INTRODUCTION..............................................................................
B. L’entreprise individuelle
C. La SARL & la SA
D. LE GIE
Pendant ces dernières décennies, les préoccupations des chercheurs et des décideurs, dans les
pays développés comme dans ceux étant en voie de développement, se sont de plus en plus
rapportées au rôle de l’entrepreneuriat dans le développement économique et social. Si le
développement est une action (inévitablement humaine) de croître et de s’épanouir, la culture
y est fortement associée dans le sens où il ne peut y avoir de connaissance et de
développement sans acquis, sans connaissances, voire sans éducation ni formation. D'un point
de vue anthropologique, l’entrepreneuriat peut se définir comme une culture à part entière qui
est susceptible, de ce fait, de se développer dans différents contextes (les sociétés, les
entreprises).
L’idée de devenir entrepreneur sonne souvent comme un rêve, un objectif ultime pour
certains. Quelle idée séduisante en effet de vivre d’une activité que l’on a soi-même créée.
Beaucoup de personnes se laissent convaincre chaque année et tentent l’aventure en pensant
avoir trouvé le bon concept pour créer leurs starts-ups. Mais entreprendre est un métier à part
entière qui exige des qualités et compétences professionnelles bien définies.
Quand on parle d’entrepreneur, on pense souvent à des innovateurs, des créateurs qui ont un
sens très aiguisé de la créativité: ils trouvent les bonnes idées au bon moment et les
transforment en succès.
SODA, amie à OMAR, passionnée de la Géotechnique et très engagée d’un point de vue
humanitaire, rêve depuis longtemps de lancer sa propre entreprise en BTP. Elle se lance alors
dans l’aventure avec un concept très apprécié actuellement: elle créé une entreprise privé dont
la mission est de développer les métiers liés à la Technologie, à la Géotechnique (mesures et
essais) et l'utilisation des matériaux de construction pour le bâtiment, les travaux publics, et
l'industrie avec aussi pour mission d’aider des enfants défavorises. Le concept: 3% du chiffre
d’affaire annuelle aux enfants défavorises.
Nous avons deux jeunes entrepreneurs qui se lancent dans l’aventure. Ils possèdent tous les
deux le statut et sont tous les deux à leur compte, mais voilà, il y a une grande différence.
Avoir le statut d’entrepreneur et avoir l’esprit entrepreneur sont deux choses différentes.
Avec un statut entrepreneur ont peut très bien faire des prestations pour des clients, c’est-à-
dire être «freelancer». Le «freelancer» gagne sa vie en faisant des prestations payées pour des
clients, en étant payées à l’heure, au jour ou par projet, c’est exactement ce que fait OMAR.
OMAR pense en terme de «obtenir plus de clients pour avoir plus de travail et donc plus de
profits.» Un peu comme les agences…
Hors les entrepreneurs créatifs ne sont pas des freelancers. Les entrepreneurs créatifs pensent
en termes d’opportunités, de génération de résultats et de profits. Cela les pousses à créer des
systèmes et des business models qui génèrent du sens, de la valeur et du temps pour leurs
prochaines idées. C’est ce que fait SODA. SODA crée son image, sa marque, donne du sens à
ses actions et encourage les profits pour une bonne cause.
SODA vend du sens et des produits, OMAR vend son temps et ses compétences.
Quelques mois après, les affaires vont de bon train pour nos deux entrepreneurs. OMAR a
trouvé de très bons clients pour lesquels il obtient des contrats à long terme et SODA fait son
entreprise et gagne des marchés publics.
Tous les deux font preuve de créativité, OMAR a le don de résoudre les problèmes de ses
grandes entreprises en BTP en leur fournissant une assistance hors paire. SODA organise des
compagnes marketing innovantes, trouve des ambassadeurs et commence à faire connaitre son
entreprise grâce à un plan marketing très efficace. Les deux sont créatifs, les deux sont
entrepreneurs, mais seule SODA est réellement ce qu’on peut appeler une ‘entrepreneure
créative’.
Soda possède un très grand sens de la réflexion créative, elle suit ses idées et les mets en
place. Tout le monde l’aime pour une raison: elle traite tous ceux avec qui elle travaille,
comme de vrais collaborateurs et comme des alliés. Sa créativité n’est pas seulement limitée à
la sphère artistique, sa vie entrepreneuriale lui permet d’ouvrir de nouvelles opportunités et
transformer ses rêves en réalité.
