Vous êtes sur la page 1sur 160

IFRS & passage du PCN

75 au nouveau Système
è
Comptable Financier

Par: Mohamed Neji Hergli


Expert comptable Alger : 11-15
11 15 Octobre 2008
Octobre 2008 / p1
La normalisation
comptable
internationale

Mohamed Neji Hergli

Octobre 2008 / p2
Sommaire
g Genèse et organisation
g de l’IASC

g Processus d’élaboration
d élaboration des normes

g Fondamentaux du référentiel IFRS

g Point sur les normes actuelles

g IFRS: les projets en cours

Octobre 2008 / p3
Modèles économiques avant les années 90

Système économique Système économique


Anglo-saxon Europe continentale

Bailleurs de fonds : Bailleurs de fonds


Investisseurs à risque/ Fonds d’investissement Banques/ Subventions publiques

L’information de qualité : Garantie Les sûretés réelles : Garantie des


des bailleurs de fonds bailleurs de fonds

Modèle comptable à cadre Modèle comptable fiscalisant et


conceptuel juridiste (à plan comptable)

Émergence des concepts de


Rôle prépondérant de l’État
Gouvernance/ Transparence

IFRS/ US GAAP/ Value Reporting


Bourse
UE / IFRS/ Groupes de sociétés cotées

Octobre 2008 / p4 Globalisation


Genèse et
Organisation
g de
l’IASC
Essor des normes
comptables
internationales

Octobre 2008 / p5
1974 1993 Fin 1995
Publication de la Démarrage par l'UE
Publication de 10
première norme IAS d'un travail de
normes révisées
“Publicité des méthodes comparaison des
comptables” directives européennes
et des normes IAS

1973 1989 juillet 1995 1997


Création de l’IASC Publication du premier produit de Accord de l’IASC et Création par l'IASC d’un
travaux conceptuels “cadre de l’IOSCO comité d'interprétation SIC qui
conceptuel de préparation et de s’assimile à une procédure
présentation des EF” d’appel en cas de difficultés
de lecture des normes
existantes

Dec. 1999 2003


Approbation par le conseil
• Publication de 13 normes révisées
de l’IASC des
par l'IASB
propositions de faire des avril 2001 • Adoption par la CE de la quasi-
changements significatifs IASB totalité des normes de l'IASB (sauf les
dans sa structure
normes IAS 32 et IAS 39)

Septembre 2002
2004 - 2007
2000 Publication du règlement UE "IFRS
• Poursuite de l'adoption
Approbation de la 2005" imposant aux société
européennes cotées publiant des EF par la CE des normes de
nouvelle structure de l'IASB
ll’IASC
IASC consolidés l'application
pp des IFRS à
partir du 1er janvier 2005 • Révision
é de la
constitution de l'IASCF

Octobre 2008 / p6
Depuis 1973…

g Création de ll’IASC
IASC sous forme de 9 pays fondateurs
fondation par les représentants des
professions comptables de 9 nations
g Objectifs:
g Formuler et publier des normes comptables
acceptables au plan international pour la
préparation
p p des EF
g Promouvoir leur utilisation à l’échelle
mondiale
g Plus généralement travailler pour
harmoniser les pratiques comptables et la
présentation des normes au plan
international
Allemagne, Australie,
All A t li
Canada, Etats-Unis, France,
Japon, Mexique, Pays-Bas et
Royaume uni
Octobre 2008 / p7
Depuis 1973…

g Jusqu’en 1989,
g Recherche d’un
d’ n consensus
consens s entre les grands pays
pa s normalisateurs,
normalisate rs sur
s r la base du
d
plus petit dénominateur commun qui a prévalu dans l’élaboration des normes

g Ap
partir de 1989, un virage
g net est amorcé,
g L’IASC, en concertation avec l’IOSCO, privilégie la recherche d’une réelle
application des normes par les sociétés cotés.

g En 1995,
1995 ll’IASC
IASC et ll’IOSCO
IOSCO vont encore plus loin…
loin
g Signature d’un accord prévoyant la révision accélérée de certaines normes. L’objectif
poursuivi alors était de faire admettre les normes IAS à l’horizon 2000, à l’occasion
de toutes les cotations et émissions internationales.
g Cet objectif a été réaffirmé par ll’IOSCO
IOSCO dans sa conférence de presse du 17 mai
2000.

g Jusqu’en 2000, l’organisme décisionnel de l’IASC était l’IASB dont les


f
fonctions
ti ét i t à la
étaient l fois
f i techniques
t h i ett politiques.
liti
g Les membre du "Board" étaient désignés par les « trustees » de l’IASC.
g Chaque membre pouvait nommer deux représentants et un conseiller technique.
g Les interprétations étaient du ressort du SIC "Standing
Standing Interpretations Committee
Committee"

Octobre 2008 / p8
A partir du 1er avril 2001

g L’IASC Foundation, compte 153 membres originaires de 112 pays. Son


organisation a été quelque peu modifiée par une nouvelle constitution,
constitution un comité a
été désigné et composé de 19 personnes "trustees" dont les fonctions sont:

g La nomination des membres du board (IASB), de l’IFRIC et du SAC "Standards


Advisory Council
Council"
g La responsabilité du financement de l’IASCF;
g La possibilité de changer le fonctionnement constitutionnel ( à la majorité des ¾)

g Un projet de révision de la nouvelle constitution est en cours sous la


pression des utilisateurs européens.

Octobre 2008 / p9
Organisation de l’ "IASC Foundation"

Octobre 2008 / p10


L’International Accounting Standards
Board "IASB"
IASB
g L’IASB, est aujourd’hui constitué de 14 membres (12 plein temps) dont 7
ont un rôle de membre de liaison "liaison
liaison member
member" avec les organismes
normalisateurs nationaux. Il est doté de pouvoirs exécutifs, son rôle étant
de:

g Définir les priorités,


g D’élaborer et d’approuver les normes du référentiel IFRS.

g La nouvelle équipe de ll’IASB


IASB est actuellement composée de:

g 4 américains. Critères de sélection


g 3 britanniques
g 1 allemand
g 1 australien
g 1 canadien
g 1 français Expérience
p Equilibre
q Equilibre
q
g 1 japonais professionnelle géographique technique
g 1 sud-africain
g 1 suédois

Représentants de normalisateurs, préparateurs, utilisateurs, auditeurs et professeurs


Octobre 2008 / p11
L’International Accounting Standards
Board "IASB"
IASB
g La réforme engagée traduit:

g Un souci de professionnalisation

g Un souci d’indépendance
p

g Un souci d’ouverture de ses instances aux préparateurs, régulateurs, et


normalisateurs nationaux en complément des professionnels de la comptabilité

g La dissolution du G4+1 en février 2001 qui réunissait des représentants


des organismes de normalisation comptable d’Australie, du Canada, des
Etats-Unis, du Royaume-Uni auxquels s’associait l’IASC en tant
q ’obser ate r
qu’observateur.

g La dissolution du G4+1 et l’appui de la SEC américaine témoignent de la


volonté des anglo
anglo-saxons
saxons de participer activement aux travaux de ll’IASC.
IASC.

Octobre 2008 / p12


Le Standards Advisory Council "SAC"

g Le SAC, issu des réformes de l’IASC, a un rôle consultatif sur l’agenda des
travaux de l’IASB
l IASB et les projets en cours.
cours

g Le SAC est constitué de 49 membres également nommés par les trustees


de l’IASC Foundation, dont le Président du Board.

g Ses membres sont des représentants des organismes et des particuliers ayant un
intérêt pour l’information financière internationale.

g La Commission Européenne, la SEC américaine et le Financial Services Agency du


Japon y siègent également à titre d’observateurs.

g D’après les statuts de l’IASC,


l’IASC le SAC est présidé par le président de l’IASB
l’IASB.

Octobre 2008 / p13


L’International Financial Reporting
Issues Committee "IFRIC"
IFRIC
g L’IFRIC (ex Standing Interpretation Committee SIC) est chargé de
ll’interprétation
interprétation des normes existantes.
existantes Ces interprétations sont soumises
à l’IASB pour approbation.

g L’IFRIC est composé


p de 12 membres auxquels
q sont adjoints
j des
représentants de l’IOSCO et de la Commission Européenne en tant
qu’observateurs.

g A ce jour ll’IFRIC
IFRIC a publié 14 interprétations dont une a été retirée:
IFRIC 1 Variation des passifs existants relatifs au démantèlement, à la remise en
état et similaires
IFRIC
C2 Parts sociales des entités coopératives
p et instruments similaires

IFRIC 4 Déterminer si un accord contient un contrat de location

IFRIC 5 Droits aux intérêts émanant de fonds de gestion dédiés au démantèlement,


à la remise en état et à la réhabilitation de ll’environnement
environnement
IFRIC 6 Passifs découlant de la participation à un marché spécifique - déchets
d’équipements électriques et électroniques
IFRIC 7 Application de l’approche du retraitement dans le cadre de IAS 29
Information financière dans les économies hyperinflationnistes
IFRIC 8 Champ d’application de IFRS 2
Octobre 2008 / p14
L’International Financial Reporting
Issues Committee "IFRIC"
IFRIC
g …

IFRIC 9 Réexamen des dérivés incorporés

IFRIC 10 Information financière intermédiaire et dépréciation


p

IFRIC 11 IFRS 2- Groupe et transactions sur actions propres

IFRIC 12 Contrats de concessions de service

IFRIC 13 Programmes de fidélité des clients

IFRIC 14 IAS 19- La limite sur un actif au titre des prestations définies, Exigences de
financement minimum et leur interaction

Octobre 2008 / p15


Processus
d’élaboration des
normes
Due Process

Octobre 2008 / p16


Les étapes du processus

Octobre 2008 / p17


Les étapes
p du p
processus
g Réflexion initiale de l’équipe technique pour identifier ce qui existe sur le
thème étudié,
étudié notamment en rapport avec le cadre conceptuel;

g Etude comparée des pratiques et des standards nationaux et échanges de


vues avec les normalisateurs concernés;

g Consultation du SAC sur l’opportunité d’inscrire ce thème à l’agenda des


travaux de l’IASB;

g Constitution d’un comité consultatif "Advisory group" pour conseiller


l’IASB dans ses travaux;

g Publication d’un document de discussion avec appel à commentaires;

g Publication dd’un
un projet de norme ou de révision d d’une
une norme appelé
"Exposé-sondage" pour commentaires du public avec dans certains cas
un "basis for conclusion" qui constitue en quelques sorte le résumé des
conclusions du normalisateur mais reprend également ses réflexions et
ses intentions;

Octobre 2008 / p18


Les étapes
p du p
processus
g Analyse et prise en considération des commentaires reçus;

g Réflexion sur l’opportunité d’organiser des auditions publiques ou de faire


des tests sur le terrain;

g Approbation de la norme par l’IASB à la majorité qualifiée (au minimum 8


voix sur 14);

g Publication de la norme définitive et de ses compléments (annexes,


conclusions du normalisateur, guide d’application le cas échéant).

