Les
plaintes, leurs détails, le mécanisme, la valeur diagnostique :
1-les plaintes
A- Les plaintes générale ou secondaire :
- Faiblesse
- Fièvre
- Diminution de capacité de travail
- Insomnie
- Amaigrissement
B- Les plaintes spécifique ou principale
- Douleurs dans la région du cœur
- Palpitation et arythmie
- Dyspnée
- Toux et hémoptysie
- Œdème
B-1 : - Douleurs dans la région du cœur :
Valeur diagnostique
La défaillance de la circulation coronarienne – les douleurs angineuses :
– les troubles de la perfusion coronaire (la sténocardie, l’infarctus du myocarde);
– la pression diastolique basse à l’aorte (la défaillance aortique);
– la coronarite (la coronarite rhumatique, en cas de la vérole, de la périartérite
noueuse).
B-2-Palpitation et arythmie :
Caractère Périodique , continue , crise
La durée Permanente ou périodique
Caractère d’apparition et de Progressivement , brusquement
disparition
Valeur diagnostique
-l’extrasystole
-bradycardie
-tachycardie
C-3-dyspnee :
Valeur diagnostique
le début ou le développement de la défaillance cardiaque
B-4-Toux et hémoptysie :
L’insuffisance cardiaque toux non productive
Vice cardique hemoplysie
D’anévrisme
Valeur diagnostique
L’insuffisance cardiaque chronique et aiguë
La thromboembolie de l’artère pulmonaire
La prise de certains médicaments
L’hypertension pulmonaire
La compression de la trachée et des bronches par l’anévrisme de l’aorte
B-4-les œdèmes :
3-La variation de B2
Affaiblissement du B2 Renforcement du B2
1-Les mécanismes : 1-Les mécanismes:
-les troubles de la fermeture de la -L’élévation de la pression dans un
valvule aortique et celle de l’artère gros vaisseau
pulmonaire
-L’augmentation de la vitesse de la
-la diminution de la vitesse de la fermeture de la valvule aortique ou
fermeture des valvules semi-lunaires celle de l’artère pulmonaire
-l’adhésion des cuspides des valvules -L’épaississement des cuspides de ces
valvules
2-valeur diagnostique
-L’épaississement des parois de
a-La diminution du B2 au-dessus de
l’aorte
l’aorte :
2-valeur diagnostique
-la diminution de la pression artérielle
a-au-dessus de l’aorte:
-l’insuffisance de la valvule aortique
-L’élévation de la pression artérielle
- la sténose de la valvule aortique
de n’importe quelle genèse;
- l’insuffisance cardiaque
-l’athérosclérose de l’aorte et/ou de la
b-La diminution du B2 au-dessus du valvule aortique
tronc pulmonaire :
b- au-dessus du tronc pulmonaire:
- l’insuffisance de la valvule de
-L’élévation de la pression du cycle
l’artère pulmonaire
de la petite circulation : la sténose
- la diminution de la pression du cycle mitrale, l’insuffisance du cœur
de la petite circulation gauche;
-les troubles de la circulation
sanguine dans les poumons et le
rétrécissement de l’orifice de l’artère
pulmonaire : la sclérose pulmonaire,
l’emphysème des poumons, le cœur
pulmonaire chronique
1- Le rythme de galope :
Rythme pathologique cardiaque à 3 composants ou 4 : provoqué par la combinaison
du 3ème et 4ème bruits, suivie d’une tachycardie (95-120 bat/min), ce rythme, dure
0.04s.
Causes : changement dans la structure du myocarde ventriculaire et la diminution de
sa contractilité (dilatation du ventricule gauche, insuffisance cardiaque)
-Bruit surajouté avant le 1er bruit s’appel «rythme de galope présystolique»
-Bruit surajouté (0.12s) après le 2é bruit s’appel «protodiastolique»
-Bruit présystolique + 3é bruit s’appel «rythme auriculaire»
-Bruit protodiastolique + 4é bruit s’appel «ventriculaire»
-Tachycardie + 3é et 4é bruit dit «mixte» ou «misodiastolique»
2-Le rythme de la caille :
C'est un phénomène auscultatoire observé chez les patients présentant une sténose
mitrale, c'est-à-dire chez ceux qui ont une ouverture rétrécie dans le cœur entre
l'oreillette gauche et le ventricule gauche.
Les plaintes des patients atteints de tachycardie sinusale sont des palpitations, une
sensation de lourdeur derrière le sternum.
la tachycardie sinusale peut être considérée comme un signe avant-coureur d'une
possible tachycardie paroxystique, d'un flutter auriculaire ou d'une fibrillation
auriculaire.
Sur l'ECG avec tachycardie sinusale et bradycardie, tous les principaux signes d'un
rythme sinusal normal sont conservés, à l'exception d'un changement de sa fréquence
• Le souffle pleuro-péricardique est audible au contour gauche du coeur, tandis que le frottement du
péricarde est mieux audible dans la région de la matité cardiaque absolue.
Les souffles auscultables pendant la systole des ventricules sont dits systoliques. Les souffles auscultables
pendant la diastole sont dits diastoliques
16.L’auscultation des artères et des veines: les bruits normaux et les souffles pathologiques audessus des
vaisseaux.
L’auscultation des vaisseaux ne joue pas un très grand rôle, mais parfois elle a une valeur diagnostique
importante
• S’il s’agit de la norme les bruits sont auscultables au-dessus des artères
• Au-dessu des veines les effets sonores ne sont pas auscultables
L’auscultation des artères
Elle permet de retrouver la conduction des souffles et des bruits cardiaques et la perturbation de la
perméabilté de gros vaisseaux.
Pour l’auscultation il est préférable d’utiliser la chambre de résonance en forme d’entonnoir du stethoscope
biauriculaire flexible
• S’il s’agit de la norme les bruits sont auscultables au-dessus des artères
• Au-dessu des veines les effets sonores ne sont pas auscultables
L’auscultation des artères
Elle permet de retrouver la conduction des souffles et des bruits cardiaques et la perturbation de la
perméabilté de gros vaisseaux.
Pour l’auscultation il est préférable d’utiliser la chambre de résonance en forme d’entonnoir du stethoscope
biauriculaire flexible
Examen du pouls artériel : La pression de pouls est l’indice de l’état de l’hémodynamique: la difference
entre la pression systolique et la pression diastolique.
A chaque systole au moins 60 cm3 de sang sont éjectés du ventricule gauche dans l’aorte. Ce volume
sanguin éjecté se propage le long du trajet artériel (onde de pouls) et est responsable du pouls artériel.
La prise de pouls s’effectue par la palpation de l’artère radiale à l’aide de l’index et du majeur dans la
gouttière radiale, sur la face
antéro-externe de l’avant bras. Il permet d’apprécier la fréquence cardiaque, la régularité du pouls et son
amplitude (représentatif du volume sanguin éjecté, ample et bondissant dans l’insuffisance aortique, filant
et « mou » dans l’hypotension).
Le pouls carotidien est perçu devant le muscle sternocléidomastoïdien sous l’angle mandibulaire.
Le pouls poplité est palpable à la partie externe du creux poplité, la jambe fléchie sur la cuisse en
empoignant le genou de ses deux mains, les doigts en crochet.
Le pouls pédieux est palpable à la face dorsale du pied en regard du 2ème espace inter métatarsien .
L’absence du pouls s’observe en cas de sténose obstruant à des degrés variables la lumière artérielle. Si le
pouls est faible ou absent au niveau de tous les axes une hypotension voire un collapsus doivent être
évoqués.
18.La pression artérielle: la méthode de mesure selon N.S. Korotkov, les valeurs normales et pathologiques
On mesure la pression artérielle en milimètres de mercures. L’échelle du manomètre est graduée de 0 à 300
milimètres de mercures.
Pour mesurer la pression artérielle on utilise la méthode d’auscultation médiate proposée par le chirurgien
N.S Korotkov en 1905 (L’académie médico-chirurgicale de Saint-Pétersbourg). Elle se base sur le
phénomène de l’apparition des bruits au-dessus des artères avec leur pression.
Le milieu du brassard à l’épaule du patient doit être au niveau de son coeur, notamment au niveau du
quatrième espace intercostal en position assise ou au niveau de la ligne claviculaire médiane en position
couchée.
L’écart de la position du milieu du brassard peut donner de faux résultats: chaque centimètre correspond à
0,8 mm en mercure: si le brassard est situé plus bas du niveau du coeur – l’élévation de la pression artérielle
; plus haut du niveau du coeur – la diminution de la pression artérielle
Le brassard doit couvrir plus de 40% du pourtour de l’épaule et 80% de sa longueur. Pour les adultes la
dimension moyenne du brassard : la largeur – 12-13 cm, la longueur – 3035 cm. L’aiguille du tensiomètre
doit être au zero avant le commencement de la mesure. On mesure la pression artérielle deux fois avec
l’intervalle de 5 minutes. Si on a la différence plus de 5 mm en mercure on mesure encore une fois. Le
résultat final est la valeur moyenne de deux dernières mesures.
Pour diagnostiquer le niveau élevé de la pression artérielle on la mesure au moins deux fois avec l’inervalle
de huit jours.
