et V1, dans V2 l’onde P est positive.
b- Hypertrophie de l’oreillette gauche : ici on détermine P mitralé, une onde large
diphasique et longue surtt dans D1 et D2, mais dans V1 elle est diphasique négative.
2- Hypertrophie des ventricules :
a- Hypertrophie du ventricule gauche :
- on remarque la déviation de l’axe électrique à gauche,
- l’augmentation des amplitudes (critères voltage dépendants) :
L’amplitude de l’onde S dans V1 + de R dans V5 ou V6 = (>35mm).
L’amplitude de l’onde R dans aVL + l’amplitude de l’onde S dans V3 = (>28mm) chez
les hommes, et (>20mm) chez les femmes.
L’amplitude de R dans aVL est (>11mm)
L’amplitude de R dans D1, D2, D3, et aVF est (>20mm)
L’amplitude de S dans V1 est (>25mm)
L’amplitude R dans V5 et V6 est (>25mm).
-Changement dans le segment ST et l’onde T dans V5, V6, D1, aVL.
Percussion : limite gauche développé vers l’extérieur
Auscultation : augmentation du 1er bruit
Causes : HTA, malformations aortique, cardiomyopathies.
b- Hypertrophie du ventricule droit : on y remarque :
-Critères voltage :
L’amplitude de l’onde R/S est >1, dans V1 et V2
L’amplitude de l’onde R/S est<1, dans V5 et V6
-Changement du segment ST, et d’onde T dans V1, V2, D3, et aVF
Causes : mals pulmonaires, hypertension pulmonaire, cardiomyopathie
+ Les types d’hypertrophies du ventricule droit :
1) qR
2) rSR’ : dans les dérivations droites (V1), on remarque des petites r, suivit d’une onde S
négative, et d’une onde R longue, ce qui donne un complexe QRS de forme M.
3) S : on remarque des ondes S profondes dans toutes les dérivations précordiales
La fibrillation auriculaire et le fluté atriale :
A- Le fluté atriale :
Une pathologie caractérisée par des battements réguliers et fréquents (250-350
bat/min) des oreillettes, sa pathogénèse est liée au trouble de distribution des
impulsions à travers les oreillettes, et au trouble d’automatisme cellulaire.
Lors de cette pathologie, 3 contractions des oreillettes rencontrent une seule
contraction ventriculaire. Cet écart est dû à un bloc atrio-ventriculaire.
-Sur ECG on remarque un complexe QRS normal, avec des ondes P fréquentes (250-
350 par min).
-Un intervalle RR généralement régulier.
B- La fibrillation auriculaire :
Une action (contractilité et excitabilité) non coordonnée des cellules myocardiques
auriculaires, entrainant des contractions rapides et irrégulières des oreillettes (350-
700 contractions/min). En résulte, les ventricules reçoivent de fortes impulsions qui
troublent leur rythme (150-200 bat/min).
La fibrillation auriculaire se passe en 2 formes : paroxysmale et stable
Causes : l’augmentation de pression dans l’oreillette gauche, ischémie et infarctus du
myocarde, thyréotoxicose, hypokaliémie, consommation excessive des boissons
alcoolique, vices cardiaques, HTA.
SalHaj
Clinique :
-le patient sens des palpitations et des troubles rythmiques
-poux arythmique et difficile à définir (déficit de poux),
-sur ECG l’onde P est absente et à sa place apparaissent de petites ondes de
différentes formes appelées ondes F visibles sur V1 V2 D2 D3 et aVF,
-Les complexes QRS sont généralement de formes normales et les intervalles RR on
de différentes durées.
La fibrillation et le fluté ventriculaire :
A- Fluté ventriculaire (Tachysystolie)
Une tachycardie ventriculaire de (>250 bat/min),
B- Fibrillation ventriculaire :
Un trouble du rythme cardiaque, caractérisé par des contractions rapides,
désorganisés et inefficaces des fibres musculaires des ventricules,
C- Les causes :
Ischémie aigue, infarctus du myocarde, hypertrophie du myocarde, tachycardie
paroxysmale ventriculaire, l’hypoxie, l’acidose.
D- La clinique :
HTA, poux indéterminé, syncope, sur ECG lors du fluté ventriculaire on remarque des
flots réguliers jusqu’à 300 bat/min et comme règle ce fluté devient fibrillation (600-
700 bat/min) au début apparait sous forme de flots très grandes qui diminuent peu à
peu à cause d’hypoxie après quoi se développe l’asystolie ou en remarque une ligne
sans ondes qui signifie la mort.
L’extrasystole :
Un trouble du rythme cardiaque correspond à une contraction prématurée avec des
pauses compensatrices.
Mécanisme : une distribution pathologique des impulsions généré par le myocarde
(mécanisme re-entre).
Causes :
1-ischémie, dystrophie, nécrose, et troubles métaboliques des muscles
2-augmentation d’automatisme cardiaque
La pause compensatrice : c’est une période entre l’extrasystole et la contraction qui
le suit, elle peut être complète ou incomplète.
