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Dr MKT
Anesthésie-réanimation
HYDRO-ELECTROLYTIQUE CHU-Hôpital de
Dermatologie de Bamako
INTRODUCTION
HOMÉOSTASIE
Stabilité du milieu intérieur
§Équilibre hydrique
§Équilibre électrolytique
§Équilibre acido-basique
2
INTRODUCTION
La répartition de l’eau et des électrolytes est une constante
Hiérarchie dans la régulation
§Volémie
§Hydro-électrolytique
§Acido-basique ainsi:
3
OBJECTIFS
Objectifs généraux
- Décrire les principaux désordres hydro–électrolytiques,
- Planifier la prise en charge thérapeutique des principaux désordres hydro-
électrolytiques.
Objectifs spécifiques
§Etablir le diagnostic clinique des différents types de désordres hydro – électrolytiques
§Connaître les anomalies paracliniques des différents types de désordres hydro –
électrolytiques
§Enoncer les principes thérapeutiques de la prise en charge des différents types de
désordres hydro – électrolytiques
4
RAPPELS
5
RAPPELS
L’osmolarité
§ le nombre de molécules par litre de solution
L’osmolalité:
§ est le nombre de particules dans un Kilogramme de solvant.
La mole
est l’unité de quantité de matière.
8
IONOGRAMME PLASMATIQUE NORMAL
Natrémie= 140+/- 5mmol/l
11
RÉGULATION DU BILAN SODÉ
§Réabsorption tubulaires sodium fonction:
§SRAA ( système rénine angiotensine aldostérone)
§FNA ( Facteur natriurétique auriculaire)
§Prostaglandines
§SRAA
§Libération rénine fonction:
§Barorécepteurs justaglomérulaires
§Augmentation de la rénine lors de la dimunition de la pression perfusion glomérulaire ( AA)
§Chémorécepteurs macula densa ( diminution charge sodée distale par diminution du débit de filtration
glomérulaire)
12
MÉCANISMES DE RÉGULATION
L'aldostérone
§L'aldostérone est sécrétée par les glandes surrénales essentiellement sous l'effet de
l'angiotensine II, l'ACTH et de la kaliémie .
§L'aldostérone est responsable d'une augmentation de la réabsorption du Na+ au niveau du
tube distal rénal.
§En échange du sodium réabsorbé, une quantité identique de K+ est excrétée.
§ Au total, l'aldostérone augmente le volume du compartiment extracellulaire.
L'angiotensine II est régulée par la sécrétion de rénine au niveau de l'appareil juxta
glomérulaire rénal.
§ Il existe trois activateurs importants de la sécrétion de rénine :
1. le système nerveux sympathique,
2. la baisse de pression artérielle et la déplétion sodée .
3. L'angiotensine II a un effet vasoconstricteur sur le rein et augmente la filtration glomérulaire. 13
RÉGULATION DU BILAN SODÉ
15
MÉCANISMES DE RÉGULATION…
Le premier niveau de régulation
§Est le contrôle de la vasomotricité au niveau des artères efférentes et afférentes du
glomérule
Rénal,
§Ainsi que le contrôle des résistances vasculaires systémiques du débit cardiaque.
§Les catécholamines et le système sympathique en sont les principaux déterminants.
Le deuxième niveau de régulation
§Est le contrôle de la filtration et des transports tubulaires,
§Contrôle effectué essentiellement par le système rénine angiotensine- aldostérone,
§L'hormone antidiurétique (ADH) et le facteur natriurétique (FAN).
16
BILAN DES TROUBLES HYDROSODÉS
§Les variations de l'eau totale peuvent être appréciées dans la pratique clinique en suivant
simplement l'évolution de la courbe de poids.
§La répartition selon
§L'âge
§Les organes et les tissus
18
EAU
L’âge: ( la quantité d’eau est constante chez un individu donné)
§Pour un adulte d'âge moyen, d'environ 70kg, l'eau totale représente 60% du poids du
corps soit environ 42litres.
§Variations importantes aux différents âges de la vie
§( la quantité d'eau totale diminuant progressivement avec l'âge).
§Nourrisson 75% ++
§Adulte: homme(60%) femme(55%)
§Obèse: 50%
§Vieillard < 60%
Les organes, les tissus
§Graisse ……………10%
§Os ………………….22%
§Muscle …………….76% 19
MOUVEMENTS D’EAU ET D’ÉLECTROLYTES
L’eau totale reste constante grâce à un bilan équilibré entre :
§les sorties
§les entrées
Mécanismes de régulation
Deux forces "passives" induisent des mouvements inter-compartimentaux
§ la pression hydrostatique et
§ la pression oncotique
Elles régulent à l'échelon tissulaire les mouvements d'eau.
