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Acrostiche Du Mandylion
Acrostiche Du Mandylion
Acrostiche du Mandylion
Cette aide de jeu est destinée à fournir au MJ des pistes de scénarios mettant en scène le personnage du Mandylion.
Ce personnage (un grand méchant comme on aime à les détester) apparaît dans le troisième numéro de
la Gazette du Surhomme, fanzine dédié à l’univers de la Brigade Chimérique, l’Encyclopédie et le Jeu.
Le MJ est invité avant toute chose à se reporter à l’article consacré au Mandylion.
La présente aide de jeu y fait des références directes et part du principe que le lecteur a pris soin de s’en imprégner.
Une aide de jeu par David « Mystery Man From Outerspace » Bercovici avec le concours de Vivien « Graou » Prigent
Le Mandylion est issu du cerveau en perpétuelle ébullition d’Emmanuel « Septimus Void » Hiard
* Une véronique est une figure de tauromachie où le matador fait passer la bête le long de son corps…
Bon, c'est aussi une fleur… Pour le reste, je vous laisse savourer les jeux de mot !
■ 1. Cet acrostiche est un message secret rédigé, dans un sursaut de lucidité — échappant ainsi pour quelques minutes à
l'emprise psychologique du Mandylion —, par une taupe infiltrée dans les rangs mêmes de l'organisation de ce denier.
Ladite taupe l'a dissimulé parmi les notes collectées par les assistants du Mandylion lors de la retranscription des propos
tenus par celui-ci lorsqu'un défunt parle par sa bouche (durant sa séance quotidienne de récolte d'évangiles apocryphes
selon…)
Ces « évangiles » prenant souvent la forme de « petits poèmes » — que d'aucuns assureraient être issus d'une séance
d'« écriture automatique » tant appréciée de nos Surréalistes — le forfait du traître est passé totalement inaperçu aux yeux
des séides du porteur du voile (à croire que personne ne s'est donné la peine de lire le message dont le fond est plutôt
critique à l'égard du Mandylion !).
Ses affidés font systématiquement et de manière routinière — eh oui, l'attention finit toujours par se relâcher — suivre ces
notes, comme autant d'ordres de mission, aux sbires du fanatique qui ont parfois du mal à les interpréter (ce qui peut
donner lieu à scénarios).
Mais une partie de ces messages a été interceptée, lors d'une perquisition dans un des repaires secondaires de la clique
du Mandylion, par les autorités, bien marries de ne rien entendre à tout ce charabia. Miraculeusement, après qu'un (trop ?)
zélé fonctionnaire a séparé le bon grain de l'ivraie, l'acrostiche en question est parvenu au sein même du CID (ou de l'institut
du Radium), entre les propres mains des supérieurs de l'agent infiltré. Ravis d'avoir enfin un signe de vie de leur homme
dont ils ont formellement reconnu la patte et l'écriture (après moult avis d'experts et analyses graphologiques, s'entend), ils
se sont résolus, depuis, à déclarer l'agent officiellement disparu. On est sans nouvelles de lui, certes, mais le plus navrant,
c'est qu'il n'a pas livré la clef du code… (Un autre poème parmi les « évangiles » mis au rebut par le zélé fonctionnaire ?)
■ 2. Cet acrostiche est l'œuvre forgée durant une tentative d'« écriture automatique » par une des connaissances des PJ,
un poète surréaliste. En fait, l'artiste est inspiré par l'Hypermonde à l'influence duquel il est particulièrement sensible et qui
lui a soufflé ce poème pour le moins amphigourique (on la qualifiera plus prosaïquement de « sans queue ni tête »).
■ Variante 2’. Cet acrostiche a été dicté par un « esprit de l'au-delà » (et est donc tout autant issu de l'Hypermonde) à un
médium et aux participants d'une séance de spiritisme. Le spirite, lors d'une transe fort impressionnante (alliant visites
d’esprits-frappeurs, possessions multiples, émissions d’ectoplasmes et tout le toutim), l'a retranscrit à l'aide d'un oui-ja.
Tous les participants (PJ inclus) ont fait se mouvoir, malgré eux, du bout de leur index, un palet glissant à toute vitesse sur
le large plateau de bois où figurent l'alphabet complet, les dix chiffres de 0 à 9 ainsi que les deux mots « oui » et « non ».
Ô Râ
Ô dieu adoré, Soleil
A-t-il haï Amon
À l'âme trop amène ?