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VIRO ET BACTERIO
Les microbes (micro organismes) n’ont été véritablement découverts qu’à partir
du moment où les microscopes ont étés inventes.
Par conséquent les micros organismes ne sont pas visibles à l’oeil nu.
Malgré tout cela faisait déjà plusieurs siècles qu’on supposé l’existence d’un
monde invisible a l’œil nu responsable de maladies.
Le lien entre MO et maladie existe mais ce n’est pas toujours le cas. Il existe des
maladies qui n’ont pas d’origine microbiennes (génétiques par exemple). Il existe
aussi des micros organismes non pathogènes bénéfiques.
-virus
-bactéries
-levures et champignons
- protozoaires
Les virus et les bactéries ont en commun de ne pas êtres constituées d’une cellule
eucaryote.
VIRUS ET PRIONS
1. Virus
Ce ne sont donc ni des eucaryotes ni des procaryotes. Ils ont une taille souvent
très petites (taille d’un ribosome) : 10aines de nanomètres (eucaryote classique :
10aines du umetres).
Les virus ont tellement petits qu’on ne les a observer grâ ce au ME.
Ce sont des particules sub-vivantes qui n’ont aucun métabolisme.
Pour pouvoir se multiplier ils doivent donc infecter une cellule (bactérienne ou
eucaryote) et leur mode de vie est donc du parasitisme strict. Il ne pourra se
multiplier de façon autonome (nécessité d’une cellule hô te).
- Des enzymes : ces enzymes seront inactives tant qu’elles seront dans le virion.
Elle ne seront active qu’une fois insérées dans la cellules hô te.
3. Parasitisme Strict
Comme il n’a aucun métabolisme propre, le virion doit infecter une cellule qui va
lui fournir de l’ATP des nucléotides, des a.a pour multiplier les constituants
viraux. La cellule parasitée par le virus acquiert le statut de cellule infectée.
Cette cellule doit multiplier l’AN virale et produire les protéines virales.
La libération des virus fils peut être associée a une lyse de la cellule. Ce n’est pas
obligatoire !!!
La lyse des cellules hô te peut entrainer des pathologies.
Le cycle lytique : l’ADN viral reste libre et la bactérie multiplie l’ADN et les prot
du phage. Les nouveaux phages apparaissent et la bactérie explose (lyse).
Suivant ca les nouveaux phages se retrouvent libérés et vont infecter le reste des
bactéries.
A la fin d la phase lytique il possible que l’ADN du phage fils emporte avec lui un
petit fragment d’ADN bactérien contenant 1 ou 2 gènes bactériens.
Les stratégies de multiplications de ces virus sont très diversifiées. Elles ont un
point commun : il faut dans la cellules des ARNm viraux pour donner des prot
virales.
La structure de ces virus est plus ou moins résistante vis a vis des conditions de
notre environnement extérieur. En conséquence certains virus sont très stables
et voyage sur des milliers de kilomètres dans l’air comme le virus de la grippe.
D’autre virus sont très fragiles dans notre environnement comme le VIH. En
conséquence ils demandent contacts de tissus rapprochés pour pouvoir se
transmettre.
LES PRIONS
Ce sont des particules infectieuses plus petites que les virus. Elles correspondent
à des prot particulières. Il n’y a même pas d’ADN ou ARN associé.
1. origines
Cette protéine est l’origine produite sous sa forme normale par nos cellules et
essentiellement les neurones : PrPc
Comme toute les protéines cellulaires, PrPc est dégradée au sein du protéasome.
Il y a une production régulière de PrPc.
Les neurones qui meurent ne sont pas remplacés donc on se trouve avec des
zones du SNC sans neurones et donc une affection de l’organe : encéphalopathie
spongiforme (Creutzfeldt Jakob= vache folle= tremblante du mouton).
Une fois l’encéphale atteint cela se manifeste notamment par des pertes de
contrô le dans la motricité.
La PrPc est très conservée chez les mammifères donc il est possible que le prion
d’une espèce A servant de nourriture puisse contaminer une espèce B et
déclencher des maladies. La barrière d’espèce ne fonctionne pas.
BACTERIES
Les bactéries sont des êtres vivants cellulaires. Ce sont des organismes
unicellulaires ou procaryotes.
Il existe 2 types de procaryotes :
- les eubactéries
- les archéobactéries ou les archés
La capsule (attention capside chez les virus) est une structure facultative au dela
de la paroi.
Une bactérie qui se reproduit en donne 2 par un phénomène qui n’est pas la
mitose : fission binaire, scissiparité. Certaines bactéries peuvent former des
spores si les conditions de vie se dégradent. Ce sont des structures très
résistantes (100degres).
