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VIRO ET BACTERIO

Les microbes (micro organismes) n’ont été véritablement découverts qu’à partir
du moment où les microscopes ont étés inventes.
Par conséquent les micros organismes ne sont pas visibles à l’oeil nu.
Malgré tout cela faisait déjà plusieurs siècles qu’on supposé l’existence d’un
monde invisible a l’œil nu responsable de maladies.

Le lien entre MO et maladie existe mais ce n’est pas toujours le cas. Il existe des
maladies qui n’ont pas d’origine microbiennes (génétiques par exemple). Il existe
aussi des micros organismes non pathogènes bénéfiques.

Il existe 4 grandes familles de micros organismes :

-virus
-bactéries
-levures et champignons
- protozoaires

Les protozoaires et les levures sont des eucaryotes unicellulaire.

Les virus et les bactéries ont en commun de ne pas êtres constituées d’une cellule
eucaryote.

VIRUS ET PRIONS

1. Virus

Le terme virus vient du mot latin que veux dire « toxique ».

Ils n’ont aucune structure cellulaire :


-pas de membrane plasmique
-pas de cytoplasme

Ce ne sont donc ni des eucaryotes ni des procaryotes. Ils ont une taille souvent
très petites (taille d’un ribosome) : 10aines de nanomètres (eucaryote classique :
10aines du umetres).
Les virus ont tellement petits qu’on ne les a observer grâ ce au ME.
Ce sont des particules sub-vivantes qui n’ont aucun métabolisme.
Pour pouvoir se multiplier ils doivent donc infecter une cellule (bactérienne ou
eucaryote) et leur mode de vie est donc du parasitisme strict. Il ne pourra se
multiplier de façon autonome (nécessité d’une cellule hô te).

Le virus donnera les instructions à la cellule hô te de sorte a ce qu’elle multiplie


les constituants viraux. Il détourne à son profit le métabolisme cellulaire.
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2. constitution d’un virion

Un virus existe toujours sous 2 formes :

- extracellulaire : le virion le virus libre, la particule virale. Elle correspond a la


phase cellulaire de dissémination. C’est grâ ce à cette phase que le virus passe
d’une cellule à une autre et d’un individu à un autre.

- intracellulaire : la phase multiplication.

Tous les virus possèdent au moins 2 composantes différentes :


- Un seul type d’acide nucléique. Jamais les 2 ensemble. Soit de l’ADN ou de
l’ARN.

- Des protéines formant une capside : coque de protection de l’A.N

L’ensemble forme la nucléocapside.

Certains virus peuvent posséder en plus :


- Une enveloppe qui recouvre la capside : la même structure que la membrane
plasmique de cellule avec des protéines particulières insérées dedans.

- Des enzymes : ces enzymes seront inactives tant qu’elles seront dans le virion.
Elle ne seront active qu’une fois insérées dans la cellules hô te.

C’est toujours la structure la plus externe du virion (capside ou enveloppe) qui


porte des protéines ou des glycoprotéines permettant la reconnaissance de la
cellule hô te et la fixation a la cellule hô te.

3. Parasitisme Strict

Comme il n’a aucun métabolisme propre, le virion doit infecter une cellule qui va
lui fournir de l’ATP des nucléotides, des a.a pour multiplier les constituants
viraux. La cellule parasitée par le virus acquiert le statut de cellule infectée.
Cette cellule doit multiplier l’AN virale et produire les protéines virales.

Pour cela il faut qu’à un moment on se retrouve en présence d’ARNm viraux.


L’assemblage des nouveaux virus dans la cellule peut se faire à plusieurs niveaux.
En général il se fait dans le cytoplasme.

Une fois que le virion a infecté la cellule, il se dissocie et subit une


désencapsidation (AN sort de la capside et va dans la cellule). Le génome viral
sera alors exprimé. On observe pendant ce moment une phase ECLIPSE car le
virus initial est détruit et les nouveaux petits virus ne se sont pas encore re
constitué.
Par la suite on aura une reconstitution des virus (fin de la phase éclipse) et ces
virus re sortirons de la cellule pour infecter d’autre cellules (phase extra
cellulaire).
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Un virus père fait produire à une cellule infectée plusieurs virus fils (10aines-
100aines). Pour certains virus cela se produira sur plusieurs jours et souvent la
cellule hô te en meurt. Dans des cas comme le VIH la libération des virus fils se
fera sur plusieurs années et la cellule hô te n’en mourra pas.

La libération des virus fils peut être associée a une lyse de la cellule. Ce n’est pas
obligatoire !!!
La lyse des cellules hô te peut entrainer des pathologies.

4. classification des virus

Une première classification repose d’abord sur le type de cellule infectée.

D’abord on a les bactériophages : ils ne parasitent que les bactéries. Autrement


dit ils sont inoffensifs envers nos cellules eucaryotes.
La capside protéique est complexe, elle possède une tête qui renferme l’acide
nucléique et une queue correspondant a un système d’accrochage et d’injection
de l’acide nucléique.
Les bactériophages ont uniquement de l’ADN comme AN.

Les bactériophages (=phages) peuvent employer 2 stratégies pour être


multiplies dans les bactéries :

Le point de départ est le même : la capside se fixe sur la paroi de la bactérie et


l’ADN est injecté dans son cytoplasme.

Le cycle lytique : l’ADN viral reste libre et la bactérie multiplie l’ADN et les prot
du phage. Les nouveaux phages apparaissent et la bactérie explose (lyse).
Suivant ca les nouveaux phages se retrouvent libérés et vont infecter le reste des
bactéries.

