Explorer les Livres électroniques
Catégories
Explorer les Livres audio
Catégories
Explorer les Magazines
Catégories
Explorer les Documents
Catégories
Un besoin est une nécessité ou un désir éprouvé par un utilisateur. On remarque que le notion de besoin
disparaît si l’on met l’utilisateur à l’intérieur de la frontière du système.
Une fonction est l’action d’un produit exprimé Les projets sont soumis à trois sortes d'exigences :
uniquement en terme de but. Il s’exprime à l’aide Les exigences métier qui décrivent le quoi dans les termes
d’un verbe à l’infinitif. du métier. Elles décrivent ce qui doit être fourni ou réalisé
pour produire de la valeur.
Les exigences produit qui décrivent le produit ou le système
Les exigences sont l'expression d'un besoin à un haut niveau. Elles répondent aux exigences métier et
documenté sur ce qu'un système devrait faire sont couramment formulées comme les fonctionnalités que le
(exigences fonctionnelles), être (exigences non système doit réaliser. On les appelle également exigences
fonctionnelles, ou de performance ou encore de fonctionnelles ou spécifications fonctionnelles.
qualité de service, par exemple les exigences Les exigences de processus qui décrivent le comment. Ces
exigences prescrivent les processus que l'on doit suivre et les
techniques) et ses limites que l’on appelle les contraintes auxquelles on doit se conformer pour la
contraintes. réalisation du système. Dans ce cas, on trouve par exemple
des exigences de sécurité ou de management.
Exprimées
indépendamment des Appréciations favorables
Les fonctions de Les fonctions exprimées par
moyens matériels mis en service (FS) d’estime
œuvre (Norme). l’utilisateur, impacts
psychologiques ou
affectifs.
Les
Représentent des solutions techniques
fonctions
pour assurer une fonction de service (ou
techniques
une ou plusieurs parties d’une FS).
(FT)
Peuvent être ignorées de l’utilisateur.
On remarque que les exigences incluent les fonctions. Les définir pour un système complexe peut
demander le travail de spécialistes qui recherches les qualités suivantes pour les exigences (et les
fonctions) : elles doivent être nécessaires, non ambigües, concises, cohérentes, complètes, réalistes
(réalisables dans les contraintes du projet), vérifiables.
La valeur ajoutée (VA) est un jugement porté par rapport aux attentes et motivations de l’utilisateur. C’est
aussi ce que l’on apporte à la matière d’œuvre du système. On la classe généralement dans trois
catégories. La matière d'œuvre est l'élément sur lequel le système agit pour le faire passer d'un état initial
(matière d'œuvre entrante MOE) à un état final (matière d'œuvre sortante MOS). La matière d’œuvre est
donc à l’extérieur du système.
Lors de l’étude d’un système, plusieurs points de vue et outils associés peuvent être choisis :
point de vue fonctionnel : les fonctions réalisées par le système sont étudiées indépendamment des
technologies employées ;
point de vue structurel : la structure du système (= sa décomposition sous forme de composants
simples) est étudiée ;
point de vue comportemental : le comportement du système est étudié en fonction de différentes
sollicitations extérieures ;
point de vue géométrique : la géométrie du système est décrite sous forme de dessins 2D ou 3D (cf.
cours de communication technique)
Cours 1 et 2 : Étude des systèmes page 5/17
Nota : le point de vue peut aussi concerner les étapes du projet associé à la vie du système et les métiers associés (point de vue
du client, du concepteur, de la fabrication, de la maintenance,…) mais aussi les domaines concernés (point de vue économique,
industrielle, juridique,…).
Interacteurs :
Elément Ils relient le système avec
extérieur 1 Elément
les éléments du milieu
FP1 extérieur 2
extérieur (2 au minimum),
réels (par exemple
FC1 l’utilisateur) ou virtuels
FP2
Système (par exemple son sens
(produit, système FC2 esthétique).
automatisé) Elément FP : fonction principale
Elément extérieur n FP1, FP2, …
extérieur 3 FC : fonction contrainte
C1, C2, …
Le Cahier des Charges Fonctionnel (CdCF) est un document par lequel un demandeur exprime son
besoin en termes de fonctions de service. Il est nécessaire de préciser pour chaque fonction de service des
critères d’appréciation et les niveaux correspondants, caractérisant la manière dont une fonction doit être
remplie. Les critères comprennent les caractéristiques de la fonction ainsi que celles des éléments du milieu
extérieur concerné. Les niveaux apportent une précision quantitative des critères définis. On peut leur
adjoindre une certaine flexibilité (± x %). Exemple partiel pour un baladeur MP3 :
La démarche d'analyse permettant de passer du besoin exprimé par l'homme au cahier des charges
fonctionnel, peut se résumer de la façon suivante :
1. Expression du besoin ;
2. Détermination des phases de vie ;
3. Identification des éléments du milieu extérieur pour
chaque phase de vie ;
4. Expression des fonctions de service pour chaque
phase de vie ;
5. Caractérisation des fonctions de services (critères +
valeurs + flexibilité) ;