La pause compensatrice incomplète : En cas d’extrasystole des oreillettes et du nœud
atrio-ventriculaire l’impulsion ectopique est rétrograde, cela veut dire que les
impulsions passent vers les ventricules et reviennent aux oreillettes (l’intervalle RR
plus large que la norme).
La pause compensatrice complète : En cas d’extrasystole ventriculaire, les impulsions
ectopiques ne sont pas rétrogrades, et l’impulsions qui les suit se génère par le nœud
sinusal.
Les types d’extrasystole :
Auriculaire : cette pathologie se caractérise par une régénération des impulsions dans
l’une des oreillettes (non sinusal). Sur ECG on remarque onde P prématurée,
déformée, suivit par un complexe QRST normal, et une pose compensatrice non
complète.
Atrio-ventriculaire : cette pathologie se caractérise par une régénération des
impulsions dans le nœud atrio-ventriculaire ou près de lui. Ici se passe une activation
rétrograde des oreillettes. Sur ECG on remarque :
1- Au cas où l’excitabilité des oreillettes se passe avant celle des ventricules on voit
onde P négative dans D2 D3, et un intervalle PQ <0,12s dans aVF
2- Au cas où l’excitabilité des oreillettes et des ventricules se passe en même temps, on
remarque l’absence de l’onde P.
3- Au cas où l’excitabilité des oreillettes se passe après celle des ventricules, on
remarque l’onde P après le complexe QRS.
4- Et sur ce même ECG on remarque une pose compensatrice incomplète, et
généralement le complexe QRS ne change pas.
Ventriculaire : cette pathologie se caractérise par une régénération des impulsions
dans l’un des ventricules. On remarque sur ECG les caractéristiques suivantes :
1- Complexe QRS large, déformé, moins de 0,12s
2- L’augmentation de l’amplitude des ondes du complexe QRS dans les dérivations
gauches et droites.
3- L’onde P généralement normale
4- une pose compensatrice complète
5- rétrécissement du segment ST
- on distingue deux formes droites et gauches, qu’on détermine bien dans V1 V2 V5
V6
1) Droite :
(ECG : bloc complet des rameaux gauches du faisceau de His) déformation du
complexe QRS dans V5 et V6, l’augmentation des amplitudes du complexe QRS dans
les dérivations gauches, dans V1 la plupart des ondes sont négatives,
2) Gauche : excitabilité rapide du ventricule gauche après la quelle se passe
l’excitabilité du ventricule droit, Déformation du complexe QRS dans V1 et V2,
augmentations des amplitudes dans les dérivations droites, dans V1 toute les ondes
sont positives.
-Une autre classification des extrasystoles :
1- rares : 10 impulsions extrasystoliques/ heure
2- modérés : 10-29 IES/h
3- fréquentes : >30 IES/h
4- bigéminés : extrasystole après chaque contraction normale.
5- trigéminé : après chaque deux contractions normales.
6- quadrigéminé : après chaque trois contractions normales.
-Clinique :
- les extrasystoles peuvent ne pas être sentis par le patient et c’est souvent une
découverte d’ECG.
- les extrasystoles rares sont normales
- les extrasystoles apparaissent dans les stades précoces de l’infarctus du myocarde
- troubles de l’hémodynamie
- palpitations et des impressions d’arrêt du cœur.
1 -Classification :
Bloc sino-auriculaire, bloc des faisceaux de Hiss, bloc intra-auriculaire, bloc atrio-
ventriculaire, bloc des rameaux gauches du faisceau de Hiss.
2-Bloc sino-auriculaire :
c’est un bloc d’après le quel se trouble la conductibilité des impulsions qui passent
du nœud sino-atrial vers le myocarde des atriums.
Sur ECG, on remarque des ondes P pointues, irrégulières, lentes, et des pauses
fréquentes, font partie de l’intervalle PP. on y distingue 3 degrés,
Clinique : asymptomatique, bradycardie, malaise, syncope, asthénie.
Bloc auriculo-ventriculaire :
Un bloc caractérisé par des troubles partiaux ou complets du passage des imputions
des oreillettes vers les ventricules, dont on distingue 3 degrés :
1- BAV1 : se diagnostique seulement par ECG, où on remarque un élargissement de
l’intervalle PQ jusqu’à 0,21s et plus.
2- BAV2 : caractérisé par le trouble du passage des impulsions des oreillettes vers les
ventricules, on y distingue 2 types :
a - Type 1 (Mobitz 1) : l’ECG nous montre un élargissement progressif de l’intervalle
PQ dans le 3é et le 4é cycle, l’intervalle PQ atteint 0,27s, ce qui trouble la
conductibilité, un bloc stable est appelé la période de Wenckebach.
b – Type 2 (Mobitz 2) : on remarque plus d’ondes P que de complexe QRS, la
langueur de l’intervalle PQ ne change pas dans ce type,
3- BAV 3 : c’est un bloc complet du passage des impulsions des atriums vers les
ventricules, sur ECG on remarque des ondes P stables, qui ne dépendent pas du
complexe QRST.