Octobre 2008 / p19


Les fondamentaux
du référentiel
IFRS
Un référentiel résolument
économique tourné vers la
substance des opérations

Octobre 2008 / p20


Les fondamentaux des IFRS

ƒ Prééminence de l’économique sur le juridique

ƒ Recours accru au concept de Juste Valeur

ƒ La prise en compte de l’effet du passage du temps


(l’actualisation)

ƒ Primauté du bilan sur le compte de résultat

Octobre 2008 / p21


Le point sur les
normes

Le référentiel IFRS

Octobre 2008 / p22


Composantes actuelles du
référentiel
éfé ti l

8 normes
IFRS

13 11
Interprétations Interprétations
Cadre SIC
IFRIC

29 normes
IAS
Octobre 2008 / p23
Classement thématique du référentiel

METIERS
CADRES Normes IFRS
IFRS 1 IFRS 2 IFRS 3 IFRS 4 IFRS 8

N
Normes IAS
IAS 1 IAS 2 IAS 7 IAS 41

SPECIFIQUES Interprétations
IFRIC 1…IFRIC 14 SIC
S C 10…SIC
0 S C 32

Octobre 2008 / p24


Classement thématique
q du référentiel

Normes
N Normes
N Normes
N
"Cadres" "Spécifiques" "Métiers"

• Grands modes de • Particularité des


comptabilisation comptes • Particularismes
sectoriels
• Présentation • Particularité des
opérations
• Informations à
fournir

Présentation Information à Consolidation


E l ti
Evaluation
fournir

Octobre 2008 / p25


Normes "Cadres": Présentation
Référentiel IFRS
IAS 1
IAS 2

IAS 40
IAS 41
CPPEF Cadre de préparation et de présentation des états financiers
… IAS 1 Présentation des états financiers
IFRS 1
IAS 7 Tableaux des flux de trésorerie
IFRS 2
SIC 29 Informations à fournir - accords de concession de services

IFRS 8 IAS 32 Instruments financiers : Présentation
… IFRIC 2 Parts
P sociales
i l des
d entités
i é coopératives
é i et instruments
i similaires
i il i
SIC 10
… IFRS 1 FTA : First Time Adoption
SIC 32

IFRIC 1

IFRIC 14

Octobre 2008 / p26


Normes "Cadres": Evaluation
Référentiel IFRS
IAS 1
IAS 2

IAS 40
Méthodes comptables, changements d’estimations comptables et
IAS 41 IAS 8

erreurs
IFRS 1 IAS 10 Événements postérieurs à la date de clôture
IFRS 2 IAS 18 Produit des activités ordinaires
… Produits des activités ordinaires - Opérations de troc impliquant des
IFRS 8
SIC 31
services de publicité

IAS 21 Effets des variations des cours des monnaies étrangères
SIC 10

SIC 7 Introduction de l’euro
SIC 32

IFRIC 1

IFRIC 14

Octobre 2008 / p27


Normes "Cadres": Informations
financières
Référentiel IFRS
IAS 1
IAS 2

IAS 40
IAS 41
IAS 24 Information relative aux parties liées
… IAS 29 Information financière dans les économies hyperinflationnistes
IFRS 1 Application de ll’approche
approche du retraitement dans le cadre de IAS 29
IFRS 2
IFRIC 7
Information financière dans les économies hyperinflationnistes

IAS 33 Résultat par action
IFRS 8

IAS 34 Information financière intermédiaire
SIC 10 IFRS 7 Instruments financiers : Informations à fournir

IFRS 8 Segments opérationnels
SIC 32

IFRIC 1

IFRIC 14

Octobre 2008 / p28


Normes "Cadres": Consolidation
Référentiel IFRS
IAS 1
IAS 2

IAS 40
IAS 41 IAS 27 États financiers consolidés et individuels

SIC 12 Consolidation - Entités ad hoc
IFRS 1
IFRS 2 IAS 28 Participations dans des entreprises associées
… IAS 31 Participations dans des coentreprises
IFRS 8 Entités contrôlées conjointement - Apports non monétaires par des

SIC 13
coentrepreneurs
SIC 10
IFRIC 11 IFRS 2- Groupe et transactions sur actions propres

SIC 32

IFRIC 1

IFRIC 14

Octobre 2008 / p29


Normes "Spécifiques"
p q
Référentiel IFRS
IAS 1
IAS 2 Stocks
IAS 2
IAS 11 Contrats de construction

IAS 40 IAS 12 Impôts sur le résultat
IAS 41 Impôt sur le résultat - Recouvrement des actifs non amortissables
SIC 21
… réévalués
IFRS 1 Impôt sur le résultat - Changements de statut fiscal dd’une
une entité ou de
SIC 25
IFRS 2 ses actionnaires
… IAS 16 Immobilisations corporelles
IFRS 8
IAS 17 Contrats de location

SIC 15 - Avantages dans les contrats de location simple
SIC 10
Évaluation de la substance des transactions prenant la forme
… SIC 27
SIC 32
jjuridique
q d’un contrat de location
… IFRIC 4 Déterminer si un accord contient un contrat de location
IFRIC 1 IAS 19 Avantages du personnel
… IAS 19-
19 La limite sur un actif au titre des prestations définies,
IFRIC 14
IFRIC 14
Exigences de financement minimum et leur interaction

Octobre 2008 / p30


Normes "Spécifiques"…
Référentiel IFRS
IAS 1 Comptabilisation des subventions publiques et informations à
IAS 20
IAS 2 fournir sur l’aide publique
… Aide publique - Absence de relation spécifique avec des activités
SIC 10
IAS 40 opérationnelles
IAS 41 IAS 23 Coûts d’emprunt
… IAS 36 Dépréciation d’actifs
IFRS 1 IFRIC 10 Information financière intermédiaire et dépréciation
IFRS 2
IAS 37 Provisions, passifs éventuels et actifs éventuels

Variation des passifs existants relatifs au démantèlement, à la remise
IFRS 8 IFRIC 1
en état et similaires
… D it aux intérêts
Droits i té êt émanant
é t de
d fonds
f d de d gestion
ti dédiés
dédié au
SIC 10 IFRIC 5 démantèlement, à la remise en état et à la réhabilitation de
… l’environnement
SIC 32 Passifs
f découlant de la participation
p p à un marché spécifique
p f q - déchets
IFRIC 6
… d’équipements électriques et électroniques
IFRIC 1 IAS 38 Immobilisations incorporelles
… SIC 32 p
Immobilisations incorporelles - coûts liés aux sites web
IFRIC 14 IFRIC 12 Contrats de concessions de service
Octobre 2008 / p31
…Normes "Spécifiques"
p q
Référentiel IFRS
IAS 1

IAS 2

IAS 40 IAS 39 I t
Instruments
t fi
financiers
i : Comptabilisation
C t bili ti ett évaluation
é l ti
IAS 41
IFRIC 13 Programmes de fidélité des clients

IFRIC 9 Réévaluation des dérivés incorporés
IFRS 1

IFRS 2
IAS 40 Immeubles de placement
… IFRS 2 Paiement fondé sur des actions
IFRS 8 IFRIC 8 Champp d’application
pp de IFRS 2

IFRS 3 Regroupements d’entreprises
SIC 10
Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités
… IFRS 5
abandonnées
SIC 32

IFRIC 1

IFRIC 14

Octobre 2008 / p32


Normes "Métiers"
Référentiel IFRS
IAS 1

IAS 2

IAS 40

IAS 41

IFRS 1
IAS 26 Comptabilité et rapports financiers des régimes de retraite
IFRS 2 IAS 41 Agriculture
… IFRS 4 Contrats d’assurance
IFRS 8
IFRS 6 Prospection
p et évaluation de ressources minérales

SIC 10

SIC 32

IFRIC 1

IFRIC 14

Octobre 2008 / p33


Opportunités de la démarche IFRS

g Rester connecté à l’international


g Ré
Répondre
d aux choix
h i politiques
liti
g Mettre à niveau l’information
financière
g Produire des EF lisibles
g C
Communiquer
i d informations
des i f ti
financières de haute qualité,

Octobre 2008 / p34


Opportunités de la démarche IFRS

g Accroître la capacité
d’attraction des investisseurs
étrangers
g Conquérir de nouveaux
marchés
g Profiter de la pause marquée
par l’IASB
l IASB
g Se situer par rapport aux
concurrents
g Supprimer les coûts répétitifs
de retraitements et de reporting

Octobre 2008 / p35


Le S.C.F Algérien
g

• Cadre conceptuel
1ère • Organisation comptable
• Règles de comptabilisation et
partie
ti d’évaluation
• Présentation des états financiers
(58 pages)

• Nomenclature des comptes


2ème • Fonctionnement des comptes

partie
(64 pages)

Octobre 2008 / p36


Le S.C.F Algérien
g
• Champ d’application et définitions
• Principes et conventions comptables
Cadre
conceptuel • Définition des éléments des états financiers

• Procédures comptables et documentation


• Piste d’audit
Organisation
comptable
p g
• Livres comptables obligatoires

• Principes généraux (2 sections)


Rè l de
Règles d • Règles spécifiques (7 sections)
comptabilisatio
n et • Modalités particulières (9 sections)
d’évaluation

• Définition et composantes
• Présentation des états de synthèse
Présentation
des EF • Présentation de l’annexe

Octobre 2008 / p37


Structure et contenu des normes
• Objectifs
Introduction • Résumé

Champ d’application

Définitions
éf
Informations à fournir

Date d’application

Dispositions transitoires
• Approbation par l’IASB
• Bases de conclusions
Annexes • Opinions divergentes
• Guide d
d’application
application

Octobre 2008 / p38


IFRS

Projets en cours

Octobre 2008 / p39


Les IFRS : État des lieux, nouveaux projets

91 seule norme à 38 sections


9 Même cadre conceptuel
9Allègement de plus de 85% p/p au FULL IFRS
IFRS PME * Ex 1 : EFT ---> Méthode indirecte uniquement
* Ex 2 : Coût d’emprunt ---> Charges dans tous les cas
9 Projet soutenu par les organismes nationaux

Octobre 2008 / p40


Les IFRS : État des lieux, nouveaux projets
P j t soumis
Projets i d
dans lle cadre
d d de lla convergence
IFRS-US GAAP

Projet scindé en deux parties. La première est une tentative


de réduction des différences mineures entre les US GAAP et
Informations sur le les IFRS relatives aux états financiers à présenter et à
résultat global l’information comparative. La deuxième partie concerne le
développement d’une norme complète. Il s’agit d’un projet
commun avec le FASB.
FASB Couronné par la révision de IAS 1 en
septembre 2007 (Date d’application: 1er janvier 2009)

Document pour discussion prévu pour 2007. Il s’agit d’un


Produits et passifs liés
projet commun avec le FASB.

Octobre 2008 / p41


Les IFRS : État des lieux, nouveaux projets
P j t soumis
Projets i d
dans lle cadre
d d de lla convergence
IFRS-US GAAP (suite)

Conjointement avec le projet «Regroupements d’entreprises»


Phase II, révision de la norme IAS 37, Provisions, passifs
éventuels et actifs éventuels,, révision limitée de la norme IAS
Convergence 19 «Avantage du personnel» et révision limitée de la norme
IFRS- US GAAP IAS 27 « Etats financiers consolidés et individuels » . Les
révisions seraient applicables aux exercices ouverts à
compter du 1er janvier 2009

Convergence Révision de la norme IAS 12 « Impôt sur le résultat »


IFRS- US GAAP

Octobre 2008 / p42


Les IFRS : État des lieux, nouveaux projets
P j t soumis
Projets i d
dans lle cadre
d d de lla convergence
IFRS-US GAAP (suite)

Révision de la norme IAS 20 « Comptabilisation des


Convergence subventions
b ti publiques
bli ett informations
i f ti à fournir
f i sur l’aide
l’ id
IFRS- US GAAP publique ». L’exposé sondage est prévue pour 2008.

Révision de la norme IAS 19 « Avantages du personnel ». La


Convergence date de ppublication de l’exposé
p sondage
g est non encore
IFRS US GAAP
IFRS- fixée.

Octobre 2008 / p43


Les IFRS : État des lieux, nouveaux projets
Ré i i d
Révision des normes existantes
i t t

Révision limitée de la norme IAS 38 « Immobilisations


incorporelles et amendements consécutifs
incorporelles» conséc tifs apportés à IFRIC
Révision de la norme 3 « Droits d’émission des gaz à effet de serre ». En Juin
IAS 38 2005, l’IASB a décidé le retrait de l’IFRIC 3.