L’eau diffuse librement entre les compartiments extra et intra- cellulaires
§ C ’est la loi de l’osmose = transfert passif du compartiment à faible concentration d’osmoles vers celui à forte
concentration d’osmoles
§ par le potassium (K+ ) en intra -cellulaire
§ par le sodium (Na+ ) en extra-cellulaire
20
DÉTERMINANTS DES TRANSFERTS HYDRIQUES
DE PART ET D’AUTRE DES MEMBRANES
§L’hydratation du SIC dépend de l’osmolalité du SEC, donc de la
natrémie,
§Volume du SEC fonction:
§Capital sodé
§Capital sondé fonction:
§Apport alimentaire
§Excrétion rénale
§L’osmolarité définit les échanges liquidiens au travers de la membrane
cellulaire
21
MÉCANISMES DE RÉGULATION DES
MOUVEMENTS D'EAU
22
MÉCANISMES DE RÉGULATION DES MOUVEMENTS
D'EAU
Mouvement d’eau entre les compartiments intra et extracellulaires
Le transfert d’eau est régi par: les différences d’osmolalité entre les 2 compartiments.
§ Les mouvements d’eau se produisent du secteur ou l’osmolalité est la plus faible vers
§ Le secteur ou l’osmolalité est la plus forte
Il a pour conséquence d’égaliser l’osmolalité entre les 2 compartiments à l’équilibre.
23
LES COMPARTIMENTS LIQUIDIENS
Le compartiment extracellulaire
(1/3 PC(poids corporel) -12L)
§Le compartiment vasculaire
§Le compartiment interstitiel
Le compartiment intracellulaire (2/3 PC(poids corporel) -24 L ).
L’ensemble des cellules de l’organisme
§eau plasmatique ≈5% (eau contenue à l’intérieur des vaisseaux)
§eau interstitielle ≈ 15%(au contact des membranes cellulaires, séparée de
l’eau plasmatique par un endothélium)
24
MÉCANISMES DE RÉGULATION DES
MOUVEMENTS D'EAU
26
RÉSUMÉ
ELECTROLYTES INTRA ET EXTRACELLULAIRES
Le sodium
Na+ est le squelette du secteur extracellulaire
Détermine osmolarité de ce secteur
Le potassium : K+ est le principal cation intracellulaire
Ionogramme plasmatique
Cations : Na+, K+, Ca++, Mg++
Anions : Cl-, HC03-, Pr-, sulfates, Phates
27
TROUBLES HYDRO-ÉLECTROLYTIQUES
28
DÉSHYDRATATION EXTRACELLULAIRE (DEC)
§Diagnostic clinique (parfois difficile à différencier d'un volume extracellulaire normal)
§Diminution du SEC sans modification du SIC. Perte liquidienne iso-osmotique au plasma
§Osmolalité plasmatique et natrémie normales. Seul le capital sodé est diminué.
Hémorragie importante, défaut d’apport de Boissons
Clinique:
§ Diminution du secteur interstitiel
§ ↓poids
§ pli cutané
§ Hypotonie des globes oculaires
§ Dépression de la fontanelle
§ Contraction du compartiment vasculaire:
§hypotension (orthostatique), tachycardie, oligo-anurie
§Veines superficielles plates
§Choc hypovolémique: contraction supérieure à 10% 29
DÉSHYDRATATION EXTRACELLULAIRE (DEC)
Diagnostic biologique
§hémoconcentration : hématocrite, protidémie
§Natrémie et osmolalité normale
§Tonicité normale
§signes d'Insuffisance rénale fonctionnelle,
§Créatinémie, Urée, Uricémie
FeNa< 1% +++
§Natriurèse <20 mmol/l (sauf si pertes rénales de Na)
§Na+/K+ urinaire < 1 (sauf si pertes rénales de Na).
§Urée/créatinine > 100
Chlorurèse basse +++
§Urée.U/ Urée.P > 10 ++
§Créatinine.U/ Créatinine.P > 40 ++
FeNa = fraction excrétée de Na = (NaU / NaP) 30
DÉSHYDRATATION EXTRACELLULAIRE (DEC)
Etiologies
§Pertes extra-rénales ( fréquentes aux âges extrêmes) avec réponse rénale
appropriée:
vOligurie concentrée
vNatriurèse effondrée (<20 mmol/l)
vNa+/K+ urinaire < 1.
§Pertes digestives basses ( troubles acidobasiques associés)
§Pertes digestives hautes
§ Alcalose hyypokaliémique et hypochlorémique
§ Vomissements , aspirations, drainage prolongé des voies biliaires.
