Définitions, compositions
Procédés de mise en forme
CM :3h
TD :8h
TP :16h
M2201b - Matériaux composites
Sommaire
1. Les matériaux
1.1. Introduction
Un matériau composite peut être défini d'une
manière générale comme l'assemblage de deux
ou plusieurs matériaux, l'assemblage final ayant
des propriétés supérieures aux propriétés de
chacun des matériaux constitutifs. On appelle
maintenant de façon courante "matériaux
composites" des arrangements de fibres, les
renforts qui sont noyés dans une matrice dont la
résistance mécanique est beaucoup plus faible. La
matrice assure la cohésion et l'orientation des
fibres, elle permet également de transmettre les
sollicitations auxquelles sont soumises les pièces.
• De Charges, additifs, nécessaires pour assurer une adhérence suffisante entre le renfort
fibreux et la matrice et de modifier l’aspect ou les caractéristiques de la matière à laquelle ils
sont ajoutés.
Il faut différencier charges et renforts. Les charges, sous forme d'éléments fragmentaires, de poudres
ou liquide, modifient une propriété de la matière à laquelle on l'ajoute (par exemple la tenue aux chocs,
la résistance aux UV, le comportement au feu…). Les renforts, sous forme de fibres, contribuent
uniquement à améliorer la résistance mécanique et la rigidité de la pièce dans laquelle ils sont
incorporés.
Elles constituent le renfort essentiel des composites de grande diffusion. Elle est
obtenue à partir de sable (silice) et d'additifs (alumine, carbonate de chaux,
magnésie, oxyde de bore). On distingue trois qualités de fibres :
• E : pour les composites de grande diffusion (GD) et les applications courantes ;
• R : pour les composites hautes performances (HP) ;
• D : pour la fabrication de circuits imprimés (propriétés diélectriques).
Les fibres de verre (500 kT/an en Europe) sont utilisées dans plus de 95% des composites, et plus
particulièrement pour les produits GD. Elles offrent, pour un prix raisonnable de 1 à 7,5 €/kg :
• une bonne adhérence entre fibres et résines (matrices) ;
• de bonnes propriétés mécaniques, mais inférieures à celles de la fibre de carbone ;
• des propriétés d’isolation électrique acceptables pour la plupart des applications.
L’utilisation des fibres de verre dans les composites est principalement limitée par :
• une rigidité insuffisante pour certaines applications (pièces de structure primaire en
aéronautique)
• un vieillissement accéléré au contact prolongé de l’eau, des rayonnements UV. Les
principaux producteurs sont : Saint Gobain Vetrotex, Owens Corning, PPG.
Inconvénients :
Avantages :
• Masse volumique relativement élevée.
• Rapport résistance mécanique/prix • Performances spécifiques moyennes
très intéressant comparées à celles des fibres de
• Résistance mécanique très valable à carbone et d'aramide par exemple)
forte température (50 % de la • Module d'élasticité faible
résistance conservée à 350°c)
• Faible dilatation
• Conductibilité thermique faible
• Bonne résistance à l’humidité
• Bonnes propriétés diélectriques
• Possibilités d'ensimage et donc de
liaison avec la matrice
C'est la fibre la plus utilisées dans les applications hautes performances. Elle est
obtenue par carbonisation de la fibre de PAN (Polyactylonitrile). Selon la
température de combustion, on distingue deux types de fibres :
• Fibres haute résistance (HR) : pour une combustion de 1000 à 1500 °C ;
• Fibres haut module (HM) : pour une température de combustion de 1800 à
2000 °C.
Elle est issue de la chimie organique des polyamides par synthèse chimique à basse température ; on
la nomme souvent KEVLAR®, qui est la marque de Dupont de Nemours. Il
est possible de trouver deux types de fibres d'aramide de rigidités
différentes :
• Les fibres bas module : utilisées pour les câbles et les gilets pare-balles ;
• Les fibres haut module : employées dans le renforcement pour les
composites hautes performances.
Le diamètre moyen du filament est de 19-20 Microns.
Les composites renforcés de fibres d’aramide offrent une bonne stabilité
en température (jusqu’à 200°C en fonction de la matrice) mais souffrent d’une adhérence
moyenne entre matrice et fibre, d’un prix encore trop élevé de 30 € à 120 €/kg.