Quelques rares bactéries rentrent dans une cellule eucaryote pour pouvoir se
multiplier. La cellule a donc le statut de cellule infectée.
Il arrive parfois que des bactéries restent accrochées les unes aux autres et
forment des motifs.
Métabolisme :
-autotrophe : se nourrissent par elles mêmes. Elles n’ont pas besoin de matière
organique pour fabriquer la leur. Elles utilisent la lumière et le CO2
photosynthèse ou alors elles utilisent de l’énergie puisées a partir de substances
minérales (elles sont chimio-autotrophes).
3. conditions de vie
Lorsque les bactéries sont dans leurs condition optimales de croissance (Ph et
température) elles peuvent proliférer très rapidement : une bactérie en donne 2
en 20min alors qu’une cellule eucaryote c’est 20h.
-transduction : certains phage qui quittent une bactéries prennent l’info de cette
bactérie et la transmette a une autre bactérie.
IVBH
Conséquences de ces phénomènes : ces échanges peuvent se faire entre bactéries
de même espèce ou pas. Certains gènes vont être transmis d’une bactérie a
l’autre et vont expliquer les bactéries multi résistantes aux antibiotiques. La
conjugaison est le phénomène majeur car les plasmides sont les porteur de gène
se résistances aux antibiotiques.
En conséquence on se retrouve avec des bactéries pluri-résistantes dans les
hô pitaux maladies nosocomiales.
In utero, le fœtus se retrouve dans un milieu stérile donc aucun MO associé. Des
la naissance le bébé se retrouve dans un environnement peuplé de MO qui ne
tardent pas a le coloniser. C’est ce qui permet de coloniser le microbiote de
l’individu.
Les premiers MO sont des lactobacilles qui sont donnés par la mère au niveau
vaginal si l’accouchement est normal.
Le microbiote varie fortement selon les individus mais aussi au cours du temps
pour un même individu.
2. parasitisme et infection
Les MO disposent de différentes voies d’entrée dans le corps : la peau, les yeux,
toutes les muqueuses. Ils ont 2 stratégies pour pouvoir se multiplier dans le
corps :
D’abord ils pénètrent et se multiplient dans le milieu intérieur (liquide corporel).
C’est la stratégie extracellulaire.
Pour les virus, il faudra identifier la cellule à parasiter (importance des prot de
surfaces).
Le MO s’accroche a une cellule particulière qui possède a sa surface des protéines
qu’il peut reconnaître ex du VIH qui infecte les lymphocyte T4 ou CD4.
Ce phénomène explique pourquoi une infection microbienne touche un type
particulier de cellule (ex de l’hépatite).
La colonisation du tissu :
Création d’un dysfonctionnement au niveau du tissu.
Lésions tissulaires :
Certaines bactéries produisent des toxines qui vont déclencher une mort
cellulaire assez importante. Ce sera donc le tissu qui sera lésé. Les lésions
peuvent aussi provenir d’un manque de nutriments pour les cellules.
Les toxines :
Certaines bactéries libèrent dans leur environnement des molécules qui vont
déréguler le métabolisme de nos cellules.
En conséquence les cellules spécialisées ne jouent plus leur rô le.
La toxicité peut tuer l’individu : toxines diphtériques, botulique, tétanique.
-syst nerveux :
- méningite,
- tétanos (toxine bloque le fonctionnement de certaines synapses a GABA et a
glycine qui ne feront plus leur travail),
- le botulisme (toxine provoque un dysfonctionnement des synapses
cholinergiques),
- la lèpre (dvlp de la bacterie dans le SNP et atteinte des extrémités).
syst dig :
- carries
- salmonellose
- choléra : perte d’eau de l’ordre de 20L par jour il faut boire pour compenser
- gastro
syst urinaire-génital :
- cystite : inflammation de la vessie
-pyélonéphrite : fait suite a une cystite infection rénale qui remonte le long des
uretères
- syphilis : MST
Ils engendrent des effets cytopathogènes (départ cellulaire). Dans certains cas on
a arrêt des mitoses. On pourra avoir des cellules devenues immortelles (effets
cancérigènes) et dans ce cas on dit que la cellule est transformée (ATTENTION :
chez le bactéries ca veux dire acquérir une info génétique nouvelle alors que chez
eucaryote on parle d’immortalisation). Parfois on observera une lyse de cellule,
une fusion ou une modification du métabolisme (donc le rô le) et enfin le
caryotype des cellules.
Ces effets d’abord cellulaires deviennent ensuite tissulaires, donc touchent un
organe puis appareil-système.