Le niveau de la pression quand le premier bruit apparaît correspond à la pression systolique (la première
phase des bruits de Korotkov)
Le niveau de la pression de la disparition des bruits (la cinquième phase des bruits de Korotkov) correspond
à la pression diastolique
Parfois chez les enfants et en cas de quelques pathologies il est impossible de préciser la cinquième phase –
il faut préciser la quatrième phase des bruits de Korotkov qui se caractérise par le grand assourdissement
des bruits
• Si les bruits sont faibles, il faut lever la main et la serrer quelques fois
• Il ne faut pas presser fort l’artère par le stetoscope.
• Au moment du premier examen on mesure la pression artérielle à deux mains.
• Ensuite on choisit la main où la pression artérielle est plus élevée.
Valeurs normales et pathologiques :
La pression artérielle normale
L’hypertension artérielle
19.L’ECG: la technique de la réalisation, les indices de l’ECG normaux (les ondes, les intervalles, les
segments), les dérivations, les critères de la position de l’axe électrique du coeur.
Les bases d’ECG
La base des phénomènes électriques produits dans le myocarde est le transfert des ions du potassium, du
calcium, du sodium, du chlore à travers la membrane extérieure de la cardiomyocite.
La norme : dans les dérivations I, II, aVF, V2-6 elle est toujours positive.
Dans les dérivations III, aVL, V1 l’onde P peut être positive, diphasique; dans les dérivations III et
aVL elle peut être même négative Dans la dérivation aVR l’onde Р est toujours négative.
La durée de l’onde Р ne dépasse pas 0.1 secondes, son amplitude – 1.5-2.5 mm
L’onde Q
En norme l’onde Q correspond à la dépolarisation du septum interventriculaire
En norme cette onde peut être enregistrée dans toutes les dérivations standartisées et augmentées
unipolaires des extrémités et dans les dérivations précordiales V4-6.
L’amplitude de l’onde Q ne dépasse pas ¼ de la hauteur de l’onde R dans toutes les dérivations sauf
la dérivantion aVR, sa durée – 0.03 secondes.
En aVR de l’homme sain on peut voir une onde Q qui est profonde et large ou même le complexe
QS.
L’onde R
L’onde R correspond à la dépolarisation de tout le myocarde des ventricules
En norme l’onde R peut être enregistrée dans toutes les dérivations standartisées et augmentées
des extrémités. En aVR cette onde est souvent peu visible ou absente
Dans les dérivations précordiales l’amplitude de l’onde R augmente de V1 à V4, ensuire elle diminue
un peu en V5 et V6. Parfois l’onde rV1 est absente.
L’onde RV1-2 représente la propagation de l’excitation à travers le septum interventriculaire et dans
le ventricule droit; l’onde RV4-6 – représente la propagation de l’excitation à travers le myocarde du
ventricule gauche et partiellement celui du ventricule droit.
L’intervalle de la déflexion inférieure de la dérivation V1 ne dépasse pas 0.03 secondes, l’intervalle
de la déflexion inférieure de la dérivation V6 ne dépasse pas 0.05 secondes L’onde S
L’onde S représente la dépolarisation des parties basales (qui sont près des oreillettes) du septum
interventriculaire
Chez une personne saine l’amplitude de l’onde S peut bien varier dans les dérivations différentes de
l’EGG, mais elle ne dépasse pas 20 mm.
En position normale du coeur dans la cage thoracique l’amplitude de l’onde S est petite dans les
dérivations des extrémités, sauf la dérivation aVR.
Dans les dérivations précordiales l’onde S diminue de V1-2 à V4; dans les dérivations V5, V6 son
amplitude est petite ou absente
L’égalité des ondes R et S dans les dérivations précordiales («la zone de transition») est d’habitude
enregistrée dans la dérivation V3 et moins souvent entre V2 et V3 ou V3 et V4.
Le segment RS-T
Le segment RS-T de l’homme sain dans les dérivations des extrémités est situé sur l’isoligne (+-0.5
mm).
En norme dans les dérivations précordiales V1-3 on peut voir un petit déplacement de ce segment
en haut de l’isoligne (à 2 mm environ) ; dans les dérivations V4-6 – en bas (à 0.5 mm, pas plus)
L’onde T
En norme l’onde T est toujours positive dans les dérivations I, II, aVF, V2-6. Il est à noter que l’onde
Т I>T III, l’onde Т V6 > ТV1.
Dans les dérivations III, aVL, V1 l’onde T peut être positive, diphasique ou négative En norme dans
la dérivation aVR l’onde Т est toujours négative
Chez une personne saine l’amplitude de l’onde Т dans les dérivations des extrémités ne dépasse pas
5-6 mm, dans les dérivations précordiales – 15-17 mm. La durée de l’onde Т varie de 0.16 à 0.24
secondes.
L’intervalle QT
La formule de Bazett: Q-Tс (corrigé)=K*R-R
К=0.37 pour les hommes
3 dérivations augmentées des extrémités (aVR, aVL, aVF) proposées par Goldberger en 1942).
• aVR - la dérivation augmentée du bras droit (augmented voltage right) – mesure unipolaire
• aVL - la dérivation augmentée du bras gauche
• aVF - la dérivation augmentée de la jambe gauche
Quantitativement l’axe électrique du coeur est représentée par l’angle α entre l’axe même et la moitié
positive droite de l’axe de la première dérivation située horizontalement
20. L’ECG : le syndrome de l’hypertrophie du myocarde des parties du coeur : les mécanismes,
l’hypertrophie des atriums droit et gauche, l’hypertrophie des ventricules droit et gauche.
L’hypertrophie de l’oreillette droite
En cas des affections chroniques pulmonaires (on la nomme aussi P-pulmonaire), En cas de la
défaillance de la valvule tricuspide, En cas de plusieures cardiopathies congénitales.
L’onde P est haute, pointue (la hauteur de l’onde P dépasse 2–2,5 mm dans les dérivations II, III, avF).
L’hypertension
D’habitude cette onde est enregistrée dans les dérivations I, avL, V5, V6
L’index de Makrouz (le rapport de la durée de l’onde P à la durée de l’intervalle PR) dépasse
1,6
L’inversion du coeur autour du grand axe (de l’axe longitudinal) dans le sens rétrograde (gauche): le
déplacement de la zone de transition à droite, dans la dérivation précordiale V2 ; la disparition des ondes S
dans les dérivations précordiales gauches (V5-6)
Le déplacement (la déviation) de l’axe électrique du coeur à gauche. L’onde RI> 15 mm, R aVL≥11 или RI
+SIII≥25 mm
Le déplacement du segment S-T en bas de l’isoligne dans les dérivations V5-6, I, aVL et la formation de
l’onde T négative ou diphasique dans les dérivations I, aVL, V5-6 La durée de l’intervalle de la déflexion
inférieure QRS dans les dérivations précordiales gauches dépasse 0.05 secondes
L’hypertrophie du ventricule droit du type R
(l’hypertrophie est bien prononcée: la masse du ventricule droit est plus grande que celle du ventricule
gauche)
L’hypertrophie du ventricule droit du type S (la pathologie pulmonaire chronique) • L’inversion du coeur
autour du grand axe (de l’axe longitudinal) dans le sens positif (direct) par le ventricule droit qui adhère
au thorax (la zone de transition - les dérivations précordiales V5-6)
• L’inversion autour du petit axe par l’appex du coeur en arrière (l’axe du type SI-SIISIII);
• la déviation de l’axe électrique du coeur à droite (l’angle α>110 ̊);
• l’accroissement de l’onde terminale R dans la dérivation aVR dépasse 5 mm, elle peut devenir l’onde
principale;
• on peut voir le complexe rS dans les dérivations précordiales V1-V6 ; l’onde SV5>5 mm.
L'ECG va montrer :
La forme irrégulière
24-L’ECG : le syndrome des troubles du rythme cardiaque : la fibrillation
et le flutter ventriculaire : les mécanismes, les troubles de
l’hémodynamique, les ECG-signes.
A- Fluté ventriculaire (Tachysystolie)
Une tachycardie ventriculaire de (>250 bat/min)
B- Fibrillation ventriculaire :
Un trouble du rythme cardiaque caractérisé par
des contractions rapides,
désorganisés et inefficaces des fibres musculaires des ventricules,
Les causes :
o Ischémie aigue,
o infarctus du myocarde,
o hypertrophie du myocarde,
o tachycardie paroxysmale ventriculaire,
o l'hypoxie,
o l'acidose.
La clinique :
HTA,
poux indéterminé,
syncope,
sur ECG lors du fluté ventriculaire on remarque des flots réguliers jusqu'à 300
bat/min et comme règle ce fluté devient fibrillation (600- 700 bat/min) au
début apparait sous forme de flots très grandes qui diminuent peu à à cause
d'hypoxie après quoi se développe l'asystolie ou en remarque une ligne peu
sans ondes qui signifie la mort.
25-L’ECG : le syndrome des troubles du rythme cardiaque :
l’extrasystole : les causes de la production, la classification (auriculaire,
auriculo-ventriculaire, ventriculaire), les ECG-signes, les manifestations
cliniques.
L’extrasystole :
Un trouble du rythme cardiaque correspond à une contraction prématurée avec des
pauses compensatrices.
Mécanisme :
Une distribution pathologique des impulsions généré par le myocarde (mécanisme
re-entre).
