Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
TD2 Cor Nombres Complexes
TD2 Cor Nombres Complexes
TD2 Cor Nombres Complexes
Complexes
Correction 1. Dans cet exercice, je ne détaille pas forcément tous les calculs, je
ne donne que la méthode générale ou des indications.
1 − 3i 4 3i
1. Mettre sous forme algébrique z = : z = − − . On a un quotient de
1 + 3i 5 5
nombres complexes dont on vaut la forme algébrique : on multiplie par le conjugué
du dénominateur.
√ √
2. Mettre sous forme algébrique z = (i − 2)3 : z = 2 + 5i. On utilise ici une
identité remarquable.
1 + 4i 19 9
3. Mettre sous forme algébrique z = : z = − + i . On a un quo-
1 − 5i 26 26
tient de nombres complexes dont on vaut la forme algébrique : on multiplie par le
conjugué du dénominateur.
√ !9
3−i
4. Mettre sous forme algébrique z = √ : z = (−i)9 = −i. Ici plu-
1+i 3
sieurs méthodes marchent bien : √Soit on commence par mettre sous forme ex-
3−i
ponentielle le nombre complexe √ en mettant sous forme exponentielle le
1+i 3
numérateur d’un côté et le dénominateur de l’autre côté puis on passe à la puis-
sance
√ 9. Soit on commence par mettre sous forme algébrique le nombre complexe
3−i
√ en multipliant par le conjugué du dénominateur et on passe à la puissance
1+i 3
9.
(1 + i)2
5. Mettre sous forme algébrique z = : z = −1. Là encore il y a plusieurs
(1 − i)2
méthodes qui marchent bien. Une possibilité est de mettre sous forme exponentielle
1 + i d’un côté et 1 − i de l’autre côté puis de les passer au carré et enfin de faire
le quotient.
1
6. Mettre sous forme algébrique z = 1 : z = −1 + i. On peut par exemple
i+1 − 1
commencer par tout mettre sous le même dénominateur en bas et on obtient z =
1 1+i
−i
= = i(1 + i).
1+i
−i
Correction 2.
• Calculer la partie réelle et la partie imaginaire de (x + i)2 : En développant
(x + i)2 , on obtient (x + i)2 = (x2 − 1) + 2ix. Ainsi
x − 3i
• Calculer la partie réelle et la partie imaginaire de : On a :
x2 + 1 − 2ix
x − 3i (x − 3i)(x2 + 1 + 2ix)
= . Ainsi, on obtient
x2 + 1 − 2ix x4 + 6x2 + 1
x(x2 + 7) −x2 − 3
x − 3i x − 3i
Re 2
= 4 et Im = .
x + 1 − 2ix x + 6x2 + 1 2
x + 1 − 2ix x4 + 6x2 + 1
Correction 3. Dans cet exercice, je ne détaille pas forcément tous les calculs, je
ne donne que la méthode générale ou des indications.
1. Mettre sous forme exponentielle z = −18 : z = 18eiπ . On a en effet com-
mencé par calculer le module qui vaut 18, puis on a mis en facteur le module et on
a mis −1 sous forme exponentielle.
π
2. Mettre sous forme exponentielle z = −7i : z = 7e−i 2 . On a en effet com-
mencé par calculer le module qui vaut 7. Puis on a mis en facteur le module et on
a mis −i sous forme exponentielle.
√ π
3. Mettre sous forme exponentielle z = 1 + i : z = 2ei 4 . On a calculé le mo-
√
dule qui vaut 2 et on l’a mis en facteur.
4. Mettre sous forme exponentielle z = (1 + i)5 : On √ commence par mettre 1 + i
π
sous forme exponentielle et on obtient que 1 + i = 2ei 4 . Ainsi on obtient que
√ 5π √ 5π √ 5π
(1 + i)5 = ( 2)5 ei 4 = 4 2ei 4 . Ainsi on a : z = 4 2ei 4 .
√
1+i 3 π
5. Mettre sous forme exponentielle z = √ : z = ei 2 . Ici on peut par
3−i
exemple mettre sous forme exponentielle d’un côté le numérateur et de l’autre côté
le dénominateur. Puis on utilise les propriétés sur les quotients d’exponentielles.
π π
6. Mettre sous forme exponentielle z = −2ei 3 e−i 4 : Ici hle calcul du module i
iπ iπ
donne |z| = 2 car pour tout θ ∈ R : |eiθ | = 1. On a donc : z = 2 −1 × e 3 × e− 4 =
13π 13π
2ei 12 . Ainsi on a : z = 2ei 12 .