La production mondiale de fibres d’aramide atteint 40.000 tonnes/an, dont seulement 4.000
tonnes sont utilisées dans les composites.
Avantages : Inconvénients :
En outre :
• leurs propriétés mécaniques pourraient atteindre celles des fibres de verre (module de
Young)
• la fibre se travaille très facilement avec les technologies du textile (tissage).
Pour améliorer les caractéristiques mécaniques des structures en composites, il faut jouer sur la
texture des renforts (leur architecture) pour créer une charpente résistante adaptée aux contraintes
mécaniques. En fonction des propriétés recherchées, on rencontre plusieurs architectures de
renforcements :
• unidirectionnelle, (tissus UD)
• multidirectionnelle aléatoire, (mats)
• multidirectionnelle orientée, (toiles ou taffetas, sergés, satins)
• multidimensionnelle (tissus 3D)
➢ Les unidirectionnels (UD) : Dans une nappe UD, les fibres sont assemblées parallèlement les unes
par rapport aux autres à l'aide d'une trame très légère. Taux de déséquilibre très grand.
Les tissus se composent de fils de chaîne et de trame perpendiculaires entres eux. Le mode
d'entrecroisement ou armure les caractérise.
➢ Mats
➢ Tissus
Terme de tissage désignant le mode d'entrecroisement des fils de chaîne et des fils de trame dans un
tissu. Suivant le motif d'armure, le tissu obtenu est plus ou moins souple et déformable.
• Toile ou taffetas : Chaque fil de chaîne passe dessus puis dessous chaque fil
de trame, et réciproquement. Le tissu présente une bonne planéité et une
relative rigidité, mais est peu déformable pour la mise en oeuvre. Les nombreux
entrecroisements successifs génèrent un embuvage important et réduisent les
propriétés mécaniques.
• Satin : Chaque fil de chaîne flotte au-dessus de plusieurs (n-1) fils de trame
et réciproquement. Ces tissus ont des aspects différents de chaque côté. Ces
tissus sont assez souples et adaptés à la mise en forme de pièces à surfaces
complexes. Ce type de tissus présente une forte masse
spécifique.
Remarque: la raideur obtenue avec un renfort tissé sera moindre que celle que l’on
observerait en superposant deux unidirectionnels.
1.2.6. Ensimage
Les renforts destinés à la fabrication des composites reçoivent un ensimage. L'ensimage est une
dispersion aqueuse spécifique comportant un agent collant, un agent pontant et des agents
antistatiques, permettant d'assurer différents rôles :
• Compatibilité de la liaison fibre - matrice
• cohésion interfilamentaire (raideur du fil) pour qu'il soit manipulable.
• protection contre l'abrasion générée par la mise en oeuvre (frottement contre
pièces métalliques)
• élimination des charges électrostatiques dues aux frottements.
• augmentation du mouillage de la fibre au cours de l'imprégnation.
- La structure des TP se présente sous forme de chaînes linéaires, il faut les chauffer pour les mettre
en forme (les chaînes se plient alors), et les refroidir pour les fixer (les chaînes se bloquent). Cette
opération est réversible avec toutefois une baisse des caractéristiques mécaniques à chaque recyclage.
- La structure des TD a la forme d'un réseau tridimensionnel qui se ponte (double liaison de
polymérisation) pour durcir en forme de façon définitive, lors d'un échauffement. La transformation
est donc irréversible.
Les thermodurcissables sont les polymères tridimensionnels. Il n’y a pas de point de fusion et le
moulage se fait par réaction chimique à l’aide de catalyseur, agent réticulant, durcisseur,….
Elles ne sont pas recyclables.
Les composites à matrice thermodurcissable représentent 70% des composites en Europe.
Dans cette famille, on trouve principalement les résines polyester, phénolique, époxyde, aminoplaste
ou encore les polyuréthanes
- Polyesters insaturés : C'est la résine la plus utilisée dans l'application composite de grande
distribution.
Une résine de polyester insaturé contenant un monomère (généralement le styrène) est réticulée à
température ambiante par addition d’un catalyseur de type peroxyde organique et d’un accélérateur.