Révision de la norme Révision limitée de la norme IAS 39 « Instruments financiers:


IAS 39 t bili ti ett évaluation
comptabilisation é l ti ».

Révision
Ré i i d de lla norme IAS 32 «Instruments
I t t fi
financiers
i :
Révision de la informations à fournir et présentation». Instruments
norme IAS 32 remboursables au grès du porteur à la juste valeur.

Amendement de la Amendement de la norme IFRS « Paiement fondé sur des


norme IFRS 2 actions »- Conditions d’acquisition et annulations.

Octobre 2008 / p44


Les IFRS : État des lieux, nouveaux projets
A t
Autres thèmes…
thè

Courant 2005, l’IASB et le FASB ont débuté un nouveau


projet ayant pour thème la révision de leur cadre
Cadre Conceptuel conceptuel respectifs concernant les normes
d’information financière. Ce projet a pour objectif
ll’élaboration
élaboration d
d’un
un cadre conceptuel commun.
commun

Méthodes
Méth d d’évaluation
d’é l ti Évaluation
É l i lorsl d la
de l comptabilisation
bili i initiale
i ii l
de l’information Document soumis pour discussion.
financière

Consolidation (y
compris Exposé sondage publié en 2006.
2006
les entités ad hoc)

Octobre 2008 / p45


Les IFRS : État des lieux, nouveaux projets
A t
Autres thèmes…
thè

Projet commun avec le FASB. Ce projet vise à améliorer la


norme IFRS 3 portant sur les regroupements d’entreprises et
Regroupements
de faire converger la comptabilisation des regroupements
d’entreprises
d’entreprises. La future norme serait applicable aux
Phase II
exercices ouverts à compter du 1eer janvier 2009.
2009

Contrats d’assurance- Date de publication de l’exposé


l exposé sondage non encore fixée
fixée.
Phase II

Comptabilisation des Date de publication de l’exposé sondage non encore fixée.


produits

Octobre 2008 / p46


Les états
financiers selon le
SCF
S.C.F

M h
Mohamed
d Neji
N ji Hergli
H li

Octobre 2008 / p47


Sommaire

g La communication financière: Préceptes


conceptuels

g Etats Financiers: Composantes et objectifs

g Considérations générales pour l’élaboration


l élaboration
des états financiers

g Présentation sommaire des états financiers

Octobre 2008 / p48


Transparence

Actionnaires Clients

Fournisseurs de Employés
Services

Fournisseurs Presse

O
Organismes
i de
d Groupes d’intérêt
Contrôle
Source: Garthner

Octobre 2008 / p49


Transparence
p

Publier des informations complètes sur les déterminants de


la valeur, dans les limites raisonnables eu égard à la
concurrence

Octobre 2008 / p50


Cadre conceptuel algérien Utilisateurs
Utili t
Besoins des
utilisateurs
Objectifs des états
1er Niveau
Ni fi
financiers
i

Concepts fondamentaux
2er Niveau Hypothèses
H thè
Caractéristiques sous jacentes et Eléments
qualitatives conventions des états
Comptables financiers

3er Niveau P édé d


Procédés de mesure

4er Niveau Mécanismes de Communication


Etats Financiers Autres Informations

Les
L'état Etats
L'état de L état de
L'état méthodes
des Rapport Rapports sur Etats sur les
variation comptable et
résultat Flux l'environnement effets
Le des notes de gestion sur la
de valeur des
Bilan capitaux explicatives
Trésor ajoutée changements
propres
erie d prix
de i

Octobre 2008 / p51


Octobre 2008 / p52
VALEUR

VALEUR DE MARCHE

Environnement

Humain & Social


Performance Audit
Intellectuel

Image & Réputation

VALEUR

COMPTABLE
Towards Performance Audit

IFRS / US GAAP / SCF Audit actuel


STAKEHOLDERS

Octobre 2008 / p53


LE SYSTEME DE REPORTING AVANT ET APRES

Market Value €92b

REPUTATION

Valeur du
Marché


Valeur
Comptable INTELLECTUAL CAP

Book Value €14b


FINANCIAL CAP

PHYSICAL ASSETS

1982 2006 2006 2006

Octobre 2008 / p54


La valeur de marché
Si le bilan ne représente que 20% de la valeur de marché des
sociétés, les 80% restants se composent d’actifs immatériels,
de déterminants de la valeur non financière (réputation, le capital
intellectuel …) et de la différence entre le coût historique et la
valeur de marché des actifs comptabilisés.

Octobre 2008 / p55


Toutes les informations utilisées pour l’investissement le crédit, et les
décisions du même ordre
Autres
Toutes les informations financières provenant des entreprises à informations
but lucratif
Informations financières externes à caractère A t
Autres
informations
général financières
Informations
Informations obligatoires Volontaires
• Bilan Renseignements
• Etat de Résultat Complémentaires
• Etat des flux de
Renseignements Renseignements
trésorerie Complémentaires Complémentaires
fournis avec les fournis sur
• Notes aux états états financiers demande
f
financiers

Scope IASB

Scope C.N.C (Algérie)

Scope F.A.S.B. (Etats Unis)

Informations financières au sens large


Octobre 2008 / p56
Critères essentiels à l’évaluation d’une entreprise

Avant Aujourd’hui
Stratégie
g

Part de marché
Cash-flow
Taille de marché

Qualité et expérience
du management
Bénéfice
Croissance

Rapidité d’innovation
Marges
Brutes Environnement concurrentiel

M
Marges b
brutes
t

Étude réalisée Par Price Waterhouse & Coopers auprès Bénéfice


d’entreprises du secteur de haute technologie
Cash-flow

Octobre 2008 / p57


L'information divulguée au large Public

Audit IFRS
indépendant
Système Normes
Comptable
p sectorielles
Opinion Standards
Informations de
b
base
Circuits d'information
Analyses internes à l'entreprise Règlements

Analystes Autorités du
Conseil
financiers marché
d'Administration
financier
Management
Contrôleurs &
Analystes Auteurs Normalisateurs
Octobre 2008 / p58
Etats financiers: Composantes &
objectifs
bj tif
Composantes Objectifs

Bilan Situation financière

C
Compte
t dde résultat
é lt t
Performance
Tableau de variation financière
des capitaux propres

Tableau des flux de Liquidité & flexibilité


trésorerie financière
+
Annexe

Octobre 2008 / p59


Considérations pour l'élaboration et
l présentation
la é t ti des
d états
ét t financiers
fi i
Approche
pp S.C.F

1. Agrégation 2. Classification

3. Structure 4. Articulation

5. Principes comptables généralement admis 6. Bonne information

Renforcer les caractéristiques


qualitatives
lit ti d
de l’i
l’information
f ti
Octobre 2008 / p60
1. L’agrégation
g Les états financiers sont l'aboutissement d'un processus de traitement
d'une
d une masse importante d d'informations
informations et requièrent la nécessité de
simplification, de synthèse et de structuration.

g Cette masse d'informations est collectée, analysée,


y interprétée,
p mesurée,
résumée et structurée au travers d'une agrégation en montants et totaux
présentés dans les états financiers.

g L étendue de cette agrégation dépendra de ll’importance


L'étendue importance relative et de ll’équilibre
équilibre
entre:

g Les avantages procurés par la divulgation d'une information détaillée afin


d'atteindre
d atteindre les objectifs des états financiers,
financiers et ;

g les coûts supportés aussi bien pour élaborer et divulguer cette information
détaillée que pour utiliser une telle information.

Octobre 2008 / p61


2. La classification
g La classification des éléments des états financiers par nature ou
destination facilite ll'analyse
analyse.

g Cette analyse est encore améliorée si les informations financières sont


groupées
g p en composants
p homogènes
g ayant
y des caractéristiques
q
communes telles que:

g le même degré de permanence;


g le même degré de récurrence;
g le même degré de stabilité;
g le même degré de risque; et
g le même degré
g de p précision.

Octobre 2008 / p62


3. La structure
g La dernière étape du processus d'agrégation et de classification est la
présentation des différents composants dans les états financiers et les
notes correspondantes.

g La p
prééminence donnée à la divulgation
g d'un p
poste devrait être en rapport
pp
avec la pertinence de ce poste au regard:

g L'évaluation de la situation financière,

g La performance, et

g La conduite financière de l'entreprise.


p

Octobre 2008 / p63


4. L’articulation
g Les états financiers sont en interrelation parce qu'ils reflètent différents
aspects des mêmes transactions ou des mêmes événements affectant
l'entreprise.

g L'interrelation découle de la p
partie double et du fait q
que les différents états
financiers sont fondés sur les mêmes jugements et méthodes de calcul
pour les différents aspects des éléments qui les composent.

Octobre 2008 / p64


5. Les principes comptables
généralement
é é l t admis
d i
g Les principes comptables généralement admis englobent les concepts
fondamentaux tels que définis par le cadre conceptuel,
conceptuel les règles,
règles
méthodes et procédés ainsi que la doctrine.

g L'appréciation
pp des résultats d'une p
période dépend
p de la compréhension
p
des principes comptables adoptés par une entreprise pour la prise en
compte, la mesure et la présentation des transactions et événements de la
période. Ces principes doivent être sélectionnés, en s'appuyant sur les
principes comptables admis, de façon à aboutir à des états financiers
fiables, pertinents et comparables.

g La divulgation des principes comptables pertinents et essentiels adoptés


par l'entreprise,
l' t i d
des changements
h t de
d ces principes
i i ett des
d i id
incidences d
de
tels changements permet aux utilisateurs de comparer ces politiques
comptables utilisées aussi bien par une même entreprise d'un exercice à
l'autre que pour des entreprises différentes. Ces principes sont divulgués
d
dans l’
l’annexe d états
des ét t financiers.
fi i

Octobre 2008 / p65


6. La bonne information
g Pour être intelligibles et utiles à la prise de décision, les états financiers
incluent des annexes.
annexes

g Les annexes analysent et expliquent les éléments présentés dans le corps


des autres états financiers et,, dans certaines circonstances,, fournissent le
traitement alternatif de certains événements et transactions. Elles
fournissent également des informations sur des éléments non présentés
dans le corps des autres états financiers.

g Un traitement erroné d'un poste des états financiers ne peut en aucun cas
être rectifié par une mention dans les annexes. Une telle mention ne peut
en elle même être suffisante pour rétablir la pertinence et la fiabilité des
ét t financiers
états fi i d
dans l
leur ensemble.
bl

g Une information présentée dans les annexes doit être impartiale, claire et
exempte de toute ambiguïté.
ambiguïté Quand une information présentée dans le
bilan, le compte de résultat, l’EVCP ou le TFT donne une image incomplète
de la situation financière, de la performance et de la conduite financière de
l'entreprise, l'information nécessaire pour compléter cette image, devrait
être incluse dans les annexes.
annexes

Octobre 2008 / p66


1. Le bilan
Concepts 1) Les actifs: Ressources économiques obtenues ou
opérationnalisés contrôlées par l’entreprise par suite de transactions
au bilan
bil ou d’événements
d’é é t passés
é ett quii sontt susceptibles
tibl ded
lui procurer des avantages économiques futurs.
2) Les passifs: Obligations qui incombent à l’entité par
suite
i d’ é i
d’opérations ou de
d faits
f i passés é et dont
d l
le
règlement pourra nécessiter le transfert ou l’utilisation
Cadre d’actifs, la prestation de services ou toute autre
C
Conceptuel
t l cession
i d’avantages
d’ t é
économiques
i f t
futurs.
3) Les capitaux propres: Droit de propriété de l’entité
sur les actifs après déduction des passifs.

Utilité 1) Analyse de la liquidité.


2) Analyse de la solvabilité.
3) Analyse de la flexibilité financière.
Investisseurs
à risque 4)) Analyse
y de la croissance de valeur.