Syst teg :
- variole
-verrues
-varicelles/ zona : varicelle commence au niveau de la peau mais lié au syst
nerveux corps cellulaires des neurones sensitifs donc dans les ggl dorsaux de
la moelle apparition du zona dans certaines zones du corps plus tard (d’ou
zona) !!!!
- herpes : labial +++
IVBH
syst nerveux :
-rage : infection periph qui remonte jusqu’au SNC puis l’encéphale (folie) puis de
la vers ganglions salivaires (bave).
Système respi :
-rhume
-grippe
syst dig
-oreillons : il infecte les parotides chez l’enfant. Chez l’homme les oreillons
entrainent la stérilité.
- hépatites
-En dehors :
Par de moyens chimiques : éthanol (alcool a 70 plus efficace ue celui a 90), alcool,
phénols, composé iodé
-En dedans :
Le système immunitaire
Il existe plusieurs catégories d’AB. Certains sont spé des bactéries mais du coup
aussi des mitochondries. D’autres peuvent tuer des bactéries et des cellules
eucaryotes. Il existe une 3e cat qui n’est utilisée qu’en recherche car spécifique
des cellules eucaryotes.
Chez les bactéries, il y a mise en place de différents systèmes pour résister aux
AB. Les points de départs seront des gènes qui vont être mutés. Ces gènes se
trouvent généralement sur des plasmides. Ces plasmides contenant les gènes de
résistances sont transmissibles a d’autres bactéries.
C’est l’utilisation massive des AB qui a fini par sélectionner les souches
bactériennes résistantes.
Les AB n’ont aucune action sur les virus car ils n’ont pas de métabolisme propre.
Pour lutter contre les virus, il faut trouver des molécules qui interfèrent avec la
multiplication virale intracellulaire mais sans abimer les cellules. Par exemple la
trithérapie anti VIH.
Le souci c’est qu’il existera toujours un résidu de toxicité pour les cellules.
IMMUNOLOGIE
Le terme immunologie provient d’un mot latin qui veux dire épargner/exempter.
Le système immunitaire a pour but de maintenir l’intégrité de l’organisme face à
des agents d’agression qui peuvent provenir de l’extérieur du corps (virus et
bactéries) ou bien de l’intérieur même du corps (cellules cancéreuses). C’est une
composante essentielle du maintient en bonne santé et doit établir des barrières
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avec le milieu extérieur. Il fait parti des systèmes de communications avec les
systèmes endocriniens et nerveux. Ces trois systèmes sont en interaction.
1. Notion de soi
Dans certains cas on pourra avoir des molécules différentes du soi mais sans
pour autant déclencher des réactions immunitaires comme les prothèses il
s’établit dans ce cas une tolérance.
4. les immunités
Il existe une immunité dite innée ou immunité non spécifique. Cela sera lié a tout
ce qui est phagocytose et processus inflammatoire. Cette réaction sera donc
déclenchée par tout ce qui sera les PAMP.
Il existe aussi une immunité acquise ou spécifique. Elle sera liée aux lymphocytes
et elle sera déclenchée par les Ag.
Une immunité passive voudra dire que le système de l’individu ne réagit pas et
donc pas de mémoire immunitaire constituée.
A l’inverse l’immunité active veut dire que le système immunitaire agit et il y a
donc implication de la mémoire immunitaire.
ORGANISATION DU SI
Il existe aussi le TLAM : il est situé au niveau des muqueuse et est un tissus avec
une forte concentration cellules immunitaire.
On pourra ensuite donner des sous catégories de MALT :
-BALT= bronches
-NALT= Nez
-GALT= intestins
- A partir de l’hypothalamus :
La TSH entrainera les H.Thyroïdienne qui auront un effet stimulant sur les
réactions immunitaires.
2. Cellules
Toutes les cellules immunitaires dérivent d’un précurseur unique localisé au sein
de la moelle osseuse.
Ces cellules précurseurs donnent aussi les plaquettes et les globules rouges.
A partir de ces cellules souches de bases apparaissent 2 cellules souches un peu
plus spécialisées
On aura d’une part la lignée lymphoïde donnant les Lymphocytes et les cellules
NK et la lignée myéloïde donnant les autres.
Si on irradie la moelle osseuse d’une personne on tuera les cellules souches et on
fera disparaître son système immunitaire.
On peut différencier les cellules immunitaires par 3 critères :
- leur taille
-l’aspect de leur noyau
-contenu de leur cytoplasme
Ce sont des cellules de grandes taille avec souvent un noyau en fer a cheval (en
« U »). Selon le tissu où elles vont se rendre elles pourront évoluer de différentes
façons :
- en macrophages (alvéoles : cellules a poussières, encéphale : cellules micro
gliales, foies : cellules de kü pfer).
