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1. Définition d’audit : c’est l’examinassions d’un secteur selon une référence (cahier de
charge ; procédure ; …) dans le but de se prononcer sur la conformité de ce secteur. L’audit est
perçu comme un outil d'amélioration continue, car il permet de faire le point sur l'existant afin
d'en dégager les points faibles ou non conformes (suivant les référentiels d'audit). Ce constat,
nécessairement formalisé sous forme de rapport écrit, permet de mener les actions nécessaires
pour corriger les écarts et dysfonctionnements relevés.
2. Les parties intervenants dans la fonction AUDIT : la fonction Audit nécessite
l’intervention de 3 parties importantes à savoir :
Le responsable d’audit : C’est une personne qui a pour mission à jouer le rôle de l’interface
entre les auditeurs et le secteur audité. C’est l’autorité supérieure lors de la mission de l’audit
est mené sous la responsabilité d’un responsable d’audit. Il a comme prérogative de mener
l’audit sous sa responsabilité. Ce dernier, peut chapeauter une équipe d’auditeurs. Il gère
l’équipe d’audit. Il pilote, mobilise toute l’équipe d’audit. C’est lui l’interface avec les audités. Il
est l’interface avec lequel le personnel communique les données auditées. En cas de blocage sur
des points avec les audités, le responsable de l’audit doit trancher.
L’auditeur : C’est une personne qui joue le rôle et la fonction du consultant, observation,
détecteur des points noirs, des anomalies pour confirmer la conformité du secteur audité. Et il
est aussi le vérificateur des normes à respecter pour affirmer la conformité et la performance du
secteur audité.
L’audité : C’est personne qui a pour fonction de faciliter la tache des auditeurs en mettant à leur
dispositions tous les documents à auditer.
3. Typologies d’audit :
Audit interne : il est réalisé par des ressources personnelles internes de l’entreprise, ce type d’audit
est réalisé par un auditeur qui appartient ou qui n’appartient pas à l’entreprise à condition qu’il soit
réalisé selon une procédure interne.
L'audit interne est une activité de contrôle et de conseil réalisée par certains employés de
l'entreprise qui certifie la régularité de la gestion de l'entreprise relativement au suivi de
ses procédures.
L'audit interne est une activité indépendante et objective qui permet de donner à
une organisation une assurance sur le degré de maîtrise de ses opérations, lui apporte ses conseils
pour les améliorer, et contribue à créer de la valeur ajoutée. Il aide cette organisation à atteindre ses
objectifs en évaluant, par une approche systématique et méthodique, ses processus
de management des risques, de contrôle, et de gouvernance d'entreprise, et en faisant des
propositions pour renforcer leur efficacité2. L'audit interne permet aussi aux grandes organisations
de vérifier que les entités sont bien en adéquation avec la stratégie du groupe.
Objectif : Assurer l'entretien, le développement et l'amélioration du système.
Audit externe l’audit externe c’est un audit qui est réalisé par des tiers personnes selon une
procédure externe.
L’audit externe se définit comme étant un examen indépendant et formel de la situation financière
d’un organisme ainsi que de la nature et des résultats de ses activités. Cette étude est mise en œuvre
par des commissaires aux comptes professionnels. Ils ont pour but de s’assurer de la pertinence des
rapports de la direction et de la crédibilité des états financiers. Elle permet également de dresser la
responsabilité des institutions dans la gestion des capitaux des bailleurs et d’objectiver les points
faibles des suivis internes.
Objectif :
- Évaluer la performance de ses fournisseurs / sous-traitants / partenaires.
- Déterminer si le système d'un organisme a été mis en œuvre et appliqué selon le référentiel
indiqué.
Audit de certification : c’est un audit qui certifie un système de management.
L’audit est un des moyens d’évaluer un système de management. À l’audit des systèmes de
management (qualité, sécurité ou environnement), il convient d’ajouter d’autres moyens
d’évaluation de l’efficacité des activités d’un organisme, tels que les auto-évaluations, la revue de
direction, les contrôles, …
Un certificat d’un système de management dure 3 ans a condition que durant les 3 années n’a pas
présente de dysfonctionnement majeur, une année après l’audit de certification il dure 1 jours il va
porte essentiellement sur les éléments a risque qui ont été soulevé lors de l’audit de suivi, la 3eme
année après un autre audit de renouvelante 2 jours, l’ensemble des éléments de système avec la
renouvelante d’un nouveau certificat.