§Pertes cutanées
§ Fièvre, brûlure, dermatose exsudative
§Pertes extra-rénales avec réponse rénale inappropriée:
vDiurèse normale ou élevée
vNatriurèse élevée > 40 mmol/l
31
DÉSHYDRATATION EXTRACELLULAIRE (DEC)
Causes rénales
§Diurétiques:
§DEC souvent associée à une HIC car compensation de la DEC par prise d’eau sans
électrolyte
§Néphropathies:
§Syndrome de levée d’obstacle, reprise de diurèse après nécrose tubulaire aigue
§Endocrinopathies:
§Insuffisance surrénalienne aigue
§Diurèses osmotiques
32
DÉSHYDRATATION EXTRACELLULAIRE
(DEC)
§Traitement étiologique IV
§Sérum Salé Isotonique
§Traitement symptomatique: § Ringer Lactate si hypovolémie
Apports d’eau et de sodium en proportion §Macromolécule: substitut du plasma, albumine
équivalente
Surveillance
Per os si possible §TA, FC
§Apport d’eau salée et sucrée ( absorption §Signe de surcharge (OAP)
intestinale du Na+ couplée à celle du
glucose) §Diurèse
§Ionogramme urinaire ( Na urinaire)
33
DÉSHYDRATATION INTRACELLULAIRE ( DIC)
§Secondaire à l’hyperosmolalité du Secteur extra cellulaire (SEC)
§Appel d’eau du secteur intracellulaire vers le secteur extracellulaire )
§Clinique:
§Soif ( hyperosmolarité stimulation importante de la soif)
§Sécheresse des muqueuses
§Perte de poids
§Fièvre
§Signes neuropsychique: convulsions, confusion, hématomes intracérébraux, hématomes
sous duraux
NB: âges extrêmes, postopératoires, sédation
34
DÉSHYDRATATION INTRACELLULAIRE ( DIC)
Biologie
§Hyperosmolalité plasmatique ( > 300 mosmol/l)
§Hypernatrémie en générale
§Plus rarement:
§Hyperglycémie
§Mannitol
§Urée
§Osmolalité = (Na+K)x2+urée+glycose
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DÉSHYDRATATION INTRACELLULAIRE ( DIC)
ÉTIOLOGIES
Pertes rénales:
§Diabète insipide central: diminution de la sécrétion de l’ADH
§Tumeurs cérébrales (hypophysaires), traumatismes crâniens, idiopathique
§Densité urinaires <1005, osmolalité urinaire<200 mOsmol/kg
§Diabète insipide néphrogénique
§Insensibilité du tube collecteur à l’ADH
§Néphropathies, iatrogènes , héréditaire
Pertes respiratoires
§Patients en ventilation invasive ou intubé en ventilation spontanée
36
DÉSHYDRATATION INTRACELLULAIRE ( DIC)
TRAITEMENT
Apport de solutés hypotoniques
§Eau de boisson
§SG 2,5%
§SG +ng Nacl// , n < 9g/l
§Correction lente et prudente car risque d’œdème cérébral
§Calcul du déficit hydrique:
DH= ( (Na+/140) -1 ) x 0,6x poids
37
HYPERHYDRATATION EXTRACELLULAIRE (HEC)
Diagnostic clinique (sensible et spécifique)
§Œdèmes périphériques généralisés: déclives, mous, blancs, indolores, prenant le godet
œdèmes des séreuses ( anasarque)
§Turgescence jugulaire
§Poids
§HTA possible, voire œdèmes viscéraux, OAP, œdème cérébral
Diagnostic biologique
§Hémodilution : anémie, hypoprotidémie
§Natriurèse basse (<20 mmol/L)
§Osmolalité normale
Radiographie pulmonaire
38
HYPERHYDRATATION EXTRACELLULAIRE (HEC)
Etiologies
§Insuffisance rénale
§Syndrome néphrotique
§Insuffisance cardiaque
§Insuffisance hépatocellulaire
Traitement
§Réduction des apports sodés (régime)
§Traitement diurétique
39
HYPERHYDRATATION EXTRACELLULAIRE (HEC)
ÉTIOLOGIES
§Insuffisance cardiaque droite ou globale
§Cirrhose
§Syndrome néphrotique
§Hypoprotidémie : ══> Passage d’eau vers le secteur interstitiel ══> Stimulation
sympathique et SRAA, ADH
§Hyperaldostéronisme primaire
§Entéropathie exsudatives
§Maladies de système
§Hypercorticisme…..