Causes :
1-ischémie, dystrophie, nécrose, et troubles métaboliques des muscles
2-augmentation d'automatisme cardiaque
La pause compensatrice : c'est une période entre l'extrasystole et la contraction qui
le suit, elle peut être complète ou incomplète.
La pause compensatrice incomplète :
En cas d'extrasystole des oreillettes et du nœud atrio-ventriculaire l'impulsion
ectopique est rétrograde, cela veut dire que les impulsions passent vers les
ventricules et reviennent aux oreillettes (I ‘intervalle RR plus large que la norme).
La pause compensatrice complète :
En cas d'extrasystole ventriculaire, les impulsions ectopiques ne sont pas
rétrogrades, et l'impulsions qui les suit se génère par le nœud sinusal.
Les types d'extrasystole :
I. Auriculaire :
Cette pathologie se caractérise par une régénération des impulsions dans l'une des
oreillettes (non sinusal).
Sur ECG on remarque : onde P prématurée, déformée, suivit par un complexe QRST
normal, et une pose compensatrice non complète
II. Atrio-ventriculaire :
Cette pathologie se caractérise par une régénération des impulsions dans le nœud
atrio-ventriculaire ou près de lui. Ici se passe une activation rétrograde des
oreillettes.
Sur ECG on remarque :
Au cas où l'excitabilité des oreillettes se passe avant celle des ventricules on
voit onde P négative dans D2 D3, et un intervalle PQ <0,12s dans aVF
Au cas où l'excitabilité des oreillettes et des ventricules se passe en même
temps, on remarque l'absence de l'onde P.
Au cas où l'excitabilité des oreillettes se passe après celle des ventricules, on
remarque l'onde après le complexe QRS.
Et sur ce même ECG on remarque une pose compensatrice incomplète, et
généralement le complexe QRS ne change pas.
III. Ventriculaire :
Cette pathologie se caractérise par une régénération des impulsions dans l'un des
ventricules.
On remarque sur ECG les caractéristiques suivantes :
Complexe QRS large, déformé, moins de 0,12s
L'augmentation de l'amplitude des ondes du complexe QRS dans les
dérivations gauches et droites.
L'onde P généralement normale
une pose compensatrice complète
rétrécissement du segment ST
- on distingue deux formes droites et gauches qu'on détermine bien dans V1 V2 V5
V6 1)
1. Droite :
(ECG : bloc complet des rameaux gauches du faisceau de His) déformation du
complexe QRS dans V5 et V6 .
L’augmentation des amplitudes du complexe QRS dans les dérivations
gauches, dans V1 la plupart des ondes sont négatives,
2. Gauche :
Excitabilité rapide du ventricule gauche après la quelle se passe l'excitabilité
du ventricule droit
Déformation du complexe QRS dans V1 et V2
Augmentations des amplitudes dans les dérivations droites
Dans V1 toute les ondes sont positives.
Une autre classification des extrasystoles :
1- rares : 10 impulsions extrasystoliques/ heure
2- modérés : 10-29 IES/h
3- fréquentes : >30 IES/h
4- bigéminés extrasystole après chaque contraction normale.
5- trigéminé : après chaque deux contractions normales.
6- Quadri-géminé : après chaque trois contractions normales.
Clinique :
Les extrasystoles peuvent ne pas être senties par le patient et c'est souvent une
découverte d'ECG.
- les extrasystoles rares sont normales
- les extrasystoles apparaissent dans les stades précoces de l'infarctus du myocarde
troubles de l'hémodynamie
- palpitations et des impressions d'arrêt du cœur.
Question 26 :
Le syndrome des troubles de conductibilité :
1 -Classification :
Bloc sino-auriculaire, bloc des faisceaux de Hiss, bloc intra-auriculaire, bloc atrio-
ventriculaire, bloc des rameaux gauches du faisceau de Hiss.
2-Bloc sino-auriculaire :
c’est un bloc d’après le quel se trouble la conductibilité des impulsions qui passent
du nœud sino-atrial vers le myocarde des atriums.
Sur ECG, on remarque des ondes P pointues, irrégulières, lentes, et des pauses
fréquentes, font partie de l’intervalle PP. on y distingue 3
degrés,Clinique : asymptomatique, bradycardie, malaise, syncope,
asthénie.
Question 27 :
Bloc auriculo-ventriculaire :
Un bloc caractérisé par des troubles partiaux ou complets du passage des imputions
des oreillettes vers les ventricules, dont on distingue 3 degrés :
1- BAV1 : se diagnostique seulement par ECG, où on remarque un élargissementde
l’intervalle PQ jusqu’à 0,21s etplus.
2- BAV2 : caractérisé par le trouble du passage des impulsions des oreillettes versles
ventricules, on y distingue 2 types:
a - Type 1 (Mobitz 1) : l’ECG nous montre un élargissement progressif de l’intervalle PQ dans le 3é et le 4é
cycle, l’intervalle PQ atteint 0,27s, ce qui trouble la conductibilité, un bloc stable est appelé la période de
Wenckebach
Question 28 :
Bloc des faisceaux de His :
Ces blocs sont diagnostiqués seulement avec l’aide d’un ECG, sont caractérisés par un
long complexe QRS qui peut atteindre 0,2s et par sa déformation.
1- Bloc des faisceaux droits : lors du bloc de passage d’impulsions et puis
d’excitabilité du ventricule droit, les impulsions destinés à passer dans le ventricule
droit passe dans le ventricule gauche, et comme résultats on remarque des ondes
R larges et longues sur les dérivations droites (extrasystoleanalogique).
2- Bloc des faisceaux gauches : l’excitabilité du ventricule gauche après celle du
ventriculedroit,surECGetsurlesdérivationsdroites,onremarquedesondesR
petites et larges, et des ondes S profondes, et sur les dérivations gauches, on
remarque des ondes R larges en forme dedents
3- Bloc bilatérale : avec un intervalle PQ large, qui peut être considéré commeun bloc
des trois faisceaux (droit, gauche antérieur, gauchepostérieur).
Question 29 :
L’échocardiographie (Cardiographie
ultrasonore) :
Cette méthode est utilisée pour étudier la structure du cœur, le tissu environnent,
l’accumulation du liquide dans l’espace péricardique, les thromboses internes, et
l’état fonctionnel du cœur.
Réalisation de l’examen : le patient est installé torse nue, décubitus latéral gauche,
trois électrodes sont collés afin de disposer d’un tracé ECG, l’examinateur appliquele
capteur d’échographie recouvert d’un gel sur la peau du patient, en constituant les
fenêtres d’échographie, dont les principales sont (M mode):
1- Les raillons ultrasonores passent par l’espace aortique, enregistrant les
mouvements des cuspidesaortiques.
2- Les raillons ultrasonores passent par le septum intraventriculaire, suivantles
cuspidesmitrales.
3- Les raillons ultrasonores passent par le septum intraventriculaire, paroi
gauche du ventricule gauche, et par paroi postérieur du ventriculegauche.
La position du capteur : 4 positions : Parasternale gauche – apicale – subcostale –
suprasternale.
L’échocardiographie Doppler : examen médical échographique, en deux dimensions,
constitué d’un échographe classique couplé à un capteur Doppler. Il donne des
informations sur la vitesse du reflux, la direction et le caractère du reflux.
Les modes (régimes) de représentation échographique :
1- Mode A (amplitude)
2- Mode B (bidirectionnel) : produit un affichage en2D
3- Mode M (temps mouvement) : produit un affichage en1D
Question 30 :
Les méthodes modernes spéciales pour l’examen
cardiovasculaire:
Examen radiographique, échocardiographique, radionucléide, IRM,
angiocardiographie, le cathétérisme cardiaque, biopsie,phonocardiographie.
Classification :
Stade 2 : hypertension artérielle 160/95mmhg, avec un trouble du sys CV, des riens et
du SNC, mais sans toucher leurs fonctions.
Stade 3 : hypertension artérielle avec un trouble des fonctions du SCV, SNV, et des
reins.
B- Les degrés :
Les particularités cliniques : dépends du degré des lésions des organes de cible,
- 1er stade : peut être sans signes, une faiblesse, excitabilité, maux de tête,
fibrillation, douleurs cardiaques.
-2é stade : maux de tête (nocturne), vertige, engourdissement des doigts, insomnie,
faiblesse rapide, myalgie, diminution d’activité physique.
Causes :
Premiers secours :
1- Détendre le patient
2- Le patient doit respirer profondément
3- Le patient doit être en position confortable
4- Placer un sac de glace froid sur le cou du patient, et un autre chaud sur
ses pieds.
5- Donner au patient un comprimé de nitroglycérine, ou hypotenseur.
Facteurs de risque : prédisposition génétique, sexe féminin, âge entre 7-15 ans,
présence de la protéine Beta D8/17.
La polyarthrite rhumatismale est caractérisée par la volatilité de la douleur dans les articulations, la
symétrie de la lésion, en particulier des grosses articulations, et l'évolution bénigne. Il répond rapidement
au traitement antirhumatismal conventionnel. Les articulations touchées augmentent en taille, un œdème
et un gonflement des tissus périarticulaires apparaissent. La peau des articulations touchées devient rouge,
devient chaude au toucher. La fonction articulaire est considérablement altérée. Le patient ne peut pas
bouger à cause de la douleur, qui s'aggrave généralement le soir. Le moindre contact du linge de lit, même
sur une telle articulation, provoque une douleur intense. La volatilité des douleurs articulaires est
caractéristique. La douleur semble couler d'une articulation à l'autre.