5π
!6
2ei 8
7. Mettre sous forme exponentielle z = −10eiπ 7π : Même type de calcul
ei 4
qui utilise les propriétés de l’exponentielle. Ici le module vaut 10 × 26 = 640 et on
−27π −27π
obtient que z = 640ei 4 . On simplifie alors ei 4 en remarquant par exemple
−27π −28π + π π −27π π 5π
que = = −7π + . Ainsi on a : ei 4 = ei(π+ 4 ) = ei 4 . Ainsi on
4 4 4
i 5π
a : z = 640e . 4
2π 2π 2π 7iπ
8. Mettre sous forme exponentielle z = −5 cos + i sin : z = 5ei( 5 +π) = 5e 5 .
5 5
2π 2π
En effet on a : z = −5ei 5 = 5eiπ ei 5 .
1
9. Mettre sous forme exponentielle z = i 1
: Mettons tout d’abord sous
2 − 2 3
√
5π 5π
210 ei 3 . Ainsi on a : z = 210 ei 3 .
1 π
11. Mettre sous forme exponentielle z = , θ 6= + kπ, k ∈ Z : Com-
1 + i tan θ 2
mençons par calculer le module. Le formulaire de trigonométrie donne |z| = | cos θ|.
Il faut donc discuter selon le signe du cosinus.
π π
• Si cos θ ≥ 0, c’est-à-dire si ∃k ∈ Z, − + 2kπ ≤ θ ≤ + 2kπ,alors
2 2
1
z = cos θ × = cos θe−iθ .
cos θ + i sin θ
π 3π
• Si cos θ ≤ 0, c’est-à-dire si ∃k ∈ Z, + 2kπ ≤ θ ≤ + 2kπ,alors
2 2
−1
z = − cos θ × = − cos θeiπ e−iθ = − cos θei(π−θ) .
cos θ + i sin θ
1 + i tan (θ) n
π
12. Mettre sous forme exponentielle z = , n ∈ N, θ 6= + kπ, k ∈ Z :
1 − i tan (θ) 2
Ici plusieurs méthodes sont possibles. On peut par exemple commencer par simpli-
1 + i tan (θ)
fier le quotient . On obtient en utilisant la définition de la tangente :
1 − i tan (θ)
cos (θ)+i sin (θ)
1 + i tan (θ) cos (θ) cos (θ) + i sin (θ)
= cos (θ)−i sin (θ)
= .
1 − i tan (θ) cos (θ) − i sin (θ)
cos (θ)
Il suffit alors de remarquer que : cos (θ) + i sin (θ) = eiθ et que cos (θ) − i sin (θ) =
cos (−θ) + i sin (−θ) = e−iθ en utilisant la définition de eiθ , la parité du cosinus et
1 + i tan (θ) eiθ
l’imparité du sinus. Ainsi on obtient que : = −iθ = e2iθ . En passant
1 − i tan (θ) e
à la puissance n, on obtient que : z = e2inθ .
Ainsi, |z2 | = 2| sin 2t |. Il faut alors discuter selon le signe du sinus qui n’est pas
toujours positif.
t t t
? Si sin ≥ 0, on a |z2 | = 2 sin . Étude de sin ≥0:
2 2 2
t t
sin ≥ 0 ⇔ ∃k ∈ Z, 0+2kπ ≤ ≤ π+2kπ ⇔ ∃k ∈ Z, 4kπ ≤ t ≤ 2π+4kπ.
2 2
t t t
? Si sin ≤ 0, on a |z2 | = −2 sin . Étude de sin ≤0:
2 2 2
t t
sin ≤ 0 ⇔ ∃k ∈ Z, π+2kπ ≤ ≤ 2π+2kπ ⇔ ∃k ∈ Z, 2π+4kπ ≤ t ≤ 4π+4kπ.
2 2
• Mettre z2 sous forme exponentielle : On distingue donc deux cas selon le signe
t
de sin .
2
? Cas 1 : Lorsque t vérifie : ∃k ∈ Z, 4kπ < t < 2π + 4kπ (0 ne se met pas sous
forme exponentielle, il faut donc étudier uniquement les nombres complexes
non nuls ce qui explique les inégalités strictes) :
On reprend ensuite les mêmes cas, et on obtient les mêmes résultats que précédem-
ment.
Correction 6.
1 + cos a + i sin a
1. Module et argument de Z = :
1 + cos b + i sin b
1 + cos a + i sin a 1+e ia
On peut remarquer que : = . On utilise donc la méthode
1 + cos b + i sin b 1 + eib
de l’angle moitié pour le numérateur et le dénominateur. On obtient
ia ia
e 2 2 cos a2 e 2 cos a2
1 + cos a + i sin a
= ib = ib .
1 + cos b + i sin b e 2 2 cos b e 2 cos b
2 2
On peut remarquer que ce nombre est bien défini car le dénominateur est bien non
b
nul car on a supposé que b n’est pas de la forme 2kπ + π donc n’est pas de la
2
π
forme kπ + avec k ∈ Z et ainsi cos 2b ne s’annule pas. On obtient donc
2
cos a2 i a−b
1 + cos a + i sin a
Z= = e 2 .