40
TRAITEMENT DES HYPERHYDRATATIONS
EXTRACELLULAIRES (HEC)
41
HYPERHYDRATATION INTRACELLULAIRE
(HIC)
43
ÉTIOLOGIES DES HYPERHYDRATATIONS
INTRACELLULAIRES (HIC)
§HIC pure:
§Syndrome de Schwartz-Bartter:
§Sécrétion inappropriée de l’ADH ( SIADH)
§Sécrétions ectopiques de substances ADH-like ou syndrome paranéoplasique
§Dysrégulation des volorécepteurs thoraciques ( ventilation en pression positive)
§HIC et DEC
§Pertes sodées supérieures aux pertes hydriques
§Cerebral Salt Waisting Syndrome
§Hyperhydratation globale:
§Insuffisance cardiaque
§Cirrhose ascitique
§Syndrome néphrotique 44
TRAITEMENT DES HYPERHYDRATATIONS
INTRACELLULAIRES (HIC)
45
LE SODIUM (NA+)
46
RÉGULATION ENTRÉE/SORTIE DU NA+
Entrées :
Pas de régulation des entrées chez l’homme
Sorties :
§2 facteurs hormonaux règlent la Natriurèse
En la diminuant (qd hyponatrémie): l’aldostérone
§Hormone minéralocorticoïde sécrétée par la corticosurrénale
§Agit au niveau du rein en favorisant la réabsorption du Na+ vers le plasma (couplée à une sécrétion de K+
dans les urines)
En l’augmentant (qd hynernatrémie) : le facteur natriurétique auriculaire (FNA)
§Hormone sécrétée par le cerveau et l’oreillette gauche
§Inhibe la sécrétion d’aldostérone et augmente le débit de filtration glomérulaire (et donc de la perte en
Na+) 47
DYSNATRÉMIE
HYPERNATREMIE
-NA+ > 145 MMOL/L
HYPONATREMIE
-NA+ < 135 MMOL/L
48
HYPERNATREMIE
DÉFINITION – SIGNES CLINIQUES
Hypernatrémie = natrémie > 145 mmol/L (rapport sodium/eau)
Hypernatrémies de déshydratation ↔Mécanismes : pertes hydriques sans sel
Hypernatrémies de surcharge ↔ iatrogènes par apport de sérum salé hypertonique ou vecteur
d’antibiotiques (fosfomycine)
§Manifestations cliniques
§Souvent tardives chez le sujet âgé (si natrémie > 160 mmol/L)
§Plus précoce chez l'enfant
§Soif (en l'absence d'hypodypsie)
§Signes neurologiques ++
§ Troubles de conscience
§ hémorragies intracérébrale, sous-durale (par rupture vasculaire induite par la contraction cérébrale)
§ convulsions (rarement), surtout en cas de correction trop rapide de l'hyponatrémie
§ thrombophlébite cérébrale 49
HYPERNATREMIE SIGNES CLINIQUES
Signes de déshydratation intracellulaire :
§ Soif,
§ Fièvre,
§ Perte de poids,
§ Sécheresse de la peau et des muqueuses,
§ Troubles de la conscience,
§ Coma,
§ Convulsions ± signes de déshydradation extra-cellulaire (DEC) :
50
HYPERNATREMIE SIGNES CLINIQUES
§ Tachycardie,
§ Hypotension,
§ Veines plates,
§ Oligurie (sauf si la polyurie est responsable de la DEC), pli cutané
Signes de gravité :
51
HYPERNATREMIE
ETIOLOGIES ET TRAITEMENT :
INTERPRÉTATION / EAU
§Déficit d’apport en eau : vieillard, nourrissons, coma
§Traitement : réhydratation G2,5 ou G5%
§Perte en eau > Na+ : diurèse osmotique (glycosurie…)
§Traitement : ré-expansion volémique sodée + étiologique
§Perte en eau pure : Diabète insipide hypothalamo-hypophysaire ou
néphrogénique
§Traitement : réhydratation G2,5 ou G5% + étiologique
§Apport en Na+ > eau : perfusion excessive de sérum salé, alcalinisation
massive (NaHCO3), ingestion d’eau de mer
§Traitement : furosémide+ étiologique 52
HYPERNATRÉMIE TRAITEMENTS ASSOCIÉS
Traitement étiologique
§ Traitement d'une hyperthermie
§ Traitement d'une hyperglycémie
§ Arrêt des diurétiques
§ Traitement d'un diabète insipide
§ Traitement d'une hypercalcémie ou d'une hypokaliémie éventuelle (induisent un diabète
insipide)
Surveillance :
§ Clinique : neurologique (risque d'œdème cérébral +++)
§ Biologique : natrémie /4 h, glycémie /4h
53
HYPONATRÉMIE
Définitions
§Hyponatrémie = natrémie < 136 mmol/L
§Hyponatrémie sévère < 120-125 mmol/L
§Hyponatrémie aiguë (≤ 48 h)
§Hyponatrémie chronique (>48 h)
§Hyponatrémie d'inflation (avec VEC )
§Hyponatrémie de dilution (avec VEC normal) Mécanisme : inflation hydrosodée à prédominance
hydrique
Signes : HIC + HEC Biologie : ↓ Ht et Pr
Vomissements, obnubilation
Prise de poids et œdèmes
Hyponatrémie de déplétion (avec VEC ) Mécanisme : pertes hydrosodées à prédominance sodée
Signes : HIC + DEC Biologie : ↑ Ht et Pr
Vomissements, obnubilation
Perte de poids, hypotension, pli cutané
54
FORMULES