Octobre 2008 / p67


Caractéristiques générales du bilan
SCF
S.C.F
g Unité monétaire: Dinar ou Milliers de Dinars

g Présentation:
Non - Tableau: Actifs à gauche, Capitaux propres et passifs à droite

Non - Liste: Actifs suivis des capitaux propres et passifs

Oui - Actifs dans une page , Capitaux propres et passifs dans une autre

g Présentation du montant des actifs de l’exercice N sur 3 colonnes:


- Colonne 1: Valeur brute avant correction

- Colonne 2: Corrections de valeurs (Amortissements & provisions)

- Colonne 3: Valeur nette comptable

g Présentation comparée
p avec une colonne dédiée aux chiffres correspondants
p
de l’exercice N-1

Octobre 2008 / p68


Critères de classement des actifs et
passifs
if au bil
bilan

1er niveau Courants/Non courants

Rattachement de
Critères de classification Échéance
l’élément au cycle
en éléments
élé t courantst < 12 mois
d’exploitation

2ème niveau Liquidité/Exigibilité

Ordre de liquidité et Liquidité Exigibilité


d’exigibilité croissante
i t croissante
i t

Octobre 2008 / p69


Modèle du bilan S.C.F

(1)

(1)

(1) à utiliser uniquement pour la présentation d’états financiers consolidés


Octobre 2008 / p70
Modèle du bilan S.C.F (suite)

Octobre 2008 / p71


Modèle du bilan S.C.F (suite)

(1) à utiliser uniquement pour la présentation d’états financiers consolidés


Octobre 2008 / p72
Modèle du bilan S.C.F (suite)

Octobre 2008 / p73


Modèle du bilan S.C.F (suite)

Octobre 2008 / p74


2. Le compte de résultat
Concepts 1) Les produits: Augmentations de ressources
opérationnalisés économiques prenant la forme d’entrée ou
au compte t d
de d’
d’accroissement
i t d’actifs,
d’ tif ou de d diminution
di i ti de d passifs,
if
résultat provenant habituellement de la vente de biens ou de
la prestation de services, ou résultent d’autres
activités courantes de ll’entité
entité.
2) Les charges: Diminutions de ressources
économiques prenant la forme de sorties ou de
di i ti
diminutions d’ tif ou de
d’actifs, d constitutions
tit ti d passifs,
de if
qui résultent des activités courantes de l’entité qui
génèrent des produits.
3) L
Les gains:
i A
Augmentations
t ti d
des KP provenantt
Cadre d’opérations périphériques ou incidentes, en sont
Conceptuel
exclues les augmentations résultant des produits ou
des apports de KP.KP
4) Les pertes: Diminutions des KP résultant
d’opérations périphériques ou incidentes, en sont
exclues
l l
les di i ti
diminutions lié
liées aux charges
h ou des
d
distributions de KP.
Octobre 2008 / p75
2. Le compte de résultat (suite)
Utilité 1) Évaluation du rendement passé d’une entité et le
comparer
p dans le temps
p et dans l’espace.
p
Investisseurs
2) Prédire le rendement futur
à risque 3) Détermination du risque ou du degré d’incertitude
entourant les flux de trésorerie.
trésorerie

Récurrent ?
Bénéfice
Bé éfi pour l’exercice
l’ i clos
l
le 31-12-N
+ Produits
- Charges d’exploitation
= Bénéfice d’exploitation Oui
± Eléments
Elé h
hors exploitation
l i i N
Non
= Bénéfice net ?

Octobre 2008 / p76


…un bon reporting
g sur la performance
requiert:
g Que le
e résultat
ésu tat opé
opérationnel
at o e et le
e résultat
ésu tat financier
a c e so
soient
e t d
divulgués
u gués
séparément.

g Que la destination (fonction) ou la nature et le montant des éléments


d
des produits
d it ett des
d charges,
h d
des gains
i ett des
d pertes
t provenantt des
d
activités ordinaires dont l'importance est telle que leur mention est utile
pour évaluer la performance de l'entreprise, soient mentionnés
séparément.

g Que les éléments non récurrents soient présentés séparément.

g Que les éléments extraordinaires soient mentionnés séparément.

g Que les produits et les charges ayant des caractéristiques spécifiques,


tels que les charges et produits financiers,
financiers ou les impôts sur les
bénéfices soient divulgués séparément.

g Q
Que le résultat p
provenant d'un secteur d'activité abandonné ainsi q
que
les produits et charges des activités abandonnées soient présentés
séparément.
Octobre 2008 / p77
Caractéristiques générales du compte
d résultat
de é lt t S.C.F
SCF
g Unité monétaire: Dinar ou Milliers de Dinars

g Présentation en liste

g Distinction des charges en fonction de leur nature.


nature (Possibilité de présentation
en annexe d’un compte de résultat distinguant les charges par destination)

g Mise en évidence des soldes intermédiaires suivants:

g Production de l’exercice.
g Consommation de l’exercice.
g Valeur ajoutée.
g Excédent brut d’exploitation.
g Résultat opérationnel.
g Ré lt t fifinancier.
Résultat i
g Résultat ordinaire avant impôts.
g Résultat net des activités ordinaires
g Résultat extraordinaire
g Résultat net de l’exercice
Octobre 2008 / p78
Niveaux de détermination du résultat
Eléments ordinaires

Eléments récurrents Eléments exceptionnels

Exploitation Placement Financement

Activités
Autres
abandonnées

Eléments Extraordinaires
Eléments significatifs non récurrents qui diffèrent
sensiblement des autres activités typiques d’une entité.

Octobre 2008 / p79


Distinction Ordinaire / Extraordinaire
Nature exceptionnelle
Le fait ou l’opération doit être hautement exceptionnel et, de par sa nature et
compte tenu de l’environnement dans lequel l’entité exerce ses activités,
distincts des activités normales et habituelles de l’entité en question,
question ou doit y
être lié accessoirement

Caractère p
peu fréquent
q ou non récurrent
Le fait ou l’opération doit être, de par sa nature, et compte tenu de
l’environnement dans lequel l’entité exerce ses activités raisonnablement
peu susceptible de se reproduire dans un avenir prévisible.

Imprévisibilité (échappant au contrôle de la direction)


Le fait ou l’opération ne doit pas principalement découler de
dé i i
décisions ou d’appréciations
d’ é i ti de
d la
l direction
di ti ou des
d propriétaires.
iét i

Eléments extraordinaires

Octobre 2008 / p80


Exemples
p : Est-ce des éléments extraordinaires ?

Dévaluation ou perte de créances, de stocks, de matériels loués à des


tiers ou d’autres
d autres actifs corporels.
corporels Non
Profits et pertes découlant des opérations de change et de conversion,
ce qui inclut les dévaluations et les réévaluations majeures. Non
Profits et pertes découlant de la cession ou de l’abandon d’un bien,
d’une installation ou de matériel utilisé dans l’entreprise. Non
Conséquences
q d’une ggrève,, ce q
qui inclut les conséquences
q relatives
aux compétiteurs et aux principaux fournisseurs. N
Non
Pertes d’actifs corporels découlant d’une incendie.
Non
Pertes d’actifs suite à un tremblement de terre.
Oui
Pertes d’actifs suite à une expropriation.
Oui
Pertes subies suite à l’entrée en vigueur
g d’une loi ou d’un règlement.
g
O i
Oui
Octobre 2008 / p81
Modèle du compte de résultat S.C.F

Octobre 2008 / p82


Modèle du compte de résultat S.C.F
(S it )
(Suite)

q
(1) à utiliser uniquement p
pour la p
présentation d’états financiers consolidés

Octobre 2008 / p83


3. Le tableau de variation des
capitaux
it propres « TVCP »
g Les variations des capitaux propres d’une entité entre deux dates de
clôture reflètent ll’augmentation
augmentation ou la diminution de ll’actif
actif net de ll’entité
entité au
cours de la période.

g À l’exception
p des variations des capitaux
p propres
p p résultant de:

g Transactions avec des porteurs de capitaux propres agissant en cette


qualité (telles que apports de capitaux, rachats par l’entité de ses
instruments de capitaux propres et distribution de dividendes),
dividendes) et
g Les coûts de transaction directement liés à ces transactions,

g …la
la variation globale des capitaux propres au cours d d’une
une période
représente le montant total des produits et des charges, y compris les
profits et les pertes, générés par les activités de l’entité pendant cette
période, que ces éléments de produits et de charges soient comptabilisés:

g dans le résultat, ou
g directement en tant que variations des capitaux propres.

Octobre 2008 / p84


2. Le TVCP (suite)
Utilité 1) Évaluation de la performance globale de l’entité.
2) Mettre en relief ll’ajustement
ajustement rétrospectif apporté aux
Investisseurs
capitaux propres d’ouverture résultant, séparément,
à risque des changements des méthodes comptables et des
corrections d’erreurs fondamentales.

Octobre 2008 / p85


Composantes de la performance
globale
l b l
Eléments inscrits au compte de résultat

Produits - Charges

+ +
Gains - Pertes

Eléments inscrits directement en KP


Gains et pertes sur Ecarts de
Ecarts de
actifs financiers conversion sur
réévaluation sur ± ±
disponibles à la I.N dans une
immobilisations vente
t entité
ééétrangère
è
Traitements spécifiques impliquant le recours à la juste
valeur comme base de mesure lors de la
comptabilisation postérieure
Octobre 2008 / p86
Ajustement rétrospectif des CP
d’ouverture
d ouverture
1 Changement
1. Ch t de
d méthodes
éth d comptables:
t bl

g Les méthodes comptables sont les principes, bases, conventions, règles


et pratiques spécifiques appliqués par une entité lors de ll’établissement
établissement et
de la présentation de ses états financiers.

g Une entité ne doit changer


g de méthodes comptables
p que si le
q
changement:

g est imposé par une disposition normative ; ou

g a pour résultat que les états financiers fournissent des informations fiables et
plus pertinentes sur les effets des transactions, autres événements ou
conditions sur la situation financière, la performance financière ou les flux de
trésorerie de ll’entité
entité.

Octobre 2008 / p87


Ajustement rétrospectif des CP
d’ouverture
d ouverture
2 Correction
2. C ti d’erreurs
d’ d’
d’une période
é i d antérieure:
té i

g Une erreur d’une période antérieure est une omission ou une inexactitude
des états financiers de ll’entité
entité portant sur une ou plusieurs périodes
antérieures et qui résultent de la non-utilisation ou de l’utilisation abusive
d’informations fiables:

g qui étaient disponibles lorsque la publication des états financiers de


ces périodes a été autorisée ; et
g dont on pouvait raisonnablement s’attendre à ce qu’elles aient été
obtenues et prises en considération pour la préparation et la
présentation de ces états financiers.

g Parmi ces erreurs figurent les effets d’erreurs de calcul, les erreurs dans
l’application des méthodes comptables, des négligences, des mauvaises
interprétations des faits, et des fraudes.

Octobre 2008 / p88


Modèle de l’EVCP
l EVCP S.C.F

Octobre 2008 / p89


Modèle de l’EVCP
l EVCP S.C.F (suite)

Octobre 2008 / p90


4 Le Tableau des flux de trésorerie
4.

g Fournir une information pertinente


concernant les rentrées et les sorties de
liquidités de l’exercice

„ D’où proviennent „ A quelles fins a-t- „ Quelle a été la


les liquidités on utilisé les variation nette des
di
disponibles
ibl d durantt li idité d
liquidités durantt li idité d
liquidités durantt
l’exercice? l’exercice? l’exercice?