La lysogénie : l’ADN du phage s’insère dans l’ADN bactérien ou dans le


chromosome bactérien. Cet ADN porte le nom de prophage, il ne s’exprime pas.
Si la bactérie infectée se divise, toutes les bactéries filles vont hériter du
prophage. A un moment donné, un évènement inducteur est capable de réveiller
l’ADN du phage et on retourne vers le cycle lytique.
Lors de la lysogénie, les bactéries ne seront pas lysées mais on aura un
évènement qui sera inducteur qui emmènera vers la phase lytique et donc une
lyse.
Ce système existe aussi chez l’homme.

A la fin d la phase lytique il possible que l’ADN du phage fils emporte avec lui un
petit fragment d’ADN bactérien contenant 1 ou 2 gènes bactériens.

4.2. les virus infectant les eucaryotes

La classification repose essentiellement sur 3 critères :


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- La nature de l’AN.
- Il est simple ou double brin
- Les structures qui entourent

Les stratégies de multiplications de ces virus sont très diversifiées. Elles ont un
point commun : il faut dans la cellules des ARNm viraux pour donner des prot
virales.
La structure de ces virus est plus ou moins résistante vis a vis des conditions de
notre environnement extérieur. En conséquence certains virus sont très stables
et voyage sur des milliers de kilomètres dans l’air comme le virus de la grippe.
D’autre virus sont très fragiles dans notre environnement comme le VIH. En
conséquence ils demandent contacts de tissus rapprochés pour pouvoir se
transmettre.

LES PRIONS

Ce sont des particules infectieuses plus petites que les virus. Elles correspondent
à des prot particulières. Il n’y a même pas d’ADN ou ARN associé.

1. origines

Cette protéine est l’origine produite sous sa forme normale par nos cellules et
essentiellement les neurones : PrPc
Comme toute les protéines cellulaires, PrPc est dégradée au sein du protéasome.
Il y a une production régulière de PrPc.

La structure 3D de la protéine normale est faite d’hélice alpha et de feuillet beta.


On a montré qu’elle intervient au niveau embryonnaire pour le développement
du système nerveux. Elle est aussi importante chez l’adulte notamment pour des
adhérences entre neurones et cellules gliales. On la retrouve dans tout le SNC.
Tous les mammifères expriment cette prot.

L’apparition du prion correspond à une modification 3D de la prot normale. On


passera de PrPc à PrPsc (scrapy). On aura simplement une modification de la
conformation et non pas a une mutation.

La conséquence est l’apparition de feuillet beta uniquement et le proteasome ne


parviendra plus à dégrader cette prot anormale accumulation dans les
neurones de PrPsc.

2. propriétés du prions et patho associées

Les prions ont les propriétés suivantes :

-ils sont résistants au système de dégradations cellulaires. En conséquence ils


s’accumulent dans la cellule. Ils sont aussi résistants aux enzymes digestives. Le
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prion est capable de transformer la prot normale en prot prion. Cette
accumulation finie par faire mourir les cellules et essentiellement les neurones.

Les neurones qui meurent ne sont pas remplacés donc on se trouve avec des
zones du SNC sans neurones et donc une affection de l’organe : encéphalopathie
spongiforme (Creutzfeldt Jakob= vache folle= tremblante du mouton).

Une fois l’encéphale atteint cela se manifeste notamment par des pertes de
contrô le dans la motricité.

Chez l’homme le prion est responsable de la maladie de Creutzfeldt Jakob. On a


une autre maladie associée qui est le KURU (Asie du sud est) : affection du au
cannibalisme de respect dans certaines tribus.

La PrPc est très conservée chez les mammifères donc il est possible que le prion
d’une espèce A servant de nourriture puisse contaminer une espèce B et
déclencher des maladies. La barrière d’espèce ne fonctionne pas.

BACTERIES
Les bactéries sont des êtres vivants cellulaires. Ce sont des organismes
unicellulaires ou procaryotes.
Il existe 2 types de procaryotes :
- les eubactéries
- les archéobactéries ou les archés

Comme une bactérie est cellulaire on y trouve une membrane plasmique, un


cytoplasme, un génome en ADN DB. On y trouve aussi des ARN des ribosomes.
Ces bactéries ont donc un métabolisme. Elles ont des enzymes actives, elles font
des synthèses de molécules, elles produisent de l’ATP, elles font de la réplication,
transcription, traduction dans le but de maintenir leur structure. Ce sont des
êtres vivants autonomes.

Leur machinerie de biosynthèse (polymérase et ribosomes) est différente de


celles des cellules eucaryotes.

La cellule bactérienne se différencie de la cellule eucaryote par plusieurs points :


- il n’y a pas d’organites avec membrane.
- il n’ y a pas de noyau mais un nucleoïde qui est libre dans le cytoplasme.
- Plus petit qu’une cellule eucaryote mais plus gros qu’un virus : 1um a peu près.
- l’ADN DB est nu : il n’y a pas de notion de chromatine et pas d’histones. Il est
aussi circulaire.
- dans certains cas on peut trouver des petits ADN DB supplémentaires les
plasmides
- il y a présence d’une paroi au delà de la membrane plasmique elle protège la
bactérie. Sa composition est différente de la paroi des cellules végétale. Les
mycoplasmes sont des bactéries spéciales qui ne possèdent pas de paroi.
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Certaines bactéries peuvent avoir en plus des prolongements longs et mobiles
appelés les flagelles (différents de ceux des SPZ). Ils servent au déplacement des
bactéries. Elles peuvent aussi avoir des Fimbriæs (prolongements nombreux et
courts servant à l’adhérence). Enfin on trouvera le pilus ou les pilis (permettent
l’échange d’info génétique entre les bactéries).

La capsule (attention capside chez les virus) est une structure facultative au dela
de la paroi.