- en cellule dendritiques : cellules dentelées
Toutes ces cellules spécialisées ont un point en commun, c’est la phagocytose.
Les cellules dendritiques sont cependant les seuls à pouvoir se déplacer et elles
migrent du TLAM vers les organes lymphoïdes secondaires. Elles le feront
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uniquement après avoir phagocyté du non soi. Ce sont des intermédiaires
importants de la réponse immunitaire.
Les monocytes et les cellules qui en découlent sont concernés par la RIS et RINS.
Ce sont des cellules de taille moyenne avec un noyau en plusieurs lobes. Dans le
cytoplasme on trouvera de nombreuses granulations correspondants à des
lysosomes.
Il existe 3 types de granulocytes :
-acidophiles : ils sont assez mobiles, ne font pas de phagocytose, mais libèrent
des substances qui vont agresser certains types d’envahisseurs pour notre corps
comme les petits vers, petits protozoaires comme les amibes.
Elles sont capables de tuer toute cellule nucléée qui n’exprime pas des molécules
HLA (=CMH) de type 1 car c’est anormal. Elle possède des vésicules contenant la
perforine (protéine). Quand elle est libérée, elle s’insère dans la mb plasmique de
la cellule cible et perfore la cellule ce qui entraine sa mort.
Il existe des cellules cancéreuses n’exprimant plus les molécules HLA de classe1
et échappent ainsi au LCTct et sont tuées par les cellules NK.
A l’origine ces lymphocytes sont petits mais ils peuvent évoluer suite à l’arrivée
d’un Ag :
- LT CD4+ se transformeront en LT h (helpers= auxilliaire) sécrétion d’IL2
-LT CD8 + vont devenir cytotoxiques et feront apparaître des vésicules contenant
des perforines.
- LB vont devenir plasmocytes et vont se mettre a secréter des Ac.
!!! Les Lymphocytes n’ayant pas encore rencontrés l’Ag seront appelés
lymphocytes naifs !!!!!!
3. Molécules
IgG : en général il est produit lors d’une RI secondaire. Il fixe le complément, est
transmis de la mère a l’enfant et fixe les phagocytes.
IgE : allergies.
Ils ont quelques points communs avec les Ac : notion de partie constante et
variable donc reconnaissance spécifique d’un epitope.
Ils ont aussi des differences : ce ne sont pas les même cellules qui sont
concernées (Ac= LB et TCR=LT). La structure est plus simple : 2 chaines
polypeptidique. Le TCR est TOUJOURS MEMBRANAIRES ET JAMAIS SECRETE !
La liaison a l’epitope de ne se fait que si cet epitope est présenté par une
molécule HLA.
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La reconnaissance de l’epitope est aidée par la molécule CD8 ou CD4. Le TCR
effectue en général une double reconnaissance : l’epitope et la molécule HLA
présentatrice.
Dans le cas humain on parlera aussi de molécule HLA (human leukocyt antigen).
CMH= acceptation de greffe complexe majeur d’histocompatibilité. Ce sont des
protéines de la membrane cellulaire qui ont pour rô le de présenter des
morceaux de protéines à la surface d’une cellule nucléée.
-classe 1 : produite par toutes les cellules nucléées. Si le peptide qu’elle présente
est Anti génique, le message qu’elle délivre est le suivant : « au secours je suis
infecté ».
Les LT capables de reconnaître ces cellules sont les LT CD8+.
-classe 2 : plus restreintes. Ce sont des cellules particulières qui les expriment. Ce
sont les cellules qui ont captures et phagocytes un Ag. Le message dans ce cas
n’est pas du tout le même : « attention j’ai dégradé 1 Ag, il y a une infection qui
commence ». Ces cellules sont des cellule pro dans la présentations de peptide,
d’où leur nom de CPA. Ce sont les cellules dendritiques, les macrophages et les
LB. Le lymphocyte qui identifie est un LTCD4+.
Les molécules HLA sont codées par 6 gènes différents. Pour chaque gène on aura
plusieurs allèles différents. Autrement dit il est très difficile de trouver une
personne possédant les mêmes molécules HLA qu’une autre hors l’acceptation
d’une greffe se fait si les molécules HLA sont les mêmes.
Attention au cas particulier des GR : ils n’ont pas de noyau donc n’expriment pas
de molécules HLA mais ils portent d’autres marqueurs caractérisés par les
groupes sanguins. Les GR ne sont pas attaqués par les NK parce que ce ne sont
pas des cellules nucléées.