Les entrepreneurs créatifs créent, en plus de leur offre, une valeur intangible, comme leur
marque, leur réputation, leurs réseaux et leur façon de penser. Ils savent projet une image et
SODA aurait très bien pu faire comme OMAR, elle aurait pu travailler pour de grandes
marques, mais elle n’aurait pas suivi ses rêves, ni sa vision.
Pour moi, un vrai entrepreneur créatif est quelqu’un qui suit sa vision et qui créer une offre à
laquelle il donne du sens, de la valeur. L’entrepreneur créatif doit savoir associer trois
compétences:
Créativité: générer des nouvelles idées, les évaluer efficacement et les mettre en œuvre sous
forme de produit ou service.
Collaboration: connecter et travailler avec des partenaires, clients et autres acteurs de son
réseaux.
Entrepreneuriat: identifier les opportunités du marché et utiliser des compétences en
business pour transformer des idées en produits puis en profits.
Questions
La rigueur : Il doit également être rigoureux pouvoir organiser et gérer son équipe.
L’humilité : Il doit avoir le recul nécessaire et être capable de se mettre en question
Confiance en soi : Etant le garant de l’image de l’entreprise, il doit afficher une
assurance et être le premier à croire au succès de son entreprise
Le Leadership : Il doit être un bon leader, avoir une force de persuasion et faire
adhérer son entourage à ses idées.
Il n’y a pas qu’un seul type de personne qui peut devenir entrepreneur. Plusieurs croient à tort,
qu’il faut posséder certaines caractéristiques pour devenir entrepreneur et surtout que les
entrepreneurs sont différents des non-entrepreneurs. Je suis de plus en plus convaincu qu’il est
extrêmement difficile de juger, qui l’est et qui ne l’est pas.
Que vous soyez très flamboyant, créatif ou routinier, l’entrepreneuriat peut quand même
coller à la peau. Il y a quelque part une idée d’entreprise qui entrera parfaitement dans vos
cordes. Il suffit de se mettre en action pour la trouver. Bien sûr, nous n’avons pas tous le
talent et la chance de devenir un Bara Tall PDG de Jean Lefèvre ou un Cheikh Amar PDG
TSE, nous pouvons tous apprendre à penser comme des entrepreneurs.
La réussite en entrepreneuriat, est d’abord et avant tout une question de relations humaines.
Sans dénaturer les aspects plus techniques des affaires, comme la segmentation de marché ou
la réalisation de montages financiers complexes, c’est votre capacité d’interagir avec les
autres qui fait la différence. C’est pour cela qu’il y a des millions d’entrepreneurs dans le
monde entier, qui sont illettrés ou qui n’ont pas la chance d’avoir accès à l’éducation comme
nous.
Il n’y a pas donc pas un seul type de personne qui peut devenir un entrepreneur. Il y a autant
de types d’entrepreneurs qu’il y a d’humains sur terre.
VIEUX SIMA SONKO COACH EN MANAGEMENT DE PROJET, ENTREPRENEURIAT ET DEVELOPPEMENT PERSONNEL.
GESTIONNAIRE DE PROJET DE FORMATION TEL 77 372 84 91 EMAIL : sonkovieuxsima@gmail.com
III. Quelles sont les différentes formes d’entrepreneuriat ?
La création ex nihilo: Ex nihilo est une expression latine signifiant« à partir de rien ».
Autrement dit une création pure. Créer une entreprise quand rien n’existe n’est pas une
situation facile, d’autant plus qu’il faudra faire face aux barrières à l’entrée sur le marché et
patienter avant de pouvoir arriver à implanter son produit, acquérir des consommateurs, mais
aussi convaincre les et les éventuels partenaires du projet (chercheurs, investisseurs,
collaborateurs). Par conséquence, le degré d’innovation nécessaire est plus élevé et il en est de
même pour la prise de risques. Le business plan de ce type de création doit également être en
béton et être étoffée de plusieurs études prédictives surtout sur le plan financier pour que le
projet soit viable.
