INTRODUCTION
À l’heure où la technologie fait plus que jamais partie des activités et opérations d’une
organisation, les auditeurs se heurtent à une difficulté de taille, celle de la meilleure approche
pour évaluer, à l’échelle de toute l’organisation, les risques liés aux systèmes d’information et
les contrôles y afférents dans le cadre de leurs missions générales d’audit et de conseil. C’est
pourquoi les auditeurs doivent prendre en compte l’environnement des systèmes d’information
(SI), les applications et productions qui font partie de l’infrastructure, le mode de gestion des
applications et opérations et la relation entre ces applications / opérations ainsi que,
l’organisation de ces derniers, en recensant les composants de l’infrastructure des systèmes
d’information, afin d’obtenir les informations concernant les vulnérabilités et les menaces liés
à l’infrastructure. (L’évaluation des vulnérabilités au sein des infrastructures SI, qui sont
susceptibles d’avoir une influence sur le système de contrôle interne, commence par un
inventaire complet du matériel, des logiciels, des réseaux et des données. Ainsi, les systèmes et
réseaux connectés à Internet sont exposés à des menaces supplémentaires par rapport à ceux
qui ne le sont pas).
Dès lors que l’environnement des SI est bien pris en compte, le responsable de l’audit
et l’équipe d’audit peuvent procéder à l’évaluation des risques et établir un plan d’audit. De
nombreux facteurs organisationnels entrent en ligne de compte lors de la planification du
processus d’audit, tels que le secteur dans lequel travaille l’organisation, son chiffre d’affaires,
le type et la complexité de ses processus ou encore la localisation géographique de ses
opérations. Deux facteurs ont une incidence directe sur l’évaluation des risques et sur la
définition de ce qu’il convient d’auditer au sein de l’environnement du système d’information
: les composantes et le rôle de ce dernier.
Par exemple :
Ces facteurs liés aux SI sont quelques-uns des aspects que les demandeurs de l’audit et
l’auditeur en chef doivent prendre en compte pour pouvoir évaluer correctement les risques de
l’organisation afin d’établir le plan d’audit adéquat.
Le système d’information est d’une grande utilité au sein de l’entreprise, puisqu’il sert
d’aide à la décision, il permet en plus d’agir de manière optimale, de faire des prévisions qui
vont orienter les stratégies élaborées. En adition il sert à contrôler et superviser les différentes
activités de l’entreprise. Avec la complexité de l’environnement de l’entreprise, les dirigeants
comptent sur un système d’information efficace et fiable pour la création de la valeur et la
réalisation d’un avantage comparatif.
L’objectif de la mise en place des systèmes d’information se résume dans leur rôle d’aide à la
conception de la stratégie de l’entreprise, ainsi que celui de la supervision de sa réalisation.
À cette fin, pour sa mise en place effective, un processus de l’audit des systèmes
d’information va se baser sur trois (3) aspects indispensables.
L’audit n’est pas à confondre avec l’activité de conseil qui vise, de manière générale, à
améliorer le fonctionnement et la performance d'une organisation avec une éventuelle
implication dans la mise en œuvre de cette amélioration. Ces deux activités, audit et conseil, ne
peuvent être exercées pour une entité donnée par les mêmes acteurs afin de ne pas créer une
situation favorable aux conflits d’intérêts.
L’audit informatique est une mission, qui ne demande pas de simples auditeurs, puisque
ces derniers doivent avoir de fortes connaissances en informatique, car des notions, ainsi que
des techniques sont à cerner pour comprendre et savoir gérer un processus d’informatisation.
I.2. MODELES DE L’AUDIT DES SYSTEMES D’INFORMATION
Un « modèle » est une base donnée pour servir de référence. En conséquence, il existe
2 modèles d’audit des systèmes d’information : le modèle de l’audit de besoin et le modèle de
l’audit de découverte des connaissances.
Cet outil s'utilise pour décrire une activité de façon complète. Il est notamment utilisé
pour la rédaction des procédures. Un logigramme peut avoir plusieurs objectifs, soit pour :
- et etc…