A l’intérieur on pourra retrouver des inclusions : conglomérats de molécules de


réserves.

Une bactérie qui se reproduit en donne 2 par un phénomène qui n’est pas la
mitose : fission binaire, scissiparité. Certaines bactéries peuvent former des
spores si les conditions de vie se dégradent. Ce sont des structures très
résistantes (100degres).

Quelques rares bactéries rentrent dans une cellule eucaryote pour pouvoir se
multiplier. La cellule a donc le statut de cellule infectée.

Il arrive parfois que des bactéries restent accrochées les unes aux autres et
forment des motifs.

1. classification des procaryotes

Depuis longtemps on utilise la classification de Gram. On déterminera des


bactéries Gram+ et des bactéries Gram-. La coloration est due à une différence
dans la structure de la paroi des bactéries. Le point commun est le
peptidoglycane et la différence majeure est que bactéries Gram- auront une
2eme membrane plasmique.

Récemment la classification des procaryotes a évoluée selon un critère


particulier qui a permit de dégager plusieurs groupes de bactéries (fonction de
l’ADNr).

2. modes de vie bactériens

Il existe de très nombreux types de bactéries. Les modes de vie et les


métabolismes sont très variés.

Métabolisme :
-autotrophe : se nourrissent par elles mêmes. Elles n’ont pas besoin de matière
organique pour fabriquer la leur. Elles utilisent la lumière et le CO2
photosynthèse ou alors elles utilisent de l’énergie puisées a partir de substances
minérales (elles sont chimio-autotrophes).

-hétérotrophe : besoin de mat.org pour fabrique la leur (comme l’homme).


- il y a des bactéries fermentatoires fabrique de l’énergie par
fermentation anaérobies
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- respiratoires aérobies

Rq : certaines bactéries auraient données soit les mitochondries pour


toutes les cellules eucaryotes sont les chloroplastes pour les cellules
végétales.

Conséquence : des antibiotiques luttant contre le métabolisme bactérien peuvent


avoir des effets sur les mitochondries de nos cellules.

Les produits du métabolisme bactérien peuvent être :


-utiles a l’humain : vitamines, aide a la digestion etc..
- nuisible : production de substances nuisible dans le corps acides (sur les
dents carries) et toxines (tétanique ou botulique).

3. conditions de vie

Il existe des bactéries ayant des optimums de vie extrêmement variés :

-psychrophiles : 4-6-10 degrés aiment le froid


- mésophiles : la plupart des bactéries optimum a 37degres les plus
présentes dans notre corps
-thermophiles et hyper thermophiles : température optimum très chaude.

Certaines bactéries vivent à des Ph très diversifiés :

- acides : H.pylori estomac


-acido-neutre : vaginal, salive
- neutre : sang beaucoup de bactéries qui aiment
-basique : Ph8 bile

Lorsque les bactéries sont dans leurs condition optimales de croissance (Ph et
température) elles peuvent proliférer très rapidement : une bactérie en donne 2
en 20min alors qu’une cellule eucaryote c’est 20h.

4. Acquisition d’une information génétique nouvelle

Les bactéries peuvent acquérir de nouveaux gènes de 3 façons différentes :

- transformation : un fragment d’ADN exogène issu d’une autre bactérie passe au


travers de la paroi et de la membrane plasmique et se retrouve dans la cellule
bactérienne.

-conjugaison : 2 bactéries vivantes qui communiquent grâ ce à un pilus ADN


utilise le pilus pour passer dans l’autre à la fin les 2 ont l’ADN (plasmide).

-transduction : certains phage qui quittent une bactéries prennent l’info de cette
bactérie et la transmette a une autre bactérie.
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Conséquences de ces phénomènes : ces échanges peuvent se faire entre bactéries
de même espèce ou pas. Certains gènes vont être transmis d’une bactérie a
l’autre et vont expliquer les bactéries multi résistantes aux antibiotiques. La
conjugaison est le phénomène majeur car les plasmides sont les porteur de gène
se résistances aux antibiotiques.
En conséquence on se retrouve avec des bactéries pluri-résistantes dans les
hô pitaux maladies nosocomiales.

LES MICROORGANISMES ET NOUS


1. Relations cordiales

1.1. notion de microbiote

In utero, le fœtus se retrouve dans un milieu stérile donc aucun MO associé. Des
la naissance le bébé se retrouve dans un environnement peuplé de MO qui ne
tardent pas a le coloniser. C’est ce qui permet de coloniser le microbiote de
l’individu.

Les premiers MO sont des lactobacilles qui sont donnés par la mère au niveau
vaginal si l’accouchement est normal.

Puis le bébé respire et se nourrit apporte des MO a différents niveau


Contact avec les autres aussi emmène de MO.

Le type d’accouchement a un impacte sur le type de microbiote de l’enfant.


Cette colonisation de l’organisme est normale et se fait sans pathologie.

Il y a de nombreux MO au niveau de la peau et des muqueuses en général.

1.2facteurs de variations du microbiote

La composition relative des grands groupes bactériens constituants le


microbiote est dépendante de différents facteurs :
- le type d’accouchement
- le régime alimentaire
- les conditions physico-chimiques générales (climat)
- l’état de la personne : l’â ge, stresse, l’hygiène, les habitudes de vie

Le microbiote varie fortement selon les individus mais aussi au cours du temps
pour un même individu.

1.2. la vie a deux

Le microbiote normal et l’individu vivent en symbiose. Il y a une interaction


entre les individus.
Si c’est profitable au 2 on parlera de mutualisme.
Si c’est profitable a l’un et pas nuisible a l’autre c’est du commensalisme.
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Si ca profite à l’un et nuit a l’autre c’est du parasitisme.