Elle passe successivement de l’état liquide visqueux initial à l’état de gel, puis à l’état de solide infusible.
La réaction est exothermique et la température de la résine augmente progressivement depuis le gel
jusqu’à un maximum pour redescendre ensuite lentement à la température ambiante.
Avantages Inconvénients
• Bonne accroche sur fibres de verre • Inflammabilité (sauf résines chlorées)
Translucidité • Tenue vapeur et eau bouillante
• Bonne résistance chimique • Retrait important (6 à 15 %)
• Mise en oeuvre facile • Durée de conservation en pot limitée
• Tenue en température (> 150 °C) • Emission de styrène
• Prix réduit
Avantages Inconvénients
• Bonne tenue chimiques aux bases, aux • Prix de revient élevé.
acides faibles, à l'eau, aux hydrocarbures. • Mauvaise résistance chimique aux
• Excellentes propriétés mécaniques acides forts, à l'acétone, solvants
• Très bonne tenue à la chaleur chlorés.
• Autoextinguible (pour certains types de • Temps de polymérisation long,
résines). beaucoup plus important que pour
• Excellente adhérence sur fibres et métaux. les résines polyesters. (Le travail se
• Bon isolant électrique. réalise très souvent en étuve).
• Stabilité dimensionnelle et faible retrait (1 • Mise en œuvre nécessitant des
%). mesures d'hygiène particulières.
• Mise en œuvre souvent sans solvant. • Nécessité d'une préparation
soignée des moules et d'un
excellent agent de démoulage.
- Vinylesters : On peut la considérer comme une variante des polyesters produite à partir d'acides
acryliques. Elles possèdent une bonne résistance à la fatigue et un excellent comportement à la
corrosion (utilisée pour des applications de résistance chimique), mais demeure combustible.
Les polymères utilisés sont essentiellement des thermoplastiques techniques qui présentent à l'état
vierge de bonnes caractéristiques mécaniques. Un renforcement à l’aide de fibres courtes leur confère
une tenue thermique et mécanique améliorée et une bonne stabilité dimensionnelle.
Les principales matrices TP utilisées (possédant tous une tenue en température supérieure à 100 °C,
hors POM) sont les suivantes :
- Polyamide (PA) : tenue au choc, bonne résistance à la fatigue et aux
hydrocarbures ;
- Polytéréphtalate éthylénique et butylénique (PET, PBT) : bonne rigidité, bonne
ténacité ;
- Polycarbonate (PC) : tenue au choc ;
- Polysulfure de phénylène (PPS) : résistance à l'hydrolyse ;
- Polyoxyméthylène (POM) : bonne tenue à la fatigue ;
- Polysulforés (PSU et PPS) : bonne stabilité chimique et à l'hydrolyse, peu de
fluage, tenue au chaud ;
- Polypropylène (PP) : peu onéreux et assez stable en température, mais
combustible.
De plus en plus, on utilise des thermoplastiques thermostables (tenue en température > 200 °C et
bonnes propriétés mécaniques), en particulier les suivants :
- Polyamide-imide (PAI) ;
- Polyéther imide (PEI) ;
- Polyéther sulfone (PES) ;
- Polyéther éther cétone (PEEK).
- Craies et carbonates
- Les silices
La silice (SiO2), à l’état pur ou combinée avec des oxydes métalliques, est utilisée comme charge sous
différentes formes, suivant son origine, sa cristallinité, sa dureté et la taille des particules.
Son incorporation dans la résine améliore les propriétés diélectriques, la résistance à la chaleur et à
l’humidité des objets moulés, par exemple ceux en poly(méthacrylate de méthyle).
On constate également l’augmentation de la température de transition vitreuse, du module d’Young
et de la résistance en compression, ainsi que la réduction du gonflement dans les solvants.
- Les talcs
Les talcs sont utilisés pour améliorer l’isolation thermique et la résistance à l’eau, et faciliter l’opération
de moulage.
Le talc est la charge la plus utilisée dans les thermoplastiques. Il leur confère une meilleure résistance
au fluage ainsi qu’une plus grande rigidité. Notons également que l’introduction de talc facilite
l’usinage des produits finis.