6. Rédaction du Cahier des Charges Fonctionnel.
Certains outils de description structurelle ou géométrique seront vus dans d’autres séquences (dessins,
modèle volumique, schéma cinématique, schéma bloc) mais il convient de connaître les termes suivant :
La partie commande (PC) d’un système : elle traite les informations reçues (de l'opérateur via le
pupitre ou de la partie opérative via des capteurs) et élabore des ordres pour la partie opérative ;
La partie opérative (PO) : elle exécute les ordres de la partie commande et agit sur la matière d’œuvre
pour lui apporter la valeur ajoutée ;
L’interface homme/machine : il permet à l’opérateur (l’utilisateur du système) de dialoguer avec le
système et plus précisément la partie commande. Le pupitre est l’organe associé à l’interface.
La PO comprend :
des actionneurs (moteurs, vérins, ..) électriques, pneumatiques ou hydrauliques pour convertir
l'énergie.
des transmetteurs de puissance ou chaîne cinématique (réducteurs, variateurs, mécanismes vis-
écrou...) pour adapter la puissance au mécanisme.
des effecteurs pour opérer sur le produit (pince de robot).
des préactionneurs qui transforment les ordres à basse énergie provenant de la PC en haute énergie
pour les actionneurs de la PO (distributeurs, électrovannes, contacteurs...).
des capteurs qui transforment une grandeur physique (force, vitesse, débit, intensité...) en signal
logique ou analogique compréhensible par la PC.
Cours 1 et 2 : Étude des systèmes page 8/17
Pour aller plus loin dans l'analyse structurelle des systèmes automatisés, on peut découper un système par
chaines fonctionnelles. Chaque chaîne réalise une fonction particulière, par exemple la traction ou le
l'essuyage du pare-brise pour une voiture. On distingue la chaîne d’énergie qui concerne la PO : elle
transforme l'énergie disponible pour le système en valeur ajoutée pour la matière d'œuvre.
Deux pré-actionneurs
La chaîne d'information maîtrise l'énergie envoyée à l'actionneur en envoyant des ordres au pré-
actionneur. Elle élabore ces ordres à partir de grandeurs physiques mesurées sur la partie opérative du
système et des consignes venues de l'extérieure. Elle traite ces données pour en déduire les ordres à donner.
Elle restitue également des informations à l'opérateur ou vers d'autres systèmes.
Certains outils de description comportementale seront vus dans d’autres séquences ou dans le manuel
(dynamique, cinématique, schéma bloc, Grafcet).
+ Diagramme
de contexte
ou sd
Le type de diagramme, repéré par son identifiant (bdd, ibd, etc.), est obligatoirement indiqué dans ce
cartouche. L’ajout des autres éléments est optionnel selon la norme mais les logiciels dédiés à la
modélisation par ce langage ajoutent par défaut le type d’élément (bloc ou paquet par exemple) et
proposent d’indiquer le nom du modèle mis en place et le point de vue utilisé. Les diagrammes du langage
SysML sont composés des mêmes types de formes géométriques : des rectangles à coins droits ou arrondis,
des ellipses et des lignes. Selon les diagrammes, tout ou partie de ces formes géométriques seront utilisées.
On se limitera à un niveau de base en lecture simple des diagrammes avec parfois des diagrammes à
compléter à partir d’une description du système.
Obligatoire
un identifiant
unique et la
description de
l’exigence.
Conseillé
Le risque est en
cas de non
respect de
l’exigence. Il
existe aussi la
méthode de
vérification
(verifyMethod).
Relations standardisées
Inclusion (« include ») : le cas
d’utilisation de base (début de la
flèche) contient le comportement
d’un autre de façon obligatoire ;
Extension (« extend ») : le cas
d’utilisation de base est une
option qui augmente l’autre.
Héritage ou généralisation /
spécialisation (flèche blanche) se
lit "est un cas particulier".
Possible aussi entre acteur.
Autre exemple :
Consulter le délai de livraison impose de choisir au
préalable un fournisseur.
Choisir un fournisseur permet optionnellement de
consulter le délai de livraison de celui-ci.
Cours 1 et 2 : Étude des systèmes page 13/17
# Le diagramme de définition de blocs : bloc definition diagram (bdd)
Il constitue la brique de base pour la modélisation de la structure d’un système. Il peut représenter un
système complet, un sous-système ou un composant élémentaire. Un bloc peut représenter un élément
concret (ex : moteur), abstrait (ex : des services), des compléments d’une application (ex : boîte de
dialogue) des éléments comportementaux (ex : des tâches).
Multiplicité : 1 ou 2
horloge dans le réveil
Commentaire (possible
pour tous les diagrammes)
Diagramme de contexte
Diagramme non standard,
dérivé du bdd est faisant
apparaître les acteurs. Il
permet de définir la
frontière du système et les
éléments qui sont en lien
avec lui.