Repérer une entreprise mise en vente alors que son activité bat son plein reviendrait à tomber
sur une mine d’or, autant dire que c’est une situation très rare, mais probable. C’est le
scénario idéal pour un entrepreneur disposant des fonds nécessaires pour reprendre une telle
affaire. Par ailleurs il va de soi que ce soit pour le cas d’une création ex nihilo ou d’une
reprise, il serait préférable d’avoir déjà bénéficié au préalable d’une expérience probante dans
le management. Il est également indispensable de maîtriser la filière d’activité de l’entreprise
à reprendre. Il convient, en effet, de ne pas perdre trop de temps dans l’apprentissage du
métier de chef d’entreprise.
Dans ce cas de figure, il est de rigueur de préciser que lorsque l’entreprise est en situation de
redressement judiciaire, il est indispensable de connaître le cadre légal de reprise de
l’entreprise à reprendre. Il est également conseillé d’avoir des relations avec des acteurs clés
dans ce milieu. Le coût d’achat d’entreprises se retrouvant dans cette situation étant
naturellement beaucoup plus abordable que celles en difficulté, ce qui peut paraître comme un
avantage, en revanche il faut garder à l’esprit qu’elles nécessitent souvent une très forte
recapitalisation financière. Reprendre une entreprise en difficulté nécessite également une
bonne connaissance des situations de crise.
L’intrapreneuriat: Le terme intrapreneuriat apparaît pour la première fois dans un écrit dont
Gifford Pinchot III et Elizabeth Pinchot sont les auteurs. Ce terme désigne la création ou le
développement d’une nouvelle activité au sein d’une même entreprise, mission qui incombe
souvent aux cadres dirigeants de cette dernière. L’intrapreneuriat peut prendre la forme d’une
succursale, ou souvent d’une délocalisation à l’étranger.
Entrepreneuriat social: Le principe de base ici est de créer des entreprises dont l’activité
économique a été conçue de manière à créer de la « valeur sociale », à mettre en œuvre des
solutions innovantes à des problèmes sociaux dans les domaines de la création d’emplois, du
développement durable, de l’environnement, de la santé, ou toute activité pouvant bénéficier à
la société.
Associés Min. 01 01 01 02
Capital 0 100.000 CFA 10.000.000 CFA 0
minimum minimum à minimum; libération
démarrage libérer du ¼ à la constitution
intégralement à et du solde dans
la constitution les 3 ans
Crédibilité auprès Très Faible Importante Très importante Faible
des tiers
Responsabilité Illimitée (élargie aux Limitée aux Limitée aux apports Illimitée et solidaire
biens personnels de apports (sauf convention
associé contraire avec les
l’entrepreneur)
tiers)
Éligibilité au CI ou OUI OUI OUI OUI
EFE
de 5 000 000
B. L’entreprise individuelle
Les pièces à fournir sont :
· Deux copies d’une pièce d’identification nationale (carte d’identité nationale, passeport,permis de
conduire)
Deux copies du passeport pour les étrangers
Une déclaration sur l’honneur, disponible à l’APIX, renseignée et signée par le requérant ou
Un extrait du casier judiciaire datant de moins de 3 mois
Un extrait du casier judiciaire du pays d’origine datant de moins de 3 mois (pour les
Étrangers)
Un certificat de résidence (délivré par la police ou la mairie)
Une copie du certificat de mariage (le cas échéant)
Deux timbres fiscaux de 2000 FCFA (pour le RC et le NINEA)
10.000 FCFA de frais de greffe pour les entreprises individuelles sans nom
commercial ;
20 000 FCFA pours les entreprises individuelles avec nom commercial dont
10 000 FCFA pour l’enregistrement du nom commercial auprès de l’Organisation
Africaine de la Propriété Intellectuelle (OAPI) ;
10 000 F CFA pour les frais de greffe.
C. La SARL & la SA
La procédure pour la constitution des sociétés de capitaux se divise en deux étapes :
· La Société Coopérative.
Conclusion
En définitive, l’entrepreneuriat est un phénomène assez vaste se présentant sous diverses
formes. Chaque forme de l’entrepreneuriat, que ce soit la création en franchise, la création
ex-nihilo ou l’intrapreneuriat regorge d’avantages et d’inconvénients. Maintenant que tout est
dit, à vous de choisir la forme d’entrepreneuriat qui vous correspond.