Ce type d’audit est effectué par des cabinets d’expertise et de consultation étranger agrée et
reconnus par l’organisation mondiale du commerce (O.M.C)
Audit croisé : c’est un audit second partie qui peut être réalisé entre client-fournisseur ou entre 2
entreprises souhaitant s’auditer réciproquement. Ce type d’audit permet l’échange d’expérience a
condition qu’il n’y ait pas de conflit d’intérêt
Audit à blanc : Il permet de vérifier la conformité du système de management mis en place par
rapport au référentiel de la norme mais aussi son bon fonctionnement et son efficacité dans
l’organisation. Cette vérification facilite, si ce n’est assure, l’obtention du certificat du premier coup.
Une mauvaise préparation ou une méconnaissance des règles peuvent entrainer un échec lors de
l’audit initial de certification.
L’audit à blanc est un véritable entrainement de ce qui se passera le jour l’audit initial, il offre ainsi
aux collaborateurs la possibilité de comprendre réellement, et sans enjeu ce jour là, en quoi consiste
l’audit concrètement. Et c’est important. Ils seront préparés à répondre aux questions des auditeurs.
Audit officiel : c’est un audit qui est sanctionné par un certificat qui permet d’officialisé la
reconnaissance du système et la garantie au donneur d’ordre
Audit complémentaire :
Un audit complémentaire est requis dans le cas spécifique où les résultats de l'audit (qu’il s’agisse
d’un audit initial ou de renouvellement) sont insuffisants pour permettre de délivrer le certificat. Au
cours de l’audit complémentaire, l’auditeur se concentre sur la mise en place des actions prises pour
corriger la non-conformité (majeure) déterminée lors de l’audit précédent. L’audit complémentaire
doit être réalisé dans les six mois au maximum après l'audit précédent. En général, l’auditeur qui
réalise l’audit durant lequel une non-conformité majeure a été attribuée doit réaliser l’audit
complémentaire.
Si la non-conformité majeure est liée à une (des) défaillance(s) de fabrication, l’audit complémentaire
doit être réalisé au plus tôt six semaines et au plus tard six mois après l’audit précédent. Pour les
autres types de défaillances (par exemple, concernant la documentation), l’organisme de
certification est responsable de la détermination de la date de l’audit complémentaire.
Si aucun audit complémentaire n’a été réalisé dans les 6 mois, un nouvel audit complet est
nécessaire. Dans le cas où l’audit complémentaire est un échec, un nouvel audit complet est
également nécessaire. La résolution des non-conformités majeures doit toujours être vérifiée sur le
terrain par l’auditeur.
Audit financier : C’est le type d’audit le plus utilisé du fait que la fonction financière est considérée
comme la circulation de l’entreprise cela d’une part, d’autre part, le secteur financier est un secteur
fréquenté et reconnu par les anomalies graves et des détournements plus intensifs.
Audit technique, audit de système d’information : C’est un type d’audit opté par les entreprises
de service de télécommunication, de l’information de communication et du système multimédia.
Audit social : C’est un type d’audit utilisé par l’entreprise pour examiner les conflits et les litiges
entre les employés et les patrons.
- Respect du SMIG : salaire minimum interprofessionnel et garantie dans le milieu urbain.
- SMAG : salaire min agricole et garantie dans le milieu rural.
Audit de performance : maturité du système : il faut tenir en compte de phases antérieures des
systèmes. Exemple l’audit du système de management de la firme TOYOTA est en phase de maturité,
parce qu’elle commence à créer ses propres outils.
Audit opérationnel : consiste à examiner les fonctions de l’entreprise : commercial, achat,
maintenance, comptabilité, service après vente, …
Audit de suivi : une année après la certification, la structure subit un audit de suivi. Dans la
deuxième année après la certification, l’entreprise certifiée subit un deuxième audit de suivi.
Audit de renouvellement : dans la troisième année après la certification, l’entreprise subit un
audit de renouvellement.
