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Gastro-entéro-anastomoses
F. Reche, C. Brigand, C. Meyer
La voie d’abord est classiquement une laparotomie médiane Réalisation de l’anastomose (Fig. 3, 4)
sus-ombilicale pouvant être agrandie en sous-ombilical.
Certains lui préfèrent une incision bi-sous-costale qui offre Si l’accès à la cavité omentale est fait par voie transmésoco-
une exposition idéale de l’étage sus-mésocolique. lique isolée, l’anastomose ne peut être effectuée que dans l’étage
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Figure 1.
Figure 2. Passage du mésocôlon transverse, voies d’abord.
A. Situation des éléments anatomiques sur une coupe antéropostérieure.
A. Abord sous-mésocolique.
1. Estomac ; 2. cavité omentale ; 3. arcade vasculaire gastroépiploïque ; 4.
B. Passage sus-mésocolique. Abord mixte.
ligament gastrocolique ; 5. côlon transverse ; 6. grand épiploon ; 7.
C. Contrôle sous-mésocolique. Abord mixte.
pancréas ; 8. angle duodénojéjunal ; 9. mésocôlon transverse ; 10. arcade
de Riolan.
B. Zone avasculaire du mésocôlon transverse : disposition vasculaire conditions d’exposition, dans l’étage sus-mésocolique après
habituelle. 1. Arcade de Riolan ; 2. artère colique supérieure droite ; 3. avoir attiré l’anse jéjunale à travers la brèche dans la cavité
racine du mésocôlon transverse ; 4. artère colique supérieure gauche ; 5. omentale. En cas d’anastomose isopéristaltique, l’anse est
zone de passage. disposée de telle façon que sa branche efférente soit à droite
C. Zone avasculaire du mésocôlon transverse : présence d’une artère près du pylore.
colica media (5) ; zone de passage (6). Les parois gastrique et jéjunale sont alors incisées au
bistouri électrique sur 6 cm de longueur ce qui correspond à
sous-mésocolique, la paroi gastrique étant abaissée à travers la deux fois le diamètre du grêle, respectivement à 1-2 cm du
brèche. Alors qu’en cas d’abord combiné sus- et transmésocoli- bord de la grande courbure et sur le bord antimésentérique de
que, elle peut être également effectuée, et dans de meilleures l’intestin.
antimésentérique et une courte gastrotomie d’environ 5 à agrafeuse est appliquée, soit longitudinalement dans le même
10 mm chacune. Au moment de rapprocher et de serrer les sens que l’anastomose, soit perpendiculairement, mais ceci a
deux branches, il faut prendre soin de placer la branche jéjunale peu d’importance. Il faut en revanche surtout veiller à ce que
strictement à l’aplomb du bord mésentérique et parallèlement à l’agrafage ne soit pas oblique et qu’il soit économe de paroi
l’axe intestinal. jéjunale afin de ne pas être sténosant.
Une fois l’agrafage réalisé à l’aide d’un chargeur de 90 ou
75 mm, doté de grandes agrafes (4,5 mm) ou de deux chargeurs
de 50 ou 55 mm et après le retrait des deux branches de la Variantes anastomotiques
pince, il est impératif de contrôler l’hémostase intraluminale des
lignes d’agrafage que l’on extériorisera par éversion à l’aide de GEA anisopéristaltique (Fig. 6)
pinces à préhension type Babcock. Si besoin, l’hémostase est
complétée par coagulation ou par des points d’hémostase. L’anse efférente ne se situe plus à l’aplomb de la petite
L’orifice d’introduction de la pince est refermé, soit manuel- courbure gastrique, au plus près du pylore, mais est positionnée
lement par des points séparés ou par un surjet, soit mécanique- du côté gauche de l’anastomose qui est réalisée le plus près
ment à l’aide d’une pince à agrafage linéaire simple (modèle possible de l’angle duodénojéjunal, raccourcissant de ce fait la
grandes agrafes en raison de l’épaisseur gastrique). Cette longueur de l’anse afférente.
GEA à travers une ouverture distale du ligament ne devant pas dépasser un tiers de la circonférence intestinale
gastrocolique afin d’obtenir un calibre anastomotique maximal et optimal.
L’anastomose est réalisée perpendiculairement, l’estomac se
La technique est la même s’agissant de l’anastomose elle- situant dans le plan frontal et l’anse jéjunale se plaçant en un
même. Elle diffère par un abord plus rapide de la cavité plan sagittal. L’anse afférente se place en arrière de l’estomac et
omentale à travers l’ouverture du ligament gastrocolique, en l’anse efférente en avant.
une zone peu vascularisée située au-delà de l’arcade vasculaire Ce procédé réalise une anastomose à double lumière en
de la grande courbure qu’elle a l’avantage de préserver. « canon de fusil ».