Dans le cadre du parasitisme on rentre dans un état pathologique il nuit a notre


organisme.

Les pro biotiques correspondent a des microbes ou des migroorganismes


généralement bactériens qui établissent des relations de mutualisme avec nous.
Ils peuvent être naturels et on peut aussi en proposer aux individus.

Le type de relation entre le microbiote et nous peut changer si l’état de santé de


la personne se dégrade. Des mircroorganismes neutres peuvent donc devenir
nuisibles : c’est le cas des maladies opportunistes.

2. parasitisme et infection

Il s’agit de microorgansimes qui n’appartiennent pas au microbiote normal. Ils


veulent simplement assurer leur survie mais ce sont les conséquences de leur
présence ou de leur métabolisme qui engendre les maladies.

Les MO disposent de différentes voies d’entrée dans le corps : la peau, les yeux,
toutes les muqueuses. Ils ont 2 stratégies pour pouvoir se multiplier dans le
corps :
D’abord ils pénètrent et se multiplient dans le milieu intérieur (liquide corporel).
C’est la stratégie extracellulaire.

L’autre stratégie est de rentrer dans l’organisme, de se multiplier dans les


cellules et de gagner le milieu intérieur pour infecter d’autres cellules.

2.1. étapes générales de l’infection

Il y a d’abord une porte d’entrée préférentielle pour pénétrer dans le corps. Ca


peut être les aliments ou l’eau et ca sera par la bouche. Ca pourra être dans le
sang par un système de piqure ou dans l’air par les voies pulmonaires.

La quantité initiale de MO est importante pour la réussite de l’infection.

Pour les virus, il faudra identifier la cellule à parasiter (importance des prot de
surfaces).
Le MO s’accroche a une cellule particulière qui possède a sa surface des protéines
qu’il peut reconnaître ex du VIH qui infecte les lymphocyte T4 ou CD4.
Ce phénomène explique pourquoi une infection microbienne touche un type
particulier de cellule (ex de l’hépatite).

Dans la stratégie bactérienne (extracellulaire) on a l’équivalent sauf que le


microbe ne rentre pas dans la cellule, il reste dans les liquides.

Conséquence : une infection cellulaire devient rapidement tissulaire puis touche


un organe entier.
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L’étape qui suit s’appellera l’invasion : le MO cherche a se rependre en se
protégeant des défenses de notre corps.
Certains se font phagocyter pour se propager.

La colonisation du tissu :
Création d’un dysfonctionnement au niveau du tissu.

2.2. infection bactérienne et dégâts causés

Utilisation de nutriments de l’hô te :

Le métabolisme bactérien demande beaucoup de fer. Si elle se multiplie trop,


elle en consomme trop et nous n’en avons pas assez (Hb par ex). Les bactéries
utilisent les nutriments dans le milieu intérieur normalement destinés aux
cellules eucaryotes. Il y aura un affaiblissement global de la personne.

Lésions tissulaires :

Certaines bactéries produisent des toxines qui vont déclencher une mort
cellulaire assez importante. Ce sera donc le tissu qui sera lésé. Les lésions
peuvent aussi provenir d’un manque de nutriments pour les cellules.

Les toxines :

Certaines bactéries libèrent dans leur environnement des molécules qui vont
déréguler le métabolisme de nos cellules.
En conséquence les cellules spécialisées ne jouent plus leur rô le.
La toxicité peut tuer l’individu : toxines diphtériques, botulique, tétanique.

Quelques exemples de maladies bactériennes  :

- syst tégumentaire : acné, impétigo

-syst nerveux :
- méningite,
- tétanos (toxine bloque le fonctionnement de certaines synapses a GABA et a
glycine qui ne feront plus leur travail),
- le botulisme (toxine provoque un dysfonctionnement des synapses
cholinergiques),
- la lèpre (dvlp de la bacterie dans le SNP et atteinte des extrémités).

-syst cardiovasc, lymphatique, immunitaire :


- le choc septique (libération d’une toxine provoquant une grosse chute de la
TA souci de l’encéphale),
- endocardite (inflammation de l’endocarde),
- la peste (prolif bact dans le sang et la lymphe et gonflement a certains
endroits bubon)
- typhus : obstruction puis eclatement des vsx sanguins
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syst respi :
- pharyngite, laryngite
-diphtérie : apparition d’une membrane qui va obstruer partiellement le pharynx
- tuberculose : atteinte des voies respi qui peut aussi gagner le sang et
hémoptysie.
-pneumonie : bact envahissent bronche et alvéoles peut évoluer vers la plèvre
(pleurésie) puis les méninges

syst dig :
- carries
- salmonellose
- choléra : perte d’eau de l’ordre de 20L par jour il faut boire pour compenser
- gastro

syst urinaire-génital :
- cystite : inflammation de la vessie
-pyélonéphrite : fait suite a une cystite infection rénale qui remonte le long des
uretères
- syphilis : MST

2.3. infections virales

Conséquences : il existe plusieurs variantes dans les cylces viraux notamment en


terme de temps. Dans certains cas les virus fils apparaissent rapidement et dans
d’autres cas, l’apparition des virus fils est lente et étalée dans le temps. Dans
d’autres cas on aura les 2 (VIH).

Ils engendrent des effets cytopathogènes (départ cellulaire). Dans certains cas on
a arrêt des mitoses. On pourra avoir des cellules devenues immortelles (effets
cancérigènes) et dans ce cas on dit que la cellule est transformée (ATTENTION :
chez le bactéries ca veux dire acquérir une info génétique nouvelle alors que chez
eucaryote on parle d’immortalisation). Parfois on observera une lyse de cellule,
une fusion ou une modification du métabolisme (donc le rô le) et enfin le
caryotype des cellules.
Ces effets d’abord cellulaires deviennent ensuite tissulaires, donc touchent un
organe puis appareil-système.