1.4.3. Le verre
- Poudres de verre
Meilleures résistances à l’abrasion et à la compression ; elle permet par ailleurs d’obtenir un retrait
plus faible et plus homogène des pièces moulées.
2. Structure sandwich
Il est possible de concevoir des structures adaptées pour des applications précises. C’est
pourquoi les structures sandwichs sont aujourd’hui largement utilisées dans autant de secteurs
industriels. Parmi ceux-ci, on peut citer les transports, l’aéronautique, l’aérospatiale, le militaire, les
loisirs, etc.
Les peaux externes d’égale épaisseur ou non, peuvent être fabriquées avec différents matériaux, en
feuille ou en plaque. Un module d’élasticité élevé ainsi qu’une grande résistance à la compression et
à la traction sont les principales qualités recherchées.
Dans les faits, c’est le constituant de l’âme qui permet de classer les différentes structures sandwichs.
Parmi les âmes les plus utilisées, citons celles en nid d’abeilles, en mousse et en bois de balsa.
ρc= ρf Vf + ρm (1-Vf)
Règles des mélanges appliquées( en unidirectionnel):
• aux contraintes
σc= σm Vm + σf Vf
• au module de Young
Ec= Em Vm + Ef Vf
L’obtention d’une pièce en matériau composite résulte de la mise en œuvre simultanée et séquencée
d’une résine thermodurcissable, la plupart du temps, et de renforts fibreux de différentes natures et
présentation.
Presque tous les procédés font appel à un moule dont la définition et la constitution sont fonction de
la technique de mise en œuvre retenue. Il est assez délicat de procéder à un classement de toutes ces
méthodes de transformation. Cela dépend beaucoup des critères choisis.
Obtention de grandes pièces : tous les procédés, en général lents, ne nécessitent pas de presse et de
moules onéreux. Ils exigent souvent un étuvage complémentaire:
• moulage au contact
• moulage par projection
• enroulement filamentaire
• centrifugation, etc.
Moyennes séries
Grandes séries
Voie humide
Qualifie l'ensemble des procédés de fabrication de pièces composites dans lesquels la résine est
déposée sous forme liquide sur les renforts pendant le cycle de fabrication. Les procédés de fabrication
basés sur le principe de la voie humide sont nombreux, on peut citer par exemple :
• le moulage contact
• la projection simultanée
• la centrifugation
• l'injection basse pression (R.T.M.)
• la pultrusion
• l'enroulement filamentaire en voie humide. (l'enroulement peut utiliser les deux principes)
Voie sèche
Qualifie l'ensemble des procédés de fabrication de pièces composites dans lesquels la pièce est
réalisée par dépôt et mise en forme de demi-produits préimprégnés.
Les renforts (tissus, nappes UD, mats, ou fibres courtes) sont imprégnés par le fournisseur d'une résine
thermodurcissable dont le processus de polymérisation a été bloqué par le froid. Le réamorçage de la
polymérisation se fait par élévation de la température.
Les résines utilisées nécessitent souvent une température importante pour activer leur
polymérisation. (Cuisson entre 60°C et 200°C suivant les résines).
La conservation des préimprégnés se fait en chambre froide pour assurer les longévités.
Les préimprégnés ont souvent des dates limites d’emploi (certification).
Les procédés de fabrication basés sur le principe de la voie sèche sont nombreux.
On peut citer par exemple :
• le drapage manuel ou automatique de plis de pré imprégné avec cuisson en étuve, autoclave
• Forgeage composite
• le bobinage et l'enroulement filamentaire en voie sèche
• Principe
• Cas d'utilisation
• Caractéristiques principales
Avantages Limites
Très larges possibilités de forme Une seule face lisse
Pas de limite dimensionnelle Nécessité de finition (détourage, perçage, etc.)