4. Qualification des auditeurs :
- Formation initial : Bac+3 (observateur)
- Formation approfondie : Bac 5 (master+ spécialisé)
- + 5 ans (chef d’audit par expérience)
La mission d’audit doit être confiée à un bureau d’étude spécialisé ayant des références en audit des
entreprises, justifiées par des attestations de réalisation de prestations similaires. La mission sera
menée par un consultant en audit des organisations et un consultant financier, répondant aux profils
suivants :
Consultant en audit des Consultant financier
organisations
Formation Etudes Supérieures en Gestion, audit,
Etudes Supérieures en Gestion
finance, logistique, ou en économie.
et Finance
Compétences Expérience dans le secteur d'activité
Pratique de la gestion
générales de l’entreprise bénéficiaire. Pratique
financière d’entreprises ƒ
de l’assistance et duƒ conseil auxConnaissance des instruments
PME financiers au Maroc ƒ
Connaissance de la législation
marocaine en matière de droit
fiscal et commercial
Compétences Connaissances approfondies du Expérience dans la réalisation
spécifiques secteur des plans de financement
Pratique de l’assistance etƒ du
conseil aux entreprises
Expérience plus de 5 ans d’expérience dont au plus de 5 ans d’expérience,
moins 3 dans le conseil. dont au moins trois ans dans le
conseil
Langue Maîtrise de la langue française et de Maîtrise de la langue française
la langue pratiquée dans l’entreprise et de la langue pratiquée dans
l’entreprise
5. Les qualités de l’auditeur : L’auditeur doit être bienveillant. Ce n’est pas un « gentil » qui
ne voit rien et qui ne comprend rien. Il ne conclut pas un audit en affirmant que tout va bien, que le
monde est merveilleux, que les personnes rencontrées sont admirables d’abnégation et de
conscience professionnelle, qu’il n’y a rien à signaler et qu’il n’a jamais, de sa longue vie d’auditeur,
rencontré d’organisation aussi parfaite que celle-ci. Il doit simplement faire part de tous les
problèmes, dysfonctionnements, écarts avec les référentiels constatés sans nuire aux personnels
audités. Tâche difficile s’il en est puisque par définition et par postulat, aucune organisation n’est
parfaite (loin de là). Il doit en conséquence agir et se comporter de manière à indiquer (et à faire
prendre conscience) de ce qui peut (de ce qui doit) être amélioré. Il dit tout, mais sans que cela soit
interprété comme un signe d’inaptitude ou d’insuffisance professionnelle.
M : Méthodique: L’audit à valeur ajoutée, plus que tout audit, se doit d’être méthodique. Parce
que le recours à la méthode permet d’être plus efficient, d’être plus exhaustif et de garantir la
qualité des observations. Plus la méthode est complète (couvrant toutes les étapes) et éprouvée, et
plus l’audit est à valeur ajoutée.
La méthode permet d’être efficient avant tout. En audit, il ne faut rien oublier. Et pour tout prévoir, il
est nécessaire de tout planifier.
P : Professionnel: l’auditeur doit être un homme de terrain avec beaucoup d’expérience afin de
gérer des différentes situations.
E : Efficient: l’auditeur doit être efficace(ne rien oublier, tout prévoir) pour garantir la qualité des
observations. En travaillant en couches progressives, en croisant les points de vue, en répartissant les
thèmes à auditer, en croisant les sources d’information, en travaillant sur les quatre niveaux
d’analyse (stratégie, capital humain, processus et moyens et outils) et en accordant le plus grand soin
à la planification de l’audit.
C : Compétant: doté d'une forte capacité de travail, esprit à la fois analytique et synthétique...
l'auditeur cumule compétences techniques et qualités personnelles. Intuitif et diplomate, il obtient
les informations indispensables en sachant faire oublier son image de contrôleur. Adaptable et
solidaire, il s'intègre facilement à un groupe de travail.
A : Authentique :l’auditeur « authentique » a accès librement à l’antenne en fonction de ses
intérêts et préoccupations et hiérarchise le contenu de l’émission.