Par rapport à l’entérotomie longitudinale, cette technique
ménagerait en effet les fibres musculaires lisses circulaires qui
GEA sur entérotomie transversale (Fig. 7) ont un rôle essentiel dans le péristaltisme intestinal ainsi que les
vaisseaux droits intestinaux.
Cette technique, préconisée par certains auteurs mais très peu Elle permettrait de ce fait une meilleure vidange gastrique.
diffusée, consiste à réaliser l’anastomose sur une entérotomie Elle éviterait le reflux dans l’anse afférente et réduirait le risque
transversale effectuée de part et d’autre du bord antimésentéri- de dumping syndrome en favorisant le phénomène de « sphinc-
que jusqu’à environ 1 cm du bord mésentérique, sa longueur térisation » de l’anastomose.
Hémorragie anastomotique
Elle survient le plus souvent sur une anastomose mécanique.
Il faut contrôler et obtenir une hémostase parfaite en peropéra-
toire en éversant les lignes de suture. Elle est favorisée par les
troubles de la crase souvent présents en cas d’ictère cholestati-
que sévère.
Fistule anastomotique
Elle est rare, secondaire en général à un défaut technique. Elle
ne devrait plus se voir.
Troubles fonctionnels tardifs Figure 11. Syndrome de l’anse afférente (stase). Traitement par anas-
tomose latérolatérale au pied de l’anse.
Ils sont représentés par :
• les diarrhées postprandiales sévères et le dumping syndrome ;
• les diarrhées motrices liées à la vagotomie ;
• le syndrome de l’anse afférente lié à la stase au niveau d’une reproductibilité [13-16]. En dehors des cas d’invasion néoplasique
anse afférente trop longue ; dans ces cas, une réintervention du mésocôlon, la technique habituelle transmésocolique avec
peut parfois être nécessaire, s’agissant soit d’une anastomose anastomose sur le versant postérieur de l’estomac est également
au pied de l’anse entre l’anse afférente trop longue et dilatée possible. Elle est cependant techniquement plus difficile à
et l’anse efférente (Fig. 11), soit d’une dégastrogastrectomie réaliser avec des résultats comparables à la voie précolique.
avec confection d’une nouvelle anastomose gastrojéjunale. L’intervention débute par la bipartition du grand épiploon,
de son bord libre jusqu’à la face antérieure et moyenne du
côlon transverse, à l’aide d’un ciseau ultrasonique. Ce geste
■ Technique opératoire permet l’ascension de l’anse jéjunale sans tension vers l’estomac
(Fig. 13).
par laparoscopie Le côlon transverse est tendu vers le haut avec une pince
fenêtrée, ce qui permet l’indentification de l’angle de Treitz à la
Installation du patient (Fig. 12A) racine du mésocôlon transverse. L’anse jéjunale choisie (habi-
tuellement la deuxième) est la plus courte possible, mais
L’intervention se réalise sous anesthésie générale avec une suffisamment longue pour arriver facilement au niveau de
sonde nasogastrique en place. Une antibioprophylaxie est l’antre gastrique.
débutée au moment de l’induction anesthésique. Sur le versant gastrique, la zone anastomotique doit être la
Le patient est installé les membres inférieurs écartés, cuisses plus déclive possible, c’est-à-dire sur la grande courbure antrale,
fléchies. La table opératoire est inclinée de 20° en proclive. Le à 1-2 cm du pylore. Deux ou trois branches artérielles prove-
chirurgien se place entre les jambes avec un assistant si possible nant de l’artère gastroépiploïque droite peuvent être sectionnées
de chaque côté. La colonne de laparoscopie est placée à côté de avec l’Ultracision® pour libérer cette région (Fig. 14A).
l’épaule gauche du patient.
Réalisation de l’anastomose
Position des trocarts et procédure (Fig. 12B)
L’anse jéjunale est fixée horizontalement sur l’estomac sur
Tous les sites de trocarts sont infiltrés avec de la ropivacaïne une longueur de 6 cm par deux points de Vicryl® 2-0 (polyglac-
7,5 mg/ml avant incision. tine 910) afin de maintenir les deux structures en tension. Les
Un trocart-optique de 10 mm est placé par la technique dite nœuds sont faits en intra- ou extracorporel selon les habitudes
« ouverte » à 1 cm au-dessus de l’ombilic. Le pneumopéritoine du chirurgien (Fig. 14B).
