La naturopathie est un accompagnement qui aide à détecter puis traiter les déséquilibres du
corps et de l’esprit. On va les identifier et les expliquer suite à un bilan holistique, comme
par exemple via les habitudes alimentaires, l’activité physique, l’environnement familial et
de travail, qualité de sommeil, etc.…
Ce bilan aide à faire ressortir la vitalité de la personne ainsi que ses carences et surcharges.
Grâce à ce bilan nous pourrons déterminer ensemble un axe de travail pour cibler la cause
du trouble et non juste le symptôme. Dans un second temps il y aura des conseils pour
améliorer l’hygiène de vie ou alimentaire, comment gérer ses émotions, etc.…
Le naturopathe pourra orienter le patient vers une des trois cures, améliorer l’alimentation ,
pratiquer des exercices , de l’hydrologie et s’intéresser à la psychologie de la personne.
Selon la définition officielle de l'OMS, la médecine traditionnelle « se rapporte aux pratiques,
méthodes, savoirs et croyances en matière de santé qui impliquent l’usage à des fins
médicales de plantes, de parties d’animaux et de minéraux, de thérapies spirituelles, de
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techniques et d’exercices manuels – séparément ou en association – pour soigner,
diagnostiquer et prévenir les maladies ou préserver la santé »
La naturopathie englobe l’individu sur tous les plans de l’être parce qu’elle suppose que
l’humain, dans sa globalité peut s’exprimer sur différents plans : physique, énergétique,
émotionnel, mental, spirituel, socioculturel et même planétaire.
Ainsi elle contribue à la promotion d’une santé globale et durable, qui ne remplacera pas la
médecine conventionnelle mais qui la complète. C ‘est une vision plus large favorisant
l’amélioration de la santé et l’autonomie des patients constitue un pan important.
Ses principes fondateurs figurent dans les textes du grec Hippocrate, le père de la médecine
moderne. Les outils de la naturopathie sont à base de plante, d’hydrologie, de thérapies
manuelles qui visent à soigner et prévenir les soucis de santé.
l’OMS définit la santé pour l’individu comme un « état complet de bien-être physique,
mental et social », et toujours selon l’OMS, "la naturopathie est un ensemble de méthodes de
soins visant à renforcer les défenses de l'organisme par des moyens considérés comme
naturels et biologiques''.
Quelles que soient sa formation et ses compétences, un naturopathe non médecin n'est pas
habilité à poser un diagnostic ni à prescrire de traitements médicaux. C’est un conseiller en
santé, à consulter en complément des soins fournis par des médecins si il y a une pathologie.
Ne pas prescrire de traitement mais conseiller des thérapies naturelles pour soutenir
ou corriger le « terrain »
La médecine conventionnelle n’établit aucun lien entre le monde physique, monde invisible,
de l’esprit, des croyances et des émotions. Elle tend une frontière entre ces deux mondes.
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Elle ne tient pas compte de l’importance et de l’impact des émotions et des croyances sur le
corps physique. Pour elle, la maladie n’apparait que par le fait du hasard. Sa cause est donc
venue d’un élément extérieur à l’individu.
Donc la maladie n’a aucun sens.
A l’opposé, Hippocrate considère chaque malade comme un cas unique souffrant d’un mal qui
lui est propre et qui s’extériorise par des symptômes particuliers donc tout traitement doit être
individualisé. Il considère aussi qu’il faut s’intéresser aux causes initiales ayant généré la maladie.
Un des principes de base d’Hippocrate :
On pourrait même aller plus loin avec cette autre maxime d’Hippocrate qui dit :
« Pour être un bon médecin, cherche la cause du mal et traite-la ; pour être un meilleur médecin,
cherche la cause de la cause et traite-la, mais pour être un authentique thérapeute, cherche la
cause de la cause de la cause et traite-la. »
Le rôle du naturopathe n’est donc pas de tenter d’agir sur le symptôme mais bien de
remonter jusqu’à la cause de la pathologie et d’agir sur cette dernière de façon à rétablir
l’équilibre naturel et faire en sorte que le symptôme n’ait plus à s’exprimer.
Pour la médecine ayurvédique, l’humain fait parti du microcosme comme les molécules,
elle considère que le microcosme est soumis aux mêmes lois que l’univers (le macrocosme),
ces énergie se combinent en Doshas qui se retrouvent dans les saisons, une journée, la vie
humaines.