Octobre 2008 / p91


Contenu du T.F.T

g Les flux de trésorerie sont classés dans le T.F.T


TFT
selon 3 catégories d’activités:
g Les activités opérationnelles
p comprennent
p les opérations
p qui
q
entrent dans la détermination du bénéfice net et qui ont un effet
sur la trésorerie.
g Les activités d’investissement comprennent
p l’octroi ou le
recouvrement de prêts, l’acquisition ou la cession de titres de
créances ou de capitaux propres, ainsi que l’acquisition ou la
cession d’immobilisations.
g Les activités de financement portent sur les changements dans
les passifs et les capitaux propres et comprennent: (a) les
pp
apports de capital
p venant des p
propriétaires
p et le rendement
versé sur l’investissement de ceux-ci; (b) les emprunts effectués
auprès des créanciers et le remboursement des sommes
p
empruntées.

Octobre 2008 / p92


Présentation du T.F.T

Flux de trésorerie opérationnels XXX DA


Flux de trésorerie d
d’investissement
investissement XXX
Flux de trésorerie de financement XXX
Augmentation (diminution) nette des liquidités XXX

Trésorerie au début de l’exercice XXX


Trésorerie à la fin de l’exercice XXX DA

Octobre 2008 / p93


Classement des flux de trésorerie par
catégorie d’activités
Activités opérationnelles Activité investissement Activité de financement
„ Cession d’immobilisations corporelles
„ Émission de titres de
„ Lorsque les encaissements „ Cession de titres de créances ou de capitaux
p p
propres
p
( d it ) excèdent
(produits) èd t lles capitaux
it propres d’autres
d’ t entités
tité
décaissements (charges) „ Émission de titres de
„ Recouvrement de capitaux prêtés à créances
d’autres entités
Rentrées de liquidités Rentrées de liquidités
Trésorerie et
Sorties de liquidités
équivalents de Sorties de liquidités
trésorerie

Activités opérationnelles Activité investissement Activité de financement


„ Acquisition d’immobilisations „ Paiement de dividendes
„ Lorsque les décaissements corporelles „ Remboursement de
(charges) excèdent les „ Acquisition de titres de créances ou de dettes
encaissements (produits) capitaux propres d’autres entités „ Rachat de propres
„ Prêts consentis à d’autres
d autres entités actions

Octobre 2008 / p94


Préparation du T.F.T

g L’information nécessaire à la préparation de


l’EFT provient habituellement:

( ) d’un bilan comparatif


(1) p
(2) de l’état de résultats de l’exercice
((3)) de données relatives à certaines opérations
p

Octobre 2008 / p95


Présentation des flux opérationnels

g La méthode directe,
directe suivant laquelle les principales
catégories d’entrées et de sorties de trésorerie
brutes sont présentées;
p

g La méthode indirecte, suivant laquelle le résultat est


ajusté:

g des effets des transactions sans effet de trésorerie


g des décalages ou régularisations d’entrées ou de sorties de
trésorerie opérationnelle passées ou futures liés à l’exploitation,
ett
g des éléments de produits ou de charges liés aux flux de
trésorerie concernant les investissements ou le financement.

Octobre 2008 / p96


Composantes de la Trésorerie et
É i l t de
Équivalents d trésorerie
t é i
g La Trésorerie,
Trésorerie comprend:

g les fonds disponibles;


g les dépôts à vue; et
g les découverts bancaires sauf s'il est établi qu'ils font l'objet d'un
financement structurel de la société et font l'objet d'un contrat
ferme garantissant leur stabilité, auquel cas, ils sont classés
parmi les flux de trésorerie liés aux activités de financement.

g Les Équivalents de trésorerie, sont des placements à


court terme, très liquides facilement convertibles en
un montant connu de liquidités, et non soumis à un
risque significatif de changement de valeur.

Octobre 2008 / p97


Modèle du TFT S.C.F
Flux opérationnels présentés selon la méthode directe

Flux opérationnels présentés selon la méthode indirecte

Octobre 2008 / p98


Modèle du TFT S.C.F (Suite)
Flux d’investissement et de Financement

q
(1) à utiliser uniquement p
pour la p
présentation d’états financiers consolidés

Octobre 2008 / p99


Utilité du TFT
g L’analyse
a a yse de laa liquidité
qu d té à pa
partir
t du ratio
at o de
couverture des passifs à court terme par les
flux de trésorerie opérationnels.
p

g L’analyse de la flexibilité financière à partir


du ratio de couverture des passifs par les
flux de trésorerie opérationnels.
opérationnels

g L’évaluation de la flexibilité financière à


partir de l’analyse du Cash flow disponible
(Discounted Cash flow)
Octobre 2008 / p100
1. Liquidité
g Le ratio de couverture des passifs à court terme par
les flux de trésorerie d’exploitation constitue un des
indicateurs utilisés pour évaluer la liquidité d’une
entreprise. Il indique si l’entreprise peut régler les
passifs à court terme à la fin d’un exercice considéré
p
à partir des flux de trésorerie qu’elle a tirés de son
exploitation au cours de ce même exercice.
Flux Passifs à court Ratio de
=
opérationnels terme moyens liquidité

g Plus le ratio est élevé, moins l’entreprise risque


p
d’éprouver des p
problèmes de liquidité.
q Par exemple,
p ,
un ratio s’approchant de 1 est bon, car il indique que
l’entreprise peut s’acquitter de toutes ses
obligations à court terme en utilisant les flux de
trésorerie que génère son exploitation.
Octobre 2008 / p101
2. Flexibilité financière
g Le ratio de couverture des passifs par les flux de
trésorerie opérationnels est un indicateur qui
renseigne les utilisateurs sur la flexibilité financière à
LT d’une entreprise. Il reflète la capacité d’une
entreprise à rembourser ses dettes à partir des flux de
trésorerie
é i que génère
é è son exploitation,
l i i sans quii lui
l i soit
i
nécessaire de faire cession des actifs qu’elle utilise
dans ses activités.

Flux Total des Ratio de


=
opérationnels
é ti l passifs
if moyens fl ibilité
flexibilité
g Plus ce ratio est élevé, moins l’entreprise risque
d’éprouver des difficultés à rembourser ses dettes au
moment où elles arrivent à échéance. Un bon
indicateur de la capacité d’une entreprise à régler ses
dettes, et à survivre si les sources de financement
externes deviennent limitées ou trop onéreuses.
Octobre 2008 / p102
3. Discounted Cash Flow
g Le cash flow disponible est déterminé de la façon
suivante: on soustrait des flux de trésorerie
d’exploitation les dépenses d’investissement. Non
seulement ce paramètre est un bon indicateur de la
flexibilité financière,
financière mais il apporte également des
réponses aux questions suivantes:

(1) L’entreprise est-elle capable de payer ses dividendes


sans recourir au financement externe?
(2) Si les affaires déclinent, l’entreprise sera-t-elle
capable de maintenir l’investissement en
i
immobilisations
bili ti d t elle
dont ll a besoin?
b i ?
(3) Quel est le montant de trésorerie dont l’entreprise
dispose pour investir,
investir rembourser sa dette,
dette racheter
des actions ou accroître sa trésorerie.
Octobre 2008 / p103
6. L’ANNEXE DES ETATS FINANCIERS

Objectifs
j
g Informer sur les bases retenues pour l'élaboration des états financiers et
sur les
l choix
h i particuliers
ti li d principes
de i i comptables
t bl adoptés
d té afférents
ffé t aux
transactions et événements les plus significatifs ;

g Divulguer et motiver les cas de non respect des dispositions normatives


du S.C.F dans d'élaboration des états financiers.

g Fournir des informations supplémentaires


pp ne figurant
g pas dans le corps
p p
des composantes de synthèse des états financiers eux mêmes et qui sont
de nature à favoriser une présentation fidèle.

Octobre 2008 / p104


6. L’ANNEXE DES ETATS FINANCIERS
Structure
g L’annexe des états financiers doit être présentée d'une manière
comparable d'un exercice à l'autre.

g Chaque élément positionné dans le bilan, le compte de résultat, le TVCP et


le TFT doit faire l'objet d'une référenciation croisée avec les notes
correspondantes.
p

g L’annexe des états financiers est présentée dans l'ordre suivant qui
permet aux utilisateurs de comprendre les états financiers et de les
comparer avec ceux d’autres
d’ t entreprises
t i :

g Note confirmant le respect ou le non respect des normes comptables. Toute


dérogation
g par rapport
p pp à ces normes devant être expliquée
p q et jjustifiée.
g Note sur les bases de mesure et les principes comptables pertinents appliqués
g Informations afférentes à des éléments figurant dans le corps composantes de
synthèse des états financiers ; et
g Autres informations portant sur les éventualités,
éventualités les engagements HB, HB les
événements post-clôture, les parties liées, l’information sectorielle pour entités
faisant appel public à l’épargne…
Octobre 2008 / p105
6. L’ANNEXE DES ETATS FINANCIERS

Critères
g Deux critères essentiels permettent de déterminer les informations à faire
fi
figurer d
dans l’
l’annexe :

g Le caractère pertinent de l’information,

g Son importance relative.

Octobre 2008 / p106


6. L’ANNEXE DES ETATS FINANCIERS

Contenu

g Règles et méthodes comptables adoptées pour la tenue de la comptabilité


et l’établissement des états financiers

g Compléments
p d’information nécessaires à une bonne compréhension
p du
bilan, du compte de résultat, du tableau des flux de trésorerie et de l’état
de variation des capitaux propres,

g Informations concernant les entités associées,


associées filiales ou société mère
ainsi que les transactions ayant éventuellement eu lieu avec ces entités ou
leurs dirigeants

g Informations à caractère général ou concernant certaines opérations


particulières nécessaires à l’obtention d’une image fidèle.

Octobre 2008 / p107


Information Sectorielle

Octobre 2008 / p109


Objectif d’une présentation de l’information
sectorielle.
t i ll

• La présentation d’information sectorielle a pour


objectif de fournir des informations sur les différents
t
types d’ ti ité dans
d’activités d l
lesquelles
ll une entreprise
t i estt
engagée et sur les différents milieux économiques
dans lesquels elle œuvre afin dd’aider
aider les utilisateurs
des états financiers:
financiers:
– (1) à mieux comprendre le rendement de l’entreprise
l entreprise
– (2) à mieux évaluer ses perspectives touchant les flux de
trésorerie futurs
– (3) à porter un jugement plus éclairé sur l’entreprise dans
sa globalité

Octobre 2008 / p110


Principes
p de base
• Une entreprise peut atteindre l’objectif de
présentation
é i d
de l’i f
l’information
i sectorielle
i ll en
fournissant un ensemble complet d’états financiers
ventilés de plusieurs manières
manières.. Par exemple,
exemple la
ventilation peut être effectuée par produits ou
services, par zone géographique, par entité juridique
ou par catégorie de clients
clients..
• Toutefois, il est impossible de fournir toutes ces
informations dans chaque jeu complet d’états
financiers.. L’IAS 14 exige
ffinanciers g qque les états ffinanciers
présentent certaines informations choisies et établies
selon deux modes de sectorisation;
sectorisation; selon les secteurs
d’ i i é et les
d’activités l secteurs géographiques.
géographiques
é hi .
Octobre 2008 / p111
Notion de secteur d’activité
• Un secteur d’activité est une composante distincte d’une entité
qui est engagée dans la fourniture d’un produit ou service
unique ou d’un groupe de produits ou services liés, liés et qui est
exposée à des risques et une rentabilité différents des risques et
de la rentabilité des autres secteurs d’activité
d’activité.. Les facteurs qui
doivent être pris en compte pour déterminer si les produits et
services sont liés sont notamment :
– (a) la nature des produits ou services ;
– (b) la nature des procédés de fabrication ;
– (c)
( ) le type
yp ou la catégorie
g de clients auxquels
q sont destinés
les produits ou services ;
– (d) les méthodes utilisées pour distribuer les produits ou
fournir les services ; et
– (e) s’il y a lieu, la nature de l’environnement
réglementaire,
g , p
par exemple,
p , p
pour la banque, q , l’assurance
ou les services publics
publics..
Octobre 2008 / p112
Notion de secteur géographique
• Un secteur géographique est une composante distincte d’une
entité engagée dans la fourniture de produits ou de services
dans un environnement économique particulier et exposée à
des risques et une rentabilité différents des risques et de la
rentabilité des autres secteurs d’activité opérant dans d’autres
environnements économiques
économiques.. Les facteurs qui doivent être en
compte pour identifier les secteurs géographiques sont
notamment :
– (a) la similitude du contexte économique et politique ;
– (b) les relations entre les activités dans les différentes zones
géographiques ;
– (c) la proximité des activités ;
– (d) les risques spécifiques associés aux activités dans une
zone donnée ;
– (e)
( ) les réglementations
g de contrôle des changes
g ; et
– (f) les risques monétaires sous-
sous-jacents
jacents..
Octobre 2008 / p113
Identification des secteurs à présenter