B : Bienveillant :il s’agit de valoriser l’audité et le mettre en confiance afin qu’il se confie a
l’auditeur. Etre bienveillant ne consiste pas à cacher ce qui ne va pas mais à dire ce qui a été constaté
avec des formulations positives.
L : Loyal : c’est un auditeur sincère et fidèle envers l’entreprise auditée tout en étant discret vis à
vis des informations qui lui sont confiées.
E : Exhaustif : l’auditeur doit prendre en considération tous les éléments possible et nécessaire
afin de traiter sa mission concernant la fonction achat de façon complète et intégrale, l’auditeur doit
vérifier, contrôler et examiner tous les secteurs à audités sans laisser aucun coin.
Compétences d’un auditeur :
1- La connaissance des normes et exigences d’audit
2- La connaissance des procédures et méthodes d’audit
3- La maîtrise des techniques d’évaluation / 4- La capacité à manager un audit
5- La capacité à utiliser des techniques de management pour l’exécution d’audit
Les qualités personnelles d’un auditeur :
Les documents de travail, indispensables pour faciliter les investigations des auditeurs, sont :
•le référentiel
•le manuel de management de la qualité
•le plan de l’audit
•les imprimés types de l’audit
•des check listes personnelles
N° A B C D
0 Secteur A0 à Audité Auditeur C0 10 /2015 11 /2015 12/2015 01/2016
auditer B0
1 Appro Achat X U Ø O
2 Stockage MP, Y O Ø Ø O
C
3 Production K D O O O
4 Maintenance L Q Ø Ø O
5 Commercial O H Ø O
6 Direction G P N Ø O
7 Fin et compt M B Ø O
8 Qualité J V O O
O : Audit planifié
Ø : Audit planifié et réalisé
Chapitre3 : Préparation de l’audit
- Diagramme Ishikawa :
1 - MOD : L’inexistence, insuffisance, non qualification des ressources humaines, manque de rigueur.
2- Méthode : absence des méthodes, limitation, l’interface.
3- Milieu : Les informations relatives à la protection du milieu lors de la demande d’achat.
4- Matière : Risque relatifs aux caractéristiques des produits ou services commandés.
5- Management : Comment nous dirigeons la commande d’achat ?, structure et responsabilité non
mentionnée au niveau de la demande d’achat.
6- Moyen : Risque liée à un logiciel
Les documents examinés lors de l‘audit documentaire :
La préparation de l’audit est une étape qui consiste à examiner à distance et à prévoir les pistes
éventuelles d’audit. L’auditeur entame son travail par l’examen du système documentaire. Pendant
cette phase l’auditeur va examiner la documentation à distance et se prononcera sur la conformité
aux dispositions normatives, légales et organisationnelles.
Dans cette phase l’auditeur doit faire une revue documentaire à distance. Les éléments de ce
système documentaire peuvent être composé de :
- le manuel : c’est un document relatif au système de management de l’entreprise.
- Les procédures générales : ce sont les documents relatifs à des fonctions.
- Les procédures opérationnelles : ce sont les documents relatifs à des taches spécifiques.
- Les documents d’enregistrements : est un formulaire à renseigner. Il sert comme élément de
traçabilité de l’exécution d’une tache donnée.
- Les documents externes : ce sont des documents d’origine externe.
Ce qui est prioritaire comme document lors de l’étape de la préparation de l’audit, ce sont : le
manuel qualité la cartographie des processus et les processus.
Chapitre4 : Réalisation de l’audit
Réunion d’ouverture
La réunion d'ouverture permet aux participants (équipe d'audit et audités prévus sur le plan d'audit)
de se présenter et de définir leur rôle dans le cadre de l'audit. L'objectif de l'audit est rappelé, le plan
d'audit est confirmé ou modifié en fonction des éventuels aléas. La réunion d’ouverture est aussi
l’occasion de rappeler qu’un audit n’a pas pour objectif de trouver des écarts ou des fautes, ne se fait
pas dans une logique de sanctions, mais a comme objectif de faire progresser l’organisme et d’aider
les audités à travailler dans de meilleures conditions.
Etapes :
- Coordination entre l’auditeur et les responsables à auditer ;
- L’auditeur informe le responsable sur l’objet et l’objectif de cet audit ;
- Organiser le plan d’audit en collaboration avec les responsables à auditer.