Quelques exemples de maladies virales :

Syst teg :

- variole
-verrues
-varicelles/ zona : varicelle commence au niveau de la peau mais lié au syst
nerveux corps cellulaires des neurones sensitifs donc dans les ggl dorsaux de
la moelle apparition du zona dans certaines zones du corps plus tard (d’ou
zona) !!!!
- herpes : labial +++
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syst nerveux :

- poliomyelite : il se met dans la ME au niveau de la corne ventrale de la


substance grise destruction des corps cellulaires des motoneurones. En
conséquence il y a des problemes moteurs mais pas sensitifs.

-rage : infection periph qui remonte jusqu’au SNC puis l’encéphale (folie) puis de
la vers ganglions salivaires (bave).

Cardiovasc, lymphatique, immunitaire :

-chikungunya : transmissible par les moustiques atteinte des articulations


(douleurs)

-VIH : attaque de certains lymphocytes du corps qui mène a une


immunodéficience.

Système respi :

-rhume
-grippe

syst dig

-oreillons : il infecte les parotides chez l’enfant. Chez l’homme les oreillons
entrainent la stérilité.
- hépatites

3. moyens de lutte contre les MO

Il existe deux façons de lutter : quand le MO est en DH du corps puis quand le


virus est dans le corps.

-En dehors :

Stérilisation par des moyens physiques : chaleur (humide=autoclave et


seche=four), par la fraicheur (alimentaire), filtration de liquides, radiation (UV,
gamma).

Par de moyens chimiques : éthanol (alcool a 70 plus efficace ue celui a 90), alcool,
phénols, composé iodé

-En dedans :

Le système immunitaire

Les antibiotiques : a l’origine il sont naturels produits par des bactéries ou


certains champignons pour lutter contre d’autre MO. Peu à peu les microbes
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deviennent résistants a ces AB donc on a crée des AB de synthèse, et les MO y
deviennent résistants aussi.

Il existe plusieurs catégories d’AB. Certains sont spé des bactéries mais du coup
aussi des mitochondries. D’autres peuvent tuer des bactéries et des cellules
eucaryotes. Il existe une 3e cat qui n’est utilisée qu’en recherche car spécifique
des cellules eucaryotes.

Les AB de types bactériens empêchent des voies métaboliques de se dérouler


jusqu’au bout  inhibition de la synthèse de la paroi (Pénicilline), inhibition de
la réplication et transcription, attaque de la mb plasmique etc.

Chez les bactéries, il y a mise en place de différents systèmes pour résister aux
AB. Les points de départs seront des gènes qui vont être mutés. Ces gènes se
trouvent généralement sur des plasmides. Ces plasmides contenant les gènes de
résistances sont transmissibles a d’autres bactéries.

Il existe différents moyens de résistance :


-modification d’un gène qui produira une enzyme qui modifiera l’AB et
entrainera une perte d’efficacité.
- synthèse d’une structure empêchant l’AB de rentrer.
- un gène pourra produire une nouvelle cible pour l’AB donc l’AB se fixera dessus
et ne jouera plus son rô le
- surexpression de protéines de transports qui vont rejeter l’AB hors de la cellule
avant de pouvoir jouer son rô le
-surexpression de la molécule cible de l’AB : il y en aura tellement que l’AB ne
pourra pas tout neutraliser.

C’est l’utilisation massive des AB qui a fini par sélectionner les souches
bactériennes résistantes.

De nouvelles stratégies pour lutter contre les bactéries apparaissent :


- la phagothérapie : utilisation de bactériophages pour détruire des bactéries
potentiellement pathogènes. Elle s’es surtout développée dans les pays de l’est et
a été abandonnée au profit de l’antibiothérapie.

Les AB n’ont aucune action sur les virus car ils n’ont pas de métabolisme propre.
Pour lutter contre les virus, il faut trouver des molécules qui interfèrent avec la
multiplication virale intracellulaire mais sans abimer les cellules. Par exemple la
trithérapie anti VIH.
Le souci c’est qu’il existera toujours un résidu de toxicité pour les cellules.

IMMUNOLOGIE
Le terme immunologie provient d’un mot latin qui veux dire épargner/exempter.
Le système immunitaire a pour but de maintenir l’intégrité de l’organisme face à
des agents d’agression qui peuvent provenir de l’extérieur du corps (virus et
bactéries) ou bien de l’intérieur même du corps (cellules cancéreuses). C’est une
composante essentielle du maintient en bonne santé et doit établir des barrières
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avec le milieu extérieur. Il fait parti des systèmes de communications avec les
systèmes endocriniens et nerveux. Ces trois systèmes sont en interaction.

1. Notion de soi

Le soi biologique correspond à toutes les molécules que le génome normal de


l’individu peut fabriquer.
Ce sont essentiellement des glycoprot mais aussi des lipides et des
polysaccharides.
Le système immunitaire de l’individu est éduqué pour ne pas les reconnaître. Il
les tolères ou ignore le soi.
Le soi peut ensuite être défini à d’autres échelles comme au niveau des cellules,
des tissus, des organes etc.

2. Notion de non soi

Le non soi correspond à toutes les molécules qui sont :


- différentes du soi
- capables d’engendrer une réponse immunitaire.

Dans certains cas on pourra avoir des molécules différentes du soi mais sans
pour autant déclencher des réactions immunitaires comme les prothèses il
s’établit dans ce cas une tolérance.