1 + cos b + i sin b cos 2b
Correction 7.
1. Calcul de j3 et de 1 + j + j2 :
2π 3
On a : j 3 = ei 3 = e2iπ = 1. Pour le calcul de 1 + j + j 2 , on reconnaît la somme
des termes d’une suite géométrique de raison j 6= 1 et ainsi
1 − j3
1 + j + j2 = = 0.
1−j
Correction 8.
1. Linéariser sin5 x : on utilise la formule d’Euler, puis on développe grâce à la
formule du binôme de Newton. Il suffit ensuite de rassembler les exponentielles
conjuguées, et d’appliquer à nouveau la formule d’Euler dans l’autre sens.
5
eix − e−ix
5
sin x =
2i
1
e5ix − 5e4ix e−ix + 10e3ix e−2ix − 10e2ix e−3ix + 5eix e−4ix − e−5ix
=
32i
1
e5ix − e−5ix + 5(−e3ix + e−3ix ) + 10(eix − e−ix )
=
32i
1
= (2i sin(5x) − 10i sin(3x) + 20i sin x)
32i
sin (5x) 5 5
On obtient finalement : sin5 x = − sin (3x) + sin x .
16 16 8
1 5 5
Une primitive est donc donnée par : F (x) = − cos (5x)+ cos (3x)− cos x+C,
80 48 8
avec C ∈ R.
2. Linéariser sin3 x cos2 x : Attention de ne pas linéariser séparemment les deux
termes ! Il faut ici développer toutes les exponentielles, avant de repasser aux cosinus
Correction 11.
1. Résolution de z2 = i : Comme 0 n’est pas solution, on cherche les solutions z
sous la forme exponentielle z = reiθ avec r > 0 et θ ∈ R.
2
r =1 r=1
2 2 2iθ i π2
z =i⇔r e =e ⇔ ⇔
∃k ∈ Z, 2θ = π + 2kπ ∃k ∈ Z, θ = π + kπ.
2 4
Ainsi,
n π 5π o 1 + i −1 − i
S = ei 4 , ei 4 = √ , √ .
2 2
Correction 12.
1. Résolution de zn = (z − 1)n : On peut tout de suite remarquer que z = 1 n’est
pas solution. On obtient alors pour tout z 6= 1,
n
n n z
z = (z − 1) ⇔ =1
z−1
z 2ikπ
⇔ ∃k ∈ {0, . . . , n − 1}, =e n (racines n-ièmes de l’unité)
z−1
2ikπ
⇔ ∃k ∈ {0, . . . , n − 1}, z = e n (z − 1).
2ikπ
−e n
⇔ ∃k ∈ {1, . . . , n − 1}, z =
ikπ kπ
e n × −2i sin
n
ikπ −i 1 kπ 3pi
⇔ ∃k ∈ {1, . . . , n − 1}, z = e n = ei n + 2 .
kπ kπ
2 sin 2 sin
n n
1 i kπ
+ 3pi
Donc on a : S = e n 2 , k ∈ J1, n − 1K
kπ
2 sin
n
2. Exercice très classique : L’idée ici est de se ramener à la résolution d’une équation
type racine n-ième de l’unité.
• Comme 1 n’est pas solution de l’équation, on peut supposer que z 6= 1. Ainsi,
on peut bien diviser par (z − 1)n qui est bien non nul. Ainsi, on a
z+1 n
n n
(z + 1) = (z − 1) ⇔ = 1 ⇔ Zn = 1
z−1
z+1
en posant Z = .
z−1
• Résolution des racines n-ième de l’unité : à savoir faire : voir cours :
On obtient donc que les solutions sont les Z de la forme
2ikπ
Zk = e n , k ∈ J0, n − 1K.
z+1 2ikπ
• On repasse alors à z et on cherche donc les z tels que : = e n avec
z−1
k ∈ J0, n − 1K fixé. On obtient alors
z+1 2ikπ 2ikπ
2ikπ
2ikπ
2ikπ 2ikπ
= e n ⇔ z+1 = e n (z−1) ⇔ z 1 − e n = −e n −1 ⇔ z e n − 1 = e n +1.
z−1
Ici, il faut faire attention car on ne peut JAMAIS diviser par un nombre sans
vérifier qu’il est bien NON nul. Or on a :
2ikπ 2ikπ 2kπ
e n −1=0⇔e n =1⇔ = 2k 0 π ⇔ k = nk 0
n
avec k 0 ∈ Z. Or k ∈ J0, n − 1K donc le seul k qui vérifie cela est k = 0.