Une surface lisse gelcoatée (aspect, tenue à la Qualité tributaire de la main d'oeuvre
corrosion) Faible cadence de production par moule
Propriétés mécaniques moyennes à bonnes (1p/jour)
Investissements spécifiques très faibles Espace de travail important
Moules simples, peu onéreux, rapides à réaliser Main d’œuvre importante
en interne Conditions de travail médiocres
• Matières premières
- Renforts : mats, tissus de fibre de verre, de carbone ou d'aramide (taux de renfort volumique allant
jusqu’à 35 % dans le cas du verre)
- Résines : polyesters, époxy, phénoliques, vinylesters
- Divers : catalyseur, accélérateur, charges, pigments, agent de démoulage, acétone
• Matériel
- Nautisme
- Piscine
- Génie chimique
- Transport, carrosserie (petites séries)
- Bâtiment, travaux public (coffrage)
• Principe
• Cas d'utilisation
• Caractéristiques principales
Avantages Limites
Très larges possibilités de forme et dimensions Une seule face lisse
Travail simplifié, suppression de la mise en forme Propriétés mécaniques moyenne
obtenue directement par la projection Qualité tributaire de la main d'oeuvre
Productivité plus élevée qu'au contact (1p/jour) Conditions de travail très médiocres si
Coût du roving < mat absence d'agencements nécessaires
Investissements très modérés
Moules simples, peu onéreux, rapides à réaliser en
interne
• Matières premières
- Renfort : fibre de verre sous forme de roving assemblés, taux de renfort de 25 à 35 % en volume.
- Résines : principalement polyesters mais aussi phénoliques ou hybrides
- Divers : catalyseurs, accélérateur, pigments, charges, agent de démoulage, solvant
• Matériel
• Applications
- Production de bateaux
- Revêtements
- Bâtiments : façade, articles sanitaires
- Travaux public : coffrages
- Capotage industriel
- Panneaux sandwiches pour camions isothermes
Les technologies dites en moule fermé :
Procédé réservé aux composites « hautes performances », qui est devenu aujourd'hui très
industrialisé grâce au développement de machines à draper. Les étapes de fabrication sont les
suivantes :
➢ Drapage : dépose de tissus préimprégnés préalablement découpés à la forme voulue
dans ou sur un moule.
➢ Couverture de l’ensemble par une membrane souple et étanche et mise sous vide.
➢ Maintient à une température > 100 °C (vide maintenu) pour polymérisation.
o Sous pression de 15 bars en autoclave. (Drapage autoclavé)
o A pression atmosphérique en étuve. (Drapage en étuve)
• Matières premières
- Résines : polyester, époxyde
- Renforts : Tous types de renfort (tissus, matériaux sandwiches etc.)
• Principales caractéristiques
Avantages Limites
Pas d’émission de COV Matériel non réutilisable
Excellente reproductibilité et homogénéité des Maîtrise du procédé (ex.:disposition des
caractéristiques tuyaux distributeurs)
Taux de renfort pouvant atteindre 65 % Un seul côté avec un beau fini de surface
Bon compactage des tissus Beaucoup de rebuts
Bonne imprégnation
Faible cadence de production (max. d’une
Pièce complexe de grande
pièce par jour)
dimension à prix abordable
Post-cuisson requise
Meilleur procédé pour fabriquer
des structures sandwichs
Bel aspect de surface
• Matériel
- Pompe à vide
- Fût de résine
- Moule femelle gel-coaté, tissus de drainage (Soric®, mousses Diab®, filet Diatex®) et une bâche souple
• Domaine d'application
- Industrie automobile/nautique
- Capot voiture
- Coque bateau
Le moulage par injection de résine liquide RTM (Résine Transfert Molding) s'effectue entre moule et
contre-moule rigides. Le renfort (mats, préforme, éventuellement tissus) est disposé dans l'entrefer
du moule. Une fois celui-ci solidement fermé, la résine, accélérée et catalysée, est injectée sous faible
pression (0.5 à 5 bars) à travers le renfort jusqu'au remplissage complet de l'empreinte. Après
durcissement de la résine, le moule est ouvert et la pièce démoulée.
• Cas d'utilisation
• Caractéristiques principales
Avantages Limites
Deux faces lisses, éventuellement gelcoatées Limité aux formes peu ou moyennement
Dimensions jusqu'à 7 m² complexes
Qualité non tributaire de la main d'oeuvre Taux de renforcement et caractéristiques
Qualité constante mécaniques moyennes à élevées
Cadence de production élevée Nécessité d'effectuer des finitions post
Nécessite peu de surface moulage
Investissements très modérés
Bonnes conditions de travail et d'hygiène
• Matériel
• Domaines d'application