Après l'initiation du traitement des rhumatismes avec des salicylates, hormones glucocorticoïdes, cette
violente inflammation allergique des articulations subit un développement inverse rapide. Il est à noter que
la polyarthrite rhumatismale ne laisse jamais derrière elle un dysfonctionnement des articulations ou leur
déformation
On distingue 3 types :
Diagnostic :
gauche.
Diagnostic :
antituberculeux.
41-Le syndrome de l’insuffisance cardiaque: les types (d’après la durée du développement,
d’après le type de l’hémostase des cycles circulatoires), les causes d’apparition principales et
les mécanismes du développement er l'évolution de l'insuffisance cardiaque chronique.
L'insuffisance cardiaque est une affection pathologique dans laquelle le travail du cœur ne
fournit pas un apport sanguin suffisant aux tissus nécessaires pour répondre à leurs besoins
métaboliques, ou ces besoins sont satisfaits en augmentant la pression de remplissage des
cavités cardiaques.
Classification
Les formes suivantes d'insuffisance cardiaque sont distinguées.
Selon la vitesse de développement des symptômes - aigus et chroniques.
L'insuffisance cardiaque aiguë se produit avec un infarctus du myocarde, une insuffisance aiguë
des valvules mitrale et aortique, une rupture des parois du ventricule gauche.
L'insuffisance cardiaque chronique se développe progressivement. L'insuffisance cardiaque
aiguë peut compliquer l'évolution de l'insuffisance cardiaque chronique.
L'insuffisance cardiaque est une affection pathologique dans laquelle le travail du cœur ne
fournit pas un apport sanguin suffisant aux tissus nécessaires pour répondre à leurs besoins
métaboliques, ou ces besoins sont satisfaits en augmentant la pression de remplissage des
cavités cardiaques.
CAUSES
Antécédents de crise cardiaque (infarctus du myocarde) 2
Coronaropathie
Hypertension artérielle
Maladie des valves cardiaques (valvulopathie)
Infection cardiaque (myocardite)
Maladie cardiaque congénitale
Inflammation de l’enveloppe interne du cœur (endocardite)
Diabète (carence ou défaut d’utilisation de l’insuline)
les mécanismes du développement :
En raison d'une forte diminution de la fonction contractile du ventricule gauche ou (moins
souvent) de l'oreillette gauche, la pression dans la circulation pulmonaire augmente, suivie
d'une augmentation de la perméabilité des capillaires pulmonaires, d'un drainage lymphatique
altéré - le plasma s'écoule dans le tissu interstitiel des poumons (stade 1 de la maladie - œdème
pulmonaire interstitiel, asthme cardiaque). Si la crise d'asthme cardiaque se prolonge, il y a une
forte hypoxie des tissus, y compris pulmonaire - le flux de plasma dans les alvéoles augmente et
le transsudat transpire dans la lumière des alvéoles avec la formation d'un (vrai) œdème
pulmonaire alvéolaire (stade 2).
42. Le syndrome de l’insuffisance cardiaque chronique: les degrés de la sévérité, les
formes cliniques principales, les symptômes, les examens complémentaires et vérifaints
II - état de la syncope:
Perte de conscience,
Le tonus musculaire est fortement réduit,
La peau (visage) est pâle,
Les élèves sont larges
Pouls de faible remplissage,
Pression artérielle réduite
La respiration est superficielle
La fréquence cardiaque et le rythme peuvent varier (brady, tachycardie, arythmie,
rythme normal).
44. Le collapsus et le choc: les formes cliniques principales, les symptômes, les examens
complémentaires et vérifaints
| - Détermination de l'état de choc. Il correspond à un état dans lequel il existe un déséquilibre
entre le contenant et le contenu qui est à l'origine de la souffrance de la cellule. Il s'agit d'une
urgence médicale, parfois médicale et chirurgicale, prenant en compte un pronostic vital
I- Classification des états de choc selon SFAR
La dysphagie
organique (on ne prend pas les repas copieux, on ne mange que les bouillies et les
soupes)
fonctionnelle (la déglutition facile des repas copieux, les difficultés pendant la
déglutition des repas liquides)
La douleur
• elle apparaît en cas des inflammations de l’oesophage, du cancer de l’oesophage,
des brûlures
• on sent la douleur tout le long de l’oesophage
• elle devient plus intense pendant la déglutition, on l’éprouve en position de repos
• elle peut être irradiée à l’espace intercostale
• en cas de la dilatation de l’oesophage les douleurs sont sourdes
Le vomissement digestif
• il est provoqué par la stase des repas à l’oesophage
• les nausées ne le précèdent pas, la musculature de l’estomac et de la presse
abdominale ne partcipent pas à sa production
• le contenu gastrique est expulsé par la contraction des parois de l’estomac,
parfois
il peut être extravasé passivement quand le malade se penche ou quand il se
couche
• le vomissement comprend les repas indigestibles, il ne comprend pas l’acide
chlorhydrique et la pepsine
La régurgitation
• c’est le retour du contenu gastrique dans la cavité buccale
• elle est plus typique pour les sujets névroses ou au moment du spasme de la
région cardiale de l’estomac
Le pyrosis
• la douleur particulière rétrosternale à type de brûlure
• il apparaît à cause du passage du contenu gastrique dans une partie inférieure de
l’oesophage à travers une partie ouverte cardiale
• Si ce passage est fréquent on risque d’avoir le reflux-oesophagite
L’hémorragie digestive
• La source de l’hémorragie est la varice, elle est typique pour les sujets avec
l’hépatocirrhose ou avec le bloc de porte sous-hépatique
• Elle peut avoir lieu en cas des tumeurs de l’oesophage, des hernies de l’orifice
oesophagien du diaphragme
• Parfois à cause du vomissement intense on diagnostique la déchirure de la
muqueuse ce qui provoque aussi l’hémorragie (le syndrome de Mallory-Weiss)
Le pyrosis
• la douleur particulière rétrosternale à type de brûlure
• il apparaît à cause du passage du contenu gastrique dans une partie inférieure de
l’oesophage à travers une partie ouverte cardiale
• Si ce passage est fréquent on risque d’avoir le reflux-oesophagite
L’hémorragie digestive
• La source de l’hémorragie est la varice, elle est typique pour les sujets avec
l’hépatocirrhose ou avec le bloc de porte sous-hépatique
• Elle peut avoir lieu en cas des tumeurs de l’oesophage, des hernies de l’orifice
oesophagien du diaphragme
• Parfois à cause du vomissement intense on diagnostique la déchirure de la
muqueuse ce qui provoque aussi l’hémorragie (le syndrome de Mallory-Weiss)
Les nausées
• C’est une sensation (la pression) désagréable au creux de l’estomac suivie de la
malaise, des vertiges, de la sialorrhée, du refroidissement des extrémités, de la
pâleur des téguments, de la chute de la pression artérielle, parfois des
évanouissements
Le mécanisme des nausées est lié à la contraction forte de l’estomac et à la
stimulation
des plexus nerveux de la cavité abdominale. Les nausées peuvent aussi se produire
en
cas de l’affection du système nerveux
La régurgitation
• L’éructation c’est le retour brusque et parfois sonore de l’air accumulé à
l’estomac ou à l’oesophage par la bouche
• L’éructation peut apparaître à cause de l’aérophagie. Elle est forte, c’est le cas de
la psychonévrose. Mais le plus souvent l’éructation se produit à cause de la
production des gaz à l’estomac à la fermentation anormale du contenu gastrique
49. Les plaintes en cas des maladies intestinales: les
particularités cliniques et les mécanismes de leur
apparition, la valeur diagnostique.
Les plaintes
• La douleur
• Le météorisme
• Le borborygme
• La diarrhée
• La constipation
Les douleurs
Souvent elles sont périodiques, elles commencent et finissent brusquement.
Leur localisation principale est la région ombilicale. Elles sont souvent suivies du
météorisme, le malade éprouve l’allègement après l’émission des gaz.
Les douleurs intestinales dépendent bien du spasme de l’intestin – de la
contracture de la musculature lisse (les douleurs spastiques).
Les douleurs intestinales peuvent apparaître à cause de l’obstruction de
l’intestin. En cas de l’obstruction complète les douleurs se développent plus vite,
elles sont intenses et presque continues. La localisation dans la même région
est typique pour ces douleurs, elles deviennent plus intenses à cause du
péristaltisme de l’intestin. Entre les périodes du péristaltisme on peut
diagnostiquer les périodes calmes.
particularité clinique :
Le principal signe clinique est la douleur biliaire qui se caractérise par une
douleur d’apparition brutale de l’hypochondre droit ou de l’épigastre (dans près
50 % des cas), avec une irradiation qui peut être en hémiceinture droite ou en
bretelle. Cette douleur apparaît souvent en postprandiale ou de façon nocturne,
elle est persistante plusieurs heures et est souvent associée à des nausées et
des vomissements. L’examen clinique retrouve une douleur qui bloque
l’inspiration profonde (signe de Murphy), et une défense localisée dans
l’hypochondre droit. Cette douleur peut être absente chez les personnes âgées.