Audit
Déroulement :
- L’auditeur doit respecter certain point pour le bon déroulement d’audit ;
- L’auditeur commence l’audit d’une manière méthodique à l’aide d’une check-list (liste des taches, liste
contrôle) ;
- L’auditeur doit être ponctuel c'est-à-dire, il respect l’horaire signale dans le plan ;
- L’auditeur doit poser des questions simples et claires ;
- L’écoute attentif de l’auditeur aux repenses d’audité ;
- Lorsque l’auditeur signal une erreur, risque, doit informer les audités d’une façon simple, claire et amicale ;
- L’auditeur doit multiplier les questions afin de traiter le secteur d’une manière exhaustif.
L'audit est ensuite mené d'une part en salle puis sur le terrain. La proportion entre ces deux parties
sera fonction de la maturité du SM. La proportion salle-terrain est d'environ 2/3-1/3 pour un système
jeune, alors que pour un système rodé elle est plutôt de 1/4-3/4. L'audit en salle permet l'examen
des documents*, l'audit terrain permet d'évaluer les pratiques des personnes ou les dispositions
techniques mises en œuvre. Concernant l'audit terrain, il est nécessaire d'organiser des entretiens
avec des personnes de niveaux et fonctions différents. Les personnes rencontrées sont celles
initialement prévues dans le plan d'audit, mais aussi des individus choisis par l'auditeur en fonction
de critères déterminés en cours d'audit (derniers arrivés, intérimaires, sous-traitants, fonctions
importantes non identifiées lors de l'élaboration du plan d'audit…).
Le principe de l'audit est de recueillir des preuves du fonctionnement ou du dysfonctionnement du
système. Ces preuves peuvent être :
des documents consultés,
des résultats d'entretiens avec les personnes,
des observations des pratiques et des situations.
La comparaison des preuves recueillies aux critères d'audit permet d'établir des constats d'audit.
La pratique veut bien souvent que l'on distingue les écarts de nature à remettre en cause à eux seuls
le SM, des autres. Dans le premier cas, on parlera de non-conformité ou bien encore de non-
conformité majeure et dans le second cas de remarque ou de non-conformité mineure. Ce distinguo,
fait par les organismes certificateurs, n’est pas obligatoire dans le cadre du SM de l’organisme voir
même déconseillé, car source de confusion, de polémiques et dans quelques cas de conflits. On
parlera alors d’écart sans distinction d'importance.
Par ailleurs, un écart est dit documentaire lorsque les dispositions définies par l’organisme
(documentées ou non) ne permettent pas de respecter une exigence du référentiel. Un écart est dit
d’application lorsque la mise en œuvre sur le terrain n’est pas conforme à une disposition définie par
l’organisme.
Il est possible de mettre également en évidence les points sensibles (élément en conformité avec le
référentiel mais sur lequel une dérive vers un écart est possible si rien n’est fait), les points forts et
de proposer des axes d'amélioration. C'est dans ces recommandations que va figurer la réelle valeur
ajoutée de l'audit. Au-delà de la simple vérification, elles sont l'un des principaux moteurs de
l'amélioration.
Apres réalisation :
- L’auditeur doit rédiger un rapport final d’audit bien détaillé et il contient l’ensemble des écarts et
erreurs synthétisés avec des pistes d’amélioration qu’il propose.
- L’auditeur organise une réunion de clôture ou il présente son rapport devant les responsables.
Réunion de synthèse
La réunion de synthèse permet à l'équipe d'audit, ou à l'auditeur seul, de s’isoler afin de passer en
revue les constats d'audit et de préparer la rédaction des écarts qui seront présentés en réunion de
clôture.
Réunion de clôture
La réunion de clôture a lieu en présence du responsable du secteur audité ou du pilote de processus,
et éventuellement de la direction. L'auditeur informe les participants des constats qu'il a faits et
s'assure de leur bonne compréhension par l'audité, de façon à permettre que des actions correctives
adaptées soient mises en œuvre.
Rédiger le rapport d’audit
Il est utile de définir au sein de la procédure d'audit :
la composition du rapport,
les règles de diffusion et de conservation de ce document.