• La
L source ett lal nature
t principale
i i l des d risques
i ett la
l
rentabilité d’une entité doivent déterminer si son
premier niveau dd’information
information sectorielle est le
secteur d’activité ou le secteur géographique.
géographique.
• La méthode servant à identifier le premier et le
second niveaux d’information sectorielle s’appelle
la sectorisation organisationnelle.
organisationnelle
g . Elle repose
p sur
la manière dont la direction divise l’entreprise en
différents secteurs pour prendre ses décisions
d’exploitation

Octobre 2008 / p114


Premier et deuxième niveaux d’information
sectorielle
• Si les
l risques
i ett taux
t d rentabilité
de t bilité de
d l’entité
l’ tité sontt affectés
ff té
principalement par les différences entre les produits et
services qqu’elle offre,
ff , son ppremier niveau d’information
f
sectorielle doit être par secteur d’activité, les informations
de deuxième niveau étant présentées par secteur
géographique.
géographique
é hi .
• Si les risques et taux de rentabilité de l’entité sont affectés
principalement par le fait qu’elle
qu elle exerce dans différents
pays ou autres zones géographiques
géographiques,, son premier niveau
d’information sectorielle doit être par secteur
géographique,, les informations de deuxième niveau étant
géographique
présentées pour des groupes de produits et de services
liés..
liés
Octobre 2008 / p115
Secteurs à présenter
• Deux secteurs d’activité ou géographiques d’une
entité voire davantage,
entité, davantage faisant l’objet
l objet d’une
d une
information interne et similaire pour l’essentiel
ppeuvent être regroupés
g p en un secteur d’activité ou
un secteur géographique unique
unique..
• Deux secteurs d’activité ou ggéographiques,
g p q , voire
davantage, sont similaires pour l’essentiel,
seulement si :
– (a) ils présentent une performance financière à
long terme similaire ; et si
– (b) ils sont similaires pour tous les facteurs de la
définition d’un secteur
secteur..

Octobre 2008 / p116


Secteurs à présenter
• Un secteur d’activité ou un secteur géographique doit être
pprésenté si la majorité
j de ses pproduits pprovient de ventes à
des clients externes et :
– (a) si ses produits provenant de ventes à des clients
externes et de d transactions
i avec d’autres
d’ secteurs
représentent 10 10%
% au moins du total des produits,
externes et internes, de tous les secteurs ;
– (b) si son résultat (bénéfice ou perte) sectoriel
représente
p 10%
10 % au moins du résultat cumulé de tous
les secteurs bénéficiaires ou du résultat cumulé de
tous les secteurs déficitaires, quel que soit le plus
important en valeur absolue ; ou
– (c) si ses actifs représentent 10 10%
% au moins du total
des actifs de tous les secteurs
secteurs..

Octobre 2008 / p117


Secteurs à présenter
• Si un secteur faisant l’objet d’une information interne est
en dessous de tous les seuils de signification de 10% 10%
indiqués cici--avant :
– (a) il peut être désigné comme étant un secteur à
présenter malgré sa taille ;
– (b) s’il n’est pas désigné comme étant un secteur à
pprésenter malgrég sa taille, il ppeut être regroupé,
g p pourp
constituer un secteur faisant l’objet d’une
information séparée, avec un ou plusieurs autres
secteurs similaires faisant ll’objet
objet dd’une
une information
interne et se situant en dessous des seuils de
signification
g f de 10%
10% indiqués
q auparavant
auparavant.
p .
– (c) si ce secteur ne fait pas l’objet d’une information
financière séparée ou s’il n’est pas regroupé, il doit
ê
être prisi en compte comme un élément élé d
de
rapprochement non affecté
Octobre 2008 / p118
affecté..
Secteurs à présenter
• Si les produits externes totaux attribuables aux
secteurs à présenter représentent moins de 75
75%% des
produits totaux consolidés ou de l’entité,
l’entité, il faut
identifier
f de nouveaux secteurs à pprésenter,, même
s’ils ne respectent pas les seuils de 10%
10% énoncés
auparavant, pour atteindre 75 % au moins des
produits totaux consolidés ou de l’entité au niveau
des secteurs à présenter
présenter..

Octobre 2008 / p119


Informations à présenter au premier
niveau d’information sectorielle
• Une entité doit indiquer, pour chaque secteur à
présenter:
présenter
é t :

– Les
L produits
d i sectoriels.
sectoriels
i l . Les
L produits
d i sectoriels
i l
provenant de ventes à des clients externes et ceux
provenant de transactions avec dd’autres
autres secteurs doivent
être présentés séparément
séparément..
– Le résultat sectoriel (avant ajustement pour prise en
compte desd i é ê minoritaires),
intérêts i i i ) en présentanté l
le
résultat des activités poursuivies séparément de celui des
activités abandonnées
abandonnées..
– La valeur comptable totale des actifs sectoriels
– Les ppassifs
f sectoriels

Octobre 2008 / p120


Informations à présenter au premier
niveau d’information sectorielle (suite)
• Une entité doit indiquer, pour chaque secteur à
présenter:
présenter
é t :

– Le
L total
t t l des
d coûts
ût encourus au cours de d la
l période
é i d pour
l’acquisition d’actifs sectoriels (immobilisations
p
corporelles et incorporelles)
p ) qqu’elle compte p utiliser
durant plusieurs périodes.
périodes.
– Le montant total de charges prises en compte dans le
résultat
é lt t sectoriel
t i l au titre
tit ded l’amortissement
l’ ti t des
d actifs
tif
sectoriels pour la période
– Le montant total des charges importantes sans
contrepartie en trésorerie, prises en compte dans les
charges sectorielles et par conséquent déduites du
résultat
é lt t sectoriel,
t i l autres
t que l’amortissement
l’ ti t
Octobre 2008 / p121
Informations à présenter au premier
niveau d’information sectorielle (suite)
• Une entité doit indiquer, pour chaque secteur à
présenter:
présenter
é t :

– La L quote-
quotet -partt globale
l b l de
d l’entité
l’ tité dans
d l résultat
le é lt t des
d
entreprises associées, des coentreprises ou autres
pparticipations
p mises en équivalence
q si l’essentiel des
activités de ces entreprises associées se situe dans ce seul
secteur..
secteur
– Le
L montant t t cumulé lé des
d participations
ti i ti d
dans l
les
entreprises associées ou coentreprises, si le cumul des
quotes--pparts d’une entité dans le résultat d’entreprises
qquotes p
associées, coentreprises ou autres participations mises
en équivalence est indiquée

Octobre 2008 / p122


Informations à présenter au premier
niveau d’information sectorielle (suite)
• Une entité doit indiquer, pour chaque secteur à
présenter:
présenter
é t :
– Un rapprochement entre les informations fournies pour
les secteurs à présenter et les informations globales
fournies dans ses états financiers consolidés ou ses états
financiers individuels
individuels.. Pour cela, elle doit rapprocher les
produits
d i sectoriels
i l des
d produits
d i ded l’entité
l’ i é provenant des
d
clients externes (incluant le montant des produits de
l’entité pprovenant de clients externes et non ppris en
compte dans un secteur quelconque) ; le résultat
sectoriel doit être comparable ainsi que de son résultat ;
les actifs sectoriels doivent être rapprochés des actifs de
l’entité ; et les passifs sectoriels doivent être rapprochés
des passifs de l’entité
l’entité..

Octobre 2008 / p123


Informations à présenter au deuxième niveau
d’i f
d’information
ti sectorielle
t i ll
• Si le premier niveau d’information sectorielle d’une
entité
tité estt organisé
i é par secteur
t d’activité,
d’ ti ité, l’entité
d’activité l’ tité doit
d it
également communiquer les informations suivantes
suivantes::
– (a) les produits sectoriels provenant des clients externes
par zone géographique, sur la base de la localisation
géographique de ses clients pour chaque secteur
géographique dont les produits provenant de ventes à
des clients externes représentent 10 10%% ou plus des
produits totaux que ll’entité
entité tire de ses ventes à tous les
clients externes ;
– (b) la valeur comptable totale des actifs sectoriels par
implantation géographique des actifs pour chaque
secteur géographique dont les actifs sectoriels
représentent 10
10%% ou plus des actifs totaux de tous les
secteurs géographiques ; et
Octobre 2008 / p124
Informations à présenter au deuxième niveau
d’i f
d’information
i sectorielle
i ll (suite)
( i )
– (c) le montant total des coûts encourus au cours de la
période pour l’acquisition d’actifs sectoriels
(immobilisations corporelles et incorporelles) qu’elle
compte utiliser durant plusieurs périodes par
implantation géographique des actifs, pour chaque
secteur géographique dont les actifs sectoriels
représentent 10 pour cent ou plus des actifs totaux de
tous les secteurs géographiques
géographiques..

Octobre 2008 / p125


Informations à présenter au deuxième niveau
d’i f
d’information
ti sectorielle
t i ll (suite)
( it )
• Si le premier niveau d’information sectorielle d’une
entité
tité estt organisé
i é par secteur
t géographique
é hi (
(que ce
soit sur la base de l’implantation des actifs ou de la
localisation des clients), ll’entité
entité doit également fournir
l’information sectorielle suivante pour chaque secteur
d’activité dont les produits provenant de ventes à des
clients externes représentent 10 % ou plus des produits
totaux provenant des ventes à tous les clients externes
ou dont les actifs sectoriels représentent 10 10%
% ou plus
des actifs totaux de tous les secteurs d’activité :
– (a) les produits sectoriels provenant de clients
externes ;
– ((b)) la valeur comptable
p totale des actifs
f sectoriels ;
et
Octobre 2008 / p126
Informations à présenter au deuxième niveau
d’i f
d’information
ti sectorielle
t i ll (suite)
( it )
– (c)
( ) le montant total des coûts encourus au cours
de la période pour l’acquisition d’actifs sectoriels
(immobilisations corporelles et incorporelles)
qu’elle
’ ll compte utiliser
ili pendant
d plusieurs
l i périodes
périodes.
éi d .