Le système immunitaire doit reconnaître et attaquer le non soi pour le


neutraliser ou l’éliminer. Le non soit peut ensuite être définit a d’autres échelles
comme par exemple un virion, une bactérie, des cellules et tissus greffés etc..

Il existe 2 grandes catégories de molécules du non soi :


-MMAP ou PAMP (motifs moléculaires associés aux pathogènes) : ce sont des
molécules communes a plusieurs virus ou bactéries.
- les Ag : molécules spécifiques d’un MO donné.

A la suite de mutations, des cellules normales composants le soi peuvent devenir


des cellules anormales (par exemple cancéreuses) et deviennent donc du non soi.
On dira que c’est du soi modifié .
Le non soi pourra donc avoir une origine interne et externe.

3. équipement du système immunitaire

Au niveau de différentes cellules du système immunitaire il peut exister des


récepteurs protéiques qui reconnaissent :
- des motifs communs comme les PAMP : ils sont repérés par les PRR (récepteurs
de reconnaissance des motifs). Les cellules possédantes les PRR sont les cellules
phagocytaires. Elles ont donc une reconnaissance non spé du non soi.
- pour pouvoir reconnaître les Ag on aura aussi des récepteurs protéiques qui
sont de 2 catégories : soit des Ac membranaires reconnus par les LB soit ce sont
des récepteurs des cellules ou RCT ou TCR reconnus par les LT. On parlera ici de
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reconnaissance spécifique ou très spécifique du non soi. Ils sont
immunocompétents.

En réalité la reconnaissance de l’Ag est tellement spécifique qu’elle ne se fait pas


sur la molécule antigénique dans son ensemble mais sur une petite partie de la
molécules appelé épitope ou déterminant antigénique.
Il faut donc considérer une molécule antigénique formée de plusieurs épitopes.

4. les immunités

Il existe une immunité dite innée ou immunité non spécifique. Cela sera lié a tout
ce qui est phagocytose et processus inflammatoire. Cette réaction sera donc
déclenchée par tout ce qui sera les PAMP.

Il existe aussi une immunité acquise ou spécifique. Elle sera liée aux lymphocytes
et elle sera déclenchée par les Ag.

La dernière classification de l’immunité sera basée sur 2 couples de termes :


Passive/active et naturelle/artificielle.
L’immunité naturelle est une immunité non provoquée par l’homme (pas de
vaccins etc). Par différence, l’artificielle est due à l’intervention de l’homme.

Une immunité passive voudra dire que le système de l’individu ne réagit pas et
donc pas de mémoire immunitaire constituée.
A l’inverse l’immunité active veut dire que le système immunitaire agit et il y a
donc implication de la mémoire immunitaire.

-Immunité naturelle passive : quand la mère donne des Ac à son fœtus


-Artificielle/active : vaccin
-naturelle/active : réaction immunitaire classique.
- artificielle passive : sérothérapie injecte Ac à une personne. Ex : injection
antidote après morsure de serpent.

ORGANISATION DU SI

Il peut être décrit à 3 niveaux :


-organes
-cellules
-molécules

Ces constituants peuvent être impliqués uniquement dans la RIS ou RINS ou


encore les 2 à la fois.

1. Organes et tissus lymphoïdes


IVBH
Ce sont les parties du corps qui sont particulièrement impliquées dans les
réponses immunitaires. On trouvera d’une part les organes lymphoïdes
primaires ou centraux : ce sont les lieux où se fabriquent le LB et LT :
- Moelle osseuse (LB)
-Thymus (LT : CD4+ ou CD8+)

On trouvera d’autre part les organes lymphoïdes secondaires ou périphériques


qui sont les lieux privilégies de l’action immunitaire. On aura par exemple la rate
et les ganglions lymphatiques.

Il existe aussi le TLAM : il est situé au niveau des muqueuse et est un tissus avec
une forte concentration cellules immunitaire.
On pourra ensuite donner des sous catégories de MALT :
-BALT= bronches
-NALT= Nez
-GALT= intestins

1.1. Liens avec le système neuro-endocrinien

Le SI est en interaction avec le système neuro-endocrinien. Par exemple, divers


organes lymphoïdes sont sensibles a l’action d’hormones et sont aussi innervé
(notamment par le SNA).

Voies issues du système immunitaire :

La réponse immunitaire se fait notamment par l’intermédiaire des cytokines (FIG


20).
Certaines de ces cytokines agissent sur l’hypothalamus de façon à provoquer la
fièvre : ce sont les cytokines PYROGENES (TNF : facteur de nécrose tumorale et
IL-1). Dans ce cas, l’hypothalamus va modifier transitoirement la valeur consigne
(=valeur de référence) qu’il possède concernant la température du corps. Il
recrutera des effecteurs (musculaires+++) pour augmenter la température
générale du corps.
L’IL-1 est aussi capable d’agir sur l’hypophyse.
Il existe des voies sensitives liées au SNAP qui sont capables de signaler a
l’hypothalamus qu’il y a une réaction immunitaire.

Voies vers le SI :

- A partir de l’hypothalamus :

Le SNAP (ACh) efférent à la capacité de diminuer la sécrétion de certaines


cytokines et notamment le TNF.
Le SNAS agit par l’intermédiaire de la NA, et va faire diminuer la production de
certaines cytokines comme par exemple certaines interleukines. Il est aussi
capable d’influencer le fonctionnement du thymus et du MALT.
IVBH
- A partir de L’hypophyse :

Certaines hormones comme la GH ou l’ACTH peuvent moduler directement la


réponse immunitaire. L’ACTH agit sur les surrénales et activera la sécrétion de
cortisol et d’adrénaline. La conséquence de ces libérations sera de calmer les
réactions immunitaires. Quand une personne est stressée, on aura une grande
sécrétion d’adrénaline et de cortisol donc la personne aura un SI moins
performant.