La rédaction du rapport doit être telle que celui-ci soit autoporteur à la lecture, même pour des
personnes n'ayant pas participé à l'audit. Ceci signifie que tous les éléments nécessaires à la
compréhension d'un écart soient rapportés : le critère, la preuve obtenue et par différence entre ces
derniers, l'écart en lui-même. Il est essentiel d'apporter des descriptions factuelles, précises et
étayées des situations (ex : lieux, quantités, etc.)
Diffuser le rapport de l’audit
Il est souhaitable qu'avant sa diffusion le rapport d'audit soit approuvé par un responsable désigné
dans la procédure : autre membre de l'équipe d'audit, auditeur confirmé, responsable du SM ou du
programme d'audit. Dans les deux derniers cas, il convient cependant d'être vigilant à maintenir
l'indépendance de l'équipe d'audit.
Si l’organisme applique la norme NF EN ISO 19011, le rapport sera diffusé au commanditaire de
l'audit (responsable du programme d'audit, responsable du SM s'il est différent) qui le transmettra à
l'audité pour définir les actions correctives.
Les éléments de preuve : peuvent se baser sur des justifications empiriques matérielles :
documents à consulter, l’état de stock, les réponses des salariés, rapprochements de réponses avec
les observations. Dans son examen, un auditeur est tenu de baser sa classification des écarts selon
les éléments de preuve apportés. Ces éléments de preuve peuvent être : des stocks existants, des
machines en marche, des personnes présentes,…
Les types des audités :
- l’audité est timide : c’est une personne qui a du mal à parle général et a mettre en valeur son
travail. l’auditeur peut entamer par des questions trop faciles ou il est sur d’avoir des réponses
fiables. L’auditeur va enchainer ensuite sur des questions du secteur au fur et à mesure.
- L’audité est arrogant : il a la fierté personnelle, c’est une personne qui survalorise sa
personnalité et elle se croit au-dessus des autres. L’auditeur doit éviter de rentrer en
confrontation avec la dite personne. Néanmoins, il peut adapter une tactique relative au « OUI,
MAIS ». Autre possibilité peut être adaptée « l’interprétation par les collègues du service ».
- L’audité désintéressé : c’est une personne qui ne présente aucun intérêt pour l’évaluation du
secteur audité. Plusieurs raison peuvent expliquer cette attitude : départ prochain, souvent
marginalisé, conflits, ancienneté et routine, climat tendu, démotivé … les tactiques qu’on peut
utiliser avec cette personne : chercher l’horizon d’attentes, aborder au préalable des questions
adressées relatives aux sujets qui peuvent l’intéresser ensuite aborder les questions du secteur.
En cas ce blocage, un changement d’audité s’avère nécessaire.
- L’audité mouvementé : c’est une personne qui intervient tout le temps, sans qu’on s’adresse à
lui, il monopolise la parole, il répond par des questions réciproques et joue la malin. L’auditeur
doit donc essayer de l’occuper par une tache : consultation des archives … pour qu’il ne soit pas
un élément perturbateur de la mission de l’audit.
- L’audité résistant : c’est une personne qui reste attachée à sa version des choses en essayant de
contredire les affirmations de l’auditeur. Elle met toujours en évidence l’avantage de sa position.
Dans le cas là, en tant qu’auditeur il faut s’assurer que l’observation en question présente plus
que 75% de risques. Si c’est moins il ne faut pas maintenir l’observation. L’auditeur examine sur
le terrain les documents de référence. Les plannings, les procédures, les manuels, les
instructions, les consignes, et les enregistrements etc., peuvent servir pour se prononcer sur le
terrain.
2. Défauts METHODE :
Absence de méthode, ou méthode indisponible
Méthode incomplète, incompréhensible ou erronée
Méthode est cohérente, mais mal interprétée
Méthode est cohérente, mais mal appliquée
Manque de formation à la méthode
3. Défauts Matière :
Absence de la matière, ou quantité insuffisante
Matière ne convient pas : mauvaise référence
Qualité de la matière a la limite des exigences
Perte de temps et tri du a la qualité de la matière
Dysfonctionnement du l’emballage
4. Défauts MAIN D’ŒUVRE :