Octobre 2008 / p127


Modèle de l’annexe relative à l’information
sectorielle

Feuille de calcul
Microsoft Office Exce

Octobre 2008 / p128


ANNEXE RELATIVE A L'INFORMATION SECTORIELLE
Milliers
Secteur 1 Secteur 2 Secteur 3 Secteur 4 Secteur 5 Secteur 6 Secteur 7 Secteur 8 Secteur 9 Secteur 10
Eliminations
Paragraphe Tag Montants entre
IAS XBRL non affectés secteurs TOTAL
I. INFORMATION SECTORIELLE DE PREMIER NIVEAU

1. Produits sectoriels 14.51 XBRL 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0


1.1. Ventes à des clients externes 14.51 XBRL 0
1.2. Ventes provenant de transactions avec d'autres secteurs 14.51 XBRL 0
2. Dotations aux amortissements 14.58 XBRL 0
3. Quote-part dans le résultat des participations mises en
équivalence 14.64 XBRL 0
4. Résultat sectoriel (a) 14.52 XBRL 0

5. Actifs 14.55 XBRL 0


dont valeur comptable des participations mises en équivalence 14.66 XBRL 0
6. Passifs 14.56 XBRL 0
7. Total des frais encourus pour l'acquisition d'actifs non-courants
(dépenses d'investissement) 14.57 XBRL 0

Secteur A Secteur B Secteur C Secteur D Secteur E Secteur F Secteur G Secteur H Secteur I Secteur J
Eliminations
Montants entre
non affectés secteurs TOTAL
II. INFORMATION SECTORIELLE DE DEUXIEME NIVEAU

1. Produits provenant de ventes à des clients externes 14.69, 14.70 XBRL 0


2. Actifs 14.69, 14.70 XBRL 0
3. Total des frais encourus pour l'acquisition d'actifs non-courants
(dépenses d'investissement) 14.69, 14.70 XBRL 0

(a) Cette ligne n'est pas la somme des cinq lignes précédentes. Selon l'IAS 14, l'entité présentant ses états financiers peut reprendre ici n'importe quelle mesure de performance (telle que le résultat d'exploitation, la marge brute sur ventes ou le résultat net).
Remarque: des secteurs désignés par des numéros concernent toujours des secteurs de premier niveau, tandis que des secteurs désignés par des lettres concernent toujours des secteurs de deuxième niveau. Le nombre
de colonnes à remplir dépend de l'identification de secteurs de chaque entité présentant les états financiers.
Résultat par action

Octobre 2008 / p129


Objectif
j f du reporting
p g du résultat ppar action.
• Afin d’améliorer les comparaisons de la
performance
f entre entités
i é différentes
diffé pour une même
ê
période de reporting et entre périodes de reporting
différentes pour la même entité entité.., il est utile de
présenter le résultat par action
• Même si les données de résultat par action
présentent des limites en raison de l’emploi de
méthodes comptables différentes pour déterminer le
«résultat», le fait qu’un dénominateur soit déterminé
de ffaçon
ç cohérente et ppermanente améliore
l’information financière
financière.. La norme IAS 33 s’est
concentrée sur le dénominateur du calcul du résultat
par action.
action
i .
Octobre 2008 / p130
Résultat de base ppar action.
• Le résultat de base par action correspond au résultat
attribuable
ib bl aux porteurs d’actions
d’ i ordinaires
di i d
de
l’entité mère.
mère.
• Le
L résultat
é l de d base
b par action
i d i être
doit ê calculé
l lé en
divisant le résultat attribuable aux porteurs d’actions
ordinaires de ll’entité
entité mère (le numérateur) par le
nombre moyen pondéré d’actions ordinaires en
circulation (le dénominateur) au cours de la période
période..

Octobre 2008 / p131


Résultat de base par action
E
Exemplel
• La société « Sigma » a au 1er janvier N un capital de
2.000
000..000 actions
i d valeur
de l nominale
i l égale
é l à 60 DA
dont 200
200..000 ADPSDV.
ADPSDV. 5.000 actions ont été
rachetées par la société Sigma et sont comptabilisés
en « Actions propres ».
• Le 1er juillet N,
N la société a réalisé une triple
augmentation de capital
capital::
– Une émission de 100
100..000 nouvelles ADPDV,
ADPDV
– Une émission de 500.
500.000 nouvelles actions ordinaires de
VN=
VN=6060 DA libérées intégralement
intégralement;
g ;
– Une attribution gratuite de 500 500..000 nouvelles actions
ordinaires de VN=
VN=60 60 DA par incorporation de réserves au
capital
it l pour 30
30..000
000..000 DA
DA..
Octobre 2008 / p132
Résultat de base par action
E
Exemplel
• Le premier dividende attribué aux actions est de 5%.
Pour
P l ADPSDV,
les ADPSDV il est ded 7,5%. LeL superdividende
di id d
et le droit aux réserves sont les mêmes pour toutes les
actions quelle que soit la date dd’acquisition
actions, acquisition.
acquisition.
• Le résultat de l’exercice N est de 23.
23.731.
731.500 DA
• T.A.F: Déterminer
Dé i l résultat
le é l de d base
b par action
i

Octobre 2008 / p133


Résultat de base par action
Solution
• Reconstitution de certains éléments de distribution
d bénéfices
des bé éfi :
bénéfices:
– Premier dividende (intérêt statutaire)
ADP anciennes: 200.000x60x7,5% 900.000

ADP nouvelles:
ll 100.000x60x7,5%x(3/12)
100 000 60 7 5% (3/12) 112 500
112.500

Autres actions anciennes:[1.800.000-


anciennes:[1.800.000-(5000+2000)]x60x5% 5.379.000

Actions gratuites attribuées: 500.000x60x5% 1.500.000

Actions nouvelles émises: 500.000x60x5%x(3/12) 375.000

8 266 500
8.266.500

Octobre 2008 / p134


Résultat de base par action
Solution
• Il reste donc sur le bénéfice N pour couvrir le
superdividende
di id d et le l droit
d i aux réserves
é une somme de
d
23..731.
23 731.500
500--8.266.
266.500=
500=15.
15.465
465..000 DA
• Le
L nombre b totall des
d actions
i au 31 décembre
dé b N est de
d
2.000
000..000
000--(5.000
000++2.000
000)+
)+100
100..000+
000+500.
500.000+
000+500.
500.000
000=
=
3.093
093..000 actions
• Le montant revenant à chaque action est donc de
15..465
15 465..000
000//3.093
093..000
000=
=5 DA
• Le calcul du résultat de base par action s’effectue en
faisant le rapport du résultat net de ll’exercice
exercice
attribuable aux actionnaires ordinaires par le
nombre moyen pondéré d’actions ordinaires en
circulation au cours de l’exercice
l’exercice..
Octobre 2008 / p135
Résultat de base par action
Solution
• Le résultat net de l’exercice attribuable aux
actionnaires ordinaires est égal au résultat net de
l’exercice après déduction des dividendes
préférentiels (que ces dividendes aient ou non été
décidés) soit:
soit:
• 23
23..731.
731.500-
500- [900.
900.000+
000+112.
112.500+
500+5x(
x(200
200..000+
000+100
100..000)]=
000)]= 21.
21.219.
219.000 DA

Octobre 2008 / p136


Résultat de base par action
Solution
• Le nombre moyen y ppondéré d’actions ordinaires en
circulation en cours de l’exercice est égal à:
Situation en début dd’exercice:
exercice: 1.800.000-
1.800.000
1 800 000-5.000+500.000
5 000+500 000 2 295 000
2.295.000
(actions gratuites censées exister depuis le début)
Situation à compter du 1er juillet: 2.295.000
2 295 000-
000-2.000
2 000 2 293 000
2.293.000

Situation à compter du 1er octobre: 2.295.000+500.000 2.793.000

Nombre pondéré 2.419.000


2.295.000x6/12+2.293.000x3/12+2.793.000x3/12
• Le résultat de base par action est donc de
21..219
21 219..000
000//2.419
419..000
000=
=8,770 DA
Octobre 2008 / p137
Résultat dilué ppar action.
• Pour le calcul du résultat dilué par action, une entité
doit
d i ajuster,
j l résultat
le é l attribuable
ib bl aux actionnaires
i i
ordinaires de l’entité mère ainsi que le nombre
moyen pondéré dd’actions
actions en circulation,
circulation des effets de
toutes les actions ordinaires potentielles dilutives.
dilutives.

Octobre 2008 / p138


Résultat dilué ppar action.
• Pour le calcul du résultat dilué par action, une entité
doit ajuster le numérateur du résultat de base par
action de l’entité mère, à hauteur de l’effet après
impôt
p :

– (a) de tout dividende ou autre élément au titre des actions


ordinaires potentielles dilutives qui a été déduit pour
obtenir le résultat attribuable aux porteurs d’actions
ordinaires de l’entité mère,
mère
– (b) des intérêts comptabilisés au cours de la période au
titre des actions ordinaires potentielles dilutives ; et
– (c) de tout autre changement dans les produits ou charges
qui résulterait de la conversion des actions ordinaires
potentielles dilutives.
dilutives.
Octobre 2008 / p139
Résultat dilué par action
E
Exemplel
• En reprenant
p l’exemple
p cici--dessus,, supposons
pp qque la
société Sigma avait émis début N-1 un emprunt de
1.000.
000.000 obligations convertibles en actions de
nominal de 20 DA, chaque bloc de 10 obligations
étant convertible en 3 actions ordinaires.
ordinaires. Ces
obligations
bli ti donnent
d t une charge
h d’intérêt
d’i té êt de
d 5%, soit it
1.000.
000.000 DA pour les années N-1 et N, un impôt au
taux de 35
35%% devant être décompté
décompté..

Octobre 2008 / p140


Résultat dilué par action
S l ti
Solution
• Le bénéfice net attribuable aux actionnaires doit être ajusté
de l’effet après impôt des intérêts comptabilisés au cours de
l’exercice pour les actions ordinaires potentielles dilutives
(obligations convertibles)
convertibles), ce qui donne
21..219.
21 219.000+
000+1.000.
000.000
000x
x20
20x
x5%x (1-35%
35%)=21 869.000 DA.
)=21..869.
• Le nombre moyen dd’actions
actions en circulation doit être majoré du
nombre moyen pondéré d’actions qui seraient émises lors de
la conversion en actions ordinaires de toutes les actions
ordinaires
di i potentielles
i ll dil i . On
dilutives.
dilutives O considèrera
idè que les
l
actions ordinaires potentielles dilutives ont été converties au
début de l’exercice ou à la date de leur émission si elle est
ultérieure.. Il faut donc tenir compte des obligations
ultérieure
convertibles mais aussi de la possibilité de cession des actions
rachetées..
rachetées
Octobre 2008 / p141
Résultat dilué par action
S l ti
Solution
• Ce nombre sera donc calculé comme suit
suit::

Situation en début d’exercice: 1.800.000+500.000 2.600.000


+1 000 000 3/10
+1.000.000x3/10
Situation à compter du 1er octobre: 2.600.000+500.000 3.100.000

Nombre pondéré 2.725.000


2.600.000x9/12+3.100.000x3/12

• Le résultat dilué par action est donc de


21..869.
21 869.000
000//2.725.
725.000=
000=8,030 DA

Octobre 2008 / p142


Informations relatives aux parties liées

Octobre 2008 / p143


Objet des informations relatives aux parties liées
g On parle dd’opérations
opérations entre parties liées quand une
entreprise s’engage dans une opération dont l’une des
parties prenantes a la capacité d’exercer une influence
notable sur les décisions de l’autre ou lorsqu’une tierce
partie étrangère à l’opération est en mesure d’influer
notablement
t bl t sur les
l décisions
dé i i d deux
des d parties
ti prenantes
t

g On ne peutt prétendre
O ét d avoir i conclul des
d opérations
é ti entre
t
apparentées « sans qu’il existe de liens de dépendance »,
puisque la condition obligatoire de concurrence normale
et de libre marché ne peut alors exister.

Octobre 2008 / p144


Objet des informations relatives aux parties liées
g Les relations entre pparties liées pprocèdent de la vie normale des
affaires. Par exemple, les entités exercent souvent des parties
distinctes de leurs activités par l’intermédiaire de filiales, de
coentreprises et d
d’entreprises
entreprises associées.
associées Dans ces circonstances,
circonstances la
capacité de l’entité à affecter les politiques financière et
opérationnelle de l’entité passe par l’existence d’un contrôle, d’un
contrôle conjoint ou d’une influence notable.
notable
g Une relation entre parties liées peut avoir un effet sur le résultat et
sur la situation financière d’une entité. Des parties liées peuvent
entreprendre des transactions que des parties non liées
n’entreprendraient pas. Par exemple, une entité qui vend des biens à
sa société mère au coût ppourrait ne ppas les vendre à ces conditions à
un autre client. Les transactions entre parties liées peuvent
également ne pas être effectuées pour les mêmes montants que les
transactions entre parties non liées.