Les causes des BAV :
1- Ischémie aigue – infarctus du myocarde
2- Les infections
3- Médicaments (Digoxin, Beta-adrénergique, Verapamil)
Causes : la forme acquise peut être causée par les maladies rhumatismales,
athérosclérose, endocardite, hypertrophie du ventricule gauche.
-Physique : peau pâle, pulsus parvus tardus, hypotension artérielle, choc apical
devient plus fort, après auscultation en remarque des signes de sténose mitrale : au
dessus de l’aorte le 2é bruit faible ou absent, au dessus de l’aorte on remarque des
souffles systoliques profonds, élargissement paradoxale du 2é bruit.
Diagnostic :
L’athérosclérose :
Du mot grec, athere – bouille (soupe très concentrée) sclérose – dure et dense. Un
processus pathologique caractérisé par l’accumulation des lipides transportés par le
sang dans la lumière des artères, ce qui cause des formations fibreuses qui
rétrécissent la lumière des vaisseaux. Le plus souvent touche les artères cérébrales,
coronariennes, et rénales.
Causes : la cause n’est tjrs pas définie, donc on parle des facteurs de risque tel que :
hyper et dyslipidémie, hypertension artérielle, activité physique insuffisante, obésité,
tabagisme, troubles endocriniens, sexe et âge.
Traitement : éviter les facteurs de risque ou bien les traiter d’après l’étiologie,
recommandation d’un régime riche en fruits, légumes, et poissons, thérapie
médicamenteuse vise à diminuer la synthèse du cholestérol (Acide nicotinique, les
Anticoagulants, Vasodilatateurs, Statine…), intervention chirurgicale.
Traitement :
A) Il faut éviter tout les facteurs de risques qui peuvent causer la maladie,
1) l’implantation d’une veine entre l’aorte et la partie du vaisseau situé en avale des
lésions
Une forme des maladies ischémiques cardiaques, caractérisée par des douleurs
typiques angineuses.
L’Infarctus du myocarde :
C’est une nécrose (mort de cellules) d'une partie du muscle cardiaque secondaire due
à un défaut d'oxygénation (ischémie) dans le cadre de la maladie coronarienne.
Causes :
Dans 95 % des cas est causé par une athérosclérose, rarement est du a un spasme
des artères coronariennes, embolie, lésion des parois des artères. Stress et les efforts
physiques.
La forme irréversible de l’IM apparait après 15 min, et la nécrose apparait des tissus
après 4 h.
Sur les rameaux antérieures gauches des artères coronariennes, elle cause l’ischémie
du ventricule gauche.
Examen laboratoire :
Traitement : au premier lieu, un traitement qui vise à couper les douleurs, les
Hypotenseurs, les Bétabloquants, les Antiagrégants, éliminer les facteurs de risque,
les Fibrinolytiques, … Les médicaments qui diminuent la synthèse des lipides.
Plan thérapeutique : supprimer les douleurs par la morphine – traiter l’arythmie par
la lidocaine – traiter l’arythmie par les nitroglycérines et les fibrinolytiques –
oxygénothérapie – antiagrégants – Bétabloquants – furosémide pour diminuer la
pression pulmonaire – médicaments contre l’hyperlipidémie.
Maladies hypertensives :
Classification :
SalHaj
A- Les stades : (classification par OMS)
Stade 2 : hypertension artérielle 160/95mmhg, avec un trouble du sys CV, des riens et
du SNC, mais sans toucher leurs fonctions.
Stade 3 : hypertension artérielle avec un trouble des fonctions du SCV, SNV, et des
reins.
B- Les degrés :
Les particularités cliniques : dépends du degré des lésions des organes de cible,
- 1er stade : peut être sans signes, une faiblesse, excitabilité, maux de tête,
fibrillation, douleurs cardiaques.
-2é stade : maux de tête (nocturne), vertige, engourdissement des doigts, insomnie,
faiblesse rapide, myalgie, diminution d’activité physique.
ECG : on remarque une petite onde F sur les dérivations gauches, haute onde R et
diminution du segment ST dans V4-V6.
Causes :
La crise hypertensive :
1- Détendre le patient
2- Le patient doit respirer profondément
3- Le patient doit être en position confortable
4- Placer un sac de glace froid sur le cou du patient, et un autre chaud sur ses
pieds.
5- Donner au patient un comprimé de nitroglycérine, ou hypotenseur.
Facteurs de risque : prédisposition génétique, sexe féminin, âge entre 7-15 ans,
présence de la protéine Beta D8/17.
On distingue 3 types :
Myocardite :
Clinique :
Péricardite :
B- Exsudative : forme de péricardite qui peut être aigu ou chronique, avec une
accumulation du liquide anormal.
Diagnostic :