La valeur de la natrémie est influencée par l'hyperlipidémie
–VRAI si la natrémie est mesurée par photométrie de flamme (technique ancienne)
– FAUX si la natrémie est mesurée par électrode spécifique directe
58
HYPORNATREMIE
ETIOLOGIES ET TRAITEMENT :
INTERPRÉTATION / EAU
Hyponatrémie de déplétion (pas assez de sel)
Perte en Na+ > eau :
§ Pertes rénales (néphropathie avec perte de sel, salidiurétiques, insuffisance surrénale),
§ Pertes extra-rénales (vomissement, diarrhée, fistules, aspiration digestive, 3ème secteur,
brûlures)
§Traitement : apport de sel (0,9% ou 10% 0,5 à 1g/h) + traitement étiologique
59
HYPONATRÉMIE HYPOTONIQUE
TRAITEMENT SYMPTOMATIQUE
Principes du traitement
§Dépendent de la présence de signes de gravité (coma, convulsions ++) urgence
thérapeutique
§Dépendent du mécanisme de l'hyponatrémie (dilution/déplétion/inflation)
§Reposent dans tous les cas sur l'apport de moins d'eau que de sel
Objectifs d'augmentation de la natrémie :
§augmentation de la natrémie
§< 12 mmol/L pendant les premières 24 heures (0,5 mmol/L/h) et
§< 18 mmol/L pendant les premières 48 heures
60
HYPONATRÉMIE HYPOTONIQUE
TRAITEMENT SYMPTOMATIQUE
§Ou augmentation de la natrémie < 8 mmol/l/24 heures quel que soit le jour de traitement
§Ne jamais dépasser une augmentation de 2 mmol/l/h (possible pdt qq heures)
§Diminuer la vitesse d'administration du SSH :
§après disparition des symptômes engageant le pronostic vital
§ou après augmentation de la natrémie au-delà de 125 mmol/L
§Stopper l'administration de sérum salé lorsque la natrémie dépasse 130 mmol/L
61
HYPONATRÉMIE HYPOTONIQUE TRAITEMENTS
VVP
ASSOCIÉS
•Correction d'une hypokaliémie éventuelle (peut aggraver l'hyponatrémie)
•Traitement étiologique :
Hypothyroïdie
Insuffisance surrénale
SIADH
K+ >7,5 mmol/l
§Rapidité d’apparition
§Hypocalcémie →→→Tachycardie ventriculaire
§Anomalies ECG (depuis l’onde T ample, pointue et symétrique, jusqu’à la TV/FV et
l’asystolie) →→Fibrillation ventriculaire
66
HYPERKALIEMIE ,
ETIOLOGIES PRINCIPALES :
§Insuffisance rénale,
§Insuffisance surrénalienne aigue
§Acidose métabolique,
§Syndrome de lyse cellulaire (Crush Syndrome, Chimiothérapie, Hémolyse…)
67
HYPERKALIEMIE ,TRAITEMENT:
§Supprimer les apports de K+ (perfusion)
§ Antagonisation →Protection myocardique
gluconate de calcium 10% (10 ml en IVL 3 min, renouvelable)
§↑↑Transfert intracellulaire :
§Sérum Glucosé 10% 500 ml + 10 UI d’Actrapid (ou G30%+30 UI si VVC) en 1 heure.
§ Bicarbonate de sodium 8,4% (» 50 à 100 ml) sur VVC (sinon 1,4%, 500 ml), en 15 min.
§↑↑Elimination du K+ :
§Hyperhydratation et diurétiques de l’anse (en absence d’obstacle sur les voies excrétrices) : furosémide (lasilix) 40 –
80 mg IVD
§Résines échangeuses d’ions (kayexalate) per-os, ou dans la sonde gastrique (30g) ou en lavement (60g). Délai
d’action = 1 à 2 H,
§Épuration extra-rénale : efficace mais procédure longue et seulement en milieu spécialisé
68
HYPOKALIEMIE
K+ < 3,5 mmol/l
Ne reflète pas le pool potassique
Variations avec le pH
§ACR possible !
§Scope et ECG +++
Le plus souvent, découverte de laboratoire
§ Rarement, signes cliniques :
§ iléus paralytique,
§ Constipation,
§ Parésie voire paralysie
Quelquefois,
§ Trouble de la conduction
§ Puis du rythme cardiaque (onde U, ESV, ACFA, torsade de pointe, TV/FV possible)
69
Toujours, urgence thérapeutique si signe de gravité
HYPOKALIEMIE
HYPOKALIEMIE Signes de gravité → (Réanimation ou USI) :
§K+<2,5 mmol/l
Traitement digitalique
Terrain de cardiopathie ischémique Extrasystole ventriculaire
Anomalies ECG
(↑ de PR, aplatissement de l'onde T ou sous décalage, Apparition d'une onde U)
Arythmie complète par fibrillation auriculaire
70
HYPOKALIEMIE
Torsade de pointe
71
HYPOKALIEMIE : ETIOLOGIES PRINCIPALES
§Carence d’apport,
§ Pertes digestives (diarrhée…),
§ Pertes rénales (diurétiques…),
§ Transfert intracellulaire du K+ (insuline, Salbutamol IV…)
72
HYPOKALIEMIE : TRAITEMENT
Traitement étiologique
Hypokaliémie modérée :
§ Apport per os de KCl (sirop de gluconate de K+, Kalérorid®…)
Hypokaliémie sévère :
§Hospitalisation en USI et surveillance scopée.