Octobre 2008 / p145


Objet des informations relatives aux parties liées
g Le résultat et la situation financière dd’une
une entité peuvent être
affectés par une relation entre parties liées même si aucune
transaction entre parties liées n’a lieu. La simple existence
d’
d’une relation
l i peut suffire
ffi à affecter
ff l transactions
les i d
de
l’entité avec d’autres parties. Par exemple, une filiale peut
mettre ffin à des relations avec un ppartenaire commercial à la
suite de l’acquisition par la société mère d’une filiale
apparentée intervenant dans les mêmes activités que le
partenaire précédent.
précédent
g Pour ces raisons, la connaissance des transactions, soldes et
relations entre parties liées peut affecter ll’évaluation
évaluation des
activités d’une entité par les utilisateurs des états financiers, y
compris l’évaluation des risques et opportunités que connaît
l’ tité
l’entité.
Octobre 2008 / p146
Qui est concerné par la publication des
i f
informations
i relatives
l i aux parties
i liées?
lié ?

g Il s’agit
’ it ded toute
t t entreprise
t i présentant
é t t des d états
ét t financiers
fi i
individuels ou consolidés pour ses relations avec les parties liées
décrites au niveau de la norme IAS 24.
g Aucune information à fournir sur les transactions entre parties
liées n'est imposée :
(a) dans les états financiers consolidés, pour les transactions intra-
groupe
(b) dans les états financiers de la mère, lorsqu
lorsqu'ils
ils sont disponibles ou
publiés avec les états financiers consolidés ;
(c) dans les états financiers d'une filiale détenue à 100%, si la société
mère
è est située
i é en Algérie
Al é i et qu'elle
' ll publie
bli des
d états
é fi
financiers
i
consolidés; et
((d)) dans les états ffinanciers des entreprises
p contrôlées ppar l'État,, p
pour
des transactions avec d'autres entreprises contrôlées par l'État.
Octobre 2008 / p147
Quel type
Q yp d’informations
f devrait être ffourni?

g IInformation
f i sur les
l relations
l i entre parties
i liées
lié en cas
d’existence de contrôle, même en l’absence de transactions
conclues entre ces parties.
parties

g Lorsque des transactions ont eu lieu entre des parties liées,


liées
l'entreprise présentant les états financiers doit indiquer la
nature des relations entre les pparties liées ainsi qque les
types de transactions et les éléments des transactions
nécessaires à la compréhension des états financiers.

Octobre 2008 / p148


Information
f sur les relations entre parties
p liées
g Pour permettre aux utilisateurs des états financiers de se
faire une opinion sur les effets des relations entre parties
liées sur une entité, il est approprié de fournir des
informations
f sur la relation avec la ppartie liée lorsqu’il
q
existe une situation de contrôle, qu’il y ait eu ou non des
transactions entre les parties liées.
g L’identification des relations de parties liées entre sociétés
mères et filiales s’ajoute aux dispositions en matière
d’i f
d’information
i à fournir
f i de
d IAS 27,27 IAS 28 et IAS 31,31 quii
imposent de communiquer une liste et une description
appropriées des investissements significatifs dans des
filiales, entreprises associées et entités sous contrôle
conjoint.

Octobre 2008 / p149


Information
f sur les transactions entre parties
p liées

g Les éléments des transactions nécessaires à la compréhension des états


financiers incluent normalement :
g (a) une indication du volume des transactions, soit en montant soit

en proportion (Flux)
g (b) soit le montant soit la proportion des éléments existants
(Soldes); et
g (c) les politiques de fixation des prix.

g Il n'est pas utile de fournir des informations sur les transactions entre
les membres d d'un
un groupe dans les états financiers consolidés car les
états financiers consolidés présentent les informations relatives à la
société mère et aux filiales comme s'il s'agissait d'une seule entreprise
présentant les états financiers.
financiers Les transactions avec des entreprises
associées mises en équivalence ne sont pas éliminées et par
conséquent, imposent une présentation distincte en tant que
t
transactions
ti entre
t parties
ti liées.
lié

Octobre 2008 / p150


Information sur les transactions entre parties liées
(
(exemple
l de
d transactions)
t ti )

(a) achats ou ventes de biens (finis ou non) ;


(b) achats ou ventes de biens immobiliers et d’autres actifs ;
( ) prestations
(c) i d services
de i d
données
é ou reçues ;
(d) contrats de location ;
(e) transferts de recherche et développement ;
(f) transferts dans le cadre de contrats de licence ;
(g) transferts dans le cadre dd’accords
accords de financement (y compris les
prêts et les apports de capital en numéraire ou en nature) ;
((h)) ffourniture de ggaranties ou de sûretés ; et
(i) règlement de passifs pour le compte de l’entité ou par l’entité
pour le compte d’une autre partie.

Octobre 2008 / p151


Apport de la norme IAS 24 (révisée en décembre
2003)?

g Champ d’application
Ch d’ li i
g L’IAS 24 impose de fournir des informations sur la
rémunération dont bénéficient les principaux dirigeants.
dirigeants
g En effet, une entité doit indiquer la rémunération des
principaux dirigeants,
dirigeants en cumul,
cumul et pour chacune des
catégories suivantes :
(a) avantages à court terme ;
(b) avantages postérieurs à l’emploi ;
(c) autres avantages à long terme ;
(d) les indemnités de fin de contrat de travail ; et
(e) les paiements en actions.
actions
Octobre 2008 / p152
Apport de la norme IAS 24
( é i é en décembre
(révisée dé b 2003)?

g Champ d’application
Ch d’ li i (suite)
( i )
g Les entités contrôlées par l’État tombent dans le champ
d’application des Normes internationales d’information
financière, c’est-à-dire que, si elles ont un but lucratif, de
telles entités ne sont plus exemptées de fournir des
informations sur les transactions réalisées avec d’autres
entités contrôlées par l’État.
g Problématique des informations relatives aux parties liées
g Les discussions relatives au prix des transactions entre
parties liées et aux informations liées ont été supprimées
car l’IAS 24 ne traite pas de l’évaluation des transactions
entre
t parties
ti liées.
lié
Octobre 2008 / p153
Apport de la norme IAS 24
( é i é en décembre
(révisée dé b 2003)?

g Définitions
Défi ii
g La définition de « partie liée » a été étendue par
l’inclusion:
g des parties qui exercent un contrôle conjoint sur

l entité;
l’entité;
g des coentreprises dans lesquelles l’entité est un
coentrepreneur ; et
g des régimes d’avantages postérieurs à l’emploi au profit

du ppersonnel d’une entité ou de toute entité qqui est une


partie liée à cette entité.

Octobre 2008 / p154


Apport de la norme IAS 24
( é i é en décembre
(révisée dé b 2003)?

g Définitions
Défi ii ( i )
(suite)
g L’IAS 24 introduit la définition additionnelle des
«membres proches de la famille d’une personne» et précise
que les administrateurs non dirigeants font partie des
dirigeants principaux.
g L’IAS 24 clarifie le fait que deux co-entrepreneurs ne sont
ppas des pparties liées au seul motiff qqu’ils ont le contrôle
conjoint d’une coentreprise.

Octobre 2008 / p155


Apport de la norme IAS 24
( é i é en décembre
(révisée dé b 2003)?

g IInformations
f i à fournir
f i
g L’IAS 24 clarifie en outre les informations à fournir sur :
g les
l soldes
ld entre parties
i liées,
lié avec indication
i di i des d termes
et autres conditions, y compris l’existence éventuelle de
garanties et la nature de la contrepartie attendue lors du
règlement ;
g les modalités des garanties données ou reçues ;

g les provisions pour créances douteuses ;

g le règlement de passifs pour le compte de ll’entité


entité ou par
l’entité pour le compte d’une autre partie.

Octobre 2008 / p156


Apport de la norme IAS 24
( é i é en décembre
(révisée dé b 2003)?

g IInformations
f i à fournir
f i (suite)
( i )
g L’IAS 24 précise qu’une entité n’indique que les modalités
de transactions entre parties liées sont équivalentes à celles
qui prévalent dans le cas de transactions soumises à des
conditions de concurrence normale que si ces modalités
peuvent être démontrées.

Octobre 2008 / p157


Apport de la norme IAS 24 (révisée en

décembre
b 2003)?
g IInformations
f ti à fournir
f i (suite)
( it )
g D’autres informations sont imposées, dont :
g lles montants
t t des
d t
transactions
ti ett soldes
ld relatifs
l tif à des
d
parties liées. Une indication en termes de pourcentages et
de soldes ne suffit plus.
g les charges comptabilisées pendant la période au titre des
créances douteuses sur parties liées.
g la répartition des montants à payer ou à recevoir de
parties liées par différentes catégories de parties liées.
g le nom de la mère de l’entité et celui de la société tête de
groupe, s’il est différent. Si aucune de ces deux parties ne
produit d’états financiers mis à la disposition du public, le
nom de la société mère la plus proche de la mère
immédiate qui en produit.
Octobre 2008 / p158
Modèle de ll’annexe
annexe relative aux parties liées

Feuille de calcul
Microsoft Office Exce

Octobre 2008 / p159


ANNEXE RELATIVES AUX PARTIES LIEES
Milliers
Exercice Exercice précédent
Paragraphe Tag Entreprises Autres Entreprises Autres
IAS XBRL Filiales associées parties liées TOTAL Filiales associées parties liées TOTAL

I. ACTIFS AVEC LES PARTIES LIEES 1.74, 24.17 0 0 0 0 0 0 0 0

1. Autres actifs financiers 1.74, 24.17 0 0 0 0 0 0 0 0


1.1. Titres, autres que des actions 1.74, 24.17 0 0
1.2. Prêts 1.74, 24.17 0 0
1.3. Autres actifs financiers 1.74, 24.17 0 0

2. Débiteurs 1.74, 24.17 0 0 0 0 0 0 0 0


2.1. Clients 1.74, 24.17 0 0
2.2. Autres débiteurs 1.74, 24.17 0 0

3. Autres actifs 1.74, 24.17 0 0

II. PASSIFS AVEC LES PARTIES LIEES 0 0 0 0 0 0 0 0

1. Passifs portant intérêt 1.74, 24.17 0 0 0 0 0 0 0 0


1.1. Emprunts bancaires 1.74, 24.17 0 0
1.2. Emprunts obligataires 1.74, 24.17 0 0
1.3. Emprunts convertibles 1.74, 24.17 0 0
1.4. Actions préférentielles remboursables 1.74, 24.17 0 0
1.5. Contrats de location-financement 1.74, 24.17 0 0
1.6. Découverts bancaires 1.74, 24.17 0 0
1.7. Autres emprunts 1.74, 24.17 0 0

2. Passifs ne portant pas intérêt 1.74, 24.17 0 0

3. Créditeurs 1.74, 24.17 0 0 0 0 0 0 0 0


3.1. Fournisseurs 1.74, 24.17 0 0
3.2. Autres créditeurs 1.74, 24.17 0 0

4. Autres passifs 1.74, 24.17 0 0

III. TRANSACTIONS ENTRE PARTIES LIEES

1. Ventes de biens 24.20.a XBRL 0 0

2. Achats de biens ( - ) 24.20.a XBRL 0 0

3. Prestations de services données 24.20.c XBRL 0 0

4. Prestations de services reçues ( - ) 24.20.c XBRL 0 0

5. Transferts suivant les conventions de financement 24.20.g XBRL 0 0

6. Rémunérations aux membres de la direction et aux administrateurs 24.16 XBRL


dont avantages à court terme 24.16
dont avantages postérieurs à l'emploi 24.16

Vous aimerez peut-être aussi