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Une économie sans monnaie est une économie de troc. Dans ce cadre,
l’échange exige la double coïncidence des besoins, soit la rencontre peu
probable de deux personnes dont l’une détient exactement le bien que souhaite
acquérir l’autre et vice et versa et ce ci au même moment et au même endroit.
L’économie de troc ne permet que les transactions simples. La monnaie rend
possible des transactions plus indirectes.
Pendant longtemps, les sociétés avaient utilisé comme monnaie un bien doté
d’une valeur intrinsèque appelé alors monnaie-marchandise. L’exemple le plus
répondu de la monnaiemarchandise est l’or. Les économies où l’or sert de
monnaie, fonctionnent par référence à un étalon-or.
1.3. COMMENT CONTRÔLER LA QUANTITÉ DE MONNAIE
o La quantité de monnaie disponible constitue l’offre de monnaie.
o Dans les économies où prévaut la monnaiemarchandise, l’offre de
monnaie est égale à la quantité de cette marchandise.
o Dans les économies contemporaines où prévaut la monnaie fiduciaire,
c’est l’Etat qui contrôle la quantité de monnaie.
o L’Etat a le monopole de l’émission des pièces de monnaie et des billets de
banque.
o L’Etat utilise à coté de la politique budgétaire, la politique monétaire à
travers le contrôle de l’offre de monnaie.
Dans la plupart des pays, c’est la banque centrale qui contrôle l’offre de
monnaie.
Pour réduire l’offre de monnaie, elle vend une partie des obligations d’Etat
qu’elle détient.
SECTION 2: L A THÉORIE QUANTITATIVE D E L A MONNAIE
T est alors le nombre de fois par an que l’on échange des biens et services contre
de la monnaie.
P est le prix d’une transaction moyenne. Le produit (PT) est égal au nombre
d’unités monétaires échangées par an.
L’équation quantitative de la monnaie est une identité: elle est toujours vraie
Si une des variables change, une ou plusieurs des autres variables doivent varier
pour préserver l’égalité.
2.2. DES TRANSACTIONS AUX REVENUS