Ce tableau peut s’accompagner de signes généraux d’inflammation et
d’infection avec une fièvre qui peut être associée à des signes de choc septique
et de défaillance multiviscérale.
Les pathologies :
.1Lithiase
.2Colique hépatique
.3Cholécystite
.4Cancer
Les examens permettant d'explorer la vésicule biliaire sont :
L'échographie.
La cœlioscopie .
Cholécystographie qui consiste à introduire un produit de contraste radio
opaque par voie orale.
Le scanner.
La percussion de la rate
Le malade se trouve sur le côté droit, les jambes fléchies. Pour préciser les
dimensions de la rate on réalise la percussion à la dixième côte du bord de l’arc
costal jusqu’à l’apparition de la submatite (le premier point), ensuite on percute
la dixième côte de la ligne axillaire postérieure dans le sens du premier point
jusqu’au moment de la submatite (le deuxième point). On marque le point selon
le bord du doigt où on entend la résonnance nette. Le segment qui relie le
premier et le deuxième points forme la dimension longitudinale de la rate. Pour
retrouver la dimension transversale il faut diviser la dimension longitudinale par
deux, après on percute doucement le perpendiculaire vers le milieu de la
dimension longitudinale de la résonnance nette jusqu’au bruit sourd. La
dimension longitudinale de la rate fait 6-8 cm, la dimension transversale – 4-6
cm.
La palpation
En norme en position dorsale et aux muscles de l’abdomen détendus le
foie est palpé d’habitude au-dessous de l’arc costal selon la ligne
médiane claviculaire droite. Il est à noter qu’au moment d’inspiration
profonde le bord inférieur du foie descend à 1-4 cm (la position basse du
bord inférieur du foie signifie qu’il est augmenté ou descendu ce qu’on
peut différencier à l’aide de la détermination des bords du foie au moment
de la percussion)
La surface du foie doit être lisse (en cas des tumeurs, des vers
vésiculaires, de la cirrhose à grands noeuds la surface est mamelonnée) ;
le bord inférieur est un peu tranchant (en cas de la stase veineuse et de
l’amiloïdose ce bord est arrondi, en cas de la cirrhose il est tranchant), il
doit être plat, indolore (douloureux – en cas de l’hépatite, de la pléthore
veineuse, des processus purulents)
La consistence du foie est douce en norme (en cas de l’hépatite aiguë et
de la stase veineuse le foie est plus élastique, plus épais ; en cas de la
cirrhose le foie est épais, inélastique ; en cas de l’amiloïdose et des
infiltrations tumorales il est pétreux)
1- L’inspection
2- Palpation
3- Percussion
4- auscultation
54) L’INSPECTION EN CAS DES MALADIES DE L’APPAREIL DIGESTIF
couleur de la peau : normale, rose, cyanosée ou jaune (ictère) pâleur
- position du patient :
• Active
• Passive
• Forcée(position debout, position assise)
Etat de conscience :
• Stupeur
• Sopor
• Coma
• état crépusculaire
• délire
Tete de meduse : c’est les varices des veines dans l’abdo
Gonflement de l’abdomen
• Accumulation du Liquide → ascite
• Graisses → obésité
Couleur des yeux
S’il y a hernie ombilicale ou non
Constitution du patient
• Asthénique
• Normo sthénique
• Normal
55) LA PALPATION DE L’ABDOMEN: LES REGLES ET LA METHODE.
Palpation
Superficielle profonde
Méthode de la palpation : on fait par les mains avec la partie supérieure du doit
avec des mouvements circulaire sur toute la région. la main droite est placée avec
la paume entière sur le ventre, puis une légère pression douce est exercée du bout
des doigts sur la paroi abdominale antérieure.
1) Palpation superficielle
L’ordre de la palpation superficielle est
1- Région inguinale droite
2- Flanc droit
3- Hypochondre droit
4- Région épigastrique
5- Hypochondre gauche
6- Flanc gauche
7- Région inguinale gauche
8- Région supra pubienne
9- Région para-ombilicale
2) Pour la palpation profonde
Méthode :
Résultats de la Palpation
Superficielle Profonde
1) douleurs abdominales 1) On l’utilise pour palper les 4 parties
du colon
2) hernies : - inguinale
-caecum
-ligne blanche
-colon ascendant
-ombilicale
-colon descendant
-colon transverse
3) organes gonflés
-bord inférieur du foie
-douleur
-forme
-changement de l’organe
56) LES SYMPTOMES PERITONEAUX PALPATOIRES: LES CAUSES, LES
MECANISMES DE L’APPARITION, LA VALEUR DIAGNOSTIQUE.
* Les symptômes sont : (voronin+google)
Règle d'Aszhar - si dans l'heure qui suit il y a une augmentation de la douleur, une
augmentation de la fréquence cardiaque, une irritation du péritoine, une opération
urgente des organes abdominaux est nécessaire.
Mendel: 1) signe d'irritation péritonéale: avec une légère percussion du bout des
doigts dans les zones symétriques de la paroi abdominale antérieure des muscles
droits de l'abdomen; 2) douleur limitée avec percussion numérique légère dans
l'épigastre et le pylore. Typique pour l'ulcère gastrique et l'ulcère duodénal 12.
Le visage d'Hippocrate est mortellement pâle, avec une teinte bleuâtre, des yeux
profonds enfoncés, des cornées ternes, un nez pointu, des perles de sueur sur le
front. Il est déterminé dans la péritonite purulente aiguë.
Les causes :
Elle résulte de l'enclavement aigüe d’un calcul dans l’infundibulum
vésiculaire ou dans le canal cystique, avec rétention de la bile en
amont.
Les causes
compression :
Les lésions kystiques du pancréas sont observées lors d’un examen d’imagerie
effectué pour d’autres indications.
La gastrite chronique
L’ulcère de l’estomac et du duodénum
Les affections de l’appareil digestif quand il est nécessaire de savoir l’état de la sécrétion
gastrique.
Les contre-indications :
2. Technique
◦l’ASP peut être réalisé de différentes façons : debout de face (avec souvent un cliché centré sur les
coupoles diaphragmatiques en complément), couché de face ou couché de profil.
◦La technique utilisée dépend du diagnostic évoqué et de l’état général du patient.
◦La recherche de Niveaux HA ou de pneumopéritoine se fait idéalement sur des clichés réalisés en
position debout pour rechercher :
La limite air-eau dans les NHA sous la forme d’une ligne horizontale
Ou un croissant gazeux dans la zone la plus haute c’est-à-dire sous les coupoles diaphragmatiques
dans un pneumopéritoine.
◦Pour ce qui est de l’analyse des parties molles (recherche de calcifications…) en revanche, on effectuera
des clichés en position couchée de face afin de respecter les repères anatomiques de projection des
différents organes (en s’amendant des ptoses éventuelles par exemple)
◦Comparez sur les clichés d’ASP suivants la projection des organes et notamment du côlon. Le cliché fait
en position couchée donne une visualisation plus « anatomique » des différents organes.
Les critères de réussite de l’ASP doivent être respectés au maximum pour permettre la meilleure analyse
possible des clichés :
- voir en haut les coupoles diaphragmatiques
- en bas la symphyse pubienne
- pénétration suffisante pour voir la projection des différents organes abdominaux et pelviens
(reins, foie, rate, psoas essentiellement)
II. LE SCANNER
1. Indications
◦Les indications du scanner abdominal sont vastes: dans le domaine de l’imagerie digestive, l’exploration
par tomodensitométrie est nécessaire pour un grand nombre de pathologies.
◦On explore à l’aide du scanner tous les organes pleins abdominaux mais également le tube digestif, les
vaisseaux, les aires ganglionnaires et la graisse intra-abdominale
◦L’examen va être réalisé pour le diagnostic de pathologies inflammatoires, tumorales, traumatiques,
vasculaires ou mécaniques (par exemple les brides post-chirurgicales entraînant un syndrome occlusif)
avec des techniques différentes.
2. Technique
◦La technique de réalisation du scanner abdominal dépend donc de la pathologie recherchée
◦Le scanner abdominal peut-être réalisé en coupes plus ou moins fines selon l’organe exploré, en
contraste spontané ou après injection intraveineuse de produit de contraste iodé à différents temps
d’acquisition (artériel, veineux, porte, tardif…). Cette injection va permettre de rehausser et donc
d’analyser l’ensemble des structures vasculaires mais également tous les organes perfusés à la recherche
d’une anomalie de perfusion ou d’une anomalie focale traduisant la présence d’une pathologie.
◦Il faut donc IMPERATIVEMENT poser une question précise sur la demande d’examen pour permettre
d’adapter la technique
◦Le scanner peut être également effectué sans ou avec opacification digestive. Cette dernière peut
concerner le tube digestif haut (estomac, duodénum et grêle par voie haute) et/ou bas (côlon par
lavement)
◦Elle est la plupart du temps faite à l’aide de produit de contraste hydrosoluble contenant de l’iode et donc
rehaussant le contenu des anses digestives remplies
◦Sur les clichés d’exemple suivants,
- Le premier est effectué sans opacification digestive : les parois digestives sont mal analysables.