Les hormones comme LH et FSH agissent sur les gonades et permettent la


libération des hormones sexuelles qui auront un rô le de stimulant immunitaire.
Idem pour la GH

La TSH entrainera les H.Thyroïdienne qui auront un effet stimulant sur les
réactions immunitaires.

L’insuline issue du pancréas aura aussi un rô le sur le SI plutô t stimulateur.

Certaines hormones sont aussi considérées comme des cytokines.

2. Cellules

Toutes les cellules immunitaires dérivent d’un précurseur unique localisé au sein
de la moelle osseuse.
Ces cellules précurseurs donnent aussi les plaquettes et les globules rouges.
A partir de ces cellules souches de bases apparaissent 2 cellules souches un peu
plus spécialisées
On aura d’une part la lignée lymphoïde donnant les Lymphocytes et les cellules
NK et la lignée myéloïde donnant les autres.
Si on irradie la moelle osseuse d’une personne on tuera les cellules souches et on
fera disparaître son système immunitaire.
On peut différencier les cellules immunitaires par 3 critères :
- leur taille
-l’aspect de leur noyau
-contenu de leur cytoplasme

2.1. les monocytes

Ce sont des cellules de grandes taille avec souvent un noyau en fer a cheval (en
« U »). Selon le tissu où elles vont se rendre elles pourront évoluer de différentes
façons :
- en macrophages (alvéoles : cellules a poussières, encéphale : cellules micro
gliales, foies : cellules de kü pfer).
- en cellule dendritiques : cellules dentelées
Toutes ces cellules spécialisées ont un point en commun, c’est la phagocytose.

Les cellules dendritiques sont cependant les seuls à pouvoir se déplacer et elles
migrent du TLAM vers les organes lymphoïdes secondaires. Elles le feront
IVBH
uniquement après avoir phagocyté du non soi. Ce sont des intermédiaires
importants de la réponse immunitaire.

Les monocytes et les cellules qui en découlent sont concernés par la RIS et RINS.

2.2. Granulocytes ou polynucléaires

Ce sont des cellules de taille moyenne avec un noyau en plusieurs lobes. Dans le
cytoplasme on trouvera de nombreuses granulations correspondants à des
lysosomes.
Il existe 3 types de granulocytes :

- basophiles (associés aux mastocytes) : ils n’effectuent pas de phagocytose. Ce


sont des cellules fixées dans les tissus et leur rô le important et de libérer des
médiateurs chimiques qui auront un effet sur la vasomotricité locale comme
l’histamine, la sérotonine, les leucotriènes et les prostaglandines. Elles auront
des répercussions sur le processus inflammatoire.
Ces cellules portent à leur surface des récepteurs protéiques capables de fixer
des Ac particuliers comme les IgE. Si un Ag se fixe par la suite sur les IgE, il y aura
une libération en excès de médiateurs chimiques allergies/ hypersensibilité.
Dans ce cas particulier l’Ag prend le nom d’allergène.

-acidophiles : ils sont assez mobiles, ne font pas de phagocytose, mais libèrent
des substances qui vont agresser certains types d’envahisseurs pour notre corps
comme les petits vers, petits protozoaires comme les amibes.

-neutrophiles : ils ont une activité de phagocytoses et ont la capacité de se


déplacer car certaines molécules les attirent par chimiotactisme. Ce sont les
premières cellules à se rendre sur le lieu d’une lésion ou d’une infection. Ils
déclenchent une réaction inflammatoire après l’activité de phagocytose. Les
neutrophiles possèdent des récepteurs pour des Ac ou pour le complément.

Les granulocytes sont liés à la RINS.

2.3. Les cellules NK

Elles sont capables de tuer toute cellule nucléée qui n’exprime pas des molécules
HLA (=CMH) de type 1 car c’est anormal. Elle possède des vésicules contenant la
perforine (protéine). Quand elle est libérée, elle s’insère dans la mb plasmique de
la cellule cible et perfore la cellule ce qui entraine sa mort.

Elle possède aussi un récepteurs a certains Ac.

Il existe des cellules cancéreuses n’exprimant plus les molécules HLA de classe1
et échappent ainsi au LCTct et sont tuées par les cellules NK.

Trois modes d’actions


- induction de l’apoptose
IVBH
- perforine lyse de la cellule cible
-réaction ADCC Antibody dependant cell-mediated cytotoxicity cytotoxicité
dépendante d’un Ac : un Ac se fixe sur une cellule cible et attire la Cellule NK par
sa partie Fc et la cellule NK tue la cellule.

Les cellules NK sont liées à la RINS

2.4. les lymphocytes

Ils sont liés à la RIS


Ce sont de petites cellules avec un noyau arrondi occupant l’essentiel du volume
cellulaire.
On peut différencier des sous catégories de lymphocytes en fonctions des
protéines membranaires qu’elles portent :
- si il porte un Ac membranaires (=BCR) alors on aura affaire a des lymphocytes
B
- si il porte un TCR (prot mbnaire) on aura affaire a des LT. Le TCR est toujours
accompagné d’une autre molécules : CD4 ou CD8.

A l’origine ces lymphocytes sont petits mais ils peuvent évoluer suite à l’arrivée
d’un Ag :
- LT CD4+ se transformeront en LT h (helpers= auxilliaire) sécrétion d’IL2
-LT CD8 + vont devenir cytotoxiques et feront apparaître des vésicules contenant
des perforines.
- LB vont devenir plasmocytes et vont se mettre a secréter des Ac.
!!! Les Lymphocytes n’ayant pas encore rencontrés l’Ag seront appelés
lymphocytes naifs !!!!!!