§Apport de KCl par voie veineuse centrale : 1 à 1,5g/h PSE
73
CALCIUM
La régulation du métabolisme du calcium est sous la dépendance :
de la calcémie elle même
l’hormone parathyroïdienne et
la 1,25 dihydrovitamine D.
Plus de 98 % du calcium est stocké dans les os, dont environ 1 % est
directement échangeable.
Le calcium se trouve dans l’espace extracellulaire sous trois formes:
environ 50 % sous forme ionisée (c’est la partie importante biologiquement),
40 % liée aux protéines (principalement à l’albumine) et
10 % liée à des anions tels le bicarbonate, le citrate, le phosphate, le sulfate et le lactate.
74
CALCIUM
L’hypoalbuminémie diminue le calcium total, mais pas autant la portion ionisée. (Avant de
mesurer le calcium ionisé,on tentait de corriger la calcémie en fonction de la sévérité de
l’hypoalbuminémie.)
Le pH influence aussi le degré d’ionisation: l’acidémie diminue la liaison aux protéines et
augmente donc la partie ionisée.
Ainsi pour chaque diminution de 0,1 U de pH, le calcium ionisé augmente d’environ 0,05 mmol/L.
Valeurs normales: 2,1 - 2,6 mmol/L (8,5 - 10,5 mg/dL)
[NB: 1 mg = 0,25 mmol]
75
HYPOCALCÉMIE
Symptômes
Irritabilité neuromusculaire:
Paresthésies
,crampes,
Laryngospasme
,tétanie.
L’ECG montre
un allongement de l’espace QT,
l’hypocalcémie sévère peut mener à la fibrillation ventriculaire ou au bloc AV.
les causes en sont nombreuses et souvent intriquées:
transfusions récentes +; Transfusions multiples
sepsis +
insuffisance rénale
rhabdomyolyse.. Pancréatite. Hypomagnésémie Hypoparathyroïdie, postparathyroïdectomie. 76
HYPOCALCÉMIE
Traitement
Le calcium est disponible sous forme de:
Chlorure de calcium 10 % (ampoules de 1 mL = 272 mg de calcium élémentaire). –
Gluconate de calcium 10 % (ampoules de 10 mL = 94 mg de calcium élémentaire):
préféré parfois pour son caractère moins irritant pour les veines; mais aussi moins
directement biodisponible, si bien que l’hypocalcémie est corrigée un peu plus
lentement.
77
HYPOCALCÉMIE
78
HYPOCALCÉMIE
79
HYPERCALCÉMIE
Définition
Calcémie > 3 mmol/L (Calcium total > 12 mg/dL).
Étiologie
§L’hypercalcémie est généralement due à une résorption osseuse accrue.
§ Une absorption excessive à partir du tube digestif est rare (sauf en présence
d’hypervitaminose D), mais peut y contribuer.
§L’hyperparathyroïdie est souvent impliquée dans l’hypercalcémie, car elle entraîne à la
fois une résorption osseuse accrue, une diminution de l’élimination rénale et une polyurie
entraînant une déshydratation.
§La mise au point doit comprendre un dosage de parathormone (PTH), ainsi qu’une
recherche de cancer.
80
HYPERCALCÉMIE
Fréquentes:
hyperparathyroïdie primaire;
cancer (syndromes paranéoplasiques, métastases, myélome);
Rares:
autres affections endocriniennes: thyrotoxicose, pheochromocytome, insuffisance
surrénalienne;
affections granulomateuses: sarcoïdose, tuberculose
milk alkali syndrome
Facteurs favorisants:
médicaments: diurétiques de type thiazide, lithium
alimentation parentérale, excès vitaminés
immobilisation 81
HYPERCALCÉMIE
82
TRAITEMENT
Son intensité dépend évidemment de la sévérité de l’hypercalcémie et
de l’importance des symptômes.
Le traitement repose sur quatre éléments:
corriger la déshydratation;
augmenter l’élimination rénale du calcium;
empêcher la résorption accrue d’os;
traiter le désordre sous-jacent.
83
TRAITEMENT
Le traitement comprend avant tout :
perfusions abondantes de solutions salées 0,9 % (de l’ordre de 4 litres par 24 heures), .
Du furosémide est généralement prescrit (par exemple 10 à 20 mg toutes les 6 à 12 heures) à la fois
pour accroître l’élimination de calcium par les reins
(et non de thiazides, qui peuvent accroître la réabsorption de calcium et ainsi aggraver l’hypercalcémie)
et pour éviter la surcharge volémique.