- Sur ce deuxième cliché : au contraire, le remplissage digestif permet d’individualiser les parois
digestives et de mettre en évidence une anomalie de la paroi qui est en fait une maladie de Crohn avec
atteinte de la dernière anse iléale et du cæcum qui présentent tous deux un épaississement pariétal.
3. contre-indications
◦L’opacification par voie veineuse ne doit pas se faire chez le patient insuffisant rénal
◦Tout antécédent d’allergie prouvée au produit de contraste iodé doit être documenté afin d’évaluer sa
gravité et surtout de discuter le rapport bénéfice/risque lié à la réalisation d’un nouvel examen avec
opacification vasculaire.
◦Enfin et surtout les rayons X sont donc contre-indiqués chez la femme enceinte
a. Estomac :
b. Duodénum
c. Intestin grêle
d. Colon :
5. Opacifications
◦Enfin, il ne faut pas oublier que les différents segments du tube digestif sont explorables en radiologie
conventionnelle grâce aux opacifications à l’aide de produit de contraste baryté.
◦l’œsophage, l’estomac, le duodénum et le grêle sont analysés à l’aide de clichés centrés sur les zones
d’intérêt lors d’une opacification digestive par voie haute et le côlon, par voie basse.
◦Nous avons volontairement fait l’impasse ici sur ces explorations car leurs indications sont actuellement
du domaine de la spécialité.
Aiguë simple
Corrosive
Phlegmoneuse
Fibrineuse
La gastrite simple est la plus répandue
Elle peut se développer après la prise des produits de mauvaise qualité qui comprend les toxines
bactériennes ou les substances chimiques stimulantes (y compris les médicaments, l’alcool etc). Outre
cela les substances alimentaires aves les agents allergiques peuvent aussi la gastrite simple
L’allure clinique
L’affection se développe vite, dans 4-6 heures après la prise des produits de mauvaise
qualité. Les nausées, le vomissement, les douleurs à l’épigastre. La fièvre subfébrile, la
faiblesse, les selles liquides.
La langue est chargée, elle est blanche et grise, sèche, parfois l’odeur désagréable est
possible. Les sensations douloureuses à l’épigastre au moment de la palpation. Le
système cardio-vasculaire : la tachycardie à cause de l’intoxication, la diminution de la
pression artérielle.
L’analyse globale du sang – parfois la leucocytose modérée et l’accélération de la vitesse
des hématies.
La fibroscopie gastrique montre l’hypérémie et l’œdème de la muqueuse, elle est
recouverte de mucus. Les hémorragies sous-muqueuses et les érosions sont fréquentes.
Le développement de la gastrite est facile, l’état s’améliore le deuxième-le troisième jour,
la guérison morphologique et complète a lieu dans 10-14 jours.
Elle commence brusquement. Le malade a des douleurs intenses à l’épigastre surtout après la déglutition,
le hoquet, le vomissement parfois avec le pus. La température hectique. L’abdomen est ballonné,
douloureux à l’épigastre au moment de la palpation. Le pouls est petit et fréquent. La leucocytose et
l’accélération de la vitesse de la sédimentation des hématies.
La gastrite chronique
C’est l’inflammation chronique de la muqueuse de l’estomac avec la transformation de sa
structure et l’atrophie progressive, avec les troubles des fonctions sécrétoire, motrice, incrétine.
Aujourd’hui c’est plutôt la notion morphologique. Il faut établir ce diagnostic seulement en cas de la
présence des changements histologiques de la muqueuse de l’estomac.
Selon l’intensité et la durée on distingue les formes suivantes :
1. Hyperplastique
2. Hypertrophique
3. Atrophique.
En cas de la gastrite B provoquée par l’Helicobacter pylorique on diagnostique souvent les érosions
chroniques et aiguës du pylore de l’estomac. La forme hypertrophique de la gastrite est le stade initial de
l’affection, remplacée ensuite par le stade atrophique
L’étiologie
Les causes qui provoquent la gastrite
1. la contagion de la muqueuse de l’estomac par l’Helicobacter pylorique ;
2. le facteur génétique qui provoque la formation des autoanticorps pour les cellules d’exomorphes ;
3. l’action toxique du contenu duodénal à la muqueuse de l’estomac.
Les plaintes :
La diminution de l’appétit ou même l’anorexie, la sensation de la compression et de la réplétion à
l’épigastre après les repas, l’éructation, la régurgitation parfois avec l’odeur pourrie, les nausées, parfois
le vomissement.
L’intestin : le borborygme, le ballonnement abdominal, les troubles des selles (la diarrhée, les selles
instables, parfois la constipation).
Les douleurs épigastriques sont peu prononcées.
L’hypersécrétion gastrique de longue durée peut provoquer les affections des autres organes de l’appareil
digestif (les entérites chroniques, les colites, les cholécystites, les hépatites) ;
L’anémie par manque de fer à cause des troubles de l’absorption de fer, les hypovitaminoses de groupe B.
Pendant l’inspection on peut diagnostiquer la phtisie, la pâleur des téguments cutanés. La langue est
avec l’atrophie des papilles – la langue vernie.
Au moment de la palpation de l’abdomen on entend le borborygme, l’abdomen est ballonné. Au
moment de la palpation profonde on sent la douleur à l’épigastre.
Pendant l’analyse du suc gastrique on retrouve l’hypersécrétion qui consiste en diminution du volume
du suc gastrique et en concentration de l’acide chlorhydrique.
Les signes de la gastrite chronique auto-immune sont le débit de l’acide chlorhydrique qui varie de 2 à
4 .... Et l’absence de la diminution de PH intragastrique moins 6 après la stimulation maximale par
l’histamine.
La radiographie : on peut voir le relief de la muqueuse à petits plis à cause de l’atrophie des plis.
La fibroscopie gastrique : la muqueuse est pâle, les vaisseaux sont bien visibles, les plis de
l’estomac sont bas, la région finale est sans changements. On retrouve dans les isolats la gastrite
atrophique avec la perte des glandes spécialisées et avec leur substitution par les glandes pseudo-
pyloriques et par l’épithélium intestinal.
Le sang : le haut niveau de la gastronomie et les anticorps pour les cellules pariétales le facteur
intrinsèque.
Les plaintes :
Les sensations désagréables (la pesanteur ou la sensation de la réplétion) ou la douleur insignifiante à
l’épigastre.
Les douleurs sont sourdes, elles arrivent après les repas, durent pendant 1-1,5 heures, ensuite elles sont
stoppées indépendamment. Elles sont plus prononcées après la prise des produits piquants, gras et frits ;
pendant les repas rapides. Elles diminuent après l’éructation et la régurgitation par les repas pris. Parfois
ces douleurs ressemblent aux douleurs en cas de la maladie ulcéreuse du duodénum
Pendant l’examen objectif l’apparence du malade ne change pas. Au moment de la palpation de
l’abdomen on sent la douleur à l’épigastre.
Pendant l’examen de la fonction sécrétoire de l’estomac on retrouve l’hypersécrétion de
l’acide chlorhydrique chez 60% des malades, 30 % des malades ont une sécrétion normale.
1. les méthodes sérologiques (la détection des anticorps pour l’Helicobacter pylorique),
2. le test respiratoire
Le test respiratoire. On retrouve l’Helicobacter pylorique selon l’activité de l’uréase qui est typique pour
cette bactérie. Le patient prend par voie orale la solution qui comprend l’urée marquée 13C ou 14C. Si on
a l’Helicobacter pylorique le ferment désagrège l’urée et l’air expiré comprend en ce cas-là le gaz
carbonique avec l’isotope du Carbon (13C ou 14C) dont le niveau est déterminé par la méthode de la
masse-spectroscopie ou à l’aide du scintillateur. Le test respiratoire permet de bien diagnostiquer
l’éradication. En norme la contenance de l’isotope stabilisé 13C ou 14C ne dépasse pas 1 % de la quantité
générale du gaz carbonique dans l’air expiré.
L’endoscopie permet de voir l’hyperémie focale, l’œdème de la muqueuse. Le suc gastrique est jaune,
le pylore est ouvert, souvent le contenu intestinal passe par l’estomac à travers le pylore ouvert.
Classification
Selon l’étiologie
Associé avec l’Helicobacter pylorique
Non-associé avec l’Helicobacter pylorique
Selon la localisation
Les ulcères de l’estomac
Les ulcères des parties cardiale et subcardiale
Les ulcères du corps
Les ulcères de la région entérale
Les ulcères du conduit pylorique
Les ulcères du duodénum :
Les ulcères du bulbe
Les ulcères de la région rétro bulbeuse
Les ulcères associés : ceux de l’estomac et du duodénum
L’étiologie
L’Helicobacter pylorique joue maintenant le rôle principal dans le développement de la maladie
ulcéreuse. Il y a quelques mécanismes qui provoquent le développement de la maladie.
l’action de la cytotoxine vacuolisant qui produit la plupart des souches de l’helicobacter pylorique
et de l’ammoniac qui est produit à son tour au moment de la désagrégation de l’urée par l’uréase. Cette
action provoque la vacuolisation des cellules d’épithélium et leur destruction. L’intégrité des membranes
des cellules d’épithélium est troublée à cause de l’action des ferments bactériens, leur résistance aux
facteurs toxiques est diminuée. En outre les phospholipases sont capables de léser la fonction protectrice
du mucus gastrique
La réaction inflammatoire est provoquée par la pénétration de l’Helicobacter pylorique. Cette
inflammation se développe dans la muqueuse de l’estomac et provoque les troubles de l’intégrité de
l’épithélium de l’estomac.