3. Molécules

Beaucoup de molecules sont importantes pour le SI. Certaines sont retrouvées au


niveau des membranes des cellules et d’autres sont secrétées dans le milieu
intérieur.
Parmi les protéines membranaires certaines sont des récepteurs pour des
molécules de communications (cytokines par ex).
Selon le messager la réponse cellulaire ne sera pas la même. Ca pourra être de la
prolifération, de la différenciation, de la mort cellulaire ou de la migration.

3.1. Les Ac= Ig

Tous les Ac sont battis sur la même structure de base : en Y majuscule.


On y trouve 4 polypeptides identiques 2 à 2. On aura 2 chaines légères (L) et 2
chaines lourdes (H).
Chaque chaine est constituée d’une partie constante et une partie variable.
La partie constante des chaines lourdes est beaucoup plus longue que celle des
chaines légères. Toutes ces chaines sont réunies par des liaisons covalente
pont SS.
Le fragment Fc correspond a la majeure partie de la partie constante de la chaine
lourde.
IVBH
Le fragment FAb correspond a la totalité de la chaine légère et une partie de la
chaine lourde. Donc on aura 1Fc+2FAb.
L’ensemble formé par les 2 parties variables de la chaine lourde et de la chaine
légère forme le Paratope (=site Ac).
Le paratope de l’Ac reconnaît l’epitope de l’Ag.
Cette fixation est directe c’est à dire sans système de présentation. Elle se fait par
de multiples liaisons faibles qui assurent la spécificité.
Lorsque des Ac se fixent sur des Ag, on a formation de complexes immuns.
L’Ac peut avoir d’autres fonctions associées a sa partie Fc :
- fixation du complément
- reconnaissance de la partie Fc par un récepteur mbaire.
Cette structure en forme de Y est appelé monomère. Il existe 5 types de chaines
lourdes d’Ac ce qui definit les 5 classes d’Ac :
-IgM
-IgA
-IgG
-IgD
-IgE
Certains Ac sont monomérique. D’autres sont dimériques. D’autres sont
pentamériques.
Certains de ces Ac servent de BCR : IgM monomériques et IgD. Les autres Ac sont
sécrétés et sont donc solubles dans des liquides. Les anticorps sécrétés sont
appelés y-globulines.
On trouvera ces y-globulines dans le sang, la lymphe, les larmes, dans le lait
maternel, au niveau du cérumen des oreilles.
Ceux secrétés en dehors du sang et de la lymphe sont les IgA.
Selon leur structure ces Ac peuvent avoir des fonctions différentes. Les Ac
circulants majeurs sont les IgM pentaméries puis les IgG.

Les IgM pentamérique sont produites lors de la première réaction immunitaire


contre l’Ag. Ils peuvent être transportés au travers des muqueuses

IgG : en général il est produit lors d’une RI secondaire. Il fixe le complément, est
transmis de la mère a l’enfant et fixe les phagocytes.

IgE : allergies.

Les Ac appartiennent à la RIS

3.2. Les TCR

Ils ont quelques points communs avec les Ac : notion de partie constante et
variable donc reconnaissance spécifique d’un epitope.
Ils ont aussi des differences : ce ne sont pas les même cellules qui sont
concernées (Ac= LB et TCR=LT). La structure est plus simple : 2 chaines
polypeptidique. Le TCR est TOUJOURS MEMBRANAIRES ET JAMAIS SECRETE !
La liaison a l’epitope de ne se fait que si cet epitope est présenté par une
molécule HLA.
IVBH
La reconnaissance de l’epitope est aidée par la molécule CD8 ou CD4. Le TCR
effectue en général une double reconnaissance : l’epitope et la molécule HLA
présentatrice.

Les RCT sont liés à la RIS

3.3. Les molécules du CMH

Dans le cas humain on parlera aussi de molécule HLA (human leukocyt antigen).
CMH= acceptation de greffe complexe majeur d’histocompatibilité. Ce sont des
protéines de la membrane cellulaire qui ont pour rô le de présenter des
morceaux de protéines à la surface d’une cellule nucléée.

Il existe 2 catégories de molécules HLA :

-classe 1 : produite par toutes les cellules nucléées. Si le peptide qu’elle présente
est Anti génique, le message qu’elle délivre est le suivant : « au secours je suis
infecté ».
Les LT capables de reconnaître ces cellules sont les LT CD8+.

-classe 2 : plus restreintes. Ce sont des cellules particulières qui les expriment. Ce
sont les cellules qui ont captures et phagocytes un Ag. Le message dans ce cas
n’est pas du tout le même : « attention j’ai dégradé 1 Ag, il y a une infection qui
commence ». Ces cellules sont des cellule pro dans la présentations de peptide,
d’où leur nom de CPA. Ce sont les cellules dendritiques, les macrophages et les
LB. Le lymphocyte qui identifie est un LTCD4+.

Les CPA présentent les 2 types de molécules.

Les molécules HLA sont codées par 6 gènes différents. Pour chaque gène on aura
plusieurs allèles différents. Autrement dit il est très difficile de trouver une
personne possédant les mêmes molécules HLA qu’une autre hors l’acceptation
d’une greffe se fait si les molécules HLA sont les mêmes.

Attention au cas particulier des GR : ils n’ont pas de noyau donc n’expriment pas
de molécules HLA mais ils portent d’autres marqueurs caractérisés par les
groupes sanguins. Les GR ne sont pas attaqués par les NK parce que ce ne sont
pas des cellules nucléées.

Les molecules HLA sont associées a la RIS

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