Les biphosphonates inhibent la fonction des ostéoclastes: l’etidronate est administré à raison de 7,5
mg/kg IV en 4 heures/jour (risque d’insuffisance rénale) et
le pamidronate (plus actif) à raison de 60 à 90 mg IV à administrer en 24 heures (irritation veineuse).
Le clodronate peut être également administré à raison de 46 mg/kg en 4 heures.
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TRAITEMENT
§La calcitonine inhibe la résorption osseuse et augmente l’excrétion rénale.
§La calcitonine par voie SC ou IM à raison de 4 U/kg toutes les 6 à 12 heures.
§Le délai d’action est rapide, puisqu’elle agit en 1 à 4 heures, et l’effet maximal atteint après 12 à 24 heures.
§Les effets sont relativement faibles et fugaces, si bien que son administration est seulement considérée comme traitement
adjuvant.
§Les corticostéroïdes ne sont efficaces qu’après 3 à 5 jours, et surtout en cas de néoplasies (lymphomes ou myélome multiple)
ou de pathologie de la vitamine D (sarcoïdose, hypervitaminoses D).
§La dose est de 30 à 80 mg de méthylprednisolone par jour pendant 3 à 5 jours.
§La plicamycine (mithramycine) est un inhibiteur de la synthèse du RNA dans les ostéoclastes,qui agit plus
rapidement que les biphosphonates. La dose est de 25 mcg/kg IV à administrer en 4 à 6 heures ( effets
secondaires++)
85
TRAITEMENT
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TRAITEMENT DE L’HYPERCALCÉMIE
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PHOSPHORE
Valeur normale du phosphate sanguin: 2,8 - 4,5 mg/dL (0,9 - 1,45 mmol/L).
Hypophosphorémie
L’hypophosphorémie est fréquente en soins intensifs, et est principalement due à la
redistribution du phosphore dans l’organisme: -
les perfusions glucosées entraînent à la fois l’entrée de phosphore dans les cellules et les pertes urinaires
de phosphore;
la correction d’acido-cétose diabétique est aussi une cause fréquente d’hypophosphorémie;
l’alcalose respiratoire peut favoriser son développement, en accroissant la glycolyse intracellulaire;
la correction de malnutrition; - le sepsis.
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HYPOPHOSPHORÉMIE
L’hypophosphorémie est fréquente en soins intensifs, et est principalement due à
la redistribution du phosphore dans l’organisme:
Les perfusions glucosées entraînent à la fois l’entrée de phosphore dans les cellules et les
pertes urinaires de phosphore;
La correction d’acido-cétose diabétique est aussi une cause fréquente
d’hypophosphorémie;
L’alcalose respiratoire peut favoriser son développement, en accroissant la glycolyse
intracellulaire;
La correction de malnutrition;
Le sepsis.
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HYPOPHOSPHORÉMIE
Symptômes
§Musculaires: faiblesse, léthargie, diminution de contractilité des muscles respiratoires, qui peuvent
contribuer aux difficultés de sevrage du respirateur; rhabdomyolyse dans les cas sévères (surtout chez le
patient éthylique); - cardiaques: dépression myocardique;
§Neurologiques: encéphalopathie, irritabilité, confusion, épilepsie et coma dans les cas sévères;
§Gastro-intestinaux: dysphagie, iléus;
§Hématologiques: hémolyse, thrombocytopénie, altérations de la fonction leucocytaire et plaquettaire
§Transport d’oxygène altéré par suite du déplacement vers la gauche de la courbe de dissociation de
l’hémoglobine.
§Il faut donc systématiquement corriger l’hypophosphorémie, par des suppléments de phosphate de
potassium (20 à 80 mEq/jour) dans les perfusions.
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HYPERPHOSPHATÉMIE
91
MAGNÉSIUM
§Le magnésium est le quatrième cation et le second cation intracellulaire, après le
potassium.
§Il joue principalement le rôle de cofacteur de réactions biochimiques impliquées:
§ dans la production d’énergie par la cellule,
§la synthèse de protéines,
§ la synthèse de DNA,
§la synthèse d’adénylate cyclase et
§ le maintien de la composition électrolyte de la cellule (Ca et K en particulier).
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MAGNÉSIUM
§Son rôle principal est l’activation d’une ATPase membranaire régissant
§l’énergie cellulaire et
§la distribution du sodium et du potassium au travers de la membrane.
§De ce fait, le magnésium joue un rôle important dans le contrôle de l’activité neuronale et de
la transmission neuromusculaire,
§de l’excitabilité myocardique et
§de la contraction musculaire et du tonus vasculaire.
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MAGNÉSIUM
§Le rein est l’organe principalement impliqué dans le métabolisme du magnésium,
§le site de résorption étant le tube contourné proximal.