Les malades avec l’Helicobacter pylorique ont la concentration élevée de la gastrine séreuse
(l’hormone peptidique, sécrété par les cellules G entérales qui stimule la sécrétion gastrique) et du
pepsinogène (qui est produit par les cellules des glandes fundiques de la muqueuse du fundus de
l’estomac). C’est le facteur du risqué important du développement de la gastrite chronique et de l’ulcère
du duodénum.
En plus on distingue les facteurs qui peuvent aggraver l’état du patient :
L’hérédité
Les conditions défavorables de l’environnement : l’alimentation irrégulière, le tabagisme,
l’alcool, les stress.
On distingue aussi les marqueurs génétiques
Le groupe du sang : О (I);
Le déficit congénital de l’antitrypsine alpha1, du macroglobuline p2 qui assurent la protection de
la muqueuse de l’estomac et du duodénum de l’agression du facteur Acid peptique et participent aux
processus de régénération ;
L’augmentation des cellules d’exomorphes génétiquement conditionnée (jusqu’à 2 milliards, la
norme – 1 milliard) qui provoque le développement de l’acide
Chez les malades avec l’ulcère on détecte les antigènes HLA В5, В14 et В15. Les femmes
tombent moins souvent malades (de 3-4 fois) que les hommes bien qu’elles soient les porteuses du gène.
La base de la pathogenèse de la maladie ulcéreuse : les troubles de l’équilibre dynamique entre les
facteurs d’agression et les facteurs de protection de la muqueuse de l’estomac et du duodénum.
La clinique
Les plaintes :
La régurgitation acide et le pyrosis. L’apparition de la régurgitation est liée à la pénétration du contenu
gastrique dans une partie inférieure de l’œsophage à cause de la défaillance du sphincter cardial. Le plus
souvent c’est le cas de l’hypersécrétion, mais parfois elle est possible en cas de la sécrétion normale ou de
l’hyposécrétion
En cas de l’ulcère du duodénum l’appétit est développé, pourtant à cause des douleurs les
malades ont parfois peur de manger.
La perte du poids a lieu au moment des complications de l’ulcère – la sténose du pylore ou la
dégénérescence cancéreuse de l’ulcère
Les constipations sont provoquées par la diminution du péristaltisme de l’intestin et de sa
fonction sécrétoire, le plus souvent c’est le cas de l’hypersécrétion
Les signes généraux de l’affection:
La fatigue, la palpitation, parfois les douleurs dans la région du cœur qui sont liées aux troubles de la
fonction du système nerveux végétatif chez les jeunes, chez les personnes âgées - à la sténocardie réflexe.
La pression artérielle est diminuée chez la plupart des malades.
L’examen physique :
La cyanose des mains et les paumes humides, la sudation excessive, le dermographisme rouge ou blanc.
La langue est chargée (la couleur blanche) en cas de la localisation de l’ulcère à l’estomac, en cas de
l’ulcère du duodénum la langue n’est pas chargée
La fonction sécrétoire de l’estomac. Les hauts indices sont typiques pour les ulcères
pyloriques duodénaux. La sécrétion basale nocturne est souvent élevée. En cas de l’ulcère du corps ou de
la partie cardiale de l’estomac les indices de la sécrétion sont diminués ou normaux.
La radio : la présence de la niche avec l’ulcère (le défaut de la paroi de l’estomac ou du duodénum
rempli par la substance opaque et dépasse les contours de l’estomac). Parfois on retrouve la niche sur le
relief de la muqueuse sous forme de la tache opaque qui accumule une certaine quantité de substance
opaque après son passage dans les parties distales de l’intestin.
La fibrogastroscopie joue un très grand rôle au moment d’établir le diagnostic. Elle permet non
seulement de retrouver l’ulcère mais aussi faire la biopsie de la région de l’ulcère pour éviter le moment
de sa cancérisation. C’est surtout important pour l’ulcère à l’estomac. Aujourd’hui cette méthode permet
de faire les manipulations thérapeutiques, p.ex. l’irradiation par l’éclairage laser, l’irrigation par les
médicaments.
Au centre on peut voir le pylore ouvert (la couleur noire) et l’ulcère de l’estomac à droite.
Le développement de l’affection
On distingue trois stades :
1) Le stade des troubles fonctionnels ;
2) Le stade des troubles organiques à l’estomac et au duodénum ;
3) Le stade de la cicatrisation et des complications après l’ulcère.
Les particularités des ulcères : les femmes ont les ulcères plus petits que les hommes et leur
développement est plus favorable. Elles ont moins de complications et les meilleurs résultats du
traitement conservateur.
Les complications
On distingue deux groupes :
Liés au développement du processus, à l’approfondissement de l’ulcère, à la transformation de
l’ulcère : l’hémorragie, la perforation de l’ulcère, la sténose du pylore, la pénétration de l’ulcère, la
cancérisation
Liés à la réaction des autres organes et des systèmes aux changements pathologiques dans la zone
gastro-duodénale : la dyskinésie spastique de l’intestin, la dyskinésie des voies biliaires, la pancréatite
réactive, l’hépatite réactive.
Cause :
L’ulcère gastro-duodénal résulte d’un déséquilibre entre des facteurs protecteurs
de la muqueuse gastro-duodénal (intégrité anatomique de la muqueuse, de la
vascularisation pariétale, sécrétion de mucus par les cellules mucigènes, sécrétion
de bicarbonate) et des facteurs d’agression (sécrétion chlorhydro-
peptique majorée notamment par le stress), la prise de toxiques, dont l’alcool,
le tabac, le café, certains médicaments, dont l’aspirine (risque de 1⁄1000 d’avoir un
ulcère), et autres anti-inflammatoires non stéroïdiens, corticostéroïdes…).
Cette conception classique a été remise en cause par la découverte du rôle
prépondérant de l’infection par Hélicobacter pylori.
Dans certains cas, les ulcères peuvent être liés à une autre cause, comme dans
le syndrome de Zollinger-Ellison 🡪 (est un syndrome paranéoplasique caractérisé
par des ulcères digestifs graves, souvent multiples, résistant aux traitements
usuels, avec hypersécrétion et hyperacidité importante de la muqueuse gastrique.
Ces ulcères sont secondaires, provoqués par des tumeurs endocrines de cellules
du pancréas produisant en abondance de la gastrine, encore appelées
gastrinome, qui stimule la sécrétion gastrique acide maximale)
Symptômes : prof : On distingue les ulcères symptomatiques suivants:
Non-peptiques (tuberculeux, syphilitiques);
Médicamenteux;
Ischémiques qui suivent l’athérosclérose, la défaillance cardiaque congestive;
Hormonaux;
Les ulcères de stress aigus en cas de l’infarctus du myocarde, des brûlures.
Wiki : Les signes de l’ulcère gastrique ou de l’ulcère duodénal sont très variables
et peu spécifiques. Il n’existe pas d’élément clinique permettant d’affirmer le
diagnostic avec certitude. La découverte d’un ulcère gastro-duodénal à
la fibroscopie digestive haute est possible chez des patients ne se plaignant de
rien.
Les symptômes les plus courants sont :
L’épigastralgie qui est une douleur localisée à la partie haute de l’abdomen et qui
présente des caractéristiques : par exemple une apparition dans les 2
à 3 heures après les repas est soulagée par une prise alimentaire, surtout s’il s’agit
d’aliments alcalins comme les produits laitiers. Elle se répète de façon
quotidienne, donnant une impression de « faim douloureuse » ;
le pyrosis (sensation de brûlure rétro-sternale), une dyspepsie (sensation
d’inconfort lors de la digestion), des nausées ou des vomissements,
une anorexie (perte d’appétit) avec amaigrissement, la pâleur d’une anémie
ferriprive ou un méléna (diarrhée noirâtre due à du sang digéré) sont des signes
moins constants.
_ Les signes cliniques évoluent par périodes où le malade souffre
quotidiennement, entrecoupées de périodes sans gène particulière. Il existe un
rythme saisonnier à ces périodes qui seraient plus fréquentes au printemps et
en automne.
On peut aussi constater des signes cliniques plus bruyants pouvant témoigner
d’une complication d’emblée, lors notamment d’une perforation de la paroi
digestive ou d’une hémorragie digestive majeure. La symptomatologie décrite ci-
dessus est alors couverte par celle de la péritonite (douleur abdominale intense,
iléus, ventre de bois à la palpation…) et ceux de l’état de choc
hémorragique (pâleur intense, tachycardie, hypotension, angoisse…).
Diagnostique :
La fibroscopie œso-gastro-duodénal est l’examen de référence. Elle visualise
l’ulcère, en détermine la localisation, s’il est isolé ou multiple. Des biopsies sont
nécessaires en cas d’ulcère gastrique, pour vérifier l’absence de cancérisation. Les
ulcères les plus fréquents sont situés sur la petite courbure de l’estomac et sur le
bulbe du duodénum (partie postérieure). On recherchera également une
colonisation par l’Hélicobacter pylori, très souvent associé à l’ulcère gastro-
duodénal, et dont l’éradication permettra d’éviter des récidives.