Ainsi l’ayurvéda place l’homme dans un environnement qui prends en compte sa globalité et
des événements qui peut l’influencer et causer des déséquilibres par les Doshas, c’est ainsi
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que la maladie peut apparaitre.
En regardant l’étymologie du mot ayurvéda cela vient du sanscrit “ayur” (la vie) et “veda” (la
science, la connaissance), le terme ayurvéda se traduit donc par “connaissance de la vie ou
de la longévité”.
Son but premier est donc la prévention et de renforcer l’homme par les trois doshas ou
humeurs biologiques (dosha vata, dosha pitta, dosha kapha), dont la combinaison est
unique pour chaque individu. Lorsque ces trois doshas sont équilibrés, l’individu est en
bonne santé. En revanche, si le mode de vie déséquilibre les doshas, cela peut mener à
terme à la maladie.
7. Traditionnellement, le médecin chinois ne se fait payer que quand ses patients sont
en bonne santé. Qu’en pensez-vous ?
Si l’on considère que les médecines traditionnelles servent avant tout à renforcer
l’organisme par divers procédés afin de ne pas développer de maladie, on peut dire que le
travail est accomplit si le patient se sent avec une meilleur vitalité de manière globale.
On peut donc comprendre que le patient ne paye pas au moment où il retombe malade car
cela voudrait dire que le praticien n’aurait pas cerné la cause de son mal.
Bien sûr il faut prendre en compte le terrain de la personne et l’hérédité qui peut créer des
maladies chroniques, ce qui peut rends le soin moins effectif ou juste de réduire les maux
sans les dissiper.
L’humeur est le support corresponds aux liquides qui circulent dans le corps, ce que l’on
nomme Xue (sang) et Jin Ye (liquides organiques) en MTC, c’est le support matériel pour
nourrir et évacuer notre corps. C’est aussi l’aspect plus matériel du Qi (Pneuma, souffle vital,
etc..) qui correspond à l’énergie symbole de vitalité qui circule dans le corps.
On peut compléter avec la notion de Yin et le Yang, qui sont un aspect complémentaire l’un
de l’autre. Comme illustration à mes propos on pourrait prendre les deux faces d’une pièce,
avec d’un coté les humeurs (Yin car c’est de la matière) et de l’autre le Qi (Yang car
intangible) mais le tout crée un ensemble indissociable qui est la pièce qui symbolise notre
corps.
Selon la qualité de nos humeurs va dépendre la qualité de nos cellules jusqu’à notre corps,
comme il est intrinsèquement lié au Qi, sa qualité est garant de notre santé/vitalité.
En renforçant et en purifiant les humeurs, on permet au corps de retrouver son équilibre.
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9. Commentez la citation de Marchesseau : « Nul n’a jamais guéri quiconque ».
Avec une approche de santé globale et le vitalisme, Marchesseau nous invite par
cette citation à comprendre que nous avons un rôle d’accompagnant. Nous devons
mettre en lumière la cause pour que la personne puisse être acteur de sa propre
guérison par le renforcement et la restauration de la force vitale qui trône en chacun
de nous en appliquant des cures.
Pour Marchesseau la naturopathie orthodoxe (originelle) compose un triangle
médical avec comme base la naturopathie et au sommet l’allopathie, car si notre
organisme se renforce et active son pouvoir d’auto guérison cela implique que nous
n’aurons que rarement besoin de traitement allopathique.
Ayant une formation en MTC et en shiatsu, j’ai développé une profonde curiosité de
comprendre l’être humain, c’est à travers la MTC et le taoïsme que j’ai pu m’ouvrir à
une perception plus large de ce que nous sommes.
Ma pratique a une action en externe et en interne mais je trouve parfois que cela a
ses limites si on n’intervient pas sur la matière directement, car nous sommes ce que
nous mangeons, les cellules se gorgent de ces énergies.
L’utilisation de plante pour me soigner a toujours été une évidence, ce qui m’a
amené à me « former » à l’usage de plante et huile essentiel pour ma santé.
Mais par manque de connaissance et pour proposer un accompagnement plus
complet aux personnes que je reçois en cabinet, je me suis naturellement dirigé vers
la naturopathie qui me semble être la vision de ce que je me fais des herboristes des
temps jadis.
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