§Moins de 1 % du Mg est extracellulaire, si bien que les taux sanguins de Mg pourraient ne
pas refléter les anomalies globales.
§Le plus grand réservoir est l’os (50%).
§Le Mg total comprend
§une fraction libre ou ionisée (55 %),
§chélaté (12 %) et
§lié aux protéines (33 %).
§Seule la partie ionisée est active.
§Les altérations de la protéinémie et l’équilibre acide-base altèrent l’interprétation du Mg
(comme le Ca) si bien qu’il est préférable de mesurer directement le Mg ionisé. 94
MAGNÉSIUM
§L’hypoalbuminémie diminue le taux total sans altérer la partie ionisée.
§L’alcalose augmente la liaison du Mg aux protéines,
§tandis que l’acidose la diminue.
§Ainsi,un taux de Mg total bas n’indique pas nécessairement un déficit global en Mg.
§Une diminution en Ca ou en Mg augmente l’excitabilité neuronale et la transmission
neuromusculaire.
§Pourtant, les effets des deux ions sont souvent opposés.
§Le Mg est considéré comme un anticalcique naturel, à différents niveaux:
§ il diminue la disponibilité en Ca dans la cellule et
§entre en compétition avec le Ca au niveau de différents sites intracellulaires.
§Le Mg à doses élevées a une action curarisante.
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DÉTERMINATIONS DU MAGNÉSIUM
§Mg total Valeur normale: 1,6-2,0 mEq/L (0,8-1,0 mmol/L) ou 1,5-2,5 mg/dL.
§Le Mg est généralement déterminé par absorbance spectrophotométrique, si bien que
l’hyperbilirubinémie et l’hémolyse peuvent interférer avec sa mesure.
§Mg ultrafiltrable Cette partie non liée aux protéines (ionisée + chélatée) représente environ
70 % du total.
§Mg ionisé Le développement récent d’électrode spécifique à Mg permet à présent la
mesure directe du Mg ionisé. Valeur normale: 0,45 – 0,6 mmol/L.
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HYPOMAGNÉSÉMIE
L’hypomagnésémie peut être consécutive à trois phénomènes: une diminution de l’absorption digestive,
une augmentation des pertes rénales ou une redistribution du Mg entre l’espace intra et extracellulaire.
L’hypomagnésémie est fréquente chez les malades de soins intensifs.
Causes les plus fréquentes:
États postopératoires:
Perfusions abondantes
Aspiration gastrique prolongée.
Éthylisme,
Cirrhose. Diabète décompensé, hyperthyroïdie, hypoparathyroïdie. IC
Pertes rénales: prise de diurétiques, diurèse osmotique, récupération d’insuffisance rénale,
tubulopathies.
Pancréatite. Pertes digestives: malabsorption, diarrhées.
Traitement par diurétiques, aminosides, ciclosporine, amphotéricine , cisplatine.
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HYPOMAGNÉSÉMIE
Symptômes
§Les signes cliniques sont globalement comparables à ceux de l’hypocalcémie:
irritabilité neuromusculaire et tétanie.
§Arythmies: l’hypomagnésémie a été impliquée dans des phénomènes de mort subite, en
particulier dans les régions où la concentration en Mg de l’eau potable est faible.
§L’hypomagnésémie peut contribuer aux symptômes de l’intoxication digitalique.
§Altérations neurologiques: l’hypomagnésémie peut être responsable de faiblesse
musculaire, pouvant parfois contribuer par exemple aux difficultés de sevrage de la
ventilation mécanique.
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HYPOMAGNÉSÉMIE
Interférence avec autres troubles ioniques
L’hypomagnésémie est souvent associée à des « hypos » :
l’hypokaliémie,par suite d’une déplétion intracellulaire en potassium;
l’hypocalcémie,par suite d’une libération insuffisante d’hormone parathyroïdienne;
l’hypophosphorémie;
l’hyponatrémie.
Traitement
L’administration de 1 g de sulfate de Mg contient environ 4 mmol (8 mEq ou 98 mg) de Mg
élémentaire.
La dose thérapeutique habituelle est de
2 à 3 g (donc de 8 à 12 mmol ou 16 à 24 mEq) par voie intraveineuse en quelques minutes (10-15 mL
d’une solution à 20 %),
suivi d’une perfusion de 6-10 g/24 heures. 99
RÉSUMÉ
EFFETS DE L’HYPOMAGNÉSÉMIE
101
RÉSUMÉ
EFFETS DE L’HYPERMAGNÉSÉMIE.
Effets de l’hypermagnésémie
Cardiovasculaires:
bradycardie, bloc AV, hypotension artérielle, vasodilatation, flush cutané.
Métaboliques:
hypocalcémie.
Neuromusculaires:
diminution des réflexes,
paralysie,
léthargie,coma.
Gastro-intestinaux:
nausées,vomissements.
Hémostase:
altérations de la coagulation, diminution de l’agrégation plaquettaire 102