Un transit œso-gastro-duodénal (radiographie de l’abdomen après avoir avalé un
produit radio-opaque) peut être utile, si on ne peut avoir accès à une fibroscopie,
ou si une symptomatologie évocatrice persiste, en l’absence de signe
fibroscopique visible.
La radio d’abdomen sans préparation est en règle générale normale. On peut
visualiser de l’air sous les coupoles diaphragmatiques en cas d’ulcère perforé :
un scanner peut également être utile en cas de saignement, ou de suspicion de
perforation.
Chez les personnes jeunes, on peut se contenter d’une simple recherche
d’Hélicobacter par une analyse des gaz respiratoires ou par la recherche
d’antigènes spécifiques dans les selles, sans faire de fibroscopie.
Traitements :
En cas de complication, le traitement peut être médicamenteux, ou chirurgical :
Perforation d’ulcère :
Sur un estomac vide, un traitement médicamenteux peut être mis en place :
aspiration par sonde gastrique, perfusion avec inhibiteurs de la pompe à protons
et antibiotiques, surveillance en milieu chirurgical,
Sur un estomac plein, la constitution d’une péritonite est beaucoup plus rapide, et
une intervention chirurgicale est nécessaire en urgence (toilette péritonéale et
drainage, suture de l’ulcère) ;
Hémorragie : une fibroscopie, réalisée en urgence, pourra être l’occasion d’une
infiltration de l’ulcère à l’adrénaline, ou de la pose d’un clip, pour contrôler
l’hémorragie. Une perfusion d’inhibiteurs de la pompe à protons à forte dose est
réalisée dans le même temps. Si la visualisation de l’ulcère est impossible du fait
des caillots, s’il y a récidive du saignement, ou si celui-ci est trop important, une
intervention chirurgicale en urgence permet de contrôler l’hémorragie. Le
traitement par inhibiteurs de la pompe à protons sera continué après cette
intervention, un contrôle de la bonne cicatrisation de l’ulcère sera nécessaire à 6
semaines en cas de localisation gastrique (avec biopsies pour éliminer une
cancérisation).
Un contrôle endoscopique de la guérison de l’ulcère gastrique sera effectué pour
confirmer l’éradication d’Hélicobacter pylori, l’absence de gastrite atrophiant, de
lésion cancéreuse et la disparition de l’ulcère.
66/ Le syndrome de la défaillance sécrétoire externe du pancréas : les causes,
les mécanismes de l’apparition, les examens vérifiants et complémentaires
Est le résultat de la destruction du pancréas à cause d’une pathologie concernant
cette glande : pancréatite, cancer…
L’IPE peut être également le résultat d’une obstruction du canal de Wirsung
(canal qui transporte les sécrétions externe vers le duodénum cette obstruction
survient essentiellement au cours du cancer du pancréas. L’IPE est une
insuffisance qui traduit par la présence de graisse dans les selles (stéatorrhée). Si
l’IPE est sévère apparait également une diarrhée ne s’accompagnant pas de
douleurs de nature graisseuse avec amaigrissement.
Diag :
Analyse des selles met en évidence un excès de graisse et de protéines
Traitement : administrer des extraits pancréatiques par voie orale afin de
suppléer au manque d’enzyme
Pancréatite aigue Pancréatite chronique
Classification
Le plus souvent, la pancréatite chronique est le résultat d'une pancréatite aiguë antérieure. La
gradation entre récidive aiguë et exacerbation de la pancréatite chronique est plutôt arbitraire. La
manifestation du syndrome pancréatique ( amylasémie , lipasémie , syndrome douloureux) moins
de 6 mois après le début de la maladie est considérée comme une rechute de la pancréatite aiguë
et plus de 6 mois - une exacerbation de la maladie chronique.
De par la nature de la lésion de la glande (le volume de la lésion de la glande - la taille de la zone
de nécrose de la glande), il y a:
Le terme «nécrose pancréatique» est plus pathologique que clinique, et il n'est donc pas tout à
fait correct de l'utiliser comme diagnostic. La nécrose pancréatique totale subtotale est comprise
comme une destruction de la glande avec des dommages à toutes les parties (tête, corps,
queue). Une nécrose pancréatique absolument totale ne se produit pas.
Selon la classification de la pancréatite aiguë proposée par V.I. Filin en 1979, on distingue les
phases suivantes:
AD Tolstoï a quelque peu changé cette classification avec une classification morphologique, en
conséquence, une classification clinique et morphologique de la pancréatite aiguë a été obtenue,
qui sera donnée plus tard.
Étiologie
empoisonnement
traumatisme
maladies virales
maladies infectieuses, y compris Helicobacter pylori
les infections fongiques
maladies parasitaires: opisthorchiase et autres trématodes
dysfonctionnement du sphincter d'Oddi
complications après chirurgie et manipulations endoscopiques (statistiquement environ 5%)
pancréatite congénitale
Manifestations cliniques
Les manifestations cliniques de la pancréatite aiguë et chronique diffèrent. Souvent, après une
pancréatite aiguë, des pseudokystes du pancréas se forment , appelés pancréatite chronique. Dans
le contexte de la pancréatite chronique, une pancréatite aiguë peut survenir, ce qui n'équivaut pas
à une exacerbation de la pancréatite chronique.
Parmi les signes typiques de pancréatite aiguë: douleur intense dans l' épigastre , douleur
soudaine, sévère, constante dans le haut de l'abdomen. Irradiation vers la moitié gauche du
corps. Les vomissements sont indomptables, mélangés à de la bile et n'apportent aucun
soulagement.
Avec une augmentation de la tête du pancréas, une jaunisse obstructive est possible (une
violation de l'écoulement de la bile, entraînant une accumulation de pigments biliaires dans le
sang et les tissus corporels), accompagnée de jaunissement de la peau, de coloration de l'urine de
couleur sombre et d'éclaircissement des matières fécales.
Diagnostique
Voir aussi: Diagnostic des maladies du pancréas
Le diagnostic de la pancréatite aiguë et chronique varie considérablement. Habituellement,
l' échographie , le FGDS (fibrogastroduodénoscopie) et la laparoscopie , des tests sanguins pour
l' amylase et des tests d'urine pour la diastase sont utilisés pour le diagnostic .
Symptômes objectifs
Symptôme Desjardins - la sensibilité est déterminée à la palpation au point pancréatique Desjardins
(projection de la tête du pancréas), situé à 4-6 cm du nombril le long de la ligne reliant la cavité axillaire
droite au nombril.
Le symptôme de Shoffard - révèle une douleur dans la zone de Shoffard (projection de la tête
pancréatique), qui est 5-6 cm au-dessus du nombril sur le côté droit entre la bissectrice de l'angle
ombilical et la ligne médiane du corps.
Symptôme de Mayo-Robson (nommé d'après Mayo-Robson ) - la douleur est définie au point Mayo-
Robson, la projection de la queue du pancréas, à la frontière du tiers moyen et externe du segment de
ligne tracé à travers le nombril, l'arc costal gauche et la région axillaire sur la gauche. Dans ce cas, la
douleur peut être déterminée dans la zone Mayo-Robson, l'angle costal-vertébral gauche.
Symptôme Gubergrits - Skulsky [2] - palpation douloureuse le long de la ligne reliant la tête et la queue.
Symptôme de Grott - à gauche du nombril dans la projection du pancréas, des changements hypotrophes
dans la graisse sous-cutanée sont déterminés.
Symptôme Mussey - Georgievsky - phrénicus positif - symptôme à gauche.
Symptôme de Kach [2] - un symptôme de pancréatite, dans lequel la palpation est douloureuse dans la
projection des apophyses transverses droites de Th IX - Th XI et apophyses transverses gauches de Th
VIII - Th IX des vertèbres thoraciques source non précisée 562 jours . Selon d'autres données, hyperesthésie
[ ]
cutanée dans la zone d'innervation des segments thoraciques ThVIII - ThX à gauche [2] .
Le symptôme de Voskresensky - dans la projection du pancréas, la pulsation de l'aorte abdominale n'est
pas déterminée [2] .
Diagnostics supplémentaires de HP
1. Détermination de l'activité du processus inflammatoire.
1. Numération globulaire complète (leucocytose, déplacement de la formule vers la
gauche, accélération de l'ESR).
2. Test d'amylase. Une augmentation du taux d'amylase dans le sang apparaît 2 heures
après le début d'une exacerbation et persiste pendant 2-3 jours (jusqu'à 6 jours). Une
hyperamilasémie plus prolongée peut indiquer des complications émergentes
(formation d'un pseudokyste pancréatique).
3. Diastase (amylase) de l'urine. La diastase dans l'urine augmente parallèlement à
l'amylase sanguine. Le niveau d'augmentation peut atteindre 100 à 200 normes dans
les premières heures.
4. Test de lipase (plus spécifique). Le niveau de lipase dans le sang augmente de 5 à
10 fois à partir du 4ème jour et dure jusqu'à 10 à 15 jours.
5. Test d'élastase (test d'immunosorbant lié à une enzyme). Une augmentation du taux
d'élastase-1 (E1) dans le sang dure plus longtemps qu'une augmentation de l'amylase
et de la lipase (elle n'est pas déterminée dans les hôpitaux d'Arkhangelsk).