est réalisé avec une pression d’insufflation moyenne de On réalise une courte entérotomie antimésentérique de même
12 mmHg. Une optique de 0° est utilisée. qu’une courte gastrotomie de 5 mm chacune avec l’Ultracision®
Sous vision directe, un trocart de 5 mm est placé sous (Fig. 15).
l’appendice xiphoïde pour récliner éventuellement le foie. Deux Une agrafeuse linéaire coupante endoscopique articulée de
trocarts opérateurs de 10-12 mm sont introduits dans les 45 mm de long est placée dans le trocart de l’hypocondre droit.
hypocondres droit et gauche, sur les lignes médioclaviculaires, Un chargeur vert est utilisé (4,1 mm d’épaisseur).
3 cm au-dessus de l’ombilic. Les deux branches de la pince sont introduites dans la
Comme la plupart des équipes, nous effectuons une anasto- lumière gastrique et jéjunale. Avant de fermer la pince, il faut
mose précolique isopéristaltique eu égard à sa simplicité et à sa prendre soin de placer la branche jéjunale dans l’axe de
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910) (Fig. 17A, B). Alternativement, l’orifice d’introduction de la
pince à suture peut être fermé par une agrafeuse linéaire
endoscopique, en veillant à ne pas prendre de façon oblique
l’anse jéjunale (risque de sténose) [17].
L’étanchéité de l’anastomose est contrôlée par un test au bleu
de méthylène par la sonde gastrique. Il n’est pas nécessaire de
laisser en place de drainage. Les orifices de trocarts de 10 mm
sont fermés avec du Vicryl® 1.
La sonde nasogastrique est retirée au deuxième jour ; une
alimentation progressive est instaurée à partir du troisième jour,
2 après un contrôle radiologique de l’anastomose par un transit à
la Gastrografine® (Hypaque®).
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■ Gestes associés
à la gastro-entéro-anastomose
sous laparoscopie
S’agissant d’une lésion bénigne, nous réalisons une vagotomie
tronculaire pour prévenir la survenue d’un ulcère anastomoti-
B que. Ce geste pourrait augmenter le risque de gastroplégie
postopératoire, événement que nous n’avons pas observé dans
Figure 12. notre expérience.
A. Patient en décubitus dorsal, proclive 20°. 1. Chirurgien ; 2. assistant ; Le lobe gauche du foie est récliné par un écarteur placé à
3. assistant-caméra ; 4. moniteurs. travers le trocart de 5 mm sous-xiphoïdien. L’estomac est attiré
B. Position des trocarts. 1. Caméra ; 2. trocart 5 mm ; 3, 4. trocarts vers le bas et la gauche par une pince de préhension de type
10-12 mm ; 5. trocart 5 mm supplémentaire. Babcock au niveau de la grande courbure. Cette manœuvre
facilite l’exposition de la région hiatale. La membrane phréno-
œsophagienne est ouverte avec l’Ultracision®. On expose la face
l’intestin avec la surface des agrafes sur le bord antimésentéri- antérieure et le bord droit de l’œsophage abdominal pour une
que pour éviter une rotation et prendre le mésentère (Fig. 16). dissection atraumatique. Une fois identifiés, les nerfs vagues
Une fois agrafé, la pince est laissée en place pendant 2 minutes antérieurs et postérieurs sont sectionnés entre deux clips. Cette
pour favoriser l’hémostase au niveau de la ligne d’agrafage. section se fait le plus haut possible dans l’orifice hiatal. Les deux
Deux applications sont nécessaires pour obtenir un calibre segments nerveux sont adressés pour confirmation histologique
anastomotique suffisant. Après le retrait de la pince, le laparos- à l’examen anatomopathologique (Fig. 18).
cope est introduit à travers l’orifice résiduel, pour contrôler la Dans le cas d’une intervention palliative pour obstacle
qualité de l’hémostase qui au besoin peut être complétée à néoplasique non réséquable, et compte tenu d’une espérance de
l’aide d’une pince à coagulation bipolaire. vie moyenne de 7 à 9 mois [18-20], il est prescrit un inhibiteur
La gastroentérotomie est refermée par une suture continue de de la pompe à protons pour pallier le risque d’ulcère
Prolène® 2-0 (polypropylène) ou de Vicryl® 2-0 (polyglactine anastomotique.
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Figure 14.
A, B. Anse jéjunale montée en précolique et isopéristaltique.
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Figure 18. Vagotomie tronculaire.
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Toute référence à cet article doit porter la mention : Reche F., Brigand C., Meyer C. Gastro-entéro-anastomoses. EMC (Elsevier Masson SAS, Paris), Techniques
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